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Questions

Ce procès se déroule au Nigeria

Donnez la fonction des mots soulignés
Remplacez les groupes de mots soulignés par de pronoms personnels

Quel est :
 le verbe dérivé de commerçant
 le nom dérivé de crédible
 l’adjectif dérivé de explication
I – Biographie et Bibliographie
1) Biographe
2) Bibliographie

II – Résumé de l’œuvre

III – Les personnages

1) Les personnages principaux
2) Les personnages secondaires
3) Les figurants

IV Les thèmes principaux

V – l’espace et le temps

VI le style d’écriture de l’auteur

Conclusion
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Molière : L’avare
Introduction

L’avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose et représentée pour la première fois
sur scène au palais royal le 9 septembre 1668.

Il s’agit d’une comédie de caractère dont le personnage, Harpagon est caractérisé par son avarice
caricaturale.

Harpagon tente de marier sa fille de force, tout en protégeant obstinément sa cassette pleine d’or.
Les cinq actes comportent respectivement cinq ; cinq, neuf, sept et six scènes.

I – Biographie et Bibliographie

1) Biographie

Jean Baptiste Poquelin dit Molière baptisé le 15 janvier 1622 à l’église Saint Eustache de Paris,
est le plus célèbre des comédiens de la langue française.

Issu d’une famille de marchands parisiens, il s’associe à 21 ans avec une dizaine de camarades
pour former l’illustre théâtre. Celle-ci en dépit de début prometteur et malgré la collaboration de
dramaturges de renom, ne parvint pas à s’imposer à Paris.

Engagé dans la troupe de campagne en 1646, Molière compose quelques petites comédies en
proses et ses deux premières comédies en cinq actes et en vers. De retour à Paris en 1658, il
devient vite à la tête de sa troupe, le comédien le plus renommé de France. Il conçoit de
nombreux spectacle, en collaboration avec les meilleurs architectes scéniques du temps.

Malheureusement il meurt le 17 février 1673 à son domicile de la rue Richelieu à l’âge de 51 ans.

2) Biographie

Le comédien de renom Molière a écrit de belles œuvres d’où on peut citer :

- Les précieuses ridicules publiées en 1659,

- L’école des femmes publiée en 1662,
- Dom juan ou le festin de pierre en 1665
- Le misanthrope en 1666,
- L’avare en 1668,
- Tartuffe en 1669,
- Et bien d’autres œuvres fabuleuses.
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II – Résumé de l’œuvre

Harpagon est un vieillard veuf d’une avarice maladive qui fait vivre son entourage très
chichement. Grâce à ses économies et ses activités d’usurier, il a accumulé un trésor qu’il
conserve dans une cassette.

Il envisage de marier sa fille à une connaissance qui se propose de la marier sans dot et
recherche une union avantageuse financièrement pour lui-même. Cependant son fils a des vues
sur la même femme que lui et sa fille est secrètement éprise de son intendant.

Au cours de la pièce, Harpagon va se faire dérober sa cassette et découvrir qu’il ne maîtrise ni

son fils, ni sa fille.

A la fin de la pièce tout rentre dans l’ordre, les jeunes gens peuvent épouser et Harpagon retrouve
son argent.

III – Les personnages

1) Les personnages principaux

Dans ce roman le personnage principal est sans doute Harpagon. Il est le père de Cléante et
d’Elise.

2) Les personnages secondaires

 Elise : c’est la fille d’Harpagon. Elle aime Valère, mais son père veut la forcer à se marier à
Anselme.
 Cléante : C’est le fils d’Harpagon. Il aime Mariane qui est promise à son père. Celui-ci veut
l’obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot
 Valère : Il aime Elise et se fait passer pour un serviteur d’Harpagon pour gagner sa
confiance et demander la main de sa fille.
 Mariane : Elle aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier
 Anselme : Il est en fait le père de Valère et de Mariane, mais ils ne le savent pas au début
de la pièce ; mais ils ne savent même qu’ils sont frère et sœur.
 Frosine : C’est une femme d’intrigue cherchant à flatter les défauts d’Harpagon pour lui
soutirer de l’argent.
 La Flèche est le valet de Cléante
 Maître Jacques : Il est le cuisinier d’Harpagon.
3) Les figurants
 Maître Simon : C’est le courtier.
 Dame Claude : C’est la servante d’Harpagon.
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 Brindavoine et Merluche : Ce sont les laquais d’Harpagon.

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IV – Les thèmes principaux

1) L’amour et le mariage
Dans cette société pour se marier, il ne suffit pas seulement de s’aimer, il faut en plus que
la fille ait de l’argent qui constituera sa dot, gage qu’elle donne à l’homme.
Cependant, Harpagon ne voulant pas dépenser pour sa fille, lui trouve un vieux qui accepte
de la marier sans cette dot, mais surtout il veut se marier à une jeune fille pour son argent
et trouver par la même occasion une femme à son fils Cléante afin de fructifier son argent.
Bref l’avare ici pense s’enrichir par le commerce du mariage.

2) L’avarice et l’argent

Harpagon est si avare qu’il vient à accuser un innocent de voleur, d’ailleurs il a ces mots au
bout des lèvres.

Mais au fond, Harpagon ne veut pas que les gens sachent qu’il a de l’argent.

3) La dramatisation

Dans cette comédie, Molière utilise tous les ressorts du comique, le comique de caractère
en la personne d’Harpagon le comique de situation, le comique de mœurs et de répétition
et bien sûr le comique des mots des gestes, hérité de la farce et du ballet que Molière
connaît bien.

Dès lors l’amour et la jeunesse peuvent parfois se moquer de l’autorité qui veut les marier
contre leur désir et voir leur entreprise couronnée de succès.

L’avare est une pièce qui permet à ceux qui voient en Molière un moraliste et ceux qui y
voient un homme de théâtre inspiré de se réconcilier.

V – L’espace et le temps

1) L’espace

Cette comédie de Molière se déroule sur la scène du palais royal à Paris en France

2) Le temps

L’action se déroule au 17ème siècle sous le règne du roi Louis XIV

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VI - Le style d’écriture de l’auteur

Dans l’avare, Molière met simultanément en jeu les thèmes de l’amour, les conflits irrationnels et
les obstacles familiaux.

Néanmoins, on maintient tout de même l’idée principale de cette pièce ; elle est une comédie.

L’avare de Molière est une pièce qui amuse, qui fait rire.

Molière conserve ainsi son rôle primitif de création de comédie. Il nous informe nous éduque et
nous fait rire.

Conclusion

L’avarice est une œuvre qui a émerveillé le cœur de beaucoup d’entre nous. Mais il est une sorte
de mise en garde.

On se défend souvent de ne pas être avare et de traiter l’autre d’avare.

Et fort justement Molière a raison de dire pour une simple définition qu’on prétend garder son
argent pour justifier qu’on n’est pas avare. Toujours est-il qu’un certain degré d’avarice est une
maladie. Heureusement pour Harpagon cette maladie ne l’a pas tué car c’est du théâtre et de la
comédie, donc la mort ne peut pas être l’issue. Qu’en serait dans la vrai vie ? Gardera-t-on notre
argent éternellement ? Pour qui le garde-t-on ? Aura -t-on le temps de manger tout ce qu’garde ?
Si tel est bien notre but. Ces questions sont posées implicitement dans la pièce. Alors méditons
en !