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Psychomotricité
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Place du psychomotricien dans la
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Les Entretiens
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prévention de la chute du sujet âgé
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Psychomotricité
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2015
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D. Innocent-Mutel*
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* Formatrice IFP Toulouse, 133, Route de Narbonne, 31400 Toulouse
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Introduction
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RÉSUMÉ
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qualité de vie de nos aînés a permis d’aug-
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culaire. Même si de plus en plus de
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charge des différents facteurs de risque. l’avancée en âge s’accompagne malgré tout
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mandations sur le sujet ont mis en évi- entrainant un risque accru de perte d’auto-
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nomie. L’offre de soins ambulatoires et de
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dence les caractéristiques des prises en
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charge efficaces, le psychomotricien se lieux d’hébergement médicalisés s’étoffe en
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France et les psychomotriciens participent
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aborde tous les aspects, à savoir les contexte, la prévention de la chute est
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Santé Publique
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2005)1. Selon une enquête française de trument d’aide comme une canne. Pour un
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l’INPES réalisée en 2005, 24 % des personnes lieu d’hébergement type EHPAD ou USLD ces
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âgées entre 65 et 75 ans ont signalé une ou critères très larges réunissent souvent la
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plusieurs chutes dans l’année précédant l’en- majorité des résidents de l’établissement.
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La littérature scientifique internationale sur la
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nales selon lesquelles une personne âgée de question est également très développée et
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montre aujourd’hui que la chute est évitable.
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une personne sur deux au-delà de 85 ans.
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Ainsi la revue de littérature de la Cochrane
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Cet évènement a de nombreuses consé- ou
Library portant sur l’efficacité des interven-
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première cause de décès par accident après
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ont vu le jour (INPES, 2005)2 ainsi que des
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plusieurs types d’exercice pour à la fois dimi-
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sonne âgée de plus de 65 ans ayant déjà fait de risque à 78 % pour quatre facteurs de
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l’expérience d’une chute ou présentant un
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risque ou plus [25]. On compte des facteurs liés
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ou plusieurs facteurs de risque de chute : à la personne et au vieillissement (troubles de
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âge supérieur à 80 ans, activités de la vie
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marche et/ou de l’équilibre, diminution de la que les risques liés à l’environnement exté-
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force musculaire, arthrose des membres infé- rieur et aux dangers du lieu d’habitation.
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directement liés aux processus physiopatho-
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Haute Autorité de Santé (2005). Recommandations
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INPES (2005). Référentiel de bonnes pratiques. Préven- giques comme la peur de la chute ou psy-
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tion des chutes chez les personnes âgées à domicile. chopathologiques comme la dépression
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Réseau francophone de prévention des traumatismes et ajoutent des facteurs de risque supplémen-
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Haute Autorité de Santé (2009). Synthèse des recom- des facteurs extrinsèques. Tous ces phéno-
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mandations professionnelles sur l’évaluation et la prise mènes entretiennent des liens complexes
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L’action du psychomotricien, pour être effi- une problématique majeure chez nos aînés.
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cace, doit s’inscrire dans un cadre d’interven- Pourtant on sait aujourd’hui que la prise de
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prévention des chutes doit cibler plusieurs un risque de chute [24, 16] du fait des interac-
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facteurs de risque en parallèle [7, 19, 11] et coor- tions et des effets secondaires. Les psycho-
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donner l’action de plusieurs acteurs de façon tropes sont par ailleurs à l’origine d’une
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efficace (HAS, 2009). Il est aujourd’hui prouvé altération cognitive qui diminue la réactivité
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plusieurs interventions en parallèle, basée sur
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l’identification des risques permet de faire efficaces [6]. Il appartient donc au médecin de
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tion de la chute concerne tous les profession- médicamenteux prescrits souvent depuis de
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risque de chute.
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Le médecin gériatre, le médecin coordonna- doit également être réalisé. Enfin l’évaluation
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famille sont à même de traiter plusieurs des (visions, audition) liés à l’avancée en âgé
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facteurs de risque intervenant dans le pro- doivent constituer un pré-requis à toute prise
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Rôle des aidants institutionnels (AMP, Déterminants psychologiques
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Aides Soignantes) ou familiaux La peur de la chute est fréquente dans la
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Les aidants doivent communiquer sur les fac- population âgée. Tinetti et Powell [23] l’ont
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définie comme « une crainte permanente
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teurs environnementaux de la chute au domi-
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de la chute qui mène à éviter des activités
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cile ou en institution : éclairage insuffisant,
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état du sol, présence d’obstacles, absence que la personne reste capable de réaliser».
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Sa prévalence serait de 12 à 65 % chez les
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d’équipements sécuritaires, chaussage inadé-
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personnes n’étant jamais tombées et de 29
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quat [3]. Ils doivent être sensibilisés aux situa-
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ou à 92 % chez celles qui auraient déjà fait
tions, lieux et heures à risque de chute [20].
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notamment lorsqu’elle est réalisée par un de tout trouble de l’équilibre objectivé [11].
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Rôle du kinésithérapeute
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mental participant à l’occurrence d’une chute.
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tion d’activité. Sur le plan psychologique, la
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suivi des exercices de renforcement muscu-
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laire des membres inférieurs. Même si à elle peut être à l’origine d’une modification de
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seule cette intervention n’a pas prouvé son la représentation de soi [9]. Lorsque ce
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concept de soi est perturbé, le sujet exprime
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association avec une rééducation de l’équi-
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de la dévalorisation, de l’autodépréciation,
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libre pour diminuer le risque et le nombre de
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une perte de confiance et un sentiment
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chutes. De plus, des aides à la mobilité (canne, d’impuissance dans la vie quotidienne qui
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déambulateur) doivent être proposés aux
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sujets à risque pour améliorer les comporte- chute doit donc faire l’objet d’une évalua-
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ments sécuritaires. Cette mission est souvent tion et être intégrée à la prise en charge
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Dans sa prise en charge centrée sur le patient, Les sujets chuteurs présentent des troubles
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blématique de la chute dans sa globalité. Il doit que des difficultés dans la mise en place des
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qui concourent à la survenue d’une chute et chute lors de la marche est liée à une pertur-
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sous-jacents. Les déficits observés chez la per- déclenchée par l’initiation du pas, la rotation
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sonne âgée ne sont pas irréversibles [4]. De par du corps, des contraintes spatiales ou le
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ses connaissances spécifiques et l’orientation stress [6]. Le pattern de marche est patholo-
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en mesure d’intervenir sur les déterminants micité, un manque de symétrie du pas, une
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chute. Etudions les plus en détail. postural dynamique inefficace. De plus, ces
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patients présentent souvent des troubles En pratique
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dysexécutifs et attentionnels interférant sur Quelle que soit la modalité du suivi, la
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leur contrôle moteur. L’instabilité posturale,
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démarche du psychomotricien reste la
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quant à elle, s’observe de façon caractéris-
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même : bilan psychomoteur initial, projet
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thérapeutique, prise en charge spécifique,
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de l’axe [6]. Une autre difficulté des personnes bilan d’évolution.
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réflexes d’équilibration est inefficace. Pour Bilan psychomoteur
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que les réflexes de cheville, de hanche ou les
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Avant d’intégrer un sujet à une rééducation
pares chutes se mettent en place de façon
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permis de cerner la problématique du sujet
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sur le plan psychomoteur et sera intégré à
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de la perturbation. Or on sait que ces fonc-
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disposition du psychomotricien. Pour une
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Déterminants cognitifs/attentionnels
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tâche chez les personnes âgées comme par- ception et communication. Pour une évalua-
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ler en marchant. Cette difficulté est un fort tion plus ciblée sur les déterminants moteurs
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prédicteur de chute [17]. Ce problème est
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l’exécution de tâches simultanées. Ainsi lors Test (Cress et all, 1996) et le stop walking
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retrouve en double tâche (par exemple : se bons indicateurs du risque de chute. Enfin la
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déplacer en portant un plateau, ramasser un « Falls Efficacy Scale » (Favier, 1999) fournit
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lien avec les troubles cognitifs que les aspects sujets à haut risque de chute et de proposer
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Modalités
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prévention secondaire (après une chute) ou d’hébergement pour les personnes âgées
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tertiaire (réduire les incapacités liées à la (EHPA, EHPAD, USLD) qui peut prendre le
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chute) au travers d’ateliers de groupe ou de nom d’atelier équilibre, gym douce, motri-
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prises en charge individuelles. cité.... Il exerce plus rarement dans les foyers
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et clubs de 3e âge qui proposent également Renforcement musculaire
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ce type d’activité à des seniors plus auto- Des exercices de renforcement musculaire
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nomes. La prévention de la chute peut éga-
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des membres inférieurs doivent être proposés
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lement se pratiquer lors de suivis individuels. au cours du suivi. Ce travail peut être réalisé
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en coordination avec les kinésithérapeutes ou
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charge de groupe ou à domicile est le mode bien être intégré à un échauffement de début
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de séance si le patient ne bénéficie pas de ce
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Par ailleurs, il est important que l’intensité et type d’entrainement par ailleurs. Toutes les
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la durée des ateliers soient suffisantes. Afin activités utilisant des poids ou des résistances
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lieu au moins deux fois par semaine à raison L’équilibre statique et dynamique
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d’équilibration faisant suite au déplacement
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minimum [3].
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yeux fermés), ou transferts du poids du
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ment tenir compte des capacités motrices et polygone de sustentation, variation des
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cognitives des patients, de leur fatigabilité et points d’appui lors d’un déplacement
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(marcher sur différentes hauteurs, varia-
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adapter la rééducation à ces paramètres.
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Les différentes revues de littérature [21, 4, 11] et tions de la longueur du pas), déplacement
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vertical du centre de gravité (toute situa-
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sant des exercices à composantes multiples. Ils Les réflexes de protection, qui nous per-
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réduisent de façon significative le nombre de mettent de limiter une chute ou d’en diminuer
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chutes et le risque de chutes. Ainsi le psycho- sa gravité, doivent également être ré-appris.
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motricien doit aborder tous les aspects de la Nos rééducations doivent comporter des
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Je propose de vous présenter les grands axes de façon spécifique l’adaptation posturale à
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des chutes que j’animais en EHPAD. ajustements posturaux anticipés. Plus les
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attraper en hauteur…
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la stimulation du système vestibulaire (dépla- trice développé par Guitard et al. [12] portant
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cements et mouvements avec rotation de la sur ces composantes ainsi que sur la percep-
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tête) sont particulièrement recommandés. tion sensorielle a montré des résultats signi-
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ficatifs dans l’amélioration de l’équilibre des préhension holistique de la problématique
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participants par rapport au groupe contrôle. de la chute d’un individu et de prendre en
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charge de façon concomitante les difficultés
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Les aspects cognitifs
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motrices, cognitives, psychologiques et sen-
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Nos ateliers doivent aujourd’hui prendre en
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compte les difficultés des sujets âgés dans la
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fessionnels proposent également des
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réalisation de doubles tâches. Il faut donc
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proposer des situations de tâches duelles où
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caces et adaptés. Si nous voulons que le psy-
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la personne doit réaliser de façon concomi-
ou chomotricien devienne le praticien de
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tante une tâche motrice et une tâche cogni-
référence pour ce champs d’activité, vali-
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RÉFÉRENCES
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transporter un objet, lancer un ballon... Là 1 – Albinet, C., Bernard, P. L., & Palut, Y. (2006). Contrôle
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encore, quand cela est possible, les exercices attentionnel de la stabilité posturale chez la personne
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proposés doivent être les plus proches de âgée institutionnalisée : effets d’un programme d’ac-
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ceux rencontrés par les personnes dans leur tivité physique. Annales de Réadaptation et de Méde-
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vie quotidienne. Les études sur la double cine Physique, 49, 625-631.
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tâche prouvent l’efficacité de ce type de tra- 2 – Allali, G., Ayers, E. I., & Verghese, J. (2015). Multiple
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diminution du risque de chute [1, 27] auprès de predict incident falls. Archives of Gerontology and
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auprès des personnes démentes. 3 – Bourdessol, H., & Pin, S. (Eds.) (2006). Référentiel de
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sonnes âgées à domicile. Saint-Denis: Editions INPES.
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Lors du suivi, il faut avoir pour objectif d’amé-
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4 – Campbell, A. J., Borrie, M. J., & Spears, G. F. (1989).
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liorer le sentiment d’efficacité personnel des
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Risk factors for falls in a community-based prospec-
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personnes ressentant une peur de la chute. tive study of people 70 years and older. Journal of
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son sentiment d’instabilité et ses réelles Brodaty, H., Slavin, M. J., ... & Lord, S. R. (2010). A
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montre également des effets très bénéfiques (2012). The neurobiology of falls. Neurological
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Conclusion
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Ainsi le psychomotricien exerçant auprès munity-based seniors using home care services. Age
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d’un public âgé est aujourd’hui à même and Ageing, 33(3), 273-279.
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en charge des sujets qui chutent ou à risque sujets âgés chuteurs et non chuteurs. L'Encéphale,
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âgée de façon globale, d’apporter une com- Pardessus, V., & Delabrière, I. (2011). Fear of falling
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as seen in the Multidisciplinary falls consultation. sons. Journal of the American Geriatrics Society,
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Annals of Physical and Rehabilitation Medicine, 50(3), 516-520.
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54(4), 248-258. 21 – National Ageing Research Institute, Centre for ap-
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11 – Gillespie, L. D., Robertson, M. C., Gillespie, W. J., plied gerontology (2004). An analysis on preventing
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Sherrington, C., Gates, S., Clemson, L. M., & Lamb, falls and falls injury on older people: community, resi-
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S. E. (2012). Interventions for preventing falls in dential care and hospital settings. Canberra: Austra-
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lian government, department of health and ageing.
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Database of Systematic Reviews, 9. 22 – Nicolas, L., Couturier, P., Rabenasolo, S., Civalleri,
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12 – Guitard, S., Basse, I., & Albaret, J.-M. (2005). Eva- C., & Franco, A. (1999). Facteurs environnementaux
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luation de l’efficacité d’un protocole de rééducation de la chute en maison de retraite: à partir d'une
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de l’équilibre. Evaluation de l’efficacité d’un proto- étude prospective de l'incidence des chutes, sur dix
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Psychomotricité 2005 (pp. 75-86). Paris: Expansion
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Scientifique Française.
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13 – Ishizuka, M. A., Mutarelli, E. G., Yamaguchi, A. M.,
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people by preventing falls: A meta-analysis of indi-
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41-46.
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14 – Kendrick, D., Kumar, A., Carpenter, H., Zijlstra, G. A.,
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Exercise for reducing fear of falling in older people
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82(3), 264-272.
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26 – Tinetti, M. E., Speechley, M., & Ginter, S. F. (1988).
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17 – Leipzig, R.M., Cumming R.G., Tinetti M.E., 1999,
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Risk factors for falls among elderly persons living in
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Drugs and falls in older people : a systematic review
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the community. New England Journal of Medicine,
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18 – Lundin-Olsson, L., Nyberg, L., & Gustafson, Y. (1997). 27 – Toulotte, C., Thévenon, A., & Fabre, C. (2004). Ef-
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in elderly people. The Lancet, 349(9052), 617. tique et dynamique chez des sujets âgés chuteurs et
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motricité : L’Examen Géronto Psychomoteur. In En- 28 – Zhang, J.-G., Ishikawa-Takata, K., Yamazaki, H.,
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tretiens de Psychomotricité 2010 (pp. 90-93). Paris : Morita, T., & Ohta, T. (2006). The effects of Tai Chi
ou
-T
20 – Murphy, S. L., Williams, C. S., & Gill, T. M. (2002). in the less robust elderly: An intervention study for
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Characteristics associated with fear of falling and preventing falls. Archives of Gerontology and Geria-
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