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DOCUMENT DU PROGRAMME

DE TRAVAIL ET BUDGET 2023-2025


RENFORCER LA BANQUE POUR SOUTENIR
LA RELANCE ÉCONOMIQUE
E T L A R É S I L I E N C E D E L’ A F R I Q U E

D É PA R T E M E N T
D E L A P R O G R A M M AT I O N
ET DU BUDGET (SNPB)
D É PA R T E M E N T D E L A S T R AT É G I E
ET DES POLITIQUES
O P É R AT I O N N E L L E S ( S N S P )
II
TABLE DES MATIÈRES
SIGLES ET ABRÉVIATIONS IV

RÉSUMÉ ANALYTIQUE 1

I. INTRODUCTION 3

II. CONTEXTE STRATÉGIQUE ET INSTITUTIONNEL 5

A. Perspectives économiques dans le monde et en Afrique 6


B. Priorités stratégiques du Groupe de la Banque : 7
le nouveau Plan Stratégique Décennal (2023-2032)
C. État de préparation institutionnelle de la Banque 8

III. POINTS SAILLANTS DU PROGRAMME OPÉRATIONNEL


DE TRAVAIL 2023-2025 13

A. Principes directeurs et priorités opérationnelles du cycle


de planification 2023-2025 14
B. Domaines d’intérêt spécial pour accélérer les actions de redressement 14
C. Le Programme opérationnel indicatif 2023-2025 19
Le Programme opérationnel indicatif 2023 par priorité des High 5 19
Le Programme opérationnel indicatif 2023 par secteur 21
Le Programme opérationnel indicatif 2023 par région 22
Le Programme opérationnel indicatif 2023 par guichet de financement 22
D. Améliorer la production de résultats et accélérer l’impact sur la qualité. 23
E. Mobilisation des ressources pour renforcer la viabilité financière 23
F. KPI et culture de la performance 27

IV. PRINCIPAUX PROGRAMMES VISANT À RENFORCER


L’INSTITUTION ET À ACCROÎTRE L’EFFICACITÉ 29

A. Renforcement des capacités humaines 30


B. Bâtir une institution plus forte 30

V. LA PROPOSITION DE BUDGET ADMINISTRATIF POUR 2023-2025 31

A. Considérations et hypothèses clés pour le programme de travail


et le budget 2023-2025 32
B. Principes directeurs pour les dépenses administratives 32
C. Principaux éléments du budget administratif 2023 32
D. Allocation proposée pour le budget administratif 2023 par élément de coût
E. Proposition de répartition du budget administratif 2023 par Complexe 35
F. Budget basé sur les coefficients pour les principaux produits opérationnels 36
G. La trajectoire du budget administratif pour la période 2023-2025 37

VI. BUDGET D’INVESTISSEMENT POUR LA PÉRIODE 2023-2025 39

A. Technologies de l’information et de la communication 40


B. Bâtiments et travaux de génie civil 41
C. Projets clôturés et projets à proroger 41

VII. IMPACT DU BUDGET SUR LA VIABILITÉ FINANCIÈRE 43

A. Hypothèses clés pour les projections financières de la BAD 44


B. Incidence de la proposition de budget sur la viabilité financière de la BAD 45

VIII. CONCLUSION 47

ANNEXES 45

III
ANNEXES 45

ANNEXE I : UN ACCENT PLUS MARQUÉ SUR LA SÉLECTIVITÉ : 46


EXEMPLE DE DOCUMENTS DE PROGRAMMATION
PAYS

ANNEXE II : PROGRAMME DE TRAVAIL CONCERNANT LES 47


PRINCIPALES PRIORITÉS EN MATIÈRE D’INTÉGRATION
RÉGIONALE POUR 2023-2025

ANNEXE III : KPI INSTITUTIONNELS DU GROUPE DE LA BANQUE 48


POUR 2023-2024

ANNEXE IV : NOTE SUR LE TAUX D’INFLATION UTILISÉ DANS LE 50


PROGRAMME DE TRAVAIL ET LES DOCUMENTS
BUDGÉTAIRES 2023-2025

ANNEXE V : LISTE DES INITIATIVES SPÉCIALES ET DES PRIORITÉS 51


STRATÉGIQUES POUR 2023

ANNEXE V-A : DIRECTIVES ET PRINCIPES GÉNÉRAUX SUR LA 52


BUDGÉTISATION DES « INITIATIVES SPÉCIALES ».

ANNEXE VI : BUDGET ADMINISTRATIF PROPOSÉ POUR 2023 PAR 53


ÉLÉMENTS DE COÛT (EN MILLIONS D’UC)

ANNEXE VII : BUDGET ADMINISTRATIF PROPOSÉ POUR 2023 PAR 54


COMPLEXE (EN MILLIONS D’UC)

ANNEXE VIII : RÉPARTITION DES RESSOURCES SELON L’APPROCHE 56


BUDGÉTAIRE PAR COEFFICIENTS

ANNEXE VIII-A : ALLOCATION DÉTAILLÉE DU BUDGET BASÉ SUR LES 57


COEFFICIENTS ET NON-COEFFICIENTS

ANNEXE IX-A : JUSTIFICATION POUR LE BUDGET TIC PROPOSÉ 58


POUR 2023-2025

ANNEXE IX-B : JUSTIFICATION DU BUDGET D’ÉQUIPEMENT 58


PROPOSÉ POUR 2023-2025

ANNEXE X : PROPOSITION DE BUDGET D’ÉQUIPEMENT TIC 59


(EN MILLIONS D’UC)

ANNEXE XI : PROPOSITION DE BUDGET D’ÉQUIPEMENT POUR 59


LA GESTION DES INSTALLATIONS (EN MILLIONS D’UC)

ANNEXE XII : DÉTAILS DES LIGNES BUDGÉTAIRES À CLÔTURER 60


(EN MILLIONS D’UC)

ANNEXE XIII : DÉTAILS DES LIGNES BUDGÉTAIRES À PROROGER 61


(EN MILLIONS D’UC)

ANNEXE XIV : ALLOCATION DES DÉPENSES ADMINISTRATIVES 63


DU GROUPE DE LA BANQUE POUR 2023
(EN MILLION D’UC)

IV
SIGLES ET
ABRÉVIATIONS
ADER Revue annuelle de l’efficacité du développement
ADRIFI Programme de financement des risques de catastrophes en Afrique
AEFPF Programme de production alimentaire d’urgence
AFAWA Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique
AGC-VI Sixième augmentation générale du capital
AGC-VII Septième augmentation générale du capital
AGTF Fonds Africa Growing Together
AIF Forum pour l’investissement en Afrique
BAD Banque africaine de développement
CAS Système de comptabilité analytique
CRG Cadre de rémunération globale
DAM Matrice de délégation de pouvoir
DCB Document-cadre du budget
DSP Document de stratégie pays
DSIR Document de Stratégie d’intégration régionale
EES Étude économique et sectorielle
EPSA Initiative de renforcement de l’assistance au secteur privé en Afrique
FAD Fonds africain de développement
FAD-15 Quinzième reconstitution des ressources du Fonds africain de développement
FAD-16 Seizième reconstitution des ressources du Fonds africain de développement
IDEV Évaluation indépendante du développement
IRS Personnel recruté sur le plan international
LRS Personnel recruté sur le plan local
PAGODA Convention de subvention ou de délégation ayant fait l’objet de l’évaluation
des piliers
PBA Allocation basée sur la performance
PBO Opérations basées sur des programmes
DPB Document du programme de travail et budget
PFMT Perspectives financières à moyen terme
PIAQ Plan intégré d’assurance qualité
PIB Produit intérieur brut
PMR Pays membre régional
RPPP Revue de la performance du portefeuille pays
ATRS Système d’enregistrement du temps par activité
SRAS Système stratégique d’allocation des ressources
TI Technologie de l’information
TICAD 8 Huitième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique
TUFP Taux d’utilisation des fonds propres
UC Unité de compte
ZLECAf Zone de libre-échange continental africaine

V
REMERCIEMENTS

La préparation du Document du programme de travail et budget (DPB) 2023-2025 est


le résultat d’un effort mené à l’échelle de la Banque sous la direction de Patrick Kei-
Boguinard (Directeur du Département de la programmation et du budget) et Caroline
Kende-ROBB (Directrice du Département de la stratégie et des politiques opérationnelles).

L’équipe principale chargée du document est composée de Yao Etienne Kouadio (Chef de
division, SNPB.1), Danièle Amoussou (SNPB.1), Roland Serge Zoma (SNPB.1), Mekonnen
Girma Mekasha (SNPB.1), Bhéla Koffi (SNPB.1), Liywali Sifanu Mkasanga (SNPB.1),
Emmanuel Boafor (SNPB.0), Walter Odhiambo (SNSP.0), Amadou Boly (ECVP.0), Brian
Mugova (SNPB.2), Charles Mulingi (SNDR.1), Joel Molel (FIRM.2), Mamadou Aliou BARRY
(FIST.1), Nana-Efua Spio-Garbah (FIST.2), Nadine Ahononga (FIFM.1), et les coordinateurs
de la gestion des ressources et du budget dans divers complexes : Colette Walendom,
Lydia Koné, Alexis Sisso Sokoue, Graeme Mutantabowa et Augusto Maquengo.

VI
VII
RÉSUMÉ ANALYTIQUE

1
1. La dernière version du Document du programme de continuera d’être axé essentiellement sur
travail et budget (DPB) 2023-2025 décrit les priorités l’accroissement de l’efficacité et de l’efficience,
stratégiques, les nouveaux domaines prioritaires et le renforcement des capacités humaines en vue
transversaux ainsi que les programmes de travail d’accélérer la mise en œuvre et les résultats, et
proposés du Groupe de la Banque. la préservation de la viabilité financière.

2. L’Afrique est confrontée à des défis sans 7. Le Document du programme de travail et du budget
précédent dont les impacts ont été considérables. propose une feuille de route pour l’affectation des
Le taux de croissance du PIB réel devrait fléchir, ressources de 2023 aux priorités de la Banque
passant de 6,9 % en 2021 à 4,1 % en 2022 et 2023, proposées.
en raison de l’atténuation des effets de base et des
incertitudes liées à la persistance de la pandémie de • Il prévoit des ressources suffisantes pour
COVID-19, de l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la renforcer l’exécution et la qualité des opérations
Russie1 et des difficultés sociopolitiques et sécuritaires de la Banque.
de certains pays. L’Afrique est également la région
du monde la moins résiliente face au changement • Il promeut le développement du secteur privé et
climatique, affichant une grande vulnérabilité et une des partenariats solides pour accélérer la relance
faible préparation en matière d’atténuation des effets économique et la création d’emplois pour les
de ce changement. Malgré des perspectives de jeunes et les femmes.
croissance très incertaines, la croissance du PIB
en Afrique pourrait se renforcer en 2024-2025 si • Il financera des études sur la connaissance,
des mesures sont rapidement prises à l’égard de axées sur la demande, afin de promouvoir
certains facteurs de risque. le dialogue sur les politiques, à travers des
rapports phares, des recherches, des analyses,
3. Le taux d’inflation moyen en Afrique s’est des études sur les données et les statistiques, et
établi à 13 % en 2021 et devrait grimper pour des activités de renforcement des capacités.
atteindre 15,9 % en 2022, en raison essentiellement
des pressions accrues liées à la dépréciation du • Et il continuera de financer la mise en œuvre
taux de change et à la forte hausse des prix des de programmes prioritaires en vue de renforcer
produits de base. Le resserrement des conditions la réactivité de la Banque et le cadre global de
financières à l’échelle mondiale amplifie les problèmes rémunération, la reconfiguration des processus
d’endettement de l’Afrique, qui demeure un risque de gestion et l’utilisation accrue des outils
pour la relance économique. Selon les estimations, informatiques pour rendre la Banque plus agile et
le ratio dette/PIB de l’Afrique devrait se stabiliser au- plus efficace.
dessus des niveaux d’avant la pandémie, soit autour
de 70 % en 2022. 8. Un montant de 6,8 milliards d’UC est proposé
comme plafond de prêt pour 2023, dont 5
4. Dans ce contexte, les interventions de la milliards d’UC pour la BAD et 1,8 milliard d’UC
Banque, pour relever ces défis au cours de pour le FAD. Le financement plafond du guichet BAD,
la période 2023-2025, seront régies par la fixé pour préserver les ratios prudentiels et assurer
nouvelle Stratégie décennale (SD.2.0) en cours la viabilité financière à long terme de l’institution, est
d’élaboration. Au travers des consultations internes aligné sur le projet de perspectives financières à moyen
et externes approfondies, les parties prenantes, y terme (PFMT). La cible de prêt proposé pour le FAD
compris les gouverneurs de la Banque, ont avalisé en 2023 est maintenue à 1,8 milliard d’UC, au même
le processus d’élaboration de la SD 2023-2032, et la niveau qu’en 2022
pertinence continue des High 5 comme appui à une
croissance et un développement accélérés. 9. Orienté par le cadre de maîtrise des coûts
approuvé, le budget administratif proposé
5. La Banque va se repositionner pour obtenir pour 2023 est de 421,97 millions d’UC, soit une
de meilleurs résultats, en se concentrant augmentation nominale de 12,08 millions d’UC (2,9
davantage sur la sélectivité dans chacun des %) et une augmentation réelle de 6,4 millions d’UC
High 5. Ses investissements viendront en appui à (1,6 %) par rapport au budget administratif approuvé
une transition énergétique juste, à la transformation pour 2022. La Direction poursuivra le suivi attentif de
de l’agriculture, à l’amélioration des chaînes de valeur la mise en œuvre des propositions de budget réel afin
pour accroître la productivité, au développement des de contenir l’impact de la forte inflation dans les limites
entreprises, au renforcement du dialogue sur les de la croissance budgétaire approuvée dans le cadre
politiques, au renforcement de la connectivité des de maîtrise des coûts. Ce Document du programme
infrastructures régionales, à l’intégration financière de travail et budget propose également un budget de
de l’Afrique, au développement des infrastructures 11,9 millions d’UC pour les initiatives spéciales, en
de santé, à l’accès accéléré au financement en légère baisse par rapport au montant de 13,2 millions
faveur des femmes et des jeunes, à l’accroissement d’UC budgétisé pour 2022.
des opportunités économiques pour les jeunes, et
au renforcement des compétences pour fournir des 10. Les administrateurs sont priés d’examiner et approuver
emplois décents. le document de programme de travail et du budget
2023-2025 de la Banque, avec une augmentation
6. Afin d’améliorer la qualité et l’impact, le nominale proposée de 2,9 % et une augmentation
programme de travail institutionnel de la Banque réelle de 1,6 %.

1
L’Afrique du Sud, l’Algérie, la Chine, l’Egypte, Eswatini, la Namibie et le Nigeria ont entré une réserve et proposé « conflit entre la Russie et l’Ukraine ».

2
I.
INTRODUCTION

3
1. Le Document du programme de travail et budget 2. Le DPB est structuré comme suit : la section I est une
(DPB) 2023-2025, présente les priorités stratégiques brève introduction ; la section II donne un aperçu du
du Groupe de la Banque africaine de développement, contexte stratégique et institutionnel ; la section III met
les nouveaux domaines d’intervention transversaux, en évidence les programmes de travail opérationnels
les programmes de travail proposés, les priorités pour 2023-2025 ; et la section IV présente les
institutionnelles et les initiatives spéciales. Il expose programmes clés qui renforceront l’institution. Le
également les objectifs indicatifs de la Banque pour budget administratif proposé pour 2023-2025 est
2023 en matière de prêts et les besoins budgétaires présenté à la section V. Le budget d’investissement
proposés pour le plan triennal. Ce document vise pour 2023-2025 est présenté à la section VI. Enfin,
à obtenir l’approbation du Conseil d’administration l’impact du budget sur la viabilité financière est évalué
pour la proposition de programme de travail et de dans la section VII, et les conclusions sont présentées
budget 2023-2025. dans la section VIII.

4
II.
CONTEXTE
STRATÉGIQUE ET
INSTITUTIONNEL

5
A. Perspectives économiques régionales et dans
le monde 7. Les perspectives pour les taux de change en 2022
et au-delà sont tributaires de l’évolution des marchés
3. Le produit intérieur brut (PIB) réel de l’Afrique a fortement financiers internationaux, notamment en raison l’invasion
rebondi en 2021, avec un taux de croissance de 6,9 de l’Ukraine par la Russie1 et de la normalisation de la
%, après une contraction de 1,6 % en 2020. Cette politique monétaire dans les économies avancées, qui
forte relance en Afrique a été soutenue par la reprise alimente déjà des pressions accrues de dépréciation
de la demande mondiale, la hausse des prix du pétrole dans la plupart des pays africains. Dans le même temps,
(qui a profité aux économies exportatrices de pétrole), la forte reprise de l’Afrique, associée à la hausse plus
l’assouplissement des restrictions liées à la COVID-19, forte des prix du pétrole et des autres produits de base,
et la croissance connexe de la consommation intérieure a contribué à soutenir le déficit budgétaire moyen, qui
et de l’investissement. La croissance du PIB réel de devrait s’améliorer pour atteindre 4 % du PIB en 2022 et
l’Afrique devrait ralentir pour s’établir à 4,1 % en 2022 2023, contre 5,1 % en 2021. Le déficit du compte des
et 2023, en raison de l’atténuation des effets de base et opérations courantes devrait se contracter légèrement à
des incertitudes liées à la persistance de la pandémie de 2,0 % et à 1,9 % du PIB en 2022 et 2023, respectivement,
COVID-19, de l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la soit une amélioration par rapport au taux de 2,4 % de
Russie1 ou des difficultés sociopolitiques et sécuritaires 2021, en raison de la réduction du déficit commercial et
au sein de la région. des transferts courants. Ces projections sont toutefois
tributaires de la durée de l’invasion de l’Ukraine par la
4. La croissance en Afrique varie considérablement d’un Russie1, ce qui pourrait affecter l’évolution des recettes
pays et d’une région à l’autre. Par exemple, les croissances et des exportations de produits de base.
économiques régionales les plus élevées et les plus
faibles en 2021 ont été enregistrées respectivement en 8. Même si le ratio dette/PIB de l’Afrique devrait se stabiliser
Afrique du Nord (11,7 %) et en Afrique centrale (3,4 %). autour de 70 % en 2022, contre 71,4 % en 2020, il
La croissance du PIB réel en 2022 et 2023 devrait être la restera supérieur aux niveaux d’avant la pandémie. Les
plus élevée en Afrique de l’Est (4,7 % en 2022 et 5,5 % en initiatives de la communauté financière internationale,
2023) et la plus faible en Afrique australe (2,5 % en 2022 telles que l’Initiative de suspension du service de la
et 2,4 % en 2023). dette (ISSD), le Cadre commun et l’allocation générale
par le Fonds monétaire international de droits de
5. Les perspectives de croissance de l’Afrique sont tirage spéciaux équivalant à 650 milliards d’USD, ont
très incertaines, l’invasion de l’Ukraine par la Russie1 également contribué à atténuer les pressions sur la
déclenchant potentiellement une baisse plus marquée liquidité dans nombre de pays, en dopant les réserves.
que prévu précédemment de la production. Si la Toutefois, ces initiatives n’ont pas mis un terme aux
plupart des pays du continent fonctionnent désormais vulnérabilités liées à la dette, 22 pays africains étant
avec moins de restrictions liées à la COVID-19, la soit en situation de surendettement, soit exposés à un
combinaison d’un faible déploiement de la vaccination risque élevé de surendettement en août 20222 .
contre la COVID-19 et de l’émergence de nouveaux
variants pourrait amener les pays à renforcer certaines 9. L’Afrique est la région du monde la moins résiliente
restrictions ou à limiter les visites touristiques sur le face au changement climatique, affichant une grande
continent si les risques de pandémie mondiale refont vulnérabilité et une faible préparation en matière
surface. Toutefois, la croissance du PIB réel en Afrique d’atténuation des effets de ce changement. Les
pourrait se renforcer en 2024-2025 si les facteurs de phénomènes météorologiques défavorables ont de
risque négatifs liés à la vulnérabilité face à l’endettement, graves répercussions sur le continent, où les moyens
aux pressions accrues de dépréciation des taux de de subsistance de la plupart des gens sont tributaires
change, à la lenteur du déploiement de la vaccination, de l’agriculture pluviale, directement liée à la santé des
aux chocs climatiques et aux défis de sécurité alimentaire écosystèmes naturels. La moitié des 54 pays africains,
qui en découlent sont rapidement traités. Dans ce cas, qui sont très vulnérables aux effets du changement
une forte coordination des politiques est essentielle pour climatique, sont considérés comme fragiles ou
limiter la perception des risques et renforcer la confiance extrêmement fragiles, et huit des dix pays les plus
des investisseurs. vulnérables au changement climatique se trouvent en
Afrique. En 2021, l’Afrique a été le continent où plus
6. Le taux d’inflation moyen en Afrique a atteint 13,0 % en de 81,4 % de l’ensemble des déplacements internes
2021, contre 10,8 % en 2020, en raison des contraintes ont eu lieu, ce qui représente environ 12 millions de
d’approvisionnement dues aux perturbations des personnes, le chiffre le plus élevé jamais enregistré
chaînes d’approvisionnement mondiales. L’inflation pour la région. En outre, les conflits sur le continent ont
devrait s’accélérer pour atteindre 15,9 % en 2022, entraîné la destruction du capital physique et humain,
sous l’effet de la forte hausse des prix des denrées ce qui a accentué l’incertitude économique et politique
alimentaires et des coûts de l’énergie, amplifiée par générale, et découragé les investisseurs, entraînant des
les effets de la dépréciation des taux de change. Les retards ou l’arrêt des investissements. Ces situations
pressions inflationnistes devraient se relâcher en 2023, ont exacerbé le risque d’insécurité sur le continent.
à mesure que les conditions de politique monétaire Les dépenses de l’Afrique en matière de sécurité
restrictives se renforcent. Le taux d’inflation moyen pour supplantent les dépenses consacrées au capital humain
le continent devrait donc décélérer à 11,7 % en 2023 et et aux services sociaux, et limitent les possibilités de
revenir à un chiffre, soit 8,5 %, en 2024. création d’emplois. Au-delà de ces dimensions, les

2
Au 29 août 2022, sur les 38 pays pour lesquels des analyses de soutenabilité de la dette étaient disponibles, 15 pays étaient considérés comme présentant
un risque élevé de surendettement et 7 étaient déjà en situation de surendettement.
6
conséquences socioéconomiques de ces conflits à une intensification urgente du financement du
pourraient gravement compromettre les efforts visant à développement pour dynamiser la reprise après les
bâtir une Afrique plus résiliente et plus prospère. effets des chocs récents, soutenir les économies et
les communautés, renforcer la résilience et accélérer
B. Priorités stratégiques du Groupe de la la réalisation des ODD et de l’Agenda 2063.
Banque : le nouveau Plan stratégique
décennal (2023-2032) 12. À la faveur des consultations internes et externes
approfondies, dans le cadre du processus d’élaboration
10. La vision stratégique de la Banque pour la période de la SD 2023-2032, les parties prenantes, dont les
2023-2025 reposera sur la nouvelle Stratégie décennale gouverneurs de la Banque, ont entériné et renforcé la
(SD.2.0), en cours d’élaboration. La SD 2.0 fera suite pertinence des High 5 en vue d’accélérer la croissance
à celle de 2013-2022 qui expire en décembre 2022. et le développement. Elles ont également souligné la
L’élaboration de la SD.2.0 intervient à un moment où reconnaissance globale du rôle crucial que jouent les
le continent africain subit les effets persistants de la High 5 dans l’atteinte des ODD et la réalisation de la
pandémie de COVID-19, aggravés par l’invasion de Vision 2063. La Banque va donc se repositionner pour
l’Ukraine par la Russie1 . Ces chocs amplifient les défis obtenir des résultats encore plus importants au titre des
les plus pressants du continent, notamment l’extrême High 5, en mettant davantage l’accent sur la sélectivité
pauvreté, les inégalités, les ressources budgétaires dans chacun des domaines prioritaires, en conformité
limitées, l’explosion démographique des jeunes et les avec le document sur la sélectivité, approuvé par le
vulnérabilités croissantes liées à la dette. Le changement Conseil d’administration. La Banque va également
climatique, les conflits interminables et les catastrophes accroître ses financements et approfondir son
naturelles continuent également de faire des ravages engagement dans certains secteurs et sous-secteurs,
parmi les populations, notamment en situation de comme l’agriculture et la sécurité alimentaire.
fragilité.
Priorités transversales
11. La nouvelle SD définira la voie à suivre pour que
la Banque se repositionne pour répondre plus 13. Parallèlement aux High 5, la Banque mettra l’accent
efficacement aux besoins en mutation et nouveaux sur cinq (5) domaines transversaux qu’elle appuiera,
du continent. La Stratégie entend aider les pays en les intégrant systématiquement dans chaque projet
africains à parvenir à une croissance rapide, inclusive, transformateur afin de mieux atteindre ses objectifs
résiliente et verte et à rester sur leur lancée vers la stratégiques. Ces domaines sont résumés dans la
transformation. La Banque donnera donc la priorité Figure 1.

Figure 1 : Tableau des priorités transversales de 2023-2025

PRIORITÉS TRANSVERSALES - OBJECTIFS STRATÉGIQUES

4. Soutenir les
efforts des PMR 5. Promouvoir le
3. Réduire la fragilité pour atteindre les développement du
1. Réduire le gap 2. Améliorer la et renforcer la objectifs climatique et secteur privé et du
entre les genres gouvernance résilience écologiques communs secteur financier

A travers A travers A travers


A travers A travers

- Activités - Gouvernance - Prévention - Renforcer - Améliorer l’environnement


opérationnelles Economique - Renforcer la résilience la résilience des entreprises
- Initiative spécial en Afrique - Renforcement des climatique - Faciliter l’acces aux
partenariats avec le - Développement infrastructures
secteur privé durable - Promouvoir le
Environmental développement des
entreprises
- Renforcer le secteur
financier pour mieux servir
l’économie réelle

7
Autres domaines de choix C. État de préparation institutionnelle de la
Banque
14. Infrastructures sanitaires et systèmes de santé
de qualité : la Banque a approuvé la Stratégie en 17. La Banque est restée concentrée sur son objectif
matière d’infrastructures sanitaires de qualité en Afrique stratégique général, à savoir transformer l’Afrique
(2022-2030), qui définit le rôle de l’institution dans les en mettant en œuvre des programmes prioritaires
actions visant à combler le déficit en infrastructures institutionnels visant à accroître l’efficacité et l’efficience
sanitaires sur le continent. La pandémie de COVID-19 opérationnelles. Les sections suivantes mettent
a mis en évidence de graves lacunes dans les systèmes brièvement en lumière les progrès réalisés dans
nationaux de santé à travers le continent. On estime que l’exécution des programmes de travail en 2022.
le continent a besoin d’environ 26 milliards d’USD par
an pour répondre à ses besoins en matière de santé, Avancées au titre des programmes de travail et
alors que les États africains n’affectent que 4,4 milliards budgets 20223
d’USD à ce poste de dépense. La Banque peut jouer
un rôle majeur pour combler ce déficit, compte tenu de 18. Une évaluation de l’exécution du programme de travail
sa vaste expérience et de son avantage comparatif en et du budget au 30 septembre 2022 fait apparaître
matière d’aménagement d’infrastructures. Pour ce faire, que la Banque est en passe d’enregistrer de bonnes
l’institution œuvrera de concert avec les partenaires performances en fin d’année par rapport aux objectifs
de développement, le secteur privé et les pouvoirs prévus dans son programme de travail en ce qui
publics pour entreprendre des actions susceptibles concerne les approbations, les décaissements, les
de transformer le système de santé sur le continent. stratégies opérationnelles et les services liés à la gestion
L’accent sera mis sur : i) les infrastructures de soins de des connaissances. Des progrès continuent également
santé primaires ; ii) les installations de soins de santé d’être réalisés dans la mise en œuvre des différentes
secondaires et tertiaires ; et iii) les infrastructures de réformes et initiatives institutionnelles visant à améliorer
diagnostic. la viabilité financière à long terme de la Banque. Parmi
les principales difficultés qui subsistent, on peut citer
15. Activités de connaissances et dialogue sur les le regroupement des approbations de financement
politiques : la Banque restera concentrée sur les au quatrième trimestre 2022 et les retards de mise en
domaines où les PMR et les partenaires reconnaissent œuvre qui continuent de peser sur la performance du
son rôle précieux, compte tenu des nouveaux besoins portefeuille. Pour atténuer ces difficultés, la Direction
de l’Afrique. Une priorité majeure dans ce domaine est en train d’exécuter son Plan de mise en œuvre de
consistera à aider les pays à préserver les bons signes l’assurance qualité. Elle assure également un suivi étroit
de relance, observés avant le début de l’invasion de des progrès réalisés et prend de manière proactive des
l’Ukraine par la Russie1 . Les différences de croissance mesures correctives pour améliorer les performances de
économique entre les régions d’Afrique ont eu un mise en œuvre.
impact sur la capacité des pays à se remettre des effets
des multiples crises. À l’avenir, l’Afrique doit soutenir sa 19. Compte tenu de la pression exercée sur les ressources
croissance par une plus grande diversification de son budgétaires à la suite de la reprise des voyages et des
économie, tout en constituant des réserves en vue réunions en 2022, la Direction continue de collaborer
conforter sa résilience. La Banque sera à l’écoute des avec les complexes pour examiner le programme de
PMR grâce aux dialogues sur les investissements et les travail actuel et le niveau d’exécution du budget afin
politiques afin de soutenir l’accélération de la croissance. d’identifier les ressources qui ne peuvent pas être
Pendant la période post-COVID-19, il sera essentiel de utilisées comme prévu, de réaffecter les fonds aux
prendre en compte les spécificités des pays dans des nouvelles priorités et de remédier aux insuffisances
domaines tels que le renforcement de la résilience, la budgétaires concernant les activités opérationnelles.
diversification de l’économie, l’accroissement de la Une attention particulière est également accordée à
productivité, la gestion de la dette et la mobilisation de l’amélioration de la production de rapports afin de mettre
ressources. en œuvre les leviers de contrôle des coûts identifiés lors
de l’examen de la structure des coûts.
16. Partenariats stratégiques : pour maximiser son
impact sur le développement, la Banque continuera 20. Principales réalisations au titre du financement
d’œuvrer en partenariat avec d’autres intervenants, en des High 5. En 2022, les services de la Banque
s’appuyant sur diverses sources de connaissances et ont recommencé à se rendre dans les PMR pour y
d’expertise. La Banque approfondira la coopération, assurer la supervision de projets et d’autres activités
la coordination des actions, l’harmonisation et le opérationnelles. Cela permet de résoudre les problèmes
partage d’informations avec d’autres acteurs du qui ont impacté l’exécution de certaines de ses
développement, en vue de maximiser les synergies opérations. En conséquence, le financement de la BAD
et les complémentarités. De 2023 à 2025, la Banque est revenu aux niveaux d’approbation antérieurs à la
mettra à profit sa capacité de mobilisation, en tant que COVID 19, et devrait s’établir à 4 milliards d’UC d’ici
principale institution africaine de développement, pour à la fin de l’année, contre 2,5 milliards d’UC en 2021.
rassembler les parties prenantes de toute l’Afrique dans Les ressources du FAD-15 devraient être intégralement
l’optique de partager les connaissances et l’expertise utilisées d’ici à la fin de l’année, le montant des
sur le programme de développement pour le continent. approbations devant dépasser 1,9 milliard d’UC. Les

3
Une mise à jour sur l’exécution du programme de travail et des budgets 2022 par rapport aux objectifs sera présentée dans le rapport du troisième trimestre
sur l’exécution des budgets et du programme de travail 2022.

8
Facilité africaine de production alimentaire d’urgence (AEFPF)
Une attention particulière est accordée à l’agriculture, alors que la Banque déploie son Plan d’urgence
pour la production alimentaire en Afrique, doté de 1,5 milliard d’USD, afin de se prémunir des effets de
l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur la sécurité alimentaire en Afrique. La Facilité est conçue pour fournir
aux pays africains des ressources leur permettant d’acheter des engrais et des semences et d’augmenter
la production locale jusqu’à 30 % pour répondre à leurs besoins locaux. Elle se propose également de
promouvoir le dialogue sur les politiques et la mise en œuvre de réformes stratégiques pour faire face aux
contraintes structurelles qui empêchent les intrants modernes de parvenir aux agriculteurs. Compte tenu
de l’urgence de la situation, des opérations d’appui programmatique (OAP) à décaissement rapide et des
opérations d’investissement sont utilisées pour drainer l’appui vers les PMR. Le Conseil d’administration
avait donc approuvé au 30 août 2022, un montant de 1,2 milliard d’USD en faveur de la facilité.

approbations globales du Groupe de la Banque en • Amélioration des mécanismes de financement des


2022 devraient représenter plus de 90 % de l’objectif projets à moyen terme : garantir un accès plus
annuel, soit une augmentation significative par rapport large et plus facile au financement de la préparation
aux résultats de 2021. des projets afin de constituer des réserves solides
de projets bancables.
21. Respect des mesures de sauvegardes environnementales
et sociales dans les projets de la Banque. Depuis 2021, 24. Le plan d’assurance qualité, adopté en 2020, a été
des efforts importants ont été déployés pour veiller à ce largement exécuté et permettra d’améliorer efficacement
que tous les projets de la Banque soient correctement la qualité des opérations de la Banque. Les principales
évalués sur les plans environnementaux et sociaux (E&S), réalisations sont les suivantes :
avant leur présentation au Conseil d’administration. Au
nombre des mesures prises figurent une décentralisation • L’Académie des opérations a formé plus de 8004
accrue des spécialistes E&S, qui sont affectés à diplômés aux opérations souveraines et non
tous les projets, le plus tôt possible, dans le cycle de souveraines.
planification, les améliorations du processus d’examen
de la préparation, l’exigence de publier intégralement • Un nouvel ensemble d’outils pour faciliter la
les documents E&S avant l’évaluation, notamment des planification et le suivi des résultats au niveau
indications précises sur la mobilisation de ressources des projets, comprenant un nouveau cadre de
pour couvrir les coûts de réinstallation, les contrôles résultats, une théorie du changement, un plan de
renforcés des notes de conformité E&S, et une meilleure suivi et une matrice de risques.
prise en compte des aspects E&S dans les activités non
opérationnelles, telles que la préparation des documents • L’amélioration des indicateurs de performance clés
de stratégie pays. de l’institution afin de prendre en compte la qualité
des projets et du portefeuille, tout au long du cycle
Principales réalisations en matière de de projet.
transformation institutionnelle
25. Engagements au titre de l’AGC-VII et du FAD-15 :
22. Des progrès continuent d’être enregistrés dans la mise en 2022, la Banque a déployé des efforts considérables
en œuvre des programmes institutionnels en cours, pour mettre en œuvre l’ambitieux programme de
tendant au renforcement des capacités de prestation, réformes de l’AGC en vue de renforcer non seulement
de l’efficience et de l’efficacité de la Banque en 2022, son organisation, mais également ses capacités en tant
comme suit : que partenaire de développement tout en maximisant
ses résultats en matière de développement. Au
23. Mesures proposées pour renforcer la 30 septembre 2022, 29 des 30 engagements pris
planification : l’obstacle à la bonne mise en œuvre (90 %) devant être tenus d’ici à la fin de 2022 l’ont
des programmes institutionnels, visant à améliorer été. Le programme de réforme complet comprend 34
la planification des opérations, est l’allongement actions assorties de délais, organisées au titre de sept
des délais de traitement avant l’approbation par le objectifs stratégiques, à savoir : i) améliorer la qualité
Conseil d’administration, ce qui entraîne une forte et l’impact des opérations sur le développement,
concentration des opérations au cours des 3e et 4e ii) renforcer les capacités de la Banque à remplir sa
trimestres de l’année. La Direction prend actuellement mission, iii) accroître l’efficacité en affinant la structure
des mesures pour améliorer la planification à moyen organisationnelle de la Banque, iv) améliorer la viabilité
terme des opérations et réduire au minimum la volatilité financière à long terme de la Banque, entre autres.
du programme de prêts. Deux chantiers destinés à De même, la Direction et le Conseil d’administration
renforcer la planification des opérations ont été lancés : ont fait des progrès constants en ce qui concerne les
engagements stratégiques au titre du FAD-15. Dans
• Renforcement de la responsabilité et de la l’ensemble, 77 engagements stratégiques ont été
conformité aux fins d’imposer un respect plus réalisés sur les 92, soit un taux de réalisation de 84 %.
strict des exigences du cycle de projet, et des Tous les engagements en cours devraient être remplis
responsabilités précises. d’ici la fin de l’année 2022.

4
À fin août 2022.

9
Opérer comme « Une seule Banque » : Pour améliorer la prestation, une nouvelle
structure organisationnelle affinée a été approuvée en août mai 2022. La matrice
de délégation de pouvoirs 2021 (DAM) est en cours de déploiement pour soutenir
l’efficacité des opérations1. La préparation du Manuel des opérations de la Banque
est en cours, et sa publication est prévue pour le quatrième trimestre de 2022. Pour
gérer harmonieusement les changements organisationnels et renforcer l’appropriation
par 130 agents du changement désignés pour continuer de piloter tous les projets de
gestion du changement au sein de la Banque.

26. Programme WAKANDA : la mise en œuvre du la mise en place d’une base de données6 de modèles
projet de réingénierie des processus opérationnels de de recrutement du personnel, et l’achèvement de
la Banque (programme WAKANDA)5 est toujours en la réingénierie des processus de recrutement de
bonne voie. Jusqu’à 95 % des initiatives développées consultants, qui sont prêts à être déployés7 à l’échelle
pour mettre en œuvre les nouveaux processus de la Banque. Parallèlement, la phase II du projet SAP
opérationnels devraient être lancés d’ici à décembre progresse bien et sa mise en service est prévue pour
2022, avec un taux d’exécution de 88 % en mars 2023. Le projet prévoit la création d’un portail
septembre 2022. Les principaux faits marquants de d’opérations pour le suivi de bout en bout des projets
la période sont l’achèvement de l’initiative relative à financés par la Banque.

5
Le programme WAKANDA vise l’analyse des processus opérationnels de six domaines sélectionnés pour être améliorés et restructurés, à savoir : les
opérations souveraines, les opérations non souveraines, les voyages dans le cadre des missions, le recrutement de consultants, les ressources humaines et
le budget.
6
La base de données contient des documents clés comme les descriptions de poste, les avis de vacance, les critères d’évaluation et les questions relatives à
la présélection.
7
Cette décision fait suite à la signature de la directive présidentielle révisée concernant le recrutement de consultants.

10
III.
POINTS SAILLANTS
DU PROGRAMME
OPÉRATIONNEL DE
TRAVAIL 2023-2025

11
27. Dans l’optique du cadre stratégique exposé à la section • L’amélioration de la réactivité des clients
II, le programme de travail 2023-2025 vise à proposer grâce à un modèle de prestation de services
des opérations de haute qualité et des solutions pour en collaboration, guidé par l’approche « Une
soutenir le redressement économique des PMR. Les seule Banque ». Conformément à l’accord
principes directeurs et les priorités des programmes de sur le programme de travail (WPA), chaque
travail opérationnels et institutionnels sont présentés ci- projet se verra attribuer une équipe d’experts
après. issus des régions, des secteurs et des unités
d’appui opérationnel. La plateforme WPA sera
A. Principes directeurs et priorités utilisée pour réduire au minimum la volatilité du
opérationnelles du cycle de planification programme de prêts, renforcer la collaboration
2023-2025 et améliorer la communication afin d’abaisser
les barrières hiérarchiques, de réduire le travail
28. Grâce à des efforts soutenus et concertés, la Banque en vase clos et de promouvoir la responsabilité
adoptera certains principes directeurs pour contribuer à commune.
améliorer la qualité et la collaboration harmonieuse, ce
qui favorisera en définitive la réactivité et les résultats. B. Domaines d’intérêt spécial pour
Ceux-ci incluent : accélérer les actions de redressement

• Continuer de privilégier les High 5 et les domaines 29. Les parties prenantes de la Banque, dont ses
qui offrent un avantage comparatif, en appliquant gouverneurs, ont approuvé et réaffirmé la pertinence
les critères de sélectivité approuvés et en donnant des High 5 pour l’accélération de la croissance et du
la priorité aux opérations transformatrices qui développement en Afrique. Par conséquent, alors
maximisent les retombées bénéfiques à travers que l’élaboration de la SD 2.0 est en cours, les High 5
les objectifs de développement. La sélection, la et les priorités transversales continueront d’orienter le
conception et l’exécution des projets s’appuieront programme de travail opérationnel 2023-2025.
sur des connaissances pertinentes et opportunes,
générées par toutes les parties prenantes de la Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie
Banque engagées dans la région.
30. La Banque continuera d’œuvrer avec ses partenaires
• L’amélioration de la qualité des opérations, grâce en vue d’accroître les investissements dans le
à une réserve de projets plus robuste et plus secteur de l’énergie en mobilisant des capitaux,
cohérente, est le principal objectif de la stratégie de en cofinançant des projets et en drainant d’autres
la Banque. Ceci implique également la préparation investissements. La Banque soutiendra les pays dans
dans les délais de documents de programmation leurs plans de transition énergétique et d’intégration
de grande qualité, tels que les documents de de l’efficacité énergétique dans la planification du
stratégie pays (DSP), les documents de stratégie secteur de l’énergie en Afrique.
d’intégration régionale (DSIR) et les rapports
d’achèvement de projet (RAP).

La sécurité énergétique de l’Afrique et la transition vers les énergies propres


Soutenir la sécurité énergétique de l’Afrique et une transition énergétique douce et juste sera
une priorité majeure à l’avenir. La Banque soutiendra donc les pays africains non seulement
pour qu’ils réalisent des investissements essentiels dans le domaine de l’énergie, mais aussi
pour qu’ils opèrent une transition juste vers un développement sobre en carbone. Le continent
doit veiller à ce que la production d’électricité d’ici à 2040 soit assurée par une combinaison
d’énergies renouvelables et de gaz naturel. Le gaz naturel restera un élément important de la
transition vers les énergies propres afin d’atténuer l’intermittence des énergies solaire et éolienne
à l’échelle industrielle, tout en apportant aux systèmes énergétiques la sécurité, la fiabilité et la
stabilité dont ils ont tant besoin.

31. Transition énergétique de l’Afrique. La Banque pour accélérer les grands projets régionaux et favoriser
s’emploiera à trouver un équilibre entre l’accès à l’intégration, la Banque continuera de développer et de
l’énergie, sa sécurité et son accessibilité financière, financer des projets régionaux.
tout en menant les actions de redressement du secteur
de l’énergie. Dans le cadre de l’amélioration des Industrialiser l’Afrique
performances financières, opérationnelles et de gestion
des services publics de production d’électricité, aux 32. Les priorités visant à « Industrialiser l’Afrique »
niveaux national et régional, la Banque entend soutenir comprendront l’amélioration des chaînes de
les programmes de réforme des services publics, valeur pour accroître la productivité, le soutien au
à travers des OAP, une assistance technique et des développement des entreprises et le renforcement
investissements dans les infrastructures. Certaines du dialogue sur les politiques afin de maximiser
opportunités immédiates ont été identifiées dans des la transformation économique et la croissance de
pays comme l’Éthiopie, le Zimbabwe, la Zambie, la l’emploi. En conséquence, sur la période 2023-2025,
Tanzanie, le Cameroun, l’Ouganda et le Bénin. En outre, le programme « Industrie et commerce » de la Banque

12
couvre des priorités comme l’industrie et la fabrication,
la fabrication de vaccins et l’industrie pharmaceutique,
la numérisation et les TIC, la politique industrielle et le
commerce, ainsi que l’intégration régionale. En outre, pour
faire avancer le programme numérique en Afrique, le soutien
de la Banque portera notamment sur les infrastructures
de réseau et numériques, l’innovation et l’entrepreneuriat,
l’adoption sectorielle de la technologie numérique.
Récemment, la Banque a identifié deux priorités qui cadrent
le mieux avec ses avantages comparatifs : i) construire des
chaînes de valeur industrielles pour rehausser la productivité
et la compétitivité, maximisant ainsi la contribution des
entreprises à la création d’emplois et à la croissance, et
ii) soutenir le développement des entreprises en mettant
l’accent sur l’identification et le soutien des champions
régionaux - c’est-à-dire des entreprises africaines ayant
des activités en cours ou prévues dans au moins dix pays
africains, et dans divers secteurs. Les efforts se poursuivront
également pour faire face au risque élevé lié au portefeuille
et au dépassement de la limite des prêts non productifs,
en concentrant les efforts sur l’accroissement du portefeuille
des ONS avec des transactions assorties de risque faible à
modéré.

33. La Banque poursuivra le développement de l’initiative


des banques d’investissement pour l’entrepreneuriat des
jeunes (YEIB) afin de soutenir l’établissement d’ancrages
d’écosystèmes d’entrepreneuriats locaux et de promouvoir
la mobilisation d’investissements à l’échelle pour les
entreprises dirigées et détenues par des jeunes dans les
chaînes de valeur prioritaires. La réserve de YEIB devrait
passer de 2 (Togo et Guinée Bissau) en 2022 à un total de
17 en 2024.

34. Grâce à l’Action positive pour le financement en faveur


des femmes en Afrique (AFAWA), la Banque continuera
d’accroître les opportunités de croissance pour les petites
et moyennes entreprises appartenant aux femmes (PME-F),
en renforçant leur capacité d’accès au financement. Grâce
à cette initiative, la Banque continuera de déployer ses
mécanismes de financement, notamment les lignes de crédit,
le financement du commerce et les prises de participation,
ainsi que son produit de garantie de portefeuille, via le Fonds
africain de garantie, afin de mettre davantage de crédits à la
disposition des petites et moyennes entreprises détenues
par des femmes. Ces mécanismes de financement seront
couplés à une assistance technique visant à améliorer
la maîtrise par les institutions financières du marché des
femmes et par ces PME appartenant aux femmes afin
d’accroître leur bancabilité. À travers AFAWA, la Banque
vise à faciliter l’octroi de 5 milliards d’USD de crédit aux PME
des femmes d’ici à 2026.

Nourrir l’Afrique

35. Dans le cadre de « Nourrir l’Afrique », la priorité sera d’accroître la


transformation de l’agriculture et de dynamiser le développement
du secteur privé. L’accent sera mis sur quatre (4) domaines : i) le
renforcement des chaînes de valeur agricoles ; ii) la mise à l’échelle
des technologies qui enregistrent des succès ; iii) le renforcement
de la recherche et du développement aux niveaux régional et
national ; et iv) l’amélioration de la nutrition et de la sécurité
alimentaire. La Banque se concentre stratégiquement sur la
transformation de l’agriculture africaine et des chaînes de valeur
connexes, l’intégration de l’égalité des genres et l’autonomisation
des femmes, la création d’opportunités pour les jeunes en tant
qu’entrepreneurs dans l’agro-industrie, l’investissement dans les
programmes d’eau et d’assainissement, l’investissement dans

13
les infrastructures matérielles et immatérielles, la lutte de la Banque ; iii) mobiliser des financements d’une
contre les catastrophes liées au changement climatique, manière catalytique pour exercer un effet de levier sur
la conception d’approches innovantes pour améliorer le les investissements des partenaires de développement
financement des PME, et le développement du capital et du secteur privé dans les PME agricoles ; iv) étoffer
humain et des compétences des jeunes. le stock d’entreprises agroalimentaires susceptibles de
bénéficier d’investissements, et augmenter de manière
36. La Banque mettra en œuvre la stratégie « Nourrir l’Afrique » sélective le nombre des transactions agroalimentaires
à travers son programme de travail : i) mettre à l’échelle non souveraines afin d’accroître la valeur ajoutée des
des technologies de production alimentaire, permettant produits agricoles et d’accroître la production alimentaire
d’accroître les rendements pour 40 millions d’agriculteurs dans les chaînes de valeur pertinentes ; v) développer
en créant des systèmes de semences locaux/régionaux et élargir les zones spéciales de transformation agro-
de cultures adaptées au climat, en augmentant le industrielle (SAPZ) de qualité ; vi) intensifier les actions
financement de l’approvisionnement local en engrais, visant à intégrer le financement et l’assurance des risques
en développant la vulgarisation publique et privée, en climatiques dans le portefeuille agricole ; et vii) poursuivre
renforçant les institutions réglementaires locales et en le développement du pool panafricain de financement
réformant les politiques relatives aux intrants agricoles ; ii) des risques de catastrophe, à travers notre programme
créer des modèles évolutifs de « cultures groupées » de de financement des risques de catastrophe en Afrique
blé, de riz, de maïs, d’oléagineux comestible et d’autres (ADRiFI). L’ADRiFi renforce également la résilience et
cultures prioritaires, assortis d’intrants modernes, de la réponse aux chocs climatiques, avec des projets à
mécanisation, de stockage, d’acquisition de compétences, différents niveaux de préparation, notamment pour le
de financement et d’assurance récolte, destinés aux Burkina Faso, Madagascar, le Tchad, le Togo, le Mali, la
jeunes dans le cadre de l’initiative « EMPOWER-Youth » Somalie et les Comores.

Intégration régionale dans le cadre de la ZLECAf


La ZLECAf est très prometteuse pour le commerce et l’intégration régionale, car elle a le potentiel
d’accroître le volume des échanges commerciaux de 52 % d’ici à 2032 et de dynamiser le commerce
intra-africain à hauteur de 35 milliards d’USD par an à l’horizon 2032, tous pays confondus. Elle
pourrait également entraîner une diminution de 10 milliards d’USD des importations d’origine externe
au continent, tout en stimulant les exportations agricoles et industrielles à hauteur de 45 milliards
d’USD et de 21 milliards d’USD, respectivement. Au cours de la période 2023-25, la Banque
contribuera à la réalisation d’un marché africain unique, dans le cadre de la ZLECAf. Cette intervention
vise à promouvoir le commerce inter-régional, qui ne représente encore que 17 % de l’ensemble des
biens échangés. Le soutien de la Banque contribuera à réduire le coût du commerce entre les régions
grâce à une meilleure connectivité, à la normalisation et à une meilleure réglementation.

Intégrer l’Afrique (MASF) ou les technologies pour la transformation de


l’agriculture africaine (TAAT). Les détails du programme
37. L’objectif primordial de la priorité « Intégrer l’Afrique » de travail sont présentés à l’Annexe II.
sera de renforcer la connectivité des infrastructures
régionales climato-intelligentes, d’améliorer Améliorer la qualité de vie des populations africaines
l’environnement pour l’intégration des marchés et
d’approfondir l’intégration financière de l’Afrique. 39. La Banque accélère l’octroi de prêts pour « Améliorer
la qualité de vie des populations africaines »,
38. Au cours de la période 2023-2025, la Banque continuera conformément aux quatre priorités définies dans le
de soutenir les secteurs cruciaux : transports (routiers et document de sélectivité 2021 : i) accélérer l’accès au
ferroviaires), énergie, eau, agriculture et infrastructures des financement pour les femmes et les jeunes ; ii) renforcer
TIC. La conception et la mise en œuvre d’opérations et les compétences pour des emplois décents et élargir
de programmes d’assistance technique liés à l’intégration les opportunités économiques pour les jeunes ; iii)
régionale seront prioritaires, l’accent étant mis sur les développer des infrastructures de santé de qualité,
infrastructures immatérielles telles que le renforcement et iv) soutenir la gestion intégrée des ressources en
des capacités institutionnelles et l’harmonisation des eau et étendre les services d’alimentation en eau,
politiques commerciales et des réformes réglementaires. d’assainissement et d’hygiène.
Parmi les exemples de projets multinationaux figurent
la construction de la ligne de chemin de fer entre la 40. Infrastructure de soins de santé et système de
Tanzanie, le Burundi et la RDC ; la phase II du corridor de santé de qualité en Afrique. Au cours de la période de
transport, la voie express Awash entre l’Éthiopie, Djibouti planification 2023-2025, la Banque se concentrera sur la
et le Soudan du Sud ; et le projet de la route Lunga entre construction d’établissements de santé, la réhabilitation
le Kenya et la Tanzanie. La Banque continuera également ou la mise à niveau des établissements existants, la
à approfondir les partenariats et le dialogue politique mise à disposition d’infrastructures et d’équipements de
de haut niveau, avec l’UA, les CER, le secrétariat de la pointe.
ZLECAf et d’autres organisations comparables, afin
d’inciter à l’adoption des initiatives phares de la Banque, 41. Engagement de la société civile. La Banque
notamment la réaffectation des DTS, l’initiative Desert- intégrera systématiquement l’engagement de la
to-Power, le Mécanisme africain de stabilité financière société civile dans ses opérations, ses politiques et

14
ses stratégies en élaborant son premier mécanisme b. Impact sur le dialogue sur les politiques.
opérationnel d’engagement de la société civile (ESC) Le programme de travail sur la gestion des
pour la période 2023-2028. Ce mécanisme définira connaissances sera déterminé par la qualité du
des modalités précises d’engagement, articulera mieux travail sur les connaissances, les partenariats et les
la mission de la Banque en matière d’engagement demandes. Afin de garantir un engagement ciblé
de la société civile et offrira un cadre dans lequel aux niveaux national et régional, la sélectivité dans
des indicateurs de performance clés (KPI) et des le choix des thèmes du travail de connaissance sera
résultats escomptés pourront être élaborés, grâce basée sur les besoins de développement urgents
au renforcement des capacités et à la gestion des et les priorités du pays/région/continent telles
connaissances sur l’engagement de la société civile. qu’identifiées dans les stratégies de développement
et reprises dans les documents de programmation
Priorités transversales de la Banque. Au cours de la période de planification,
le travail d’information de la Banque portera sur
42. Les priorités transversales de la Banque, telles que des rapports phares, des travaux de recherche,
décrites dans la Section II, continueront d’être liées de d’analyse, de données et de statistiques, ainsi que
manière forte et cohérente à son programme de travail le développement des capacités et les évaluations
principal 2023-2025. indépendantes.

43. Genre. L’égalité des genres et l’autonomisation des c. Viabilité de la dette (Soutenir la politique
femmes constituent une priorité pour la Banque et seront monétaire et budgétaire). L’approche de la
mises en œuvre à travers plusieurs actions, notamment Banque pour s’attaquer aux causes profondes des
: l’intégration de la dimension genre dans les plans de vulnérabilités liées à la dette en Afrique consiste
développement nationaux, par le biais des DSP et des à poursuivre systématiquement les réformes
DSIR, la prise en compte de la dimension genre dans de gouvernance et les politiques favorables à la
les opérations de la Banque tout au long du cycle de vie croissance. Guidés par le Plan d’action en matière
des projets, la production de connaissances sur le genre, de dette (2021-2023), les programmes de travail
comme les profils de genre pays (PGP) et les profils de proposés visent à aider les PMR à réduire leur stress
genre sectoriels. De même, au niveau institutionnel, la lié au budget et à la dette, à bâtir leurs économies
Banque a beaucoup investi dans le renforcement des et à retrouver la voie d’un développement vert,
capacités de son personnel et dans la mise en place de résilient et inclusif. L’ambition stratégique du Plan
l’infrastructure de soutien nécessaire à l’intégration de la d’action « Mettre la dette au service de l’Afrique »
dimension genre. L’égalité des genres et l’autonomisation guidera les interventions de la Banque et sera
des femmes et des filles sont défendues par la haute réalisée à travers les objectifs suivants : i) engager
Direction de la Banque, qui s’est engagée à intégrer les un dialogue sur les politiques, à un haut niveau,
questions de genre dans les opérations de l’institution sur la viabilité de la dette aux niveaux national,
et à soutenir les initiatives spéciales dans ce domaine. régional, continental et mondial, ii) rehausser le
Grâce à l’Action positive pour le financement en faveur niveau de financement du développement à faible
des femmes en Afrique (AFAWA), l’accent sera mis sur coût et à faible risque, disponible pour les PMR, iii)
l’amélioration de l’accès des femmes au financement, renforcer la capacité des pays à gérer leur dette
le soutien aux entreprises gérées par des femmes, le publique de manière productive et transparente,
renforcement des compétences techniques et la mise iv) renforcer le cadre institutionnel et la capacité
à l’échelle des projets à fort impact. L’égalité hommes- de la Banque à encourager l’accumulation par
femmes sera également au cœur du dialogue sur les les PMR d’une dette viable, et v) aider les PMR
politiques de la Banque avec les gouvernements. à résoudre les crises de la dette. En interne, le
Comité interdépartemental sur la dette a été
44. Services de connaissances, gouvernance constitué et a tenu sa réunion inaugurale. Une DP
économique et viabilité de la dette. La Banque est en cours de traitement pour institutionnaliser
continuera de modifier les règles du jeu de manière le Comité et définir ses rôles, responsabilités et
efficace et pertinente, à la faveur du travail de autres activités qui lui sont liées.
connaissance et du dialogue sur les politiques.
45. Fragilité. Le programme de travail 2023-25 est élaboré
a. Gouvernance économique. Guidé par la en conformité avec les trois priorités interconnectées
Stratégie pour la gouvernance économique et qui se renforcent mutuellement, décrites dans sa
en Afrique, le programme de travail sera axé stratégie de 2022 pour remédier à la fragilité et renforcer
sur le renforcement de la gestion des finances la résilience en Afrique (2022-2026) : i) renforcer
publiques, la gestion de la dette, la promotion les capacités institutionnelles, ii) bâtir des sociétés
de la transparence et de la responsabilité dans la résilientes et iii) dynamiser l’investissement privé. À
prestation des services publics, la dynamisation cette fin, la stratégie définit un ensemble de leviers
de l’efficacité du gouvernement, la création opérationnels permettant de travailler plus efficacement
d’environnements propices aux entreprises, la lutte dans les contextes fragiles. Ces leviers comprennent
contre la corruption et les flux financiers illicites, : un solide programme de travail analytique, incluant
et le renforcement des cadres institutionnels, des évaluations de la fragilité et l’outil d’évaluation de la
nécessaires pour gérer efficacement l’économie résilience et de la fragilité des pays (CRFA) ; l’application
aux niveaux national et infranational. La Banque systématique de l’objectif de fragilité dans les stratégies,
continue de recourir au dialogue sur les politiques la planification et la conception des projets ; une
comme outil de promotion de la mise en place empreinte renforcée dans les contextes fragiles avec un
d’environnements favorables aux entreprises, et renforcement des capacités adapté pour le personnel ;
d’être plus proactive en matière d’atténuation des des investissements à plus grande échelle à l’aide
risques de surendettement dans les PMR. d’instruments mettant l’accent sur la mobilisation

15
d’autres sources de financement ; un accent sur une du climat. À la fin du mois de juin 2022, 44 %8 des
gestion rigoureuse des résultats ; et un programme financements du Groupe de la Banque étaient destinés
de sensibilisation, de dialogue sur les politiques et au financement du climat.
de communication, pour soutenir les partenariats, le
plaidoyer et la mobilisation des ressources. Les priorités C. Le Programme opérationnel indicatif
pour 2023-2025 sont orientées vers la mise en œuvre 2023-2025
des priorités du FAD-16, y compris l’introduction d’une
approche programmatique pour renforcer l’impact de 47. Le Programme opérationnel indicatif (POI) 2023-2025
la Facilité d’appui à la transition. comprend des opérations de prêt, qui sont conçues
pour répondre aux besoins impérieux de développement
46. Changement climatique et croissance verte. Le des PMR et élaborées pour concrétiser le programme
programme de travail proposé pour 2023-2025 est de travail essentiel exposé dans la section précédente
axé sur l’appui à une trajectoire de développement (section B).
verte, inclusive, résiliente au changement climatique et
à faible émission de carbone en Afrique, en droite ligne Le Programme opérationnel indicatif 2023 par
de l’Accord de Paris. La Banque continuera d’intégrer le
priorité des High 59
changement climatique et la croissance verte dans ses
opérations/stratégies, de mobiliser des financements
48. L’intention de la Banque, en élaborant le Programme
pour le climat, d’accroître son soutien aux pays africains
opérationnel indicatif (POI) 2023, était de se concentrer
dans le respect de leurs engagements au titre de leurs
sur les besoins de développement prioritaires des
contributions déterminées au niveau national (CDN), de
PMR10. Sur la base du principe de la constitution
soutenir l’élaboration de stratégies à long terme, et de
d’une réserve de projets stable et solide, le POI fait
renforcer les partenariats régionaux et mondiaux. L’action
l’objet de discussions et d’accords entre les régions,
climatique est au cœur du développement durable et de
les secteurs et l’écosystème pendant les consultations
la réduction de la pauvreté, ce qui fait de la lutte contre
pré-semaine de planification annuelle (pré-SPA) et
le changement climatique et du soutien à la croissance
au cours de la semaine de planification annuelle, en
verte deux priorités essentielles à l’échelle de la Banque.
veillant soigneusement à proposer des opérations
Pour garantir une mise en œuvre efficace, la Banque a
de qualité qui s’efforcent d’accompagner l’élan de la
élaboré des actions stratégiques détaillées et précises
relance économique de l’Afrique dans divers secteurs.
jusqu’en 2025. L’une de ces actions consiste à faire en
Le graphique 1 présente une vue d’ensemble du POI
sorte qu’au moins 40 % du total des approbations du
2023 qui est aligné sur les priorités des High 5.
Groupe de la Banque soient affectés au financement

Graphique 1 : Répartition du PIO 2023-2025 sur le High 5

Améliorer la qualité Nourrir l'Afrique


de vie des populations 9% Éclairer l'Afrique
africaines 40 % et l'alimenter
en énergie
11 %

Intégrer l'Afrique Industrialiser l'Afrique


16 % 24 %

49. Parmi les exemples de POI qui ont été élaborés pour (Maurice) . De même, la Banque a l’intention de mettre
donner corps à la priorité de la Banque « Éclairer en œuvre sa priorité « Intégrer l’Afrique » par le biais
l’Afrique et l’alimenter en énergie », on peut citer : de POI, avec entre autres exemples : le chemin de
le projet d’expansion du réseau de transport du Nigeria fer entre la Tanzanie, le Burundi et la RDC ; la phase
- phase II (NTEP II - Nigeria), le projet de connectivité II du corridor de transport ; l’autoroute Awash entre
du dernier kilomètre - phase 3 (Kenya), la mise à niveau l’Éthiopie, Djibouti et le Soudan du Sud ; et le projet de
du réseau de transport pour l’intégration des énergies route Lunga entre le Kenya et la Tanzanie ou le projet
renouvelables (Afrique du Sud) et le projet de sous- de facilitation du commerce dans le corridor de Lobito
station de commutation à isolation gazeuse de Maurice (multipays). La priorité « Industrialiser l’Afrique » sera

8
Le rapport sur la performance des budgets et du programme de travail du Groupe de la Banque à mi-année 2022.
9
L’analyse des POI présentée dans le document de budget est indicative et se fonde sur la classification des projets par High 5 soumise dans le système de préparation du budget
(SRAS). Une analyse détaillée ex post des rapports d’évaluation sur la base d’une série de critères spécifiques est effectuée pour le Rapport annuel et le Rapport d’examen rétrospectif
de la performance de la Banque.
10
Le POI prévoit une marge de manœuvre pour le plafond de prêt de l’année en vue d’éventuels changements en 2023. Il garantit que les équipes travaillent également à l’élaboration
de projets qui peuvent être utilisés en cas de dérapage et de marge de manœuvre supplémentaire envisagée au sein de la BAD en raison des transactions BSO à venir et de la
reconstitution du FAD 16. Les projets feront donc partie de l’accord sur le programme de travail (WPA) qui sera observé par les régions.
16
également mise en œuvre par le biais d’une pléthore graphique 2 illustre les secteurs clés12, à savoir les
de projets, notamment : Rokel Commercial Bank - infrastructures (eau et assainissement, santé, éducation
Facilité de garantie des transactions (Sierra Leone), et infrastructures urbaines) (35 %), les opérations
Soutien au développement durable et inclusif du multisectorielles, principalement de gouvernance
secteur privé (Rwanda), Développement de l’industrie (24 %), le secteur social (16 %), le financement des
pharmaceutique dans la région de la CEDEAO femmes et des jeunes (18 %), les compétences
(multipays). En outre, projets alignés sur la priorité agricoles et la nutrition (4 %), l’environnement (2 %)
« Nourrir l’Afrique » sont présentés à titre d’exemple : et l’industrie, les mines et les carrières (1 %). Voici
un projet de regroupement agricole à l’intention des quelques exemples de projets : i) Programme national
jeunes en Tanzanie et en Côte d’Ivoire, le soutien de la d’eau et d’assainissement en milieu urbain du Kenya
chaîne de valeur du thé et de l’agro-industrie des jus (Kenya), ii) Projet d’eau et d’assainissement de Rumphi
de fruits au Kenya, la production laitière en Éthiopie, et Blantyre (Malawi), iii) Projet de renforcement de
les projets sucriers en Ouganda, les activités liées au l’accès à l’eau et à l’assainissement à Zender et
cacao au Ghana, la ZSTA en Tanzanie et l’Agropole Mirriah (Niger), iv) Traitement durable des eaux usées
2023 en Côte d’Ivoire. d’Abu Rawash (Égypte), v) Programme d’eau potable
et d’assainissement dans les zones semi-urbaines et
50. Améliorer la qualité de vie des populations rurales de onze préfectures, phase II (Tchad), et vi) Projet
africaines11 : Cette priorité représente la plus de renforcement de la production et d’amélioration des
grande part (40 %) des POI 2023 de la Banque. Le performances techniques et commerciales (Maroc).

Graphique 2 : Répartition détaillée du POI 2023 pour la priorité «Améliorer la qualité de vie des
populations» africaines par secteur

Agriculture Environnement
4% 2%
Social
16% Finance
18% Remarque :
1. les infrastructures comprennent les transports,
les communications, l’approvisionnement en
eau et l’assainissement.
Industrie, 2. Multisecteur comprend l’appui institutionnel,
Multisecteur mines et carrières la gestion du secteur public et les opérations
24% 1% basées sur des programmes.

Infrastructure
35%

11
Les travaux se poursuivent pour affiner la classification des High 5, en particulier pour ce qui est de la section sur l’amélioration de la qualité de vie des populations africaines.
12
Selon la méthode de classification des projets de la banque, un projet d’un secteur spécifique peut contribuer à plus d’un domaine High 5 selon les composantes spécifiques du
projet.

17
Le Programme opérationnel indicatif 2023 par %), Agriculture (8 %), Finance (20 %), Industrie, mines
secteur et carrières (8 %), Social (7 %), Environnement (1 %)
et autres multi secteurs (14 %), comme le montre le
51. Le POI 2023 par secteur. Le Programme opérationnel graphique 3. L’infrastructure, qui comprend de multiples
indicatif du Groupe de la Banque a été élaboré en fonction sous-secteurs tels que le transport, l’approvisionnement
des priorités stratégiques et émergentes des PMR et en eau et l’assainissement, et les communications, est
comprend un éventail de secteurs : Infrastructures (42 restée en tête avec une part (42 %) du POI.

Graphique 3 : Programme opérationnel indicatif 2023 par secteur

Agriculture 8%
Social 7%
Environnement 1%

Multisecteur 14%
Finance 20%

Industrie, mines
et carrières 8%

Infrastructure 42%

Remarque :
1. Les infrastructures comprennent les transports, les communications, l’approvisionnement en eau et l’assainissement.
2. Le terme «multisectoriel» comprend l’appui institutionnel, la gestion du secteur public et les opérations basées sur des programmes et
les opérations basées sur des programmes

Le Programme opérationnel indicatif 2023 par sont relativement faibles par rapport aux autres régions
région principalement en raison du nombre inférieur de pays
dans ces régions. En outre, certains pays dans les régions
52. La répartition du POI 2023 par région est présentée d’Afrique centrale et d’Afrique du Nord sont limités par
dans le graphique 4. Elle a été élaborée à l’issue de les plafonds de la marge de manœuvre des pays, le
consultations approfondies entre les régions et les nombre de pays à haut risque ou proche du risque et
secteurs afin d’assurer l’alignement des propositions la vulnérabilité de la dette souveraine. La répartition du
sur les documents de stratégie pays, les plafonds de POI dépend également du niveau d’allocation au titre
marge de manœuvre disponibles pour les pays BAD/à de l’ABP dans les pays, du nombre de pays accédant
financement mixte, les allocations indicatives du FAD- aux guichets de financement de la BAD et du FAD, et
16, les profils de risque pays et l’état de préparation des contraintes liées aux pays à haut risque pour éviter
des projets. En outre, les montants sont en cours de de dépasser la limite de risque souverain élevé. En ce
finalisation sur la base de processus supplémentaires tels qui concerne les opérations non souveraines, la Banque
que la hiérarchisation des appuis budgétaires pour les continuera de se montrer sélective, en finançant des
pays BAD/mixtes et les pays FAD éligibles ayant accès clients à faible risque ayant la capacité d’absorber des
aux ressources de la BAD. Les parts proportionnelles projets d’envergure susceptibles d’améliorer la note
des régions d’Afrique centrale et d’Afrique du Nord moyenne pondérée de risque (NMPR) de la Banque.

Graphique 4 : Programme Opérationnel Indicatif par Région

27% 28%
2,500 24%

2,000 1,293
1,627 13%
1,500 1,445

1,000 8%
611
1,202 509
500 768 723 593
234
-
RDGW RDGS RDGE RDGN RDGC

Non-Souverain Souverain Total

18
Le Programme opérationnel indicatif 2023 par perspectives financières à moyen terme (PFMT),
guichet de financement prévue en décembre 2022. Après les discussions
de reconstitution du FAD-16, l’’objectif de prêt du
53. La trajectoire des prêts de la BAD et du FAD guichet FAD proposé pour 2023 est maintenu à 1,8
: la demande de financement du développement milliard d’UC, le même que celui de 2022.
émanant des PMR est en hausse et la Banque
continuera d’apporter son soutien par le biais 54. La Direction ne perd pas de vue certains des
de ses opérations de prêt. La Direction propose problèmes qui ont conduit au niveau relativement
un niveau de prêt total (approbations) plafonné à faible d’approbations au cours du premier semestre
6,8 milliards d’UC en 2023, dont 5 milliards d’UC de 2022 et l’augmentation des approbations
pour la BAD, 1,8 milliard d’UC pour le FAD et massives au quatrième trimestre de 2022. Afin
18 millions d’UC pour le FSN. Les plafonds des d’améliorer de façon proactive cette performance,
prêts BAD visent à préserver la viabilité financière une meilleure planification sera essentielle. À
à long terme de la Banque et à maintenir tous les cet égard, le POI 2023 a été approuvé par les
principaux ratios prudentiels. Le plafond de prêt départements sectoriels et régionaux pendant
du guichet BAD ont fait l’objet d’un examen par le la session préalable à l’accord sur le programme
Conseil d’administration lors des réunions sur les de travail.

Tableau 1 : Trajectoire de prêts en cours d’examen (En millions d’UC)

(en millions d’UC) 2022 2023


Guichet de financement Plafond Plafond POI Couverture (%)
BAD 4 226 5 005 7 242 145%
Guichet public 2 638 3 124 3 761 120%
Guichet privé 1 588 1 881 3 481 185%
FAD 1 797 1 797 1 762 98%
FSN 18 18 18 100%
Total 6 041 6 820 12 126 132%

D. Améliorer la production de résultats et • Poursuivre le déploiement et l’intégration


accélérer l’impact sur la qualité. des travaux visant à améliorer la qualité des
opérations, en mettant l’accent sur l’affinement
55. La Stratégie décennale 2023-2032 sera fondée sur des orientations relatives aux rapports
une sélectivité accrue des opérations de la Banque. À d’avancement et d’achèvement ;
l’appui de la nouvelle stratégie décennale, la Direction
envisage en 2023 les actions suivantes : • Privilégier la conformité et l’apprentissage en
vue d’améliorer la qualité et accentuer l’impact,
• Poursuivre l’opérationnalisation de la sélectivité en s’appuyant sur les données de la Banque
(y compris par des projets transformateurs de manière à garantir l’application des outils
moins nombreux, mais plus importants) dans les d’assurance qualité et d’établissement de
documents de programmation de la Banque aux rapports ;
niveaux national et continental (DSP, DSIR, etc.).
• Maximiser l’impact de l’Académie des opérations
• Consolider les actions visant à renforcer en mettant à disposition les composantes
davantage la planification, la qualité et la définitives et en actualisant les cours existants ;
réalisation des opérations en imposant la
conformité et la responsabilité pour les étapes • Continuer à faire de la boite à outils pour la
et les exigences clés du cycle du projet ; qualité et du portail des ONS le point central
d’informations sur la qualité des opérations.
• Déployer un nouveau cadre de mesure des
résultats (CMR), assorti d’indicateurs sectoriels • Surveiller en permanence la charge de travail
de base connexes ; du gestionnaire de tâches pour i) résoudre de
manière proactive les lacunes de capacité, ii)
• Mener une enquête auprès des clients en 2023 assurer la proximité de l’équipe de travail avec les
et tous les 2 ou 3 ans, afin de mieux enrichir la emplacements des livrables par région, iii) allouer
qualité et d’accentuer l’impact des opérations, suffisamment de temps pour les livrables clés
et de renforcer la relation avec les clients ; (prêt, gestion de portefeuille et hors prêt), et iv)
atteindre les KPI sur la décentralisation fixés dans
le CMR 2016-2025.

19
E. Mobilisation des ressources pour renforcer la • Le Canada a signé un accord portant sur une
viabilité financière contribution totale de 57,89 millions d’UC pour
le nouveau Fonds du mécanisme de financement
Fonds fiduciaires et partenariats catalytique pour les PME agricoles.

56. La Banque continue d’accroître ses efforts pour • Global Energy Alliance for People and Planet
établir de nouveaux partenariats et renforcer ceux (GEAPP) a contribué à hauteur de 27,27 millions
existants, avec des institutions souveraines et non d’UC au Fonds spécial pour l’énergie durable en
souveraines, dans le but d’augmenter les ressources Afrique (SEFA).
disponibles et de tirer parti d’autres possibilités telles
que le partage des connaissances. Alors que les • Les États-Unis ont contribué à hauteur de
PMR se relèvent de la pandémie de COVID et sont 7,48 millions d’UC au financement du risque
confrontés à divers défis tels que la hausse des prix de catastrophe en Afrique (ADRiFi), à la Facilité
des denrées alimentaires, les dettes insoutenables, africaine de l’eau (FAE) et à la Facilité d’assistance
le changement climatique et la fragilité, les PMR technique du Mécanisme de financement
ont besoin de plus en plus de ressources pour catalytique pour les PME agroalimentaires
relever les défis imminents. La Banque a rationalisé (ACFM).
ses processus de mobilisation des ressources afin
d’accroître l’efficacité et de répondre à un paysage • La Finlande a contribué à hauteur de 3,14 millions
dynamique et en constante évolution en matière de d’UC au Fonds africain pour l’économie circulaire
mobilisation des ressources. À cette fin, le Conseil (ACEF) nouvellement créé.
d’administration a approuvé une nouvelle politique
en matière de fonds fiduciaires en octobre 2021 et la • Le Japon a fourni 1,98 million d’UC pour le
Direction est en train de finaliser des directives pour Programme de développement des ressources
assurer la mise en œuvre de cette politique. L’une humaines en Afrique.
des principales modifications apportées à la politique
en matière de fonds fiduciaires a consisté à relever • Le Luxembourg a contribué à hauteur de 0,77
les seuils de création de ces fonds, conformément million d’UC à la Facilité africaine d’inclusion
à l’évolution vers un nombre plus restreint de fonds financière numérique (ADFI).
plus importants et ayant un impact plus important.
La Banque approfondit également son engagement 58. Le tableau 2 ci-dessous montre une augmentation
avec les donateurs existants et ses principaux clients, des allocations annuelles aux ressources des fonds
les PMR. Dans le cadre des efforts plus étendus fiduciaires, les activités de la Banque financées par
de la Banque, de nouvelles initiatives ont été mises des fonds fiduciaires qui s’élèveront en moyenne
en place et visent à accroître les partenariats ciblés annuelle à 47 millions13 d’UC annuellement au cours de
pour répondre aux besoins les plus urgents dans les la période 2023-2025, contre une moyenne annuelle
PMR. Ces initiatives portent sur le climat, l’éducation, de 26 millions d’UC estimée l’an dernier pour la
l’énergie, l’agriculture et la santé. période 2022-2024. Cette augmentation est en grande
partie liée aux ressources supplémentaires reportées
57. Pour la période se terminant le 31 octobre 2022, la de l’exercice 2022. Sur la base de la tendance des
Banque a mobilisé un total de 98,56 millions d’UC pour ressources mobilisées ces dernières années, la
les fonds fiduciaires multi donateurs et bilatéraux. Direction s’attend à ce que les contributions des
donateurs continuent d’augmenter à l’avenir.

13
Moyenne de la ligne « sous-total des activités de la Banque »

20
Tableau 2 : Ressources disponibles du fonds fiduciaire 2023-2025 (millions d’UC)
Ressources qui devraient
Nouveaux fonds fiduciaires non liés
Niveau de finance- être disponibles au cours
Indicateurs clés de mobilisés (bilatéraux + multi dona-
ment avancé (en de l’exercice 2023-2025
performance (KPI) teurs)
millions d’UC) (projection) (en millions
(en millions d’UC)
d’UC)
2022 2023 2024 2025 2023 2024 2025
Fonds fiduciaires
thématiques 227,03 80 80 80 229,84 231,69 232,92
multidonateurs non liés
Fonds fiduciaires
102,39 30 30 30 97,58 94,4 92,3
bilatéraux non liés
Total 329,42 110 110 110 327,41 326,09 325,22
*Allocation annuelle des ressources du fonds fiduciaire 130,97 146,74 146,35
Personnel d'assistance technique affecté à la Banque 3,93 4,4 4,39
**Activités de la Banque Projets, études et autres activités d'assistance technique
financées par les 13,1 14,67 14,63
liés à l'administration ou aux opérations de la Banque
ressources des fonds
fiduciaires Formation et autres activités de renforcement institutionnel 26,19 29,35 29,27
Sous-total des activités de la Banque 43,22 48,42 48,3
***Activités des PMR Projets, études et autres activités d'assistance technique à
financées par les réaliser dans les pays membres régionaux de la Banque et
87,75 98,32 98,05
ressources des fonds les institutions régionales et sous-régionales, ou au profit
d'affectation spéciale de ceux-ci
*Allocation annuelle des ressources des fonds fiduciaires = 40 % des ressources disponibles pour l'engagement,
45 % en 2024 et 45 % en 2025.
**Activités de la Banque = 1/3 de l'allocation annuelle des ressources des fonds fiduciaires.
*** Activités des PMR = 2/3 de l'allocation annuelle des ressources des fonds fiduciaires.

Cofinancement et syndication (AFD), la Banque vise un montant de cofinancement


de 2 milliards d’euros sur la période 2022-2025.
59. Cofinancement et partenariats. Pour accélérer la
mobilisation de ressources, la Banque recourt à de 61. En outre, la Banque a renouvelé le protocole d’accord
nombreux outils et mécanismes qui accroissent les signé avec la Banque islamique de développement afin
entrées de ressources sur plusieurs fronts. À cet égard, d’atteindre l’objectif de cofinancement de 2 milliards
la Banque renforcera ses partenariats pour mobiliser d’USD. Dans l’optique de mobiliser des ressources
des cofinancements actifs au titre du programme supplémentaires auprès des donateurs traditionnels et
EPSA, à travers les facilités de cofinancement ACFA et nouveaux, la Banque poursuivra la mise en place des
PSIF, l’UE et l’AGTF, entre autres. Dans le même ordre mécanismes suivants : le Mécanisme de financement
d’idées, lors de la récente réunion de la TICAD8, une pour l’alimentation et la nutrition en Afrique, aux fins
nouvelle coopération financière de 5 milliards d’USD, de mobiliser jusqu’à 2 milliards d’USD pour la sécurité
pour la période 2023-2025, a été annoncée par le alimentaire en Afrique ; la Coopération pour l’éducation
Gouvernement japonais et la Banque africaine de et l’emploi des jeunes et l’autonomisation des jeunes
développement, dans le cadre de la cinquième phase dans les PMR, avec pour objectif de mobiliser de
de l’initiative EPSA (Assistance renforcée au secteur 100 millions d’USD ; et le protocole d’accord avec le
privé en Afrique). Partenariat mondial pour l’éducation afin de mobiliser
plus de 100 millions d’USD pour l’éducation en Afrique.
60. La Banque et la Commission européenne (CE)
ont dénoué l’impasse de deux ans concernant les 62. En ce qui concerne les syndications de prêts, la Banque
mesures restrictives de l’UE. En 2022, la Banque a continue de recourir au marché et à d’autres bailleurs
repris les négociations sur un nouvel accord-cadre de de fonds pour déceler les opportunités de coopération
partenariat financier (FFPA) afin de pouvoir accéder en tant qu’arrangeurs chefs de file mandatés dans
au guichet du Fonds européen de développement tous les secteurs liés aux High 5 de l’institution. La
durable pour l’Afrique, dans le cadre du nouveau Banque cherche à signer des protocoles d’accord
cycle budgétaire de sept ans de l’UE (2021-2027). avec ILX Management B.V. et Allianz Climate Solutions
La Banque renforce également ses partenariats avec Emerging Markets, deux institutions qui ont réussi à
des entités comme la Banque européenne pour la mobiliser l’équivalent de plus d’un milliard d’USD pour
reconstruction et le développement (BERD), la Banque des participations dans des prêts de la catégorie B.
européenne d’investissement (BEI) et le Fonds de En outre, la Banque s’est portée candidate à plusieurs
l’OPEP pour le développement international (OFID), fonctions d’AML, pour des projets dans les secteurs
des protocoles d’accord devant être signés d’ici à de l’agriculture, de l’énergie et des transports. Elle a
décembre 2022. Grâce à l’accord de cofinancement travaillé sur plusieurs cessions d’actifs. Des efforts
existant avec l’Agence française de développement sont déployés pour créer davantage de marge de

21
manœuvre pour les transactions et tirer parti des
ressources commerciales, à travers différents types 64. Initiative en monnaie locale. Le Groupe de la
de participations. De même, la Banque s’emploie Banque s’attache de plus en plus à réorganiser
à coopérer plus étroitement avec les investisseurs son offre en monnaie locale, qui est limitée par son
institutionnels, notamment les assureurs, alors qu’ils incapacité à gérer une trésorerie dans une monnaie
diversifient leurs investissements sur le continent. africaine, hormis le rand sud-africain. Un groupe de
Une stratégie de cofinancement et de syndication travail a été chargé de la révision du cadre de 2006,
est en cours d’élaboration dans le but de préciser relatif aux monnaies locales. Le groupe de travail
les objectifs de mobilisation et d’innovation afin de supervisera la proposition de modifications du cadre de
drainer davantage de capitaux vers l’Afrique. politique, qui permettrait l’affectation de fonds propres
pour soutenir un niveau prédéterminé de risque de
63. Optimisation du bilan en vue de dégager une change, donnera des conseils sur le cadre juridique
marge de manœuvre, spécifiquement au niveau et les documents qui devraient sous-tendre l’activité
régional. L’activité de transfert de risque sur les en monnaie locale, en particulier pour les opérations
actifs souverains et non souverains de la Banque sur les marchés financiers, rationalisera les rôles et les
continue de croître, avec l’utilisation d’assurances responsabilités au sein de l’écosystème pour toutes
et de garanties, déployées pour faire face à des les modalités disponibles afin de lever des fonds en
seuils prudentiels proches du dépassement, en monnaie locale (par exemple, l’émission d’obligations,
se prévalant de nouvelles capacités de prêt et en les swaps et les emprunts auprès des banques
attirant de nouveaux investisseurs institutionnels. Les commerciales locales), et relancera la mise en place
mesures positives prises par la Banque à partir de de programmes de billets à ordre à moyen terme pour
2021-2022 ont permis à tous les ratios prudentiels les monnaies de prêt agréées lorsque les conditions
de rester largement dans leurs limites à partir du 1er du marché le permettent. En outre, les prêts en
trimestre 2022. Néanmoins, la Direction continue monnaies locales ont toujours été une prérogative des
de chercher à réduire la notation du risque moyen plénipotentiaires du FAD pour s’assurer que les pays
pondéré du portefeuille de la Banque afin d’obtenir suivent des trajectoires durables de gestion de la dette
la note de crédit autonome AAA, et soutenir la et évitent le surendettement. À ce titre, la Direction
réalisation de l’émission de capital hybride. Ces poursuit ses actions tendant à améliorer les relations
efforts sont combinés avec la volonté de renforcer avec les donateurs concernés et les contreparties de
l’efficacité du back-office en ce qui concerne la swap, capables d’opérer en monnaies locales, ainsi
gestion de l’efficacité a posteriori des transactions de qu’avec les établissements régionaux de crédit qui
l’optimisation du bilan, à mesure que le portefeuille sont liquides.
continue de croître. Parmi les actions entreprises
par les services administratifs figurent le respect des 65. Obligations d’investissement indexées sur la
diverses exigences en matière d’établissement de sécurité. L’accentuation des menaces à la sécurité
rapports à l’intention des donateurs et des assureurs, en Afrique hypothèque les moyens de subsistance
le traitement automatisé et dans les délais des primes et freine le progrès de l’économie, ce qui oblige les
aux tiers, l’établissement de rapports destinés à pays à réaffecter les budgets de développement, et
la Direction, y compris l’établissement de rapports efface les acquis durement engrangés en matière de
semestriels sur l’optimisation du bilan. développement des infrastructures et dans d’autres

22
secteurs. Cette situation a un impact sur la capacité les infrastructures essentielles du continent afin de bâtir
à réaliser les ambitions de développement à l’échelle des économies plus résistantes et mieux protégées des
mondiale, notamment les Objectifs de développement chocs exogènes mondiaux. Malgré le contexte difficile,
durable (ODD) des Nations Unies. L’expérience l’AIF a fait des progrès considérables : (i) en augmentant
montre que les menaces à la sécurité trouvent leur sa base d’investisseurs, de 420 en 2019 à 682 en
origine dans des pressions internes et externes qui 2021 ; (ii) en mettant en œuvre son mécanisme de
fragilisent les capacités, l’autorité et la légitimité des suivi des transactions ; (iii) en avançant les transactions
institutions étatiques. Les vulnérabilités structurelles jusqu’à la clôture ; (iv) en affinant son processus
qui en résultent, définies par le Groupe de la Banque d’accueil ; (v) en renforçant ses critères de sélection
comme le « Triangle de la catastrophe », (composé de des transactions ; (vi) en recalibrant ses pratiques de
l’extrême pauvreté rurale, du chômage des jeunes et gestion de portefeuille ; et (vii) en élaborant une nouvelle
de la dégradation de l’environnement) ont largement stratégie de partenariat et de parrainage. Dans le cadre
contribué à accélérer les conflits sur le continent. Par de ses efforts pour accéder à l’autonomie, l’AIF est en
conséquent, en reconnaissance du lien critique entre la train de définir son cadre stratégique et sa structure
sécurité, l’investissement, la croissance économique et de gouvernance. Il entend mettre en place un cadre
le développement, la Banque considère actuellement de recouvrement des coûts, et introduire des frais de
les obligations d’investissement indexées sur la participation et des systèmes de génération de revenus.
sécurité comme l’un des instruments de mobilisation L’AIF a déjà introduit un système de partenariat de
des ressources qui permettraient aux PMR d’investir quatre catégories, à savoir : les partenaires fondateurs,
et de s’attaquer aux causes profondes du « Triangle les partenaires institutionnels, les partenaires de la
de la catastrophe ». Les obligations d’investissement connaissance et les partenaires des médias. L’offre de
indexées sur la sécurité renforceront également parrainage est également classée en trois catégories :
la capacité financière des PMR à protéger les platine, or et argent.
investissements et les moyens de subsistance et à
réhabiliter les communautés et les infrastructures qui F. Indicateur Clé de Performance (KPI) et
peuvent être affectées par l’insécurité et l’instabilité. culture de la performance

66. Le Forum pour l’investissement en Afrique 67. Conformément aux engagements de l’AGC-VII et
(AIF). La pandémie de COVID-19 et l’invasion de aux efforts continus pour renforcer une forte culture
l’Ukraine par la Russie1 ont entravé le commerce de la performance, les KPI spécifiques au Complexe
international et les chaînes d’approvisionnement, sont déclinés en cascade au niveau de la région,
avec des répercussions sur les investissements dans du pays, de la division ou de l’unité pour améliorer
la plupart des secteurs, ce qui a mis en péril certains la performance globale à chaque niveau de la
des récents progrès réalisés par l’Afrique en matière structure organisationnelle. L’annexe III présente les
de développement. Ces défis ont souligné une fois indicateurs clés de performance de la Banque pour la
encore l’intérêt d’accélérer les investissements dans période 2023-2025.

23
24
IV.
PRINCIPAUX
PROGRAMMES
VISANT À RENFORCER
L’INSTITUTION
ET À ACCROÎTRE
L’EFFICACITÉ

25
A. Renforcement des capacités humaines les nouvelles structures salariales14 approuvées de
l’institution seront mises en œuvre en 2023.
68. La Stratégie de gestion des personnes 2021-2025 articule
les changements nécessaires dans son encadrement, les 70. La mise en place des comités de gestion des
normes et l’engagement des employés, l’architecture de talents et des comités de familles d’emplois a
la main-d’œuvre, ainsi que dans son cadre stratégique pour but d’établir une base solide pour la gestion des
afin d’être en mesure d’attirer, de motiver et de retenir les talents de l’institution et la planification de la succession
meilleurs talents nécessaires à l’accomplissement de sa à travers 8 comités de gestion des talents et 23 comités
mission. Les principales priorités pour cette période sont de familles d’emplois. Une grande partie des capacités
les suivantes : humaines de la Banque réside dans le personnel en
poste depuis longtemps, et pas seulement dans
69. Le cadre de rémunération globale permettra à la les nouveaux talents attirés d’année en année. La
Banque de rester compétitive, d’attirer des talents nouvelle approche de la gestion des talents s’intéresse
et de disposer de la main-d’œuvre nécessaire pour à l’ensemble du personnel, car la Banque élabore de
répondre aux besoins de l’institution, sans une nouvelles normes et attentes, renforce les capacités
augmentation sensible des ressources financières et les compétences, et récompense les contributeurs
requises. La mise en œuvre du Cadre de rémunération méritants par une mobilité professionnelle systématisée.
globale est en cours, après son approbation par le Avec la publication de la directive présidentielle en mai
Conseil d’administration en 2021. Après la mise en 2021, les comités travaillent à la définition et à la mise
œuvre des dispositions relatives au personnel basé en œuvre des éléments clés, notamment les familles
dans les États en transition en 2022, le travail se d’emplois, les profils et les compétences, les titres
poursuit pour mettre en œuvre des programmes de compétences, les entrées et sorties, ainsi que les
de récompenses et de reconnaissance. En outre, recommandations pour les promotions in situ.

Figure 2 – Principaux éléments des comités de gestion des talents à moyen terme

Soutien a la sélection et
CADRE PROFESSIONNEL
au recrutement
• Définir les familles d’emplois
• Développer les pipelines et des
• Définir les profils et les compétences
références
• Définir les titres de compétences,
• Fournir des listes longues pour
les entrées et les sorties
les postes vacants
• Recommander des promotions
• Soutenir la présélection
in-situ
• Promotions professionnelles

CADRE DE GESTION INFRASTRUCTURE


DES APTITUDES D’APPRENTISSAGE ET DE
• Développer le système et la PERFECTIONNEMENT
pratique • Analyse des besoins
• Administrer le processus annuel • Programmes d’apprentissage
• Tendances et recommandations • Plans annuels d’apprentissage
• Planification de la relève, • Prestation d’apprentissage
Recrutement stratégique, etc. • Mentorat et encadrement

B. Bâtir une institution plus forte de travail 2023-2025 prévoit l’amélioration continue des
processus afin de supprimer les redondances et de
71. La plupart des initiatives institutionnelles ont porté collaborer avec le service informatique pour harmoniser
essentiellement sur le renforcement de la capacité les outils et systèmes opérationnels. Un centre
d’exécution afin d’améliorer l’efficacité et la productivité, d’excellence SAP est en cours de développement pour
d’accroître la responsabilisation grâce à des systèmes soutenir l’optimisation de la capacité du système SAP 4/
de contrôle et de conformité plus solides, et d’améliorer Hana.
la conception et la mise en œuvre des opérations de la
Banque. Mise en œuvre du nouveau modèle opérationnel

Transformation opérationnelle de l’institution 73. Le modèle opérationnel post-COVID-19 de la Banque a


été conçu pour soutenir l’approche hybride, avec certains
72. Compte tenu de la nature évolutive de son environnement membres du personnel travaillant au bureau et d’autres
opérationnel et afin d’optimiser son investissement dans à domicile par rotation. Il prend également en compte le
la technologie, la Banque a créé un nouveau département programme de décentralisation de la Banque, qui consiste
de transformation des activités pour aider à coordonner, à déplacer le personnel dans les régions en fonction des
formaliser et standardiser ses activités de transformation besoins. La Banque prévoit d’améliorer l’infrastructure
des activités. Le département s’attachera à modifier informatique afin de soutenir le modèle de travail hybride
les systèmes, les processus et les technologies dans et d’améliorer l’expérience de l’utilisateur grâce à une
l’ensemble de l’organisation afin de les adapter à leur plateforme d’espace de travail numérique, axée sur
finalité et de s’assurer qu’elle est bien équipée pour réussir l’intelligence. Des travaux sont en cours pour finaliser les
la transition vers tout état futur souhaité. Le programme options concernant les nouvelles manières de travailler.

14
Approuvé au titre du Cadre de rémunération globale 2021-2024 - ADB/BD/WP/2020/206/Rev.4 3 septembre 2021.

26
V.
LA PROPOSITION
DE BUDGET
ADMINISTRATIF
POUR 2023-2025

27
A. Considérations et hypothèses clés pour le 78. Mesures d’efficience et de réduction des coûts :
programme de travail et le budget 2023-2025 les efforts de la Banque pour réaliser des économies
supplémentaires et des gains d’efficacité seront guidés
74. Les priorités stratégiques et le programme de travail par les recommandations du Cadre de maîtrise des
principal de la Banque, décrits dans les sections coûts approuvé.
précédentes, ont servi de base aux estimations
budgétaires indicatives pour 2023-2025, qui sont 79. Taux d’inflation : lors de la préparation de la proposition
proposées dans le document de budget. Le budget de budget 2023, la Direction a supposé que l’impact de
proposé est également basé sur les considérations et l’inflation pour la Banque sera contenu, bien en deçà du
hypothèses clés suivantes. taux d’inflation moyen pondéré réel de 6,7 % pour 2022,
tel que présenté à l’annexe IV.
75. Perspectives de marge de manœuvre de la
BAD : le POI de la Banque est préparé en fonction B. Principes directeurs pour les dépenses
des priorités des High-5 et des besoins urgents de administratives
développement des PMR. La marge de manœuvre
disponible pour le guichet BAD sera basée sur 80. La proposition préliminaire de budget est conçue pour
les recommandations des PFMT15. La Banque assurer la disponibilité des ressources afin de produire
maintiendra également un dialogue étroit avec des résultats et apporter des solutions appropriées aux
les PMR pour créer un environnement propice à PMR, en conformité avec les priorités opérationnelles
l’accroissement des investissements du secteur privé et institutionnelles proposées par la Banque. Elle est
et optimiser le cofinancement qui complétera les élaborée en supposant une gestion prudente et attentive
objectifs de prêt. des ressources dans l’intention de contenir la croissance
du budget. La proposition de budget tient compte des
76. Viabilité de la dette : pour mieux coordonner priorités fondamentales de la Banque, notamment : i)
et atténuer le risque de surendettement en l’amélioration de la qualité et une plus grande sélectivité
Afrique, la Banque met en œuvre le Plan d’action dans les opérations ; ii) le cadre de rémunération globale
multidimensionnel sur la dette. L’action de la Banque (TCF) approuvé et la dotation en personnel stratégique ; et
en la matière continuera d’être guidée par le plan iii) les besoins en ressources pour le programme de travail
d’action afin de soutenir une relance économique opérationnel et les initiatives de la Banque. La proposition
rapide et de renforcer la résilience. tient également compte de l’environnement opérationnel,
des enseignements tirés de l’exécution du budget de
77. Faible impact de la pandémie de COVID-19 : l’exercice antérieur et du cadre de maîtrise des coûts.
la Direction suppose que les restrictions liées à la
pandémie de COVID-19 continueront d’être levées C. Principaux éléments du budget
pour faciliter les déplacements et la mobilité. Guidée administratif 2023
par l’équipe de gestion des urgences (EMT), la Banque
continuera à mettre en œuvre le retour progressif au 81. La Figure 3 présente les éléments constitutifs du
bureau et des modalités de travail hybrides seront budget administratif 2023, sur la base des informations
mises en œuvre au Siège sur la base d’une rotation. disponibles.

Figure 3 – Principaux éléments constitutifs du projet de budget administratif 2023 (en millions d’UC)

421,97
+2,9%

5,01

1,79
5,26

409,90
------
--------
- - -
- ----------
------
------ --------
-------- --------
-------- --------
---------- ----------
- - -
-
-- --
--------
----------

Budget Augmentation liée Dotation stratégique Rémunération basée Budget


Approuvé 2022 au programme en effectif et cadre sur la performance Proposé 2023
de travail de base de rémunération globale

15
Les perspectives financières à moyen terme pour la période terminée au 30 septembre 2022 sous la réf: ADB/BD/WP/2022/252.

28
o Impact de l’inflation en améliorant le respect de la politique de la Banque
en matière de voyages, en passant à un modèle
82. Comme indiqué à la Section I, le taux moyen hybride pour les événements clés de l’institution
d’inflation s’est établi à 15,9 % en 2022 en raison de en tirant parti de l’utilisation d’outils virtuels pour
la pandémie de COVID-19, et l’invasion de l’Ukraine les missions non opérationnelles, et en donnant la
par la Russie1 . Sur la base des différentes catégories priorité à la formation en mode virtuel ;
de dépenses prévues de la Banque, tant au Siège
que dans les bureaux pays, le taux d’inflation moyen • Mettre en application les contrôles de coûts
pondéré de 2023, appliqué aux coûts directs et aux lors du recours aux consultants, en améliorant
frais généraux16 du budget administratif, est estimé la planification des effectifs afin de réduire
à 6,7 %, comme indiqué à l’Annexe IV, contre les doublons, et en rehaussant la qualité des
3,84 % pour l’exercice précédent. Cette variation du rapports de manière à justifier les dépenses liées
taux d’inflation entre 2022 et 2023 se traduit par une aux consultants ;
augmentation d’environ 4,20 millions d’UC dans le
budget, soit 1 % du budget approuvé pour 2022. • Élaborer des tableaux de bord fonctionnels pour
les cadres supérieurs afin d’améliorer le contrôle,
83. La trajectoire budgétaire approuvée dans le cadre le suivi et les rapports sur les budgets des
de la maîtrise des coûts est nominale et intègre un missions et des consultants.
taux d’inflation qui est inférieur au taux d’inflation
actuel de 6,7%. Cela est principalement dû à Principaux inducteurs de coûts pour le budget
l’approche prudente de la Direction limitant le taux administratif 2023 (+12,1 millions d’UC)
de croissance du budget 2023 à 2,9 %, comme
le montre la figure 3. La proposition budgétaire a 85. Les principaux inducteurs d’augmentation du
été examinée attentivement de manière à faire des budget administratif 2023 sont : i) l’expansion des
économies et à contenir la croissance budgétaire au programmes de travail de base ; ii) l’impact du cadre
taux nominal de 2,9 %, comme prévu dans le cadre de rémunération globale et de la dotation en personnel
de maîtrise des coûts. stratégique, et iii) le budget pour la rémunération basée
sur la performance.
o Économies de coûts
o Augmentation du budget des programmes de
84. La Direction identifiera les possibilités d’accroître travail de base (5,26 millions d’UC)
l’efficience et de renforcer la maîtrise des dépenses
administratives, en prenant les mesures suivantes : 86. Budget pour les coûts directs et les frais généraux.
L’exécution du budget basé sur les coefficients devrait
• Appliquer la sélectivité afin de réduire le nombre inclure l’appui opérationnel et les départements
de nouveaux projets à approuver pendant la transversaux. En raison de la reprise des missions
période de planification ; liées aux résultats opérationnels, la Direction s’attend
à une augmentation des besoins en ressources des
• Améliorer la planification opérationnelle en unités opérationnelles. En outre, l’impact de l’inflation
vue d’optimiser l’affectation des ressources sur les coûts des missions se traduira par un budget
au développement de la réserve de projets, et plus élevé pour l’exécution du programme de travail
d’augmenter le nombre des projets figurant dans opérationnel.
le portefeuille actif ;
o Augmentation du budget pour le cadre de
• Réduire les coûts des voyages et des réunions en rémunération global et la dotation stratégique en
donnant la priorité aux voyages liés aux opérations, personnel (1,79 million d’UC)

Budget administratif du Groupe de la Banque 1,79

Dotation stratégique en personnel approuvée en 2022 0,77

- Impact du cadre de rémunération globale 1,02

Ajustements structurels (salaires + avantages) 1,53

Réduction des coûts à partir de la conversion proposée des IRS en LRS -0,52

16
Les coûts directs et les frais généraux représentent environ 40 % du budget administratif total de la Banque et sont soumis au taux d’inflation. Les 60 % restants concernent les
dépenses de personnel qui ne sont pas affectées par le taux d’inflation.

29
87. Budget pour la dotation stratégique en personnel (+ de dotation en personnel comprennent des
0,77 million d’UC). Suite à l’approbation par le Conseil recommandations et des explications précises
de 40 postes supplémentaires en 2022, la Direction n’a sur la manière d’honorer les engagements.
pas l’intention de demander l’approbation de postes
supplémentaires en 2023, afin de garantir une réduction o Budget pour la rémunération au mérite 2022 (+5
significative des postes vacants. Cette décision permet millions d’UC)
de réduire les besoins budgétaires pour la dotation en
personnel stratégique à 0,77 million d’UC17 pour 2023, 89. La proposition de cadre de rémunération globale
par rapport à un niveau de 3,14 millions d’UC, estimé (CRG) prévoit une augmentation progressive des
l’année dernière dans le DPB 2022-2024 approuvé. salaires en fonction de la performance. En supposant
un taux d’augmentation de 2,5 % pour le personnel
88. Budget net pour le cadre de rémunération globale en poste en 2022 sur les salaires, une provision de 5
(+1,02 million d’UC). La mise en œuvre du cadre de millions d’UC est estimée pour le budget 2023, contre
rémunération globale (TCF)18 approuvé a débuté en 2022, 4,71 millions d’UC pour le budget 2022.
avec l’introduction des avantages pour le personnel basé
dans les États en transition, et des indemnités pour les o Budget pour les initiatives spéciales et les
lieux d’affectation déconseillés aux familles. Les budgets priorités stratégiques (11,87 millions d’UC)
proposés pour les dépenses de personnel pour la
période 2023-2025 prévoient des provisions pour couvrir 90. Dans le souci de réaliser les priorités stratégiques du
l’ajustement unique visant à faire passer le personnel Groupe de la Banque, plusieurs initiatives approuvées
dans les fourchettes de salaire minimum nouvellement en 2021 et 2022 sont en cours de mise en œuvre, et
approuvées, ainsi que pour les économies de dépenses nécessitent encore des ressources supplémentaires
de personnel escomptées à la suite de la conversion des pour 2023. Par conséquent, très peu de nouvelles
postes de personnel recruté sur le plan international (IRS) initiatives avaient été priorisées pour bénéficier de
en postes de personnel recruté sur le plan local (LRS). ressources en 2023, afin que le budget alloué aux
Ces dispositions sont les suivantes : initiatives spéciales ne dépasse pas l’enveloppe
actuelle de 13,17 millions d’UC prévue en 2022. Le
• Le budget estimatif 2023 comporte une provision processus de sélection et de hiérarchisation, basé
de 1,53 million d’UC pour couvrir l’ajustement sur l’examen de l’analyse de rentabilité et de l’analyse
ponctuel des salaires du personnel recruté sur le coûts-avantages présentées pour chaque nouvelle
plan international (IRS) et du personnel recruté sur initiative, a été présenté lors d’une session technique
le plan local (LRS), qui sont inférieurs au minimum du Conseil le 31 octobre 2022. Par conséquent,
de leurs fourchettes respectives de grade. Comme l’enveloppe budgétaire allouée aux initiatives spéciales
prévu dans le cadre de rémunération global a diminué de 1,30 million d’UC, pour s’établir à un
(CRG) approuvé par le Conseil, les ressources total de 11,87 millions d’UC.
supplémentaires requises pour ces ajustements
devraient être couvertes par les réductions résultant 91. En 2023, 14 initiatives déjà financées l’année
de l’évolution de la composition du personnel et du précédente nécessiteront encore un budget
réalignement du ratio IRS/LRS. supplémentaire, tandis que 11 initiatives sont
nouvelles. Le budget de 11,87 millions d’UC pour
• Au cours de la première année de mise en 2023 nécessaire à la mise en œuvre de ces initiatives
œuvre de la dotation en personnel stratégique, est partiellement compensé par les frais de gestion et
un montant prudent d’économies de coûts les « autres revenus » générés par les fonds fiduciaires,
de 0,52 million d’UC est budgétisé pour les estimés à 8,5 millions d’UC. La liste détaillée des
conversions IRS/LRS, bien en deçà du montant priorités et initiatives institutionnelles est présentée à
des économies ciblées, afin d’éviter le risque de l’annexe V.
sous-budgétisation des dépenses de personnel.
La Direction a déjà renforcé les processus D. Allocation proposée pour le budget
de planification du personnel, mis en place la administratif 2023 par élément de coût
plateforme et le système requis pour permettre
la visibilité des mesures et des ratios clés qui 92. Le tableau 3 ci-dessous présente le budget
sont nécessaires pour suivre la mise en œuvre administratif proposé pour 2023 par catégorie
effective du cadre de dotation en personnel d’éléments de coûts (coûts de personnel, coûts directs,
stratégique et du cadre de rémunération globale. frais généraux et autres coûts opérationnels clés). Il
Cette approche systématique de la dotation présente le budget initial approuvé pour 2022 et les
en personnel assurera que les ressources en ressources supplémentaires nécessaires pour mettre
personnel sont correctement affectées dans en œuvre d’autres grandes priorités opérationnelles et
l’ensemble de la Banque et que tous les plans institutionnelles.

17
Budget supplémentaire requis en 2023 pour couvrir la rémunération en année pleine de 40 postes approuvés pour 2022.
18
ADB/BD/WP/2020/206/Rev.4 Cadre de rémunération globale 2021–2024.

30
Tableau 3 : Budget administratif proposé pour 2023 par catégorie de dépenses (en millions d’UC)

Budget
Proposition
Budget proposé Budget
de budget Augmentation Augmentation
approuvé pour 2023 proposé Augmentation
COMPONENTS pour 2023 par rapport à nette sans
pour Programme pour en %
Initiatives l’original initiatives
2022 de travail 2023
spéciales
principal
(a ) (b ) (c ) (d= b+c) (e=d-a) (f=e/a) (g=b-a)
Dépenses directes
338,69 340,94 10,91 351,85 13,15 3,88 % 2,25
de fonctionnement
Dépenses de
242,95 248,15 - 248,15 5,20 2,14 % 5,20
personnel
Coûts directs 95,75 92,79 10,91 103,70 7,96 8,31 % (2,95)
Frais généraux 67,32 64,64 0,96 65,46 (1,72) -2,55 % (2,68)
Budget pour les
postes additionnels 3,89 4,66 - 4,66 0,77 19,79 % 0,77
approuvés en 2022
TOTAL GÉNÉRAL 409,90 410,10 11,87 421,97 12,07 2,94 % 0,2

93. Dépenses de personnel. Le tableau 3 présente le l’information et à la communication. Le budget des


budget total des dépenses de personnel par catégorie autres frais généraux institutionnels couvre notamment
d’éléments de coûts ainsi que les enveloppes les frais d’audit, les honoraires des services juridiques
proposées pour prendre en charge la rémunération au et consultatifs, la formation des PMR et d’autres
mérite de 2022 et l’impact de la mise en œuvre du budgets. Le budget proposé pour 2023 enregistre une
TCF. Selon les projections, les dépenses de personnel baisse de 1,72 million d’UC, passant de 67,32 millions
devraient augmenter de 5,20 millions d’UC, passant d’UC en 2022 à 65,46 millions d’UC en 2023, en
de 242,95 millions d’UC en 2022 à 248,15 millions grande partie grâce aux efforts d’économies de coûts
d’UC pour 2023, soit une hausse de 2,1 %. Cette consentis conformément au cadre de maîtrise des
croissance s’explique essentiellement par le budget coûts. L’annexe VI fournit des détails supplémentaires.
proposé de 2022 pour la rémunération au mérite
estimé à 5 millions d’UC, en ligne avec le cadre de 96. Autres programmes opérationnels et
rémunération globale. Pour tenir compte de l’impact institutionnels clés. La mise en œuvre des initiatives
sur une année pleine de la rémunération des 40 postes spéciales proposées, figurant à l’annexe V, nécessite
supplémentaires approuvés dans le cadre du budget un budget de 11,87 millions d’UC en 2023. Après
2022, un budget de 0,77 million d’UC est également des efforts d’arbitrage importants sur les propositions
nécessaire en complément du budget de 3,89 millions soumises par les Complexes à l’effet de maîtriser la
d’UC approuvé en 2022. croissance du budget, la proposition de budget 2023
pour les initiatives spéciales a affiché une baisse de
94. Coûts directs. Le budget des coûts directs prend 1,30 million d’UC par rapport à 2022.
en compte la charge de travail (mission, consultants,
personnel temporaire et réunions) et les budgets de E. Proposition de répartition du budget
représentation (accueil et divertissement). La ligne administratif 2023 par Complexe
budgétaire affiche une augmentation de 7,96 millions
d’UC (8,31 %), passant de 95,75 millions d’UC 97. La Banque continue d’allouer une part importante de
en 2022 à 103,70 millions d’UC en 2023. Si l’on son budget administratif aux unités opérationnelles.
exclut les 10,91 millions d’UC alloués aux initiatives En 2023, la Banque allouera 68 % de son budget
spéciales, le budget diminue de 2,95 millions d’UC administratif aux activités opérationnelles entreprises
malgré : i) l’impact de l’inflation, ii) les ressources par les complexes opérationnels et l’écosystème20.
supplémentaires allouées à la mise en œuvre des L’allocation de 2023 à la Vice-présidence du
livrables opérationnels, conformément à la nouvelle développement régional, de l’intégration et de la
approche de budgétisation basée sur les coefficients, prestation de services (RDVP) et aux Vice-présidences
et iii) la réaffectation de deux initiatives19 au programme sectorielles (AHVP, PIVP, PEVP et ECVP) s’élève à
de travail de base. L’annexe VI contient des détails 200,66 millions d’UC, soit un peu plus que l’allocation
supplémentaires. de 2022 (199,69 millions d’UC). En raison de la mise
en correspondance des projets avec les complexes
95. Frais généraux. Les frais généraux sont sectoriels, l’allocation budgétaire totale aux complexes
essentiellement composés des budgets des structures sectoriels (AHVP, PIVP, PEVP) et ECVP a augmenté
d’appui et des autres coûts institutionnels généraux. Les par rapport à 2022, passant de 128,37 millions d’UC
dépenses de soutien sont essentiellement composées à 146,18 millions d’UC en 2023. Le graphique 5
des coûts liés à la gestion des ressources humaines, présente l’allocation du budget administratif proposé
à la gestion des installations, aux technologies de pour 2023 par Complexe.

19
PAGODA et le Nouveau modèle de travail hybride.
20
VP complexes (RDVP, AHVP, PIVP, PEVP and ECVP) and Ecosystem Departments (PGCL, SNSC, SNFI, FIFC4) are Operational.

31
Graphique 5 : Budget administratif 2023 par Complexe (en millions d’UC)

Budget Proposé 2023 par complexe


60,0 55,5 54,5 Part du budget
50,0 46,9 44,3
administratif de 2023
39,0
40,0 35,3 35,2 33,2
30,0 25,0

20,0 17,3 16,6


NOP
12,5 32%
10,0 6,7 OP
68%
-
URPR RDVP AHVP SNVP PIVP ECVP FIVP TCVP PEVP PTVP BDIR URBO BGOV

OP NOP OP NOP

98. Forum pour l’investissement en Afrique. Un F. Budget basé sur les coefficients pour les
budget de coûts directs de 5,22 millions d’UC est principaux produits opérationnels
alloué au PAIF pour 2023, soit le même niveau de
budget que celui approuvé pour 2022. réservé . 100. Dans le cadre de ses efforts continus pour améliorer
L’AIF continue d’explorer les options de mise en les processus budgétaires, la Banque a mis en œuvre
œuvre de plans de recouvrement partiel des coûts une approche de budgétisation par coefficients. Lors
grâce aux contributions des partenariats et aux frais de la préparation de la proposition de budget 2023,
de parrainage. des coefficients types ont été appliqués à des livrables
opérationnels sélectionnés pour les opérations et
99. Sauvegardes environnementales et sociales l’écosystème. Les livrables ont fait l’objet d’arbitrage,
(SNSC). La Banque continue d’augmenter le budget de hiérarchisation, d’alignement et de consensus lors
alloué à SNSC (coûts de personnel et coûts directs des réunions de consultation préalables à l’accord sur
- consultants/missions), qui a augmenté de manière le programme de travail qui se sont tenues en octobre
significative, passant de 3,7 millions d’UC en 2019 2022 entre les régions, les secteurs et l’écosystème.
à 7,9 millions d’UC en 2022, soit une augmentation Ces produits opérationnels se traduisent par des
de 114 % sur une période de trois ans. En 2023, exigences en matière de charge de travail auxquelles
le budget alloué à SNSC augmentera encore de les coefficients de semaine de travail par employé
14 % pour atteindre 9,1 millions d’UC. Outre le sont appliqués. Le tableau 4 ci-dessous donne un
budget des coûts directs, la direction étudie des récapitulatif de la répartition du budget administratif
options pour augmenter les effectifs du personnel et pour 2023, y compris les composantes basées ou non
continuer à augmenter progressivement l’allocation sur les coefficients. Des informations supplémentaires
de ressources au SNSC pour assurer la mise en sur le budget basé sur les coefficients sont fournies à
œuvre complète du plan d’action de renforcement l’annexe VIII. Cette annexe indique que, sur un budget
des sauvegardes (SSAP), tout en opérant dans les de coûts directs de 191,7321 millions d’UC alloué
limites du cadre de maîtrise des coûts. aux unités opérationnelles et écosystémiques, 95,65
millions d’UC (50 %) sont basés sur des coefficients et
directement liés aux projets et aux programmes pays.

Tableau 4 : Budget basé sur les coefficients et répartition du budget par produit opérationnel clé

Budget proposé pour 2023


Budget
Unités Écart
approuvé pour Budget non
organisationnelles Budget basé sur les Total (e ) = (d) - (a )
2022 (a) basé sur les
coefficients (c) (d)=(b) + (c )
coefficients (b)
Opérations 155,27 84,02 72,31 156,32 1,05
Écosystème 30,62 12,06 23,35 35,41 4,79
Activités non liées aux
opérations et celles du 152,86 159,10 00,00 159,10 6,23
Conseil
Sous-total 338,75 255,17 95,66 350,83 12,07
Général 68,02 65,46 65,46 -2,56
Autres 3,891 3 5,68 5,68 2,55

Total général 409,90 326,31 95,66 421,97 12,07

21
Les 32,5 millions d’UC alloués au budget des frais généraux des complexes opérationnels sont inclus dans le budget total des frais généraux de 65,46 millions d’UC présenté dans la
partie inférieure du tableau.

32
G La trajectoire du budget administratif pour la augmentation nominale de 12,07 millions d’UC (2,9 %)
période 2023-2025 par rapport au budget administratif approuvé pour
2022 (409,9 millions d’UC). L’augmentation prévue sur
101. Compte tenu des besoins en ressources pour mettre la période 2023-2025 est conforme aux estimations
en œuvre le programme de travail de base et les préalables indiquées dans le document du programme
initiatives spéciales, la Direction propose un budget de travail et de budget 2022-2024, approuvé ainsi que
administratif indicatif de 421,97 millions d’UC, soit une dans le cadre de maîtrise des coûts.

33
34
VI.
BUDGET
D’INVESTISSEMENT
POUR LA
PÉRIODE 2023-2025

35
102. En priorité, la Banque s’emploiera à améliorer sa l’infrastructure de la BAD partout, ii) les applications
gestion immobilière et à mettre tout le personnel institutionnelles, iii) les écosystèmes numériques
dans un environnement sécurisé, sain et productif à et iv) la cybersécurité. La Direction va restructurer
l’intérieur de son Siège. Pour ce faire, un cadre de l’infrastructure informatique et adopter une approche
gestion immobilière doit être finalisé et approuvé par par défaut « Priorité au Cloud, mobile compatible,
le Conseil d’administration. Une proposition, relative à accès sécurisé à partir de n’importe quel endroit », en
la rationalisation du patrimoine immobilier et du Siège installant et en maintenant une passerelle pour gérer
de la Banque à Abidjan, sera présentée au cours du l’accès sécurisé au réseau informatique de la Banque.
premier trimestre de 2023. Des applications institutionnelles seront développées
pour soutenir les opérations de la Banque et
103. Une nouvelle stratégie numérique sera finalisée en transformer celle-ci en une institution intelligente dans
2023. Dans l’intervalle, la Direction entend consolider la nouvelle normalité. La Banque tirera également parti
les acquis de la stratégie antérieure tout en mettant de l’écosystème numérique pour rester en phase avec
en œuvre de nouveaux facilitateurs numériques afin l’évolution rapide de l’environnement technologique
d’automatiser les opérations remaniées de la Banque, dans lequel elle opère.
ainsi que d’autres processus opérationnels. Un appui
sera également apporté par rapport à l’environnement 104. Le budget d’équipement total proposé pour 2023 est
de travail hybride. Les dépenses liées à l’informatique de 18,07 millions d’UC, contre un montant de 22,08
de la Banque, pour la période budgétaire, seront millions d’UC approuvé pour 2022, comme le montre
basées sur trois piliers stratégiques clés, à savoir : i) le tableau 5 ci-dessous :

Tableau 5 - Répartition du budget d’équipement proposé pour 2023-2025 (en millions d’UC)

Section (en millions d’UC) 2022 2023 2024 2025 2023-2025

Technologies de l’information et de
15,33 15,77 10,77 2,98 29,52
la communication

Bâtiments et travaux de génie civil 6,75 2,30 - - 2,30

Total 22,08 18,07 10,77 2,98 31,82

A. Technologies de l’information et de la d’un nouvel outil de gestion du portefeuille de capital-


communication investissement qui remplacera l’outil e-Front actuel,
l’amélioration de la connectivité pour accompagner
105. Le budget consacré aux technologies de l’information la migration vers un centre de données Cloud,
et de la communication (TIC) se propose de répondre la fourniture d’outils informatiques au personnel
à quatre priorités essentielles, présentées dans le et le développement de solutions pour répondre
tableau 6 ci-dessous. aux demandes croissantes de numérisation des
processus par les différentes unités opérationnelles
Tableau 6 - Principales priorités du budget de la Banque, tout en renforçant considérablement les
d’équipement consacré aux TIC pour 2023-2025 (en capacités de cybersécurité de la Banque. Ces projets
millions d’UC) sont stratégiquement orientés vers l’optimisation, la
réingénierie, l’automatisation et la numérisation des
Tableau 6. Ce tableau a été supprimé conformément processus opérationnels, l’intégration des systèmes
à la politique de divulgation et d’accès à l’information opérationnels de la Banque, la stimulation de
de la Banque. l’innovation, l’amélioration de l’infrastructure en tout
lieu pour faciliter le travail hybride afin d’accroître
106. Entre autres projets clés figurent le renouvellement de l’engagement, la collaboration et la productivité
la licence de Numerix pour les opérations de trésorerie du personnel, le renforcement des capacités et
et la gestion des risques financiers, la refonte du des écosystèmes numériques de la Banque, et
système de gestion des fonds fiduciaires afin d’assurer l’amélioration de la sécurité des informations et de
une meilleure gestion des ressources mobilisées l’infrastructure de cyber-résilience. Les détails des
auprès des parties prenantes, l’automatisation et la projets à mettre en œuvre figurent à l’annexe IX-A.
normalisation des processus et des opérations de
RH afin d’améliorer l’efficacité des services de RH, B. Bâtiments et travaux de génie civil
et la mise en œuvre d’un système intégré de gestion
des informations financières (IFMIS) automatisé qui 107. L’équipe de gestion des installations s’attachera
permet la planification, la préparation, la mise en à conclure les discussions sur le cadre de gestion
œuvre et le suivi des activités de gestion financière des biens immobiliers et à le mettre en œuvre, tout
tout au long du cycle de projet des opérations de la en engageant les principales parties prenantes à
Banque. D’autres projets comprennent l’acquisition déterminer et à finaliser les options pour le bâtiment

36
du siège à Abidjan. Un montant de plus d’un de l’obsolescence et de l’élimination des véhicules
million d’UC est disponible sur les ressources déjà existants (1,8 million d’UC). Les détails des projets à
allouées, pour mener des études techniques sur les mettre en œuvre figurent à l’annexe IX-B.
empreintes du siège. En outre, 8,5 millions d’UC sont
déjà disponibles pour la rénovation du bâtiment du C. Projets clôturés et projets à proroger
siège. Par conséquent, aucune nouvelle ressource
ne sera demandée pour le cadre immobilier jusqu’à 108. Au cours de l’année, un certain nombre de projets
la conclusion des discussions en cours avec le de TIC et d’installations ont été achevés. Le Comité
Conseil. Toutefois, un budget sera nécessaire pour directeur du programme d’équipement (CIPSC) et le
entreprendre des travaux de rénovation à la Cité Comité de pilotage des systèmes d’information (ISSC)
BAD (0,50 million d’UC) et l’achat de nouveaux ont donc ordonné la clôture de ces codes de projet,
véhicules pour plusieurs bureaux de pays en raison comme résumé dans le tableau 7 ci-dessous :

Tableau 7 : Résumé des projets clôturés et des économies budgétaires (en millions d’UC)

Budget Budget Budget Taux


Section (en millions d’UC)
approuvé alloué disponible d’exécution
Technologies de l’information et
2,66 2,62 0,04 99%
de la communication
Bâtiments et travaux de génie
2,64 2,04 0,60 77%
civil
Total 5,30 4,66 0,64 88%

109. Le budget disponible pour les projets de TIC 15,18 millions d’UC pour les projets de TIC
et d’installations achevés s’élève à 0,64 million et d’installations qui arrivent à expiration en
d’UC. Les détails des lignes budgétaires à décembre 2022, comme indiqué à l’annexe
clôturer sont présentés à l’annexe XII. XIII. Cette extension est nécessaire en raison
de retards imprévus dans la mise en œuvre des
110. La Direction propose également l’extension projets.
des lignes budgétaires d’un montant de

37
38
VII.
IMPACT DU
BUDGET SUR
LA VIABILITÉ
FINANCIÈRE

39
A. Hypothèses clés pour les projections 112. La Direction propose que les niveaux de prêt soient
financières de la BAD plafonnés à 5 005 millions d’UC en 2023, avec des
niveaux indicatifs de 5 165 millions d’UC pour 2024
111. Les projections financières de la BAD reposent et de 5 330 millions d’UC pour 2025. Ces niveaux de
principalement sur des hypothèses relatives aux prêts visent à : i) préserver la viabilité financière à long
approbations de prêts, aux décaissements de terme de la Banque ; ii) maintenir tous les principaux
prêts, au rendement attendu des actifs de trésorerie ratios prudentiels dans les limites convenues au cours
et au niveau des dépenses administratives. Les de la période de mise en œuvre de l’AGC-VII ; iii) assurer
hypothèses sont également faites sur le niveau des un soutien continu à ses PMR, préservant ainsi son
provisions pour pertes sur prêts pour le portefeuille importance politique, et iv) maintenir la notation triple A
de prêts non souverains. de la Banque. Les plafonds de prêt proposés de la BAD
sont présentés dans le tableau 8 sur la base des PFMT.

Tableau 8. Projections du volume des prêts de la BAD pour 2022-2026 (en millions d’UC)

Niveau de plafond proposé


2022 2023 2024 2025 2026
pour les prêts de la BAD
BAD 4 226 5 005 5 165 5 330 5 501
Public 2 389 3 124 3 224 3 327 3 434
Privé 1 837 1 881 1 941 2 003 2 067

113. Hypothèses relatives aux frais administratifs du 114. Le tableau 10 présente les dépenses administratives
Groupe de la Banque. projetées de la BAD et du FAD, sur la base des
113.Le partage des coûts historique et projeté, appliqué partages des coûts estimés. La répartition des
à chaque institution du Groupe de la Banque, est dépenses administratives du Groupe de la Banque
présenté dans le tableau 9. entre les guichets BAD, FAD et FSN pour 2023 est
présentée à l’annexe XIV.
Tableau 9 : Partage des coûts historique et projeté
Tableau 9. Ce tableau a été supprimé conformément
à la politique de divulgation et d’accès à l’information
de la Banque.
Tableau 10 : Dépenses administratives prévues par la BAD et le FAD

Total des dépenses


2022 2023 2024 2025 2026
administratives (en millions d’UC)
Budget administratif proposé 409,90 421,95 434,41 447,01 459,97
Provision pour valorisation actuarielle
66,38 66,38 66,38 66,31 70,28
du PRP et du Plan médical
Dépréciation22 33,86 35,01 36,20 37,43 38,71
Dépenses prévisionnelles de la BAD 254,25 260,82 267,63 275,48 283,56
Dépenses prévisionnelles du FAD 255,31 261,91 268,75 276,63 284,75
Dépenses prévisionnelles du FSN 0,59 0,60 0,62 0,64 0,66

B. Incidence de la proposition de budget sur la des fonds propres de la Banque23. Le TUFP devrait
viabilité financière de la BAD continuer à s’améliorer à l’horizon projeté, pour s’établir
en moyenne à 57 %. La croissance du capital-risque
115. Le capital-risque total de la Banque devrait augmenter, total sera principalement induite par les paiements
selon les prévisions, pour atteindre 769 millions d’UC à des souscriptions à l’AGC-VII et par les transferts aux
la fin de l’année 2022. L’amélioration très significative réserves, effectués à partir des revenus affectables de la
du TUFP est largement attribuée à la mise en œuvre Banque.
des recommandations de Moody’s Analytics (par
ex., la mise à jour des pertes souveraines en cas de 116. Le tableau 11 présente les projections des objectifs
défaut - LGD) après la révision du cadre d’adéquation révisés des plafonds de prêts et des ratios prudentiels

22
Amortissement prévu à la fin de l’année 2021 dans les états financiers de la Banque en utilisant une croissance annuelle de 3,40 % pour les années suivantes. Il convient de noter que
dans le cadre du nouveau mécanisme de partage des coûts, l’amortissement est également réparti entre les trois entités du Groupe de la Banque.
23
Pour répondre à la recommandation de Moody’s Analytics sur les valeurs de perte en cas de défaut (LGD) souveraines, qui ont été jugées très conservatrices et pénalisantes pour la
Banque, en particulier dans le bas de l’échelle principale, le modèle LGD souverain a été entièrement redéveloppé conformément aux meilleures pratiques du secteur, avec des points
de données historiques actualisés pour refléter correctement et pleinement le traitement de crédit préférentiel (PCT) de la Banque, et avec plus de granularité au niveau des pays.
L’amélioration du modèle a été examinée et validée par Moody’s Analytics.

40
financiers de la Banque sur la période 2022-2031. 117. Bien que la Banque prévoie de maintenir une
Ces projections tiennent compte de la trajectoire croissance budgétaire de 2,9 %, malgré un taux
proposée des dépenses du groupe de la Banque pour d’inflation beaucoup plus élevé que celui prévu à
la période 2023-2025 et sont fondées sur les états l’origine lors de l’approbation du Cadre de maîtrise
financiers de la Banque au 30 septembre 2022. des coûts, l’augmentation prévue du revenu net
d’exploitation de la Banque laisse entrevoir que le
Tableau 11 – Prévisions financières de la BAD de 2022 ratio coût/revenu et le ratio coût/revenu des prêts
à 2031 ne seront pas affectés par la croissance du budget
administratif.
Tableau 11. Ce tableau a été supprimé conformément à
la politique de divulgation et d’accès à l’information de
la Banque.

41
42
VIII.
CONCLUSION

43
118. Le programme de travail 2023-2025 vise à soutenir les budget approuvé pour 2022. La Direction contiendra
efforts de redressement des PMR et à ramener leurs l’impact de la hausse de l’inflation dans la limite de la
économies sur une trajectoire de croissance durable. trajectoire de croissance du budget prévue dans le
La Banque intensifie ses efforts pour appliquer la document approuvé sur la maîtrise des coûts.
sélectivité, avec un ciblage stratégique plus précis,
au titre des High 5 et des domaines transversaux, en 121. Comme résumé au tableau 12, la Direction sollicite
investissant dans des projets moins nombreux et plus l’approbation du Conseil sur les budgets indicatifs
structurants. La Banque continuera également de se proposés pour 2023, notamment sur :
concentrer sur l’efficience et l’efficacité afin d’améliorer
les performances de son portefeuille actif grâce à (i) le budget administratif de 421,97 millions d’UC,
un suivi constant, et l’adoption proactive d’actions (ii) le budget d’équipement de 18,07 millions d’UC,
correctives dans le cadre de son plan de mise en (iii) le budget pour imprévus de 4,22 millions d’UC
œuvre de la qualité. En outre, la Banque a finalisé qui représente 1 % du budget administratif.
l’affinement de sa structure organisationnelle afin d’être
plus efficace et axée sur les résultats. L’utilisation de la 122. Le Conseil d’administration est également invité à
budgétisation basée sur les coefficients est croissante prendre note des besoins en ressources projetés
et étend progressivement son champ d’application pour pour 2024 et 2025, et des ressources du Fonds
accroître l’allocation des ressources aux opérations fiduciaire disponibles pour les activités de la Banque
et aux unités d’appui opérationnel de la Banque afin au cours de la période 2023-2025.
de renforcer la qualité des projets et de constituer un
portefeuille de prêts solide et cohérent. Tableau 12 : Budgets proposés (en millions d’UC)

119. Le budget administratif indicatif 2023 est inscrit dans


Budgets 2023 2024 2025
un programme de travail prioritaire qui est formulé en
fonction des priorités des High 5, des axes stratégiques Budget administratif 421,97 434,21 446,93
inspirés de la vision stratégique de la prochaine Stratégie
décennale (2023-2032) et des nouvelles questions Provision pour imprévus 4,22 4,34 4,47
urgentes. Il tient compte des retours d’informations Budget d’équipement 18,07 10,77 2,98
reçus des administrateurs au cours de diverses réunions Fonds fiduciaires 43,22 48,42 48,30
du Comité plénier.

120. La Direction propose un budget administratif de 421,97


millions d’UC pour 2023, soit une augmentation 123.Le Conseil d’Administration est invité à examiner et à
nominale de 12,08 millions d’UC (2,9 %) et une hausse approuver le Document du Programme de travail et
réelle de 6,4 millions d’UC (1,56 %) par rapport au du Budget 2023-2025 de la Banque

44
ANNEXES

45
Un accent plus marqué sur la sélectivité :
Annexe I Exemple de documents de programmation pays

La mise en place d’une série de processus visant à institutionnaliser la sélectivité


dans les stratégies nationales et régionales, la programmation opérationnelle et
travaux de connaissance de la Banque

L’opérationnalisation de la sélectivité au niveau de la programmation répond au risque


que les documents de stratégie pays (DSP) de la Banque ainsi que d’autres documents
de programmation (Fiches pays et DSP intérimaires) manquent d’orientation stratégique,
le soutien de la Banque étant dispersé dans un trop grand nombre de secteurs. Le
Comité de Coordination de la Haute Direction (SMCC) de la Banque a approuvé en avril
2021 la « Note d’orientation pour améliorer la qualité et l’opportunité des DSP et des
DSIR », comme base d’une plus grande sélectivité des documents de programmation de
l’institution aux niveaux national et continental.

Plus précisément, les directives stipulent que les secteurs sélectionnés pour un soutien
de la Banque dans le cadre du ou des domaines prioritaires du DSP/DSIR ne doivent pas
couvrir plus de 10 des 18 priorités stratégiques (présentées au tableau 2 du document de
sélectivité de la Banque, approuvé par le Conseil d’administration en mai 2021)24 plus les
thèmes transversaux. Cela garantira une plus grande sélectivité et un meilleur ciblage du
soutien de la Banque au niveau continental, étant donné que l’assistance de l’institution,
dans les 54 pays membres régionaux, sera fournie dans le cadre desdites 18 priorités
stratégiques. Il importe de noter que le soutien de la Banque dans un seul secteur peut
concerner plusieurs des 18 priorités stratégiques. Par conséquent, il est possible qu’un
DSP qui se concentre sélectivement sur 2 secteurs (par exemple, l’agriculture et l’énergie)
puisse facilement couvrir 10 des 18 priorités stratégiques.

En outre, au niveau national, un DSP pour un « grand » pays (du point de vue de la
marge de manœuvre disponible ou de l’allocation pays) ne doit pas comporter plus de
deux domaines prioritaires stratégiques (précédemment « piliers »), avec un maximum
de quatre secteurs au total pour optimiser l’impact. Les documents de programmation
pour les « petits » pays peuvent également comporter deux domaines prioritaires, mais il
est préférable d’avoir un seul domaine prioritaire, avec un maximum de deux secteurs.
Dans l’ensemble, cela permettra de maintenir la concentration des programmes de prêt
de la Banque, de réaliser des projets plus importants, de réduire les coûts de transaction
résultant de la gestion du portefeuille et, en fin de compte, de garantir une plus grande
sélectivité et un meilleur impact. L’examen de la portée sectorielle des DSP approuvés
depuis mai 2021 est résumé dans les sections ci-après.

CONCLUSION : La tendance est clairement à une plus grande sélectivité des DSP.
Cependant, il faut intervenir davantage pour renforcer encore la sélectivité des DSP pour
les petits pays, en appliquant plus rigoureusement les directives de la Banque en matière
de sélectivité.

24
Document du Conseil d’administration sur l’affinement des priorités stratégiques de la Banque – une proposition visant à renforcer la sélectivité de la Banque », approuvé le 28 mai
2021, Réf. BADB/BD/WP/2021/06/Rev.2/Approuvé/FAD/BD/WP/2021/05/Rev.2/Approuvé.

46
Cette annexe a été supprimée conformément à la
ANNEXE II politique de la Banque en matière de divulgation et
d’accès à l’information.

47
KPI institutionnels du Groupe
ANNEXE III de la Banque pour 2023-202425

TENDANCES
TENDANCES PASSÉES OBJECTIFS ANNUELS
ACTUELLES
Unité de Objectif
Code Indicateurs clés de performance déc-19 déc-20 déc-21 sept-22 2023 2024 2025
mesure 2022

A Prêts et engagements
Total des financements du Groupe de la
A1 Millions d’UC 6 326 3 431 3 716 5 275 2 611 <6 820 <6 920 <7 145
Banque
A2 Prêts souverains de la BAD Millions d’UC 3 553,4 2 100 1 943 1 948 1 388 <3 124 <3 224 <3 327
A3 Prêts non souverains de la BAD Millions d’UC 1 539,4 393 506 1 598 420 <1 881 <1 881 <2 003
Approbations BAD Millions d’UC
A4 Financement FAD (incluant la FAT) Millions d’UC 1 230,5 939 1 263 1 711 803 1 797 1 797 1 797
A5 Financement FSN Millions d’UC 4 n.d 4 18 0 18 18 18
FSP et autres fonds spéciaux
A6 Rehaussement du secteur privé Millions d’UC 20 27 44 170 0 n.d n.d n.d
A7 Autres fonds spéciaux Millions d’UC 634 241 264 n.d 73 - - -
Financement total Millions d’UC 7 300 4 171 4 506 5 867 2 684 6 820 6920 7145
A8 Prêts non souverains Millions d’UC n.d n.d n.d 799 154 1773 1375 1419
Mobilisation de ressources par le Groupe de la Banque et fonds fiduciaires
A9 Cofinancement Millions d’UC n.d 908, 99 1 314 1 413 755 n.d n.d n.d
A10 Taux d'utilisation des fonds fiduciaires % 72 75 77 60 78 n.d n.d n.d
Nouveaux fonds fiduciaires non liés (Bilateral
A11 Millions d’UC 181,2 111 247 135 67 110 110 110
et Multi-Donateurs)
B Qualité et performance du portefeuille
B1 ONS/Taux de prêts non productifs % 7,4 8,6 15,8 <7 17,5 <7 <7 <7
Opérations remplissant les critères pour une
B2 % 19 16 20 <17 33 <17 <17 <17
annulation
B3 Opérations à risques % 27 34 30 <20 36 <20 <20 <20

B4 Deux supervisions par an % n.d n.d n.d 100 43 100 100 100
Délai entre l'approbation et le premier
B5 Mois 15,32 13,29 19,25 15 18,73 15 15 15
décaissement
Temps écoulé d'approbation du projet (de la
B6 Mois 7,39 7,65 10,76 6 10,94 6 6 6
note conceptuelle àl'appprobation)
Opérations achevées avec rapports
B7 d’achèvement de projet établis dans les % 80 80 80 = >90 76 ≥90 ≥90 ≥90
délais prescrits (RAP/RSE)
B8 Non-objection pour l'acquisition de services Mois 8,7 8,8 9,3 7 8,7 7 7 7
Non-objection pour la passation des marchés
B9 Mois 7,5 7,5 8,2 7 8,2 7 7 7
de biens et travaux
C Décaissements
Total des décaissements du Groupe de la
C1 Millions d’UC 3 785 5 128 3 570 4 721 2 191 5 630 5 996 6 233
Banque
Décaissements au titre des opérations
C2 Millions d’UC 1 734 2 636 1 475 2 165 1 115 2 787 2 668 2 936
souveraines de la BAD
Décaissements au titre des opérations non
C3 Millions d’UC 775 750 253 790 363 1 351 1 578 1 542
souveraines de la BAD
Décaissements de la Banque (OS et ONS) Millions d’UC 2 507 3 386 1 728 2 955 1 478 4 138 4 246 4 478

C4 Décaissements du FAD (FAT inclus) Millions d’UC 1 266 1 732 1 358 1 523 708 1 486 1 741 1 742

C5 Décaissements du FSN Millions d’UC 12,34 11 15 19 5 6 9 13

D Soutien aux prêts, stratégies opérationnelles et produits du savoir

D1 DSP/DSIR et documents connexes publiés Nombre 21 24 38 50 30 29 36 38

D2 EES et documents connexes produits Nombre 34 31 28 34 25 35 35 35


Revues de la performance du portefeuille
D3 Nombre 13 9 31 14 13 19 22 24
pays (RPPP)

25
Les objectifs fournis dans cette annexe sont préliminaires, en attendant qu’ils soient précisés au cours de la semaine de planification du travail.

48
Appui de l’ADOA aux opérations par la
sélection préliminaire et le contrôle de la
D4 Nombre 148 67 68 60 45 n.d n.d n.d
qualité tout au long du cycle du projet
(Nombre de notes ADOA livrés)
E Ressources humaines
Membres du personnel professionnel –
E1 % 69 71 71 70 69 70 70 70
services opérationnels
Proportion des femmes dans la catégorie
E2 % 30 31 31 33 32 34 36 40
professionnelle
Proportion des femmes dans le personnel de
E3 % 26 27 26 30 26 32 35 40
direction
Taux de vacance de postes (ensemble du
E4 % 9 8,7 7 9,9 7 7 7
personnel)
Temps mis pour pourvoir une vacance de
E5 Jours 141 162 152 100 147 100 100 100
poste
F Budget, recettes et dépenses
F1 Taux d’exécution du budget administratif % 95 99 84 98 77 98 98 98
F2 Taux d’exécution du budget d’investissement % 64 71 57 65 54 65 65 65
Proportion des projets d’équipement
F3 % 49 38 11 <55 20 <55 <55 <55
dépassant trois ans
F4 Proportion des charges d’exploitation % 55 57 56 60 54 AD AD AD
Total des revenus nets de la Banque avant
F6 Millions d’UC 126,17 198,4 96,55 189 -27,89 n.d n.d n.d
distribution
F7 Ratio coût/revenu des prêts % 63 56 60 <67 60 <67 <67 <67
G Engagements institutionnels
Proportion d’opérations du secteur public
G.1 % n.d 96 87 80 100 100 100 100
classées en utilisant le GMS
Financement climatique (pourcentage des
G.2 % 35 34 41 40 44 40 40 40
approbations)
Opérations évaluées en fonction de leurs
G.3 % 99,7 100 100 100 100 100 100 100
risques environnementaux et sociaux (%)
G.4 Rapports d’évaluation de la fragilité Nombre 8 8 17 15 8 7 8 6
G.5 Utilisation des ressources de la FAT % 45 45 32 10 15 20 25 55
H Fonctions de supervision
Nombre de recommendations IDEV mises
H.1 % n.d n.d n.d >85 93 >85 >85 >85
en œuvre
Nombre de recommendations d'audit mises
H.2 % n.d n.d n.d 100 n.d 100 100 100
en œuvre

* Les indicateurs clés de performance (ICP) et les objectifs institutionnels du Groupe de la Banque ci-dessus sont préliminaires et sont actuellement
examinés par la Direction à la suite des sessions annuelles de planification du travail. De nouvelles mises à jour sur les KPI et les objectifs sont
attendues et seront fournies dans le document de programme de travail et du budget (DPB) final.

1. A1/A2/A3- Les objectifs proposés pour les approbations de financement et les décaissements sont des plafonds de prêts proposes sur la
base des projections faites des perspectives financières à moyen terme de la banque pour la période se terminant le 30 septembre
2022-ADB/BD/WP/2022/252.

2. A4 - Le plafond proposé pour le FAD pour 2023 est maintenu à 1 797 millions d’UC, comme pour l’approbation de 2022.

3. C2/C3/C4 /C5- Les objectifs de décaissement sont également basés sur les projections faites dans les Perspectives financières à moyen
terme de la Banque pour la période se terminant le 30 septembre 2022- ADB/BD/WP/2022/252. Les projections du FAD et du FSN
sont également basées sur les projections fournies suite à l’analyse du département de gestion financière de la Banque.

4. A12 : Les KPI pour les engagements de signature des NSO ont été introduits comme ICP de haut niveau en 2021. Les données sur les
performances passées ne sont pas disponibles. Les données sont également basées sur les projections faites dans les Perspectives
financières à moyen terme de la Banque pour la période se terminant le 30 septembre 2022- ADB/BD/WP/2022/252.

5. A15 - Les objectifs concernant les nouveaux fonds fiduciaires non liés sont basés sur les informations fournies par FIRM dans le programme
de travail et le document budgétaire 2022.

6. B1-B7- Les KPI et les objectifs de performance du portefeuille sont en cours de révision suite à la semaine de planification du
travail de la Direction. Certains des KPI ou des objectifs peuvent être modifiés. Les KPI et les objectifs actuels sont basés sur
les tendances des performances passées.

7. D1- Les objectifs comprennent les DSP (Documents de stratégie par pays). Les DSIR (documents de stratégie d’intégration régionale) et
les documents connexes. Les DSP axés sur les résultats. Les documents de stratégie d’évaluation conjointe. Les documents de stratégie
de l’examen intermédiaire. Les DSP de la revue à mi-parcours. Les DSP actualisés et les rapports d’achèvement. Les DSIR et les revues à
mi-parcours des DSIR. Dans les rapports précédents, seuls les DSP (nouveaux et revues à mi-parcours) ont été signalés.
49
Note sur le taux d’inflation utilisé dans le programme
ANNEXE IV de travail et les documents budgétaires 2023-2025

a) Méthodologie d’évaluation de l’impact de l’inflation sur le budget administratif 2023

% du
Dépenses budgétaires
Budget
Catégorie 1 • Salaires Siège
60 % 83%
• Avantages
Inflation au
Siège (5,5)%

Catégorie 2 • STS, Consultants, publications et Inflation Inflation


impressions globale pondérée
moyenne pour 2023
• Autres dépenses de personnel
(6,7%) est 1,38%
• Formation, communications et 40 % Inflation Bureau
fournitures de bureau Pays (12,4)%
• Missions officielles, hébergement
• Loyers, réparations et entretiens
Bureau
Catégorie • Autres
du budget Pays 17%

b) Catégorie de dépenses couvertes par le déflateur de prix

Comme indiqué dans la Figure 1, les dépenses administratives de la Banque sont classées en deux
catégories principales :

• Catégorie 1 : salaires et avantages (60 % du total du budget administratif) sous réserve de


l’augmentation au mérite.

• Catégorie 2 : La partie restante des éléments de dépenses administratives (hébergement,


formation, mission, etc.) représente 40 % du budget administratif total. Cette catégorie fait l’objet
de l’analyse visant à déterminer l’impact de l’inflation.

c) Calcul de l’impact de l’inflation sur le budget consolidé de la Banque

Le taux d’inflation obtenu selon la méthodologie ci-dessus est appliqué au budget total de la catégorie 2
de l’exercice en cours (c’est-à-dire 2022) pour déterminer l’impact de l’inflation sur le budget de
l’exercice suivant (c’est-à-dire 2023).

d) Calcul de l’impact de l’inflation sur le budget administratif proposé pour 2023

Étant donné que le budget alloué aux bureaux nationaux (BN) est de 28,30 millions d’UC26 et que le
budget alloué au siège est de 134,97 millions d’UC, le taux d’inflation moyen pondéré s’établit à 1,38 %
des dépenses de la catégorie 2 (environ 5,64 millions d’UC). Par conséquent, le budget administratif
proposé de 421,97 millions d’UC pour 2023 comprend un impact de l’inflation de 1,38 %.

26
Veuillez noter que la partie des avantages liés aux bureaux nationaux fait partie du pool des avantages géré de manière centralisée au siège.

50
Liste des initiatives spéciales et des priorités
Annexe V stratégiques pour 2023 Priorities

ANNEXE V : CETTE ANNEXE A ÉTÉ RETIRÉE CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION ET


D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE

51
Directives et principes généraux sur la budgétisation
Annexe V-A des « initiatives spéciales ».

ANNEXE V-A : CETTE ANNEXE A ÉTÉ RETIRÉE CONFORMÉMENT À LA


POLITIQUE DE DIVULGATION ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE

52
53
Annexe VI Budget administratif proposé pour 2023 par éléments de coût (en millions d’UC)

Budget proposé
Budget Budget Proposé Budget Augmentation Augmentation
pour 2023 Augmentation
COMPOSANTES Original des initiatives de proposé par rapport au nette sans les
Programme de en %
2022 2023 pour 2023 budget original initiatives
travail principal
(a ) (b ) (c ) (d= b + c) (e=d-a) (f=e/a) (g=b-a)

Dépenses directes de fonctionnement 339,45 339,92 10,91 350,83 11,38 3,35% 0,47
Coûts liés au personnel 243,71 247,13 0,00 247,13 3,42 1,40% 3,42
Salaires 158,48 160,34 0,00 160,34 1,86 1,17% 1,86
Avantages 80,51 81,77 0,00 81,77 1,26 1,57% 1,26
Rémunération basée la performance 4,71 5,01 0,00 5,01 0,30 6,31% 0,30
Coûts directs 95,75 92,79 10,91 103,70 7,96 8,31% -2,95
Charge de travail 88,54 84,94 10,82 95,76 7,21 8,14% -3,61
Consultants 48,89 36,98 7,56 44,53 -4,35 -8,91% -11,91
Voyages officiels 26,50 34,99 1,21 36,20 9,71 36,63% 8,50
Assemblée Annuelles et réunions liées aux activités de la Banque 13,16 12,97 2,05 15,02 1,86 14,12% -0,19
Autres dépenses directes 7,20 7,86 0,09 7,95 0,74 10,33% 0,66
Frais Généraux 67,32 64,50 0,96 65,46 -1,86 -2,77% -2,82
Coûts relatifs aux services d’appui 56,35 53,64 0,11 53,75 -2,61 -4,63% -2,72
Gestion des ressources humaines 14,12 14,18 0,00 14,18 0,06 0,41% 0,06
Gestion des installations physiques 30,29 28,16 0,11 28,26 -2,02 -6,68% -2,13
Gestion des systèmes d’information de communication, des TI
et de la trésorerie 10,20 10,03 0,00 10,03 -0,17 -1,69% -0,17
Autres frais liés aux services d’appui (édition, reproduction, etc.) 1,75 1,28 0,00 1,28 -0,47 -26,89% -0,47
Autres frais généraux institutionnels 10,97 10,86 0,85 11,71 0,75 6,81% -0,10
Honoraires pour services d’audit, services juridiques et services 1,20 1,08 0,75 1,83 0,63 52,43% -0,12
consultatifs 1,13 2,16 0,00 2,16 1,03 91,47% 1,03
Autres honoraires professionnels 8,64 7,62 0,10 7,72 -0,92 -10,60% -1,02
Formation des PMR et autres dépenses institutionnelles
Autres initiatives institutionnelles clés 3,13 5,68 0,00 5,68 2,55 81,46% 2,55
Budget pour les postes additionnels approuvés en 2022 3,89 4,66 0,00 4,66 0,77 19,85% 0,77
Impact du Cadre Global de Rémunération -0,76 1,02 0,00 1,02 1,7827 233,99% 1,78
TOTAL GENERAL 409,90 410,10 11,87 421,97 12,07 2,94% 0,20

* Les pourcentages sont calculés sur la base des chiffres complets avant arrondi

27
Il s’agit de l’augmentation nette de l’impact du cadre de rémunération globale de -0,78 million d’UC à 1,02 million d’UC entre le budget 2022 initial approuvé et le 2023 budget proposé. L’impact net est passé à 1,78 million d’UC, principalement en raison de l’économie potentielle de
0,78 million d’UC prise en compte dans le budget approuvé de 2022.
Annexe VII Budget administratif proposé pour 2023 par Complexe (en millions d’UC)

Budget original 2022 Budget proposé 2023

BUDGET DES COMPLEXES Coûts du Autres coûts Coûts du Autres coûts Augmentation Augmentation
Total Total
personnel administratifs personnel administratifs en montant %

Programmes pays, régionaux et politiques (RDVP) 22,33 48,50 25,03


26,17 9,53 34,56 (13,93) -28,73%
Département régionaux 17,52 29,31 10,08
11,79 4,57 14,65 (14,66) -50,03%
Bureaux extérieurs 2,95 14,29 11,46
11,34 2,19 13,64 (0,65) -4,52%
Intégration Régionale (RDRI) 0,58 1,34 0,81
0,75 0,75 1,56 ,22 16,34%
Etats en Transition (RDTS) 1,28 3,56 2,69
2,28 2,03 4,72 1,16 32,54%
Agriculture, Dévéloppement Humain et Social (AHVP) 6,00 29,03 24,61
23,03 13,04 37,65 8,61 29,66%
Electricité, Energie, Climat et Croissance Verte (PEVP) 5,50 16,40 11,80
10,90 8,63 20,43 4,03 24,59%
Secteur Privé, Infrastructure et Industrialisation (PIVP) 6,49 27,33 21,76
20,84 8,54 30,30 2,97 10,88%
Gouvernance Economique et Gestion du Savoir (ECVP) 4,85 24,40 19,26
19,55 6,92 26,18 1,78 7,28%
Finance (FIVP) 5,81 23,13 16,40
17,32 6,40 22,80 (0,33) -1,41%
Gestion du Personnel et des Talents, Technologie
et Services institutionnels (PTVP & TCVP) 6,06 32,07 26,14
26,01 7,19 33,32 1,25 3,91%
Vice Presidente Principale (SNVP) 10,93 33,18 22,47
22,25 13,00 35,47 2,30 6,92%
Dont Departement des Sauvegardes et de la Conformité (SNSC) 3,69 7,38 3,63
3,69 4,96 8,59 1,21 16,37%
Gouvernance & gestion institutionnelle 14,51 41,03 26,52
26,52 17,33 43,86 2,83 6,90%
Présidence 0,25 0,71 0,46
0,46 0,43 0,89 0,17 24,42%
Chef du Personnel et Directeur de Cabinet (PCSC) 1,10 3,12 2,09
2,02 1,67 3,76 0,64 20,55%
Communication et Relations Extérieures (PCER) 0,84 3,05 2,19
2,21 1,24 3,44 0,39 12,74%
Securité (PSEC) 0,24 2,04 1,78
1,81 0,37 2,14 0,10 4,98%
Bureau du Secrétaire Général et Secrétariat Général (PSEG) 1,74 6,76 4,91
5,02 1,86 6,76 (0,00) 0,00%
Bureau du Conseil Juridique Général et Services Juridiques (PGCL) 2,01 6,85 4,37
4,84 2,27 6,64 (0,21) -3,06%
Bureau de L’Auditeur Général (PAGL) 0,71 2,93 2,46
2,22 1,03 3,50 0,56 19,24%
Direction Gestion des Risques du Groupe (PGRF) 0,87 4,63 3,66
3,76 1,57 5,23 0,60 12,92%
Bureau de l’Ethique (PETH) 0,33 0,68 0,37
0,35 0,35 0,72 0,04 5,42%
Intégrité et Lutte Contre La Corruption (PIAC) 0,77 3,13 2,53
2,36 0,77 3,30 0,17 5,35%
Bureau de répresentation externe (PEXT) 0,38 0,96 0,58
0,58 0,39 0,96 0,00 0,23%
Bureau de support au secretatriat joint (PJSS) 0,05 0,05 0,05
- 0,15 0,21 0,15 283,93%

54
55
Forum pour l’Investissement en Afrique (PAIF) 0,88 5,22 6,10 1,08 5,24 6,32 0,21 3,47%
Dotations spéciales 34,49 0,03 34,52 36,80 - 36,80 2,28 6,61%
Programme JP 1,25 0,03 1,28 2,93 - 2,93 1,65 128,66%
Plan de Retraite du Personnel 28,53 - 28,53 28,86 - 28,86 0,34 1,17%
Augmentation basée sur le mérite 4,71 - 4,71 5,01 - 5,01 0,30 6,31%
Total Budget des Complexes 227,07 82,51 309,58 230,80 90,58 321,38 11,80 3,81%
Conseils et unités reportant aux Conseils - - - - - - -
Conseils des gouverneurs (BGOV) - 5,99 5,99 - 5,99 5,99 (0,00) 0,00%
Conseils d’administration (BDIR) 11,23 1,82 13,05 11,03 2,02 13,05 (0,00) -0,01%
Évaluation des opérations (BDEV) 3,68 3,79 7,48 3,85 3,87 7,72 0,25 3,31%
Vérification de la conformité et médiation (BCRM) 0,94 0,50 1,44 0,93 0,50 1,44 (0,01) -0,38%
Tribunal administratif (BATR) 0,34 0,40 0,74 0,34 0,40 0,74 (0,00) -0,20%
Secrétariat du Conseil d’appel aux sanctions (BSAB) 0,19 0,28 0,47 0,18 0,33 0,51 0,04 7,38%
Total Conseils et unités reportant aux Conseils 16,38 12,79 29,18 16,33 13,12 29,45 0,27 0,94%
Initiatives institutionnelles clés - - - - - - -
Frais Généraux - 68,02 68,02 - 65,46 65,46 (2,56) -3,76%
Postes additionnels approuvés en 2022 3,89 - 3,89 4,66 - 4,66 0,77 19,85%
Impact du cadre de compensation globale (0,76) - (0,76) 1,02 - 1,02 1,78 233,99%
Total Autres coûts institutionnels clés 3,13 68,02 71,15 5,68 65,46 71,14 (0,01) -0,01%
Grand Total 246,58 163,32 409,90 252,81 169,16 421,97 12,07 2,94%

* Les pourcentages sont calculés sur la base des chiffres complets avant arrondi
Répartition des ressources selon l’approche
Annexe VIII budgétaire par coefficients

L’accord sur le programme de travail entre les régions, les secteurs et l’écosystème est une condition
préalable à la budgétisation basée sur les coefficients. Il s’agit d’un exercice essentiel pour établir les
priorités, arbitrer et convenir du programme de travail opérationnel prévu. Sur la base des livrables
convenus lors de la réunion de consultation préalable à la Semaine de planification annuelle, qui s’est
tenue du 3 au 7 octobre 2022, un coefficient de coût type en UC, exprimé en semaines-personnes, est
appliqué aux produits livrables des opérations afin de déterminer les besoins en ressources des unités
livrables (unités de coût).

Dans l’approche de budgétisation par coefficients, l’allocation des ressources est étroitement liée à des
livrables spécifiques : opérations de prêt et opérations hors prêt telles que les CDS, CSP et CPPR. Les
résultats attendus du programme de travail sont d’abord traduits en besoins en personnel en appliquant
des coefficients de semaines-personnes qui représentent la charge de travail. Ensuite, les coefficients
semaines-personnes sont convertis en coefficients budgétaires (UC) en appliquant les coûts unitaires
types du personnel. Une fois la charge de travail déterminée, un coût direct (frais de déplacement et
services de consultants) est ajouté pour obtenir le budget complet basé sur les coefficients. Toutefois,
l’allocation de ressources pour certains programmes opérationnels, qui ne sont pas directement liés à
des projets spécifiques ou à des résultats liés à un pays, continue d’être financée et comptabilisée dans
le budget non basé sur les coefficients.

La budgétisation basée sur les coefficients en est encore à ses débuts et doit être affinée et élargie
pour couvrir les domaines non opérationnels du budget. Ce processus se poursuivra pour augmenter
progressivement la couverture de l’approche de budgétisation par coefficients.

Le budget administratif total proposé pour 2023 est de 421,97 millions d’UC, dont 190 millions d’UC
pour les opérations, 159,10 millions d’UC pour les coûts non opérationnels, 65,46 millions d’UC pour
les frais généraux et 5,68 millions d’UC pour les autres initiatives institutionnelles clés. Sur le budget total
proposé pour 2023, 22,7 % (95,65) sont alloués en fonction des coefficients. Ce chiffre est légèrement
supérieur à celui de 20,8 % (85,34) alloué pour 2022.

56
Allocation détaillée du budget basé
Annexe VIII-A sur les coefficients et non-coefficients

ANNEXE VIII-A : CETTE ANNEXE A ÉTÉ RETIRÉE CONFORMÉMENT À LA


POLITIQUE DE DIVULGATION ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE

57
Justification pour le budget d’investissement
Annexe IX proposé pour 2023-2025

Annexe IX-A Justification pour le budget TIC proposé pour 2023-2025

CE CONTENU A ÉTÉ SUPPRIMÉ CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION ET


D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

Justification du budget d’équipement proposé


Annexe IX-B pour 2023-2025

CE CONTENU A ÉTÉ SUPPRIMÉ CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION ET


D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

58
Annexe X Proposition de budget d’équipement TIC (en millions d’UC)

I. Résumé du budget d’équipement TIC

Total
Catégorie Nom du projet 2023 2024 2025
2023-2025
1 Applications professionnelles 9,63 4,84 0,61 15,08
2 AfDB Anywhere (La BAD partout) 3,06 3,11 1,65 7,82
3 Écosystème numérique 2,03 2,22 0,22 4,47
4 Cybersécurité 1,05 0,60 0,50 2,15
Total 15,77 10,77 2,98 29,52

II. Détails des projets requis pour les applications professionnelles

CE TABLEAU A ÉTÉ RETIRÉ CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION


ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

III. Détails des projets nécessaires pour améliorer l’infrastructure Anywhere


et faciliter le travail hybride

CE TABLEAU A ÉTÉ RETIRÉ CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION


ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

IV. Détails des projets nécessaires au renforcement des capacités et des


écosystèmes numériques

CE TABLEAU A ÉTÉ RETIRÉ CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION


ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

V. Détails des projets nécessaires au renforcement de la cybersécurité

CE TABLEAU A ÉTÉ RETIRÉ CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE DE DIVULGATION


ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

Proposition de budget d’équipement pour la


Annexe XI gestion des installations (en millions d’UC)

Total
SRT Nom du projet 2023 2024 2025
2023-2025
- Rénovation de la Cité BAD 0,50 - - 0,50
- Véhicules à moteur 1,80 - - 1,80
Total 2,30 - - 2,30

59
Détails des lignes budgétaires à clôturer
Annexe XII (en millions d’UC)

I. Codes de budget d’équipement à clôturer

Budget Alloué
Disponible
Année Année (en (en Taux
SRT Nom du projet (en millions
de début de fin millions millions d’exécution
d’UC)
d’UC) d’UC)
RDG et bureaux pays - Remplacement et
C-20015-01 2020 2022 0,50 0,40 0,10 80%
mise à niveau
Projet de renouvellement du siège -
C-20020-03 2020 2022 0,49 0,17 0,32 34%
Financement supplémentaire
C-20021-01 Équipement de bureau 2020 2022 0,10 0,08 0,02 76%
Aménagement pour se conformer aux
C-20022-01 2020 2022 0,30 0,27 0,03 90%
exigences liées à la COVID-19
C-21025-01 Travaux de rénovation à la Cité BAD 2021 2023 0,40 0,36 0,04 90%
Renouvellement du mobilier et de
C-21028-01 2021 2023 0,20 0,20 0,01 97%
l’équipement
C-22026-01 Travaux de restauration de la Tour B 2022 2024 0,15 0,12 0,03 79%
C-22028-01 Amélioration du bâtiment du CCIA 2022 2024 0,50 0,45 0,05 91%
Total 2,64 2,04 0,60 77%

II. Codes de budget TIC à clôturer

Budget Alloué
Année Disponible
Année (en (en Taux
SRT Nom du projet de (en millions
de fin millions millions d’exécution
début d’UC)
d’UC) d’UC)
C-17023-01 CHIS0 - Mise à niveau de Skype for Business 2017 2022 0,30 0,30 0,00 98%
C-18011-01 CHIS0 - SharePoint (collaboration numérique) 2018 2022 0,85 0,83 0,02 97%
CHIS0 - Plateforme centrale des employés
C-19017-01 2019 2022 0,51 0,50 0,01 99%
« Success Factors »
C-20007-01 Renouvellement général des
C-20007-01 2020 2022 0,80 0,80 0,00 100%
technologies des centres de données
C-20006-01 C-20006-01 Solution « la mobilité d’abord » 2020 2022 0,20 0,20 0,00 99%
Total 2,66 2,62 0,04 99%

60
Détails des lignes budgétaires à proroger
Annexe XIII (en millions d’UC)

I. Codes de budget TIC à proroger (pour une période d’un an)

Année Budget (en Alloué (en Disponible


Année Taux
SRT Nom du projet de millions millions (en millions
de fin d’exécution
début d’UC) d’UC) d’UC)
CIMM0 - Systèmes de protection des
C-14006-01 2014 2022 0,15 0,14 0,01 96%
données
CIMM0 - Projet d’amélioration de SRAS
C-16009-01 2016 2022 0,57 0,56 0,01 99%
(III)
CIMM0- Projet d’amélioration de
C-16010-01 2016 2022 0,90 0,59 0,31 66%
COSTAB
CHIS0 - Mise à niveau de Misys Summit
C-17007-01 vers la version 6.0 (nouveau module 2017 2022 0,40 0,32 0,08 80%
MUST)
C-17009-01 CHIS0 - Téléprésence/réunion immersive 2017 2022 1,68 1,67 0,01 99%
C-17011-01 CHIS0 - Amélioration du suivi du réseau 2017 2022 0,52 0,43 0,09 82%
CHIS0 - Examen et sensibilisation à la
C-17012-01 2017 2022 1,42 1,10 0,32 77%
cybersécurité
CHIS0 - Système de gestion du contenu
C-17015-01 2017 2022 1,64 1,56 0,08 95%
de l’entreprise (SANKOFA)
CHIS0 - Rachat de la licence Numerix
C-17020-01 2020 2022 0,60 0,40 0,20 67%
CVA
CHIS0 - Infrastructure VC basée sur des
C-17024-01 2017 2022 0,93 0,63 0,30 68%
logiciels
C-17030-01 CHIS0- Mise en œuvre de l’IFRS 9 2017 2022 0,74 0,67 0,06 92%
C-18008-01 CHIS0 - Transformation de SAP 2018 2022 21,55 20,03 1,53 93%
CHIS0 - Suivi et gestion des
C-18010-01 2018 2022 0,30 0,04 0,26 12%
immobilisations
CHIS0 - Adresse IP du réseau
C-18012-01 2018 2022 0,15 0,11 0,04 76%
institutionnel global
CHIS0 - Système intégré de suivi des
C-18013-01 2018 2022 0,13 0,06 0,07 49%
sauvegardes
C-18014-01 CHIS0 - Équipement PCER 2018 2022 0,15 0,13 0,02 86%
CHIS0 - Gestion des liquidités des fonds
C-18015-01 2018 2022 0,73 - 0,73 0%
fiduciaires (Fonds maître)
C-18016-01 CHIS0 - Outils de travail TIC 2018 2022 5,25 4,71 0,54 90%
C-18017-01 CHIS0 - Projections financières Liquidité 2018 2022 0,16 0,16 0,00 98%
CHIS0 - Fonds de capital-investissement
C-18018-01 2018 2022 0,30 0,01 0,29 3%
(e-front)
CHIS0 - Système de conformité et de
C-18023-01 2018 2022 0,34 - 0,34 0%
vulnérabilité
C-19008-01 CHIS0 - Mise en œuvre de l’IFRS 16 2019 2022 0,41 0,23 0,18 57%
CHIS0 - Automatisation de la gestion
C-19010-01 2019 2022 0,15 0,15 0,00 100%
des taux de prêt
CHIS0 - Mise en œuvre de la dorsale
C-19011-01 2019 2022 0,22 0,01 0,20 6%
MPLS révisée à l’échelle de la Banque
CHIS0 - Impression mobile et
C-19012-01 2019 2022 0,13 0,10 0,03 76%
authentification des badges
CHIS0 - Configuration de la plateforme
C-19024-01 2019 2022 0,10 0,10 0,00 97%
RDGC
C-19013-01 CHIS0 - Logiciel général de la Banque 2019 2022 0,50 0,20 0,30 40%

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CHIS0 - Préparation des projets et de la
C-19014-01 recherche et développement en matière 2019 2022 0,20 0,10 0,10 52%
de TI
CHIS0 - Gestion des relations avec la
C-19015-01 2019 2022 0,32 0,17 0,15 54%
clientèle
CHIS0 - Analyse et modélisation des
C-19016-01 2019 2022 0,09 0,07 0,02 74%
investissements (IAMT)
CHIS0 - Solution d’affichage numérique
C-19018-01 2019 2022 0,48 0,47 0,01 98%
dynamique
C-20008-01 Amélioration de la sécurité
C-20008-01 2020 2022 1,50 0,32 1,18 21%
des réseaux
C-20005-01 C-20005-01 Services partagés 2020 2022 0,28 0,10 0,18 35%
C-20004-01 Salles de réunion
C-20004-01 2020 2022 0,50 0,49 0,01 97%
intelligentes (RDG et bureaux pays)
C-20003-01 Mise au point de solutions
C-20003-01 2020 2022 5,50 5,38 0,12 98%
(petites et moyennes)
C-20002-01 C-20002-01 Assistant virtuel 2020 2022 0,50 0,06 0,44 12%
C-20009-01 Gestion des services de
C-20009-01 TI (ITSM) Phase 2 - Plus Certification 2020 2022 0,40 - 0,40 0%
ISO 20000
C-20010-01 C-20010-01 La BAD partout 2020 2022 0,20 0,19 0,01 95%
C-20001-01 C-20001-01 Outil PPM 2020 2022 0,18 - 0,18 0%
Total 50,26 41,45 8,81 82%

II. Codes de budget pour la gestion des installations à proroger (pour une période d’un an)

Année Budget Alloué Disponible


Année Taux
SRT Nom du projet de (en millions (en millions (en millions
de fin d’exécution
début d’UC) d’UC) d’UC)
101 471-CHGS1 - Aménagement du
C-17032-01 2017 2022 3,90 3,40 0,50 87%
nouveau RDIBD
Installation effective d’un BMS à
C-20011-01 2020 2022 1,00 - 1,00 0%
l’immeuble du siège
101 533-CHGS1-Construction d’une
C-18003-01 2019 2022 0,28 0,08 0,20 29%
installation électrique
« Aménagement de bureaux - RDGE,
C-20017-01 2020 2022 1,20 0,21 0,99 17%
RDGS, RDNG »
101 513-CHGS1- Équipement de
C-18006-01 2020 2022 0,58 0,15 0,43 27%
télévision/studio
CCIA - Réhabilitation des installations de
C-20013-01 2020 2022 1,60 0,96 0,64 60%
conférence
RDGN - Réhabilitation des installations
C-20014-01 2020 2022 0,12 - 0,12 0%
de conférence
Initiative « Une seule Banque » pour les
C-20016-01 2020 2022 0,25 - 0,25 0%
bureaux pays
Total 12,59 6,22 6,37 49%

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Allocation des dépenses administratives du
Annexe XIV Groupe de la Banque pour 2023 (en million d’UC)

ANNEXE XIV : CETTE ANNEXE A ÉTÉ SUPPRIMÉE CONFORMÉMENT À LA POLITIQUE


DE DIVULGATION ET D’ACCÈS À L’INFORMATION DE LA BANQUE.

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