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1cours Et TD 1 Hydrochimie
1cours Et TD 1 Hydrochimie
CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES
L’analyse physico-chimique à pour but de s’assurer que les éléments minéraux existent en quantités
acceptables et que les éléments toxiques sont présent en quantités qui ne nuisent pas à la santé.
Paramètres physiques :
pH
Le pH est un élément important pour définir le caractère agressif d’une eau, il est effectué selon la
méthode électrométries avec électrode de verre, c’est une méthode très précise .elle appliqué dans
des cas particuliers d’où la mesure de pH des eaux contenant des protéines, des eaux très douces
(Rodier, 1996 ; Hounslow 2003) (Tab.2).
Tab.2 : classification des eaux d'après leur pH
Ph < 5 Acidité forte => présence d'acides minéraux ou organiques dans les eaux
naturelles
pH = 7 Ph neutre
Température :
D’une façon générale, la température des eaux superficielles est influencée par la température de
l’air, d’où il est important de connaître la température de l’eau avec précision .elle joue un rôle
important dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des sels dissous donc sur
la conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la connaissance de l’origine de l’eau et
des mélanges éventuel (Rodier, 1996 ; Hounslow 2003).
Turbidité :
La turbidité d’une eau est due à la présence des matières en suspension finement divisées (argiles,
grains de silice, matières organiques …).
La turbidité résiduelle constitue un gène pour l’efficacité de traitement de désinfection, et les
particules en suspension peuvent entraîner des goûts et des odeurs désagréables. La turbidité se
mesure sur le terrain à l'aide d'un turbidimètre (Rodier, 1996 ; Hounslow 2003) (Tab.3).
Classes de turbidité usuelle (NTU, nephelometric turbidity unit)
Paramètres chimiques :
Résidu sec :
C’est la quantité de matiére dissoute aussi minérale qu’organique d’une eau. Les résultats de résidu
sec sont influences par la température (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Eléments majeurs :
Dureté de l’eau :
La dureté ou titre hydrométrique d’une eau correspond à la somme de concentrations de tous les
sels de cations alcalino – terreux s’exprime en milliéquivalent de concentration en CaCO 3.
Elle correspond à la somme des concentrations des cations métalliques Ca2+ (dureté calcique) et
Mg2+ (dureté magnésienne) (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Les chlorures :
Une teneur élevée en chlorures provoque une saveur désagréable surtout s’il est sous forme de
chlorure de sodium (Na Cl).Cette teneur peut être un facteur secondaire de la corrosion des
canalisations et des réservoirs (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Les sulfates :
La présence des ions sulfates dépend généralement des terrains traversés, surtout formés de gypse
d’où sa présence peut être considérée comme gênante tant pour l’alimentation que pour les usages
industriels (Rodier , 1996 ; Hounslow, 2003).
Alcalinité :
Le titre alcanique TA mesure la teneur de l’eau en alcalis libres et en carbonates alcalins
caustiques (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Le sodium :
C’est un élément constant de l’eau .Toutefois, les concentrations peuvent être variables allant de
quelques dizaine de milligrammes (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Le calcium :
Le calcium est un métal alcalino-terreux gris et mou, cet élément est également le cinquième
élément le plus abondant de la croûte terrestre, mais on ne le trouve jamais à l’état de corps pur dans
la nature.
Sa présence dans les eaux naturelles est liée essentiellement à la dissolution des roches au cours de
la circulation des eaux dans le sol, mais il peut être apporté par les activités humaines (Rodier,
1996 ; Hounslow 2003).
Le magnésium :
Le magnésium est un métal alcalino-terreux possédant de faibles caractéristiques mécaniques mais
est très léger, d’aspect blanc argenté, et qui se ternit légèrement une exposé à l’air (Rodier, 1996 ;
Hounslow, 2003).
Eléments indicateurs de pollution :
Nitrites :
Les nitrites proviennent soit de l’oxydation incomplète de l’ammoniaque, soit de la réduction des
nitrates (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Nitrates :
Les nitrates dans l’eau, ont pour origine une nitrification de l’azote organique (Rodier, 1996 ;
Hounslow, 2003).
Fluorures :
La présence de fluore dans l’eau est surtout lié aux rejets des unités de production d’acide
phosphorique et d’engrais phosphoté, ainsi quant ceux des usines d’aluminium dont le principe de
fabrication est l’électrolyse d’une solution d’alumine dans la cryolithe fondue (Rodier, 1996 ;
Hounslow, 2003).
Elément traces :
Le mercure
Il peut se trouver dans l’eau, fixé sur les matières en suspension et ou à l’état dissous, sous forme de
composés organiques et ou à l’état minéral le cas échéant il pourra être nécessaire de procéder à une
filtration avant une minéralisation (Rodier, 1996, Hounslow, 2003).
L’arsenic
Il est largement répandu dans la biosphère, l’origine et très discutée (érosion naturelle, lessivage des
sédiments …).l’existence de l’arsenic peut être aussi liée à la présence d’arsenic dans le phosphate
utilisée dans les engrais ou dans les détergent (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Le plomb (pb)
Il se présente dans la croûte terrestre sous forme de carbonate, de phosphate et surtout de sulfure, il
est en effet si répandu et si utilisé dans l’industrie que les possibilités sont nombreuses et varié
(Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Le fer (Fe)
La présence de fer dans les eaux souterraines a de multiples origines : le fer, sous forme de pyrite
(FeS2), est couramment associé aux roches sédimentaires déposées en milieu réducteur (marnes,
argiles) et aux roches métamorphiques. Il se retrouve souvent à de fortes concentrations dans les
eaux des cuirasses d'altération de socle (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Présent sous forme réduite (Fe2+), le fer est oxydé par l'oxygène de l'air et précipite sous forme
ferrique lorsque l'eau est pompée => Fe2+ Fe3+ + e-
Le cuivre (Cu)
Une eau potable ne doit contenir du cuivre qu’à l’état de traces. En dehors de pollutions
industrielles ou de traitement agricoles, ce métal provient habituellement de la corrosion des
tuyauteries,plus rarement, il constitue le résidu d’un traitement des algues par les sels de cuivre
(Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
Le manganèse (Mn)
Le manganèse présent dans l’eau peut s’y trouver, à des valences différentes, à l’état soluble ou en
suspension ou sous forme de complexes. Du point de vue gustatif, il peut donner un goût
désagréable à l’eau et, s’il précipite, le trouble produit n’est pas engagement (Rodier, 1996 ;
Hounslow, 2003).
Le zinc (Zn)
Le zinc qui peut être retrouvé dons les eaux de distribution à des teneurs dépassant souvent 5 µg/l,
provient généralement des canalisations de laiton ou de fer galvanisé, attaquées par les eaux
agressifs ou riches en chlorures et sulfates (Rodier, 1996 ; Hounslow, 2003).
L’argent (Ag)
Cet élément est parfois rencontré dans les eaux à des teneurs de quelques dizaines de
microgrammes par litre, son action oligodynamique est mise à profil pour la stérilisation de volume
réduit d’eau.
Cependant, son pouvoir stérilisant n’est atteint qu’après quelques heures ; cette action est limitée
car le métal n’agit pas sur certaines bactéries, les algues et les champignons (Rodier, 1996 ; Hou
slow, 2003).
L’aluminium (Al)
L’aluminium susceptible d’être retrouvé dans l’eau ne présente pas de caractère de toxicité .Les
quantités massives de sulfate d’alumine journellement utilisées à travers le monde pour le
traitement des eaux, n’ont jamais proposé de problèmes toxicologiques (Rodier,1996 ; Hounslow,
2003).
Le silicium (Si)
La silice est rencontrée dans l’eau ; soit à l’état dissous, soit à l’état colloïdal ; les eaux des régions
granitiques peuvent en contenir plusieurs dizaines de milligrammes par litre. Les silicates peuvent
aussi provenir d’un traitement des eaux, associé ou non aux polyphosphates (Rodier, 1996 ;
Hounslow, 2003).
Le chrome (Cr)
Le chrome est un élément anormal de l’eau ; sa présence est le plus souvent liée aux rejets des
ateliers de galvanoplastie. L’oxydation des composés chromeux étant instantanée, le chrome peut se
trouver à l’état trivalent (chromites) ou hexavalent (chromates et dichromates). Contrairement aux
eaux résiduaires, et du fait de l’oxydation, l’eau de distribution ne contint généralement que du
chrome hexavalent, considéré comme plus toxique que le chrome trivalent (Rodier, 1996 ;
Hounslow, 2003).
La molalité (mi)
La molalité d’un constituant i est le nombre de moles de ce constituant contenu dans 1000g de
solvant (eau pure).
La molarité (Mi)
La molarité Mi d’un constituant i est le nombre de mole de ce constituant dans un litre de solution.
La formalité (fi) : nombre de môle de i par Kg de solution
La formalité fi d’un constituant i est définie par le nombre de moles de i dans 1 Kg de solution.
Concentration équivalente
La concentration équivalente Ce est calculée par la relation suivante :
Ce= Ci Zi
Ci est exprimé en moles/l ou en moles/Kg H2O
Zi est la charge de l’ion i
Pour les éléments traces
ppm : mg d’un constituant / Kg de solution
ppb : µg d’un constituant / Kg de solution
Les concentrations équivalentes permettent de calculer la balance ionique de la solution et donc de
vérifier la fiabilité des analyses.
Le pourcentage d’erreur des analyses est calculé par la relation suivante :
Erreur (%)= 100 x│ éq cations - éq anions│ / (éq cations + éq anions)
Les résultats des analyses des éléments majeurs dans une eau sont jugés satisfaisants lorsque le
pourcentage d’erreur est inférieur ou égal à 5%.
2. Diagramme de piper
Ce diagramme est composé par deux diagrammes triangulaires, un pour les cations et un pour les
anions, et par un diagramme losangique. La représentation graphique de la composition en éléments
majeurs d’une eau se fait en considérant les pourcentages correspondant aux concentrations
équivalentes de ces éléments. La détermination du faciès chimique d’une eau tient compte de la
prédominance d’un ou de deux cations (diagramme des cations) et d’un ou de deux anions
(diagramme des anions).
Application
En vue de contrôler la qualité des eaux et l’exploitation d’une nappe, des prélèvements
d’eaux ont été effectués et des analyses chimiques ont été faites. Les résultats sont donnés
dans le tableau ci-dessous :
S1 S2 S3 S4 S5
pH 8.01 7.51 7.88 8.15 8.06
O2 Diss (mg/l) 6.3 6.5 5.3 3.5 6.6
Na+ (mg/l) 402 442 568 1090 127
CE (μS/cm) 600 800 900 950 400
Ca2+ (mg/l) 150 411 246 176 44
Mg2+ (mg/l) 94 75 106 107 17
K+ (mg/l) 21.84 5.07 30.03 40.95 8.97
Cl- (mg/l) 940.75 1224.75 1047.25 2183.25 138.45
HCO3- (mg/l) 206 251 370 375 289
SO42- (mg/l) 275.52 408.48 512.64 535.2 118.08
Les compositions chimiques moyennes de l’eau de mer de masse volumique =1,03 et des eaux
fluviales sont données dans le tableau ci-dessous :
Diagramme de Piper
100
0 0
100
100 0 0 100
Ca Cl+NO3
Diagramme de Piper
100
Hyper chlorurée calcique
Hyper sulfatée calcique
Chlorurée
et sulfatée
calcique et
magnésienne
Carbonatée
Magnésium sodique et Sulfatée
potassique
Pas de Pas
cations d'anions
dominants Sodium dominants
Calcium Carbonatée Chlorurée
Potassium Bicarbonatée
100
100 0 0 100
Ca Cl+NO3
Carbonatée
sodique
PARAF1ETRE! uNITES France et Europe
valeurs limited
Température °C
pH Unité pH 6,5<<9
Chlorures 200
Calcium
Magnésium 50
Potassium K mg/I lZ
(18 0°C)
28 -
26
IB -
ME DI U M