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PLAN MACROENVIROMENT :
Facteurs Économiques : Impact des conditions économiques générales sur le tourisme, telles
que le niveau de revenu disponible, les taux de change, etc.
Partenariats : Collaborations existantes entre les acteurs du secteur, y compris avec des
influenceurs et des promoteurs de destinations.
Conclusion
Ce plan vous permettra de structurer une analyse complète et détaillée de l'environnement interne
et externe en lien avec votre sujet de recherche, en fournissant une base solide pour identifier les
problèmes spécifiques et les opportunités dans le secteur du tourisme congolais.
Sur plan politique :
La République du Congo, en tant que régime présidentiel dominé par la figure centrale du président
Denis Sassou Nguesso depuis 1979-1990/1997 à aujourd’hui, a traversé des périodes de turbulences
politiques qui ont directement influencé ses secteurs économiques, y compris le tourisme. De 1992 à
1997, le pays a été secoué par une instabilité majeure qui a ralenti le développement de secteurs
cruciaux comme l'économie et l'éducation, entravant ainsi la progression du tourisme. Cette
instabilité a culminé dans des conflits internes, particulièrement dans la région du Pool, affectant la
sécurité et la libre circulation des personnes et des biens—des éléments essentiels pour un secteur
touristique florissant.
Cependant, avec la signature des accords de paix en 1999 et 2001, et la cessation des hostilités, un
espoir pour la politique de stabilisation a été restauré, essentiel pour attirer des investissements et
des touristes. Néanmoins, les débats autour du changement constitutionnel en 2016 et de la
réélection contestée du président a suscité des vives tensions et installer une psychose au sein du
pays. Les arrestations politiques, la guerre dans la région du Pool sont les résultats de ce problème.
Ces événements ont réitéré l'importance cruciale de la stabilité politique pour le développement
économique et, par extension, pour le tourisme.
Cette analyse mise en lumière la nécessité d'une politique stable pour le renforcement du secteur
touristique en République du Congo, souligne l'importance de la paix et de la gouvernance cohérente
pour faciliter la mise en œuvre des stratégies de marketing numérique visant à promouvoir le pays
comme une destination attrayante sur la scène mondiale.
Indicateurs économiques
PIB (2016) 7,95 Md USD (OMC)
PIB / habitant (2014-2016) 2 336 USD (OMC)
Taux de croissance (2016) - 2,7 % (FMI)
Taux d’inflation (2016) 2,5% (0,9% en 2015) (FMI)
Balance commerciale (2016) -20 Mds USD (OMC)
Le tourisme, bien qu'encore sous-développé, est identifié comme un secteur clé pour la
diversification économique. Il se subdivise en trois principales zones de développement :
la zone Nord : En général la moins visitée, ayant pour principales attractions deux parcs
nationaux (Odzala-Kokoua et Nouabalé-Ndoki), la rivière Sangha et ses affluents, le mémorial de
Mbirou, l’ancienne maison coloniale française de Ouesso et de nouveaux sites touristiques à créer
au niveau du parc national de Ntokou-Pikounda et de la réserve naturelle du Lac Télé.
la zone de Brazzaville : arrosée par le Congo, déploie une multitude d’activités touristiques
possibles. La capitale du Congo est en plein essor dans le secteur des arts et de la musique.
C’est la zone de développement touristique la plus développée en termes d’infrastructures,
de potentialités, de diversité et d’impact social.Les principales attractions naturelles de cette
zone sont : la réserve naturelle de Lesio-Louna, les cataractes de Brazzaville, l’Ile Faignond, les
chutes de la Loufoulakari et le fleuve Congo.On y note aussi des attractions culturelles dont
les principales sont : l’école de peinture de Poto-Poto, le Mémorial Pierre Savorgnan de
Brazza, la Basilique Saint-Anne ainsi qu’une multitude de festivals locaux et internationaux,
véritables valeurs ajoutées de cette zone au nombre desquels il y a : le FESPAM, les Feux de
Brazza, le BIECALE et la S.A.P.E.
la zone Sud : Se développe, d’une façon spectaculaire, autour de Pointe-Noire, avec l’aide
des entreprises locales et étrangères et du Gouvernement (à la lagune Conkouati, dans la
réserve de Biosphère de Dimonika et la réserve naturelle de Tchimpounga à titre
d’exemples).Les principales attractions de la nature de cette zone actuellement sont : le
littoral et ses plages, le site du bas Kouilou et le parc national de Conkouati-Douli.Les
principales attractions culturelles de cette zone sont : le port de Loango, le musée régional de
Ma Loango de Diosso, la gare ferroviaire de Pointe-Noire ainsi que plusieurs festivals locaux et
internationaux qui complètent la valeur ajoutée de cette zone : festival Kimoko, FIEF, MASPO,
FTEC et Insangui Ndjindji. (Banque Mondiale, 2023).
Le graphique suivant montre les recettes touristiques sur la même période, reflétant l'impact des
politiques de diversification économique et des investissements dans le secteur touristique. En 2020,
le chiffre d'affaires généré par les touristes s'est effondré en raison de la pandémie de Corona. Sur les
30,37 millions d'euros (2019), il ne restait plus que 5,25 millions d'euros. En République du Congo,
cela représente une baisse de 83 %.
La nécessité de diversifier l'économie est cruciale pour le Congo, et le tourisme apparaît comme un
vecteur potentiel de croissance durable. Cependant, pour que le secteur atteigne son plein potentiel,
des investissements significatifs dans les infrastructures touristiques et des stratégies de marketing
digital ciblées sont nécessaires pour attirer un public international. Le gouvernement doit donc
poursuivre ses efforts pour stabiliser l'économie, améliorer les infrastructures et promouvoir le
secteur auprès des investisseurs et des touristes potentiels (Banque Mondiale, 2023).
La dynamique sociale de la République du Congo offre un cadre complexe mais enrichissant pour le
développement du tourisme. L'analyse des facteurs sociaux révèle plusieurs aspects clés qui
influencent directement les initiatives de marketing et les stratégies de développement touristique.
Cette démographie offre des opportunités pour le développement du tourisme, en particulier pour
des offres adaptées aux jeunes et aux familles urbaines. Environ 58,1% de la population vit dans les
deux grandes villes, et la jeunesse prédomine avec un âge moyen de 23 ans. Ces aspects sont
cruciaux pour cibler les stratégies de marketing touristique et développer des infrastructures qui
répondent aux besoins de cette population dynamique.
Ces données soulignent l'importance d'une approche ciblée pour le développement du tourisme, qui
devrait prendre en compte non seulement les besoins des résidents urbains mais aussi le potentiel
des régions moins peuplées.
La forte croissance de la population et son urbanisation posent à la fois des défis et des opportunités
pour le secteur touristique. La gestion et l'amélioration des infrastructures urbaines sont essentielles
pour accueillir les touristes et améliorer l'expérience touristique globale.
Tableau 4 : Evolution globale de la population depuis 2007
2. Taux de pauvreté et inégalités : Bien que des progrès réalisés ont été réalisés en matière de
services sociaux, une part significative de la population, soit 35%, vit encore sous le seuil de pauvreté.
De plus, la pauvreté multidimensionnelle affecte de manière disproportionnée les enfants, avec 61%
des moins de 18 ans vivant dans des conditions précaires. Ces conditions mettent en évidence
l'importance de développer le tourisme de manière responsable et inclusive, offrant des opportunités
économiques directes aux communautés locales.
Le revenu moyen brut par habitant au Congo est de 172$ soit 106 127 Franc CFA par mois et 2060$
soit 1271049,25 Franc CFA par année, ce qui pose des défis quant à la consommation intérieure et la
participation au tourisme local. En outre, les infrastructures de base telles que l'accès à l'eau potable,
l'électricité et les routes en bon état sont insuffisantes, influençant négativement l'expérience
touristique et la qualité de vie des habitants. La mise en place de meilleures infrastructures et
services est cruciale pour soutenir à la fois les résidents locaux et les visiteurs.
3. Éducation et compétences : L'éducation influe directement sur la qualité des services touristiques.
Investir dans la formation en hôtellerie et en gestion touristique peut aider à améliorer la qualité des
services offerts aux touristes, tout en fournissant des emplois durables aux résidents locaux.
5. Impact des normes culturelles sur le marketing : Les stratégies de marketing numérique doivent
être adaptées aux normes culturelles spécifiques du Congo. Cela inclut l'utilisation de langues locales
dans les campagnes publicitaires et la mise en avant des aspects culturels uniques du pays, tels que la
musique, l'art et la gastronomie locale.
Les facteurs socio-culturels jouent un rôle déterminant dans la façon dont le tourisme peut être
développé et perçu en République du Congo. Une compréhension approfondie de ces aspects est
essentielle pour élaborer des stratégies qui non seulement attirent les touristes mais profitent
également à long terme à la population locale.
Le secteur des NTIC au Congo-Brazzaville est aujourd’hui régulé par l’Agence de régulation des postes
et des communications électroniques (ARPCE) créée en 2009, création qui a marqué l’ouverture du
secteur des NTIC à la concurrence. C’est l’autorité de contrôle, de suivi et de régulation des secteurs
des Postes et communications électroniques. L’ARPCE encadre l’activité des opérateurs, garantit le
service aux usagers et recouvre pour le compte de l’État les droits, taxes et redevances des secteurs
des Postes et des communications électroniques. C’est à ce titre qu’elle a été désignée comme
prestataire technique pour la mise en œuvre du « Hub Numérique » visant à assurer le suivi des
transactions électroniques effectuées sur le territoire national, par transfert, prélèvement bancaire ou
télé règlement (mobile money).
A la loi créant l’ARPCE, se sont ajoutées les lois sur la cybersécurité et contre la cybercriminalité en
vigueur depuis juin 2020. Plusieurs projets de loi sont à l’étude ou à l’état de projet, comme une loi
encadrant les start-up.
L'ère numérique en République du Congo, bien que naissante, présente des perspectives
prometteuses pour le développement du tourisme grâce à des avancées technologiques significatives
et à des initiatives soutenues par des politiques gouvernementales. En 2021, le marché de l'internet
mobile était dominé par deux principaux opérateurs, MTN et Airtel, qui ensemble comptabilisent plus
de 3,1 millions d'abonnés. Ces opérateurs ont généré un revenu substantiel, soulignant l'importance
croissante de l'accès à l'internet mobile dans le quotidien des Congolais et pour les touristes visitant
le pays.
De 2020 à 2021, le trafic global des deux acteurs a connu une augmentation de 19,9 %. MTN a connu
la croissance la plus élevée pendant cette période (32,6%), tandis qu'Airtel a enregistré une
croissance de 3,9%.
Le site du Trésor Économique français met en lumière les efforts du gouvernement congolais pour
digitaliser l'économie, avec des initiatives spécifiques pour intégrer les technologies numériques dans
le secteur touristique. Ces politiques visent à faciliter la promotion des sites touristiques et à
simplifier les interactions avec les touristes grâce aux applications et plateformes en ligne. La
progression de l'internet 4G, en particulier, est notable. Elle représente 59,2% du trafic internet
mobile en 2021, un lien significatif par rapport aux années précédentes, reflétant une notable des
infrastructures technologiques. Cette transition vers des technologies de communication plus rapides
et plus fiables est cruciale pour le secteur touristique, qui peut tirer parti de ces outils pour améliorer
l'expérience des visiteurs.
Malgré ces avancées, des défis subsistants, notamment en matière d'infrastructures numériques dans
les zones rurales et moins développées. L'extension de la connectivité internet dans ces régions est
cruciale pour un développement touristique inclusif qui bénéficie à toute la population.