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METHODOLOGIE D’AUDIT
SOMMAIRE
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SOMMAIRE
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SOMMAIRE
III EVALUATION DES RISQUES
3.1. Connaissance de l’entité et de son environnement
3.2. Planification de la mission d’audit des états financiers
3.3. Seuil significatif en audit
3.4. Evaluation du risque d’anomalies significatives
3.5. Prise en considération des risques de fraude
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SOMMAIRE
IV REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS PROBANTS
4.1. Procédures à mettre en œuvre en fonction de l’évaluation du risque
4.2. Eléments probants
4.3. Confirmations externes
4.4. Observation physique
4.5. Procédures analytiques
4.6. Sondages
4.7. Audit d’estimations comptables
4.8. Missions initiales – soldes d’ouverture
4.9. Evènements postérieurs à la clôture
4.10. Continuité d’exploitation
4.11 Utilisation des travaux d’autres intervenants
4.12 Déclarations de la Direction
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SOMMAIRE
V BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
5.1. Synthèse des travaux
5.2. Contrôle des états financiers
5.3. Revue des évènements post-clôture
5.4. Note de synthèse
5.5. Communication
5.6.Rapports
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
La mission d’audit est définie comme étant une mission « d’assurance, c’est-à-dire :
- Une mission confiée à un professionnel comptable,
- En vue d’évaluer ou d’apprécier des informations,
- Fournies par une personne responsable,
- Par référence à des critères appropriés,
- Et d’exprimer une conclusion destinée à un utilisateur identifié,
- Quant à la fiabilité de celles-ci.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Les critères de référence sont les normes ou dispositifs utilisés pour évaluer ou mesurer
l’information objet de l’intervention.
Dans le cadre d’une mission d’assurance élevée telle que l’audit, la mise en œuvre de la
mission comporte les phases suivantes :
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Caractère significatif
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Il est déterminé :
- Globalement, un seuil de signification qui aidera à l’orientation de l’opinion,
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Les normes internationales ont défini la mission d’audit comme comportant les étapes
suivantes :
- Planification des travaux,
- Examen du contrôle interne,
- Obtention des éléments probants,
- Utilisation des travaux d’autres professionnels,
- Conclusions et rapports.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
La mission d’audit légal comportant, en outre, tout au long de son déroulement, des
vérifications spécifiques.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Demarche d‘audit
1.1 – Prise de connaissance générale
1.2 – Examen analytique
Connaissance et
1 1.3 – Approche du risque inhérent
compréhension de l’entité
1A – Plan de mission
1B – Lettre de mission
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Demarche d‘audit
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
L’ISA 200.2 énonce que l’objectif d’un audit d’états financiers est de permettre à
l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle les états financiers ont été établis, dans
tous leurs aspects significatifs, conformément a un référentiel comptable applicable.
L’objectif de l’auditeur dans une approche d’audit par les risques est d’obtenir une
assurance raisonnable que les états financiers ne contiennent pas d’anomalies
significatives. Ceci implique la réalisation de trois étapes fondamentales :
- Une étape d’évaluation des risques d’anomalies significatives dans les états
financiers,
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
1.1.2. Composantes du risque d’audit
Le risque d’une mission d’audit est le risque que le professionnel exprime une opinion
inappropriée alors que les états financiers comportent des anomalies significatives. Ce
risque comprend :
a) Le risque que l’information soit affectée par des anomalies significatives. Ce risque
se présente sous deux formes :
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
b) Le risque de non détection qui est le risque que le professionnel ne détecte pas
une anomalie matérielle qui existe.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
1.2. Contrôle Interne
L’ISA 315 énonce que l’auditeur doit acquérir une connaissance de l’entité et de son
environnement, y compris de son contrôle interne, qui soit suffisante pour lui permettre
d’identifier et d’évaluer le risque que les états financiers contiennent des anomalies
significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, et de concevoir et de
mettre en œuvre des procédures d’audit complémentaires.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
1.2.2. Composantes du contrôle interne
L’environnement de contrôle
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Par conséquent, pour décrire les divers aspects du contrôle interne et leur incidence sur
I’audit, l’auditeur peut utiliser une terminologie ou des référentiels différents de ceux
utilises dans la Norme ISA 315, à la condition que l’ensemble des composantes décrites
dans la Norme soient abordées.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
a) L‘environnement de contrôle
L’auditeur doit acquérir la connaissance de l’environnement de contrôle. Celui-ci
regroupe les fonctions de gouvernement d’entreprise et de direction ainsi que le
comportement, le degré de sensibilisation et les actions des personnes constituant le
gouvernement d’entreprise et la direction, au regard du système de contrôle interne et
son importance dans l’entité. L’environnement de contrôle donne le ton d’une
organisation, en sensibilisant les employés à l’existence de contrôles. C’est le fondement
d’un contrôle interne efficace, fournissant discipline et structure.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
La communication et
la mise en place de
valeurs d’intégrité et
Les méthodes de d’éthique
délégation de pouvoirs et
de responsabilités .
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L’exigence de
compétences
Les petites entités peuvent mettre en place un environnement de contrôle différent des
grandes entités. Par exemple, elles peuvent ne pas disposer d’un code de bonne
conduite écrit mais développer une culture qui souligne l’importance de l’intégrité et du
comportement moral au travers de la communication orale et de l’exemple donné par la
direction. De même, les personnes constituant le gouvernement d’entreprise dans les
petites entités peuvent ne pas avoir de membre indépendant ou externe.
La domination de la direction d’une entité par une seule personne ne signifie pas que le
contrôle interne présente des faiblesses ou qu’il n’existe pas. L’engagement d’un
propriétaire¬ dirigeant compétent, dans les opérations quotidiennes, pourrait, en effet,
constituer une importante force de l’environnement de contrôle. Il est évident,
toutefois, que la possibilité pour la direction d’outrepasser le contrôle interne reste
grande. Ce risque peut, certes, être réduit par la mise en place de simples politiques de
contrôle des fraudes.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
c) Le Système d’information
Le système d’information relatif aux objectifs d’élaboration de l’information financière,
qui comprend le système comptable, est constitué des procédures et des documents
destinés à initier, enregistrer, traiter et présenter les opérations de l’entité (et autres
événements) et à suivre les actifs, les passifs et les fonds propres correspondants.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
d) Activités de contrôle
LISA 315.90 énonce que l’auditeur doit acquérir une compréhension suffisante des
activités de contrôle pour évaluer le risque d’anomalies significatives au niveau des
assertions et pour concevoir des procédures d’audit complémentaires répondant aux
risques identifies. Les activités de contrôle correspondent aux politiques et procédures
qui permettent de s’assurer que les instructions de la direction sont mises en œuvre ;
par exemple, que des mesures nécessaires sont prises à l’égard des risques qui
menacent la réalisation des objectifs de l’entité. Les activités de contrôle, qu’elles soient
incluses dans les systèmes informatiques ou dans les systèmes manuels, ont divers
objectifs et sont appliquées à différents niveaux organisationnels et fonctionnels. Les
exemples d’activités de contrôle spécifiques comprennent notamment :
- L’autorisation ;
- L’évaluation des performances ;
- Le traitement de l’information ;
- Les contrôles physiques ;
- La séparation des tâches.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Les concepts fondamentaux de contrôle au sein des petites entités sont globalement
semblables à ceux des plus grandes, mais le formalisme avec lequel ils sont exercés
varie. De plus, certains types de contrôles peuvent ne pas être appropriés dans les
petites entités en raison des contrôles effectués par la direction.
La mise en place d’une séparation appropriée des fonctions semble souvent présenter
des difficultés dans les petites entités. Néanmoins, même les entités n’employant que
peu de personnes, peuvent répartir les responsabilités pour obtenir une séparation des
tâches ou, si cela n’est pas possible, peuvent faire superviser par la direction des
activités incompatibles afin d’atteindre les objectifs de contrôle.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
La direction réalise le suivi des contrôles par des activités continues, des évaluations
ponctuelles ou une combinaison des deux. Les activités de suivi continues sont souvent
intégrées aux activités récurrentes normales d’une entité et comprennent des activités
courantes d’encadrement et de supervision.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Dans beaucoup d’entités, les auditeurs internes ou le personnel exécutant des fonctions
similaires contribuent au suivi des activités d’une entité.
Les activités de suivi continu dans les petites entités sont en général informelles et
habituellement menées dans le cadre de la direction globale des activités de l’entité.
L’implication étroite de la direction dans les opérations sert souvent à identifier les
écarts significatifs par rapport aux attentes et les anomalies dans les données
financières, menant à la modification des contrôles.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Du point de vue de l’auditeur, les contrôles relatifs aux systèmes informatiques sont
efficaces quand ils assurent l’intégrité du traitement de l’information et la sécurité des
données traitées par de tels systèmes.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
L’ISA 500 énonce que l’auditeur doit utiliser les assertions relatives aux flux
d’opérations, aux soldes de comptes, ainsi qu’à la présentation et aux informations
fournies dans les états financiers, de façon suffisamment détaillée pour servir de base à
son évaluation du risque d’anomalies significatives, ainsi qu’à la définition et à
l’exécution de procédures d’audit complémentaires. L’auditeur prend en considération
les assertions dans l’évaluation des risques en tenant compte des différents types
d’anomalies éventuelles qui peuvent survenir et, de cette façon, il définit des
procédures d’audit en réponse aux risques identifies.
Les assertions auxquelles L’auditeur fait appel entrent dans les catégories suivantes :
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
les flux Exactitude : les montants et autres données relatives aux opérations et
d’opérations événements ont été correctement enregistrés ;
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
L’auditeur peut utiliser les assertions telles que décrites précédemment ou peut les
exprimer différemment à condition que tous les aspects décrits précédemment soient
traités. Par exemple, l’auditeur peut choisir de combiner les assertions concernant les
opérations et les événements avec celles concernant les soldes de comptes.
Comme autre exemple, il peut ne pas y avoir d’assertion distincte relative à la césure
des opérations et des événements en fin de période lorsque les assertions relatives à la
survenance et à l’exhaustivité englobent une prise en compte correcte de
l’enregistrement des opérations au cours de la période comptable adéquate.
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
La mission de l’auditeur se traduit par l’élaboration d’un dossier de travail qui constitue:
- tant une trame pour la réalisation de la mission
- qu’un outil favorisant la revue et la supervision des travaux d’audit
- et un support justifiant les diligences effectuées et regroupant les éléments
probants étayant l’opinion de l’auditeur
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CONCEPTS DE BASE EN AUDIT
Il est maintenant usuel de construire le dossier de travail sur la base d’une structure
bicéphale avec d’une part un dossier permanent, d’autre part un dossier annuel.
Par ailleurs, l’approche retenue est souvent le découpage et le classement par cycles
homogènes de transactions selon une démarche cohérente et qui permet par ailleurs
d’intégrer les éléments relatifs au compte de résultat.
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA CONTINUATION DE LA MISSION
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
Ainsi, avant d’accepter ou de continuer une mission, l’auditeur doit appliquer des
procédures d’estimation du risque. Il s’agit particulièrement d’apprécier les situations
suivantes :
Capacité du cabinet pour réaliser la mission :
La compétence du cabinet pour réaliser la mission d’audit,
Le temps et les ressources dont dispose le cabinet,
La conformité de l’auditeur aux règles d’éthique,
Pour un nouvel engagement, l’auditeur doit contacter son prédécesseur
pour déterminer les raisons de la non continuation de la mission.
Nature de l’activité de l’entité :
Attitude de l’entité envers le contrôle interne (structure organisationnelle,
complexité des transactions....)
Aptitude de l’entité à aider l’auditeur pour obtenir les informations qui lui
sont nécessaires pour exécuter la mission.
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
2.2. Les termes de la mission
La forme et le contenu des lettres de mission d’audit peuvent varier d’un client a I'autre,
mais elles comprennent, toutes, en général :
- L’objectif de l’audit des états financiers ;
- La responsabilité de la direction concernant l’établissement et la présentation
des états financiers ;
- Le référentiel comptable adopté par la direction pour l’établissement des états
financiers, c’est-à-dire le référentiel comptable applicable ;
- L’étendue des travaux d’audit, en faisant référence à la législation applicable,
aux textes réglementaires ou aux directives ou prises de positions des
organismes professionnels dont l’auditeur est membre ;
- La forme de tous rapports ou autres communications des résultats de la mission
;
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
- Le risque inévitable de non détection d’une anomalie significative du fait même
du recours aux sondages et des autres limites inhérentes à l’audit, ainsi qu’aux
limites inhérentes à tout système comptable et de contrôle interne ;
- L’accès sans restriction à tous documents, pièces comptables et autres
informations demandées dans le cadre de l’audit.
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
2.3. Exemples pratiques
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PROCEDURES RELATIVES A L’ACCEPTATION ET LA
CONTINUATION DE LA MISSION
- Honoraires non payes: Lorsque des honoraires de l’auditeur précédent ou du
Commissaire aux comptes précédent ou encore nos honoraires de l’exercice
précédent ne sont pas payés, il ne s’agit pas en soit d’un motif suffisant pour
refuser le renouvellement ou l’acceptation de la mission. Par contre il faut s’en
référer à l’ONECCA pour arbitrer la situation.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Prise de connaissance générale
Approche par les risques (dont risques de fraudes et erreurs)
La Examen du contrôle interne
démarche
Questionnaires, entretiens,
Examen analytique, Collecte d’informations
Les
techniques
Guide de prise de connaissance générale
et outils
Questionnaire environnement informatique
Programme d’évaluation du contrôle interne
Les Approche de calcul du seuil de signification
documents Evaluation des risques liés au contrôle interne
Evaluation des risques inhérents
Prise en considération du risque de fraude
Les Réponse par assertion au risque d’anomalies significatives
références Tableau de synthèse des risques par cycle
Plan de mission
Aux normes IFAC
Prise de connaissance ISA 310
Fraudes et erreurs ISA 240
Evaluation du risque ISA 400
Evaluation du contrôle interne
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’ISA 315.2, énonce que l’auditeur doit acquérir une connaissance de l’entité et de son
environnement, y compris de son contrôle interne, qui soit suffisante pour lui permettre
:
La connaissance de l’entité est un processus itératif qui continue durant toute la durée
de l’audit.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’ISA 315 énonce dans ses paragraphes 22, 25, 28, 30 et 35 que :
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’ISA 300.2 spécifie que l’auditeur doit planifier l’audit afin que la mission soit réalisée
de manière efficace.
La planification de l’audit n’est pas une étape isolée de la mission. Elle constitue un
processus continue et itératif, qui commence immédiatement après la clôture du
précédent audit et qui continue jusqu’à l’achèvement de l’audit en cours.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
La stratégie globale d’audit commence à être tracée durant la phase d’évaluation des
risques. Le plan d’audit détaillé est mis en place des que les informations collectées sur
les risques identifiés, sont jugées suffisantes pour préparer une réponse appropriée à
ces risques.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Pour développer une stratégie globale d’audit, il serait nécessaire de collecter des
informations concernant l’entité à auditer (la nature de l’activité, le secteur sous lequel
elle opère, etc.) pour déterminer la nature et l’étendue des procédures d’audit à
adopter.
Pour développer une stratégie globale d’audit, il serait nécessaire de collecter des
informations concernant l’entité à auditer (la nature de l’activité, le secteur sous lequel
elle opère, etc.) pour déterminer la nature et l’étendue des procédures d’audit à
adopter.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’ISA 300.12 énonce que, dans de petites entités, l’audit peut être mené dans son
ensemble par une très petite équipe. Beaucoup de ces audits sont menés par un associé
responsable de la mission (qui peut être un professionnel exerçant à titre individuel)
travaillant avec une seule personne (ou sans personne). Dans une équipe restreinte, la
coordination et la communication entre les membres sont facilitées.
Pour ces entités, l’établissement d’un plan de mission n’est pas un exercice complexe
prenant beaucoup de temps ; le temps à y consacrer varie donc la taille de l’entité et la
complexité de l’audit. Par exemple, un bref mémorandum préparé à la fin de l’audit
précédent sur la base d’une revue des dossiers de travail et identifiant les points
importants mis en évidence lors de l’achèvement de l’audit, mis à jour et modifié lors de
l’audit de la période en cours sur la base des entretiens avec le propriétaire dirigeant,
peut servir de base pour la planification de la mission d’audit.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
La tâche de planification passe généralement par les étapes suivantes
Collecte des informations ;
Première estimation des risques d’anomalies significatives ;
Développement d’une stratégie globale d’audit ;
Prévoir les ressources nécessaires pour réaliser la mission
Préparer un plan d’audit détaillé et discuter de son contenu avec les personnes
chargées de la gouvernance de l’entité.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’auditeur doit documenter dans ses dossiers de travail, la stratégie globale d’audit et le
plan d’audit détaillé, y compris les modifications importantes apportées au cours du
déroulement de la mission. La forme et l’étendue de la documentation vont dépendre
de la taille de l’entité, de la complexité des transactions et du seuil de signification.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’ISA 320 considère que les informations sont significatives si leurs omissions ou leurs
anomalies sont susceptibles d’influencer les décisions économiques prises par les
utilisateurs et basées sur les états financiers. Ces décisions peuvent inclure celles
d’investissement, d’achat, d’octroi de fonds pour l’entité, ou autres.
Une anomalie est considérée comme significative dans les états financiers, quand elle
influence ou change les décisions économiques des utilisateurs de ces états.
Par exemple, s’il a été fixé que la décision des utilisateurs des états financiers changerait
à partir d’anomalies de 10 000 KFCFA, l’auditeur planifie sa mission afin de détecter les
éventuelles anomalies qui excèderaient ce montant.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Le seuil de signification est fixé par l’auditeur sur la base de sa perception des besoins
économiques des utilisateurs. Cette fixation est un fait de jugement professionnel, et il
est raisonnable que l’auditeur présume, dans ce cadre, que les utilisateurs :
- Ont une connaissance du monde des affaires, de l’économie, de la comptabilité
et peuvent étudier l’information financière avec diligence ;
- Sachent que les états financiers sont préparés et audités tout en tenant compte
d’un seuil de signification ;
- Connaissent les incertitudes inhérentes à la base de mesure des estimations
comptables, au jugement et aux évènements postérieurs ;
- Tirent une raisonnable décision en se basant sur l’information financière
contenue dans les états financiers.
Les anomalies peuvent prendre la forme d’une erreur ou d’une fraude dans la
préparation des états financiers, ou d’une estimation comptable incorrecte ou
inappropriée.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Par ailleurs, et pour permettre la détection des anomalies non significatives prises
individuellement, mais dont le cumul serait significatif, l’auditeur doit fixer des
montants inférieurs au seuil global ou aux seuils de signification. Il s’agirait de seuils
spécifiques par rubrique pour procéder à l’évaluation des risques et la mise en place de
procédures d’audit complémentaires. On parlerait de niveaux d’erreurs tolérables.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
A la conclusion des travaux d’audit, aussi bien le seuil de signification global que, s’ils
sont appliqués, les montants inférieurs arrêtés pour les classes de transactions, les
soldes de comptes ou les informations particulières, seront utilisés pour évaluer l’effet
des anomalies identifiées sur les états financiers et le rapport d’audit à émettre.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.3.2. Détermination du seuil de signification
Pour déterminer le seuil de signification, l’auditeur s’appuie sur deux types de critères
quantitatifs et qualitatifs.
a) Les critères quantitatifs : résultat, total bilan, capitaux propres, chiffre d’affaires,
etc.
Le choix du critère s’effectue par référence aux utilisateurs de l’information et de
leurs besoins
b) Les critères qualitatifs : ces critères sont liés à l’environnement de l’entreprise. En
effet l’impact de certaines omissions ou erreurs sur les jugements des utilisateurs
est souvent plus important que l’impact d’autres omissions ou erreurs bien que
leurs montants soit le même. Il peut s’agir d’un montant dû à une fraude
(détournement) qui est considéré comme plus important (pouvant influencer la
décision des utilisateurs) que la même somme résultant d’une erreur non
intentionnelle. Par exemple : une erreur dans la charge d’amortissement de 1000
et une erreur dans la caisse de 1000 due à un vol ou à un détournement n’ont pas
le même impact sur le jugement des utilisateurs.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.3.3. Relation entre caractère significatif et risque d’audit
Le seuil de signification est déterminé par rapport aux décisions économiques prises par
les utilisateurs des états financiers, alors que le risque d’audit est relatif au travail
d’audit lui-¬même. C’est le risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée sur
des états financiers contenant des anomalies significatives.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
(a) Soit de réduire, lorsque ceci est possible, le risque d’anomalies significatives
identifié en réalisant des tests de procédures plus étendus ou supplémentaires ;
ou
(b) De réduire le risque de non détection, en modifiant la nature, le calendrier et
l’étendue des contrôles de substance prévus.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’ISA 320 n’a pas fourni de référence a des pourcentages de résultats ou de revenus,
pouvant être utilisés dans la détermination du seuil de signification global, du fait que
cette norme considère que l’évaluation de ce qui est significatif est toujours, une
question de jugement professionnel qui reste lie aux circonstances.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4. Evaluation du risque d’anomalies significatives
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
- Lorsque l’auditeur décide d’utiliser les informations recueillies au cours
des exercices précédents sur l’entité et son environnement, il doit vérifier
si des changements sont survenus depuis l’exercice précédent et si
ceux-ci peuvent avoir un impact sur la pertinence des informations
utilisées pour l’audit de la période en cours.
L’ISA 520.2 énonce que l’auditeur doit mettre en œuvre des procédures analytiques en
tant que procédures d’évaluation des risques pour acquérir la connaissance de l’entité
et de son environnement, ainsi que pour la revue de la cohérence d’ensemble des états
financiers à la fin de l’audit.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Demandes d’informations
Observation physique
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Procédures analytiques
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4.2. Concertation avec les membres de l’équipe affectée à la mission
L’IAS 315.14 énonce que les membres de l’équipe affectée à la mission doivent discuter
entre eux de la possibilité que les états financiers de l’entité contiennent des anomalies
significatives.
L’ISA 240.27 rappelle que les membres de l’équipe affectée à la mission doivent discuter
de la possibilité que les états financiers de l’entité contiennent des anomalies
significatives provenant de fraudes.
Les membres de l’équipe ont une responsabilité tout au long de la mission, de discuter :
- Leur compréhension de l’entité à auditer ;
- Les risques d’affaires auxquels l’entité est exposée ;
- L’application du référentiel comptable ; et
- La susceptibilité des états financiers de comporter des anomalies significatives y
compris des fraudes.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’objectif des discussions entre les membres de l’équipe d’audit est de :
- Partager le travail en se basant sur leur connaissance de l’entité ;
- Echanger des informations concernant les risques d’affaires ;
- Gagner davantage une compréhension des risques d’anomalies significatives ;
- Considérer l’application du référentiel comptable pour les faits et circonstances
vécus par l’entité ; et
- Se rendre compte de la manière dont les résultats des procédures d’audit
peuvent affecter d’autres aspects d’audit y compris les décisions qui concernent
la nature, le timing et l’étendue des procédures d’audit.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4.3. Prise en compte du risque d’affaires
Le risque d’affaires est celui d’anomalies significatives dans les états financiers, résultant
du secteur d’activité, des objectifs des affaires menées, du type d’activité exercée et de
la nature de l’entité.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
L’auditeur doit être attentif aux facteurs qui favorisent l’existence de risques d’affaires :
Ces facteurs peuvent se situer :
- Au niveau de l’environnement de l’entreprise : par exemple la situation
économique, la complexité de la réglementation en vigueur, les changements
dans le secteur d’activité, les changements dans la chaîne d’approvisionnement
ou de distribution, etc.,
- Au niveau de la stratégie des affaires menées : par exemple mener des
opérations dans des régions à risque, développer et produire un nouveau
produit, procéder à des acquisitions d’entreprises, accomplir des transactions
significatives avec des parties liées, etc.,
- Au niveau de l’organisation de l’entité : par exemple l’existence d’un personnel
non qualifié, changement fréquent du personnel de direction, complexité des
opérations, défaillances dans le contrôle interne, etc.,
- A d’autres niveaux : produits ou services fournis risquant d’enclencher la
responsabilité ou d’entacher la notoriété de l’entité, situation de pertes pouvant
impacter la continuité d’exploitation, l’installation d’un nouveau système de
traitement des informations en NTI, etc.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Lorsque les facteurs de risque ont été documentés et estimés par l’auditeur, il est
important de discuter des résultats dégagés avec les membres chargés de la
gouvernance de l’entité. Ceci va permettre à l’auditeur de s’assurer que le facteur de
risque n’a pas été négligé et que l’évaluation des risques est raisonnable.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4.4. Identification des risques significatifs
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Cette qualification de risque significatif ne doit pas tenir compte de l’existence
éventuelle des contrôles internes identifiés relatifs à ce risque, de manière à ne juger
que le risque inhérent. On juge, par exemple, le risque lié au fait que les stocks soient
importants en valeur et susceptible d’être dérobés, comme risque significatif,
indépendamment du fait qu’il puisse ou non exister un contrôle interne correspondant.
L’ISA 315.109 prévoit qu’en considérant la nature des risques, l’auditeur prend en
considération un certain nombre de facteurs, et notamment celui de vérifier :
- Si le risque est un risque de fraude ;
- Si le risque est lié à des faits nouveaux significatifs de nature économique,
comptable ou autre, et requiert, en conséquence, une attention particulière ;
- La complexité des opérations ;
- Si le risque résulte de transactions significatives avec des parties liées ;
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
- Le degré de subjectivité attaché à l’évaluation des informations financières
concernant ce risque, plus particulièrement pour celles qui comportent de
différents degrés d’incertitudes ; et
- Si le risque résulte d’opérations significatives sortant du cadre normal de celles
couramment traitées par l’entité ou paraissent, par ailleurs, inhabituelles.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
- Lorsque, conformément au paragraphe 108 de la Norme ISA 315, l’auditeur a
considéré que le risque d’anomalies significatives au niveau d’une assertion est
significatif, il doit mettre en œuvre des contrôles de substance qui répondent
spécifiquement à ce risque.
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EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Mais, l’auditeur ne peut pas s’appuyer sur des éléments probants portant sur l’efficacité
du fonctionnement des contrôles recueillis lors d’audits précédents pour des contrôles
qui réduisent un risque significatif. La décision de l’auditeur de s’appuyer ou non sur des
éléments probants recueillis lors d’audits précédents pour d’autres contrôles est une
question de jugement professionnel. De plus, la durée de la période pouvant s’écouler
avant de re-tester ces contrôles est aussi une question de jugement professionnel, mais
ne peut pas excéder deux ans.
88
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
- Des tests de détail seulement, ou
- Une combinaison de tests de détails des procédures substantives analytiques.
89
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4.5. Compréhension du contrôle interne
L’ISA 315.41 énonce que l’auditeur doit acquérir la connaissance du contrôle interne qui
intéresse l’audit. L’auditeur prend connaissance du contrôle interne pour identifier des
types d’anomalies potentielles, pour évaluer les facteurs pouvant engendrer des risques
d’anomalies significatives et pour définir la nature, le calendrier et l’étendue des
procédures d’audit complémentaires.
90
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Contrôle interne dans les entités de taille réduite
Dans les entités de taille réduite, il existe souvent peu d’employés, ce qui pourrait
limiter les possibilités pratiques d’une séparation des tâches et de la mise en place de
circuits de transmission des documents. Mais, le contrôle interne peut, tout de même,
continuer à exister. En effet, dans ce type d’entités, l’environnement de contrôle
(engagement des dirigeants dans les valeurs éthiques, compétence, attitude envers le
contrôle et leurs actions au jour le jour) peut être très important à évaluer. Ceci
entraînera, nécessairement, une évaluation du comportement, des attitudes et des
actions du management.
La présence d’un propriétaire dirigeant peut être à la fois une force de contrôle interne
et une faiblesse de celui-ci. La force est le fait que cette personne (en présumant sa
compétence) sera en connaissance de tous les aspects des opérations et qu’il y ait peu
de probabilité que des erreurs matérielles ne soient pas détectées. La faiblesse est que
cette personne se trouve en bonne position pour outrepasser le contrôle interne.
91
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Limites du contrôle interne
92
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4.6. Evaluation de la conception et de la mise en place du contrôle interne
93
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.4.7. Evaluation du risque d’anomalies significatives
Documentation
La documentation des risques évalués peut prendre plusieurs formes. Elle doit inclure :
- Les résultats des discussions entre les membres de l’équipe chargée de la
mission et les importantes décisions prises ;
- Les éléments clés recueillis lors de la prise de connaissance des activités de
l’entité ;
-
94
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
- Les sources d’information obtenues lors de la prise de connaissance ;
- La nature et les résultats des procédures d’estimation du risque ;
- L’identification et l’évaluation des risques d’anomalies significatives au niveau
des états financiers et au niveau des assertions ;
- Le détail des risques significatifs qui requièrent une démarche d’audit
particulière ;
- Les risques pour lesquels des contrôles de substance seuls ne peuvent fournir
des éléments probants suffisants et appropriés.
95
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Procédures inadéquates mises en place pour :
- Appliquer les principes comptables ;
- Déterminer les estimations comptables et évaluer leur caractère raisonnable ;
- Préparer les états financiers.
L’ISA 315.120 énonce que l’auditeur doit informer, dès que possible, les personnes
constituant le gouvernement d’entreprise ou la direction au niveau approprié de
responsabilité, des faiblesses majeures qu’il a relevées dans la conception ou la mise en
œuvre du contrôle interne. Ensuite, il est de la responsabilité de la direction de mettre
en place le contrôle interne approprié ou de donner les raisons de ne pas le faire.
Il en est de même pour l’auditeur des petites entités, quant à l’obligation de
communiquer les défaillances du contrôle interne aux personnes chargées de la
gouvernance de l’entité.
96
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Mise à jour de l’évaluation des risques
Dans les situations où l’auditeur obtient, après avoir effectué des procédures d’audit
complémentaires, l’évidence qui tend à infirmer les éléments probants sur lesquels il
avait fondé son évaluation initiale du risque, il révise cette évaluation et modifie en
conséquence la suite de ses procédures d’audit complémentaires.
97
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
3.5. Prise en considération des risques de fraude
§ 24 : L’auditeur doit faire preuve d’esprit critique tout au long de l’audit, en étant
conscient de la possibilité qu’une anomalie significative provenant d’une fraude
puisse exister, et ce malgré son expérience passée avec l’entité et sa conviction quant
à l’honnêteté et l’intégrité de la direction et des personnes constituant le
gouvernement d’entreprise.
98
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
§ 27 : Les membres de l’équipe affectée à la mission doivent discuter de la possibilité
que les états financiers de l’entité contiennent des anomalies significatives provenant
de fraudes.
99
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
(d) Le cas échéant, la communication aux employés par la direction de ses vues
sur les pratiques opérationnelles et le comportement éthique.
100
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
§ 48 : Lors de sa prise de connaissance de l’entité et de son environnement, ainsi que de
son contrôle interne, l’auditeur doit apprécier si les informations obtenues indiquent la
présence d’un ou de plusieurs facteurs de risque de fraudes.
101
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Le terme fraude désigne un acte intentionnel commis par un ou plusieurs dirigeants, par
des personnes constituant le gouvernement d’entreprise, par des employés ou par des
tiers impliquant des manœuvres dolosives dans le but d’obtenir un avantage illégal (au
profit de la personne ou de l’entité).
102
EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT
Evaluation du risque
Evaluation des
liée au Contrôle
risques inhérents
interne (ISA 315)
Prise en considération
du risque de fraude
(ISA 240)
103
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS PROBANTS
104
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS Prise de connaissance générale, Approche par les risques (dont risques de
fraudes et erreurs), Examen du contrôle interne, Obtention d’éléments
probants, Appréciation des données comptables, Revue des évènements
postérieurs, Continuité d’exploitation
Le point de départ des procédures à mettre en œuvre dans ce chapitre est le plan de
mission et les réponses par assertion aux risques d’anomalies significatives.
Les éléments probants désignent les informations obtenues par l’auditeur pour aboutir
aux conclusions qui fondent son opinion. On distingue usuellement deux catégories
parmi ceux-ci :
- Les tests de procédures visant à apprécier l’efficacité de la conception et du
fonctionnement des systèmes comptable et de contrôle interne,
- les contrôles substantifs portant sur le détail des opérations et des soldes, et les
procédures analytiques.
Elles ont une force probante différente selon leur nature ; ainsi, une information
obtenue par inspection ou auprès de tiers aura plus de valeur qu’une information
émanant de l’entreprise contrôlée.
L’auditeur utilisera les techniques d’audit à sa disposition pour obtenir les éléments
probants et notamment : les sondages, les confirmations externes, les observations
physiques, etc., ...
107
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Les éléments probants de natures diverses se corroborant apportent à l’auditeur une
assurance plus forte.
Les doutes résiduels sur le caractère probant doivent conduire à rechercher d’autres
techniques de confort (ou à défaut à en tirer les conclusions au regard de la capacité à
exprimer l’opinion).
Programme de contrôle
des comptes
108
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.3. Confirmations externes
Cet outil permet d’obtenir directement auprès des tiers en relation avec l’entité
contrôlée des informations sur les opérations effectuées avec elle.
Le niveau de preuve ainsi traité peut être considéré comme fiable, l’information
obtenue permettant de vérifier réalité et exhaustivité des opérations.
109
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Clients, fournisseurs, banques, avocats sont des tiers habituellement concernés par ces
demandes.
Elles peuvent également viser les sociétés de crédit bail, les tiers ayant des stocks en
dépôt.
Les limites majeures rencontrées lors de la mise en œuvre de cette technique sont liées
au taux de réponse et à la qualité des réponses.
Une grande attention doit être portée à la préparation des demandes tant en cible
qu’en rédaction, selon l’objectif recherché.
110
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Démarche de confirmation directe
- La circularisation s’effectue en général à la date de clôture des comptes annuels
de l’entreprise ; elle peut cependant être opérée à tout moment ; dans tous les
cas, la période de référence choisie doit être indiquée clairement sur la
demande.
- La sélection des tiers circularisés doit permettre d’avoir un niveau de réponses
suffisant pour donner un caractère probant à la démarche ainsi engagée donc
un nombre de tiers et des valeurs concernées représentatives (en mouvement
ou en solde).
Ceci ne doit cependant pas conduire à privilégier une sélection sur la base uniquement
de soldes importants par exemple ; ainsi, des soldes inverses ou des soldes à zéro
peuvent valablement être incorporés à l’échantillon retenu.
111
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
-L’auditeur doit soumettre la liste des demandes qu’il envisage d’envoyer à
l’entité afin d’obtenir son accord ; en cas de désaccord, il mettra en
œuvre des moyens compensatoires d’investigation (mais qui n’auront en
aucun cas la même force probante) et appréciera s’il y a lieu l’incidence
sur sa mission en terme de limitation.
- Les demandes peuvent être « ouvertes » (seule la nature des
informations sollicitées est indiquée au tiers) ou « fermées » (la nature et
le montant de la confirmation sont communiquées au tiers) ; ces
dernières permettent en général d’obtenir un taux de réponse plus
satisfaisant mais ne conviennent pas à tous les tiers et surtout ne
permettent pas d’obtenir certaines indications qui pourraient enrichir la
qualité du contrôle.
- Les lettres sont établies sur le papier entête de l’entreprise, signées par
un responsable habilité de l’entité et sont expédiées par l’auditeur (une
enveloppe timbrée destinée à la réponse à l’auditeur étant incluse à
l’envoi). La forme électronique peut être utilisée pour les confirmations de
solde.
112
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
- Les réponses font l’objet d’un rapprochement avec les données de
l’entité; en cas d’insuffisance de celles-ci, et après relance, des contrôles
de substitution doivent nécessairement être engages
Modèle de lettre de
113
circularisation
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.4. Observation physique
L’inspection consiste en l’examen des livres comptables, de documents (créés par les
tiers ou par l’entité), ou d’actifs physiques.
L’observation physique consiste en l’examen des procédures et de leur mise en œuvre.
C’est notamment l’un des moyens utilisés pour s’assurer de l’existence d’un actif.
114
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Limites de l’inspection et de l’observation physique
Les normes ont retenu diverses situations pour illustrer la mise en œuvre de ces
techniques et en particulier la présence à l’inventaire physique ; la démarche se
caractérise par les phases suivantes :
115
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
-Examen des procédures :
De prise d’inventaire (pour mémoire, au moins une fois par an), de
détermination de l’avancement des travaux en cours,
De traitement des mouvements au cours de la période d’inventaire,
De traitement des données relevées (en quantité, qualité et valeur).
-Identification :
Des lieux de stockage,
Du calendrier d’inventaire,
Des modes de comptage (il peut être utile dans certains cas de recourir aux
services d’un expert),
De l’existence de stocks en dépôt chez des tiers
116
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
-Intervention de l’auditeur :
Soit lors de l’inventaire physique,
Soit par relevés à d’autres dates,
Soit par vérification de mouvements intercalaires,
Soit par analyse (et rapprochement avec les états d’inventaire) des documents
d’achats et ventes en date proche de l’inventaire.
Dans le cas où l’observation physique est réalisée à une date différente de la date de
clôture, et s’il le juge nécessaire, l’auditeur met en œuvre des procédures alternatives
sur base documentaire (par exemple : reconstitution des entrées et sortie de la période)
pour valider les stocks à la période d’arrêté.
117
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.5. Procédures analytiques
Cet outil a été isolé car il constitue aussi bien un outil de contrôle substantif qu’un outil
contribuant :
- A l’orientation de la mission et à l’approche par les risques,
- Ou en phase finale de la mission comme mode de revue globale.
118
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Portée de l’examen analytique
119
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
- Vérifier la cohérence de l’ensemble des états de synthèse ;
Il intervient en particulier lorsque des redressements ou reclassements ont
été sollicités sur les comptes contrôlés (afin de s’assurer qu’après ces
corrections, d’autres anomalies n’apparaissent pas)
Il intervient sous cette forme lors de la revue de cohérence d’ensemble des
états financiers en phase finale de l’audit.
- Capacité à déceler les variations inhabituelles : la fiabilité de cet outil repose sur
la comparabilité et l’homogénéité des données analysées ;
Il convient d’y être attentif en cas de changement de méthode, en cas de
changement de gamme de production,
120
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Il convient d’y veiller également lors de la comparaison avec des données
d’autres entreprises du même secteur d’activité,
L’interprétation dépend du degré de détail des données de synthèse
examinées.
-Degré de fiabilité du contrôle interne ; la mise en œuvre de cet outil dans un
environnement dont le contrôle interne n’est pas sécurisé ne permet pas d’apporter un
taux de crédibilité satisfaisant à l’analyse ;
- Objectif de la procédure : cet outil est plus utilisé pour la recherche des termes
significatifs que pour démontrer la fiabilité d’une information à lui seul ;
-Nature des éléments analysés : cet outil peut s’avérer insuffisant lorsqu’il porte sur des
postes sujets par nature à des variations intrinsèques importantes amenées à se
compenser (ainsi par exemple dans les rubriques de stocks) ;
-L’interprétation qui en est faite requiert d’être étayée par d’autres outils de contrôle ou
d’autres informations ; ainsi par exemple de la cohérence d’un coefficient de marge
brute rapproché d’usages commerciaux, de sources d’approvisionnement ; dans tous les
cas, les observations sont à valider auprès des interlocuteurs compétents au sein de
l’entité.
121
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Démarche d’examen analytique
- Dans le cas de l’examen analytique portant sur des données partielles (comptes
d’un cycle, comptes au sein d’une rubrique des états financiers)
Mise en parallèle des données concernées sur 2 ou 3 exercices
Identification de leur poids relatif dans les états financiers
Identification des variations significatives
122
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Identification des principales composantes
Identification des postes incohérents (par rapport à la connaissance acquise
sur leur fonctionnement).
123
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.6. Sondages
Technique de sondage
Il est admis que l’auditeur utilise les techniques de sondages pour réaliser ses travaux ;
ainsi, il peut procéder soit à :
- Une sélection de tous les éléments (examen exhaustif) ; il peut être estimé utile
de recourir à une sélection de tous les éléments correspondants à un compte ou
un type de transaction (ce pourra être le cas sur une population comportant un
faible nombre d’opérations mais de montant significatif),
- Une sélection d’éléments spécifiques ; ces éléments seront par exemple : les
données de valeur importante, les données présentant une caractéristique
particulière,
- Une sélection dans le cadre de sondages : statistiques ou non.
124
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Cette technique sera utilisée autant dans :
- L’appréciation du contrôle interne : notamment lors des tests de procédures,
- La révision des comptes : notamment pour la sélection des tiers à circulariser ou
pour la sélection de valeurs à vérifier.
Organisation du sondage
125
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Ainsi, la population examinée doit être :
- Cohérente au regard de l’objectif recherché,
- Représentative en terme de taux d’erreur attendu.
Réalisation du sondage
126
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
L’auditeur dispose de trois techniques générales de sélection
- Sélection empirique : qui présente le défaut majeur de ne pas être objective,
- Sélection sur table de hasard : qui s’établit sur la base des références des
éléments (pas toujours aisée à mettre en œuvre en audit comptable),
- Sélection par tirage systématique : sur la base d’un intervalle de sélection.
Les outils informatiques accessibles à l’auditeur, tant au service de son art que dans
l’entité contrôlée permettent de rationaliser la mise en œuvre de ses techniques. Ainsi,
il est possible de procéder à des extractions de fichiers (tri, filtre) permettant de
systématiser la mise en œuvre du ou des critères retenus et de faciliter le comptage
(quantification de la base et des anomalies).
127
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Interprétation du sondage
Il importe de s’assurer que le sondage a été réalisé selon les critères initialement définis
et d’analyser ensuite les observations relevées, en particulier :
- Nombre d’anomalies relevées (comparé avec le seuil d’erreurs fixé comme
admissible),
- Caractère représentatif de l’échantillon et des erreurs répertoriées, qui pourront
conduire éventuellement à élargir l’échantillonnage pour vérifier le résultat
obtenu.
Dans tous les cas, les anomalies détectées (et confirmées) doivent être examinées avec
la direction en vue d’apprécier leur incidence sur les comptes et de prendre des
mesures correctrices.
128
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.7. Audit d’estimations comptables
129
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Les techniques mises en œuvre sont alors les suivantes
- examen et test de la procédure suivie par la direction pour effectuer l’estimation
(et du respect de la permanence des méthodes pour les termes récurrents),
- utilisation d’une méthode indépendante pour effectuer une comparaison,
- examen des événements postérieurs pour conforter l’estimation.
130
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.8. Missions initiales – soldes d’ouverture
La présentation des états financiers faisant référence à deux exercices, si les comptes de
l’exercice précédent n’ont pas été examines par l’auditeur, celui-ci doit intégrer dans sa
mission des diligences visant à s’assurer:
- que les soldes d’ouverture ne contiennent pas d’anomalie ayant une incidence
significative sur les états financiers de l’exercice en cours ;
- qu’ils ont été correctement repris,
- que les modes d’arrêté et d’évaluation des comptes ont été appliqués de
manière constante ; a défaut, toute modification doit être mentionnée et
quantifiée dans I 'Annexe.
En cas d’impossibilité ou de difficulté a obtenir des éléments probants sur les soldes
d’ouverture, si ceux-ci présentent des anomalies susceptibles d’avoir une incidence
signification sur les états financiers de l’exercice en cours ou s’il est intervenu des
changements de méthodes, l’auditeur est amené a en tirer des conclusions pour I
'expression de son opinion.
131
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.9. Evènements postérieurs à la clôture
Pour cela, il met en œuvre des procédures visant à obtenir des éléments probants
suffisants et adéquats sur les événements justifiant des ajustement ou des informations
dans l’Annexe.
132
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Faits découverts jusqu’à la date du rapport de l’auditeur
Ces démarches doivent être mises en œuvre jusqu’à une date la plus proche du
rapport; elles peuvent consister en:
- examen des procédures de la direction pour répertorier ces situations,
- examen des procès verbaux des organes délibérants ou consultatifs de l’entité,
- examen des données prévisionnelles et rapports internes de la direction,
- examen des données comptables intermédiaires,
- chaque fait identifié faisant l’objet d’un entretien avec les interlocuteurs
compétents pour apprécier la bonne prise en compte des impacts éventuels.
133
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Faits découverts après la date du rapport de l’auditeur mais avant la publication des
états financiers
L’auditeur n’est pas tenu d’appliquer ces mêmes démarches après émission de son
rapport ; en revanche, s’il est informé d’un événement significatif remettant en cause
l’information d’ensemble donnée par les états financiers, il sera fondé à demander la
correction de ceux-ci (l’auditeur rédigeant alors un nouveau rapport).
Au cas où I'entité refuse de modifier ses comptes, l’auditeur en tire les conséquences
pour les termes de son rapport.
134
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Faits découverts après la publication des états financiers
Après publication des comptes, l’auditeur n’est pas tenu a des démarches particulières ;
si des faits de nature a modifier notablement les états financiers sont portés a sa
connaissance, l’auditeur doit examiner avec la direction le bien fondé d’une correction
de ceux-ci et le processus a mener pour I ’information des tiers (la direction devant
prendre des mesures pour transmettre les états financiers modifies aux tiers auprès de
qui la diffusion avait été assurée).
Le rapport établi par l’auditeur a la suite d’une correction intervenant dans ces
circonstances doit comporter un paragraphe d’observation expliquant les raisons des
modifications.
Appréciation de la situation
136
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
- insuffisance de trésorerie pour payer les créanciers aux échéances,
- incapacité a respecter les conditions des contrats de prêts,
- refus de crédit par les fournisseurs,
- incapacité à obtenir des financements pour des investissements fondamentaux
ou le développement de nouveaux produits,
- départ de cadres dirigeants sans remplacement,
- troubles sociaux,
- pénurie de matières premières indispensables,
- perte d’un marché important, dune licence,
- non respect ou changement d’obligations légales,
- procédures judiciaires à l’encontre de l’entité dont les enjeux financiers ne
pourront être assures.
Ces données s’apprécient lors de La planification de la mission mais peuvent également
être perçues au cours de son déroulement, voire lors de l’examen de la période
postérieure a la clôture.
137
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Mesure et conséquences
La révélation de circonstances pouvant conduire à remettre en cause la continuité
d’exploitation doit amener l’auditeur à:
- chercher à réduire les éléments d’incertitude relatifs à cette situation,
- apprécier avec la direction les plans d’actions envisages pour faire face aux
problèmes et poursuivre l’exploitation,
- obtenir une lettre d’affirmation concernant ceux-ci,
- examiner les données prévisionnelles établies et apprécier le caractère probable
des hypothèses retenues.
138
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Dans tous les cas, il exprimera dans son rapport:
- une opinion motivée sur l’absence ou l’insuffisance d’information,
- une réserve pour limitation si les moyens d’apprécier la situation ne lui sont pas
fournis,
- mentionnera des observations avec renvoi explicite aux chapitres concernés de
I’annexe,
- voire, exprimera un refus de certifier pour non applicabilité de la convention
comptable de continuité d’exploitation.
Dans le cas particulier de La mission d’audit légal, l’auditeur doit intégrer dans son plan
de mission des diligences relatives à la procédure d’alerte.
Continuité d’exploitation
139
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.11. Utilisation des travaux d’autres intervenants
140
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
4.12. Déclarations de la Direction
141
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
La lettre d’affirmation peut être :
- Une lettre établie par la direction,
- Une lettre de l’auditeur précisant la compréhension qu’il a des déclarations qui
lui ont été faites par la direction,
- L’obtention d’un document formel signé par la direction pour en authentifier la
teneur.
Les affirmations contenues dans la lettre de la direction ne sont pas suffisantes en soi et
doivent de préférence faire l’objet de recherche de corroboration par d’autres moyens.
Elles doivent être effectuées par des personnes qui ont la capacité à le faire dans
l’entité.
Ne doivent pas être traités uniquement par voie de lettre d’affirmation des informations
qui, du fait de leur importance, auraient leur place dans l’Annexe ou le rapport de
gestion du conseil d’administration.
142
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Démarche d’obtention de la lettre d’affirmation
143
REPONSE AUX RISQUES IDENTIFIES ET ELEMENTS
PROBANTS
Modèles
Continuité d’exploitation
144
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
145
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
Synthèse des travaux
Contrôle des états financiers
Prise en compte et Revue des évènements postérieurs
Continuité d’exploitation
La Questionnaires, entretiens,
démarche Collecte d’informations (dont confirmation, lettre d’affirmation)
Calculs et analyses
Outil de Contrôle des notes aux états financiers
Les
techniques Questionnaire de Contrôle des évènements postérieurs
et outils Note de synthèse standard
Contrôle de la continuité d’exploitation
Communication avec le gouvernement d’entreprise
Les Lettre d’affirmation
documents Questionnaires
146
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
5.1. Synthèse des travaux
La synthèse des travaux menés par l’auditeur est une phase majeure de la fin de mission
; elle vise a s’assurer que le plan de mission (et ses adaptations) a été mené a terme ;
elle est, à ce titre, de la seule compétence du signataire.
147
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
5.2. Contrôle des états financiers
L’ETIC est en particulier, un document important en ce qu’il doit éclairer le lecteur des
comptes sur les principes et méthodes appliqués et apporter des informations sur les
faits majeurs de la période et le contenu de certains postes, voire communiquer des
informations sur des termes non comptabilisés (ainsi des engagements hors bilan).
148
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
5.4. Note de synthèse
149
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
- état des communications faites ou à faire,
- teneur de l’opinion.
Modèles
150
BOUCLAGE, CONCLUSIONS ET RAPPORTS
5.5. Communications
L’auditeur peut être conduit en fin de mission a procéder a des communications (orale
ou écrite) a l’attention des différents interlocuteurs identifies dans l’entité (ce peut être
: la direction, le gouvernement d’entreprise, le comité d’audit).
151