Aghzafen Baroque Et Clacissisme

HISTOIRE DE LA LITTERATURE ,
HISTOIRE DES IDEES ET DES ARTS :

Le baroque et le classicisme au XVIIe siècle
Pr. Mostafa AGHZAFEN

mostafa.aghzafen1@uit.ac.ma
20/04/2022 Histoire de la littérature, histoire des idées et des arts au XVIIe siècle : le baroque et le classicisme 1
PLAN DU COURS
I. INTRODUCTION
II. LE BAROQUE
1. Le contexte religieux et politique ;
2. Le contexte culturel et intellectuel ;
3. La naissance du baroque ;
4. L’esthétique du mouvement baroque ;
5. Tableaux illustratifs.
III. LE CLASSICISME
1. Le contexte sociopolitique ;
2. Le contexte religieux ;
3. Le contexte intellectuel ;
4. Caractéristiques d’un art officiel
A. Le théâtre : la tragédie ;
B. Le théâtre : la comédie ;
C. Les fonctions du théâtre ;
D. La peinture
5. Illustrations (peinture, sculpture et architecture).
IV. TABLEAU RÉCAPITULATIF
V. CONCLUSION
I. INTRODUCTION
- La littérature française du XVIIe siècle est la caisse à résonance de

l’évolution des contextes politique, religieux, intellectuel et artistique
qui ont eu lieu entre 1598 et 1715 ;
- Si le baroque traduit l’instabilité qu’a connue la France durant la
première moitié du siècle, le classicisme n’en traduit pas moins un
certains ordre avec l’absolutisme de Louis XIV ;
- À noter que les deux courants n’étaient pas imperméables et encore
moins territorialisés : tout en cohabitant, le baroque et le classicisme
côtoyaient d’autres tendances littéraires et artistiques mineurs comme
le courant précieux ou libertin.
I. LE BAROQUE
1. Le contexte religieux et politique
- Les guerres de Religion, (catholiques ≠ protestants), entraînent des guerres

civiles entre 1560 et 1598. Le massacre de la Saint-Barthélemy, déclenché de la
nuit du 24 jusqu’au 29 août 1572 à Paris pour se propager dans le reste du
royaume durant deux autres mois, est le point d'orgue de cette crise. On estime à
10.000 morts, le chiffre des « Saint-Barthélemy » ;
- Les jésuites, meneurs de la Contre-Réforme catholique contre les protestants
sont persuadés que l’homme peut exercer sa liberté sur terre pour gagner son
salut alors que les protestants pensent que Dieu a déterminé à l’avance qui sera
sauvé et qui sera condamné ;
- L’époque connut des instabilités politiques dues à une alternance de règnes, de
régences, de guerres… Avec l’assassinat de Henri IV par Ravaillac, de
nombreuses conspirations ont eu lieu d’où la faiblesse du pouvoir politique en
place à gérer cette situation.
2. Le contexte culturel et intellectuel
- Remise en question de l’organisation sociale, politique et religieuse

par les libertins qui veulent pouvoir penser par eux-mêmes et en toute
liberté ;
- Avec la découverte de différentes populations en Amérique centrale et
du Sud, les européens sont persuadés qu’ils ne sont pas le centre de la
terre ;
- D’un point de vue scientifique, les travaux de l’allemand Kepler, de
l’italien Galilée et la révolution copernicienne bouleversent la
conception traditionnelle d’un univers immobile : le géocentrisme est
remplacé par l’héliocentrisme.
3. La naissance du baroque :
- L’origine du terme baroque vient du portugais « barroco » = « perle de

forme irrégulière ». En effet, les œuvres baroques apparaissent
surchargées voire disharmonieuses ;
- Il évoque l’instabilité du monde, le changement, les métamorphoses que
la fin du XVIe siècle et la première moitié du XVIIe siècle ont charriés
dans leur cours ;
- Outre le sentiment d’instabilité qu’il dénote, le courant baroque serait le
moyen artistique dont va s’armer l’Église catholique pour impressionner
le pratiquant par un culte splendide, des formes exubérantes et une
profusion de détails face à l’austérité des temples protestants ;
- L'art baroque apparaît en premier dans l'architecture. L'Église catholique
et les grandes familles italiennes commandent des palais, des églises,
des fontaines. Ce nouvel art triomphe dans la ville, aux yeux de tous.
4. L’esthétique du mouvement baroque
- Parmi les thèmes de prédilection de la littérature baroque, on peut citer

l’inconstance, l’illusion, le rêve, la métamorphose; le mouvement, le
grandiose : tout est mouvement dans l’univers baroque ;
- Quant à l’écriture baroque, elle se caractérise par la complexité et
l’abondance de métaphores, d’hyperboles, d’antithèses, d’adjectifs et
d’adverbes ;
- Concernant la production picturale et artistique, elle est typiquement
mouvementée, regorge de rondeurs et de circularités avec des couleurs
vivaces et des formes dissymétriques ;
- Fidèle à sa définition, le baroque se caractérise aussi par le mélange des
genres. Aussi, une pièce de théâtre peut-elle mélanger tragédie et
comédie.
5. Tableaux illustratifs
La majorité de Louis XIII de Rubens L'apothéose des Médicis de Luca Giordano

5. Tableaux illustratifs
La Bataille des Amazones L'Assomption de la Vierge

III. LE CLASSICISME
1. Le contexte sociopolitique
- Les guerres des deux frondes (parlementaire et des princes de 1648 à

1653) ainsi que la peur du retour des guerres religieuses ont poussé les
français à s’aligner avec la légitimité de la monarchie notamment avec la
majorité royale de Louis XIV ;
- En accédant au pouvoir en 1661, Louis XIV (âgé de 23 ans) met en place
une monarchie absolue : Le roi, ministre de Dieu sur Terre, concentre et
monopolise tous les pouvoirs. Les nobles deviennent de simples
courtisans et se voient privés de leur prérogatives et donc de leur pouvoir
politique ;
- Décadence de la noblesse d’épée (titre honorifique hérité suivant les
prouesses attestées depuis le Moyen Âge) à laquelle Lois XIV n’a jamais
pardonné les humiliations subies durant la Fronde.
2. Le contexte religieux
A. les jésuites et jansénistes.

- Fondé en 1540 par Ignace de LOYOLA sous le nom de la Compagnie de Jésus,
l’ordre religieux des jésuites considère que l’homme est libre d’accéder à son
salut par ses actes. Sa devise est l’apostolat « pour la plus grande gloire de
Dieu ». Introduit dans les milieux politique et de l’enseignement, il s’attire de de
nombreux ennemis dont le plus célèbre serait Voltaire ;
- Les jansénistes, partisans de Cornélius JANSEN, auteur de l’Augustinus (1640)
pensent que seule la grâce divine peut sauver l’homme puisque ni les efforts ni le
mérite personnel ne suffisent. Les protestants ne pensaient pas autrement. Le lieu
des rencontres des jansénistes fut l’abbaye de Port-Royal des Champs, près de
Paris, et dont la direction fut assurée par l’abbesse Angélique ARNAUD qui
établit la discipline trop relâchée.
2. Le contexte religieux
B. Le feuilleton de la guerre contre l’hérésie :

- 1629 : Richelieu impose aux « huguenots » l’édit d’Alès qui remplace l’édit
de Nantes de 1598 et qui leur fit perdre tout pouvoir politique ;
- La révocations de l’édit de Nantes (1685) par Louis XIV, entraînant les
persécutions et la fuite de protestants à l’étranger ;
- La condamnation des jansénistes et la destruction de leur couvent sous ordre
du roi en 1711 ;
- Ainsi se consacre l’adage : « une foi, une loi, un roi ».
3. Le contexte intellectuel
- En 1634, Richelieu fonde l’Académie française. Louis XIV poursuit l’organisation de la

vie intellectuelle en fondant d’autres académies. Il pensionne de nombreux artistes. Les
arts assurent le rayonnement du pouvoir royal ;
- L’argument d’autorité ainsi que l’imitation des modèles anciens sont battus en brèche
par l’esprit critique et rationnel prôné par Pascal (1623-1662) et Descartes (1596-1650)
- La querelle des Anciens (Boileau, La Fontaine, La Bruyère) et des Modernes (Perrault,
Fontenelle, Bayle, Saint- Évermond) finit avec la victoire des partisans de l’esprit
d’examen qui ne refuse pas l’antiquité mais ne la considère plus comme modèle unique
- Le bon usage et le perfectionnement de la langue sont à l’ordre du jour avec Vaugelas
(Remarques sur la langue française en1647), Ménage ( Observations sur la langue
française en1672), Richelet (le dictionnaire de la langue française en1680) et
Furetière (Dictionnaire de la langue française en1690). Les académiciens publient
également leur premier dictionnaire en 1694.
4. Caractéristiques d’un art officiel
- Voulant rompre avec le déséquilibre baroque et avec l’époque qui l’a engendré,
l’idéal classique repose sur certaines règles de l’esthétique et de la morale comme
la clarté dans le style, le vouloir faire comme les auteurs antiques, le désir de
plaire et d'instruire en même temps et la sobriété ;
- La reproduction d’un contenu naturel et la représentation de la réalité doivent être
faites de manière à ne pas choquer les bonnes mœurs, id en veillant sur la morale
et le conformisme social avec l’usage d’un langage clair et simple ;
- Le modèle social qui prédomine est celui de « l'honnête homme », c'est-à-dire
l'homme cultivé et modéré, qui fréquente la cour et les salons et qui se plie aux
exigences de la raison ;
- Les auteurs classiques veulent être rationnels, soumettre à leur public des œuvres
qui les amène à une réflexion profonde sur la vie pour en tirer des leçons. Ce
rationalisme inspirera plus tard les philosophes des Siècles des Lumières.
Le théâtre : la tragédie
À la première moitié du siècle, caractérisée par une certaine liberté, succède l’ère des
doctes et des codes : les théoriciens de la littérature tentent d'instaurer des règles
strictes inspirées des modèles antiques : Boileau (Art poétique, 1674) recommande :
Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli
Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.
1. La tragédie se trouve ainsi codifiée par :
- les règles de la bienséance (code de bonnes manières et de discrétion interdisant
toute sorte de violence sur scène et dont le spectateur peut avoir une idée à travers
les récits) ;
- Les règles de la vraisemblance qui exige l’unité du lieu (même espace), l’unité du
temps (24h) et l’unité de l’action (aucune dispersion vers des actions secondaires) ;
- Le genre noble mettant en scène des rois et des princes et à travers lesquels se
reconnaissent les membres de la cour et l’intrigue est éloignée dans le chronotope ;
- Le registre de langue est soutenu et la tragédie doit être composée en vers.
Le théâtre : la comédie
2. La comédie répond à des codifications moins strictes :

- Utilisant la langue parlée, elle met en scène des bourgeois ;
- Les intrigues sont en général liées à la présence d’une passion (l’argent, la position
sociale, la dévotion, la séduction ou le beau langage) ;
- Composée de cinq actes et souvent en prose, la comédie se termine bien et parfois
par l’intervention quasi magique d’un deus ex machina pour dénouer une situation
en apparence inextricable.
Le théâtre : tragédie vs comédie
La tragédie La comédie
Ressort Purgation des passions par l’émotion ( Aristote : catharsis) Corriger les mœurs en riant
Aventure extraordinaire éloignée dans le temps Aventure ordinaire et contemporaine (argent, ambition
Action
(légendes, mythes, histoire de l’Antiquité) sociale, mariage, tromperie conjugale…)
Personnages Hors du commun (rois, guerriers…) Familiers (bourgeoisie, peuple, petite aristocratie)
- Réalisme relatif (reflet d’une société donnée mais

Fatalité et mort, destin individuel et collectif inaltérables
aussi travers humains éternels)
face aux divinités,
Tonalité - Rire/sourire, effets comiques variés et fin heureuse
universalité de la condition humaine (dénouement
(farce grossière ou finesse, comique de mots, de
malheureux)
gestes, de situation, de caractère, de mœurs)
Langue standard ou familière (en prose ou en vers, en
Forme Langue soutenue, alexandrins, 5 actes
1, 3 ou 5 actes)
Trois unités (temps, lieu, action), vraisemblance et
Règles Souplesse
bienséance
Nom commun ou personnage collectif
Titre Nom propre (Andromaque, Phèdre, Horace, etc.)
(L’Avare, Les Femmes savantes, Le Misanthrope, etc.)
Les fonctions du théâtre
- Bien que genre critiqué par les autorités religieuses, le théâtre ne se donne pas moins
une vocation didactique et morale : dans la préface de Tartuffe, Molière ne fait
répéter ce que prônent les anciens : la comédie « corrige les vices en faisant rire » ;
- Génératrice de rire avec toutes sortes de moyens (comique situationnel, comique
verbal, apparence physique, caractère, etc.), la comédie fait prendre conscience des
dangers de certains comportements en les ridiculisant pour s’en décharger par
personne interposée : à voir le ridicule des autres, tout spectateur ne sera plus tenté
d’agir de la même façon ;
- À la tragédie, on reconnaît une fonction similaire : la catharsis, par le biais du
processus de l’identification, libère le spectateur de toute tentation de même nature ;
- À signaler que le théâtre est utilisé dans un contexte politique et social sous une
forme engagée : avec la mise en scène les faux dévots, les libertins matérialistes, la
préciosité, l’éducation de la femme, la scène devient un lieu de contestation et de
critique tout comme elle s’inscrit dans la lignée des moralistes ; autrement dit le
théâtre devient aussi bien un lieu de réflexion que de contre-pouvoir.
La peinture
- La composition du tableau est claire et ordonnée : la scène se déroule entièrement

à l’intérieur du cadre (contrairement au baroque où les personnages et motifs sont
hors cadre) ;
- L’art des proportions et de la perspective : l’espace du tableau est structuré en
plans successifs ; les diagonales et les spirales qui caractérisent les œuvres
baroques sont évitées. Le tableau est construit selon une harmonie mathématique.
La symétrie et le respect des proportions sont primordiaux ;
- Le respect de la bienséance : l’artiste peut représenter des scènes de violence, de
cruauté, mais il doit bannir la vulgarité de l’horreur. Il s’agit d’éviter toute
fascination pour le morbide et d’inviter le spectateur à éprouver de la pitié pour
les victimes ;
La peinture
- Les contours des personnages et des motifs sont nets ; la pâleur de la chair
assimile les personnages à des statues antiques ;
- La lumière est plutôt vive car le classicisme aspire à un idéal de clarté. De fait,
chaque motif a une couleur définie, ce qui évite la présence de contrastes violents
et permet de mettre davantage en valeur les formes ;
- Dans les poses, les personnages adoptent des attitudes sobres ; la grandeur des
personnages est représentée par des poses stables, statiques qui inspirent la
respectabilité.
5. Illustrations en peinture
Le jugement de Salomon, Nicola Poussin, 1742

5. Illustrations en peinture
La Sainte famille avec saint Jean et sainte Elisabeth, Poussin, 1650

5. Illustrations en sculpture
Apollon servi par les nymphes, Girardon, 1666

5. Illustrations en sculpture
Statut de Louis XIV d’Antoine Coysevox Buste de Louis XIV de Bernini

5. Illustrations en architecture
Galerie des glaces à Versailles conçue par Jules Hardouin-Mansart

Vue aérienne des jardins de Versailles

Vue aérienne du château de Versailles

IV. TABLEAU RÉCAPITULATIF
LE BAROQUE LE CLASSICISME
Rupture avec les modèles du passé ; Culte de l’Antiquité, recherche du bel idéal ;
Doute, angoisse, le monde vu comme une illusion, un
Un art stable dénotant la stabilité du pouvoir ;
changement perpétuel ;
Affranchissement de toute règle, fantaisie ; Mise en place de règles strictes ;
Imagination, rêve, illusion ; Vraisemblance ;
Cœur, sentiments ; Raison, intellect ;
Instabilité, déséquilibre, irrégularité, asymétrie ; Stabilité, équilibre, régularité, symétrie ;
Lignes courbes, spirales, tourbillons, diagonales ; Lignes droites, verticalité, horizontalité ;
Mouvement, changement, dynamisme, désordre ; Fixité, harmonie, unité, ordre ;
Foisonnement, profusion, démesure, mélanges, spectacle. Sobriété, simplicité, mesure, limites ;
V. CONCLUSION
- Érigé en système contre l’austérité protestante, le mouvement baroque

affiche un goût de la sensualité et de l’extrême. La concrétisation de ces
principes passe par le biais de l’ornementation et le langage à effets ;
- Ainsi, il incarne un contexte sociopolitique et religieux plutôt instable à la fin
du XVIe et durant la première moitié du XVIIe siècle ;
- Les découvertes de nouvelles cultures et de certaines données scientifiques
ont notamment joué un rôle important dans la naissance du baroque ;
- Bien que progressivement suppléé par le classicisme, le baroque n’en
continue pas moins d’exister à travers les courants précieux, libertin et
burlesque ;
- Avec le classicisme, on s’inscrit dans la recherche d’un idéal de la perfection
esthétique à travers le respect des proportions, de l’équilibre, de l’ordre et de
l’unité. La monarchie française s’appuie sur ce mouvement culturel afin de
se représenter au sommet de sa puissance aux yeux de toute l’Europe.

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- La littérature française du XVIIe siècle est la caisse à résonance de

- Les guerres de Religion, (catholiques ≠ protestants), entraînent des guerres

- Remise en question de l’organisation sociale, politique et religieuse

- L’origine du terme baroque vient du portugais « barroco » = « perle de

- Parmi les thèmes de prédilection de la littérature baroque, on peut citer

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La Bataille des Amazones L'Assomption de la Vierge

- Les guerres des deux frondes (parlementaire et des princes de 1648 à

A. les jésuites et jansénistes.

B. Le feuilleton de la guerre contre l’hérésie :

- En 1634, Richelieu fonde l’Académie française. Louis XIV poursuit l’organisation de la

2. La comédie répond à des codifications moins strictes :

- Réalisme relatif (reflet d’une société donnée mais

- La composition du tableau est claire et ordonnée : la scène se déroule entièrement

Le jugement de Salomon, Nicola Poussin, 1742

La Sainte famille avec saint Jean et sainte Elisabeth, Poussin, 1650

Apollon servi par les nymphes, Girardon, 1666

Statut de Louis XIV d’Antoine Coysevox Buste de Louis XIV de Bernini

Galerie des glaces à Versailles conçue par Jules Hardouin-Mansart

Vue aérienne des jardins de Versailles

Vue aérienne du château de Versailles

Foisonnement, profusion, démesure, mélanges, spectacle. Sobriété, simplicité, mesure, limites ;

- Érigé en système contre l’austérité protestante, le mouvement baroque

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