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CBT

LE GROUPE ECLAIRE

DEFINITION
Eclairer : Rechercher du renseignement sans engager le combat pour contribuer à la sûreté
rapprochée du chef et de la troupe.

PRINCIPE D’ACTION
Il s’agit progressant, rapidement à la tête de la section, de déceler l’ennemi et de se renseigner
sur le terrain, pour éviter toute surprise et de permettre au chef de prendre une décision

22-MECANISME

COMPOSANTES EXECUTION
PREPARER Le chef de groupe prépare la mission par l’étude du terrain
à partir d’observation. PATRACDR / OI / Dispositions de
combat
SE DEPLACER Le CDG donne son commandement de premier bond
DPIFLA
Adapte en permanence la formation au terrain
(éviter les découverts)
Commande le plus souvent possible par gestes
Le groupe progresse en sûreté de PO en PO
Garde la direction fixée par le CDS

OBSERVER
 recherche les indices de présence ennemie
 détermine les possibilités offertes par le terrain.

RENSEIGNER Il rend compte des points suspects et des points particuliers


Nota : le CDG rend compte à son CDS de la rencontre
d’un point suspect ou particulier (carrefour, pont, talweg,
maison etc.). Celui-ci lui fixe les conduites à tenir
Dans le cas ou une reconnaissance doit être effectuée, elle
se fait :
 soit par l’équipe choc dans le cas ou le groupe agit
isolément
 soit par tout le groupe
GARDER LA La liaison à vue ou par radio doit être assurée avec le CDS
LIAISON
RENDRE COMPTE Le CDG rend compte au CDS de sa progression et des
observations sur le terrain et sur l’ennemi.
REAGIR

UTILISER SES UNIQUEMENT POUR RIPOSTER et permettre aux


ARMES GV de se poster / atteindre une position favorable
TEG ET RENDRE Objectif atteint : le CDG met son groupe en garde sur une
COMPTE position favorable
Le CDG rend compte de sa position et des indices ENI
Un CR même négatif est toujours nécessaire

LE GROUPE EN ECLAIRAGE DE NUIT

Caractéristiques du milieu nocturne

AVANTAGES INCONVENIENTS
1- favorise : 1- accroît
 la surprise * les difficultés d’observation de
 le camouflage déplacement, de maintient de la direction et
 l’utilisation de l’ouïe de mise en place des appuis
2- facilite le changement de position 2- gène la précision des tirs et réduit la portée
3-renforce les obstacles naturels et des armes
artificiels 3- augmente
4- améliore la protection en gênant la * l’intensité des bruits
précision et le réglage des tirs * la crainte
4-entraine souvent une mauvaise appréciation
de distances

Eclairer de nuit :
Se fait de point d’écoute à point d’écoute. Les ordres s’exécutent à l’imitation. Il faut
limiter les observations aux points particuliers.

Renseigner sur un point de nuit

- progresser jusqu’à proximité du point


- procéder à l’écoute aussi longue que possible
- mettre en place les appuis
- envoyer des éclaireurs (binôme)
- compléter la reconnaissance
EXEMPLE D’ORDRES POUR LA MISSION ECLAIRER

1 / ECLAIRER :

D : l ’axe de la route.
P : la prochaine intersection.
I :Par les lisières gauches et droites de la route.
F : Par équipes accolées : A à gauche, B à droite.
Je suis avec A.

Equipe A: MOICP

-M : Eclairer la progression de la Section


-O : Le prochain carrefour de routes à 600m
-I : Par les lisières à gauche et à droite de la route
-C : Ouverture du feu sur mon ordre ou si vous êtes pris à parti. CR à vue de carrefours
importants ou de points particuliers. Reconnaissance dans la foulée des objectifs à
votre portée.
-P : Je suis avec l ’équipe de gauche.

Equipe B: ZMSPCP

-Z : A partir de cette lisière


-M : Appuyer le débordement de A qui passera par la gauche de la route afin de
reconnaître le carrefour.
-S : LG: La piste dans le prolongement de la route. LD: Les ruines à gauche de la route à
500m. RT: LG: le coude de route à 150m.
-P : La route et le débouché de piste face à nous. TE: Les ruines.
-C : Ouverture du feu dès que présence ennemie détectée. Regroupement de l ’équipe à
droite de la route après le carrefour au coup de sifflet.
-P : Je suis avec A
CBT

LE GROUPE DAN S LA RECONNAISSANCE

I/DEFINITION

Reconnaître : Aller chercher le renseignement d’ordre tactique ou technique, sur le terrain


ou sur l’ennemi, sur un point ou dans une zone donnée, en engageant éventuellement le
combat.

II/DEROULEMENT SCHEMATIQUE

 Déplacement aller (approche lointaine et immédiate)


 Observation de l’objectif (indices de présence ennemie, choix de l’itinéraire)
 Mise en place d’un appui, d’une couverture
 Reconnaissance de l’objectif par le CDG en personne
 TEG et CR
 Itinéraire retour différent de l’itinéraire aller

III/PRINCIPE D’ACTION

La priorité sera donnée à la surprise et à la sûreté. Il s’agit pour le CDG, arrivé à


proximité du point à reconnaître :

 D’observer afin de déceler toute présence éventuelle ennemie


 De déterminer tous les points suspects
 De choisir un itinéraire d’accès

Pour l’exécution de la reconnaissance elle-même, le chef de groupe donne :

 Le PMSPCP à l’équipe feu :


Le chef de pièce donne un appui et une couverture, précise la zone de
report de tir et l’itinéraire du chef d’équipe choc

 Le MOICP à l’équipe choc :


Le chef d’équipe choc précise la CAT vis-à-vis de l’ennemi, l’attitude à
adopter en fin d’action (TEG…) et celle de l’élément de reconnaissance si l’ennemi se
dévoile pendant la reconnaissance.
Le chef d’équipe choc précise sa place (avec l’élément ayant la mission
principale).
Le chef de groupe fait une reconnaissance personnelle une fois l’objectif
coiffé.
IV/ MECANISME

COMPOSANTES ROLE DU CHEF DE GROUPE


1ERE PHASE AU REÇU DE LA MISSION
Etudie sa mission (MRT) et le déplacement initial (quoi,
où, par où, quand, comment).
Donne son ordre initial (SMEPP) à tous : situation,
ETUDE PRELIMINAIRE
mission, exécution (concerne l’ordre de déplacement
initial jusqu’à vue de l’objectif).
Place du chef, place du groupe
2° PHASE LA MISSION PROPREMENT DITE
Progresse rapidement et discrètement jusqu’à un point
1. SE DEPLACER
offrant des vues directes sur l’objectif. De PO en PO
Poste le groupe dès son arrivée sur le site d’observation
2. TOMBER EN GARDE (FAFH).
Donne aux GV un ordre d’installation sommaire (ZMC).
Recherche tout indice ou activité suspecte sur le point et
ses abords (1).
Réfléchit à son action (cf. MRT) en recherchant sur le
3. OBSERVER terrain :
SE RENSEIGNER - les points forts pour appuyer ; les repères pour les
reports de tir ;
RENSEIGNER - les itinéraires défilés pour approcher de l’objectif ;
- les zones d’implantation de l’ennemi et ses possibilités
d’accès au compartiment de terrain.

- Donne ses ordres au chef de l’élément qui va appuyer


(ordre en cours d’action) :
- constitution de l’élément d’appui ;
- place et mission : ZMSPCP ;
- conduite à tenir en fin d’action : rejoindre
l’autre élément sur l’objectif (ou la
recueillir).
4. APPUYER / ( SE COUVRIR
Fixe les conditions d’ouverture du feu (sur ordre ou à
EVENTUELLEMENT SI LE
l’initiative) en cas :
GROUPE AGIT ISOLEMENT)
- d’intervention inopinée de l’ennemi ;
- d’attaque de l’autre élément en cours de
déplacement.
Précise les consignes de report et de lever de tir.
Couvrir : Prendre l’ensemble des mesures actives ou
passives pour s’opposer à une action éventuelle de
l’ennemi pouvant menacer le déroulement de l’action
principale amie.
Donne ses ordres à l'équipe qui va aborder : M.O.I.C.P.
(ordre en cours d’action)
5. DEBORDER
(2) - itinéraire de débordement si possible à vue de l’équipe
ABORDER
qui appuie ;
- point à partir duquel sera abordé l’objectif ;
- consignes particulières :
- reconnaissance rapide de l’objectif,
- mise en garde au-delà de l’objectif,
- modalités pour conserver la liaison à vue.
Conduit le débordement, en privilégiant la sûreté et la
discrétion, et coordonne l’appui. (3)

6. Combattre Si l’objectif est tenu par l’ennemi.

Dés que sa sûreté est assurée, le CDG recherche


7. FOUILLER
personnellement les indices de présence ennemie
Rappelle son élément d’appui, poste son groupe face à
8. SE REORGANISER la direction dangereuse en donnant un ZMC à son
adjoint.
Le CDG transmet sans tarder le résultat de ses
9. RENDRE COMPTE
recherches sans se livrer à des interprétations

(1)Le groupe agit : soit groupé dans le cadre de la section, soit isolément, dans le but
de donner à son chef un renseignement précis sur un point du terrain en prenant toutes
les mesures de sûreté compatibles avec les délais impartis.
(2)La reconnaissance d’un point ne se limite pas au point lui-même, mais elle s’étend aux
zones avoisinantes d’où l’ennemi peut intervenir sur le point.
(3)Le chef de groupe se trouve avec l’élément effectuant l’action principale, il commande
donc le plus souvent directement les binômes qui reconnaissent l’objectif.
RECONNAISSANCE D’UN POINT PARTICULIER

Reconnaissance d’une lisière

Le chef de groupe :

- fait tomber en garde pour observer ;


- place l’équipe feu en appui (PMSPCP) sur un point permettant de maintenir la liaison à vue ;
- aborde en perroquet la lisière avec l’équipe choc (MOICP) ;
- pénètre sur une faible distance ;
- faire rejoindre l’équipe feu ;
- rend compte (dans le cadre de la section).

Reconnaissance d’un bois

a) si le bois est petit

- les appuis ne bougent pas


- les éclaireurs contournent le bois
- l’équipe d’abordage fouille le bois
- les appuis rejoignent sur la lisière opposée

b) si le bois est grand

- à partir de la lisière, l’équipe choc en abordage progresse par bond


- l’équipe feu en appui rejoint après chaque bond

Reconnaissance d’un pont

Le groupe vérifie s’il existe des traces de travail récentes pour pouvoir déceler la préparation d’une
destruction.
- Deux éclaireurs se portent à l’extrémité du pont pendant que les autres en examinent le dessous.
- Une arme collective est placée en batterie de façon à battre l’entrée du pont pendant la reconnaissance.
- En fin de reconnaissance, le CDG fait réunir l’équipe d’appui et le groupe reprend sa progression.

La reconnaissance d’une maison

Il s’agit de se porter aux abords de la maison puis dans la maison elle-même pour se renseigner sur les
caractéristiques des lieux et la présence ennemie.

- Mettre l’équipe feu en batterie PMSPCP


- Donner le MOICP à l’équipe choc qui déborde la maison par le coté offrant le moins d’ouverture
possible
- Fouiller la maison
- Faire rejoindre l’appui
- Rendre compte
- Continuer la progression

NB : Il ne peut y avoir de règles impératives pour pénétrer dans une maison. Tout dépend de l’ambiance et du
temps dont on dispose. Cependant, il convient de rappeler que tout bâtiment facilite le jeu de ruse et de piège de
l’ennemi, que souvent les entrées principales sont certainement battues par le feu ou pièges. Il faut donc de
préférence aborder par les ouvertures du haut. Toutes les mesures de sûreté doivent être prises pour éviter les
pertes.

- Conduite à tenir

L’attitude du groupe diffère selon le renseignement, la présence ou non d’habitants. Dés que l’ennemi se
manifeste, la reconnaissance peut se transformer en une réduction de résistance. Au cas échéant, la précision et
la puissance de feu du LRAC rendent son exécution particulièrement efficace.
EXEMPLE D’ORDRE POUR LA MISSION RECONNAITRE :
(conclusion de la MRT)
Je veux déceler toute présence ennemie sur le carrefour 137 et ses abords situé à
environ 1km dans la direction de mon bras. (désignation).
A cet effet, après mise en place de l'équipe feu en appui dans cette lisière face à la
route et la maison:
1/ je vais déborder avec l'équipe choc,
2/ Aborder la maison et fouiller ses abords,
3/ Tomber en garde face à la direction de marche; en mesure, sur ordre, de reprendre la
progression.

Equipe feu : ZMSPCP :

- Z : A partir de la corne de bois,


- M : mission : APPUYER le débordement de l’équipe choc qui débordera par la droite de
la route et débouchera sur le carrefour à hauteur de cette lisière,
- S : LG: la corne de bois à gauche de la route LD: la lisière à droite de la maison.
- P : le carrefour (TE), le débouché de route.
- C : Ouverture du feu dès que l’ennemi est décelé en cours de débordement. Report du tir
au coup de sifflet; nouvelle LD: la corne de bois sur la gauche de la route,
- P : Je serai avec l’équipe choc. Le CDS est avec le deuxième groupe derrière nous.

Equipe Choc: MOICP :

- M : Appuyé par l’équipe feu, RECONNAITRE


- O : le carrefour 137 et ses abords situé à environ 1km dans la direction de mon bras.
- I : En débordant derrière moi, par le sous bois, jusqu’à la lisière à droite du carrefour.
- C : Derrière moi durant le débordement. Sur mon ordre, aborder le carrefour avec un
binôme. Tomber en garde au delà de l’objectif; LRAC: à mon signal, face à la route. Le
TE restera avec l ’équipe Feu: prendre en compte les abords du carrefour. Ouverture du
feu dès que pris à parti.
- P : Je serai avec vous. CDS avec le deuxième groupe, derrière nous.
CBT

LE GROUPE SURVEILLE

I/ DEFINITIONS

Surveiller : mission ou mesure de sécurité ayant pour but de déceler toute activité de
l’ennemi sur un point, dans une zone ou sur une direction (surveiller un intervalle) dans le but
d’alerter et de renseigner.

Renseigner : Mission permanente de tout combattant et de toute unité qui consiste à


rechercher et à transmettre à l’autorité supérieure les informations concernant l’ennemi sous
toutes ses formes, le terrain, la population et éventuellement les amis ainsi que tout domaine
pouvant intéresser la manœuvre.

Cette mission peut être données à un groupe installé dans le dispositif de la section ou
agissant d’une manière autonome en poste de surveillance. La sûreté d’une formation
quelconque peut être assurée en détachant sur les directions dangereuses dont la mission peut
être de :
- Signaler l’approche de l’ennemie de façon à permettre à la formation protégée de
s’esquiver et d’occuper à temps les emplacements de combat. Il s’agit là d’une
mission d’alerte.
- Fournir au CDS les renseignements dont il a besoin pour décider de l’attitude à
adopter et des conditions d’engagement. C’est une mission de renseignement.
Toutes ses missions peuvent être confiées à un poste de surveillance.

Le poste de surveillance : Le poste de surveillance est le procédé de combat mis en œuvre


dans le cadre de la mission surveiller. (cf INF 202)
Il est composé d’ une fraction d’unité dont l’effectif ne dépasse pas une section, installée en
un point donné en avant de l’unité principale pour renseigner sur les activités de l’ennemi,
signaler son approche et éventuellement le retarder par le feu. Il est chargé normalement :
- d’observer : observation méthodique et permanente
- d’alerter : liaison sûre (radio, signaux)
- de renseigner : comptes-rendus fréquents, précis, même négatifs.

II/ EXECUTION

COMPOSANTES ROLE DU CHEF DE GROUPE


PREPARER Si la position n’est pas occupée par des amis :
- effectue un déplacement en sûreté avec tout son groupe
- jette un dispositif sommaire (FAFH) face à la zone à
surveiller

Si la position est occupée par des amis :


1. ABORDER LA ZONE ET TOMBER EN - effectue un déplacement en sûreté avec tout son groupe
GARDE - tombe en garde à proximité de la position
- prend contact et s’identifie en fonction des consignes
du chef de section
- jette un dispositif initial identique à celui du groupe
qu’il relève.
Détermine sur le terrain :
- la zone à surveiller
- les points dangereux susceptibles d’être utilisés par
l’ENI, et les emplacements les plus favorables pour les
surveiller
2. EFFECTUER LES
RECONNAISSANCES ET ORGANISER
Veille à la sûreté (terrestre et aérienne)
L’OBSERVATION
Arrête un dispositif :
- emplacements des GV
- emplacements de l’adjoint et le sien
- secteurs de surveillance
- chemin de repli
EXECUTER Donne un ZMSPCP à l’ensemble du groupe
Précise dans les consignes :
- les postes de guet
- le guet aérien
- les postes de combat en cas de contact avec l’ENI
3. S’INSTALLER - les modalités de rupture de contact
- les modalités de transmission des compte-rendu
(discrétion)
- les emplacements de repos
Place chaque GV, lui précise son secteur
Désigne un élément aux ordres de son adjoint, et donne un
ZMSPCP qui doit :
4. SE COUVRIR EVENTUELLEMENT - permettre au groupe de rompre le contact au besoin
- permettre d’interdire le franchissement par l’ENI d’une
ligne précise sur le terrain
Avec le chef de section :
- contrôle la liaison prescrite par le chef de section
- effectue et fait effectuer éventuellement la
reconnaissance de l’itinéraire entre sa position et celle
5. ETRE EN LIAISON du chef de section

Avec ses éléments :


- fait mettre en place un système de transmission de
l’alerte et des comptes-rendus d’observation
- contrôle que ce système fonctionne
6. OBSERVER DANS UN SECTEUR Fait assurer la permanence de l’observation, par la vue et l’ouïe.
Donne l’ordre de rupture du contact si besoin
Donne l’alerte dès le premier contact, visuel ou auditif
7. RENDRE COMPTE Renseigne en temps réel le chef de section sur la nature, le
volume, l’attitude et le déplacement de l’ENI ( NVAD)

(1)Il s'agit d'obtenir et de transmettre le renseignement demandé par le chef dans des délais
compatibles avec son exploitation.
III/ LE CROQUIS D’INSTALLATION

En fin d’installation le chef de groupe établi un croquis d’installation comportant le plan


d’observation et le dispositif occupé par le groupe. Simple et dépouillé, le croquis doit
préciser les positions des différentes équipes et des sonnettes, les limites des secteurs de
surveillance, les itinéraires d’accès et de repli, les points de rendez-vous, la zone de
regroupement et les itinéraires de déplacement des patrouilles. Le croquis prend en compte
également les points particuliers du terrain et leur nom de baptême ainsi que les
emplacements de rechange. Le plan n’est pas établi à une échelle rigoureuse, mais il doit
respecter une certaine proportionnalité entre les distances et l’importance des détails du
terrain représenté. La direction du nord est toujours indiquée.
Le plan d’observation permet de faire des comptes rendus précis et facilite la relève par une
autre unité.

NB : De nuit, le groupe change de position en s’installant sur des points bas et resserre son
dispositif ; l’écoute est privilégiée. L’accent est surtout mis sur la discrétion. La
reconnaissance des emplacements de nuit se fait de jour.
CROQUIS D’INSTALLATION

300m O2
Lg Ld
200m
O4
O1
O3
Ld
100m
P

000m
« surv »
Lg « surv »

I1 I2
RG
EXEMPLE DE D’ORDRES POUR LA MISSION SURVEILLER:

Ordre de déplacement :

- le chef de groupe conduit l'infiltration


- soit il marche en tête, soit il suit derrière le premier GV, et dans ce cas
- il donne son "DPIF" directement au GV de tête.

Après la « reconnaissance », le chef de groupe donne son ordre de conduite:

Situation:
Mission = Surveiller quoi, entre, jusqu'à…
Exécution = Dispositif dans l'espace et le temps
Missions ( secteurs ) des subordonnées.
Place des amis et du chef.

Après étude du terrain et de la menace, et toujours en discrétion, il donne ses ordres et installe
son dispositif.

- Postes de guet,
- Postes de combat et de rechange,
- Zone de repos,
- Chemin de repli connu,
- Croquis d’observation et de repérage,
- Permanence,
- Alerte, Plan de défense...

-Z : Un binôme à l’angle de la lisière sur la droite.


-M : « Surveiller » face au nord
-S : entre le village à 300 mètres dans la direction de mon bras et le carrefour de routes à
1500 m, midi, sur la droite de la porcherie.
-P : L’axe qui débouche au sud de ZBK, l’axe qui débouche à l’est. Le hameau à 300
mètres en contrebas.
-C : -Compte rendu dès que l’ennemi apparaît dans votre secteur.
-Baptême terrain: cf carte
-Retour sur la zone vie si l’ennemi franchit la route à 300 mètres en contrebas
-Zone vie: dans le chemin à 30 mètres derrière nous. Rotation pour le repos et les repas
au sein de l’équipe. Un binôme en observation permanente.
-Ouverture du feu uniquement si pris à parti en deçà de la limite courte.
-Chemin de repli: zone vie puis la lisière 150 m derrière nous.
-P :Je suis au niveau de la zone vie. Le CDS est à 300m sur notre droite avec G2 dans la
lisière. Le SOA avec G3 dans la lisière à 200m.
Couvrir

Déf : Prendre l’ensemble des mesures passives ou


actives pour s’opposer à une action éventuelle de
l’ennemi pouvant menacer le déroulement de
l’action principale amie
Il s’agit pour le groupe, dans le cadre d’une
manœuvre de la section, d’empêcher par le
mouvement, le renseignement et le feu toute action
extérieure ennemi pendant la durée de l’action
principale amie

Exécution

Composant Rôles du CDG


es
Se déplacer - effectue le déplacement pour
et TEG rejoindre en discrétion la position
fixée
- jette un dispositif sommaire
Reconnaître - reconnaît la position pour :
 déterminer son
dispositif
 choisir les
emplacements du
LRAC et FM
 les emplacements du
guet
 les limites
d’observation et de
déclenchement de tir
 les possibilités
d’accès sur le trn
S’installer - fait adopter le dispositif choisi en
donnant les ordres
- précise les consignes :
 guet
 ouverture de feu
 limite à ne pas
franchir par l’eni
 modalités de rupture
de combat

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