REPUBLIC OF CAMEROON

REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Peace-Work-Fatherland
Paix-Travail-Patrie
---------------
-----------------------
Ministry of Higher Education
Ministère de l’Enseignement Supérieur
----------------- -------------
Université de Ngaoundéré University of Ngaoundere
----------------- -----------------
Ecole de Génie Chimique et Des School of Chemical Engineering and
Industries Minérales Mineral Industries
----------------- -----------------
Division Des Affaires Académiques De Division of Academic, Activities, Research
La Recherche Et De La Coopération and Cooperation
BP: 454 NGAOUNDERE

TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT

FILIERE : GENIE DES PROCEDES ET CHIMIE FINE (GPCF)

UE : MATIERES PREMIERES DE LA CHIMIE MEDICINALE
Niveau : IV

THEME :

Eucalyptus citriodora : PRESENTATION BOTANIQUE,

COMPOSITION PHYSICO-CHIMIQUES ET APPLICATIONS

Rédigé par les élèves-ingénieurs formés de:

Nom (s) et prénom (s) Matricule
ADIOM AYANGMA CYNTHIA SANDRINE 21B001CM
AHMADOU ROUFAOU 19A163CM
BWESLEHO NILS MOREL 21B035CM
EDA IVANNY JOAN MERVEILLE 19A049CM
NDAOKAI GUIDONA LUCRESSE 21B019CM

Sous la supervision de :
Pr. MELI

Année académique: 2022-2023

 TPE DE MATIERE PREMIERE DE LA CHIMIE MEDICINALE

Table de matières
Table des matières
Table de matières...................................................................................................................................1
INTRODUCTION......................................................................................................................................2
I. Généralités sur L’Eucalyptus..........................................................................................................3
I.1. Présentation botanique et géographique du genre Eucalyptus..........................................................3
I.2. Principales espèces d’Eucalyptus.....................................................................................................5
I.3. Principaux composants du genre Eucalyptus...................................................................................6
II. Généralités sur l’ Eucalyptus citriodora.........................................................................................6
II. 1 Répartition et description............................................................................................................6
II.2. Description botanique.................................................................................................................7
II.3. Composition physico-chimique.................................................................................................8
III. Propriétés de l’huile essentielle d’E. citriodora........................................................................12
IV. Activités biologiques de l’HE d’Eucalyptus citriodora...............................................................12
IV.1 Activité antibactérienne...........................................................................................................13
IV.2. Activité antifongique...............................................................................................................14
IV.3. Activité anti oxydante..............................................................................................................16
IV.4. Activité insecticide...................................................................................................................16
IV.5. Activité acaricide.....................................................................................................................17
V. Toxicité des Eucalyptus.................................................................................................................17
VI. Méthodes d’extraction.............................................................................................................18
VI.1. Hydrodistillation.......................................................................................................................18
VI.2. Entrainement à la vapeur d’eau..............................................................................................18
VII. Application industrielle..................................................................................................................19
VII.1. Additif......................................................................................................................................19
VII.2. Parfumerie..............................................................................................................................20
VII.3. Les arômes..............................................................................................................................21
VII.4. Biocarburant............................................................................................................................21
VII.5. Fabrication de la pâte de papier..............................................................................................21
CONCLUSION........................................................................................................................................22
REFERENCES.........................................................................................................................................23
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INTRODUCTION
L’eucalyptus est une plante que l’on retrouve dans de nombreux produits de notre
quotidien : les produits ménagers « senteur eucalyptus », les produits d’hygiène corporelle «
parfum eucalyptus », les bonbons « rafraichissants à l’Eucalyptus », les peintures « bleu vert
eucalyptus », les bouquets avec des « feuilles fraiches d’eucalyptus » et aussi tous ces
produits vendus « à base d’eucalyptus » en pharmacie. En pratique officinale, les plantes du
genre Eucalyptus sont présentes sous de nombreuses formes comme par exemple d’huiles
essentielles (d’Eucalyptus globulus, d’Eucalyptus radiata, d’Eucalyptus citriodora…) pour
soulager de manière « plus naturelle » toutes sortes de maux, de sirops contre la toux et
l’encombrement bronchique, de pastilles contre les maux de gorges, de sprays pour le nez
décongestionnants, d’inhalation pour améliorer le confort respiratoire, d’huile de massage
pour la récupération sportive, de produits d’hygiène buccale… On peut donc se demander
pour quelles raisons ce genre botanique est autant représenté dans plusieurs secteurs
industriels. C’est cette problématique qui a motivé la rédaction de ce travail.
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I- Les Eucalyptus

I. Généralités sur L’Eucalyptus

La famille des Myrtacées regroupe des plantes dicotylédones. Ce sont des arbres et des
arbustes producteurs d’huile aromatiques poussant principalement en Australie. Le genre
Eucalyptus appartient à cette famille (Bruneton, 1999).

Originaire d’Australie, L’Eucalyptus est l’un des principaux genres forestiers plantés dans le
monde, il compte environ 600 à 700 espèces et variétés (Warot,2006). Possédant une
exceptionnelle capacité d'absorber l'eau du sol sur lequel il croît, l'Eucalyptus assèche
rapidement les marais qu'il colonise. Il élimine ainsi les milieux de reproduction des insectes
qui transmettent la malaria, d'où le nom « d’arbre à la fièvre » ou « Australian fever tree ». Il
est également connu sous le nom de : gommier bleu ; arbre au Koala et huile de respiration.

I.1. Présentation botanique et géographique du genre Eucalyptus

Les Eucalyptus sont de grands arbres dont certaines espèces peuvent atteindre 100 mètres de
hauteur, originaire d’Australie, notamment de la province de Tasmanie ; l’Eucalyptus fut
rapidement planté dans les régions subtropicales de l’Asie et du bassin méditerranéen.
Possédant une exceptionnelle capacité d’absorber l’eau du sol sur lequel il croît, l’Eucalyptus
assèche rapidement les marais qu’il colonise.

La plupart des Eucalyptus ont des feuilles persistantes. Comme les autres membres de la
famille des Myrtaceae, les feuilles d’Eucalyptus sont couvertes de glandes à huile.
L’abondante production d’huile est une caractéristique importante de ce genre.

Les feuilles, bleutées, ont une curieuse caractéristique : sur les jeunes arbres, elles sont
opposées, sessiles, ovales et glauque, et quand l’arbre grandit, elles deviennent alternes,
pétiolées, très allongées, parfois un peu courbées comme des lames de faux, et d’un vert
luisant.

Les fleurs sont très variées. Elles ont de très nombreuses étamines qui peuvent être de couleur
blanche, crème, jaune, rose ou rouge (Figure 8).

Les fruits à maturité ont la forme d’un cône, ils sont secs, et de couleur brune. Ils ont
également des valves qui se soulèvent pour laisser échapper les graines lors de leur chute sur
le sol (Bruneton, 1999).
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De nombreux Eucalyptus sont utilisés dans le monde pour produire du bois de service :
poteaux, bois de mine, bois de feu, perches, bois de construction (Rabiai, 2014).

Figure 8 : Feuilles adultes fruits (capsules, boutons floraux (Plante-essentielle.com)

Les Eucalyptus sont connus pour leur capacité à coloniser des terrains nus ou dévastés à cause
de leurs graines très nombreuses (et à faibles réserves) ; grâce à un organe souterrain, le
lignotuber, même après une coupe ou un incendie ; ils poussent sans marquer de dormance,
tant que les conditions météorologiques ne sont pas défavorables. Ces dernières propriétés
ajoutées à sa grande valeur papetière, ont assuré à l’Eucalyptus une dispersion et un succès
mondiaux (Fraval, 2005).

Un lignotuber est un renflement riche en amidon qui se forme sur les racines ou les tiges
souterraines de certaines plantes telles que les Eucalyptus. Ce sont une assurance de survie
pour les plantes en cas d'incendie ou de prédation par les animaux. Les lignotubers font partie
des systèmes de défense active des plantes contre les attaques (Figure 9).
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Figure 9 : Lignotuber d’Eucalyptus caesia

La classification scientifique réalisée par l’AGP (Angiosperms Phylogeny Group) sur

le genre Eucalyptus a permis de déterminer la systématique suivante (Guignard, 1985).

Règne: Plantae

Sous règne: Angiosperms

Classe: Eudicots

Ordre: Myrtales

Famille: Myrtaceae

Genre: Eucalyptus

I.2. Principales espèces d’Eucalyptus

Les principales espèces d’Eucalyptus sont :

 Eucalyptus globulus : très en faveur autrefois en Afrique du nord.

 Eucalyptus rostata : il couvre des surfaces très importantes en Afrique du nord, espèce

rustique et plus tolérante vis-à-vis des sols carbonatés et de la sécheresse.

 Eucalyptus gomphocephala : très intéressant car il pousse très bien sur le calcaire, il a

été introduit en Californie, Afrique du sud, Espagne et Afrique du nord.

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 Eucalyptus citriodora : son huile essentielle lui procure une odeur de citronnelle et de

verveine.

 Eucalyptus cladocalyx : Il a été introduit sur toutes sortes de sols et de climats, cet

Eucalyptus est très répondu en Australie.

 Eucalyptus astringens : Il se contente de terrains pauvres, il est exploité d’une façon

excessive pour son tanin.(Boudy, 1970)

I.3. Principaux composants du genre Eucalyptus

 Huile essentielle (Oxydes terpéniques : 1,8-cinéole ; Monoterpènes : alpha-pinène,
limonène, gamma-terpinène, para-cymène ; Sesquiterpènes : Aromadendrene ;
Sesquiterpénols : globulol, lédol) .

 Flavonoïdes (des hétérosides de flavones avec les aglycones suivants : quercétine,

myricétine, kaempférol et rutine).

 Tanins (Carnesecchi et al, 2001).

Figure : Structure chimique de l’eucalyptol (Atmani-Merabet, 2018)

II. Généralités sur l’ Eucalyptus citriodora

II. 1 Répartition et description
L'Eucalyptus citronné « Eucalyptus citriodora » fait partie de la grande famille des
Myrtaceae. Il doit son nom à la forte odeur de citron que dégage son feuillage. Originaire
d'Australie et de Madagascar il est présent dans différentes régions du monde. Le froid est un
facteur limitant à son implantation. On le trouve aujourd’hui d’avantage dans des zones
chaudes, tropicales ou semi tropicales, voir semi arides, telles que l’Amérique du Sud, Chine,
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régions tropicales et tempérées de l'est de l’Australie, l’Afrique, le Brésil, l’Inde, Madagascar,

et même le Portugal (Koziol, 2015 ; Tolba, 2017)

La classification systématique de l’espèce Eucalyptus citriodora est la suivante (Koziol, 2015)

:

Embranchement : Spermaphytes

Sous – embranchement : Angiospermes

Classe : Dicotylédones

Ordre : Myrtales

Famille : Myrtacées

Genre : Eucalyptus ou Corymbia

Espèce : Citriodora

II.2. Description botanique

 C'est un grand arbre qui peut atteindre entre 20 et 50 mètres de haut. Son écorce est
fibreuse, grise ou gris brun se détachant en longs rubans. Les petites branches sont de couleur
verte.

 Son écorce est lisse et blanchâtre à rose ce qui lui vaut le nom vernaculaire d’Eucalyptus
blanc. Son écorce se desquame par plaques, on pourra parfois même retrouver ces plaques
d’écorce enroulées sur elles-mêmes.

 Les feuilles seront vertes, oblongues, alternes, étroites, effilées aux extrémités et mesurent 7
à 15 centimètres de long sur 0,7 à 1,5 de large. Le froissement de ces feuilles va libérer une
odeur fortement citronnée due à la présence en grande quantité de citronellal.

 Les fleurs ont une inflorescence en forme de corymbe. Elles sont regroupées par 10 à 20.
Elles seront de couleur jaune crème. Les fleurs donneront naissance à des fruits sous forme de
capsules (Koziol, 2015).
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Figure : Eucalyptus citriodora (arbre, feuilles et fleurs) (madhessentielles.com)

Figure : Eucalyptus citriodora (tronc, feuilles et fruits) (madhessentielles.com)

II.3. Composition physico-chimique

L’huile essentielle d’Eucalyptus citriodora sera obtenue à partir des feuilles de la plante.
Contrairement aux autres Eucalyptus, elle contient très peu de 1,8-cinéole (moins de 1%). Le
composant principal de l’huile essentielle sera le citronellal (qui confère à la plante son odeur
citronnée si caractéristique). Il existe une norme AFNOR qui définit l’huile essentielle
d’Eucalyptus citriodora (Corymbia citriodora) (Koziol, 2015).

La norme AFNOR la définit comme une huile essentielle « obtenue par entraînement à la
vapeur d'eau des feuilles et des rameaux de l'Eucalyptus citriodora Hook., de la famille des
Myrtaceae ». Concernant la composition, la norme indique uniquement qu’il faut au minimum
75% de citronellal et au maximum 10% de néoisopulégol et isopulégol(AFNOR NF ISO
3044).
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Tableau 1 : Tableau récapitulatif des caractéristiques physico-chimiques des HE des espèces

d’Eucalyptus étudiées (ANDRIANARISON, 2021)

Caractéristiques E.
physiques et chimiques citriodora
Densité relative 𝑑 0,8648
Pouvoir rotatoire 𝛼 +2,333°
Indice de réfraction 𝑛 1,4524

Indice d’acide 7,32

Indice d’ester 9,82
Miscibilité à l’éthanol 4/1
90°GL

Tableau 2 : Teneur des composés chimiques identifiés des huiles essentielles de E. robusta,
E. grandis et E. citriodora analysées (ANDRIANARISON, 2021)

N° Composés chimiques
identifiés E. citriodora
1 α –thujène -
2 α-pinène 0,06
3 Camphène -
4 Sabinène -
5 β-pinène 0,08
6 Myrcène 0,26
7 Déhydro-cinéol 0,09
8 α-phellandrène 0,05
3
9 Δ -carène -
10 α- terpinène -
11 p-cymène -
12 Limonène 0,06
13 1,8-cinéol 0,20
14 β-phéllandrène -

15 γ-terpinène 0,05
16 Cis-linalool oxide -
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17 Terpinolène 0,20
18 Camphre -
19 Méthylheptènone -
20 Trans-linalool oxide -
21 Linalool 0,04
22 Trans-pinocarvéol -
23 Citronellal 79,85
24 Pinocarvone -
25 Bornéol -
26 Terpinèn-4-ol -
27 Cryptone -
28 α-terpinéol
29 Trans-carvéol -
30 α-cubébène -
31 Acétate d’α-terpényle -
32 Néo-isopulégol 2,31
33 Isopulégol 5,85
34 Méthyl eugénol 0,17
35 (E)-β-caryophyllène 0,54
36 α-humulène 0,15
37 Aromadendrène -
38 Propanoate de citronellyle -
39 Allo-aromadendrène -
40 Acétate de citronellyle 0,41
41 Germacrène D -
42 Nérol 0,07
43 Géranial 0,04
44 Propanoate de géranyle -
45 Bicyclogermacrène -

46 γ-cadinène
47 δ-cadinène -
48 Acétate de géranyle 0,06
49 Géraniol 0,04
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50 β-citronellol 6,84
51 Carvone -
52 Cuminaldéhyde -
53 Butanoate de géranyle -
54 Spathulénol -
55 Oxyde de caryophyllène -
56 Globulol -
57 Elémol -
58 Viridiflorol -
59 Gaïol -
60 γ-eudesmol -
61 β-eudesmol -
62 α-eudesmol -
63 α-cadinol -
Totaux 97,42

Tableau 3 : Classification des composés chimiques identifiés des huiles essentielles de

feuilles d’E. citriodora (ANDRIANARISON, 2021)

E. citriodora
Hydrocarbures terpéniques 00,76
Terpènes oxygénés 95,80
Hydrocarbures 00,69
sesquiterpéniques
Sesquiterpènes oxygénés 00,00
Composés phénoliques 00,17
Totaux (%) 97,42

E. citriodora : est caractérisée par la prédominance de composés terpéniques oxygénés à

95,80% avec 79,85% de citronellal et 6,84% de β-citronellol.
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Figure 15 : Composés majoritaires d’E. citriodora ((a) citronellal, (b) citronellol))

III. Propriétés de l’huile essentielle d’E. citriodora

Grâce à sa composition riche en aldéhydes terpéniques, l’huile essentielle d’Eucalyptus
citriodora agit comme un anti-inflammatoire puissant. Elle est de plus utile dans les cas
d’inflammations cutanées ou respiratoires. Elle atténue les douleurs ressenties lors des
affections des voies respiratoires, comme par exemple les trachéites ou les laryngites. Le
citronellal présent au sein de l’huile essentielle lui confère une activité insecticide qui permet
d’éloigner les insectes et de détruire leurs larves. Il est particulièrement efficace comme
répulsif anti-moustiques. L’huile possède des propriétés anti fongiques intéressantes, dans le
cas de mycoses cutanées par exemple (dermatophytes, candidose…), antibactériennes et anti
spasmodiques(Tolba, 2017).

Enfin une des attributions premières d’E citriodora en usage traditionnel : la fumigation et
l’asepsie de l’air. En diffusion, son parfum puissant, épicé et citronné devra être mélangé à
d’autres senteurs plus douces pour assainir l’air ambiant ou faire fuir les insectes nuisibles.
Ses composés permettront aussi d’éliminer les mauvaises odeurs et de limiter le
développement d’agents pathogènes.(Huile essentielle d’eucalyptus citronné
passportsante.net).

IV. Activités biologiques de l’HE d’Eucalyptus citriodora

Les huiles essentielles sont connues pour être douées de propriétés antiseptiques et
antimicrobiennes. Beaucoup d'entre elles, ont des propriétés antitoxiques, antivenimeuses,
antivirales et antiparasitaires. Plus récemment, on leur reconnaît également des propriétés
anticancéreuses (Valnet, 2005). L'activité biologique d'une huile essentielle est à mettre en
relation avec sa composition chimique et les possibles effets synergiques entre ses
composants. Sa valeur tient à son« totum » ; c'est-à-dire, l'intégralité de ses constituants et non
seulement à ses composés majoritaires (Lahlou, 2004).
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Cinq activités biologiques de l’huile d’E. citriodora ont été identifié indiquant l’importance de
cette huile dans différents domaines. Les informations décrites peuvent être utile dans la
rationalisation de l'utilisation des HEs d'Eucalyptus citriodora comme source de constituants
pour les produits pharmaceutiques et les applications agrochimiques ainsi que les
conservateurs alimentaires.

IV.1 Activité antibactérienne

La thérapeutique des bactéries des infections bactériennes se base principalement sur l’usage
des antibiotiques qui les détruisent en s’attaquant directement à leur structures essentielles
(paroi cellulaire et membrane plasmique), inhibition de la synthèse protéique et l’acide
nucléique, inhibition de certaines voies métabolique des bactéries et par conséquent
perturbent leurs fonctions (Tenover, 2006).

Le spectre d’action des HEs est très large : moisissures, levures, bactéries. Elles sont
généralement plus actives sur les moisissures et les levures que sur les bactéries. D’une
manière générale, pour les antiseptiques, les bactéries Gram+ qui ne possèdent pas de
membrane externe sont naturellement moins résistantes que les bactéries Gram– qui en
possèdent une. Certains travaux rapportent une activité bactériostatique d’une manière
générale meilleure sur les Gram+, mais l’activité des HEs dépend aussi de l’espèce
bactérienne (Zhiri et al., 2010). Leur activité antimicrobienne est principalement fonction de
leur composition chimique et en particulier de la nature de leurs composés volatils majeurs
(Daroui - Mokaddem, 2012).

Les huiles essentielles d’Eucalyptus citriodora ont enregistré une activité positive contre 12
souches bactériennes décrites dans le tableau (6).

Tableau (6) : Activités antibactériennes de l’HE d’E. citriodora

Espèces cibles Références

Bacillus subtilis, Citrobacterdiversus, Barbosa et al., 2016
Enterococcus faecalis, Escherichia coli,
Klebsiella oxytoca, Klebsiella pneumoniae, Tolba, 2017
Proteus vulgaris, Pseudomonas aeruginosa,
Salmonella choleraesuis, Salmonella
enteritidis, S. gallinarum, S .pullorum, S.
senftenberg S. Typhimurium, Shigella
flexneri, Staphylococcus aureus
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L’huile essentielle d’E. citriodora possède une activité antibactérienne. Plusieurs études ont
démontré son efficacité variable contre différentes bactéries.

IV.2. Activité antifongique

Les antifongiques sont des substances chimiques produites par des microorganismes (ATF
naturels) ou par synthèse chimique de molécules dérivantes de composés naturels. Ces
médicaments sont utilisés pour lutter contre les mycoses qui sont des infections

microscopiques.

En effet, leur mécanisme est basé sur la croissance de la composition de la paroi cellulaire et

la membrane cytoplasmique des germes fongique. Ces deux éléments cellulaires jouent un

rôle important dans la perméabilité aux antifongiques. Ainsi dans la constitution des
médicaments antifongiques, il faut tenir compte de l’hydro solubilité et de la liposolubilité.
Malgré ces difficultés, il existe plusieurs classes d’antifongique ; leur mécanisme d’action

sont variés et se résument comme suit :

- Altération de la structure de la paroi fongique (candines).

- Troubles de la perméabilité membranaire (Amphotéricine B) (Agre, 2015).

Les infections causées par des champignons et des bactéries représentent un problème

important en raison du développement des espèces résistantes aux fongicides et antibiotiques

bien connus (Cermelli et al., 2008).

Compte tenu des informations disponibles dans la littérature concernant l'activité

antimicrobienne des HEs de l'Eucalyptus, l'emploi de Cette solution peut être considéré

comme une alternative viable pour surmonter le problème de la résistance.

Les fongicides synthétiques sont généralement utilisés pour prévenir la contamination

des denrées alimentaires de la détérioration fongique comme de la contamination par les

mycotoxines. Toutefois, l'utilisation de ces composés n'est pas sans effets secondaires, à cause

de la toxicité résiduelle qui contribue au développement de résistance.

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L'utilisation des HEs a été considérée comme une alternative pour surmonter les

problèmes signalés associés aux fongicides synthétiques et à la protection des denrées

alimentaires (Ghnaya et al., 2013).

Les HEs d'Eucalyptus citriodora ont un effet antifongique contre diverses souches fongiques

comme indiquer sur le tableau (7).

Tableau (7) : Activités antifongiques de l’HE d’E.citriodora

Espèces cibles Références

Aspergillus clavatus, Aspergillus niger, Barbosa et al., 2016
Aspergillus spp., Botrytis cinerea,
Chaetomiumglobosum, Candidaalbicans
Cladosporiumcladosporioides,
Colletotrichum gloeosporioides,
Colletotrichummusae,
Cryphonectriaparasitica, Fusarium
oxysporum, Lenzitessulphureus,
Microporum anis Microsporum gypseum
Myrotheciumverrucaria, Penicillium
citrinum, Phaeolusschweintizii,
Phanerochaetechrysosporium,
Phytophthoracactorum, Pyriculariagrisea,
Pythiumultimum, Rhizoctoniasolani,
Rhizopussolani, S. cerevisiae,
Trametesversicolor, Trichophyton
mentagrophytes Trichophyton rubrum
Trichoderma viride

IV.3. Activité anti oxydante

Un antioxydant est défini comme toute substance ayant la capacité de retarder, prévenir ou
réparer un dommage oxydatif d’une molécule cible (Halliwell et Gutteridge, 2007).

Le maintien d’un niveau non cytotique des RLs est assuré par des systèmes d’antioxydants
(Berger,2006). Les cellules utilisent de nombreuses stratégies anti oxydantes et consomment
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beaucoup d’énergie pour contrôler leurs niveaux d’espèces réactives de l’oxygène (ERO). La
nature des systèmes antioxydants diffère selon les tissus et les types cellulaires et selon qu’on
se trouve dans le milieu intracellulaire ou extracellulaire. Les défenses anti oxydantes de notre
organisme peuvent se diviser en système enzymatiques (endogènes) et systèmes non
enzymatique (exogènes) (Goudable et Favier, 1997). L’utilisation des antioxydants de
synthèse dans les domaines agroalimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques a été largement
décriée ces dernières années. En effet, les antioxydants synthétiques sont suspectés à long
terme d’effets tératogènes, mutagènes est cancérigènes (Chavéron, 1999). Les plantes
constituent des antioxydants naturels, ces dernières sont apparues comme une alternative aux
antioxydants de synthèse. Les huiles essentielles de l’espèce E. citriodora testées ont présenté
une activité anti oxydante variable qui s’est traduite par leur pouvoir réducteur des radicaux
libres.

IV.4. Activité insecticide

L’effet insecticide des huiles essentielles par contact, ingestion et par fumigation a
été bien démontré contre les déprédateurs des denrées entreposées, de nombreux travaux ont
porté sur l’amélioration des formes d’utilisation des plantes qui permettent de renforcer et de
rentabiliser leur activité insecticide (Isman, 2000). L’huile essentielle d’E.citriodora est
efficace pour éloigner les insectes : moustiques, tiques, mouches. Il existe beaucoup d’études
qui démontrent l’efficacité larvicide contre les larves de moustiques (Koziol, 2015). C’est un
composant de l’huile essentielle d’E. citriodora, le citronellal qui est responsable de l’effet
répulsif de celle-ci, on pourrait donc imaginer avoir recours aux huiles essentielles pour
évincer naturellement les moustiques et notamment dans les pays où le paludisme est présent
(Koziol, 2015).

L’HE d’E. citriodora a été testée positivement dans le contrôle d’une variété d'espèces
d'insectes (Tableau 9).

Tableau (9) : Activités insecticides de l’HE d’E. citriodora

Espèces cibles Références

Aedes aegypti, Anophelesgambia, Atta Barbosa et al., 2016
sexdens rubropilosa, Callosobruchus
maculatus, Lutzomyialongipalpis,
Nasutitermes corniger,
Pediculushumanuscapitis,
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Sitophiluszeamais, Thyrinteinaarnobia,
Triboliumcastaneum

IV.5. Activité acaricide

Un acaricide est une substance active ou une préparation phytopharmaceutique ayant la
propriété de tuer les acariens. Selon leur mode d’action, les acaricides agissent en perturbant
la respiration cellulaire, les phénomènes de croissance et de développements, ou le système
nerveux. Un certain nombre d'études ont démontré l’effet acaricide de l’HE de l’espèce
Eucalyptus citriodora contre différents acariens, tiques et mites tels que : Boophilus
microplus,

Dermanyssus gallinae, Neoseiulus californicus, Tetranychus urticae (Barbosa et al., 2016).

L’effet de cette huile sur l’espèce de tique B. microplus a été évaluée à plusieurs doses (1%,
5%, 10%,15%, et 30% dans le méthanol), une mortalité de 100 % des larves a été observée à
une concentration de 10 % (Chagas et al., 2002). L’huile est également toxique sur les
acariens T. urticae et N. californicus, les valeurs des DL50 obtenues sont 19,3 µg/cm3 et 21,4
µg/cm3 respectivement (Han et al., 2010).

Les HEs destinées à la parfumerie sont riches en citronellal, citronellol et géranyl acétate.
L’une des plus importantes sources des HEs de parfumerie est l’E. citriodora dans laquelle le
citronellal est le composé majoritaire et sa teneur doit être comprise entre 65% et 85%. Les
huiles essentielles d'E. citriodora sont utilisées en parfumerie, généralement dans les savons,
parfums et désinfectants à moindre coût, mais leur utilisation principale est comme source de
citronellal pour l'industrie chimique (Barbosa et al., 2016).

V. Toxicité des Eucalyptus

Les Eucalyptus en général ont une toxicité aigüe par voie orale, la majorité et qui sont
couramment utilisés possède une dose létale DL50 comprise entre 2 et 5 g/Kg, les mêmes
observations peuvent être faites pour les constituants de l’huile essentielle d’Eucalyptus, en
effet rares sont ceux qui ont une DL50 < 2g/Kg, le thujone, pulégone et carvone possèdent les
DL50 respectives suivantes : 0,2 g/Kg, 0,47 g/ Kg et 1,64 g/Kg (Benazzeddine, 2010). Les
huiles riches en eucalyptol (1,8-cinéole) vont stimuler les glandes digestives et vont
augmenter les sécrétions gastriques d’où l’apparition d’ulcère gastrique lors d’intoxication au
huiles essentielles (Koziol, 2015).
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VI. Méthodes d’extraction

VI.1. Hydrodistillation
Cette méthode consiste à immerger la matière végétale dans un bain d’eau. L’ensemble est
porté à ébullition, elle est généralement conduite à pression atmosphérique, la chaleur permet
l’éclatement et libération des molécules volatiles contenues dans les cellules

végétales. Le mélange volatile est ensuite refroidi, condensé puis séparé en une phase aqueuse
et une phase organique qui constitue l’huile essentielle (Bruneton, 1999) (Figure 4).

Figure 4 :Montage d’hydrodistillation

Après huit (8) jours de séchage à la température ambiante, dans une salle aérée, les
échantillons d’Eucalyptus constitués des feuilles sont soumis à une hydrodistillation durant
quatre (4) heures à l’aide d’un extracteur type Clevenger [33] muni d’un ballon de deux (2)
litres. Le condensât chargé d’huile essentielle et de l’hydrolat est recueilli. L’huile essentielle
est séparée de l’hydrolat par décantation. L’extraction à l’éther diéthylique est effectuée pour
isoler la phase aqueuse de l’huile essentielle suivie du séchage de la phase éthérée par le
sulfate de sodium anhydre. Vingt et quatre (24) heures après évaporation de l’éther
diéthylique à l’air, l’huile essentielle est récupérée.

VI.2. Entrainement à la vapeur d’eau

L’entrainement à la vapeur d’eau est l’une des méthodes officielles pour l’obtention des huiles
essentielles. A la différence de l’hydrodistillation, cette technique ne met pas en contact direct
l’eau et la matière végétale à traiter. De la vapeur d’eau fournie par une chaudière traverse la
matière végétale située au-dessus d’une grille. Durant le passage de la vapeur à travers le
matériel, les cellules éclatent et libèrent l’huile essentielle qui est vaporisée sous l’action de la
chaleur pour former un mélange ‹‹ eau + huile essentielle ››. Le mélange est ensuite véhiculé
vers le condenseur et l’essencier avant d’être séparé en une phase aqueuse et une phase
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organique. L’hydrodiffusion est une variante de l’entrainement à la vapeur (Benouali, 2016)

(Figure 5).

Figure 5:Entrainement à la vapeur d’eau

Les feuilles sont directement distillées pendant 3 heures par entraînement à la vapeur d’eau le
jour-même de la récolte et l’huile essentielle condensée est récupérée dans un essencier pour
huile légère du type Clevenger surmonté d’un réfrigérant à boule conique et fonctionnant par
cohobation [6]. L’huile essentielle recueillie est desséchée au sulfate de sodium anhydre.
Après filtration sur papier Whatman, les huiles essentielles sont disposées dans des flacons
étanches en verre de couleur sombre puis conservées à température de 3 à 5°C à l’abri de la
lumière jusqu'à leur analyse et usage.

VII. Application industrielle

VII.1. Additif
Les huiles essentielles à usage industrielle contiennent comme principaux constituants de la
pipéritone et de l’α-phellandrène. Les huiles riches en phellandrène étaient autrefois utilisées
comme agents de flottation dans l'industrie minière. L’(-)-pipéritone obtenu à partir
d'Eucalyptus dives ct piperitone a été utilisée pour la production de thymol utilisé comme
fongicide. A l'heure actuelle l’(-)-pipéritone n'est utilisée que pour la production de l’(-)-
menthol, utilisé à la fois comme un agent aromatisant et en tant qu'additif pour diverses
préparations médicinales. (35)
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Figure 33 : Production de (-)-Menthol à partir de (-)-Pipéritone

La majorité des huiles essentielles d’Eucalyptus destinées aux applications médicinales

subissent avant leur vente des rectifications : les premières fractions contiennent des
aldéhydes volatiles comme l’aldéhyde isovalérique qui est utilisé comme désinfectant.

Les huiles essentielles riches en phellandrène sont exclusivement utilisées pour parfurmer les
désinfectants bon marché et les savons liquides industriels. L’α et le β pinène sont des
composés utilisés dans la manufacture des peintures comme « therébenthine ». Les huiles
essentielles riches en cuminal, phellandral et en cryptone étaient autrefois utilisées dans la
fabrication de germicides.

VII.2. Parfumerie
L’huile essentielle citronnée d’Eucalyptus citriodora (ct citronellal) et l’acétate de géranyl
(ayant une odeur de rose) des feuilles et écorce d’Eucalyptus macarthurii étaient utilisées
autrefois dans la parfurmerie. Alors que l'huile d’Eucalyptus citriodora est toujours produite à
l'étranger, la production australienne de ses deux huiles a maintenant cessé.

VII.3. Les arômes

La production commerciale de l'huile essentielle d’Eucalyptus staigerana, riche en citral
rentrant dans la composition des arômes de citron est réalisée au Brésil. Certaines espèces
d’Eucalyptus telles que l’Eucalptus olida fournissent des huiles essentielles riches en E-
méthyl-cinnamate qui est directement utilisé comme additif aromatique. (38) L’α et le β
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pinène sont utilisés dans la synthèse de nombreux dérivés terpéniques utilisés dans l’industrie
de la parfumerie et des arômes.

VII.4. Biocarburant
L’Eucalyptus semble être une alternative fiable aux carburants fossiles. Début 2012, Airbus
s’associait à un consortium australien, dans le but de développer un biocarburant à base d’une
espèce d’eucalyptus cultivé en Australie occidentale. La transformation, par un processus de
pyrolyse (brûler sans oxygène), de la cellulose de cet eucalyptus produirait un hydrocarbure
puissant, capable de remplacer le kérosène. (37)

VII.5. Fabrication de la pâte de papier

La pâte à papier est fabriquée à partir des fibres cellulosiques contenues dans le bois.

Pendant des années, on utilisait du chêne, du châtaignier, du hêtre ou du peuplier pour

fabriquer le papier mais les ressources n’étaient pas suffisantes par rapport à la demande
croissante. L’industrie a donc eu l’idée de planter des forêts d’Eucalyptus, à croissance très
rapide, afin d’avoir une quantité suffisante de bois pour répondre à la demande. C’est ainsi
que sont nées des forêts spécifiques à la fabrication de pâte à papier au Brésil, au Portugal, en
Chine,… De plus, les Eucalyptus fournissent un papier de qualité pour l’édition (Koziol,
2015).
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CONCLUSION
Arrivé au terme de notre travail qui portait l’étude de l’Eucalyptus. Il en ressort que c’est une
plante riche en huiles essentielles ; il est alors appelé "plante aromatique". Ces huiles
essentielles se trouvent dans de nombreuses parties de la plante : le bois, les feuilles, les
écorces et les racines. Ce sont des mélanges complexes constitués d’une dizaine, voire de plus
d’une centaine de composés principalement des terpènes et de composés aromatiques
(Bruneton, 1993). Dès les premières civilisations et à nos jours, l’évolution de la science
prouve les avantages des plantes médicinales et de leurs huiles essentielles dans : la guérison,
la relaxation, la beauté et la parfumerie grâce à leur faible toxicité et leur caractère
économique. Leur utilisation s’appelle « l’aromathérapie », elle consiste à utiliser les huiles
essentielles pour traiter les divers symptômes des maladies (Yahyaoui, 2005). C’est ainsi que
nos grandes mères utilisaient l’huile essentielle d’Eucalyptus comme un remède naturel contre
la toux, la grippe, et notamment comme anti-inflammatoire. Beaucoup d’études soulignent les
propriétés anti-oxydantes, antimicrobiennes, anti-inflammatoires, antiinfectieuses,
antispasmodiques, insecticides et acaricides de l’huile essentielle d’Eucalyptus (Ait M’barek
et al., 2007 ; Atmani-Merabet, 2018, Inouye et Abe 2007 ;Steflitsch 2008).
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REFERENCES