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SYSTEME COMPTABLE OHADA REVISE

Les opérations et problèmes


spécifiques
FICHE 1: Frais de recherche et de
développement
TRAITEMENT COMPTABLE DES FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

PHASE DE RECHERCHE: PHASE DE DEVELOPPEMENT : application de SI LA


résultats de recherche ou d'autres connaissances à un DISTINCTION
Activités visant à obtenir de N’EST PAS
plan ou à un design pour la production de matériaux,
nouvelles connaissances POSSIBLE
dispositifs, produits, procédés…

Conditions préalables à la comptabilisation


NON d’une immobilisation incorporelle remplies ?

OUI
Constatation d’une immobilisation incorporelle
(compte 211)

Date de début d’incorporation : date à partir de


laquelle les conditions sont réunies (pas de
rétroactivité)

COMPTABILISATION
EN CHARGES
CONDITIONS D’IMMOBILISATION DES FRAIS DE
DEVELOPPEMENT
Conditions d’ immobilisation

La faisabilité technique

Son intention d’achever l’immobilisation


incorporelle
Sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses
attribuables à l’immobilisation au cours de son
développement

Sa capacité à vendre ou à utiliser


l’immobilisation incorporelle

La façon dont l’ immobilisation incorporelle


générera des avantages économiques

La disponibilité technique des ressources


financières et autre pour achever le
développement de l’immobilisation incorporelle
PRISE D’UN BREVET CONSÉCUTIF À LA RÉALISATION
D’UN PROJET DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Coût du brevet

Coût du brevet = VNC des frais de développement


+ frais de dépôt du brevet
APPLICATION
FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

UN LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE A ENGAGÉ AU COURS DE


L’ANNÉE N DES DÉPENSES DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT POUR
UN MONTANT DE 330 000 000 F, SE DÉCOMPOSANT AINSI :
• FRAIS DE RECHERCHE FONDAMENTALE :
30 000 000 F
• FRAIS DE RECHERCHE APPLIQUÉE AU MÉDICAMENT P1 :
90 000 000 F
• FRAIS DE DÉVELOPPEMENT DU MÉDICAMENT P1 :
210 000 000 F (DONT 100 000 000 F DE JANVIER À FIN AVRIL ET 110 000
000 F DU DÉBUT MAI À FIN DÉCEMBRE).
LES CONDITIONS D’ACTIVATION SONT RÉUNIES AU DÉBUT DU MOIS
DE MAI. UN BREVET POUR LE MÉDICAMENT P1 A ÉTÉ DÉPOSÉ FIN N
 Passer
MOYENNANT 750 000 F DE les écritures
FRAIS nécessaires
DE DÉPÔT PAYÉS PAR CHÈQUE.
LA DATE DE DÉBUT DE CONSOMMATION DES AVANTAGES
1. Au titre de l’exercice N
• Au cours de l’exercice N, les frais seront enregistrés dans les comptes de charges par nature :
En N
6… Comptes de charges par nature 330 000 000

401/521 Fournisseurs/Banques 330 000 000

• A la clôture de l'exercice N, les frais de développement du médicament P1 qui doivent être


inscrits à l’actif s'élèvent à 110 000 000 F.
31/12/N
211 Frais de développement 110 000 000

721 Production immobilisée – Immobilisations incorporelles 110 000 000



2121 Brevets 110 750 000

211 Frais de développement 110 000 000


5211 Banques 750 000
2. Au titre de l’exercice N + 1

A la clôture de l'exercice N+1, la dotation aux amortissements est de :


110 750 000/5 = 22 150 000.

31/12/N+1
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations 22 150 000
incorporelles

2812 Amortissement des brevets 22 150 000


FICHE 2 : Brevets, licences, marques,
logiciels , sites internet et coût
d’obtention du contrat
LOGICIELS

Il existe 2 catégories de
logiciels

Logiciels indissociés
Logiciels autonomes
(Logiciels de base)
(Logiciel d’application)
Exemple : Windows, Unix
Exemple : SAARI, CIEL
Ils s’enregistrent directement
Ils s’enregistrent en principe
dans le compte matériel, compte
2442. dans le compte 2131.
LOGICIELS

TRAITEMENT DES LOGICIELS AUTONOMES

Logiciels autonomes

Logiciels à usage interne Logiciels à usage commercial

Acquis fabriqués Acquis fabriqués

Coût d’acquisition Coût de production Achats ( 601) Ventes de produits finis


D: 2131 Logiciels D: 2131 Logiciels et ventes de (avec le logiciel mère à
C : 4811 / 5 C : 72 / 787 marchandises (701) immobiliser)
LOGICIELS
FICHE particulier des logiciels à usage interne fabriqués
:
Etude préalable
PHASE DE COMPTABILISATION
RECHERCHE EN CHARGES
Analyse fonctionnelle

Analyse organique Eléments du coût


de production (si
critères d’activation des frais
Programmation de developpement réunis)

PHASE DE
DEVELOPPEMENT Test et jeu d’essai Immobilisation
incorporelle
Documentation (compte 2131)

LES FRAIS DE FORMATION ET DE SUIVI DU LOGICIEL SONT COMPTABILISES


EN CHARGES
APPLICATION
LOGICIELS

LE RESPONSABLE DU DÉPARTEMENT DE CONTRÔLE DE GESTION D’UNE


ENTITÉ VOUS COMMUNIQUE LE DÉTAIL DES FRAIS HORS TAXES
RELATIFS À LA CRÉATION D’UN LOGICIEL DE CALCUL DES COÛTS PAR
LA MÉTHODE ABC. LES DIFFÉRENTES PHASES DE LA RÉALISATION DE CE
LOGICIEL :

❑AU COURS DU QUATRIÈME TRIMESTRE N – 1 :


▪ ÉTUDE PRÉALABLE 18 000 000 F
▪ ANALYSE FONCTIONNELLE 30 000 000 F
▪ ANALYSE ORGANIQUE 54 000 000 F
❑AU COURS DU PREMIER TRIMESTRE N :
▪ PROGRAMMATION 15 000 000 F
LOGICIELS

LA MAINTENANCE DU LOGICIEL SERA RÉALISÉE PAR LE SERVICE


INFORMATIQUE DE L’ENTITÉ. LES FRAIS DE MAINTENANCE POUR
L’EXERCICE N S’ÉLÈVENT À 15 000 000 F. LES CONDITIONS REQUISES
POUR L’IMMOBILISATION SONT REMPLIES. LA DURÉE D’UTILITÉ
PRÉVUE EST DE 5 ANS. LA DATE DE MISE EN SERVICE DU LOGICIEL
EST FIXÉE AU 1ER AVRIL N.

 Passer les écritures nécessaires


1. Courant quatrième trimestre N-1
Étude préalable 18 000 000
Analyse fonctionnelle 30 000 000
Analyse organique 54 000 000
Total 102 000 000

6… Charges de charges par nature 102 000 000

4… Comptes de tiers 102 000 000


2. A la clôture des comptes au 31/12/N-1
Coût de production N-1 : Analyse organique = 54 000 000 F

31/12/N-1

2193 Logiciels en cours 54 000 000


721 Production immobilisée - immobilisation incorporelle 54 000 000
(Analyse organique)
3. Courant premier trimestre N
Programmation : 15 000 000
Tests et jeux d’essai : 60 000 000
Documentation pour les utilisateurs : 39 000 000
Total 114 000 000

6… Charges de charges par nature 114 000 000

4… Comptes de tiers 114 000 000


4. A la fin des travaux le 1/04/N
Coût de production total du logiciel : 54 000 000 + 114 0000 000 = 168 000 000 F.

1/04/N
2131 Logiciels 168 000 000
2193 Logiciels en cours 54 000 000
721 Production immobilisée incorporelle 114 000 000
(15 000 000 + 60 000 000 + 39 000 000)

5. Courant exercice N maintenance logiciel

6… Charges par nature 15 000 000

4… Comptes de tiers 15 000 000


6. A l’inventaire au 31/12/N :

31/12/N

6812 Dotations aux amortissements des immobilisations 25 200 000


incorporelles
2813 Amortissements des logiciels 25 200 000
(168 000 000 x 1/5 x 9/12)
LES SITES INTERNET

Il existe deux grandes catégories de site internet

Sites acquis « clés en main »


= Acquisition de logiciels (compte 2132)

Sites
internet

Sites créés : classification des sites


internet en deux catégories
LES SITES INTERNET

La classification des sites internet créés

Sites Définition Comptabilisation


Sites constituant de simples ✓Les dépenses sont
Sites
présentations d'informations relatives
« publicitaires » laissées en charges
à l'entité.
Sites enregistrant des commandes ✓ Les dépenses sont
clients et/ou participant aux systèmes immobilisées si les
Sites
d'information ou commerciaux de conditions
« e-commerce et
l'entité. d’activation des frais
assimilés »
de développement
sont réunies
Coût de production du site e-commerce et
assimilés
:

Etude préalable
PHASE DE COMPTABILISATION
RECHERCHE EN CHARGES
Sélection des
fournisseurs
Eléments du coût
Frais de développement de production (si
critères d’activation des frais
de developpement réunis)

PHASE DE Documentation
DEVELOPPEMENT technique
Immobilisation
incorporelle
Nom du domaine (compte 2132)

Les frais de formation ,d’inscription à un moteur de recherche sont


comptabilises
en charges
FICHE DES SITES INTERNET

FOCUS SUR LA COMPTABILISATION DES SITES E-COMMERCE

Débit : 2132 Sites internet x


Crédit : 721 Production immobilisée-immob incorporelles x
: 787 Transfert de charges financières

✓ Tenir compte de la règle de la TVA sur la livraison à soi-même selon les dispositions
fiscales nationales.
✓ les dépenses relatives au nom du domaine sont intégrées dans le coût de production
du site mais ne peuvent faire l’objet d’un amortissement car leur durée d’utilité est
indéfinie.
✓ Les dépenses de maintenance (simple actualisation du site) sont laissées en charges.
APPLICATION
SITES INTERNET

LES DIRIGEANTS D’UNE ENTITÉ ONT DÉCIDÉ FIN JANVIER N DE CRÉER


UN SITE INTERNET SERVANT DE VITRINE COMMERCIALE À LA SOCIÉTÉ
ET PERMETTANT AUX CLIENTS DE RÉALISER CERTAINES OPÉRATIONS
EN LIGNE (COMMANDES CLIENTS, RÈGLEMENT SÉCURISÉ). LES
TRAVAUX CORRESPONDANTS À LA CRÉATION DU SITE SONT CONFIÉS À
DES EMPLOYÉS DU SERVICE INFORMATIQUE DE L’ENTITÉ. LES
DIFFÉRENTES PHASES DU PROJET SONT RÉSUMÉES COMME SUIT :

▪ ÉTUDES PRÉALABLES RÉALISÉES EN JANVIER N : 425 000 F ;

▪ SÉLECTION DES FOURNISSEURS EN FÉVRIER N : 100 000 F ;

▪ OBTENTION D’UN NOM DE DOMAINE LE 12/03/N : 295 000 F ;

▪ DÉVELOPPEMENT DU LOGICIEL D’EXPLOITATION NÉCESSAIRE À LA


SITES INTERNET

▪ DÉVELOPPEMENT DES CODES LE 01/05/N : 260 000 F ;

▪ RÉALISATION D’UNE DOCUMENTATION TECHNIQUE LE 15/10/N : 550


000 F ;

▪ ENREGISTREMENT DU SITE AUPRÈS DES MOTEURS DE RECHERCHE


LE 25/10/N : 300 000 F.

LE PROJET EST ACHEVÉ ET MIS EN SERVICE LE 1/11/N. LA DURÉE


D’UTILISATION EST DE 5 ANS. LES COÛTS ACTIVABLES ONT ÉTÉ
Passer les écritures nécessaires
COMPTABILISÉS EN CHARGES.
1. Coût d’entrée du site
Il s’agit d’un site e-commerce qui répond aux critères d’activation des dépenses.
Les dépenses de recherche (étude de faisabilité, des coûts de sélection des fournisseurs) sont
des charges à enregistrer dans les comptes par nature. Elles ne peuvent pas ultérieurement
être intégrées au coût de développement du site.
Les dépenses liées à l’exploitation du site (enregistrement du site auprès des moteurs de
recherche) sont également constatées en charges.
Eléments Montants
Obtention du nom de domaine et immatriculation 295 000
Développement du logiciel d’exploitation 375 000
Développement des codes 260 000
Développement des logiciels et bases de données 1 950 000
Documentation technique 550 000
Coût de production du site 3 430 000
1. Base amortissable = 3 430 000 – 295 000 = 3 135 000 (hors nom de domaine non
amortissable)
▪ Comptabilisation à la clôture de l’exercice N.
01/11/N
2132 Sites internet 3 430 000

721 Production immobilisée – Immobilisations incorporelles 3 430 000

(Coût de production total)

Dotation aux amortissements de l’exercice N : (3 135 000 / 5) x 2 /12 = 104 500

31/12/N
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 104 500

2813 Amortissements du site internet 104 500

(Annuité comptable)
Coûts d’obtention du contrat
L’ENTITE A-T-ELLE OBTENU UN CONTRAT ?

OUI
S’agit-il de coûts additionnels qui n’auraient NON
pas été encourus en l’absence de ce contrat
(coût marginal)

OUI

NON
Les coûts engagés sont-ils recouvrables?

OUI

NON
La durée d’amortissement de l’actif
est-elle supérieure à un an?

OUI

Immobilisation incorporelle
Coûts en charges
✓ Compte : 2182 Coûts d’obtention du contrat
✓ Amortissement = période et rythme de transfert des
biens et services auxquels ces coûts sont liés (avec prise
en compte des renouvellements de contrat attendus).
APPLICATION
COÛT D’OBTENTION DU CONTRAT

UN FOURNISSEUR DE SERVICES, REMPORTE UN APPEL D’OFFRES POUR


FOURNIR DES SERVICES PENDANT CINQ ANS À UN NOUVEAU CLIENT.
L’ENTITÉ A ENGAGÉ LES FRAIS SUIVANTS :
• FRAIS JURIDIQUES EXTERNES (HORS HONORAIRES D’AVOCAT) :
750 000 F
• FRAIS DE DÉPLACEMENT : 250 000 F
• HONORAIRES D’AVOCAT ET DROITS D’ENREGISTREMENT : 9
000 000 F
• TOTAL DES COÛTS ENCOURUS : 10 000 000
F
TOUS LES FRAIS ONT ÉTÉ RÉGLÉS AU COMPTANT PAR CHÈQUE
BANCAIRE.
 Passer les écritures nécessaires
LES SERVICES SONT TRANSFÉRÉS AU CLIENT PENDANT LA DURÉE DU
CONTRAT (CINQ ANS) ET L’ENTITÉ PRÉVOIT QUE LE CONTRAT SERA
L’entité comptabilise en immobilisation incorporelle pour un montant de 9 000 000 F de
surcoût nécessaire à l’obtention du contrat en raison des honoraires d’avocat et droits
d’enregistrement versés car elle s’attend à les recouvrer. Les autres frais sont enregistrés
en compte de charge par nature.

2182 Coûts d’obtention du contrat 9 000 000


4811 Fournisseurs d’investissement-immob incorp 9 000 000
(Activation du coût d’obtention du contrat)

4811 Fournisseurs d’investissement - immob incorp 9 000 000

521 Banques 9 000 000


(Règlement des commissions activées)
Les 9 000 000 F de surcoût engagés pour l’obtention du contrat sont amortis sur huit ans.
En effet, l’actif concerne des services transférés au client pendant la durée du contrat (cinq
ans) et l’entité prévoit que le contrat sera renouvelé pour une durée de trois ans.

31/12/N
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 1 125 000
2818 Amortissements des autres droits et valeurs incorporels 1 125 000

(9 000 000/8)
Fonds commercial
Fonds commercial

S'ils sont acquis : dépenses à


immobiliser dans le compte S'ils sont générés en
2151 Fonds commercial. interne : dépenses à
comptabiliser en charges

Amortissement et dépréciation
Evaluation Amortissement :
initiale ▪ Si durée d'utilité illimitée = pas d’amortissement
▪ Si durée d'utilité limitée et déterminable
Fonds commercial = amortissement sur la durée d’utilité
= Elément résiduel du ▪ Si durée d'utilité limitée mais non déterminable
fonds de commerce (estimation non fiable)
non affecté à un = amortissement sur 10 ans (idem pour les entités
au Système Minimal de Trésorerie)
compte spécifique
Dépréciation : seulement en présence d’un indice
de perte de valeur
APPLICATION
FONDS COMMERCIAL

UNE ENTITÉ A ACQUIS UN FONDS DE COMMERCE LE 1ER JUIN N POUR


UNE VALEUR GLOBALE DE 250 000 000 F.

UNE EXPERTISE A PERMIS DE VALORISER LES ACTIFS IDENTIFIABLES.


LES VALEURS DE CES ACTIFS SONT LES SUIVANTES :

▪ UN BREVET VALORISÉ À 40 000 000 F ;

▪ LE DROIT AU BAIL POUR UNE VALEUR DE 25 000 000 F ;

▪ UNE LICENCE VALORISÉE À 5 000 000 F ;

▪ UN MATÉRIEL ET OUTILLAGE INDUSTRIEL POUR UNE VALEUR DE 87


500 000 F ; (DONT 27 500 000 D'OUTILLAGE
INDUSTRIEL) ;
 Passer les
▪ UN MATÉRIEL AUTOMOBILE écritures
VALORISÉ nécessaires
À 50 000 000 F.
Le fonds commercial est constitué par la différence entre le coût global du fonds et la valeur
des autres éléments identifiés : 250 000 000 – (40 000 000 + 25 000 000 + 5 0000 000 +
87 500 000 + 50 000 000) = 42 500 000.

01/06/N
2121 Brevets 40 000 000
2122 Licences 5 000 000
2411 Matériel industriel 60 000 000
2412 Outillage industriel 27 500 000
215 Fonds commercial 42 500 000
216 Droit au bail 25 000 000
2451 Matériel automobile 50 000 000

4811 Fournisseurs d'investissements-immob incorp 112 500 000


4812 Fournisseurs d'investissements- immob corp 137 500 000
Marques et fichiers clients
S'ils sont acquis : Amortissement marques
dépenses à
immobiliser dans le ▪ Si durée d'utilité déterminable
compte 214 = amortissement
Marques Marques ▪ Si durée d'utilité illimitée
(protection juridique par
S'ils sont générés en exemple) = pas amortissement
interne : dépenses à ▪ Si durée d'utilité non limitée,
comptabiliser en devient limitée =
charges
amortissement sur la durée
d’utilité résiduelle

S'ils sont acquis :


dépenses à immobiliser Amortissement fichier client
dans le compte 2183 ▪ Si l’usage attendu du
Fichiers Fichiers clients, notices, fichier client est limité
clients, titres de journaux et dans le temps =
notices, magazines amortissement
Titres de
journaux, S'ils sont générés en ▪ Si les clients de la liste
magazines interne : dépenses à sont censés rester acquis
comptabiliser en charges à l’entité = pas
d’ amortissement
APPLICATION
MARQUES

UNE ENTITÉ A PROCÉDÉ À LA CRÉATION ET À L’ACQUISITION DES


MARQUES DONT LES CARACTÉRISTIQUES SONT LES SUIVANTES :

▪ MARQUE X : DÉVELOPPEMENT EN INTERNE DE LA MARQUE AU COURS


DE L’EXERCICE N. LE COÛT DU DÉVELOPPEMENT S’ÉLÈVE À
50 000 KF.

▪ MARQUE Y : ACQUIS LE 1ER OCTOBRE N-4 POUR 100 000 KF


(RÈGLEMENT LE MÊME JOUR PAR CHÈQUE BANCAIRE). SA DURÉE
D’UTILITÉ EST INDÉFINIE MAIS L’ENTITÉ DÉCIDE LE 01/01/N+1


D’ARRÊTER CETTE MARQUE LE 31/12/N+2.
Passer les écritures nécessaires
 NB : KF = KILO-FRANCS OU MILLIER DE FRANCS.
1. Marque X
Les dépenses engagées pour créer en interne des marques ne peuvent pas être distinguées du
coût de développement de l’activité dans son ensemble et le coût ne peut pas être évalué de
manière fiable. En conséquence, la marque développée en interne ne peut pas être
immobilisée. Les dépenses doivent être comptabilisées en charges.

2. Marque Y
Ecritures d’acquisition

01/10/N-4
214 Marques 100 000

4811 Fournisseurs d’investissements – immobilisations incorporelles 100 000

4811 Fournisseurs d’investissements – immobilisations incorporelles 100 000

521 Banques 100 000


▪ A la clôture des exercices N-4 à N
La marque n’est pas amortissable car sa durée d’utilité est indéfinie.

▪ A la clôture de l’exercice N +1

A partir du 01/01/N+1, la durée d’utilité de la marque devient définie (durée d’utilité 2 ans).
La dotation aux amortissements de l’exercice N+1 est de (100 000/2) = 50 000.

31/12/N+1
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 50 000

2814 Amortissements des marques 50 000


FICHE 3 : Frais de prospection et
d’évaluation des
ressources minérales

Nouveau
CHAMP D’ APPLICATION
Dépenses Dépenses encourues après que la
Comptabilisation encourues avant faisabilité technique et viabilité
l’obtention des Dans cet intervalle : commerciale de l’extraction d’une
droits légaux. ressource minérale aient été
démontrées.

2 options possibles:
Charges ▪ Immobilisations Fin de l’activation
(incorporelles ou corporelles des frais de
en fonction de leur nature)
▪ Charges
prospection

Cohérente avec les activités ou éléments similaires et


respect du postulat de la permanence des méthodes

Immobilisations incorporelles : compte 2181 Frais de


prospection et évaluation des ressources minérales
✓ acquisition de droit de prospection;
Exemples de ✓ études topographiques et géologiques; géochimiques et
géophysiques;
frais de
✓ Forages d’exploration; creusement de tranchées;
prospection et ✓Coûts d’échantillonnage,
d’évaluation ✓coûts des activités liées à l'évaluation de la faisabilité technique et de la
à immobiliser viabilité commerciale de l'extraction d'une ressource minérale.
sur option Immobilisations corporelles :
✓véhicules , plates-formes de forage et divers engins de forage,
✓navires-citernes, réservoirs,
✓tuyauteries et pompes ,etc…
FRAIS DE PROSPECTION ET D’EVALUATION DES
RESSOURCES MINERALES

UNE ENTITÉ MINIÈRE ENGAGE AU COURS DE L’EXERCICE N, DES


DÉPENSES RELATIVES À LA PROSPECTION ET L'ÉVALUATION DE
RESSOURCES MINÉRALES SUIVANTES :

LE 05 JANVIER N, L’ENTITÉ A ENGAGÉ DES DÉPENSES ENCOURUES LIÉES


À DES ÉTUDES DE RECHERCHE GÉOGRAPHIQUES ET GÉOLOGIQUES
AYANT POUR BUT DE DÉTERMINER LES SITES SUSCEPTIBLES DE
RENFERMER DES GISEMENTS IMPORTANTS. CES ÉTUDES ONT ÉTÉ
EFFECTUÉES AVANT L’OBTENTION DES DROITS LÉGAUX DE
PROSPECTER. ELLES ONT ÉTÉ CONFIÉ À UN CABINET SPÉCIALISÉ ET LA
FACTURE S’ÉLÈVE À 75 000 000 F (RÈGLEMENT PAR CHÈQUE BANCAIRE
LE 25 MAI N).

EN JUIN N, IL EST APPARU QUE LA RÉGION X CONSTITUAIT UN SITE


FRAIS DE PROSPECTION ET D’EVALUATION DES
RESSOURCES MINERALES

LE 20 OCTOBRE N, L’ENTITÉ A OBTENU POUR 150 000 000 F LE DROIT DE


PROSPECTER UNE ZONE DÉLIMITÉE. CE DROIT A ÉTÉ RÉGLÉ LE MÊME
JOUR PAR CHÈQUE BANCAIRE. LE 15 MARS N+1, LA FAISABILITÉ
TECHNIQUE ET LA VIABILITÉ COMMERCIALE DE L'EXTRACTION D'UNE
RESSOURCE MINÉRALE ONT ÉTÉ ÉTABLIES.

L’ENTITÉ DÉCIDE D’ENREGISTRER LES DÉPENSES D’EXPLORATION ET


D’ÉVALUATION DES RESSOURCES MINÉRALES APRÈS OBTENTION DES
DROITS D’EXPLOITATION EN IMMOBILISATIONS INCORPORELLES.

 Passer les écritures nécessaires


1. Règles de comptabilisation

Ne font pas l’objet d’une activation, les frais encourus avant la prospection et l'évaluation de
ressources minérales, telles que les dépenses encourues avant que l'entité n'ait obtenu les
droits légaux de prospecter une zone spécifique (avant le 20 Octobre N : 75 000 000 F) , ni à
celles encourues après que la faisabilité technique et la viabilité commerciale de l'extraction
d'une ressource minérale aient été démontrées (après le 15 Mars N+1 ).
2. Comptabilisation des opérations
05/01/N
6261 Etudes et recherches 75 000 000

401 Fournisseurs 75 000 000


25/05/N
401 Fournisseurs 75 000 000

521 Banques 75 000 000

2181 Frais de prospection et d’évaluation de ressources 150 000 000


minérales

4811/521 Fournisseurs d’investissements/ Banques 150 000 000

Si l’entité décide de comptabiliser les dépenses en charges :


25/05/N
6261 Etudes et recherches 150 000 000

401/521 Fournisseurs/Banques 150 000 000


FICHE 4 : Approche par composant

Nouveau
Approche par composant

Problématique
Application de
l’approche par
Immobilisation composant à travers
composée une décomposition
d’éléments ayant (sous comptes du
des durées
d’utilité compte principal) de
différentes et l’immobilisation en :
nécessitent d'être
remplacés à
intervalles
réguliers
composants Le reste non
ayant une valeur décomposable
significative = structure
Approche par composant : décomposition

La société COMPOSAS a acquis un bâtiment de


300 millions d’une durée d’utilité de 30 ans. Le
coût de l’ascenseur est estimé à 30 millions
renouvelable après 10 ans .
Solution
En utilisant l’approche par composant on a :
Structure du bâtiment Bâtiment Composant ascenseur

270 300 30

a) AMORTISSEMENT SUR 10 ANS


AMORTISSEMENT SUR 30 ANS b) ACTIVATION DES NOUVEAUX
COÛTS
Modalités pratiques de l’approche par
composants
Quelles immobilisations doit-on décomposer ?

Solution
▪ Eléments d’actif dissociables
▪ Utilisation différente des éléments d’actif
▪ Durée d’utilité différente de chaque élément d’actif
▪ Le coût de chaque élément peut être évalué de façon fiable et qu’il
est significatif
Il s’agit par exemple :
▪ des bâtiments et autres ouvrages, des avions, des bateaux, des camions, des autocars, des bus,
des véhicules blindés de transport de fonds;
▪ certains matériels et outillages des entités industrielles, minières, agricoles, hospitalières et
pétrolières, dès lors que l’entité dispose de statistiques et autres informations lui permettant de
bien appréhender la durée d’utilité de chaque élément.

En revanche, ne peuvent faire l’objet d’une décomposition, certaines immobilisations de faible


valeur et/ou de durée d’utilisation courte telles que :
▪ les matériels informatiques ;
▪ les véhicules de tourisme ;
▪ les matériels et mobiliers.
Première
application Réallocation de la valeur nette comptable
Exemples d’approche par composant
FICHE d’un avion
FICHE d’un bateau

• Double coque • Fuselage


(durée d'utilité d'environ 15 ans) ; (durée d'utilité : 30 ans)

• Moteur • Sièges
(durée d'utilité de 10 ans) (durée d'utilité : 10 ans) ;

• Hélices et ordinateurs de navigation • Train d'atterrissage


(remplacés tous les 5 ans) ; (durée d'utilité : 5 ans) ;

• Aménagement des cabines • Réacteurs


(durée d'utilité de 5 ans). (durée d'utilité : 4 ans).
Exemple d’approche par composants :
FICHE d’un bâtiment
Durée
?
Gros œuvre
Infrastructures Etanchéité, toiture
Façades
Ascenseurs
Installations électriques
Groupes électrogènes
Climatisation,
Installations désenfumage
techniques Câblages techniques
Installations de sûreté et
de surveillance
Plomberie, canalisations
Protection incendie
Agencements Finitions, second œuvre,
abords
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Décomposition L'actif principal et chacun des composants sont


validée par des enregistrés pour le coût figurant sur ces pièces
pièces justificatives.
justificatives

Lorsque la décomposition ne peut être validée par des


pièces justificatives, il est possible :
▪ de décomposer les valeurs brutes de l'immobilisation
Décomposition acquise, selon la répartition du coût actuel à neuf, en
non validée par fonction des données techniques ;
des pièces ▪ d'appliquer au coût d'acquisition, le pourcentage de
justificatives ventilation des catégories de composants constaté sur
des immobilisations récentes ou rénovées, pondéré, le
FICHE échéant, par les variations des conditions
économiques et des évolutions techniques ;
▪ de chercher à obtenir les informations nécessaires
auprès de ses fournisseurs ;
▪ d'utiliser les pièces justificatives des dépenses effectives
de renouvellement.
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Affectation des Principe : affecter les frais d’acquisition


différents frais distinctement aux composants et à la structure.
d’acquisition à la A titre de simplification, ils peuvent être affectés
structure et aux à proportion de la valeur de chaque élément.
composants
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Sa base amortissable ne peut être


diminuée d'une valeur résiduelle,
Base amortissable puisque, par définition, il est prévu qu'il
soit remplacé avant la fin de l'utilisation
d’un composant et de la structure.
valeur résiduelle
Sauf

Dernier renouvellement avant la fin de


l'utilisation de l'immobilisation dans son
ensemble. Il peut alors être justifié de constater
une valeur résiduelle pour l’élément remplacé, si
ce dernier est cessible indépendamment de
l’immobilisation principale.
Modalités pratiques de l’approche par
composants
Renouvellement
des composants : Il est enregistré à l’actif dans un sous-
compte de l’immobilisation principale (il
composant
convient d’ utiliser le sous-compte du
identifié à l’origine composant qui vient d’être remplacé),et

La valeur nette comptable du composant remplacé est comptabilisée au compte 812


Valeurs comptables des cessions d’immobilisations corporelles ou 654 Valeurs
comptables des cessions courantes d’immobilisations selon le FICHE.

Cette démarche reste valable même si l’immobilisation


principale est totalement amortie. Dans ce FICHE, la quote-
Remarque
part correspondant à l’élément remplacé, sortie de l’actif,
aura une valeur nette comptable nulle (valeur brute égale
aux amortissements déjà constatés).
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Renouvellement des composants identifiés à


l’origine : Amortissement

Durée d’amortissement

1er FICHE : le composant renouvelé n'aura plus à être remplacé


Le composant sera amorti sur sa durée d’utilisation avec l’immobilisation concernée. Cette
durée peut être la durée d’utilité résiduelle de l’immobilisation principale, si
cette durée limite l’utilisation de la pièce remplacée. Elle peut être
supérieure à la durée d’utilité résiduelle si la pièce remplacée prolonge la
durée d’utilité résiduelle de l'immobilisation principale.
2ème FICHE : le composant renouvelé devra être à nouveau remplacé
La durée retenue pour le plan d’amortissement du composant est égale à sa durée
d’utilisation jusqu’au prochain remplacement (prévu avant la fin d’amortissement de la
structure).
Exemple

1. Un équipement d’une entité est


utilisé sur 10 ans. Au bout de 7 ans, le
moteur principal FICHEse.
S’il est remplacé, le nouveau moteur
sera amorti sur 3 ans.

2. Si dans le FICHE précédent, le changement du moteur permet


d’utiliser la machine 7 années supplémentaires par rapport aux 3
années résiduelles, on amortira l’immobilisation sur la nouvelle
durée prévue : soit 7 années et non sur les 3 années restantes. Dans
ce FICHE, le nouveau moteur sera amorti sur 7 ans.
APPLICATION
APPROCHE PAR COMPOSANTS

UNE ENTITÉ A ACQUIS LE 02/01/N UN BÂTIMENT


ADMINISTRATIF AU PRIX DE 150 000 000 F D’UNE DURÉE
D’UTILITÉ DE 30 ANS. LE COÛT DE L’ASCENSEUR EST
ESTIMÉ À 30 000 000 F RENOUVELABLE APRÈS 10 ANS.
LES DROITS D’ENREGISTREMENTS ET AUX FRAIS
ACCESSOIRES S’ÉLÈVENT À 10.000 000 F. LA VALEUR
RÉSIDUELLE DU BÂTIMENT AU TERME DE SA DURÉE
D’UTILITÉ EST DE 38 000 000 F. L’ASCENSEUR DOIT
 Passer les écritures nécessaires
FINALEMENT ÊTRE REMPLACÉ AU BOUT DE 8 ANS POUR
UNE VALEUR DE 25 000 000 F.
1. Décomposition du bâtiment
En utilisant l’approche par composant, le bâtiment sera décomposé de la façon suivante :
▪ Prix du Bâtiment – structure : 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000) ;
▪ Prix du Bâtiment – composant ascenseur : 30 000 000 F.
▪ Ventilation des frais accessoires :
Bâtiment – structure : 10 000 000 x 120 000 000/150 000 000 = 8 000 000
Bâtiment – composant ascenseur : 10 000 000 x 30 000 000/150 000 000 = 2 000000

2. Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N) :


02/01/N
23131 Bâtiments administratifs – structure 128 000 000
(120 000 000 + 8 000 000 )
23132 Bâtiments administratifs – composant 32 000 000
ascenseur (30 000 000 + 2 000 000 )
4812 Fournisseurs d’investissements 160 000 000
3. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N) :
Dotation aux amortissements du bâtiment - structure:(128 000 000-38 000 000)/30 = 3000 000
Dotation aux amortissements du bâtiment – composant ascenseur : 32 000 000/10 = 3200 000

Total
= 6200 000

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 6200 000
283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 3000 000

283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 3200 000


ascenseur
4. Lors du renouvellement de l’ascenseur
•Sortie de l’ancien ascenseur remplacé
Somme des amortissements pratiqués : 32 000 000 x 1/10 x 8 = 25 600 000 F.
Valeur nette comptable : 32 000 000 - 25 600 000 = 6 400 000 F.

02/01/N+8
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – 25 600 000
composant ascenseur
812 Valeurs comptables des cessions 6 400 000
d’immobilisations corp.

23132 Bâtiments administratifs – composant ascenseur 32 000 000


•Immobilisation du nouvel ascenseur

02/01/N+8
23132 Bâtiments administratifs – composant 25 000 000
ascenseur

4812 Fournisseurs d’investissements 25 000 000

Remarque : le renouvellement d’un composant peut avoir pour conséquence


une augmentation de la valeur d’origine de l’immobilisation corporelle.
Modalités pratiques de l’approche par composants

Renouvellement des composants : composant non identifié à l’origine


Reconstitution des valeurs initiales par une décomposition de la valeur d’origine de
1
l’immobilisation en :
▪ VO de l’ immobilisation-structure et
▪ VO de l’ immobilisation-composant

Reconstitution des amortissements pratiqués par une décomposition du cumul


2 d’amortissement pratiqués sur l’immobilisation en :
▪ cumul amortissements sur immob-structure et
▪ cumul amortissements sur immob-composant

Décomptabilisation du composant non identifié à l’origine qui vient d’être remplacé :


3 la valeur nette comptable du composant remplacé est comptabilisée au compte en
charge.

Le nouveau composant acquis est enregistré à l’actif dans un sous- compte de


l’immobilisation principale (il convient d’ utiliser le sous-compte du composant
4
non identifié à l’origine mais qui vient tout de même d’être remplacé),
Modalités pratiques de l’approche par
composants
Comment reconstituer les valeurs initiales si on
ne connaît pas la valeur de l’élément remplacé
dans le coût du bien à l’origine.

Deux approches possibles

Prendre le prix de l’élément remplacé et Prendre les prix actuels de


corriger l’incidence de l’inflation ou de l’immobilisation principale et de
l’indice du coût de construction jusqu’à l’élément remplacé et en faire une
l’année d’achat de l’immobilisation. règle de 3 pour l’appliquer au prix
Pour les biens ayant donné lieu à des d’origine de l’immobilisation
changements technologiques, prendre en
compte cette incidence.
APPLICATION
APPROCHE PAR COMPOSANTS

UNE ENTITÉ A ACQUIS LE 02/01/N UN BÂTIMENT


ADMINISTRATIF AU PRIX DE 150 000 000 F D’UNE DURÉE
D’UTILITÉ DE 30 ANS. L’ASCENSEUR NON IDENTIFIÉ À
L’ORIGINE A ÉTÉ REMPLACÉ AU BOUT DE 10 ANS POUR
UNE VALEUR DE 25 000 000 F. LE TAUX D’INFLATION EST
DE 2,5%. L’ASCENSEUR DEVRAIT ÊTRE RENOUVELÉ PAR

RÉGULIERS
INTERVALLES DE 10 ANS.
Passer les écritures nécessaires en N et N+10.
1. Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N) :

02/01/N
2313 Bâtiments administratifs 150 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 150 000 000

2. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N) :


Dotation aux amortissements du bâtiment : 150 000 000/30 = 5000 000

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 5 000 000
28313 Amortissements des bâtiments administratifs 5 000 000
3. Reconstitution des valeurs initiales (02/01/N+10) :
▪ Valeur initiale du composant ascenseur : 25 000 000 (1,025)-10 = 19 529 960
▪ Valeur initiale du bâtiment - structure: 150 000 000- 19 529 960 = 130 470 040

Total = 150 000 000

02/01/N+10
23131 Bâtiments administratifs - structure 130 470 040
23132 Bâtiments administratifs - composant ascenseur 19 529 960

2313 Bâtiments administratifs 150 000000


4. Reconstitution des amortissements pratiqués (02/01/N+10) :
▪ Amortissements du bâtiment : 150 000 000 x 10/30 = 50 000 000
▪ Décomposition
- Amortissements du bâtiment - structure: 130 470 040 x 10/30 = 43 490 013
- Amortissements du composant ascenseur : 19 529 960 x 10/30 = 6 509 987

Total = 50 000 000

02/01/N+10
28313 Amortissements des Bâtiments administratifs 50 000 000

283131 Amortissements des Bâtiments administratifs - structure 43 490 013


283132 Amortissements des Bâtiments administratifs - composant 6 509 987
ascenseur
4. Sortie de l’ancien ascenseur remplacé
Somme des amortissements pratiqués : = 6 509 987
Valeur nette comptable : 19 529 960 - 6509 987 = 13 019 973 .

02/01/N+10
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – 6 509 987
composant ascenseur
812 Valeurs comptables des cessions 13 019 973
d’immobilisations corp.

23132 Bâtiments administratifs – composant ascenseur 19 529 960


5. Immobilisation du nouvel ascenseur

02/01/N+10
23132 Bâtiments administratifs – composant ascenseur 25 000 000

4812 Fournisseurs d’investissements 25 000 000


6. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N+10) :
Dotation aux amortissements du bâtiment - structure: 130 470 040 x 1/30 = 4 349 001 (1)
Dotation aux amortissements du bâtiment – composant ascenseur : 25 000 000 x 1/10 = 2500 000

Total
= 6 849 001

(1) Ou encore (130 470 040 – 43 490 013 ) X 1/20 (durée restant à courir)

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 6 849 001
283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 4 349 001
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 2 500 000
ascenseur
FICHE 5 :Frais d’inspections ou de révisions
majeures, dépenses de sécurité et
de mise en conformité

Nouveau
RÉVISIONS OU INSPECTIONS MAJEURES

Au moment de l’acquisition Pendant la phase l‘exploitation de


de l’immobilisation l’immobilisation

Lorsqu’une inspection majeure est


réalisée sur une immobilisation (avion
L’approche par composant peut être par exemple), son coût est
retenue (si nécessaire) dès lors qu’il existe
comptabilisé dans la valeur comptable
à cette date, un programme échelonné
d’entretien et de révision du bien. Dans ce de l’immobilisation corporelle à titre de
FICHE, le montant du composant peut remplacement, si les critères de
correspondre au coût estimé d’une comptabilisation sont satisfaits.
inspection similaire future. En
conséquence
Par contre Toute valeur comptable résiduelle du coût de
Aucune provision pour grosses la précédente inspection identifiée à l’origine
réparations n’est admise par le ou non (distincte des pièces physiques) est
SYSCOHADA révisé. décomptabilisée.
APPLICATION
FRAIS D’INSPECTIONS OU DE RÉVISIONS MAJEURES,
DÉPENSES DE SÉCURITÉ ET DE MISE EN CONFORMITÉ

UNE ENTITÉ A ACQUIS LE 02/01/N UN MATÉRIEL


INDUSTRIEL D’UNE VALEUR DE 190 000 000 F. SA DURÉE
D’UTILITÉ EST ESTIMÉE À 6 ANS. LE CONTRAT
D’ACQUISITION IMPLIQUE UN CONTRAT DE RÉVISION
MAJEURE TOUS LES 2 ANS, LE COÛT D’UNE RÉVISION EST
ÉVALUÉ À 10 000 000 F. L’ENTITÉ DÉCIDE D’APPLIQUER
L’APPROCHE 
PARPasser
COMPOSANT
les écrituresDÈS L’ACQUISITION
nécessaires en N. DE
L’IMMOBILISATION
Le matériel industriel sera décomposé (approche par composant) de la façon
suivante :
• le matériel sera amorti sur une base de 190 000 000 – 10 000 000 =
180 000 000 F (considéré comme la structure du matériel) et sur une durée
de 6 ans, soit 180 000 000 /6 = 30 000 000 F.
• la révision majeure est considérée ici comme un composant qui sera
amorti sur une base de 10 000 000 et sur une durée de 2 ans soit
10 000 000/2 = 5 000 000 F.
02/01/N
24111 Matériel industriel - structure 180 000 000
24112 Matériel industriel – composant 10 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 190 000 000
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des 35 000 000
immobilisations corpo.
284111 Amortissements du matériel industriel - 30 000 000
structure
284112 Amortissements du matériel industriel – 5 000 000
composant
FICHE 6 : Coût de démantèlement,
d’enlèvement et de remise en
état du site

Nouveau
Coût de démantèlement, d’enlèvement et de remise en
état du site

Typologie Dégradation immédiate : l’ installation de l’actif


entraine de facto l’obligation de démantèlement

Par exemple : installation d'une immobilisation que


l'entreprise aura l'obligation de démanteler en fin
d'utilisation, indépendamment de ses actions
futures (FICHE d'une plate-forme pétrolière, … :
Il existe
deux types
de Dégradation progressive : ici, c'est l'exploitation
même du site qui ocFICHEionne la
dégradation : dégradation

Par exemple : carrières, sites de stockage de


produits toxiques provenant des industries
chimiques.

Dans les carrières par exemple, on peut retrouver les


deux types de dégradation
Coût de démantèlement, d’enlèvement et de remise en état du site

Dégradation
immédiate

Les coûts de démantèlement obligatoire font partie


du coût initial des biens (acquis ou produits).
L’évaluation se fait aux coûts qui seraient supportés Une provision doit être constatée
aujourd’hui (valeur actualisée des frais de au fur et à mesure de la
démantèlement si l’effet de la valeur du temps est dégradation, à hauteur du
jugé significatif). montant prévisionnel (actualisé)
des travaux correspondant à la
Taux d’actualisation : taux sans risque de type
dégradation effective du site à la
obligations d’Etat (taux avant impôt).
clôture (compte 1984 Provision
pour démantèlement et remise en
La contrepartie de l’inscription à l’actif des frais de état).
démantèlement est la comptabilisation d’une
provision pour démantèlement au passif (compte 1984
Provision pour démantèlement et remise en état ).
La contrepartie de la provision
est une charge (compte 6911
Ensuite, la contrepartie de l'accroissement du passif Dotations aux provisions
créé en raison de l'écoulement du temps et calculé d’exploitation pour risques et
sur le taux d'actualisation antérieurement utilisé charges).
(désactualisation), est une dotation aux provisions à
caractère financier.
OPÉRATION DE DÉMANTÈLEMENT

Traduction comptable (dégradation immédiate)


Méthode 1:

2……Immobilisation – actif de démantèlement (composant) x


1984 Provision pour démantèlement et remise en état x

L’immobilisation principale (considérée comme la structure)


sera qualifiée d’actif de support.

2……Immobilisation – actif de support (structure) x


4812 Fournisseurs d’investissement x
OPÉRATION DE DÉMANTÈLEMENT

Traduction comptable (dégradation immédiate)

Méthode 2 : Pour l’actif de démantèlement

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges x


x
1984 Provision pour démantèlement et remise en état

2……Immobilisation – actif de démantèlement (composant) x


7911 Reprises de provisions d’exploitation x
OPÉRATION DE DÉMANTÈLEMENT

Traduction comptable (dégradation immédiate)


➢ A l’inventaire
Dotation aux amortissements au 31 décembre
68.. Dotation aux amortissements x
28.. Amortissement x

Constatation de l’effet de la désactualisation


6971 Dotations aux provisions financières pour risques et charges x
x
1984 Provision pour démantèlement et remise en état
Lors du démantèlement:

1. Pour la charge relative à la facture de démantèlement :

6244 Charges de démantèlement et remise en état


401 Fournisseurs
(Travaux de démantèlement)

2. Enfin,
▪ les comptes relatifs à l’immobilisation (actif de support et actif de
démantèlement) et son amortissement seront soldés
▪ les provisions feront l’objet d’une reprise
APPLICATION
COÛT DE DÉMANTÈLEMENT, D’ENLÈVEMENT ET
DE REMISE EN ÉTAT DU SITE

UNE ENTITÉ A ACQUIS LE 01/01/N UN MATÉRIEL INDUSTRIEL LOURD


D’UNE VALEUR DE 200 000 000 F. LA DURÉE D’UTILITÉ DU MATÉRIEL
EST DE 10 ANS. LES FRAIS DE DÉMANTÈLEMENT AU TERME DE LA
DURÉE D’UTILITÉ S’ÉLÈVENT ACTUELLEMENT À 8 203 480 F.
LE TAUX D’INFLATION EST DE 2% ET LE TAUX D’ACTUALISATION DE
12%. LE 15 FÉVRIER N+10, LE COÛT EFFECTIF DES TRAVAUX DE
DÉMANTÈLEMENT S’ÉLÈVE À 10 000 000 F .

 Passer les écritures nécessaires


1. Coût d’acquisition du matériel
Le coût d’acquisition du matériel est composé du prix
d’acquisition majoré de la valeur actualisée des frais de
démantèlement au taux de 12%.
2. Coût ajusté de l’effet de l’inflation
8 203 480 (1,02)10 = 9 999 996, 345 ~ 10 000 000 F.
3. Valeur actualisée des frais de démantèlement
10 000 000 (1,12)-10 =3 219 732 F
4. Tableau de calcul des provisions pour démantèlement :
Période Coût ajusté actualisé Provision pour démantèlement Charges de
désactualisation (3)
01/01/N 10 000 000 (1,12)-10 = 3 219 732 3 219 732 (1)
31/12/N 10 000 000 (1,12)-9 = 3 606 100 3 606 100 – 3 219 732 = 386 368 (2) 386 368
31/12/N+1 10 000 000 (1,12)-8 = 4 038 832 4 038 832 - 3 606 100 = 432 732 (4) 432 732
31/12/N+2 10 000 000 (1,12)-7 = 4 523 492 4 523 492 – 4 038 832 = 484 660 484 660
31/12/N+3 10 000 000 (1,12)-6 = 5 066 311 5 066 311 - 4 523 492 = 542 819 542 819
31/12/N+4 10 000 000 (1,12)-5 = 5 674 269 5 674 269 - 5 066 311 = 607 958 607 958
31/12/N+5 10 000 000 (1,12)-4 = 6 355 181 6 355 181 - 5 674 269 = 680 912 680 912
31/12/N+6 10 000 000 (1,12)-3 = 7 117 802 7 117 802 - 6 355 181 = 762 621 762 621
31/12/N+7 10 000 000 (1,12)-2 = 7 971 939 7 971 939 - 7 117 802 = 854 137 854 137
31/12/N+8 10 000 000 (1,12)-1 = 8 928 571 8 928 571 - 7 971 939 = 956 632 956 632
31/12/N+9 10 000 000 (1,12)0 = 10 000 000 10 000 000 - 8 928 571 = 1 071 429 1 071 429
TOTAL 10 000 000 6 780 268

(1) Le montant initial de la provision pour démantèlement au 1er janvier N


(3 219 732) est incorporé dans le coût de l’immobilisation.
(2) 3 219 732 x 12% = 386 367,84 ~386 368.
(3) A la clôture de l’exercice N et les exercices suivants, la provision sera
désactualisée pour tenir compte de l’écoulement du temps. L’impact de la
désactualisation (charges de désactualisation) est inscrit dans le compte
6971 Dotations aux provisions financières pour risques et charges.
(4) 3 606 100 x 12% = 432 732.
Coût d’acquisition du matériel industriel : 200 000 000 + 3 219 732 = 203 219 732 F
La nécessité de suivre l’estimation des coûts de démantèlement sur l’ensemble de la durée
d’utilité de l’immobilisation nécessite un suivi spécifique de l’actif de démantèlement à
inscrire dans un sous compte (approche par composant).
5. Lors de l'acquisition de l'immobilisation (02/01/N) :

01/01/N
24111 Matériel industriel – Actif de support 200 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 200 000 000

• Ensuite pour l’actif de démantèlement, l’une des deux écritures peuvent être
comptabilisée :

01/01/N
24112 Matériel industriel – Actif de démantèlement 3 219 732

1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 3 219 732


01/01/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation 3 219 732
pour risques et charges
1984 Provisions pour démantèlement et 3 219 732
remise en état

01/01/N
24112 Matériel industriel – Actif de 3 219 732
démantèlement
7911 Reprises de provisions d’exploitation 3 219 732
6. A la clôture de l'exercice N
Dotation aux amortissements de l'actif de support : 200 000 000/10 = 20 000 000
Dotation aux amortissements de l'actif de démantèlement : 3 219 732/10 = 321 973
Total =
20 321 973
L'écriture suivante sera passée :
31/12/N
6971 Dotations aux provisions financières pour risques et 386 368
charges
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 386 368
(Charges de désactualisation)

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 20 321 973

28411 Amortissements du matériel et outillage - Actif de 20 000 000


support
28412 Amortissements du matériel et outillage - Actif de 321 973
démantèl.
(Dotation de l’exercice)
7. Au cours de l'exercice N+10
15/02/N+10
6244 Charges de démantèlement et remise en état 10 000 000
401 Fournisseurs 10 000 000
(Travaux de démantèlement)

Enfin, les comptes relatifs à l’immobilisation et son amortissement seront soldés.

L'écriture suivante sera passée :


15/02/N+10
28411 . Amortissements du matériel et outillage - Actif de support 200 000 000
28412 Amortissements du matériel et outillage - Actif de démantèl. 3 219 732

2411 Matériel et outillage - Actif de support 200 000 000

2412 Matériel et outillage - Actif de démantèlement. 3 219 732

(Pour solde)
7. A la clôture de l'exercice N+10

31/12/N+10
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 10 000 000
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et 3 219 732
7971 charges 6 780 268
Reprises de provisions financières pour risques et charges
Changement d’estimation du coût de démantèlement

Causes :
❑ Variation du taux d’actualisation
❑ Réestimation du coût nécessaire pour éteindre l’obligation
❑ Changement de règlementation ou d’évolution de la
technologie
Conséquences : Application prospective

Si augmentation de la provision Si diminution de la provision


✓ Diminution de l’actif par :
✓ Augmentation de la ▪ en priorité, une dépréciation de
valeur de l’actif de l’actif de démantèlement
démantèlement ▪ puis éventuellement une
dépréciation de l’actif de support
✓ Révision du plan ▪ l’excédent non imputé doit être
d’amortissement de comptabilisé en produit
manière prospective d’exploitation (Reprise de
provision : Compte 7911).
APPLICATION
COÛT DE DÉMANTÈLEMENT, D’ENLÈVEMENT ET DE
REMISE EN ÉTAT DU SITE : changement d’estimation

LE 1ER JANVIER N+1, LA SOCIÉTÉ DÉMAS A MIS EN PLACE DES INSTALLATIONS COMPLEXES SPÉCIALISÉES SUR
SOL D’AUTRUI QUI DEVRONT ÊTRE DÉMANTELÉES AU TERME D’UNE PÉRIODE D’UTILISATION DE 20 ANS. LE COÛT
DES INSTALLATIONS EST DE 90 000 000. LES COÛTS DE DÉMANTÈLEMENT ONT ÉTÉ ESTIMÉS À 80 000 000. LA
SOCIÉTÉ DÉMAS A DÉCIDÉ D’AMORTIR L’IMMOBILISATION SELON LE SYSTÈME LINÉAIRE. PAR SIMPLIFICATION ,
L’IMPACT DE L’EFFET DE L’ACTUALISATION NE SERA PAS PRIS EN COMPTE.

AU 31 DÉCEMBRE N+15, LES COÛTS DE DÉMANTÈLEMENT FONT L’OBJET D’UNE RÉESTIMATION. CONCERNANT
LEUR NOUVELLE VALEUR, ON RETIENDRA SUCCESSIVEMENT LES 2 HYPOTHÈSES SUIVANTES :

• HYPOTHÈSE 1 : 86 000 000

• HYPOTHÈS 2 : 28 000 000

 On demande, dans chacune des 2 hypothèses,


▪ de comptabiliser les conséquences du changement d’estimation,
▪ d’indiquer les conséquences de ce changement sur le plan
d’amortissement de l’actif concerné.
Valeur nette comptable au 31 décembre N+15 :

→ de l’actif de démantèlement : [80 000 000 – (80 000 000 x 15/20)] = 20 000 000
→ de l’actif de support : [90 000 000 – (90 000 000 x 15/20)] = 22 500 000
42 500 000

1) Hypothèse 1

Augmentation de la provision : 86 000 000 – 80 000 000 = 6 000 000

31/12/N+15

23422 Installations complexes spécialisées sur sol d’autrui 6 000 000


Provisions pour démantèlement et remise en état
1984 6 000 000

A partir du 1er janvier N+16, le montant amortissable de l’actif de démantèlement s’élève à :

20 000 000 + 6 000 000 = 26 000 000

2) Hypothèse 2

Diminution de la provision : 80 000 000 – 28 000 000 = 52 000 000

31/12/N+15
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 52 000 000
293422 Dépréciation des installations complexes-Actif de démantèlement 20 000 00
293421 Dépréciation des installations complexes- Actif de support 22 500 00
7911 Reprise sur provision 9 500 000

A partir du 1er janvier N+16, le montant amortissable :

→ de l’actif de démantèlement s’élève à : 20 000 000 – 20 000 000 = 0


→ de l’actif sous-jacent s’élève à : 22 500 000 – 22 500 000 = 0
FICHE 7: Coûts d’emprunts
Coût d’emprunt

Critères d’incorporation

Ils sont inclus dans le coût des actifs qui exigent une
longue période de préparation (actifs qualifiés) avant de
pouvoir être utilisés ou vendus.

Période longue : période supérieure ou égale à 12 mois


Mais si l’entité choisie une durée inférieure; justification dans
les notes annexes
Frais admis en incorporation
Les frais admis sont ceux supportés pendant la période
de production:
✓ Emprunts spécifiques,
✓ Emprunts généraux (sur la base d'un taux moyen
pondéré)
COÛTS D’EMPRUNT INCORPORABLES

. Les coûts d’emprunt à incorporer au coût d’un


actif éligible sont les coûts qui auraient pu être
évités si la dépense relative à l’actif éligible
n’avait pas été faite

Fonds empruntés de façon globale :


le montant des coûts d’emprunt
Emprunt spécifique : incorporables doit être déterminé en
les coûts incorporables sont les appliquant un taux de capitalisation
coûts d’emprunt réels encourus aux dépenses relatives à l’actif. Ce
au cours de l’exercice, diminués taux de capitalisation doit être la
des éventuels produits du moyenne pondérée des coûts
placement temporaire de tout ou d’emprunt applicables aux emprunts de
partie des fonds empruntés. l’entité au cours de la période autres
que les emprunts contractés
spécifiquement pour obtenir l’actif
concerné.
PÉRIODE D’INCORPORATION DANS LE COÛT
D’UN ACTIF
Des dépenses relatives au bien ont été
réalisées (sorties de caisse).
L’incorporation
doit commencer
lorsque : Des coûts d’emprunts sont encourus

Les activités indispensables pour


préparer l’actif pour son utilisation ou sa
vente sont en cours.

CARACTÉRISTI La capitalisation doit être suspendue pendant


les périodes où le développement de l’actif
QUES
éligible est interrompu.

La capitalisation doit cesser sitôt que les activités


nécessaires au développement de l’actif éligible avant sa
vente ou son utilisation sont pratiquement achevées.
APPLICATION
Coûts d’emprunts
Une entité a contracté le 1er mars N un emprunt remboursable in fine dans 5 ans pour la
construction d'un immeuble destiné à devenir son siège social. Le montant de l'emprunt est de
120 000 000 F au taux de 12%.

La construction débute le 1er avril N pour s'achever le 15 novembre N+1. Le montant total de la
construction s'élève à 120 000 000 F.

N'ayant pas eu à débloquer l'intégralité des fonds immédiatement, l'entité effectue du 1er mai N
au 30 septembre N des placements temporaires de trésorerie générant les revenus financiers
s'élevant à 800 000 F.

La période de construction débute le 1er avril N et s'achève le 15 novembre N+1, soit environ 20
mois. L'emprunt est contracté un mois avant le début de la construction.

 Procéder à l’analyse comptable


Détermination du coût d’emprunt

Intérêts courus au 31 décembre N

120 000 000 x 12% x 10/12 = 12 000 000 F

Pour le coût d'emprunt incorporable à la construction au titre de l'exercice N, il


faut retenir une durée de 9 mois (du 1er avril N au 31 décembre N).

Le coût de l'emprunt incorporable à la construction au titre de l'exercice N est :


120 000 000 x 12% x 9/12 = 10 800 000 F
Le montant à déduire au titre des intérêts de placement est de 800 000 F.
Le montant à incorporer au coût de l'actif éligible est en définitif :
10 800 000 - 800 000 = 10 000 000 F.
2. Comptabilisation du coût d’emprunt

▪ Intérêts reçus sur placement


30/09/N
521 Banques 800 000

774 Revenus de placement 800 000


(Intérêts reçus sur placement)

▪ Constatation des intérêts courus

31/12/N
6712 Intérêts des emprunts auprès des établissements de crédit 12 000 000

1662 Intérêts courus sur emprunts auprès étab. de crédit 12 000 000
(Intérêts courus sur emprunts)
• Incorporation des intérêts courus dans le coût du bâtiment

31/12/N
2391 Bâtiments en cours 10 800 000

787 Transferts de charges financières 10 800 000


(Incorporation des intérêts courus sur emprunts)

31/12/N
774 Revenus de placement 800 000

2391 Bâtiments en cours 800 000


(Incorporation des intérêts courus sur placement)
FICHE 8: Immeubles de placement

Nouveau
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Substance
(Bâtiment et/ou terrain) revenus locatifs ou
de la
valorisation du capital
définition
Mode opératoire
Le bien est détenu dans un but de vente
dans le cadre de l’activité ordinaire de OUI
STOCK
l’entité ?
NON
OUI
Le propriétaire occupe le bien ?
NON Bâtiment et/ou
terrain « classique »
L’immeuble est-il loué avec fournitures de
services accessoires significatifs ?
OUI. FICHE des hôtels
NON. FICHE de mise à
disposition d’un service de
sécurité ou de maintenance

Le bien est un immeuble de placement


Traitement comptable d’un bien immobilier à usage mixte

FICHE 1 : Comment traiter un bien immobilier à usage mixte dont


les différentes composantes peuvent être vendues séparément?

Solution

Approche par composant : Chaque partie


est considérée comme un « composant » à
comptabiliser séparément dans un compte
spécifique.

FICHE 2 : Comment traiter un bien immobilier à usage mixte


dont les différentes composantes ne peuvent être vendues
séparément?

Solution
✓Si la majeure partie du bien immobilier est occupée
par le propriétaire : Bâtiment et/ou terrain
« classique ».
✓Dans le FICHE contraire : l’ensemble du bien
immobilier est un immeuble de placement.
APPLICATION
IMMEUBLES DE PLACEMENT

UNE ENTITÉ VIENT D’ACHETER À CRÉDIT UN IMMEUBLE


DE 4 ÉTAGES POUR 200 000 000 F. ELLE OCCUPE LE
PREMIER ÉTAGE POUR SES BESOINS ADMINISTRATIFS ET
LOUE LES AUTRES ÉTAGES À D’AUTRES ENTITÉS.

 Procéder à l’analyse comptable


1. Analyse de l’opération

Si les différentes parties du bien peuvent être vendues séparément (ce qui est
manifestement le FICHE ici) alors, on peut utiliser l’approche par composants.
On comptabilise ainsi un quart de 200 000 000 F soit 50 000 000 F en
immobilisations corporelles, et trois quart de 200 000 000 F soit 150 000 000 F en
tant qu’immeuble de placement.
Dans le FICHE où les différentes parties du bien ne peuvent pas être vendues
séparément, alors le bien n’est comptabilisé en tant qu’immeuble de placement qu’à
la condition que son utilisation pour des activités ordinaires soit minoritaire par
rapport à son caractère locatif ou de valorisation du capital.
2. Comptabilisation

Lors de l’acquisition de l’immeuble, l'écriture suivante sera passée :

31/12/N+1
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 50 000 000
2315 Bâtiments - immeubles de placement 150 000 000

4812 Fournisseurs d’investissements 200 000 000


FICHE 9: Contrats pluri-exercices
Contrats pluri-exercices

Le SYSCOHADA révisé préconise en principe:


la méthode de l’avancement

À condition que:

le résultat à terminaison du contrat puisse être évalué


de manière fiable.

A contrario, méthode à l’achèvement =


comptabilisation d’un chiffres d’affaires (débit du compte
clients facture à établir par le crédit du compte 70) d’un montant
équivalent aux charges engagées (résultat nul).
Suppression de la méthode du bénéfice partiel
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Résultat estimé de façon fiable : Méthode à l’avancement

Principe : le résultat du contrat est étalé sur la durée du contrat en


fonction du degré d’avancement du chiffre d’affaires (postulat de
séparation des exercices).

Degré d’avancement : le SYSCOHADA préconise deux méthodes


Méthode 1: somme des dépenses engagées / coût total estimé du contrat
Méthode 2: estimation en fonction de mesures techniques (données issues du
chantier).
L’entité doit choisir la méthode la plus pertinente.
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Résultat estimé de façon fiable : Méthode à l’avancement

Evaluation du chiffre d’affaires partiel

A la fin de chaque exercice avant terminaison, on comptabilise un chiffre d’affaires partiel.


Chiffre d’affaires partiel = chiffre d’affaires total x degré d’avancement (tenir compte des
facturations intermédiaires effectuées au cours de l’exercice)
ou encore Chiffre d’affaires partiel = somme des dépenses engagées + bénéfice partiel.
NB : Lorsque le degré d’avancement a été déterminé à partir des mesures techniques , il
faut obligatoirement utiliser cette deuxième relation.
Pour le chiffre d’affaires partiel des exercices suivants avant terminaison
CA partiel = CA total x degré d’avancement cumulé – CA partiel des exercices antérieurs
ou encore CA partiel = CA total x degré d’avancement de l’exercice
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Résultat estimé de façon fiable : Méthode à l’avancement

Comptabilisation

✓A la clôture (avant terminaison) Au début de l’exo suivant A la fin du contrat


Débit : 4181 Débit : 70 Débit : 411
Crédit : 70 Débit : 4435
Crédit : 70
Crédit : 4435 Crédit : 4181
Crédit : 4433
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Le résultat ne peut être estimé de façon fiable : Méthode à l’achèvement

Principe : le résultat du contrat est comptabilisé à la fin du contrat (convention de


prudence).
A la fin de chaque exercice avant terminaison, on comptabilise un chiffre d’affaires
partiel équivalent aux charges de l’exercice.
Chiffre d’affaires partiel = Sommes des charges engagées au cours de l’exercice.
Comptabilisation : les règles de comptabilisation ne changent pas.

✓A la clôture (avant terminaison) Au début de l’exo suivant A la fin du contrat


Débit : 4181 Débit : 70 Débit : 411
Crédit : 70 Débit : 4435 Crédit : 70
Crédit : 4435 Crédit : 4181 Crédit :
4433
APPLICATION
Contrat pluri-exercices
UN CONTRAT À LONG TERME PRÉSENTE LES CARACTÉRISTIQUES
SUIVANTES :
• COÛT DE PRODUCTION TOTAL PRÉVISIONNEL = 50 000 KF
• CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL = 60 000 KF
• SOMME DES DÉPENSES ENGAGÉES AU COURS DE L’EXERCICE N
= 30 000 KF
• FIN DES TRAVAUX LE 01 AVRIL N+1 ET FACTURATION AU
CLIENT.
• TAUX DE TVA THÉORIQUE 18%.

PASSER LES ÉCRITURES NÉCESSAIRES EN SUPPOSANT QUE LES


CHARGES ONT ÉTÉ DÉJÀ ENREGISTRÉES AU COURS DE
L’EXERCICE PAR NATURE SELON LES HYPOTHÈSES SUIVANTES:
Hypothèse 1 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement calculé à
partir de mesure comptable
• AU 31/12/N : L’ENTITÉ DOIT UTILISER LA MÉTHODE À L’AVANCEMENT
DEGRÉ D’AVANCEMENT = 30 000/50 000 = 0,6 = 60%
RÉSULTAT PARTIEL = (60 000 -50 000 ) X 60% = 6000
CHIFFRE D’AFFAIRES PARTIEL = 60 000 X 60% = 36 000
OU ENCORE CHIFFRE D’AFFAIRES PARTIEL = 30 000+6000 = 36 000

31/12/N
4181 Clients, factures à établir 42 480
70 Ventes 36 000
4435 TVA sur facture à établir 6 480
Hypothèse 1 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement
calculé à partir de mesure comptable

01/01/N+1
70 Ventes 36 000
4435 TVA sur factures à établir 6 480
4181 Clients, factures à établir 42 480

01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800
Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement de 40%
calculé à partir des mesures techniques
• AU 31/12/N : L’ENTITÉ DOIT UTILISER LA MÉTHODE À L’AVANCEMENT
DEGRÉ D’AVANCEMENT = 40%
RÉSULTAT PARTIEL = (60 000 -50 000 ) X 40% = 4000
CHIFFRE D’AFFAIRES PARTIEL = 30 000+4000 = 34 000

31/12/N
4181 Clients, factures à établir 40 120
70 Ventes 34 000
4435 TVA sur facture à établir 6 120
Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement de 40%
calculé à partir des mesures techniques

01/01/N+1
70 Ventes 34 000
4435 TVA sur factures à établir 6 120
4181 Clients, factures à établir 40120

01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800
Hypothèse 3 : Impossibilité d’estimer le résultat de façon fiable

Au 31/12/N : l’entité doit utiliser la méthode à l’achèvement

▪ Somme des dépenses engagées au cours de l’exercice N = 30 000

▪ Chiffre d’affaires à comptabiliser au titre de l’exercice N = 30 000

31/12/N
4181 Clients, factures à établir 35 400
70 Ventes 30 000
4435 TVA sur facture à établir 5 400
01/01/N+1
70 Ventes 30 000
4435 TVA sur factures à établir 5 400
4181 Clients, factures à établir 35 400

01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800
CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat bénéficiaire)

UNE ENTITÉ S’EST ENGAGÉE PAR CONTRAT À CONSTRUIRE UN OUVRAGE. LE


CONTRAT PRÉVOIT SA RÉALISATION SUR UNE PÉRIODE DE À 22 MOIS. ON
VOUS COMMUNIQUE LES INFORMATIONS CONCERNANT LA RÉALISATION DE
CET OUVRAGE :

▪ COÛT TOTAL DE PRODUCTION TOTAL ESTIMÉ PAR LES SERVICES


TECHNIQUE : 750 000 000 F

▪ COÛT DE PRODUCTION ENGAGÉ À LA CLÔTURE DES COMPTES DE


L'EXERCICE N : 450 000 000 F

▪ PRIX DE VENTE PRÉVU : 925 000 000


F

LE 30 OCTOBRE N+1, LE PRIX PRÉVU EST FACTURÉ AU CLIENT LOCAL, LE COÛT


CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat bénéficiaire)

HYPOTHÈSE 1 : L’ENTITÉ EST EN MESURE D’ÉVALUER LE


RÉSULTAT À TERMINAISON DE MANIÈRE
FIABLE.

HYPOTHÈSE 2 : L’ENTITÉ N’EST PAS EN MESURE


D’ÉVALUER LE RÉSULTAT À TERMINAISON DE
MANIÈRE FIABLE.
 Procéder à l’analyse comptable
1. Hypothèse 1: l’entité est en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de
manière fiable (méthode à l’avancement).

Lorsque l’entité est en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de manière fiable,


la méthode préconisée par le SYSCOHADA est la méthode à l’avancement qui
consiste à comptabiliser le chiffre d’affaires et le résultat au fur et à mesure de
l’avancement du contrat.
Le résultat à terminaison du contrat est estimé à 925 000 000 –750 000 000 =
175 000 000 F.
▪ A la clôture de l’exercice N :

Le pourcentage d’avancement du contrat est estimé à : 450 000 000/750 000 000 = 60 %.

La quote-part du résultat à rattacher à l’exercice N (résultat partiel) est donc de :

175 000 000 x 60% = 105 000 000 F.

Le chiffre d’affaires partiel est de : 925 000 000 x 60% = 555 000 000 F.

Le chiffre d’affaires partiel peut être déterminé aussi de la façon suivante :

▪ Coût de production engagé à la clôture des comptes de l'exercice N : 450 000 000

▪ Quote-part du résultat à rattacher à l’exercice N Résultat partiel : 105 000 000

Chiffre d’affaires partiel = 555 000 000


Dès lors qu’aucune facturation intermédiaire n’a été enregistrée au cours de l’exercice N, il
convient de constater à la clôture de l’exercice N, un produit à recevoir dont la valeur hors
taxe est égale au montant du chiffre d’affaires partiel.
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 654 900 000
7051 Travaux facturés dans la région 555 000 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir (1) 99 900 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

(1) 555 000 000 x 18% = 99 900 000.

▪ Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :


Extrait du compte de résultat N
Charges Produits
Charges imputées au contrat 450 000 000 Travaux facturés 555 000 000

Résultat 105 000 000


01/01/N+1
7051 Travaux facturés dans la région 555 000 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir 99 900 000
4181 Clients, factures à établir 654 900 000

(Contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement)

 NB : L’écriture de contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement peut être


enregistrée le 30 Octobre N+1, date de livraison de l’ouvrage.
30/10/N+1
4111 Clients 1 091 500 000
7051 Travaux facturés dans la région 925 000 000
4433 Etat, TVA facturée sur travaux 166 500 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)


▪ Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N+1 :

Extrait du compte de résultat N+1


Charges Produits
Charges imputées au contrat 300 000 000 Travaux facturés 370 000 000
(750 000 000 – 450 000 000) (925 000 000 – 555 000 000)

Résultat 70 000 000

L'incidence de cette méthode de comptabilisation sur le résultat des deux exercices est de :
105 000 000 + 70 000 000 = 175 000 000 au total, soit le résultat global du contrat.
2. Hypothèse 2 : l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de
manière fiable (méthode à l’achèvement).
Lorsque l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de manière fiable, la
méthode préconisée par le SYSCOHADA est la méthode à l’achèvement qui consiste à
comptabiliser un chiffre d’affaires limité au montant des charges ayant concouru à
l’exécution du contrat au cours de l’exercice.

31/12/N
4181 Clients, factures à établir 531 000 000

7051 Travaux facturés dans la région 450 000 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir 81 000 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)


▪ Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :
Extrait du compte de résultat N
Charges Produits
Travaux facturés 450 000 000
Charges imputées au contrat 450 000 000

Résultat 0

▪ Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :

01/01/N+1
7051 Travaux facturés dans la région 450 000 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir 81 000 000

4181 Clients, factures à établir 531 000 000

(Contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement)


30/10/N+1
4111 Clients 1 091 500 000

7051 Travaux facturés dans la région 925 000 000

4433 Etat, TVA facturée sur travaux 166 500 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

▪ Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N+1 :


Extrait du compte de résultat N+1
Charges Produits
Charges imputées au contrat 300 000 000 Travaux facturés 475 000 000

(750 000 000 – 450 000 000) (925 000 000 – 450 000 000)

Résultat 175 000 000

L'incidence de cette méthode de comptabilisation sur le résultat des deux exercices


est de : 0 + 175 000 000 = 175 000 000 au total, soit le résultat global du contrat.
FICHE DES CONTRATS DEFICITAIRES

Principe : traitement comptable d’un contrat bénéficiaire


+ écriture de provision (du fait du déficit et par application de la
convention de prudence)
MODALITÉS DU CALCUL DE LA PROVISION AVEC MÉTHODE À
L’AVANCEMENT: Perte constatée au cours de l’exercice = chiffre d’affaires
partiel (à l’avancement)– charges engagées au cours de
Résultat l’exercice
déficitaire
(à 1.Provision pour pertes sur marchés à achèvement futur
décomposer)
(perte non encore réalisée) =
Résultat déficitaire - perte constatée au cours de l’exercice
ou encore :.
Ecriture de la 2.Provision = Résultat déficitaire x (1- degré d’avancement)
provision 3.Provision = Chiffre d’affaires restant à réaliser- coût restant à
D : 6911 ou 6591
engager
C : 193 ou 4991
CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat déficitaire)

UNE ENTITÉ EST SPÉCIALISÉE DANS LA CONSTRUCTION IMMOBILIÈRE


ET LES TRAVAUX PUBLICS. LES DONNÉES RELATIVES À UN CONTRAT EN
COURS AU 31 DÉCEMBRE N SONT LES SUIVANTES :
Caractéristiques du contrat Montant

Prix de vente prévisionnel 120 000 000

Coûts prévisionnels au 31/12/N-1 125 000 000

Coût cumulé des travaux au 31 décembre N-1 60 000 000

Coût cumulé des travaux en N 125 000 000

L’ouvrage a été livré et facturé le 20 décembre N. L’entité est en mesure d'estimer de


façon fiable le résultat à terminaison. Le taux de TVA est théoriquement de 18%.

 Procéder à l’analyse comptable


1. Nature du contrat

A la clôture de l'exercice N-1, le coût de revient prévisionnel s'élève à 125 000 000
et le prix de vente prévisionnel à 120 000 000. Le résultat du contrat est de -5 000
000 (120 000 000 - 125 000 000). Il s’agit d’un contrat déficitaire.
Une perte à terminaison de 5 000 000 doit être prise en compte à la clôture de
l'exercice N-1.
2. Enregistrement des écritures en N-1 et N
▪ Exercice N-1
Pourcentage d'avancement : 60 000 000/125 000 000 = 48%
Le chiffre d'affaires à l'avancement s'élève à : 120 000 000 x 48% = 57 600 000
La quote-part de perte qui est rattachée à l'exercice N-1 s'établit à :
57 600 000 – 60 000 000 = - 2 400 000. Elle correspond à la différence entre le chiffre
d'affaires à l'avancement (57 600 000) et les charges engagées au cours de l'exercice
N-1 (60 000 000). Elle représente aussi 48% de la perte prévisionnelle soit : 48% x 5 000 000
= 2 400 000.
La perte non encore réalisée s’élève à : 5 000 000 – 2 400 000 = 2 600 000 ou encore 5 000
000 x 52% (100%-48%) = 2 600 000. Cette perte donne lieu à la constitution d'une provision
pour pertes sur marchés à achèvement futur.
31/12/N-1
4181 Clients, factures à établir 67 968 000

7051 Travaux facturés dans la région 57 600 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir (57 600 000 x 18%) 10 368 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

31/12/N-1
6591 Charges pour provisions pour risques à court terme 2 600 000

4991 Provisions pour risques et charges à court terme 2 600 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)


• Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N-1 :

Extrait du compte de résultat N-1


Charges Produits
Charges imputées au contrat 60 000 000 Travaux facturés 57 600 000
Dotations aux provisions d’exploitation 2 600 000
Résultat (perte) 5 000 000

• Exercice N :
01/01/N
7051 Travaux facturés dans la région 57 600 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir 10 368 000

4181 Clients, factures à établir 67 968 000

(Contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement)


20/12/N
4111 Clients 141 600 000

7051 Travaux facturés dans la région 120 000 000


4433 Etat, TVA facturée sur travaux 21 600 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

31/12/N
4991 Provisions pour risques et charges à court terme 2 600 000

7591 Reprises de charges pour provisions pour risques à 2 600 000


court terme

(Reprise de la provision pour pertes sur marchés à


achèvement futur )
• Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :

Extrait du compte de résultat N


Charges Produits
Charges imputées au contrat 65 000 000(1) Travaux facturés : 62 400 000 (2)
Reprises sur provisions d'exploitation : 2 600 000
Résultat 0

(1) 125 000 000 – 60 000 000


(2) 120 000 000 - 57 600 000
FICHE 10 : Contrats de concession de
service public
Contrats de concession de service public

Contrôle de l'infrastructure par le concédant : il existe deux


FICHE

Mise à disposition 1

Opérateur privé Autorité publique

Construction 3

Qui contrôle les infrastructures dans les deux FICHE?


Contrats de concession de service public

Pour le savoir, il faut apprécier les points suivants du champ


d’application :

L’autorité publique a un droit


L’autorité publique fixe sur la valeur résiduelle de
la nature des services l’infrastructure au terme du
contrat
L’autorité publique indique
les personnes susceptibles
de bénéficier de ces
Si oui services et leur tarification
Si oui

Si oui

L’autorité publique contrôle l’infrastructure et l’inscrit dans son bilan

Que fait alors l’opérateur privé ? Se référer à la suite


Contrats de concession de service public

Dès lors que l’opérateur privé (concessionnaire) ne


contrôle pas l’infrastructure :

Celle-ci n’entre pas dans son patrimoine


Toutefois, une mention dans être portée dans les notes annexes.
au titre des engagements donnés

FICHE de
l’infrastructure
mise à la Les entités concernées doivent à la
disposition du date du 01/01/2O18
concessionnaire décomptabiliser les infrastructures
par le concédant concernées et solder la contrepartie
et contrôlée par précédemment utilisée à savoir le
ce dernier (biens compte 1676 droits du concédant
de retour) exigibles en nature
Contrats de concession de service public

Définition

Biens mis en concession par le concessionnaire, qui,


selon les contrats, doivent être remis gratuitement au
concédant en fin de concession.

Biens de Traduction comptable


remise
Cette immobilisation sera comptabilisée à l’actif du
bilan de l’opérateur privé (concessionnaire) et a fera
l’objet d’un amortissement sur sa durée d’utilité qui
ne peut pas excéder raisonnablement la durée du
contrat de concession.
FICHE 2 : Biens « retour » et biens de
« remise »

Opération 1 : Un Etat partie a concédé pour une durée de 10 ans au Port

Autonome un ensemble immobilier composé d’ un terrain d’une valeur de 50

millions et d’un bâtiment de 100 millions le 02/01/N.

Opération 2 : Le Port Autonome a acquis du matériel lourd au titre du contrat

de concession d’une valeur HT de 120 millions (durée de vie : 15 ans) le

01/10/N. Le matériel lourd sera rétrocédé à l’Etat partie à la fin du contrat.

Le taux de TVA 18%.La durée de la concession est de 10 ans.

O  Procéder à l’analyse de l’opération .


➢Opération 1 :

Il s’agit d’un biens "de retour" : biens mis en concession par le concédant et qui doivent lui

revenir en fin de concession . L’entité n’ayant pas le contrôle de l’immobilisation selon les

dispositions du cadre conceptuel, celle-ci n’entre pas dans le patrimoine du Port Autonome.

Toutefois, une mention dans être portée dans les notes annexes. Au titre des engagements

donnés..
➢Opération 2 :
Il s’agit d’un bien de "remise" : biens mis en concession par le concessionnaire, qui, selon
les contrats, doivent être remis gratuitement au concédant en fin de concession.
Cette immobilisation entre dans le patrimoine du Port Autonome et fera l’objet d’un
amortissement sur sa durée d’utilité qui ne peut pas excéder raisonnablement la durée du
contrat de concession.
AMORTISSEMENT DU MATÉRIEL LOURD :

120 000 000 X 10% X 3/12 = 3 000 000


01/10/N
2411 Matériel industriel 120 000 000
4451 TVA déductible sur immobilisation 21 600 000
4812 Fournisseurs d’immobilisations corporelles 141 600 00
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immob 3 000 000
28411 Amortissement du matériel industriel 3 000 000
▪ LORS DE LA RÉTROCESSION DU BIEN À L’ETAT À LA FIN DU
CONTRAT :

- CUMUL DES AMORTISSEMENTS DU MATÉRIEL INDUSTRIEL AU TERME


DU CONTRAT : 120 000 000

- VALEUR D’ORIGINE DU MATÉRIEL : 120 000 000

- VALEUR NETTE COMPTABLE01/10/N+10


DU MATÉRIEL : 120 000 000 – 120 000
28411 Amortissement du matériel industriel 120 000 000
000 =2411
0 Matériel industriel 120 000 000
Contrats de concession de service public

Pour savoir ce que fait l’opérateur privé, il


faut procéder à l’appréciation du
FICHE de risque de demande : risque lié à la
l’infrastructure sous utilisation des ouvrages
construite par construits
l’opérateur privé
et contrôlée par Prise en charge par l’opérateur privé
le concédant (concessionnaire) du risque de demande ?
NON OUI

Le concessionnaire comptabilise un Le concessionnaire comptabilise


une créance (actif financier) dans la une immobilisation incorporelle
mesure où il a un droit contractuel de dans la mesure où il a un droit
recevoir de la trésorerie ou un autre contractuel de recevoir une
actif financier immobilisation incorporelle

Partagé (mixte) ou bifurcation : Actif


incorporel & actif financier
EVALUATION

Actif financier Actif incorporel

✓ L’opérateur comptabilise ✓L’immobilisation incorporelle est


la rémunération qui lui est évaluée au (coût+marge) de la construction
due au titre de la ✓Elle est ensuite amortie selon un mode
construction comme une qui traduit le rythme de consommation
créance sur la personne des avantages issus de l’ouvrage
publique. Nouveau compte :
Cette créance (coût+marge) 2123 Concessions de service public
est rémunérée et capitalisée
Nouveau compte :
2734 Créances sur le
concédant
APPLICATION
MODÈLE D’ACTIF INCORPOREL/ACTIF FINANCIER

DANS LE CADRE D'UN ACCORD DE CONCESSION DE SERVICES, UN


OPÉRATEUR PRIVÉ DOIT FINANCER,

CONSTRUIRE, ASSURER LA MAINTENANCE ET EXPLOITER UN PONT À


PÉAGE PENDANT 20 ANS. LES COÛTS

DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION S’ÉLÈVENT À 400 000 000 F. LA MARGE


RÉALISÉE PAR L’OPÉRATEUR

REPRÉSENTE 20% DU COÛT DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION.

HYPOTHÈSE 1 : L'ACCORD DE CONCESSION DE SERVICES PRÉVOIT QUE


L'OPÉRATEUR PRIVÉ FACTURE UN PÉAGE AUX USAGERS DU PONT.
Passer les écritures nécessaires
HYPOTHÈSE 2 : L'ACCORD DE CONCESSION DE SERVICES PRÉVOIT QUE
L'OPÉRATEUR PRIVÉ SERA RÉGLÉ PAR LE CONCÉDANT.
1. Hypothèse 1 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur
privé facture un péage aux usagers du pont
Lorsque l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé
(concessionnaire) facture un péage aux usagers du pont, celui-ci doit comptabiliser
un actif incorporel (modèle actif incorporel).
La rémunération de l'opérateur s’élève à 480 000 000 (400 000 000 +20% x 400 000
000) et représente la valeur actuelle des services de construction.
Pendant la phase de la construction, les dépenses de construction encourues seront
enregistrées dans les comptes de charges par nature.
6… Compte de charges par nature 400 000 000
401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
(Coût des travaux)

2123 Concessions de service public 480 000 000


705 Travaux facturés 480 000 000
(Comptabilisation du chiffre d’affaires)
2. Hypothèse 2 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé sera
réglé par le concédant
Lorsque l'accord de concession prévoit que l'opérateur privé sera réglé par le concédant,
l’entité concessionnaire doit comptabiliser une créance sur le concédant (modèle d’actif
financier).

6… Compte de charges par nature 400 000 000


401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
(Coût des travaux)

03/07/N
2734 Créances sur le concédant 480 000 000
705 Travaux facturés 480 000 000
(Comptabilisation du chiffre d’affaires)
Contrats de concession de service public

Pendant la phase de construction de l’infrastructure

Les principes généraux liés aux contrats


pluri-exercices sont appliqués avec un
chiffre d’affaires enregistré au débit du
compte 2734 par le crédit du compte 705

Pendant la phase post construction


Contrat de
partenariat ✓ Les redevances reçues sont enregistrées :
▪ au débit du compte 411 client
public privé ▪ Par le crédit des comptes 2734,706,7713
✓ Les droits de passage collectés pour le
compte de la collectivité publique sont
enregistrés dans le compte 4731
Mandants
FICHE 1 : Contrat de partenariat public
privé
DANS LE CADRE D'UN ACCORD DE PARTENARIAT PUBLIC PRIVÉ
AVEC UNE COLLECTIVITÉ TERRITORIALE, UN OPÉRATEUR PRIVÉ
DOIT FINANCER, CONSTRUIRE, ASSURER LA MAINTENANCE ET
EXPLOITER UN PONT À PÉAGE PENDANT 10 ANS.

▪ PENDANT LA PHASE DE CONSTRUCTION :

LES COÛTS DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION S’ÉLÈVENT À


400 000 000 . PENDANT LA PHASE DE LA CONSTRUCTION, LES
DÉPENSES DE CONSTRUCTION ENCOURUES SERONT
ENREGISTRÉES DANS LES COMPTES DE CHARGES PAR NATURE.
LA FRACTION DES REDEVANCES CORRESPONDANT À LA SEULE
PRESTATION DE CONSTRUCTION S’ÉLÈVE À 420 000 000.
FICHE 1 : Contrat de partenariat public
privé
▪ PENDANT LA PHASE POST CONSTRUCTION :
LA REDEVANCE ANNUELLE DE FIN DE PÉRIODE DE L’EXERCICE N S’ÉLÈVE À 72
000 000 ET A ÉTÉ RÉGLÉE AU COMPTANT AU 31/12/N. CETTE REDEVANCE EST
DÉCOMPOSÉE DE LA FAÇON SUIVANTE :
• QUOTE PART DE LA FRACTION DES REDEVANCES ANNUELLES CORRESPONDANT À LA SEULE
PRESTATION DE CONSTRUCTION D’UN MONTANT DE 42 000 000 ,
• LA FRACTION DE LA REDEVANCE ANNUELLE CORRESPONDANT AU COÛT DU
FINANCEMENT SUPPORTÉ PAR LE PARTENAIRE PRIVÉ REFACTURÉ À LA
COLLECTIVITÉ TERRITORIALE D’UNE VALEUR DE 5 000 000,
• LA FRACTION DE LA REDEVANCE REPRÉSENTATIVE DES PRESTATIONS POST
CONSTRUCTION RENDUES PAR LE PARTENAIRE PRIVÉ S’ÉLÈVENT À 25 000 000.
LES DROITS DE PASSAGE SONT COLLECTÉS (EN ESPÈCES) PAR L’ENTITÉ POUR LE
COMPTE DE LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE.

EN FIN D’EXERCICE, LES Procéder à l’analyse
DROITS ANNUELS de
COLLECTÉS SONT REVERSÉS À LA
l’opération
COLLECTIVITÉ TERRITORIALE (PAR VIREMENT BANCAIRE) SOUS
DÉDUCTION DU MONTANT DES REDEVANCES ANNUELLES.
▪ Comptabilisation en phase de construction

En cours
6… Compte de charges par nature 400 000 000
401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
(Coût des travaux)

A la fin
273 Créances sur le concédant 420 000 000
4 705 Travaux facturés 420 000 000
(Comptabilisation du chiffre d’affaires)
▪ Comptabilisation en phase post construction

01/01/N
571 Caisse 475 200
4731 Mandants, collectivité territoriale 475200
(recette journalière collectée pour le compte de la collectivité territoriale)

Le total des recettes annuelles s’élève à 135 000 000. A la clôture de l’exercice N, le solde
du compte 4731 est donc créditeur d’une valeur de 135 000 000.
▪ Comptabilisation en phase post construction

31/12/N
411 Clients 72 000 000
2734 Créances sur le concédant 42 000 000
706 Services vendus 25 000 000
7713 Intérêts sur créances diverses 5 000 000

(constatation de la redevance)

4731 Mandants, collectivité territoriale 135 000 000


411 Clients 72 000 000
521 Banques 63 000 000
(Reversement des droits de passage sous déduction des
redevances annuelles)
FICHE 11: Réévaluation des bilans
Réévaluation des bilans

Champ d’application :

Dorénavant seulement les


immobilisations corporelles et
financières

Modifications Suppression de la notion d’autorités


de l’article 35 compétentes concernant les modalités
d’application d’une réévaluation libre

Utilisation du compte 154 Provision spéciale de


Précision réévaluation : compte utilisé pour l’obtention de la
neutralité fiscale de l’opération de réévaluation
(suramortissement généré par la réévaluation de
l’immobilisation amortissable)
REEVALUATION DES BILANS
TYPOLOGIE

Réévaluation légale
Réévaluation libre
Le qualificatif "légal signifie : Le qualificatif "libre" signifie :
✓à une date déterminée (clôture ✓ qu'elle a la liberté de réévaluer ou
de l'exercice donné, en de conserver les valeurs
principe) ; historiques ;
✓selon des modalités techniques ✓ qu'elle utilise un référentiel de
précisées, avec, le plus souvent, valeurs actuelles à déterminer sous
recours à un ou des indices de sa responsabilité ;
réévaluation indiqués par les ✓ qu'elle peut, en général, effectuer
autorités compétentes. la réévaluation à la clôture de
Exemple : réévaluation suite à la l'exercice de son choix.

dévaluation du francs CFA


REEVALUATION DES BILANS

❑TABLEAU DE BORD DE LA RÉÉVALUATION LÉGALE :

LA VALEUR RÉÉVALUÉE RETENUE EST LA VALEUR LA PLUS PETITE ENTRE :

- VALEUR INDICIAIRE = VNC X INDICE DE RÉÉVALUATION INDIQUÉ PAR LES AUTORITÉS


COMPÉTENTES

- VALEUR ACTUELLE = VALEUR AUX DIRES D’EXPERT (VALEUR ÉCONOMIQUE)

✓ LORSQUE LA VALEUR ACTUELLE EST RETENUE, IL EST POSSIBLE DE CALCULER UN INDICE


DÉFINITIF PAR LE RAPPORT : VALEUR ACTUELLE/VNC.

✓ ECART DE RÉÉVALUATION = VALEUR RÉÉVALUÉE – VNC

✓ LA RÉÉVALUATION LÉGALE PORTE À LA FOIS SUR LA VALEUR D’ORIGINE ET LA SOMME


DES AMORTISSEMENTS.

✓ LA DATE DE PRISE D’EFFET DE LA RÉÉVALUATION EST LA CLÔTURE DE L’EXERCICE.

NB : L’ÉCART DE RÉÉVALUATION N’EST PAS DISTRIBUABLE, MAIS IL PEUT ÊTRE INCORPORÉ


REEVALUATION DES BILANS

Traduction comptable

❑POUR LES BIENS NON AMORTISSABLES

2. Montant de l’écart

1061 Ecart de réévaluation légale

❑POUR LES BIENS AMORTISSABLES

2. Ecart sur valeur d’origine


28 Ecart sur somme des amortissements
1061 Ecart sur VNC
Application

AU 31/12/N, ON A :

TERRAIN : 10 000 000

VO : 25 000 000
BÂTIMENT SOMME D’AMORTISSEMENT : 10 000 000
VNC : 15 000 0000

INDICE DE RÉÉVALUATION = 1,2

TERRAIN : 15 000 000

VALEUR ACTUELLE

BÂTIMENT : 16 000 000

DATE DE PRISE D’EFFET = 31/12/N

MISSION:
PROCÉDER À LA RÉÉVALUATION LÉGALE ET PASSER LES ÉCRITURES NÉCESSAIRES.
 Corrigé:
Poste Valeur Valeur réévaluée Ecart de
comptable réévaluation
Valeur indiciaire : 10 000 000 x 1,2 = 12 000 000
Terrain 10 000 000 Valeur actuelle : 15 000 000 2 000 000
Valeur réévaluée : 12 000 000
VO : 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000
VO : 25M Amort : 10 000 000 x 1,2 = 12 000 000
Bâtiment Am : 10M VNC : 15 000 000 x 1,2 = 18 000 000
VNC : 15M Valeur actuelle = 16 000 000
Valeur réévaluée : 16 000 000
Indice définitif = 16 000 000/15 000 000 = 16/15
Réévaluation définitive :
VO : 25 000 000 x 16/15 = 26 666 667 1 666 667
Amort : 10 000 000 x 16/15 = 10 666 667 666 667
VNC : 26 666 667 – 10 666 667 = 16 000 000 1 000 000
 Corrigé:

TRADUCTION COMPTABLE : 2 000 000


22
2 000 000
1061

23 1 666 667
28 666 667
1061 1 000 000
REEVALUATION DES BILANS
(Réévaluation légale)

UNE ENTITÉ PROCÈDE AU 31 DÉCEMBRE N À UNE RÉÉVALUATION


LÉGALE DE SES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET FINANCIÈRES.
PARMI CELLES-CI FIGURE UN ENSEMBLE IMMOBILIER ACQUIS LE 1ER
JANVIER N-4, DONT LES CARACTÉRISTIQUES SONT LES SUIVANTES :

▪ COÛT D'ACQUISITION DU TERRAIN : 100 000 000 F ;

▪ COÛT D'ACQUISITION DU BÂTIMENT INDUSTRIEL : 300 000 000 F,


(DURÉE D'UTILITÉ 30 ANS) ;

▪ COÛT D'ACQUISITION DES TITRES DE PARTICIPATION (CONTRÔLE


EXCLUSIF) : 25 000 000 F ;

LA VALEUR ACTUELLE DE L'ENSEMBLE IMMOBILIER AU 31 DÉCEMBRE


N EST ESTIMÉE À 525 000 000 F, DONT 150 000 000 F POUR LE TERRAIN ET
 Procéder
375 000 000 POUR LE BÂTIMENT. à l’analyse comptable
1. Calcul des écarts de réévaluation
L'impact de la réévaluation peut être récapitulé dans le tableau suivant :
Ecart de
Valeur
Postes VNC avant réévaluation (I) réévaluation
réévaluée (II)
(II – I)
Terrain 100 000 000 120 000 000 (1) 20 000 000
Valeur d’origine : 300 000 000 360 000 000 (a) 60 000 000
Bâtiment
∑ amortissements : 300 000 000 x 1/30 x 5 = 50 000 000 60 000 000(b) 10 000 000
industriel
VNC : 300 000 000 – 50 000 000 = 250 000 000 300 000 000 (2) 50 000 000
Titres de
25 000 000 28 000 000 (3) 3 000 000
participation
Total 375 000 000 448 000 000 73 000 000
(1) Valeur indiciaire = 100 000 000 x 1,2 = 120 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 150 000 000. On retient
donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 120 000 000.

(2) Valeur indiciaire = 250 000 000 x 1,2 = 300 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 375 000 000. On retient
donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 300 000 000. En conséquence, la valeur
d’origine et la somme des amortissements du bâtiment seront réévaluées à la valeur indiciaire.

(a) Valeur d’origine réévaluée du bâtiment : 300 000 000 x 1,2 = 360 000 000.

(b) Somme des amortissements réévaluées du bâtiment : 50 000 000 x 1,2 = 60 000 000.

(3) Valeur indiciaire = 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000 supérieure à la valeur actuelle de 28 000 000. On retient donc la
plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur actuelle de 28 000 000. Ce qui correspond à un indice de réévaluation
de 28 000 000/25 000 000 = 1,12.
2. Comptabilisation des écarts de réévaluation
▪ A la clôture de l'exercice N :
31/12/N
223 Terrains bâtis 20 000 000
261 Titres de participation dans des sociétés sous contrôle exclusif 3 000 000
1061 Ecarts de réévaluation légale 23 000 000

31/12/N
2311 Bâtiments industriels 60 000 000

28311 Amortissement de bâtiments industriels 10 000 000


1061 Ecarts de réévaluation légale 50 000 000
▪ A la clôture de l'exercice N+1 :

Il faut procéder à l'amortissement du bâtiment industriel sur une base réévaluée :


• Valeur nette comptable réévaluée: 300 000 000
• Durée d'utilité résiduelle: 30 - 5 = 25 ans
• Dotation aux amortissements: 300 000 000 x 1/25 = 12 000 000

31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 12 000 000
corporelles

2831 Amortissements des bâtiments industriels 12 000 000


Remarque : Toutefois, lorsque la législation fiscale impose dans un Etat partie de
l’OHADA, la neutralité fiscale de l’opération, le compte 154 Provision spéciale de
réévaluation doit être crédité au lieu du compte 1061. Ecarts de réévaluation légale du
même montant.

Dans le FICHE où l’écart de réévaluation a été comptabilisé au crédit du compte 154


Provision spéciale de réévaluation, l’entité doit procéder, à la clôture de chaque exercice, à
la reprise de provision spéciale de réévaluation à concurrence du supplément de la dotation
aux amortissements dégagé annuellement, sur les éléments d’actif réévalués par le bais du
compte 861 Reprises de provisions réglementées.

31/12/N
2311 Bâtiments industriels 60 000 000

28311 Amortissement de bâtiments industriels 10 000 000


154 Provision spéciale de réévaluation 50 000 000
▪ A la clôture de l'exercice N+1 :

Supplément de la dotation aux amortissements :

- Dotations aux amortissements réévaluées : 300 000 000 x 1/25 = 12 000 000.

- Dotations aux amortissements non réévaluées : 300 000 000 x 1/30 = 10 000 000.

Supplément de dotations aux amortissements = 2 000 000.

31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 12 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels 12 000 000

154 Provision spéciale de réévaluation 2 000 000

861 Reprises de provisions réglementées 2 000 000

On constate effectivement que l’impact de ces deux écritures sur le résultat de


l’exercice N+1 est de 10 000 000 (12 000 000 – 2 000 000).
REEVALUATION DES BILANS

TABLEAU DE BORD DE LA RÉÉVALUATION LIBRE :


✓ VALEUR RÉÉVALUÉE = VALEUR ACTUELLE

MÉTHODE 1: RÉÉVALUATION PAR AJUSTEMENT DES AMORTISSEMENTS


PROPORTIONNELLEMENT À LA MODIFICATION DE LA VALEUR BRUTE COMPTABLE.

MÉTHODE 2 : RÉÉVALUATION PAR ÉLIMINATION DU CUMUL DES AMORTISSEMENTS ET


ENREGISTREMENT DE LA VALEUR RÉÉVALUÉE.

✓ ECART DE RÉÉVALUATION = VALEUR RÉÉVALUÉE – VNC

BASE = VALEUR RÉÉVALUÉE

✓ AMORTISSEMENT APRÈS RÉÉVALUATION

DURÉE = DURÉE RESTANTE À COURIR


Le traitement comptable de l'écart de réévaluation

Le suivi de l'écart de réévaluation

L'écart, qui est définitif, peut être

Incorporé en tout ou partie au capital OU Transféré dans un compte de réserves distribuables

Il ne peut pas compenser


les pertes, sauf s'il a été
préalablement incorporé
au capital
REEVALUATION DES BILANS
(Réévaluation libre)

UNE ENTITÉ A PROCÉDÉ À LA RÉÉVALUATION LIBRE DE L’ENSEMBLE


DE SES IMMOBILISATIONS À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE N. PARMI SES
IMMOBILISATIONS FIGURE UN BÂTIMENT ACQUIS LE 2 JANVIER N-5
POUR UN MONTANT DE 150 000 000 F EST AMORTI LINÉAIREMENT SUR 30
ANS. LA VALEUR ACTUELLE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE N EST DE
135 000 000 F.

MÉTHODE 1: RÉÉVALUATION PAR AJUSTEMENT DES AMORTISSEMENTS


PROPORTIONNELLEMENT À LA MODIFICATION DE LA VALEUR BRUTE
COMPTABLE.


MÉTHODE 2 : RÉÉVALUATION PAR ÉLIMINATION DU CUMUL DES
Procéder à l’analyse comptable
AMORTISSEMENTS ET ENREGISTREMENT DE LA VALEUR RÉÉVALUÉE.
1. Calcul de l’écart de réévaluation
A la date de clôture au 31/12/N, le montant des amortissements cumulés s'élève à
30 000 000F (150 000 000 x 6/30 = 30 000 000). La valeur nette comptable du bâtiment est
donc de 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000).
La valeur actuelle à cette date est de 135 000 000 F, soit une hausse de valeur nette de 15 000
000 F (135 000 000 – 120 000 000) représentant l’écart de réévaluation.
Cette hausse correspond à une valeur brute réévaluée de 168 750 000 F [135 000 000 x
(30/24)] diminuée des amortissements réévalués pour 33 750 000 F [168 750 000 x (6/30)].
2. Méthode 1 : Réévaluation par ajustement des amortissements proportionnellement à la
modification de la valeur brute comptable
31/12/N
23 Bâtiments (168 750 000 – 150 000 000) 18 750 000

283 Amortissement des bâtiments (33 750 000 – 30 000 000) 3 750 000
1062 Ecarts de réévaluation libre 15 000 000
(Réévaluation par ajustement des amortissements)
3. Méthode 2 : Réévaluation par élimination du cumul des amortissements et enregistrement
de la valeur réévaluée
Lorsque l’entité opte pour la méthode 2, les écritures à constater sont scindées en deux étapes
• Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement ;
• comptabilisation de l’écart de réévaluation.

Etape 1 : Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement

283 Amortissement des bâtiments 30 000 000

23 Bâtiments 30 000 000

(Annulation des amortissements et écarts de réévaluation)

Cette première écriture a pour conséquence d’annuler le cumul des amortissements antérieurs.
Etape 2 : Comptabilisation de l’écart de réévaluation

23 Bâtiments 15 000 000

1062 Ecarts de réévaluation libre 15 000 000


(Ecarts de réévaluation)

Cette deuxième écriture a pour conséquence de ramener la valeur d’origine du bâtiment à


hauteur de la valeur réévaluée car elle a été précédemment minorée à l’étape 1 de
30 000 000 (représentant le cumul des amortissements antérieurs).

VErification :

Solde du compte 23. Bâtiments (150 000 000 – 30 000 000 + 15 000 000) = 135 000 000 F.

Solde du compte 283. Amortissement des bâtiments (30 000 000 – 30 000 000) = 0.
FICHE 12 : Evènements postérieurs à la clôture
de l’exercice
CHAMP D’APPLICATION

Évènements se produisant entre la date de clôture et d’arrêté


des comptes annuels

Clôture de Assemblée
OUVERTURE Arrêté des comptes générale
l’exercice 30/04/N+1
DE 30/06/N+1
31/12/N
L’EXERCI
CE
01/01/N

Évènements
Couverts par les états postérieurs à la
financiers clôture

Evénements postérieurs (favorables ou défavorables)


Evénements postérieurs à la date de clôture = Evénements qui se produisent entre
la date de clôture et la date d’arrêté des états financiers

Evénement contribuant à confirmer une Evénement indiquant une situation


situation existant à la date de clôture postérieure à la date de clôture

Si l’événement ne
Si l’événement remet
remet pas en cause la
en cause la continuité
continuité
d’exploitation
d’exploitation

Pas d’ajustement des


états financiers mais
information dans les
Notes annexes si
Ajustement des états financiers impact significatif

RAPPORT DE GESTION :
Mention de tous les événements
importants
Exemples : Evénements contribuant à confirmer une
situation existant à la date de clôture

•des informations sur la valeur probable de réalisation


de stocks dépréciés ;

•des faits ou d'informations obtenues sur des sociétés


(politique, stratégie, rentabilité...) conduisant à une
évaluation modifiée des titres correspondants ;

•des faits ou d'informations sur l'existence ou le


montant d'un risque (perte client, litige...);

•des retours de produits vendus livrés avant la clôture ;


•d'un jugement intervenu ;
Exemples : Evénement contribuant à confirmer une situation
EXEMPLES : EVENEMENTS AYANT UN LIEN DIRECT ET
existant à laAVEC
PREPONDERANT dateL’EXERCICE
de clôtureCLOS

• des hausses intervenues sur certains approvisionnements modifiant le


résultat prévisionnel de contrats pluri-exercices ;

• une notification de redressement après contrôle fiscal ;

• une parution d'une réglementation nouvelle rendant invendables (ou


dépréciant) certains stocks ;

• de projets de licenciement, de fermetures d'établissements, de


restructuration décidés avant la clôture (avec commencement d'exécution,
ou préparation, ou information externe avant la clôture, rendant quasi-
irréversible le processus), et qui se confirment après la clôture.
Exemples : Evénements indiquant une situation postérieure à la
date de clôture

▪ SINISTRE INTERVENU APRÈS LA DATE DE CLÔTURE ;

▪ OUVERTURE OU FERMETURE DE BRANCHE D’ACTIVITÉ ;

▪ FUSIONS, SCISSIONS, APPORTS PARTIELS D’ACTIF ;

▪ EMISSION DE TITRES ;

▪ FLUCTUATION DE COURS ET DE CONJONCTURE SUR LES MARCHÉS DE


L’ENTREPRISE …
APPLICATION
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE
L’EXERCICE

OPÉRATION 1 :

UNE ENTITÉ ÉVALUE AU 31 DÉCEMBRE N SES STOCKS MARCHANDISES


EN UTILISANT LA MÉTHODE FIFO À 200 000 000 DANS UNE SITUATION
DE RÉCESSION ET D’AUTRES TENDANCES NÉGATIVES DU MARCHÉ. CES
STOCKS DÉPRÉCIÉS N’ONT PAS PU ÊTRE VENDUS AU MOIS DE JANVIER
N+1. L’ENTITÉ VEND ENFIN LE 05 FÉVRIER N+1 SES STOCKS DE
MARCHANDISES POUR 140 000 000. LA DATE D’ARRÊTÉ DES COMPTES
EST LE 15 MARS N+1.

OPÉRATION 2 :

UNE ENTITÉ CLÔT SON EXERCICE LE 31/12/N. UN INCENDIE SURVIENT


FIN JANVIER N + 1 ET DÉTRUIT UN ATELIER REPRÉSENTANT 20 % DE LA
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE
L’EXERCICE
OPÉRATION 3 :

UNE ENTITÉ CLÔT SON EXERCICE LE 31/12/N. EN FÉVRIER N + 1 DÉBUTE UN


LITIGE PEU IMPORTANT RÉSULTANT D'ÉVÉNEMENTS SURVENUS APRÈS LA
DATE DE CLÔTURE. LA DATE D’ARRÊTÉ DES COMPTES DE CETTE ENTITÉ
EST LE 20 AVRIL N+1.

OPÉRATION 4 :

UN LITIGE AU TRIBUNAL DE TRAVAIL EST PROVISIONNÉ AU PASSIF DU


BILAN AU 31/12/N POUR UN MONTANT DE 50 000 000 F. LE CONSEIL
D’ADMINISTRATION DE L’ENTITÉ A ARRÊTÉ LES COMPTES LE 15/04/N+1.
UNE DÉCISION DU TRIBUNAL INTERVIENT LE 30/05/N+1 CONDAMNANT LA
SOCIÉTÉ À VERSER 75 000 000 F.

OPÉRATION 5 :
 Procéder à l’analyse comptable
UNE ENTITÉ DÉTENANT UN PORTEFEUILLE DE TITRES À LA CLÔTURE DE
1. Opération 1 :
La perte probable de 60 000 000 F (200 000 000 – 140 000 000) doit être comptabilisée dans
les comptes de l’exercice N au 31 décembre parce qu’elle intervient avant la date d’arrêté des
comptes. Ainsi, il convient de constater une dépréciation des stocks dans les comptes annuels
de l’exercice N pour un montant (supplémentaire) de 60 000 000 F et porter la mention dans
le rapport de gestion.

2. Opération 2 :
L'incendie n'a aucun lien avec la situation à la date de clôture (évènement indiquant une
situation postérieure à la clôture de l’exercice) et ne remet pas en cause la continuité
d'exploitation : il ne donne pas lieu à un ajustement des comptes annuels de l’exercice N.
Cependant, l'événement étant significatif, une information les notes annexes et dans le
rapport de gestion est nécessaire.
3. Opération 3 :
Le litige n'a aucun lien avec la situation à la date de clôture et n'est pas d'une importance significative. Il
ne donne donc pas lieu à un ajustement dans les comptes annuels, ni à une information dans les notes
annexes de l’exercice N. Mais une information doit être fournie dans le rapport de gestion de l’exercice
N.
4. Opération 4 :
Cette décision du tribunal en date du 30/05/N+1 ne constitue pas un événement postérieur à la période
de l’exercice dès lors qu’elle intervient postérieurement à la date d’arrêté des comptes le 15/04/N+1. En
conséquence, les états financiers N ne doivent pas être ajustés.
5. Opération 5 :
Une chute brutale début N+1 des cours de bourse en pleine période d’arrêté des comptes annuels de
l’exercice N n’affecte pas l’évaluation des actifs. En effet, l’événement est relatif à l’année N+1 et ne
remet pas en cause la valeur actuelle du cours des titres au 31 décembre. Toutefois, dès lors que les
incidences sur l’activité, de la chute des cours sont jugées significatives, l’entité doit les expliquer et si
possible les quantifier dans les notes annexes et dans le rapport de gestion de l’exercice N.
FICHE 13 : Engagements de retraite et autres
avantages assimilés

Nouveau
Comptabilisation des engagements de retraite

Evaluation et comptabilisation des engagements de retraite

Oui Entité faisant Non


appel public à
l’épargne ?

* Evaluation selon une méthode simplifiée


Evaluation obligatoire selon
(faisant abstraction des hypothèses
une méthode actuarielle
actuarielles) ou,
* Méthode actuarielle sur option

* Comptabilisation • Comptabilisation

* Mention dans les Notes annexes • Mention dans les Notes annexes
Les provisions pour engagements en matière de
retraite et avantages similaires
Principes fondamentaux : naissance, évolution de l’obligation

Date d’entrée du
salarié dans Date de départ à
l’entreprise la retraite Date de décès
Constitution des droits

Vie active du salarié Retraite


(phase 1) (phase 2)

Consommation des prestations

Fait générateur Paiement retraite:


rentes/capital
phase 1: Services rendus contre
avantages versés à une date future : phase 2: Paiement d’indemnités de
constitution d’une charge et d’un retraite dans le temps(pensions), ou
passif en une seule fois au début de la
phase 2 dans le FICHE du paiement
d’un capital
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

Montant des droits acquis (Indemnité future)


Salairefin de carrière (S)
Valeur x Nombre total de droit à indemnités (N)
actuelle de x Ancienneté actuelle/Ancienneté totale (Aa/At)
l’obligation X
à la clôture Probabilité de verser l'indemnité à l’âge de la retraite =
de (Probabilité de Présence (Pp) x Probabilité de survie (Ps) )
l’exercice
(Defined X
Benefit (1 + Taux d’actualisation)-nombre d'années d'activité avant l'âge de départ à la
Obligation retraite (1+t) –n
DBO)
X
(1 + Taux de charges fiscales et sociales) (1+T)

Engagement de retraite = S x N x Aa/At x Pp x Ps x (1+t) –n x (1+T)


Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

= Salaire au moment du départ à la retraite


= Salaire à la clôture x (1 + taux annuel de
progression de salaires) nombre d'années d'activité avant
l'âge de départ à la retraite
Le taux de progression doit prendre en compte l'inflation,
Salaire l'ancienneté, la promotion et divers autres facteurs comme
l'offre et la demande sur le marché de l'emploi.
fin de
Exemple : Salaire à la clôture de N =100 ;âge actuel du salarié
carrière 45 ans; âge de départ à la retraite 60 ans ;embauché depuis à
l’âge de 20 ans, taux de progression du salaire 4% .

Salairefin de carrière = 100 x (1,04)(60-45) = 180,0943


Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

ZOOM SUR LE TAUX DE PROGRESSION (i)

Salaire en fin de carrière = Salaire actuel (1+i)n

(1+i)n = Salaire fin de carrière/ Salaire actuel

i= ( Salaire fin de carrière


Salaire actuel
) 1/n
-1
Avec n = nombre d'années d'activité avant l'âge de départ à la
retraite

Exemple : Salaire à la clôture de N =100; âge actuel du salarié


45 ans; âge de départ à la retraite 60 ans; salaire de fin de
carrière = 180.

i= - 1 = 4%
Évaluation des engagements d'indemnités de départ à la retraite (IDR)
= nombre de droit à d'indemnités au moment du départ
La variante générale de la méthode consiste à procéder à une
répartition selon la formule de constitution des droits (méthode
rétrospective)
Deuxième variante: L'entreprise peut considérer l'intégralité des droits
qui seront acquis par le salarié, puis la répartir de façon linéaire sur
l'ensemble de sa carrière (Si cette variante de la méthode des unités de
crédit projetées est favorable au salarié).
Exemple: Un salarié a 25 ans d’ancienneté au 31/12/N, et va cumuler
Nombre de 40 ans d’ancienneté à la date de son départ à la retraite.
droit à Ancienneté Indemnité de départ
indemnités Inférieur à 5 ans rien
5≤ancienneté≤25 1 mois
Ancienneté >25 5 mois
Variante générale
25 ans d’ancienneté au 31/12/N =indemnité de départ d’1mois.
2e variante
40 ans ancienneté =indemnité de départ de 5 mois
Ayant 25 ans d’ancienneté il a acquis 5 mois x 25/40= 3,125 mois
Conclusion: on retient la 2e variante car elle aboutit à des droits
significativement supérieurs à ceux de la variante générale
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

En FICHE de répartition des droits sociaux sur une base linéaire au prorata des
années de services.
Prorata = Ancienneté actuelle/Ancienneté totale
(répartition linéaire
des droits) Exemple : 25/40 ; ( 40 = 25+15)

Les avantages sont, en principe, affectés aux


périodes de service en vertu de la formule de calcul
des prestations établie par le régime.
Toutefois si les services rendus au cours des
périodes ultérieures aboutissent à un niveau de
droits à prestations supérieur, de façon significative,
à celui des périodes antérieures, l'entité doit
affecter les droits à prestations sur une base
linéaire.
Évaluation des engagements indemnité de départ à la retraite (IDR)
= Probabilité d'être présent dans l'entreprise au moment du départ à
la retraite, à savoir :
(1 - taux de départ annuel)nombre d'années d'activité avant l'âge de départ à la retraite
Taux de départ :

Les départs de l’année s’entendent comme les départs par démission


ou licenciements individuels. Ne sont pas pris en compte, le départ à la
retraite et le départ suite à un décès du salarié.
Probabilité Le taux de départ est différent du taux de turnover (ou rotation)
de Présence
qui est égal :

Exemple : nombre de départs dans l’année 30 dont 3 départs pour cause de


décès ;nombre de salariés dans l’entreprise 1000
Taux de départ = (30-3)/1000= 2,7%

Probabilité de présence = (1 - 0,027)15= 0,6633 =66,33%.


Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

La mortalité en période d'activité est approchée par la table de mortalité


F vie du code CIMA.
La probabilité de survie d’une personne d’âge x d’être en vie à l’âge x+1
:
On obtient la probabilité
𝑙𝑥+1 de survie d’une personne d’âge x d’être en vie à
𝑝𝑥 =
Probabilité de l’âge x+n : 𝑙𝑥
survie 𝒍𝒙+𝒏 𝒏𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒔 à 𝒍′ â𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆
𝒏 𝒑𝒙 = =
𝒍𝒙 𝒏𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒔 à 𝒍′ â𝒈𝒆 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

Exemple : âge actuel 45 ans , âge de départ à la retraite 60 ans


Probabilité de survie = nbre de vivants à 60 ans / nbre de vivants à 45 ans
: 895 757/ 957 930= 93,5%
Extrait de la table de mortalité TV
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
0 1 000 000
Probabilité de 1 997 151

survie 44 960 464


45 957 930
46 955 197
47 952 268
48 949 153
49 945 859
50 942 387
51 938 740
52 934 903
53 930 868
54 926 624
55 922 159
56 917 468
57 912 551
58 907 329
59 901 760
60 895 757
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


20 991 158

21 990 329

22 989 470

23 988 594

24 987 701

25 986 790

26 985 861

27 984 906

28 983 926

29 982 920
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


31 980 831

32 979 754

33 978 640

34 977 475

35 976 240

36 974 934

37 973 545

38 972 069

39 970 492

40 968 796

41 966 965

42 964 970

43 962 808

44 960 464

45 957 930
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
46 955 197
47 952 268
48 949 153
49 945 859
50 942 387
51 938 740
52 934 903
53 930 868
54 926 624
55 922 159
56 917 468
57 912 551
58 907 329
59 901 760
60 895 757
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
61 889 312

62 882 341

63 874 835

64 866 785

65 858 105

66 848 790

67 838 825

68 828 264

69 817 076

70 805 235

71 792 706

72 779 457

73 765 475

74 750 740

75 735 231
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


76 718 908
77 701 727
78 683 655
79 664 639
80 644 582
81 623 368
82 600 905
83 577 171
84 552 228
85 526 202
86 499 209
87 471 365
88 442 823
89 413 769
90 384 431
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
91 355 057
92 324 275
93 290 522
94 254 287
95 216 374
96 177 918
97 140 351
98 105 288
99 74 315
100 48 718
101 29 204
102 15 706
103 7 406
104 2 978
105 987
106 0
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

= Probabilité de devoir verser l'indemnité

Probabilité (produit des deux probabilités précédentes)


de verser Probabilité de devoir verser cette indemnité :
l'indemnité à
l’âge de la 93,5% X 66,33%.
retraite = 62,01%.
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

(1 + Taux d’actualisation)-nombre d'années d'activité avant l'âge


de départ à la retraite
Le taux à utiliser pour actualiser l'engagement doit être déterminé par
référence au rendement procuré par les obligations émises par les entités
de première catégorie (AA et plus), avec une monnaie et une durée
cohérentes avec les engagements évalués.
Facteur En l'absence de marché liquide sur ce type d'obligations dans le pays
d’actualisation considéré, le taux d'actualisation est déterminé par référence au
rendement des obligations émises par l'État.

Exemple : taux d’actualisation de 2,8% ;nombre d’années


d’activité avant l’âge de la retraite =15 ans

Facteur d’actualisation = (1,028)-15 =0,6608


Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)

(1 + Taux de charges fiscales et sociales)


Exemple : taux de charges fiscales et sociales 40%
Charges
fiscales et = 1,4
sociales
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)

Salaire fin de carrière

X Nombre de droit à indemnités

x Ancienneté actuelle/Ancienneté totale

= Montant des droits acquis (Indemnité future)


Engagement x Probabilité de verser l'indemnité à l’âge de la retraite
de retraite à la (Probabilité de Présence x Probabilité de survie )
clôture de x (1 + Taux d’actualisation)-nombre d'années d'activité
l’exercice avant l'âge de départ à la retraite
x (1 + Taux de charges fiscales et sociales)
= 100 x (1,04)(60-45) x 5 x (25/40) x 62,01 % x (1,028)-15 x1,4

= 322,88
TRADUCTION COMPTABLE

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour x


risques et charges
1961 Provisions pour pensions et obligations x
similaires – engagement de retraite
APPLICATION
ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AUTRES
AVANTAGES ASSIMILÉS

• AGE À LA DATE D’EMBAUCHE DU SALARIÉ ALPHA = 25 ANS


• DATE DE DÉPART À LA RETRAITE = 60 ANS
• DATE D’EMBAUCHE : 01/01/N
• SALAIRE MOYEN ACTUEL CALCULÉ SUR LES 12 DERNIERS MOIS DE
SERVICE AU 31/12/N :
2 000 000F
• TAUX DE PROGRESSION DES SALAIRES : 5%
• TAUX D'INTÉRÊT DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE ÉMIS PAR L’ETAT (TAUX
D’ACTUALISATION) : 5,85%
• PROBABILITÉ DE PRÉSENCE : 98,31%
• PROBABILITÉ DE SURVIE SELON LA TABLE DE MORTALITÉ : 79%
• TAUX DE CHARGES FISCALES ET SOCIALES : 10%.
 Passer lesSTIPULE
LA CONVENTION COLLECTIVE écritures nécessaires
QU'À LA DATE DE DÉPART À LA
RETRAITE, LE SALARIÉ BÉNÉFICIERA DE
1.Calcul de la valeur actuelle de l'obligation au 31/12/N
•Indemnité future = 2 000 000 (1,05) 34 x 40% x (1/35) = 120 077 F
•Ancienneté actuelle / ancienneté totale = 1 / 35
•Probabilité d’atteinte d’âge de la retraite = (0,9831) x (0,79) = 0,77
•Facteur d’actualisation = (1,0585)-34
•Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N :
= [(2 000 000) (1,05)34 x 40% x1/35] x 0,77 x (1,0585)-34 x (1,1) = 14 718 F.
2. Comptabilisation de la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N d’une valeur de
14 718 F
A la clôture de l'exercice N, l'écriture suivante sera passée :
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour 14 718
risques et charges
1961 Provisions pour pensions et obligations 14 718
similaires – engagement de retraite
Composante de la variation de l’obligation (en l’absence
de changement d’hypothèse actuarielle
-
Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N

Le coût des services rendus au cours de l'exercice : lié à l'accroissement du nombre de droits
d'un salarié. Ce coût correspond à la valeur actualisée des droits à prestations affectés à
l'exercice.

Le coût financier : lié à la réduction du nombre d'années avant le paiement de l'indemnité,


il s'agit d'un effet temps. Il est obtenu en multipliant l'engagement de l'exercice au début
de l'exercice par le taux d'actualisation déterminé au début de l'exercice (ou à l'inventaire
de l'exercice précédent).

Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N+1


3. Calcul de la valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N+1
• Rappel du mode de calcul de la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N :
= [(2 000 000) (1,05)34 x 40% x1/35] x 0,77 x (1,0585)-34 x (1,1) = 14 718 F
• Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1
= [(2 000 000 x1, 05) (1,05)33x 40% x 2/35] x 0,77 x (1,0585)-33x (1,1) = 31 158,2 ≈ 31 158 F
4. Calcul de la variation de l'obligation et de ses composantes au 31/12/N+1 (en l’absence de
changement d’hypothèse actuarielle)
•Variation de l’obligation = 31 158 – 14 718 = 16 440 F
•Composante de la variation de l’obligation :
✓Le coût des services rendus au cours de l'exercice
= [(2 000 000 x1, 05) (1,05)33 x 40% x 1/35] x 0,77x (1,0585)-33 x (1,1) = 15 579,12≈ 15 579 F.
✓Le coût financier = 14718 x 5,85% = 861,003 ≈ 861 F
Vérification de la variation de l’obligation = 31 158 - 14 718 =16 440 F
= 15 579 + 861 = 16 440 F.
5. Comptabilisation de la variation de la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1
d’une valeur de 16 440 F
A la clôture de l'exercice N+1, l'écriture suivante sera passée :

31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et 15 579
charges

6971 Dotations aux provisions financières pour risques et 861


charges

1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – 16 440


engagement de retraite
Composante de la variation de l’obligation (en FICHE de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)

Origine des écarts actuariels

1ère catégorie 2e catégorie


soit des différences soit des effets, sur la
constatées entre les dette actuarielle ou sur
données réelles et les actifs dédiés à sa
les estimations couverture, des
effectuées changements
antérieurement ; d'hypothèses
actuarielles.
Composante de la variation de l’obligation (en FICHE de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)
Calcul des écarts actuariels
1 - Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N

2 Le coût des services rendus au cours de l'exercice

3 Le coût financier

4 Valeur actuelle de l’obligation attendue à la clôture de


l’exercice N+1 (4 = 1+2+3)

5 Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice


N+1

6 Ecarts actuariels de l’exercice (6 = 4 – 5)


Composante de la variation de l’obligation (en FICHE de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)
Méthode de comptabilisation des écarts actuariels

Selon le SYSCOHADA révisé, l'écart actuariel est enregistré


en charge ou en produit (ou à caractère financier si écart lié
par exemple à l’évolution du taux d’actualisation).

En FICHE de perte actuarielle

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour x


risques et charges (ou à caractère financier)
1961 Provisions pour pensions et obligations x
similaires – engagement de retraite
Composante de la variation de l’obligation (en FICHE de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)

En FICHE de gain actuariel

1961 Provisions pour pensions et obligations x


similaires – engagement de retraite

7911 Reprises de provisions d’exploitation pour x


risques et charges (reprises à caractère
financier)
APPLICATION
ECART ACTUARIEL

VALEUR ACTUELLE DE L'OBLIGATION AU 31 /12/ N = 14 718 F.

LE COÛT DES SERVICES RENDUS AU COURS DE L'EXERCICE N+1 =15 579 F.

LE COÛT FINANCIER = 861 F.

VALEUR ACTUELLE DE L’OBLIGATION ATTENDUE AU 31/12/N+1= 31 158 F

[(2 000 000 X1, 05) (1,05)33X 40% X 2/35] X 0,77 X (1,0585)-33X (1,1) = 31 158.

LE TAUX D’ACTUALISATION EST PASSÉ DE 5, 85% À 6%.

 Passer les écritures nécessaires


1. Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1 avec un taux d’actualisation de 6%
[(2 000 000 x1, 05) (1,05)33x 40% x 2/35] x 0,77 x (1,06)-33x (1,1) = 29 736.

2. Calcul de l’écart actuariel


Valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N : 14 718 F.
Coût des services rendus au cours de l'exercice N+1 : + 15 579 F.
Coût financier :+ 861 F.
Valeur actuelle de l’obligation attendue au 31/12/N+1 = 31 158 F

Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1 (taux d’actualisation de 6%) : - 29 736 F.


Ecart actuariel (31 158 – 29 736) = 1 422 F.
L’écart actuariel correspond ici à un gain actuariel.

Il est aussi possible de déterminer l’écart actuariel de la façon suivante :


Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1 (taux d’actualisation de 6%) : 29 736 F.
Valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N : -14 718 F.

Variation de l’obligation au 31/12/N+1 = 15 018 F.


Coût des services rendus au cours de l'exercice N+1 : - 15 579 F.
Coût financier :- 861 F.
Ecart actuariel : = - 1 422 F.
Remarque : Dans cette approche, le signe (-) traduit un gain actuariel.
3. Comptabilisation de l’écart actuariel

31/12/N
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – 1 422
engagement de retraite
7971 Reprises de provisions financières pour risques et 1 422
charges
(Pour gain actuariel)
Régimes couverts par des actifs
Principe
Contrat d’assurance sans Contrat d’assurance ou fonds de pension
obligation juridique ou implicite avec conservation d’obligation juridique ou
de combler les pertes sur le contrat implicite de combler les pertes sur le
contrat

Il convient d'enregistrer les cotisations La provision pour retraite est


au débit du compte 6686 comptabilisée à concurrence du montant
Assurances retraite et fonds de de l’engagement non couvert.
pension par le crédit du compte
Deux méthodes de comptabilisation
4332 Assurances retraite et fonds
peut être retenue :
de pension.
Régimes couverts par des actifs
▪ Cotisations et primes versées au fonds de retraite :
débit du compte 6686 Assurances de retraite et fonds
de pension par le crédit du compte 4332 Assurances
retraite et fonds de pension ou du compte de trésorerie

▪ Partie de l’engagement non couverte par la cotisation :


débit du compte 6911 Dotations aux proviqsions
d’exploitation pour risques et charges crédit du compte
Méthode 1 1961 Provisions pour pensions et obligations
similaires)

A la date de départ à la retraite, pour les versements des retraites


aux salariés effectués :
▪ le compte 6618 ou 6628 par le crédit d'un compte de dette
envers les salariés ou d'un compte de trésorerie,
▪ Ensuite ,la provision pour retraite. Fait l’objet d’une reprise (débit
de 1961 par le crédit 7911)
Régimes couverts par des actifs
▪ Versements effectués par l’assurance : débit du compte 1962
Actif régime de retraite par le crédit du compte 4332 ou du
compte de Trésorerie.
▪ Partie de l’engagement non couverte par la cotisation : débit du
compte 6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour
risques et charges par le crédit du compte 1961 Provisions pour
pensions et obligations similaires)

Si le paiement des prestations est effectué directement aux


Méthode
bénéficiaires par l’assurance:
2
▪ le compte 6618 ou 6628 est débité par le crédit du compte 1962 et éventuellement un
compte de trésorerie pour la partie versée par l’entité
▪ Ensuite, reprise de la provision (débit de 1961 par le crédit 7911)

Si le paiement des prestations est effectué aux bénéficiaires par l’entité


puis remboursé ensuite par le fonds ou l’assurance :
▪ Le compte de trésorerie est débité par le crédit du compte 1962 lors de la
réception des fonds
▪ le compte 6618 ou 6628 est débité par le crédit du compte trésorerie lors du
versement des fonds aux salariés,
▪ Ensuite, reprise de la provision (débit de 1961 par le crédit 7911)
APPLICATION
Régimes couverts par des actifs

Pour assurer la couverture de son engagement de retraite, une entité souscrit à une police
d’assurance le 31 décembre N. La prime annuelle d’assurance versée par chèque
bancaire au 31/12/N est de 10 000. A la clôture de l’exercice N, la valeur actuelle de
l'obligation relative aux indemnités de départ à la retraite s’élève à 14 718 F.
A la date de départ à la retraite au 31/12/N+34 :
- valeur actuelle de l’obligation = 4 202 678 ;
- valeur actuelle des primes d’assurances versées = 3 200 000.
Le 1er janvier N+35, la compagnie d’assurance effectue directement sur le compte du
salarié (personnel local) un virement bancaire d’une valeur de 3 200 000 au titre des
indemnités de départ à la retraite et l’entité lui verse le complément par chèque bancaire.

 Passer les écritures nécessaires


• METHODE 1

✓ Au titre de l’exercice N :
31/12/N
6686 Assurance retraite et fonds de pensions 10 000

521 Banques 10 000


(Versement des primes à l’assurance)
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges 4 718
(14 718 – 10 000)

1961 Provisions pour pensions et obligations similaires-engagement de 4 718


retraite
(Complément d’engagement de retraite à la clôture)

✓ Au titre de l’exercice N+35


01/01/N+35
6618 Autres rémunérations directes (4 202 678 – 3 200 000) 1 002 678

521 Banques 1 002 678

(Complément d’indemnités de départ à la retraite réglé par l’entité)


31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de retraite 1 002 678

1 002 678
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et charges

(Reprises de provisions)
• METHODE 2

✓ Au titre de l’exercice N :
31/12/N
1962 Provisions pour pensions et obligations similaires – Actif de régime de 10 000
retraite

521 Banques 10 000


(Versement des primes à l’assurance)

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges 14 718

1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement 14 718


de retraite
(Complément d’engagement de retraite à la clôture)

✓ Au titre de l’exercice N+35


• Prestations versées des fonds par l’assurance au salarié et du complément d’indemnités réglé par l’entité
01/01/N+35
6618 Autres rémunérations directes 4 202 678
3 200 000
1962 Actif de régime de retraite 1 002 678
521 Banques
(Lors du versement des fonds par l’assurance au salarié et du complément)
31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de retraite 4 202 678

7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et charges 4 202 678


(Reprise de provisions)
• Le fonds de pension ou l’assurance verse le montant des prestations plutôt à l’entité
01/01/N+35
521 Banques 3 200 000
3 200 000
1962 Actif de régime de retraite
(Lors du versement des fonds par l’assurance à l’entité)
01/01/N+35
6618 Autres rémunérations directes 4 202 678

521 Banques 4 202 678

(Indemnités de départ à la retraite réglées par l’entité)

31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de 4 202 678
retraite

7911 Reprises de provisions 4 202 678


(Reprises de provisions)
FICHE 14: Constructions sur sol d’autrui et
contrat de rentes viagères

Nouveau
CONSTRUCTIONS SUR SOL D’AUTRUI

LOCATAIRE
▪ Inscription du bâtiment dans un
compte spécifique (bâtiment sur sol
d’autrui)
▪ Décomptabilisation du bâtiment du
patrimoine à l’expiration du bail
Construction ▪ L’indemnité d’éviction éventuelle reçue
sur sol sera considérée comme prix de cession
d’autrui lors de la rétrocession du bâtiment.

Bailleur
▪ Inscription du bâtiment repris dans
un compte (bâtiment sur sol propre)
▪ L’indemnité d’éviction éventuelle
versée sera considérée comme prix
de cession lors de la rétrocession du
bâtiment.
Deux FICHE peuvent se présenter : acquisition « clé en main » ou production en interne
FICHE 1 Acquisition du bâtiment « clé en main »
:

232 Bâtiments sur sol d’autrui X


4451 TVA récupérable sur immobilisation x
4812 Fournisseurs d’investissements x
(pour acquisition du bâtiment)

La durée d’utilité du bâtiment correspond à la durée du bail. Base d’amortissement = coût du


bâtiment – indemnité d’éviction éventuelle (considérée ici comme la valeur résiduelle)
A l’inventaire, on constate la dotation aux amortissements du bâtiment de la façon suivante :
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles x

2832 Amortissement bâtiment sur sol d’autrui x

(Annuité comptable)
FICHE 2 Production en interne du bâtiment
: (Livraison à soi-même)
Si la construction est inachevée à la clôture de l’exercice
2392 Bâtiments sur sol d’autrui en cours X

722 Production-immobilisée- immob corp x


(Si la construction est inachevée à la clôture)

A la fin de la construction du bâtiment :


232 Bâtiments X
4451 TVA récupérable sur immobilisation x
722 Production-immobilisée- immob corp X
2392 Bâtiments sur sol d’autrui en cours X
4434 TVA facturée sur production livrée à soi-même x

Les règles et écritures d’amortissement ne changent pas.


❑Si des loyers sont payés pendant la période de bail :

6221 Locations de terrains X


4454 TVA récupérable sur services extérieurs x
401 Fournisseurs x
(pour le loyer de la période …)
A l’expiration du bail, chez le locataire

485/521 Créances sur cession / Banques x


822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles x
(Pour l’indemnité d’éviction éventuelle)

6813 Dotations aux amortissements des immobilisations x


corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui x
(Pour la dotation complémentaire)

812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations x


corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui x

232 Bâtiment sur sol d’autrui x


(Sortie du bâtiment)
A l’expiration du bail, chez le propriétaire du terrain
1er FICHE : une indemnité d’éviction est prévue au contrat

23 Bâtiments sur sol propre x

521 Banques x
(Indemnité versée à l’expiration du bail)

2e FICHE : aucune indemnité d’éviction n’est prévue au contrat. : valeur actuelle

231 Bâtiments sur sol propre x

148/841 Subventions d’investissement / Produits HAO constatés x

(Indemnité non versée à l’expiration du bail)

 Remarque : Lorsqu’il s’agit d’un bien d’une valeur actuelle jugée significative par la
direction de l’entité, il est recommandé d’utiliser le compte 148 Autres subventions
d’investissement au lieu du compte 841 Produits HAO constatés afin d’étaler le produit sur la
période d’amortissement du bien.
APPLICATION
CONSTRUCTIONS SUR SOL D’AUTRUI

L’ENTITÉ AUTRUAS A FAIT CONSTRUIT COURANT N UN ATELIER


INDUSTRIEL SUR UN TERRAIN DONT ELLE EST LOCATAIRE. LE
COÛT TOTAL DE L’ATELIER INDUSTRIEL S’ÉLÈVE À 60 000 000 F.
LES TRAVAUX SONT ACHEVÉS ET FACTURÉS LE 01/10/N. LA DURÉE
D’UTILITÉ DE L’ATELIER EST DE 15 ANS. LE BAIL EXPIRE DANS 15
ANS. A L’EXPIRATION DU BAIL, L’ENTITÉ AUTRUAS PERCEVRA
UNE INDEMNITÉ D’ÉVICTION DE 10 000 000 F.
 Procéder à l’analyse comptable
1. Comptabilisation des écritures en N

01/10/N
232 Bâtiments industriels sur sol d’autrui 60 000 000

4812 Fournisseurs d’investissements – immobilisations corporelles 60 000 000

La durée d’utilité du bâtiment industriel correspond à la durée du bail : 15 ans.


Dotation aux amortissements de N : [(60 000 000 – 10 000 000) /15] x 3 / 12 = 833 333

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 833 333

2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 833 333

(Annuité comptable)
2. Comptabilisation chez l’entité AUTRUAS à l’expiration du bail
01/10/N+15
521 Banques 10 000 000
822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles 10 000 000
(Facture n°...)

31/12/N+15
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 2500 000
corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 2 500 000
(Annuité comptable : (60 000 000 – 10 000 000)/15) x 9/12

31/12/N+15
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 10 000 000
corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 50 000 000
[(60 000 000 – 10 000 000) / 15] x 15

232 Construction sur sol d’autrui 60 000 000


(Sortie du bâtiment)
3. Comptabilisation chez le propriétaire du terrain à l’expiration du bail
1er FICHE : une indemnité d’éviction est prévue au contrat
01/10/N+15
231 Bâtiments, installations techniques et agencements 10 000 000
521 Banques 10 000 000
(Indemnité versée à l’expiration du bail)

2e FICHE : aucune indemnité d’éviction n’est prévue au contrat. La valeur actuelle est de 10 000 000 F
01/10/N+15
231 Bâtiments, installations techniques et agencements 10 000 000
841 Produits HAO constatés 10 000 000
(Indemnité non versée à l’expiration du bail)

 Remarque : Lorsqu’il s’agit d’un bien d’une valeur actuelle jugée significative par la
direction de l’entité, il est recommandé d’utiliser le compte 148 Autres subventions
d’investissement au lieu du compte 841 Produits HAO constatés afin d’étaler le produit sur la
période d’amortissement du bien.
FICHE D’ ACQUISITION MOYENNANT LE PAIEMENT D’UNE RENTE
VIAGERE
C’EST UN CONTRAT SELON LEQUEL
UNE PERSONNE, LE CRÉDIRENTIER CÈDE
UN BIEN (UN IMMEUBLE EN GÉNÉRAL)
Définition À UNE AUTRE PERSONNE, LE
DÉBIRENTIER, MOYENNANT UNE RENTE
STIPULÉE À L’AVANCE JUSQU’AU DÉCÈS
DU CRÉDIRENTIER.
FICHE D’ ACQUISITION MOYENNANT LE PAIEMENT D’UNE RENTE
VIAGERE

✓ EVALUATION DU COÛT D’ACQUISITION DU BIEN

VALEUR D'ACQUISITION DU BIEN = VALEUR ACTUALISÉE DES RENTES

(Y COMPRIS LE VERSEMENT INITIAL APPELÉ LE BOUQUET).

VALEUR D'ACQUISITION DU BIEN = BOUQUET + RENTE X 1 – ( 1+ i)-n


i
Les biens acquis contre versement d'une rente viagère

Lors de l'entrée du bien


2…. X

1681 Rentes viagères capitalisées X


521 Banques (pour le montant du bouquet) X

Lors du versement des rentes


Les versements de la rente sont assimilés à des
remboursements d'emprunt.

1681 Rentes viagères capitalisées X

521 Banques X
Les biens acquis contre versement d'une rente viagère

Postérieurement à l'entrée du bien

Décès prématuré du crédirentier OU Longévité inattendue du


crédirentier

Les versements de rentes


Le compte 1681 n'est pas encore excèdent le montant enregistré
apuré initialement dans le compte 1681

Son solde est viré en produit HAO Les rentes en excès constituent des
(compte 841). charges HAO (compte 831)
RENTES VIAGERES

UNE ENTITÉ A ACQUIS LE 1ER OCTOBRE N, UN ENSEMBLE


IMMOBILIER À USAGE ADMINISTRATIF ET COMMERCIAL ÉVALUÉ À
350 000000 (DONT 50 000 000 POUR LE TERRAIN LE 1ER OCTOBRE N).
CETTE ACQUISITION DONNE LIEU À UN VERSEMENT INITIAL
(BOUQUET) DE 110 000 000 ET LE SOLDE FAISANT L'OBJET D'UNE
RENTE VIAGÈRE ANNUELLE DE 20 000 000 PAYABLE LE 1ER
OCTOBRE DE CHAQUE ANNÉE.

LA DURÉE D'UTILITÉ DU BÂTIMENT EST 30 ANS.

CONSIDÉRONS LES HYPOTHÈSES SUIVANTES


HYPOTHÈSE 1 : DÉCÈS DUProcéder à l’analyse
CRÉDIRENTIER comptable
LE 15/12/N+5

HYPOTHÈSE 2 : DÉCÈS DU CRÉDIRENTIER LE 10/11/N+ 14


1. Au titre des exercices N et N+1, les écritures suivantes seront passées :
• Exercice N
01 / 10 / N
2232 Terrains bâtis 50 000 000
2313 Bâtiments Administratifs et Commerciaux 300 000 000

521 Banques 110 000 000


1681 Rentes viagères capitalisées 240 000 000

31/ 12 /N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 2 500 000

2831 Amortissements des bâtiments 2 500 000


(Opération de dotation 300 000 000 x 1/30 x 3/12)
• Exercice N+1
01/ 10 /N+1

1681 Rentes viagères capitalisées 20 000 000

521 Banques 20 000 000

31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 10 000 000

2831 Amortissements des bâtiments 10 000 000


(Opération de dotation 300 000 000 x 1/30)
2. Hypothèse 1 : Décès du crédirentier le 15/12/N+5
• A la date du 15/12/ N+5 :
✓ le débirentier a effectué 5 versements pour un montant total de : 20 000 000 x 5
= 100 000 000
✓ le solde du compte 1681 Rentes viagères capitalisées : 240 000 000 - 100 000 000
= 140 000 000
Ce compte doit être soldé avec, en contrepartie, la constatation d'un produit hors
activités ordinaires.
15/12 /N+5

1681 Rentes viagères capitalisées 140 000 000

841 Produits HAO constatés 140 000 000


3. Hypothèse 2 : Décès du crédirentier le 10/11/N+ 14
• Exercice N+12
A la date du 01/10/N+12, le débirentier a effectué 12 versements pour un montant total
de : 20 000 000 x 12 = 240 000 000.
Au 01/10/N+13 et au 01/10/N+14, le compte 1681 Rentes viagères capitalisées est
soldé. Les versements effectués sont comptabilisés en charges HAO.

01/10/N+13

831 Charges HAO constatées 20 000 000

521 Banques 20 000 000


01/10/N+14

831 Charges HAO Constatées 20 000 000

521 Banques 20 000 000

 NB : Lorsqu’il s’agit d’un mode de financement lié aux activités ordinaires


de l’entité, les comptes 6781 et 7781 seront utilisés au lieu des comptes 831 et 841.
FICHE 15 : Contrat de location

Nouveau
CONTRAT DE LOCATION

Transactions de cession-bail
Y a-t-il vente :
critère d’appréciation : Le vendeur
locataire dispose-t-il d’une option
Non d’achat raisonnablement exerçable ? oui

L’opération s’analyse comme une vente L’opération s’analyse comme un financement


Vendeur – preneur
▪ Immobilisation maintenue au bilan ;
Vendeur – preneur ▪ comptabilise une dette de location-
▪ Immobilisation décomptabilisée acquisition pour le montant du prix
▪ Résultat de cession est immédiatement de cession,
constaté au compte de résultat. ▪ amortissement de l’immobilisation
▪ Loyers payés enregistrés dans des selon le plan d’amortissement
comptes de charges locatives. ; initialement prévu.
▪ .

Acheteur – bailleur Acheteur – bailleur


▪ Comptabilisation de l’immobilisation ▪ ne comptabilise pas
corporelle au prix de cession de l’opération. l’immobilisation corporelle ;
▪ Amortissement de l’immobilisation ▪ comptabilise une créance de
▪ Loyers perçus en revenus locatifs location-financement pour le
montant du prix de cession.
APPLICATION
Contrat de cession-bail

LA SOCIÉTÉ FRETAS EST PROPRIÉTAIRE DEPUIS 10 ANS D’UN ENSEMBLE


IMMOBILIER COMPRENANT UN TERRAIN ACQUIS POUR 50 000 000 ET
UN BÂTIMENT ADMINISTRATIF ACQUIS POUR 450 000 000. LA DURÉE
D’UTILITÉ DU BÂTIMENT EST DE 30 ANS (MODE LINÉAIRE).
L’ENSEMBLE IMMOBILIER A FAIT L’OBJET D’UNE OPÉRATION DE
CESSION-BAIL LE 31 DÉCEMBRE N POUR UN PRIX DE CESSION HT DE
400 000 000 DONT 100 000 000 POUR LE TERRAIN (RÈGLEMENT AU
COMPTANT PAR CHÈQUE BANCAIRE). A L’ISSUE DE LA CESSION,
L’ENSEMBLE IMMOBILIER EST MIS À DISPOSITION DU CÉDANT DANS LE
CADRE D’UN CONTRAT LOCATION, EN CONTREPARTIE D’UN LOYER
ANNUEL PAYABLE À TERME ÉCHU D’UNE VALEUR DE 92 000 000 HT
(DONT 10 000 000 CONCERNANT LA LOCATION DU TERRAIN). LA
PREMIÈRE ÉCHÉANCE EST FIXÉE AU 31/12/N+1. LE TAUX DE TVA EST DE
Contrat de cession-bail


PASSER LES ÉCRITURES NÉCESSAIRES AU 31/12/N ET N+1 CHEZ LE
VENDEUR-PRENEUR ET ENSUITE CHEZ L’ACHETEUR-BAILLEUR DANS LES
DEUX HYPOTHÈSES SUIVANTES :
• HYPOTHÈSE 1 : L’OPÉRATION DE CESSION-BAIL EST ASSORTIE D’UN
CONTRAT DE LOCATION SUR UNE DURÉE DE 20 ANS SANS OPTION
DE RACHAT.
• HYPOTHÈSE 2 : L’OPÉRATION DE CESSION-BAIL EST ASSORTIE D’UN
CONTRAT DE CRÉDIT-BAIL SUR UNE DURÉE DE 5 ANS (L’OPTION DE
RACHAT EST RAISONNABLEMENT EXERÇABLE ). LE PRIX D’ACHAT
RÉSIDUEL EST FIXÉ À 31952703.
Hypothèse 1 :
La location est une location simple car il n’existe pas d’option de rachat au terme de la durée du
contrat de location.
• Chez le vendeur-preneur

Le vendeur-preneur décomptabilise l’ensemble immobilier et la plus-value constatée est


enregistrer immédiatement au compte de résultat. Tout au long du contrat de location, les loyers
payés seront enregistrés dans des comptes de charges locatives.

- A la clôture au 31/12/N

Somme des amortissements pratiqués sur le bâtiment :450 000 000 x 1/30 x 10 = 150 000 000
Valeur nette comptable du bâtiment : 450 000 000 – 150 000 000 = 300 000 000
Valeur nette comptable de l’ensemble immobilier : 300 000 000 + 50 000 000 = 350 000 000
31/12/N
2831 Amortissements des bâtiments administratifs 150 000 000
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations corp 350 000 000
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 450 000 000
2232 Terrains bâtis pour bâtiments adm et commerciaux 50 000 000
(Pour sortir de l’ensemble immobilier)

4852 Créances sur cessions d’immobilisations corporelles 472 000 000


822 Produits de cessions d’immobilisations corporelles 400 000 000
4431 TVA facturée sur ventes 72 000 000
(Pour prix de cession)

521 Banques 472 000 000

4852 Créances sur cessions d’immobilisations corporelles 472 000 000


(Pour encaissement du prix de cession)

- A la clôture au 31/12/N+1 : constatation des loyers annuels

31/12/N+1
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
4454 TVA récupérables sur services extérieurs et autres charges (1 16 000 000
401 Fournisseurs 108 560 000
(Constatation des loyers annuels)

(1) (92 000 000) x 18% = 16 560 000


Amortissement au 31/12/N+1 = 300 000 000 x 1/10 = 30 000 000

31/12/N
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 300 000 000
2232 Terrains bâtis pour bâtiments adm et commerciaux 100 000 000
4451 TVA récupérable sur immobilisations 72 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements- immo corporelles 472 000 000
(Acquisition de l’ensemble immobilier)
31/12N+1
6813 Dotations aux amortissements sur immo corporelles 30 000 000
2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 30 000 000
(Selon dotation de l’exercice N+1)
Hypothèse 2 :

Le contrat de location est un contrat de location-acquisition car le vendeur-preneur est


raisonnablement certain d’exercer l’option (option d’achat est incitative).

• Chez le vendeur-preneur

Le vendeur-preneur conserve à son actif l’ensemble immobilier transféré et comptabilise à son passif
le prix de cession en tant que dette de location-acquisition. Le bâtiment continue d’être amorti selon
le plan d’amortissement initialement prévu.
- Taux d’intérêt implicite
Le taux d’intérêt implicite (i) se détermine

en résolvant l’équation :
( , ) 5
1 07
1−
400 000 000 = 92 000 000 x + 31952703 (1,07) -5
0,07

On obtient par tâtonnement dichotomique un taux d’intérêt implicite i = 7%.


- Dette de location acquisition = 400 000 000
- Tableau d’amortissement de la dette de location-acquisition
Ventilation des loyers Dette à
Dates Loyers rembourser
Dette Intérêts
31/12/N - - - 400 000 000
31/12/N 92 000 000 64 000 000 28 000 000 (1) 336 000 000 (2)
31/12/N+1 92 000 000 68 480 000 23 520 000 267 520 000
31/12/N+2 92 000 000 73 273 600 18 726 400 194 246 400
31/12/N+3 92 000 000 78 402 752 13 597 248 115 843 648
31/12/N+4 92 000 000 83 890 945 8 109 055 31 952 703
31/12/N+6 31 952 703 31 952 703 - -
491 952 703 400 000 000 91 952 703

(1) 400 000 000 x 7% = 28 000 000


(2) 400 000 000 – 64 000 000 = 336 000 000
- Comptabilisation

Au 31/12/N, on passe l’écriture suivante :

31/12/N
521 Banques 400 000 000

172 Dettes de location acquisition/crédit-bail immobilier 400 000 000

(Pour le prix de cession)

Dotation aux amortissements du bâtiment :

Montant de la dotation aux amortissements : 450 000 000 x 1/10 = 45 000 000.

31/12/N
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 45 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 45 000 000

Au 31/12/N+1, on passe les écritures suivantes :

- Constatation de la 1ère redevance

31/12/N+1
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
4454 TVA récupérables sur services extérieurs et autres charges (1 16 000 000
401 Fournisseurs 108 560 000
- Eclatement du montant de la 1ère redevance

31/12/N+1
172 Dettes de location acquisition/crédit-bail immobilier 64 000 000
672 Intérêts dans loyers de location-acquisition 28 000 000
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000

- Dotation aux amortissements du bâtiment

31/12/N+1
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 45 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 45 000 000


• Chez l’acheteur-bailleur
L’acheteur-bailleur ne comptabilise à son actif l’ensemble immobilier transféré. Il constate une
créance de location-financement pour le montant du prix de location. Les redevances perçues sont
comptabilisées en produits et éclatées ensuite (ou directement) en intérêts perçus et en remboursement
de la créance.

- Comptabilisation de la cession

31/12/N
2714 Créances de location financement/cession-bail 400 000 000

521 Banques 400 000 000


(Règlement du prix de cession)

- Constatation et éclatement de la 1ère redevance perçue

31/12/N+1
411 Clients 92 000 000

7073 Redevances de location-financement 92 000 000


(Constatation de la 1ère redevance)

7073 Redevances de location-financement 92 000 000

2714 Créances de location-financement/ cession-bail 64 000 000


775 Intérêts dans loyers de location-financement 28 000 000
(Eclatement de la 1ère redevance)
Ou encore :

521 Banques 92 000 000

2714 Créances de location-financement/ cession-bail 64 000 000


775 Intérêts dans loyers de location-financement 28 000 000
(Eclatement de la 1ère redevance)
FICHE 18: Abandons de créances , opérations
d’affacturage et de titrisation

Nouveau
Les abandons de créance

Une entité peut être amenée à renoncer volontairement à une créance dans le cadre
de la gestion normale de son activité.
Les différentes catégories d'abandon de créance :

Abandon de créance

A caractère commercial A caractère financier

Il trouve son origine dans les relations Lorsque la nature de la créance, les liens
commerciales entre les deux entreprises et vise: unissant les deux entités et les motivations
présentent un caractère strictement
financier (donc dans un groupe uniquement:
société mère/filiale)
soit à maintenir soit à préserver ces
des débouchés. sources
d'approvisionnement.
ABANDON DE CREANCES

❑ABANDON DE CRÉANCES À CARACTÈRE COMMERCIAL OU FINANCIER

ANALYSE : CHEZ LA SOCIÉTÉ QUI CONSENT L’ABANDON, IL S’AGIT D’UNE


CHARGE HAO

836
445 Eventuellement

411/277
ABANDON DE CREANCES

❑ABANDON DE CRÉANCES À CARACTÈRE COMMERCIAL OU FINANCIER

✓ ANALYSE : CHEZ LA SOCIÉTÉ QUI BÉNÉFICIE DE L’ABANDON, IL S’AGIT D’UN


PRODUIT HAO

401/181

846
443 Eventuellement
APPLICATION
ABANDONS DE CRÉANCES

OPÉRATION 1 :
UNE ENTITÉ CONSTATE QU'UN DE SES CLIENTS STRATÉGIQUES EST CONFRONTÉ À UNE
SITUATION FINANCIÈRE DIFFICILE. DÉSIRANT CONSERVER UN DÉBOUCHÉ IMPORTANT
DANS CE SECTEUR, ELLE CONSENT LE 30 SEPTEMBRE N L'ABANDON D'UNE CRÉANCE DE
10 000 000 F.

OPÉRATION 2 :
UNE ENTITÉ MÈRE DÉTIENT 80 % DU CAPITAL D'UNE FILIALE DONT LES DIFFICULTÉS
FINANCIÈRES SE SONT ACCENTUÉES AU DÉBUT DE L'EXERCICE N. PENSANT QUE CES
DIFFICULTÉS N'ÉTAIENT QUE PROVISOIRES, L'ENTITÉ MÈRE N'A PAS PROVISIONNÉ SES
TITRES AU 31 DÉCEMBRE N-1. CEUX-CI FIGURENT AU BILAN POUR LEUR VALEUR
D'ACQUISITION EN N-2 SOIT 12 000 000 F. CETTE CRÉANCE EST NÉE À L'OCFICHEION
D'UN PRÊT À LONG TERME OCTROYÉ À LA FILIALE.

 Passer les écritures nécessaires


A LA DATE DE L’ABANDON AU 30 JUIN N, UNE SITUATION INTERMÉDIAIRE A RÉVÉLÉ DES
CAPITAUX PROPRES NÉGATIFS D'UN MONTANT DE 20 000 000.
1. Opération 1 :
Il s'agit d'un abandon à caractère commercial car il existe une relation de nature
commerciale entre les deux entités (fournisseur- client).
• Chez le fournisseur :
L'abandon de créance est inscrit en charges HAO
30/09/N
836 Abandons de créances consentis 10 000 000
411 Clients 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance)

•Chez le client :
L'abandon de créance est inscrit en produits HAO.

30/09/N
401 Fournisseurs 10 000 000
846 Abandons de créances obtenus 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance)
2. Opération 2 :
Il s'agit d'un abandon à caractère financier car la nature de la créance est financière et il
existe un lien financier entre les deux entités (mère- filiale).
•Chez l'entité mère
30/06/N
836 Abandons de créances consentis 12 000 000
277 Créances rattachées à des participations 12 000 000
(Constatation de l'abandon de créance par l'entité mère)

•Chez la filiale
30/06/N
846 Abandons créances obtenus 12 000 000
181 Dettes liées à des participations 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance par la filiale)
AFFACTURAGE OU FACTORING CLASSIQUE

Définition
Transfert de créances commerciales par le
Affacturage ou
fournisseur à une autre entité (factor) qui se
factoring
charge du recouvrement moyennant une
classique
commission et qui en garantit la bonne fin.

Comptabilisation
➢ Transfert des créances par subrogation dans le
compte 4716 Compte d’affacturage (avis d’achat)
➢ Retenue de garantie (avis d’achat)
➢ Encaissement des fonds (avis de crédit) et
constatations des commissions d’affacturage dans le
compte 6314 et des commissions de financement dans
le compte 6745
➢ Mention dans les Notes annexes des créances cédées
et non échues

Conséquence Mise à jour du plan comptable général OHADA


OPÉRATIONS D’AFFACTURAGE

UNE ENTITÉ CÈDE LE 01/07/N À UNE ENTITÉ D'AFFACTURAGE DES


CRÉANCES POUR UN MONTANT DE 28 500 000 F.

LE 3 JUILLET ELLE REÇOIT LE BORDEREAU D'AFFACTURAGE


CORRESPONDANT AU FINANCEMENT EFFECTUÉ PAR CHÈQUE. LA
COMMISSION D'AFFACTURAGE S'ÉLÈVE À 250 000. LA COMMISSION
DE FINANCEMENT EST DE 200 000.

 Passer les écritures nécessaires


•Comptabilisation des opérations

01/07/N
4716 Compte d’affacturage 28 500 000
411 Clients 28 500 000
(Avis d'achat du factor n°...)
03/07/N
521 Banques 28 050 000
6314 Commissions d’affacturage 250 000
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 200 000
(escompte…)
4716 Compte d’affacturage 28 500 000
(Bordereau n°...)
DISPOSITIONS NOUVELLES

AFFACTURAGE OU FACTORING INVERSE


Définition
Affacturage ou Transfert par le client de factures à payer à
factoring certains fournisseurs (après leur accord) à un
inversé factor.

Comptabilisation
➢ Paiement au comptant du fournisseur déduction
faite d’une commission de financement : escompte
de règlement.
➢ Paiement du client au factor dans les délais avec
une commission d’affacturage.
➢ Pas de requalification en dette financière chez le
client dès lors que les conditions mentionnées sur la
facture ne pas modifiées.

Conséquence Mise à jour du plan comptable général OHADA

Joël MABUDU
APPLICATION
OPÉRATIONS D’AFFACTURAGE INVERSE

UNE ENTITÉ A DEMANDE À UNE ENTITÉ D’AFFACTURAGE (FACTOR)


DE RÉGLER IMMÉDIATEMENT (AVANT ÉCHÉANCE), UN DE SES
FOURNISSEURS DU NOM DE TARTAPILLON QUI A DES PROBLÈMES DE
TRÉSORERIE, SA DETTE ENVERS CE DERNIER. LE MONTANT DE LA
DETTE S’ÉLÈVE À 20 000 000 F. LES CONDITIONS MENTIONNÉES SUR
LA FACTURE NE SONT PAS MODIFIÉES. LA CONVENTION
D’AFFACTURAGE INVERSÉ PRÉVOIT UNE CLAUSE DE TRANSFERT DE
LA DETTE COMMERCIALE EN UNE DETTE ENVERS LE FACTOR. LE
FACTOR PROCÈDE LE 01/07/N À UN VIREMENT BANCAIRE SUR LE
COMPTE DU FOURNISSEUR TARTAPILLON AVEC UNE DÉDUCTION


D’UNE COMMISSION DE FINANCEMENT DE 1000 000 F. A L’ÉCHÉANCE,
Passer les écritures nécessaires
LE 30 SEPTEMBRE N, L’ENTITÉ A RÈGLE AU FACTOR LE MONTANT DE
•Comptabilisation des opérations chez Tartapillon

01/07/N
521 Banques 19 000 000
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 1 000 000
411 Clients 20 000 000

•Comptabilisation des opérations chez l’entité A

- Au 01/07/N

01/07/N
401 Fournisseurs 20 000 000

4716 Compte d’affacturage 20 000 000


•Comptabilisation des opérations chez l’entité A
- Au 30/09/N
30/09/N
4716 Compte d’affacturage 20 000 000
6314 Commissions d’affacturage 20 000
521 Banques 20 020 000
TITRISATION

➢ Cession de créances à une entité


(spécifiquement créée pour l’ocFICHEion)
qui finance l’acquisition de ces créances
Notion par l’émission de titres sur les marchés
financiers.

➢ Décomptabilisation créances cédées

➢ Enregistrement dans les comptes de charge par


nature des frais générés par l’opération

➢ Enregistrement des frais financiers


Traitement constitués par la différence entre la valeur
comptable actuelle au moment du transfert et le prix
de cession : compte 6782

➢ Liquidation : boni réalisé constaté en produits


financiers compte 7782
APPLICATION
OPÉRATIONS DE TITRISATION

UNE ENTITÉ T A CÉDÉ LE 01/04/N DES CRÉANCES CLIENTS


D’UNE VALEUR NOMINALE DE DE 80 000 000 F À UN FONDS
COMMUN DE TITRISATION DE CRÉANCES (FCTC).

LE 10/04/N, L’ENTITÉ T REÇOIT UN VIREMENT BANCAIRE D’UN


MONTANT DE 70 000 000 REPRÉSENTANT LE PRIX DE CESSION
DES CRÉANCES.
 Passer les écritures nécessaires
01/04/N
4716 Compte de titrisation (1) 80 000 000
411 Clients 80 000 000
(Pour cession de la créance au FCTC)
10/04/N
521 Banques 70 000 000
6782 Pertes sur opérations financières 10 000 000
4716 Compte de titrisation 80 000 000
(Encaissement des créances cédées)

(1) Le SYSCOHADA recommande d’utiliser le compte 4716 pour constater les créances sur
les sociétés d’affacturage (factor) et les fonds commun de titrisation de créances.
FICHE 20 : Attribution gratuite d’actions aux
salariés et dirigeants

Nouveau
ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS AU PERSONNEL SALARIE ET AUX
DIRIGEANTS DE LA SOCIETE (ARTICLES 626-1 À 626-6; 640;640-1 AUSCGIE)

▪ souscrire ou rachat de ses propres actions dans la


Procédures limite de 10% du total des actions de la société ;
▪ prélèvement obligatoire sur les bénéfices ou les
d’attribution
réserves sauf la réserve légale.

Attribution actions gratuites par souscription


de ses propres actions
▪ Les actions rachetées sont inscrites dans le
compte 5021 Actions ou parts propres ;
Comptabilisation ▪ Lors de l’attribution gratuite des actions au
d’attribution personnel salarié et aux dirigeants, la perte
d’actions constatée est inscrite dans le compte 6772.
gratuites:
Prélèvement sur bénéfices ou réserves
▪ Quote-part du résultat ou des réserves prélevée
inscrites dans le compte 1132 Réserves
d’attribution gratuite d’actions au personnel
salarié et aux dirigeants;
▪ Lors de l’attribution gratuite d’actions : solde du
compte 1132 par le compte 1013
APPLICATION
Attribution d’actions gratuites par rachat de ses
propres actions

• UNE ENTITÉ DÉCIDE D’ATTRIBUER DES ACTIONS GRATUITES À


SES DIRIGEANTS PAR RACHAT DE SES PROPRES ACTIONS À LA
BOURSE. LE 15 MAI N, L’ENTITÉ A RACHETÉ 1000 ACTIONS AU
COURS DE 15 000 F. LE 20 MAI N, LES ACTIONS RACHETÉES
ONT ÉTÉ ATTRIBUÉES AUX DIRIGEANTS À LA VALEUR NOMINALE
DE L’ACTION QUI S’ÉLÈVE À 12 000 F (RÈGLEMENT DES
DIRIGEANTS PAR CHÈQUE BANCAIRE LE MÊME JOUR).

 Passer les écritures nécessaires


15/05/N
5021 Actions propres 15 000 000

521 Banques 15 000 000


(rachat d’actions propres : (1000 X 15000)

20/05/N
521 Banques (1 000 x 12 000) 12 000 000
6772 Malis provenant d’attribution gratuite d’actions aux dirigeants 3 000 000

5021 Actions propres 15 000 000

(règlement des dirigeants)


APPLICATION
Attribution gratuite d’actions par prélèvement sur le résultat

• UNE ENTITÉ DÉCIDE D’ATTRIBUER DES ACTIONS GRATUITES À SES


SALARIÉS PAR PRÉLÈVEMENT SUR LE RÉSULTAT EN INSTANCE
D’AFFECTATION. LE 15 MAI N, L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
DÉCIDE D’AFFECTER UNE SOMME DE 30 000 000 SOUS FORME
D’ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS AU PERSONNEL SALARIÉ. LE
20 MAI N, LE CONSEIL D’ADMINISTRATION PROCÈDE À UNE
AUGMENTATION DE CAPITAL PAR ATTRIBUTION GRATUITE
D’ACTIONS AU PERSONNEL SALARIÉ.

 Passer les écritures nécessaires


15/05/N
1301 Résultat en instance d’affectation 30 000 000

1132 Réserves d’attribution gratuite d’actions au personnel salarié 30 000 000

(Constitution de la réserve d’attribution d’actions gratuites)

20/05/N
1132 Réserves d’attribution gratuite d’actions au personnel salarié 30 000 000

1013 Capital, souscrit, appelé, versé, non amorti 30 000 000

(Augmentation de capital par attribution gratuite d’actions)


FICHE 23 : Contrat de franchise

Nouveau
Contrat de franchise
Redevances versées compte 634 Redevances
pour brevets, licences, concessions et droits
Chez le similaires.
franchisé Droit d’entrée

1er FICHE : s’il rémunère le droit 2er FICHE : s’il rémunère


d’utilisation de la marque les frais de démarrage et
compte 2184 Coûts de franchise d’'installation
compte Aménagements et
agencements

Redevances reçues
▪ compte 706 Services vendus ( activité principale), ou
▪ compte 7076 Redevances pour brevets, logiciels,
Chez le marques et droits similaires ( activité annexe).
franchiseur
Droit d’entrée

S’il correspond à la contrepartie des s’il correspond à des


biens livrés produit au moment de prestations restant à fournir
la livraison compte 477 Produits
constatés d’avance.
APPLICATION
CONTRAT DE FRANCHISE

UNE ENTITÉ X A POUR ACTIVITÉ PRINCIPALE L’EXPLOITATION DE SA


MARQUE ET DE SON SAVOIR-FAIRE PAR L’INTERMÉDIAIRE D’UNE
CHAINE DE FRANCHISAGE. LE 02 JANVIER N, L’ENTITÉ X SIGNE UN
CONTRAT DE FRANCHISE AVEC UNE ENTITÉ Y SUR UNE DURÉE DE
20 ANS. LE 15 JANVIER N, L’ENTITÉ X ADRESSE À SON FRANCHISÉ
UNE FACTURE RELATIVE AU DROIT D’ENTRÉE S’ÉLEVANT À 140 000
000 F. CE DROIT D’ENTRÉE SE DÉCOMPOSE COMME SUIT :

▪ FRAIS D’AMÉNAGEMENT DE BUREAUX : 40 000 000 F

▪ DROIT D’UTILISATION DE LA MARQUE ET DU SAVOIR-FAIRE DU


FRANCHISEUR : 100 000 000 F.

LA FACTURE A ÉTÉ RÉGLÉE LE 30 JANVIER N PAR VIREMENT


BANCAIRE SUR LE COMPTE DU FRANCHISEUR.
CONTRAT DE FRANCHISE

LE CONTRAT DE FRANCHISE PRÉVOIT ÉGALEMENT LE


VERSEMENT D’UNE REDEVANCE ANNUELLE PAYABLE À
TERME ÉCHU REPRÉSENTANT 5% DU CHIFFRE D’AFFAIRES
ANNUEL RÉALISÉ AU TITRE DE CHAQUE EXERCICE. UNE
FACTURE LIÉE À LA REDEVANCE ANNUELLE EST ADRESSÉE
LE 10 JANVIER DE CHAQUE ANNÉE AU FRANCHISÉ ET LE
MONTANT DE LA REDEVANCE EST BASÉ SUR LE CHIFFRE
D’AFFAIRES RÉALISÉ AU COURS DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT.
LA PREMIÈRE FACTURE A ÉTÉ ENVOYÉE AU FRANCHISÉ LE 10
JANVIER N+1 ET RÉGLÉE LE 16 FÉVRIER N+1 PAR VIREMENT
BANCAIRE. LE CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL DE L’EXERCICE

 Procéder à l’analyse comptable


N S’ÉLÈVE À 200 000 000 F.
1. Comptabilisation chez le franchisé
▪ Au titre de l’année N
15/01/N
2184 Coûts de franchise 100 000 000

4811 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations incorporelles 100 000 000


(Acquisition du droit d’utilisation de la marque)

235 Aménagements de bureaux 40 000 000

4812 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations corporelles 40 000 000


(Frais d’aménagements de bureaux)
30/01/N
4811 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations incorporelles 100 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations corporelles 40 000 000

521 Banques 140 000 000


(Pour règlement)
▪ A la clôture de l’exercice N

‫ ־‬Redevance de l’exercice N : 200 000 000 x 5% = 10 000 000.


‫ ־‬Dotation aux amortissements :
Amortissements des coûts de franchise : 100 000 000 x 1/20 x11, 5/12 = 4791 667
Amortissements des aménagements de bureaux : 40 000 000 x 1/10 x11, 5/12 = 3 833 333

31/12/N
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000

408 Fournisseurs, factures non encore parvenues 10 000 000


(Selon régularisation)

6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 4 791 667


6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 3 833 333

28184 Amortissements des coûts de franchise 4 791 667


2835 Amortissements des aménagements de bureaux 3 833 333
(Dotation aux amortissements)
▪ Au titre de l’exercice N+1 :

01/01/N+1
408 Fournisseurs, factures non encore parvenues 10 000 000

634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000
(Contrepassation)
10/01/N+1
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000

4011 Fournisseurs 10 000 000


(Constatation de la redevance)
16/02/N +1
4011 Fournisseurs 10 000 000

521 Banques 10 000 000


(Pour règlement)
▪ Comptabilisation chez le franchiseur

- Au titre de l’année N
15/01/N
411 Clients 140 000 000

706 Services vendus 140 000 000


(Constatation du droit d’entrée)
30/01/N
521 Banques 140 000 000

411 Clients 140 000 000


(Règlement du droit d’entrée)

- A la clôture de l’exercice N
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 10 000 000

706 Services vendus 10 000 000


(Selon régularisation)
- Au titre de l’exercice N+1

01/01/N+1
706 Services vendus 10 000 000

4181 Clients, factures à établir 10 000 000


(Contrepassation)
10/01/N+1
411 Clients 10 000 000

706 Services vendus 10 000 000


(Constatation de la redevance)
16/02/N +1
521 Banques 10 000 000

411 Clients 10 000 000


(Pour règlement)
FICHE 26: Comptes intermédiaires

Nouveau
COMPTES INTERMEDIAIRES

Jeu complet d’états financiers


Ou
Etats financiers :
Jeu complet d’états financiers
résumés avec des Notes annexes
sélectives
Les opérations sont comptabilisées dans la période au cours de
laquelle elles surviennent.
Produits reçus de Interdiction de répartir les produits sur
façon saisonnière l’exercice

Comptes comparatifs

Etats financiers N Comparatifs N-1


Bilan de la période intermédiaire N Bilan à la date de clôture N-1
Compte de résultat de la période Compte de résultat de la même
intermédiaire N période de l’exercice N-1
Tableau de flux de trésorerie de la Tableau de flux de trésorerie de la
période intermédiaire N même période de l’exercice N-1
APPLICATION
COMPTES INTERMEDIAIRES

UNE ENTITÉ CLÔTURE SES ÉTATS FINANCIERS ANNUELS AU 31


DÉCEMBRE N ET DÉCIDE DE PRÉPARER POUR LA PREMIÈRE FOIS
DES ÉTATS FINANCIERS INTERMÉDIAIRES AU 30 JUIN N.

Période en cours Période comparative

Bilan

Période clôturant le : 30 Juin N ?

Compte de résultat

-Sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N ?

Tableau de flux de trésorerie

-sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N ?

 Procéder à l’analyse comptable


1. Principe
▪ Contenu des états financiers

Les présentes dispositions recommandent aux entités qui publient des comptes
intermédiaires de préparer les mêmes états de synthèse que ceux établis à la clôture de
l'exercice.
Un jeu complet d’états financiers intègre :
(a) un Bilan ;
(b) un Compte de résultat ;
(c) un Tableau des flux de trésorerie ;
(d) des Notes annexe.
▪ Respect du principe de la comparabilité des comptes annuels
Pour assurer la comparabilité, les comptes intermédiaires comportent :
• le bilan à la fin de la période intermédiaire concernée et le bilan à la date de clôture de
l'exercice précédent ;
• le compte de résultat cumulé du début de l'exercice à la fin de la période intermédiaire, le
compte de résultat pour la même période de l'exercice précédent, ainsi que le compte de
résultat de l'exercice précédent ;
• le tableau des variations de capitaux propres cumulées du début de l'exercice à la fin de la
période intermédiaire, ainsi que le tableau des variations de capitaux propres de l'exercice
précédent ; et
•un tableau des flux de trésorerie cumulés du début de l'exercice à la fin de la période
intermédiaire, ainsi que le tableau des flux de l'exercice précédent.
En FICHE de changement de méthode comptable décidé au cours de l'exercice et reflété dans les
comptes intermédiaires publiés, l'information comparative présentée doit être retraitée pro-forma.
2. Détermination des périodes comparatives

Période en cours Période comparative


Bilan
Période clôturant le : 30 Juin N 31 Décembre N-1
Compte de résultat
-Sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N 1er janvier N-1 au 30 juin N-1
Tableau de flux de trésorerie
-sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N 1er janvier N-1 au 30 juin N-1
FICHE : 27 OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE
DE TIERS
OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE TIERS

❑ Commissionnaire
❑ Mandataire Principe : Le commissionnaire est
Principe : Le mandataire représente le personnellement tenu à l'égard des
mandant et l'engage pour tous les actes acheteurs ou des vendeurs des obligations
accomplis avec les tiers pour son compte résultant des contrats d'achat et de vente
qu'il conclut, même si le nom du commettant
en le rendant personnellement débiteur ou
pour lequel il agit, et auquel il doit rendre
créancier envers ces tiers.
compte, apparaît.
Traduction comptable
Achat : Traduction comptable
Débit : 473 Achat :
Crédit : 401
Débit : 601
Livraison au mandataire :
Crédit : 401
Débit : 401
Crédit : 473 Livraison :
Commission : Débit : 411
Débit : 411 Crédit : 701
Crédit : 706 (si opération principale) La différence entre 701 et 601 représente la
Crédit : 707 (si opération accessoire)
marge du commissionnaire et en même
temps sa commission.
APPLICATION
OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE TIERS

OPÉRATION 1:

L'ENTITÉ X DEMANDE À L'ENTITÉ Y D'ACHETER POUR SON COMPTE SUR UN MARCHÉ LOCAL 200 TONNES

DE COTON DE QUALITÉ SUPÉRIEURE, ÉTANT ENTENDU QUE Y AGIT EN QUALITÉ DE COMMISSIONNAIRE ET

SERA RÉMUNÉRÉ PAR UNE COMMISSION DE 5%. LE 15/06, Y ACHÈTE À CENTRAFRICTON 200 TONNES AU

PRIX DE 40 000 F LA TONNE .

ELLES SONT LIVRÉES LE 25/06 À X.

OPÉRATION 1 :

REPRENONS L'APPLICATION FIGURANT CI-DESSUS DANS LE CADRE D'UN COMMISSIONNAIRE EN

SUPPOSANT MAINTENANT QUE L'ENTITÉ Y EST MANDATAIRE DE L'ENTITÉ X.

LE 22 JUIN, L'ENTITÉ Y PAIE LE TRANSPORTEUR Z POUR EFFECTUER LA LIVRAISON DANS LES ENTREPÔTS DE

X.

MONTANT : 180 000 F.

• 1ERE HYPOTHÈSE : LE TRANSPORT EST INCLUS DANS LE MONTANT DE LA COMMISSION PERÇUE PAR Y :
Opération 1 : Ecritures comptables chez Y

15/06/N
601 Achats de marchandises 8 000 000

401 Fournisseurs, dettes en compte X 8 000 000

411 Clients X 8 400 000

701 Ventes de marchandises 8 400 000

Le résultat de l'opération n'apparait dans la comptabilité de l'entité X que par la différence


au sein du compte « Résultat net de l'exercice » entre les ventes : 8 400 000, et les achats :
8 000 000.
Opération 2 : Comptabilisation des opérations d’achats-ventes

Chez Y, l'achat du lot de coton sera porté à un compte 47.

15/06/N
4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 8 000 000

4712 Créditeurs divers CENTRAFRICTON 8 000 000


(Acquisition pour le compte de X)
25/06/N
4712 Créditeurs divers CENTRAFRICTON 8 000 000

4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 8 000 000


(Dénouement de l'opération avec X)

411 Clients X 400 000

706 Services vendus 400 000


(Prestation vendue à X)
Opération 2 : Comptabilisation du transport
En FICHE de débours divers pour X (transports, frais de douane), la totalité des
montants serait portée au compte 4731, l'entité X devant soit payer directement les
prestataires de service au dénouement de l'opération, soit rembourser le mandataire
franc pour franc.
ere
1 hypothèse : Le transport est inclus dans le montant de la commission perçue par Y :
22/06/N
6015 Frais sur achats 180 000

521 Banques locales 180 000


(Transporteur Z pour le compte de X)

2e hypothèse : X doit rembourser Y franc pour franc :


22/06/N
4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 180 000

521 Banques locales 180 000


(Transporteur Z pour le compte de X)
FICHE : 28 GROUPEMENT D’INTERET
ECONOMIQUE
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

DEFINITION
LE G.I.E. EST ÉTABLI PAR CONTRAT ÉCRIT
ENTRE DEUX OU PLUSIEURS PERSONNES
PHYSIQUES OU MORALES QUI
CONSTITUENT ENTRE ELLES, POUR UNE
DURÉE DÉTERMINÉE, UN CADRE
JURIDIQUE EN VUE DE METTRE EN
ŒUVRE TOUS LES MOYENS PROPRES À
FACILITER OU À DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

PRINCIPE
LE G.I.E. A LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE
ET SES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT
SONT CELLES QUI RÉGISSENT LES
SOCIÉTÉS DE PERSONNES.

LES MEMBRES DU GROUPEMENT SONT


TENUS DES DETTES DE CELUI-CI SUR
LEUR PATRIMOINE PROPRE, CAR LE G.I.E.
PEUT ÊTRE CONSTITUÉ SANS CAPITAL
Traduction comptable opérations de GIE
OPERATIONS CHEZ LE GIE CHEZ LES MEMBRES
Apport en capital à la Débit : 5. Débit ; 266 Parts dans les GIE
constitution Crédit : 101 Capital social Crédit : 5.
Avances stables Débit : 5. Débit : 2774 Avances à des GIE
(long terme) Crédit : 168 Autres emprunts et dettes Crédit : 5.
Avances de trésorerie Débit : 5. Débit : 463
(court terme) Crédit : 463 Associé opérations faites en Crédit : 5.
GIE
Cotisations Débit : 5. Débit : 621 Sous traitance
Crédit : 706 Services vendus Crédit : 5.
Affectation de ✓ A la clôture de l’exercice
bénéfice Débit : 7 Débit : 463
❑Les membres Crédit : 6 Crédit : 7721 Revenus de
comptabilisent au Crédit : 131 participation
cours de l’exercice de ✓ Constatation d’ une dette envers les
distribution, la membres
créance Débit : 1301 Résultat net : Bénéfice
correspondante dans Crédit : 463
les produits
financiers ;
Traduction comptable opérations de GIE

NEANT
✓ A la clôture de l’exercice Lorsque la quote-part dans
Débit : 7 la situation nette du GIE
Débit : 139 devient inférieure à la valeur
Crédit : 6 comptable de la
Affectation de perte participation, il faut
✓ Lors du report à nouveau de la perte constituer une dépréciation
dans l’ordre et dans la limite
Débit : 129 Report à nouveau débiteur de leur montant :
Crédit : 139 Résultat net : Perte Compte 266
Compte 267
Compte 463.
Débit : 6972 et 659
Crédit : 296 et
4963
Le surplus est comptabilisé
en provision pour risque.
Débit : 6971
Crédit : 198
Traduction comptable opérations de GIE

Apurement d’une perte non Débit : 5. Débit : 277


définitive Crédit : 168 Ou Débit : 266
Si la perte n’est pas définitive, Ou Crédit : 101 Crédit : 5.
les membres comptabilisent
des apports ou des avances
complémentaires

❑Apurement d’une perte Débit : 5. Débit ; 621 Sous traitance générale


définitive Crédit : 706 Crédit : 5.
Les membres comptabilisent une
charge correspondant au
versement du complément de
cotisation, si la perte est définitive
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

NB : SI LES COTISATIONS SONT VERSÉES


SOUS FORME D’ABONNEMENT, UNE
RÉGULARISATION EST EFFECTUÉE EN FIN
D’EXERCICE PAR L’INTERMÉDIAIRE DU
COMPTE 477 POUR LES PRODUITS DU
CÔTÉ DU GIE OU 476 DU COMPTE DES
MEMBRES.
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

1. GIE D’ACHATS

LORSQUE LE GIE ACHÈTE À DES TIERS


POUR

REVENDRE À SES MEMBRES, LES


TRANSACTIONS

AVEC SES CLIENTS MEMBRES SONT

ENREGISTRÉES AU DÉBIT DE COMPTE 411


Traduction comptable : GIE D’ACHATS
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

2. GIE DE VENTES

LORSQUE LE GIE ACHÈTE À SES MEMBRES

POUR REVENDRE À DES TIERS, LES

TRANSACTIONS AVEC SES FOURNISSEURS

MEMBRES SONT ENREGISTRÉES AU


CRÉDIT DE

COMPTE 401 « FOURNISSEURS » PAR LE


DÉBIT
Traduction comptable : GIE DES VENTES
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

3. GIE DE SERVICES

EN CONTREPARTIE DES SERVICES RENDUS À DES


MEMBRES,

LE GIE REÇOIT DE CEUX-CI DES COTISATIONS.


CES

DERNIÈRES CONSTITUENT :

❑POUR LE GROUPEMENT, DES PRODUITS


D’EXPLOITATION

ENREGISTRÉS AU CRÉDIT DU COMPTE 706


LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

3. GIE DE SERVICES

❑POUR LES MEMBRES, DES CHARGES


D’EXPLOITATION

ENREGISTRÉES AU DÉBIT DES COMPTES DE

SOUS-TRAITANCE INTÉRESSÉES PAR LE CRÉDIT


DU COMPTE

463. LORSQUE CES COTISATIONS SONT VERSÉES


SOUS

FORME D’ABONNEMENT OU DE PROVISIONS, UNE


Traduction comptable : GIE DE SERVICES

Chez le GIE
X
Frais liés 6…. Achats
aux 401 fournisseurs X

prestations

X
46 Associés
ou
Chez le GIE
521
(Cotisations)
X
706 Services vendus

Chez les
X
membres 621 Sou-traitance
du GIE 46 CAssociés X

(Cotisations)
APPLICATION
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

Le 1/1/N, les sociétés ALPHA, BETA et GAMMA ont constitué un GIE


au capital de 100 000 KF souscrit par chacun des 3 associés pour les
parts respectives : 60%, 20% et 20%. Ce GIE assure, pour ses
membres, des prestations en matière de recherche et développement.
Au cours de l’exercice N, les opérations réalisées entre le GIE et ses
membres, ont été les suivantes :
1er mars N – Versement par les associés d’une avance à long terme de
50 000 KF , proportionnellement à leur part respective dans le GIE.
15 avril N – Versement par les associés de leur cotisation au GIE
pour les montants suivants :

Société ALPHA : 65 000 KF


Société BETA : 20 000 KF
Société GAMMA : 18 000 KF
OPÉRATIONS
GROUPEMENTFAITES POUR
D’INTERET LE COMPTE
ECONOMIQUE
DE TIERS

A la clôture des comptes au 31 décembre N,


le résultat bénéficiaire du GIE s’élève à 24 000 KF
Les comptes de l’exercice N sont approuvés par
l’assemblée générale du GIE le 20 mai N + 1.
Mission :
On demande d’enregistrer ces opérations dans
les comptes du GIE d’une part, de la société
ALPHA d’autre part.
1er janvier N
521 Banque 100 000
101 Capital 100 000
Apports en capital
1er mars N
521 Banque 50 000
168 Autres dettes 50 000
Avances à long terme reçues des associés
15 avril N
521 Banque 103 000
706 Prestations de services 103 000
20 mai N +1
1301 Résultat de 24 000
4631-1 Associé ALPHA opérations faites avec le GIE 14 400
4631-2 Associé BETA opérations faites avec le GIE 4800
4631-3 Associé GAMMA opérations faites avec le GIE 4800
Répartition du résultat entre les associés
FICHE 29 : Comptabilité autonome par
établissement
COMPTABILITÉ AUTONOME PAR
ÉTABLISSEMENT

L’entité E possède une succursale S, située dans une province


éloignée.
Dans la comptabilité du siège E figurera un compte :
• 1851 « Comptes permanents non bloqués succursale S »
Dans la comptabilité de la succursale S figurera le compte :
• 1852 « Comptes permanents non bloqués siège».
Le 25/06/N, la succursale en rupture de fonds demande au siège
de lui faire parvenir une somme de 5 000 000 F pour faire face à
un certain nombre de règlements.
1. Principe
Chaque succursale peut être plus ou moins autonome. Lorsque
l'autonomie accordée est totale, un compte de liaison particulier sert
de compte capital à l'établissement :
184 "Comptes permanents bloqués des établissements et
succursales"
Ce compte est débité au siège du montant des fonds mis à la
disposition de la succursale; il est crédité au niveau de la succursale
du montant des fonds reçus.
2. Au niveau du siège
Au niveau de l’entité, il n’y a aucun mouvement puisque seule une
somme en espèces va être déplacée physiquement d’un lieu à un
autre. Le total des liquidités de l’entité reste inchangé.
25/06/N
1851 Comptes permanents non bloqués succursale S 5 000 000

571 Caisse siège sociale 5 000 000

3. Au niveau de la succursale
Au niveau de chacune des comptabilités, siège et succursale, ce
mouvement devra être constaté s’il y a autonomie des comptabilités.

25/06/N
572 Caisse succursale 5 000 000

1852 Comptes permanents non bloqués 5 000 000


siège

Globalement, les opérations comptabilisées se neutralisent au niveau de l’entité.


FICHE 30 : Opérations faites en commun
APPLICATION
TENUE D’UNE COMPTABILITÉ
AUTONOME DE LA PARTICIPATION
Deux entités A et B ont décidé la création d'une société en participation. Les droits
et obligations sont fixés dans la proportion de trois quarts pour l’entité A et d'un
quart pour l’entité B.
L’entité A est désignée comme gérant de la SP. Elle tient une comptabilité
autonome de la participation pour les comptes de gestion.
Les opérations suivantes ont été constatées au cours du mois de janvier N :
04/01 : virement par B d'une somme de 3 000 000 F pour financer des
opérations de participation.
07/01 : acquisition d'un matériel commercial destiné à l'activité en participation
d'un montant de 16 000 000 F. Paiement en mars N.
09/01 : achat de marchandises à crédit : 1 200 000 F pour le compte de la
participation.
11/01 : vente de marchandises au comptant pour 800 000 F. Règlement par
banque.
13/01 : frais de transport sur vente payés par chèque, pour le compte de la
participation : 220 000 F.
15/01 : facturation à la participation de divers frais avancés par l’entité A
(téléphone 74 000 F et affranchissements 38 000 F).
1. Comptabilité de la participation chez A (gérant)
On suppose que seuls les comptes de gestion sont tenus de façon autonome.

04/01/N
188 Comptes de liaison des sociétés en participation 3 000

4631 Associé B, opérations faites en commun 3 000


et GIE

(Virement de B pour le compte de la participation)

07/01/N
(Néant; l'opération ne met pas en cause des comptes de gestion ou des comptes concernant la
participation)
20/01/N
(Néant)
09/01/N
601 Achats de marchandises 1 200

188 Comptes de liaison des sociétés en participation 1 200

(Achats de marchandises pour le compte de la participation)


11/01/N
188 Compte de liaison des sociétés en participation 800

701 Ventes de marchandises 800

(Ventes de marchandises pour le compte de la participation)


13/01/N
612 Transports sur ventes 220

188 Comptes de liaison des sociétés en participation 220

(Transports sur ventes de marchandises pour le compte de la


participation)
15/01/N
628 Frais de télécommunications 74
616 Transports de plis 38

188 Comptes de liaison des sociétés 112


(Frais divers facturés à la participation par le gérant)

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