Chapitre 6.

Étude des appuis

6.1. Étude des appareils d’appui

6.1.1. Introduction
Nous adoptions des appareils d’appui en élastomère fretté. Ils sont constitués d’un empilage de feuilles
d’élastomère (Néoprène) et de tôles d’acier jouant le rôle de frettes. Le principal intérêt de ces appareils
d’appui réside dans leur déformabilité vis-à-vis des efforts qui les sollicitent. Ils prennent élastiquement les
charges verticales, les charges horizontales et les rotations. On place ces appareils directement sous les
poutres, donc on a pour les piles intermédiaires deux lignes, chacune d’elle comporte cinq appareils comme
étant le nombre des poutres. Pour les culées, on a une seule ligne d’appui qui comporte aussi cinq appareils.

6.1.2. Dimensionnement des appareils d’appui

Les appareils d’appui utilisés dans tout l’ouvrage sont en élastomère fretté composés d’une alternance
de Néoprène et d’acier doux. Les feuillets d’élastomère ont une épaisseur normalisée par les documents
SETRA.

Figure 38 : Appareil d’appui

a (mm) b (mm) t (mm) ts (mm) T (mm)

300 400 10 3 40
 {
a :côte parallèle à l' axe horizontal de l ' ouvrage
b :côte perpendiculaire àl ' axe horizontal de l ' ouvrage
:ts :épaisseur d ’ un feuillet de frette
T : hauteur de l ’ élastomère
'
t :epaissur d unefeuille de elastomre

Avec

6.1.3. Calcul des souplesses et des rigidités des appuis

La souplesse étant le déplacement sous un effort unitaire. Dans ce qui suit, nous distinguons les
souplesses des appareils d’appui, les souplesses des colonnes et celles des fondations qui se calculent de
manières différentes.
Nous distinguons également les souplesses instantanées dues aux efforts de courte durée à savoir le
freinage et la dilatation thermique de courte durée, et les souplesses différées dues aux efforts de longue
durée tels que le retrait et la dilatation thermique de longue durée.
Les culées et les fondations sont supposées infiniment rigides et ainsi seuls les appareils d’appui
qui se déforment, par contre les appuis intermédiaires sont moins rigides.
De ce fait, la souplesse des appuis s’écrit :
 Pour les culées : S=U1+ (U2= 0) + (U3=0)
 Pour appuis intermédiaires : S= U1+U2+
(U3=0) Avec :
- S : La souplesse calculée de manière instantanée et différée.
- U1 : La souplesse des appareils d’appui.
- U2 : La souplesse des colonnes.
- U3 : La souplesse des fondations.
On suppose que les trois souplesses U1, U2, U3 sont dues à un effort unitaire H=1 kN.

6.1.4. Calcul des souplesses et des rigidités des appuis

La souplesse étant le déplacement sous un effort unitaire. Dans ce qui suit, nous distinguons les
souplesses des appareils d’appui, les souplesses des colonnes et celles des fondations qui se calculent de
manières différentes.

Nous distinguons également les souplesses instantanées dues aux efforts de courte durée à savoir le
freinage et la dilatation thermique de courte durée, et les souplesses différées dues aux efforts de longue
durée tels que le retrait et la dilatation thermique de longue durée.

Les culées et les fondations sont supposées infiniment rigides et ainsi seuls les appareil d’appui
 qui se déforment, par contre les appuis intermédiaires sont moins rigides.

De ce fait, la souplesse des appuis s’écrit :

Pour les culées : S=U1+ (U2= 0) + (U3=0)

Pour appuis intermédiaires : S= U1+U2+ (U3=0)

Avec :

S : La souplesse calculée de manière instantanée et différée.

U1 : La souplesse des appareils d’appui.

U2 : La souplesse des colonnes.

U3 : La souplesse des fondations.

On suppose que les trois souplesses U1, U2, U3 sont dues à un effort unitaire H=1 kN.

T
na ×G ×a × b

na : nombre d’appareils par ligne d`appui égal à (8pour plies et 4 pour culee)

T : épaisseur totale de l`élastomère T = 4 cm

A : surface des appareils d`appui A =40*30=1200 cm²

G : module d`élasticité transversale de l`élastomère qui dépend du type de la souplesse effet

instantané ou différé : Gd = 0.9 MPa et Ginst = 1.8MPa

Souplesse diffère :

T
U 1=
n a × A × Gd

Souplesse instantanée :

T
U 1=
n a × A × Gi

Rigidité:
 1
R=
U1

Pile Culée
U1 inst (m/MN) 0.023 0.046

R1 inst (MN/m) 43.48 21.74

U1 diff (m/MN) 0.046 0.0925

R1 diff (MN/m)
21.6 10.81
: Les souplesses et les rigidités des appareils d’appui

Souplesses et rigidités des colonnes

Cette souplesse ne concerne que les piles car les culées sont bloquées par les remblais d’une part et
par la dalle de transition d'une autre part. Comme pour les appareils d’appui, on distingue pour appuis
les souplesses instantanées et différées. La détermination de cette souplesse dépend de la nature des
appuis.

Pour ce projet nous avons des colonnes surmontées d’un chevêtre, donc nous appliquons la formule
suivante :

u+c ×θ
u1 =
nc
 n c :nombre des colonnes=4
 C:hauteur de chevètre =1.5m
2
l cl
 θ :rotation en tète de la colonne θ= +
2 EI EI
3 2
l c×l
 u= +
3 EI 2 EI
On a :
 l : Hauteur totale de l’appui y compris la colonne et le chevêtre :

l =c+lcol {pour P 1; l=1.5+8.47=9.97 m

pour P 2; l=1.5+5.54=7.04 m

 I : Moment d’inertie du composant de l’appui par rapport à la ligne d’appui, c’est à dire
l’axe de la longueur de l’appui. Il est donné par :
4
π ×D
I=
64
 E : Modèle élastique de l`appui (instantané, différé)
 Einst =11000 × √ f c 28=11000 × √ 30=34179.56 MPa
3 3

Ediff =3700 × √ f c 28=3700 × √ 30=11496.76 MPa

3 3

Pile1 Pile2 Culèe

U1 inst (m/MN) 0.034 0.012 0

R1 inst (MN/m) 29.41 83.33 ∞

U1 diff (m/MN) 0.053 0.038 0

R1 diff (MN/m) 18.74 42 ∞

 La souplesse totale
S = U1 + U2 + U3
pile P1 pileP2 Culèe C1,C4

Sinst (m/ MN ) 0.057 0.076 0.046

Sdiff (m/MN) 0.099 0.084 0.092

 La rigidité totale :
pile P1 pileP2 Culèe C1,C4
Rinst (MN/m) 17.54 13.15 21.74
Rdiff (MN/m) 10.10 11.90 10.87

Répartitions des efforts horizontaux « Annexe A chap.8 »

Avant d’entamer les calculs il est sage de diviser le tablier en tronçons suivant le positionnement des joints de
chaussées.
On va utiliser, dans notre projet, quatre joints de dilatation : deux au niveau des culées, un au niveau de la pile P1,
un au niveau de la pile P2 alors les centres de déformation sont situés au niveau des milieu des travées

 Efforts horizontaux de retrait et efforts thermiques

Les efforts horizontaux de retrait et des efforts thermiques est donné par :
Retrait du béton :
LC
Dilatation Thermique de courte durée : F tcd=H =R inst ×u 1 avec u1= × εt
2
Dilatation Thermique de longue durée : F tld =H=Rdiff × u1
 Pile Culées
Hretrait(kN) 161 80.53
HTCD(kN) 323.926 161.96
HTLD(kN) 120.69 60.40
Efforts horizontaux dus au retrait et aux dilatations thermiques

 Efforts de freinage
Freinage Al HAl (kN) Freinage Bc HBc(kN)
78.2 145.95
: Efforts de freinage

Calcul des rotations

 Rotation due aux charges permanentes :

3
g per × Lc
θ per =
24 × E d × I

Avec:

 θ per : La rotation des charges permanentes (rad)

KN
 g per : La charge permanente g per =59.017
m
 Lc : La longueur de calcul de l’ouvrage : Lc= 37.25 m
 Ed :3700 × √3 f c28=3700× √3 35=12102.95 MPa

 I : Le moment d’inertie du composant de la poutre principale avec hourdis : I  0.66 m4

 Rotation due à la charge Al :
3
q AL × Lc
θ AL =
24 × Ei × I

Avec
Ei  35981.729 MPa

qAl  19.37 kN / ml

 Rotation due à la charge Bc :

P BC × a ×b ×(Lc +b)
θ BC =
6 × E i × Lc × I

Avec :

a (m) : La position de la rotation maximum à partir de l’appui gauche

b (m) : La position de la rotation maximum à partir de l’appui droite (b=Lc - a)

 Rotation due à la charge Mc120 :

θ MC 120 =q MC 120 ×ω MC 120

q MC 120: La charge de Mc120 par mètre linéaire qMc120 

ω MC 120: La surface dans la ligne d’influence de l’application de la charge Mc120

c c
1
ω MC 120 =∫ θ ( x ) dx =∫ ( x −3 Lc x + 2 Lc x ) dx
3 2 2

b b 6 × E i × I × Lc

[ ]
4
ω MC 120 =
1 x 3 3 2
−Lc x + Lc x bc
6 × Ei × I × Lc 4

Le tableau suivant récapitule les valeurs des rotations dues aux différents chargements :
θper (rad) θAl (rad) θBc (rad) θMc120 (rad)
-3 -3
5.35× 10 1.76 × 10 3.652× 10-3

: Les rotations dues aux différents chargements

6.1.5. Vérifications des appareils d’appuis

 Condition de non cisaillement
Pour que l’appareil d’appuis ne soit pas cisaillé, il doit vérifier les relations suivantes :
τ =τ H + τ N +τ α <5 ×G

τ H <0.7 G

τ H 1< 0.5 G

{
τ H :contrainte conventielle de calcul
τ N : contrainte de cisaillement
τ α :contrainte conventielle de calcul
G: modu l e d ’ é l a sti c ité t ra n s v er s al e

On aura :
u1
τ H 1G ×  0.46 G  0.5G
T

τ H  H BC /(a ×b)=¿ 0.564MPa  0.7  G  0.63MPa

()
2
G a
τα≤ α t=0.72 MPa
2 t
 τ  3.62 MPa  5G  5 0.9 4.5MPa

(Les détails de calcul sont présentés dans « Annexe»)

‹ Toutes les conditions sont bien vérifiées.
 Condition de non soulèvement
3 t σ
On doit vérifier :α t ≤ ( )² min
β a G

Avec :

α T + α0
αt= : Rotation d’un feuillet élémentaire
n
−3
α 0=3 ×10 rad

()
3 t
2
σ min −3
=5.96 ×10 rad
β a G

t = 1.775 ×103 rad < 5.96 × 103 rad

6.1.1. Bossage et frettage

 Bossage
Un bossage d’appui, usuellement appelé bossage, est une partie saillante d’une pile ou
d’un tablier de pont sur laquelle vient s’appuyer l’appareil d'appui.
Sa fonction est d’offrir une surface parfaitement horizontale et la bonne altimétrie à l’appareil pour qu’il puisse
fonctionner normalement.

Détails du Bossage

Les bossages sont les surfaces sur lesquelles reposent les appareils d’appui. Ils doivent avoir
un débord de 5 cm de part et d’autre de chaque appareil d’appui.
a(mm) 400
a0 (mm) 300
b(mm) 500
 b0 (mm) 400

Les dimensions des appareils d’appuis et le bossage

Pour faciliter le changement des appareils d’appui, la hauteur entre l’intrados de la poutre et la face supérieure
de l’appui doit être au moins égale à 15 cm, donc pour déterminer la hauteur du bossage, on applique la
formule suivante :

h−ha 15−52
h b= = =4.9 cm
2 2

ha : La hauteur de l’appareil d’appui.

hb : La hauteur du bossage.

h : La hauteur minimal : h =15 cm

 Frettage
Lorsqu’une pièce d’aire S est soumise à une compression uniforme sur une partie de sa
surface d’aire S0 (c’est le cas des appareils d’appui), l’effort de compression admissible sur S0
est égal à celui d’une pièce soumise à une compression simple, multiplié par un coefficient de
majoration k.

I. Etude des éléments de la culée:

Les culées sont les éléments de liaison entre le terrain naturel et le pont. Une
conception adéquate et un bon dimensionnement sont obligatoires pour assurer la
stabilité de l’ouvrage.

Rôle des culées

Transmettre les Permettre un accès

Soutenir les terres et
supporter les
réactions du tablier
efforts au sol de
fondation, en limitant
les déplacements
horizontaux en tête
au tablier et
également permettre
le premier contact
avec les appareils
d’appuis
Dans le cas de ce projet, le type de la culée utilisée est une culée remblayée qui est constituée
par un voile en béton armé. Ainsi, cette culée joue un double rôle de soutènement et de
structure porteuse.

. Eléments de la culée

Dans ce qui suit, on s’intéresse à l’étude d’une culée composée de 4 appareils d’appuis
posés sur un chevêtre reposé sur un voile transmettant les charges reçus (d’une dalle de
transition, d’un mur garde-grève et de deux murs en retour) vers la fondation.

V.1. Dalle de transition:

L'intérêt d'une dalle de transition est d'atténuer les effets d'un tassement du remblai à
proximité d'un ouvrage. La dalle de transition permet de traiter le problème en permettant de
remplacer le rechargement de chaussée par un léger reprofilage qui est exécuté à distance de
l'ouvrage.
La dalle de transition est supposée simplement appuyée d’un côté sur la culée sur une bande
de 0.15 m et de l’autre côté sur le remblai d’accès sur une largeur de 0.6 m.
La surcharge prise en compte est l’essieu tandem Bt
 Sollicitations
Longitudinalement Transversalement
ELS ELU ELS ELU
Moment (kN.m) 375.36 501.6 1170.72 1564.74
Effort tranchant (kN) 386.32 516.09 561.36 750.236
 Tableau 58 : Sollicitations de calcul.

Les détails des sollicitations et du ferraillage sont présentés dans l’Annexe

. Armatures de la dalle de transition

Nappe supérieure 24 HA14

Armatures longitudinales
Nappe inférieure 42 HA20
Nappe supérieure 10 HA12 + 3 HA12
Armatures transversales
Nappe inférieure 22 HA14 + 3 HA20
Chaînage Soit 32 cadres HA8

Ferraillage de la dalle de transition

6.1.6. Mur garde grève

Le mur garde grève supporte des forces verticales et horizontales et par conséquent des
effets de flexion et de cisaillement dont il subit les valeurs maximales au niveau de la section
d’encastrement dans le chevêtre.
 Forces verticales
 Le poids propre. (supposée centrée ne créent pas un moment dans le garde – grève).
 La réaction d’une charge au-dessus du mur garde grève.
 La réaction de la dalle de transition. (excentrée d’environ 0,3m par rapport au plan
moyen du mur garde grève)
  Forces horizontales
 Poussées des terres
 Poussée d’une charge locale située en arrière du mur garde – grève sur le remblai
d’accès.
 Force de freinage d’un essieu lourd de camion Bc.
 Sollicitations
Mtot  MT  MP  MF  79.1 kN.m / ml

Avec:
- MT: le moment dû à la poussée de terre
- Mp : le moment dû à la poussée d’une charge locale situé en arrière du mur garde
grève
- MF : le moment dû à la force de freinage Bc
Par ailleurs le document SETRA propose une formule approchée simple du moment total à
l’encastrement valable jusqu’à une hauteur du mur de 3 m [9] :
Mtot  2.5h 1 (t.m /
ml) pour un hauteur h 
2.15 m

Mtot  2.52.15 1 7.875 t.m / ml  78.75 kN.m / ml

Le moment à l’encastrement dans le sens opposé est essentiellement dû au freinage minoré de

la poussée des terres soit :
M’ = - (MF – MT) = - (34.021-9.94) = - 24.081 kN.m/ml = - 2.4 t.m /ml
Mais le document SETRA propose une valeur à adopter quel que soit la hauteur du mur.
Cette valeur vaut M’ = - 3.2 t.m/ml

 Ferraillage du mur garde grève

Dans notre cas, nous avons retenu les valeurs des moments proposés par le document
SETRA, par conséquent nous prendrons le ferraillage proposé par ce document, pour un mur
de hauteur comprise entre 1 et 2m, ainsi qu`un ferraillage-type pour les corbeaux d`appui.
Les tableaux suivants résument les choix de sections d`armatures :
Ferraillage du mur garde grève Face arrière Face avant
Vertical 1 HA 12 tous les 0.10 m 1 HA12 tous les 0.20 m
Horizontal 1 HA 10 tous les 0.15 m 1 HA10 tous les 0.15 m

Tableau 60 : Ferraillage du mur garde grève

Vertical 1 HA10 tous les 0.10 m

Ferraillage du corbeau
 Tableau 61 : Ferraillage du corbeau d'appui

6.1.7. Mur en retour

 Actions et sollicitations :
Le mur en retour est soumis aux charges suivantes :
 Poids propre, y compris la superstructure.
 Poussée du remblai
 Charges concentrées vers l’extrémité du mur
Les charges concentrées sont appliquées à 1m de l’extrémité théorique du mur et comprennent
une charge verticale de 4t et une charge horizontale de 2t.

Figure 40 : Schéma des forces appliquées

 Forces verticales :
Elles comprennent le poids propre du mur, y compris la superstructure et la charge
concentré de 4t à l’extrémité. La charge concentrée conventionnelle permet de négliger l’effet
des frottements verticaux éventuels sur le mur.
Ces forces engendrent un effort tranchant Tv et un moment fléchissant Mv donnés par les
formules suivantes :

L× h
T v =2.5 × × e+ 0.3 × L+4
2

4 ×2.67
T v =2.5 × ×0.3+ 0.3× 4 +4=9.205 t=92 KN
2
 2 2
L ×h L
M v =2.5 × × e+ 0.3 + 4 ( L−1 )
6 2

2 2
4 ×2 .67 4
M v =2.5 × × 0.3+0.3 × + 4 ( 4−1 )=19.74 t=1 97.4 KN
6 2

 Forces horizontales :
Elles comprennent une force concentrée de 2t et d’une poussée, répartie sur toute la
h
surface du mur, d’intensité uniforme égale àh= +0.5
3
Cette poussée est celle qui s’exercerait au niveau du centre de gravité de la surface
du mur sous l’effet du poids des terres (2t/m3) et d’une charge uniforme sur le remblai (1t/m 2), avec un
coefficient de poussée égale à 0.5 (coefficient de poussée au repos).
Ces forces engendrent un effort tranchant TH et un moment fléchissant MH donnés par les formules suivantes

( h3 +0.5) × L×2 h + 2
T h=

T =( +0.5 ) ×
2.67 4 × 2.67
h +2=9.42t=94.2 KN
3 2

M =( + 0.5) × ×h+ 2(L−1)

2
h L
h
3 6

( )
2
2.67 4
M h= + 0.5 × × 2.67+2 ( 4−1 )=15.90 t=159 KN
3 6

Ferraillage du mur en retour

5 HA20
Ferraillage horizontal
5 HA20

Ferraillage vertical 4 HA20

Cadre HA10 tous 0.3m
Ferraillage transversal
Deux cadres HA10
Ferraillage du mur en retour