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Sommaire

INTRODUCTION……………………………………………………………………………8

PARTIE I : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE………………………….…………….10

CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE LA


RECHERCHE. ……………………………………………………………………………....11

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE PHYSIQUE ET METHODOLOGIE DE LA


RECHERCHE. ……………………………………………………………………………….19

PARTIE II : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS ……………………….26

CHAPITRE 3 : PRESENTATION DES RESULTATS………………………………….…..27

CONCLUSION…………………………………………………………………………….…34

REVUE BIBLIOGRAPHIE………………………………………….……………………....36

ANNEXE……………………………………………………………………………….….....
37

TABLE DES MATIERES………………………………………………………………...….42

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DEDICACE

mon très cher père : KOCHONI C. Blaise pour son soutient durant mon cursus scolaire
jusqu’à ce jour

ma très chère mère : AYENA Céline pour son amour et son soutient financier

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Remerciements

Dans le cadre du présent mémoire de Sociologie et Anthropologie qui couronne la fin de la


formation dans ce département, nos vifs et sincères remerciements vont à l’ endroit de tous
ceux qui nous ont accompagnés. Sans être limitatif nous disons merci à :

 Toutes les autorités et à tous les enseignants de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences
Humaines (FLASH) de l’université de Parakou(UP) en général et du département de
Sociologie-Anthropologie (DS-A) en particulier pour leur entière disponibilité à nous
former. L’évènement de ce jour est le couronnement de vos efforts et qualités
pédagogiques et de la richesse de vos enseignements, sincères reconnaissances.
 AU chef de département de Sociologie-Anthropologie Docteur HADONOU
julien .Vous avez toujours fait montre d’une rigueur pour redorer l’image du
département .Votre Simplicité, votre entière disponibilité et votre ardeur au travail font
de vous un bon chef .Soyez-en remercié.
 Notre maitre de Mémoire, Docteur Dr TCHANTIPO SaÏ Sotima Enseignant
chercheur à l’Université de Parakou, Maître assistant des universités de CAMES
chercheur au LASDEL Bénin. Votre encadrement sûr et attentionné et vos qualités
pédagogiques nous ont toujours émerveillés. Permettez-nous de vous traduire notre
fierté d’être un de vos apprenants. Daignez trouver ici, l’expression de nos sentiments
les plus distingués.
 Aux membres du jury. Nous sommes très honorés que notre travail soit soumis à votre
appréciation. Vos critiques et apport contribueront à l’amélioration de sa qualité
scientifique. Hommages respectueux à vous.
 Aux personnel de la mairie de l’arrondissement de Tchaourou en particulier le DAAF.

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Liste des sigles et abréviation

ABE : Agence Béninoise pour l’Environnement

CQ : Chef Quartier

DSM : Déchets Solides Ménagers

DST : Direction des Services Techniques

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique

ONG : Organisation Non Gouvernemental

PAE : Plan d’Action Environnemental

PED : Pays En voie de Développement

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation

UP : Université de Parakou

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Liste des figures

Figure 1 : Processus de gestion des déchets solides ménagers selon ABABSIA et OUAALI,
2013.

Figure 2 : Localisation de la commune de Tchaourou sur la carte du Benin.

Figure 3 : Localisation de la zone d’étude dans la commune de Tchaourou.

Figure 4: Connaissance de l’existence des agents de pré collecte dans les deux quartiers
combinés.

Figure 5 : Taux de ménages abonnés ou non dans les deux quartiers.

Figure 6 : Répartition des causes du non abonnement au sein des ménages non abonnés.

Figure 7 : Différentes modes de gestion de DSM des ménages non abonnés.

Figure 8 : Frais d’abonnement des ménages pour le ramassage des déchets

Figure 9 : Proposition d’un système amélioré de gestion des DSM dans l’arrondissement de
Tchaourou

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Liste des photos

Photo 1 : Dépotoir sauvage à Tchalla juste derrière la cloture du stade au bord du pavé

Photo 2 : Dépotoir sauvage à Zongo non loin des railles

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Résumé

Le processus d’urbanisation rapide ainsi que l’accroissement de la population sont à la


base de l’augmentation des déchets produits par habitant. Et plus les déchets augmente, plus
leurs gestion est difficile. La présente étude porte sur les problèmes liés à la gestion des
déchets solides ménagers dans l’arrondissement de Tchaourou, dans les quartiers Tchalla et
Zongo en particulier et a pour objectif général de contribué à l’amélioration du cadre de vie
des habitants de cet arrondissement. La démarche méthodologique utilisée est constitué de la
recherche documentaire, de la collecte des données et leurs traitements. Les résultats ont
montré que la connaissance de l’existence des structures de pré collecte est insuffisante et que
le taux de non abonnement couvre plus de la moitié des ménages étudiés (68% pour Tchalla et
59% pour Zongo). Mais les travaux de pré-collecte laissent à désirer ce qui amène des
ménages à gérer leurs propres déchets, et de plus aucun point de regroupement digne du nom
n’a été installé. Mots clés : Déchets solides ménagers, Tchaourou, Bénin

Abstract

The fast urbanization and population growth are the mean reasons of the rise the wastes
production by habitant. And more the wastes quantity increases, more their management is
hard. This study is related to the management of solid and domestic wastes in the district of
Tchaourou, precisely in Tchalla and Zongo. The main target of this study is to contribute to
the amelioration of the two squares cleanness. The methodology used is composite of
documentary research and investigations.The shown that the knowledge of sanitation NGO is
insufficient and the rate of not subscription spread more than the half of the menages (68% for
Tchalla and 59% for Zongo). But the garbage collection isn’t suitable and in add, no
regrouping place is available to put the wastes together.

Key words: solid wastes, Tchalla, Zongo, Tchaourou, Benin

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INTRODUCTION

Le développement économique et l’urbanisation accélérée auxquels nous assistons


aujourd’hui vont de pairs avec l’augmentation de la consommation et de la production de
déchets par habitant. En effet, les déchets sont chaque jour, jetés dans l’environnement, et
avec la croissance de la population, ce fait est devenu un réel problème environnemental et
sanitaire. Pourtant, la gestion durable et intégrée des déchets représente un enjeu majeur pour
le monde entier et particulièrement pour les décideurs, car assurer aux populations urbaines
qui deviendront majoritaires à l’horizon 2015-2020 un environnement sain et viable, est un
facteur de développement important (NYASSOGBO, 2005 ; 51p).

Pour Roch GBINLO (2011), l’accroissement de la population urbaine en Afrique est


accompagné de multiples répercussions, notamment dans le domaine de la gestion de
l’environnement. L’un des problèmes majeurs dans les villes et pays africains demeure la
gestion des déchets ménagers. La production de déchets qui accompagne l’activité humaine
est donc appelée à augmenter dans des proportions considérables au Sud comme au Nord. En
France par exemple, un habitant a acheté, en moyenne, 916 kg de produits alimentaires en
1979 et 954kg en 1999. Le poids de cette consommation n’a augmenté que de 4% en 20 ans
alors que la quantité de déchets issue de cette consommation a augmenté de plus de 15%
(Poquet, 2001). Le défi que pose cette gestion sera particulièrement crucial dans les pays en
voie d’urbanisation rapide et aux moyens limités notamment les pays en voie de
développement (PED).

Au Bénin, la Constitution du 11 Décembre 1990 à travers son article 27, la création du


Ministère en charge de l’Environnement, l’adoption en 1993 d’un Plan d’Action
Environnemental (PAE), l’adoption d’une Loi-Cadre sur l’Environnement et la création de
l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE), sont autant d’éléments qui attestent de
l’importance qui est accordée à la gestion de l’environnement. Par ailleurs, dans notre pays,
classé en 1995 au 156ème rang des pays du monde en matière de bien-être humain
(ALASSANI, 2007, 111p), il est à noter que des efforts fort appréciables sont fournis par des
structures d’assainissement et d’aménagement par rapport à la gestion des déchets

Au Bénin, la gestion des déchets est influencée par un système complexe de politiques et de
régulations, ainsi que par la diversité des acteurs impliqués, à savoir les producteurs des
déchets, le secteur privé, les décideurs publics t les organisations non gouvernementales.

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Beaucoup de nos villes développent et appliquent des solutions techniques élaborées pour
assurer le recyclage des déchets. Ainsi, l’absence de tri, l’inefficacité de la collecte, le brûlage
des déchets le long des routes, ainsi que leur élimination incontrôlée demeurent des pratiques
courantes. (A.R. SOSSOU. 2019 ; P1)

Mais force est de constater que malgré ce fait, les déchets, au lieu d’être dans les poubelles
courent le long de nos artères et de nos rues, avec l’existence de dépotoirs sauvages dans les
zones rurales mais aussi dans les milieux urbains. Par ailleurs, les grands points de commerce
et les zones de grands marchés sont des lieux où les déchets solides sont produits en
abondance et sont mal entretenus (TOPANOU, 2012 ; 194p).

Ceci altère véritablement l’environnement, et il serait important de faire face à ce problème


qui perdure depuis plusieurs années, afin de contribuer à l’obtention d’un cadre de vie plus
sain.

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PARTIE 1 : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE

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CHAPITRE 1 : Cadre théorique et Cadre d’étude

1-1- Problématique

Pour le bien-être et le développement d’un peuple, il faut que son environnement soit sain.
C’est pour cela que l’assainissement est devenu une question essentielle dans le monde depuis
quelques années (BLALOGOE, 2004, 71p ). Ainsi, dans presque tous les pays du monde, des
moyens et mesures ont été pris pour la sauvegarde et la protection de l’environnement. Les
pays africains n’échappent pas à cette règle.

Selon la stratégie nationale de gestions des déchets réalisée en 2007, la quantité de déchets
produite par l’ensemble des centres urbains du Bénin et par catégorie de villes et 1317 tonnes
de déchets par jour ; soit 480.580 tonnes par ans. Les villes de plus de 100.000 habitants
produisent 220.638 tonnes soit 45,90%. Les villes de 50.000 à 10.000 habitants produisent
48.120 tonnes ; soit 9,87% et les petits villes 202.849 tonnes ; soit 42,6%. Ces résultats
montrent que la production moyenne de déchets par habitant serait en fonction du niveau de
vie et dans une certaine mesure du taux d’urbanisation. Dans les zones rurales, ou les
agglomérations de modeste taille où se déroulent encore des activités agricoles à proximité
des maisons, les déchets ménagers à composition organique sont directement déversé dans les
champs pour l’amendement des sols.

Au Bénin, la Constitution en son article 24 stipule d’ailleurs que chaque individu a droit à un
environnement sain, et c’est ce à quoi les structures de gestion de déchets travaillent depuis
plusieurs années déjà. Néanmoins, le problème de gestion des déchets solides ménagers se
pose toujours dans le pays, en l’occurrence dans la ville de Tchaourou qui, depuis quelques
années, assiste à une urbanisation plus ou moins rapide (construction de grandes voies, de
nouvelles infrastructures) et une augmentation considérable de la population, due à la poussée
démographique et à l’immigration. Cela nous ramène à comprendre que l’Etat lui-même en
question se soucis de la protection de l’environnement. Malgré cette bonne volonté de l’Etat,
force est de constater que la majorité des communes n’assurent pas correctement la gestion de
leur déchets solides ménagers. C’est d’ailleurs ce qui fonde le sujet de recherche intitulé : «
Gestion des déchets solides ménagers dans les quartiers Tchalla et Zongo l’arrondissement
de Tchaourou».

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1-2-Objectifs de recherche

1-2-1-Objectif général

L’objectif général de cette recherche est de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des
habitants des quartiers Tchalla et Zongo.

1-2-2-Objectifs spécifiques

-Identifier les facteurs concourants à la persistance de l’insalubrité dans cet


arrondissement de Tchaourou.

-Comprendre l’implication des acteurs en charge de la gestion des déchets


solides ménagers dans l’arrondissement de Tchaourou.

- Dégager des perspectives pour une gestion durable des déchets solides
ménagers au niveau de l’arrondissement de Tchaourou.

1-3-Hypothèses de recherche

Les hypothèses spécifiques sont :

- L’insalubrité continue de persister à cause du déséquilibre technique, financier,


matériel et humain du système de gestion mis en place.

- L’implication des acteurs au système mis en place pour la gestion des déchets
solides ménagers est faible.

- Des approches de solutions existent pour une meilleure gestion des déchets dans
cet arrondissement.

1-4-Clarification conceptuel

Pour une meilleure compréhension du sujet, les concepts suivants sont définis.

1-4-1- Assainissement

Selon le dictionnaire « Le grand robert » année 2015, c’est l’ensemble des travaux que
doivent effectuer en se conformant aux règles d’hygiènes, les particuliers les collectivités et
les pouvoirs publics pour faire disparaitre dans les agglomérations toute cause d’insalubrité.

1-4-2-Déchets

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Selon le code de l’environnement (art.L541), un déchet est tout résidu d’un processus
de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériaux, produit ou plus
généralement tout bien, meuble abandonné ou que tout détenteur estime à l’abandon. Le
« petit Larousse illustré » le définit comme tout débris, restes sans valeur de quelque chose.
Cependant, tous les déchets ne sont pas irrécupérables ou inutilisables.

1-4-3-Déchets solides ménagers

C’est toute substance ou tout résidu issu de l’activité de production ou de


consommation des ménages, hormis les déchets organiques.

1-4-4- Gestion des déchets

C’est l’ensemble des actions et moyens visant à traiter et à protéger l’environnement


contre les nuisances qui peuvent causer les déchets destinés à l’abandon (Wikipédia). Elle
implique la pré-collecte, la collecte, l’évacuation et le traitement des déchets.

1-4-5-Environnement

La loi n°98-030 du 12 Février 1999 portant sur la loi-cadre sur l’environnement en


République du Bénin le définit comme : « L’ensemble des éléments naturels et artificiels,
ainsi que les facteurs économiques, sociaux, culturel qui affluent sur les êtres vivants et que
ceux-ci peuvent modifier ».

1-4-6-Point de regroupement

C’est tout lieu aménagé pour le rassemblement de tous les déchets pré collectés dans
une zone donnée en vue du transport vers la décharge final ou les déchets seront traités.

1-4-7-Récyclage

C’est toute valorisation, y compris le compostage, consistant en la récupération des


matières premières ou des produits de déchets, à l’exclusion de l’énergie.

1-4-8-Valorisation

Traitement des déchets autre que l’enfouissement ou l’abandon en vue de la réutilisation de


ces derniers.

1-4-9-Zonage

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C’est la délimitation des zones d’opération de chaque ONG de pré collecte. Elle est
effectuée par la mairie qui indique à chacune de ces ONG leurs zones d’activités sur l’étendue
du territoire de la ville.

1-4-10-Pollution

C’est une contamination ou modification directe/indirecte de l’environnement provoqué par


tout acte susceptible : d’affecter défavorablement une utilisation du milieu profitable à
l’homme ; de provoquer une situation préjudiciable à la santé, la sécurité, le bien-être de
l’homme, de la flore et de la faune, ou la sécurité des biens collectifs et individuels. (Article 2
de la loi Cadre sur l’environnement.)

1-5- Revue critique de littérature

Une bonne recherche scientifique nécessite toujours l’apport d’une bonne revue de
littérature. Ainsi, nous avons fait le point des connaissances antérieures sur le thème objet de
notre étude et ensuite une clarification conceptuelle. Plusieurs ouvrages et documents ont déjà
traité du problème concernant les déchets de tous genres, et ce, dans beaucoup de région du
Bénin. Après analyse de ces documents, il est à noter que les types d’informations recueillies
portent aussi bien sur les généralités de la gestion des déchets solides ménagers, des
informations à caractère méthodologique que sur le sujet spécifique de la problématique de
gestion des déchets solides ménagers. Il faut cependant aussi noter que si de nombreux
ouvrages portent sur les déchets en général, très peu ont été consacrées à la persistance des
problèmes lié à la gestion de ces déchets. Cette revue de littérature nous a permis de mieux
situer le travail par rapport aux nombreux travaux qui ont porté sur le thème.

1-5-1-Gestion des déchets solides ménagers dans les villes africaines

Notons que l’intérêt des différents auteurs sur la question de la gestion des DSM se justifie
par l’ampleur des nuisances que posent ces déchets aux populations citadines. Ainsi, pour
SOTAMENOU(2005), la gestion des DSM est des plus mitigées dans les grandes villes
africaines qui sont donc confrontées à d’énormes problèmes sanitaires. Ils affirment
également que le système actuel de gestion des DSM de Yaoundé, à l’instar de bien d’autres
villes africaines est centralisée et totalement incompatible avec les préoccupations de
développement socio-économique et environnemental. Traitant de la problématique de
l’accumulation des déchets solides ménagers dans les métropoles africaines, NYASSOGBO
(2005) affirme dans ses travaux que c’est l’accroissement rapide de la population urbaine et

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l’extension démesurée de l’espace urbain dus à une urbanisation non maîtrisée et non
contrôlée de l’Afrique qui est à la base des problèmes de gestion des DSM. Il a également
abordé les difficultés que rencontrent les autorités municipales et centrales en la matière. Il
illustre ce constat par la ville de Lomé qu’il qualifie comme étant un exemple de gestion
difficile des DSM.

Toujours selon l’auteur, le manque de moyen financier est l’une des principales causes
expliquant la mauvaise gestion des DSM dans la capitale togolaise

1-5-2-Gestion des déchets solides ménagers au Bénin

BLALOGOE(2004) estime que le système de gestion des DSM dans la ville de Cotonou est
assez cohérent et dynamique au plan conceptuel, au niveau du pré collecte et de la collecte.
Cependant, il y a des faiblesses sur le plan technique : il s’agit entre autres du non
abonnement des ménages, du manque de moyens financiers et des difficultés à trouver des
endroits devant servir de points de regroupement. Par contre, dans le cas de l’arrondissement
de Tchaourou, YACOUBOU(2011) à observer que les ordures ménagers sont mal gérées et
que l’insuffisance des structures de pré collecte puis le non abonnement des ménages sont les
principales causes liées aux problèmes de gestion des DSM dans cette cité. VIGNINOU
(2000) dans le même ordre d’idées a relevé de graves insuffisances dans la pré collecte, la
collecte, la mise en décharge et le recyclage des déchets dans le système de gestion des
ordures dans la ville de Tchaourou. Il a également fustigé le comportement des populations
qui n’est pas de nature à favoriser l’assainissement de la ville, malgré les sensibilisations
organisées à leur endroit.

Par ailleurs, le cadre juridique de la gestion des DSM dans la commune de Tchaourou est la
même que celle dans les autres communes du Bénin. Il est enrichi par des arrêtés municipaux
et des décisions du conseil. Ainsi donc, plusieurs textes et lois régissent de la gestion des
DSM au Béni. On peut parler de ceux présentés ci-après.

- La loi-cadre sur l’environnement, dont les chapitres 1, 2,3 du titre IV traitant de la


gestion des DSM. Cette loi fixe les conditions d’intervention dans l’environnement en
vue de sa protection. Il prévoit la protection du sol, du sous-sol et ses richesses contre
toute forme de contamination et de dégradation (articles 19,20). Elle préconise
également le dépôt des ordures dans un lieu approprié et autorisé (article 68) en vue de
leurs traitements (article 67).

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- La loi 87-15 du 21 septembre 1987 portant code d’hygiène publique et son décret
d’application n°97-616 du 18 Décembre 1987 qui règlemente le comportement à
adopter en matière d’hygiène sur la voie publique, dans les habitations et qui en
l’article 97 réprimande le mélange des DSM avec les déchets provenant des hôpitaux
(DBM)

- La loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République


du Bénin qui confère à la commune les compétences propre en matière de
développement local : d’environnement, d’hygiène et de salubrité.

- Le décret 2003-332 du 27 Aout 2003 portant gestion des DSM en République du


Bénin. Suivant ce décret, l’intervention pour le ramassage et l’évacuation des déchets
est conditionné par une autorisation d’intervention. Ces autorisations sont délivrés
surplace par les services de la ville, et ceci par présentation des documents statuaires
de la ville et du numéro d’enregistrement du Ministère de l’Intérieur. Ce même décret
confirme en son article 48, le pouvoir donné au Conseil municipal et communal de
fixer par règlements, les mesures adéquates pour la gestion des déchets ainsi que la
modalité de leur enlèvement. Il précise également que le passage du pré collecte à la
collecte des ordures ménagères incombe à la dite ville.

La ville de Tchaourou a bien voulu déléguer aux ONG intervenant dans le secteur, la
charge des travaux de précollecte des espaces en considérant ce cadre juridique et
principalement les dispositions du décret 2003-332 de Aout 2003 portant gestion des
DSM en République du Bénin.

Les différents acteurs de la gestion des DSM sont ciblés dans le décret 2003 portant
gestion des déchets solides ménagers en République du Bénin. Au nombre de ces acteurs,
on peut citer

- Le Gouvernement :

Il donne, entre autres, les différentes orientations nationales en matière de gestion des
DSM, réglemente les modalités et les techniques de cette gestion, interdit la détention des
déchets au-delà d’un terme ou d’une quantité donnée.

- Le Ministère chargé de l’Environnement :

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Il joue un rôle de premier plan dans la gestion des DSM. Entre autres, il fixe par arrêté
sur tout ou une partie du territoire national, les conditions d’exercice de l’activité
d’élimination, promeut la recherche, le développement et l’utilisation de techniques de
gestion écologiquement rationnelles, détermine par arrêté les conditions minimales
d’exploitation des installations de regroupement, d’élimination ou de valorisation ainsi
que les conditions d’expirations des autorisations, établit une classification des CET ou
site de décharge finale en fonction de l’origine et des caractéristiques des déchets,
examine et donne son avis sur les demandes de transfert des déchets (Articles 6, 13, 15, 27
et 32 du décret N°2003-322).

- Le Ministère de la Santé :

Le Ministère de la Santé est très actif dans les travaux d’assainissement de base et de
contrôle de la salubrité, il intervient dans la commission consultative en matière de
déchets avec le Ministère chargé de l’Environnement. Il veille ainsi au maintien de la
propreté du cadre de vie des populations.

1-5-3-Etapes de gestion des déchets solides ménagers

Le processus de la gestion des déchets solides ménagers se fait suivant les étapes
suivantes : le pré collecte, la collecte, le transport vers la décharge finale et le traitement.

 Pré collecte : Enlèvement de déchets ménagers vers les points de regroupements.


C’est l’opération de récolte des déchets de leurs lieux de production (le plus souvent
des ménages abonnés)
 Collecte : Les déchets pré collectés par les structures de la place sont tous rassemblés
à un point de regroupement fixe pour être transporté vers le centre de traitement.
 Transport : Les déchets collectés aux points de regroupement sont transporté par des
structures en charge (DST) vers la décharge finale ou centre de traitement.
 Traitement : C’est l’opération qui consiste à éliminer les déchets de façon définitive
(Enfouissement, Recyclage, Incinération……) c’est le centre de traitement du milieu
qui s’en charge.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 17
La figure ci-dessous illustre le processus de la gestion des DSM

Point de Collecte et Stockage et


Pré-collecte regroupement et
de transfert transport traitement

Quartiers spontanés Axes viabilisés et quartier de


haut standing

Gradient d’accessibilité
HORS ZONE D’HABITATION
Zone urbaine

Figure 1 : Processus de gestion des déchets solides ménagers selon ABABSIA et


OUAALI, 2013

1-6- Justification du choix du sujet

Le choix de sujet se justifie par la situation critique d’insalubrité qui caractérise


l’arrondissement de Tchaourou en partant du principe qu’il existe une corrélation entre l’état
de santé des individus et l’hygiène de leur cadre de vie. Le présent travail veut attirer
l’attention de la population et des autorités locales sur la gestion et le traitement fait des
déchets solides et ménagers. Le fil conducteur de la présente recherche permettrait d’aborder
la gestion faite des déchets du cadre de vie des populations de Tchaourou.

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CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU CADRE PHYSIQUE ET METHODOLOGIE
DE LA RECHERCHE

2-1_Cadre physique de la recherche

Il est présenté dans cette partie la zone d’étude, sa situation géographique et ses
caractéristiques physiques.

2-1-1- Présentation de la zone d’étude

Situation géographique

Elle est limitée au Nord par les communes de Parakou, Pèrèrè, et N’Dali, au Sud par la
commune de Ouesse, à l’Est par la République Fédérale du Nigéria et à l’Ouest par les
communes de Bassila et Djougou. La commune de Tchaourou est située dans le département
du Borgou au Nord Bénin. Elle s’étend sur une superficie de 7256 km 2 et compte 223138
habitants essentiellement jeunes (69% ont moins de 25 ans), vivant majoritairement en milieu
rural (AFRIQUE CONSEIL ,2006). La commune’ de Tchaourou est subdivisée en sept
arrondissements dont l’arrondissement de Tchaourou, objet de notre étude. Avec un total de
43862 habitants l’arrondissement de Tchaourou compte 21915 individus de sexe masculin et
21947 individus de sexe féminin (INSAE, 2016).

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GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 20
Figure 2 : Localisation de la commune de Tchaourou sur la carte du Benin

Source : INSAE

Figure 3 : Localisation de la zone d’étude dans la commune de Tchaourou

Source : INSAE

2-1-2- Milieu physique

La commune de Tchaourou est soumise aux mêmes conditions naturelles que le reste du
département du Borgou. On y rencontre plusieurs catégories de sol :

Les sols ferrugineux lessivés fortement concrétionnés à texture sablo argileux, chimiquement
pauvre, à drainage médiocre. Ils sont aptes pour la culture du maïs et du sorgho (Annuaire des
statistiques sanitaires, 2009).

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Les sols ferrugineux lessivés et appauvris, caractérisé par une texture sableuse. Ils sont aptes
pour la culture des racines et tubercules comme l’igname, le manioc, la patate douce
(Annuaire des statistiques sanitaires, 2009).

2-1-3-Climat

Le climat est de type soudano guinéen avec deux saisons bien distinctes : une saison sèche de
Novembre à Avril et une saison pluvieuse de Mai à Octobre. Les hauteurs moyennes d’eau se
si situe entre 1200 et 1400 mm et les températures moyennes oscillent entre 25°C et 35°C.
L’harmattan, vent sec, y souffle de Novembre à Mars (Annuaire des statistiques sanitaires,
2009).

2-1-4-Hydrographie

La commune de Tchaourou est arrosée par deux fleuves à savoir l’Ouémé et l’Opkara
auxquels s’ajoutent leurs affluents (Annuaire des statistiques sanitaires, 2009).

2-1-5-Relief et Végétation

Le relief est peu accidenté, fait de vastes plaines.

La végétation est faite de savane soudano guinéenne, presque toujours dégradée par les
hommes et les animaux d’élevage. On y rencontre la savane claire, la savane arborée et la
savane dense. Il y a cinq forêts claires classées dans la commune. Il s’agit de :

La forêt classée de l’Ouémé Supérieur : 105.784 hectares (ha)

La forêt classée de Wari-Maro : 59.789 ha

La forêt classée de Tchaourou : 4.194 ha

La forêt classée de Tchatchou : 2.040 ha

La forêt classée d’Alafiarou : 972 ha

Le climat, l’hydrographie et la végétation entretiennent les maladies endémiques et endémo


épidémiques telles que l’onchocercose, la fièvre jaune, la méningite, le paludisme etc…… Par
ailleurs la divagation des animaux domestiques, l’insuffisance criarde en eau potable,
l’insalubrité et la défécation dans la nature par insuffisance de latrines, exposent les
populations de la commune au péril hydro fécal, source de choléra, de fièvre typhoïde et de
dysenterie (Annuaire des statistiques sanitaires, 2009).

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 22
2-1-6-Population

Trois principaux groupes ethniques sont retrouvés dans la zone sannitaire de Tchaourou : les
Baribas qui représentent la majorité avec 34,2%, suivis des Peulhs avec 18,9% et les Nagots
qui font 15,8% de la population. On y rencontre également d’autres ethnies telles que : les
Otamari (12,9%), les Yom-Lopka (10,9%) et les Fons (4%). Tout ceci donne une estimation
de 221.108 habitants en 2013 (RGPH4, juin 2013) avec un taux d’accroissement naturel de
4,5% et une densité de la population estimée à 18 habitants au km 2 (Annuaire des statistiques
sanitaires, 2009).

2-2-Nature de la recherche

Il est question dans cette recherche de catégoriser les déchets solides ménagers, puis
d’apprécier la gestion qui est faite. Il est question d’analyser leurs effets sur la vie
sociocommunautaire afin de proposer des perspectives pour l’amélioration du cadre de vie des
populations. Pour mieux cerner les contours de cette étude et recueillir de l’information fiable,
une démarche aussi quantitative que qualitative sera adoptée. Ces méthodes ont été retenues
car leur mise à l’épreuve dans le cadre d’analyse des données empiriques à montrer qu’il était
fécond de les combiner au sens de pluralisme méthodologique interne comme de recherche
pour de meilleurs résultats.

2-2-1-Approche

Notre sujet a été abordé par une approche mixte.

2-2-2-Population et échantillonnage

Au total, il a été enquêté 181 ménages dans les 2 quartiers et le pas de sondage est de 5
ménages, c’est-à-dire que entre chaque ménages enquêtés, il y a 4 ménages non enquêtés.

Nous avons aussi interrogé 20 vendeuses et commerçants du marché de Tchaourou, et 2


charretiers et éboueurs en raison du faible nombre de ces derniers.

2-2-3- Taille de l’échantillon

Il s’agira d’un recensement exhaustif des personnes répondant aux critères d’inclusion.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 23
2-3-Technique et outils de collecte des données

2-3-1- Technique d’échantillonnage


Les informations pour cette étude sont collectées aux moyens d’enquête quantitative et
qualitative. Cependant, la technique d’échantillonnage est relative à la méthode.

 Quantitatif
La technique d’échantillonnage aléatoire simple est appliquée lors de la collecte des
données sur le terrain.
 Qualitatif
La technique d’échantillonnage par choix raisonné combiné à la méthode de boule de
neige est appliquée pour la collecte des données sur le terrain.

2-3-2- Technique de collecte


La collecte des données s’est fait à deux niveaux à savoir : La phase de pré-enquête et
la phase d’enquête proprement dite.
 La phase de pré-enquête

Elle a consisté tout d’abord à rencontrer les CQ pour connaitre les limites actuelles des deux
quartiers puis faire les premières observations de ces quartiers en matière de gestion des
DSM.

 La phase d’enquête

Ici, il s’est effectué un sondage auprès des ménages, du pré collecteur et des commerçants
selon l’échantillonnage retenu. Cette phase a également consisté à des entretiens avec les
responsables de la mairie et les deux CQ à la base d’un guide d’entretien.

2-3-3- Outils de collecte

Nature des Justification du choix des


Techniques Outils Groupe cible
données acteurs
Recherche Fiche de lecture Mixtes
documentaire
Questionnaire Questionnaire Quantitative Ménages Ces acteurs ont été choisis

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 24
afin de pouvoir recueillir
des informations sur le
problème de la gestion
-Structure de Ces acteurs ont été choisis
pré-collette afin de recueillir des
Guide
Entretien qualitative -Autorité local informations sur les
d’entretien
-Personnel de problèmes de gestions des
la mairie DSM

2-4-Technique et outils d’analyse des données

Toutes les données quantitatives issues du questionnaire sont compilées et catégorisés


en fonction des résultats attendus de l’étude. Elles sont traitées par des logiciels SPHINX,
SPSS etc… Ensuite, les données qualitatives issues des entretiens feront l’objet d’une analyse
de contenu pour être ensuite croisées avec les données quantitatives.

2-5-Difficultes rencontrées

La contrainte majeure rencontrée au cours de cette recherche est la réticence de certains


anciens responsables de pré collecte à nous fournir des informations précieuses concernant les
difficultés qu’ils rencontrent dans le domaine ainsi que les actions mises en place pour y
remédié. Notons également, l’indisponibilité des différentes autorités municipales, acteurs
importants du domaine pour les entretiens.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 25
PARTIE 2 :

Présentation et analyse des résultats

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 26
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DES RESULTATS

3-1- Facteurs concourants à la persistance de l’insalubrité dans les quartiers Tchalla et


Zongo

3-1-1- Etat des lieux de la gestion des DSM dans les quartiers Tchalla et Zongo

 Connaissance par les ménages de l’existence des structures de pré collecte


Les ménages avant de s’abonner pour l’enlèvement de leurs ordures doivent savoir s’il
y a ou pas une structure de pré collecte qui exerce dans leur quarter .La figure ci-
dessous renseigne sur la connaissance des structures de pré collecté par les ménages
enquêtés.

Connaissance de l'existence de structure de pré-colecte


dans les deux quartiers

Oui

Non

0.9495 5.5

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 27
Figure 4: Connaissance de l’existence des agents de pré collecte dans les deux quartiers
combinés

Il ressort de cette figure 3 que 94 ,95% des ménages enquêtés sont pas au courant
qu’il existe une structure de pré collecte qui exerce dans leur quartier. Par contre 5,05%
déclarent connaitre leur existence.

 Abonnement des ménages dans les deux quartiers

Les pourcentages de ménages abonnés et non abonnés varient d’un quartier a un autre, comme
l’indique la figure ci-après.

Pourcentage des ménages


abonnés et non abonnés à
Zongo

Non
abonnés

Abonnés

86% 14%

Pourcentage des ménages


abonnés et non abonnés à
Tchalla

Non
abonnés

Abonnés

68% 32%

Figure 5 : Taux de ménages abonnés ou non dans les deux quartiers

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 28
De l’analyse de la figure 4, il ressort que les ménages abonnés à Tchalla couvrent un
pourcentage de 32% et ceux non abonnés celui de 68%, tandis que à Zongo les ménages
abonnés couvrent un pourcentage de 14% et ceux non abonnés 86%. Il y a donc plus de
ménages non abonnés à Zongo qu’à Tchalla. On déduit également de cette figure que dans les
deux quartiers plus de la moitié des ménages enquêtés sont dépourvurent de service de pré
collecte.

Plusieurs causes sont à la base du non abonnement de certain ménage. On peut citer : le
choix délibéré de ne pas s’abonné, d’interruption brusque du ramassage par les prés
collecteurs sans raison apparente et la rupture du contrat par les ménages.

La figure 6 ci- dessous montre la répartition de ces causes au sein des ménages non abonnés.

Cause de non abonnement


49,30% 31,25% 20,45%
5
4
3
2
1
0
é t e
ér nt
ra ct
l ib o ol
e
é c -c
xd du ré
oi
Ch tu
re
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p rl
Ru pa
e
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as
m
ra
du
on
upti
rr
te
In

Figure 6 : Répartition des causes du non abonnement au sein des ménages non abonnés.

Il ressort de cette figure que, toutes les causes de non abonnement relevées, c’est le choix
délibéré de ne pas s’abonné qui est la plus importante (49,30%). On remarque la nécessité de
la sensibilisation des ménages sur le problème lié à la mauvaise gestion des DSM. Cependant,
il y a également la rupture du contrat des ménages insatisfaite de la prestation (31,25%) et
aussi l’interruption brusque par les prés collecteurs sans raison apparente (20,45%) qui force
les ménages concernés a s’occupé eux même de leurs ordures. Cet état de chose montre

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 29
comment la défaillance du pré collecte est aussi à la base de la persistance de l’insalubrité
dans les deux quartiers.

 Mode de gestion des DSM par les ménages non abonnés

Les enquêtes effectuées ont relevé que le ménage non abonné gère leurs déchets de
plusieurs façons. La figure ci-après montre ces différents modes de gestion.

Modes de gestion des ordures par les ménages non


abonnés

7,99% Brûlés

26,01% Jetés dans


les caniveaux

76% Rejet sur les


dépôtoires

Figure 7 : Différentes modes de gestion de DSM des ménages non abonnés

On remarque ici que la plupart des ménages non abonné jettent leurs déchets (76%
pour les dépotoirs sauvages et 16,01% pour les caniveaux). La photo 1 et 2 montres
chacune un exemple de dépotoir sauvage par quartier.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 30
Photo 1 : Dépotoir sauvage à Tchalla juste derrière la cloture du stade au bord du pavé

Source : Enquête de terrain, 2023

Photo 2 : Dépotoir sauvage à Zongo

Source : Enquête de terrain, 2023

 Frais d’abonnement des ménages pour la précollecte des déchets

Les frais d’abonnement varient d’un ménage à un autre et sont payés mensuellement
par ces derniers. La figure ci-dessous renseigne sur les différents frais payés et les
proportions des ménages qui les paient.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 31
Proportions des ménages
50%
45%
40%
35%
30%
25% 47,20%
20%
15%
10% 21%
5% ,
0%
1000 FCFA 1500FCFA
Frais d'abonnement

Figure 8 : Frais d’abonnement des ménages pour le ramassage des déchets

3-1-2-Principaux facteur concourant à la persistance de l’insalubrité dans les


deux quartiers

A la lumière de l’état des lieux effectué, on peut déduit que les principaux facteurs qui ont
contribué à la persistance de l’insalubrité dans les deux quartiers sont : la mauvaise prestation
des services de pré collecte due au manque de matériel adéquat et d’agents qualifié, l’absence
d’un point de regroupement fixe amenant les agents collecteur de jeter les déchets dans la
nature.

3-2-Implication des acteurs dans le système de gestion des DSM de cet arrondissement

Les principaux acteurs qui interviennent sans le système de gestion des DSM dans
l’arrondissement central de Tchaourou en général et dans les quartiers Tchalla et Zongo en
particulier sont :

-Les ménages

-Les deux chefs quartiers

-Les chefs d’arrondissement

-Les responsables de structure de pré collecte

Les ménages représentent les principaux producteurs des DSM. Néanmoins, plus de la moitié
des ménages non abonné ont délibérément choisir de jeter leur ordures dans la nature, sachant

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 32
bien que ce mode de gestion ne favorise pas la salubrité de leurs cadre de vie. Ils ne se sentent
impliqué et ignore à quelle il représente un maillon important dans l’assainissement de leur
milieu.

Les chefs quartiers sont les tous premiers acteurs à agir directement après les ménages et
population pour lutter contre l’insalubrité. Mais aucun d’entre eux ne s’intéresse réellement à
l’état sale des deux quartiers. Ils fustigent plutôt les autres acteurs, qui par leur inaction ne les
motivent pas à lutter contre l’insalubrité é due à l’incivisme, rejetant la charge sur ces
derniers.

Le chef d’arrondissement est un acteur important du système. Selon le cahier de charge, il a


pour rôle de participer en partenariat avec le DAAF et les chefs quartiers à la création des
points de regroupement fixe et à s’occupé de la propriété du milieu en organisant des journées
de salubrité. Mais de nos enquêtes, il ressort qu’aucune initiative n’a été prise jusqu’à là. La
Direction des Services Techniques (DST) a pour rôle d’effectuer la mise à jour régulière du
zonage effectué, de recenser les emplacements possibles pour l’installation de points de
regroupement dans la ville et de contrôler la précollecte. Mais après nos enquêtes, il ressort
que le zonage n’a plus été actualisé depuis plus de deux ans et aucune balise n’a été effectuée
pour la localisation d’un possible site de regroupement dans le cet arrondissement. Les agents
de la DST affirment également que, faute de financement, le contrat d’acheminement vers la
décharge finale par la mairie est épuisé. Cependant, ils disent toujours attendre le lancement
du programme de création de points de regroupement par le gouvernement, un programme qui
n’est pas encore lancé depuis des années. On en déduit que la DST n’a pas la main mise sur le
système car, outre la non-réactualisation du zonage, elle n’a effectuée aucun travail
d’identification de zones appropriées pour la création de points de regroupement. De tous ces
points, on conclut donc que l’implication des acteurs d’un système dans celui-ci est faible.

3-3-Approche de solution pour une gestion efficiente des DSM dans les quartiers de
Tchalla et Zongo

Face à tous les problèmes et défaillances observés dans le système de gestion des
DSM dans les deux quartiers étudiés, il importe de prendre des mesures pour
améliorer cette gestion des DSM. Pour cela

-Les ménages devraient :

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 33
 Réduire la production des déchets solides ménagers à la base afin de faciliter la tâche
aux prés collecteurs
 S’associer entre eux selon leurs lieux de résidence pour l’achat des bacs à ordures et
pour un abonnement commun afin de permettre à tous de bénéficié de moyens pour s’abonner
au service de pré collecte

-Les responsables de pré collecte doivent :

 Veiller tout au moins à regrouper les déchets collectés dans des lieux isolés des
habitations
 Les ouvriers de pré collecte doivent recevoir une formation adéquate

-Le DAAF doit :

 Effectuer des activités de sensibilisation auprès des ménages pour


l’abonnement au pré collecte

Eradiquer l’apparition de grands tas d’ordures et dépotoir sauvage dans les caniveaux et dans
le marché de Tchaourou, en organisant des campagnes de salubrité réguliers.

• Mettre sur pied des sanctions dures contre l’incivisme grandissant ou tout au moins la
notion du pollueur-payeur.

Opération de Point de Tri des déchets Recyclage et


Pré collecte Regroupement Valorisation

Abonnement des Baisse du coût de


Ménages Transport et
Enfouissement

Réduction de
Enfouissement
DSM à la base
(Ménages)

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 34
Figure 9 : Proposition d’un système amélioré de gestion des DSM dans l’arrondissement de
Tchaourou

Conclusion

Les problèmes liés à la gestion des DSM dans l’arrondissement de Tchaourou semblent
perdurer malgré le système mis en place. Le principal objectif de la présente recherche est
donc de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations des quartiers Tchalla et
Zongo.

Les résultats de cette recherche ont montré que les principales causes de la persistance de
l’insalubrité dans ces deux quartiers sont la mauvaise prestation du pré collecte due au
manque de matériel et de personnel, la faible implication des acteurs, l’absence des points de
regroupements fixe, le non transport des déchets vers les centres d’enfouissement. D’autre
part, il découle des mêmes résultats que la réduction des déchets à la base et le tri sont des
étapes à intégrer au système, afin de le rendre meilleurs. Un système de gestion des DSM a
donc été proposé à l’issue de la recherche. On peut donc déduire que toutes nos hypothèses de
départ sont validées

Discussion

La gestion des DSM étant une thématique très abordée, plusieurs autres recherches se sont
précédemment intéressées à la question. Cette partie compare donc les résultats de la présente
recherche avec celles des autres auteurs.

Il s’est révélé des résultats que moins de 50% des ménages dans chaque quartier bénéficient
des services de pré collecte. Des travaux de NOUNAGNON (2015) le taux global de ménages
abonnés est de 52,12% dans les quartiers de Cotonou étudiés. D’après les études de
NOUNAGNON (2015), 53% des ménages non abonnés se débarrassent de leurs déchets sur
les dépotoirs sauvages et 12% procèdent à la l’incinération. D’après les résultats de
SOGANSA (2017), 76,92% des ménages non abonnés de Porto-Novo ont recours aux

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 35
dépotoirs sauvages et 15,38% ont recours à l’incinération. Ces pourcentages sont
respectivement de 66% et 26,01% pour la présente étude. Les dépotoirs sauvages constituent
généralement donc le premier recours des non abonnés en matière de gestion des DSM.

Par ailleurs, NOUNAGNON s’est aussi intéressée à la qualité de la prestation de pré collecte.
Et, tout comme les résultats de la présente étude, elle est arrivée à la conclusion que la
mauvaise prestation des services de collecte « porte à porte » amène des ménages abonnés à
rompre leur contrat et à déverser leurs déchets dans la nature (dépotoirs sauvages). D’après la
présente recherche, le tri des déchets sur les sites d’enfouissement technique est une chose
essentielle, et c’est aussi ce qu’affirme KOSSOU-GENEREUX (2016) dans ses résultats. Elle
suggère également que les autorités municipales pensent à prévoir une collecte sélective des
déchets solides ménagers afin de permettre une meilleure exploitation pour le compostage. En
outre, d’après nos résultats l’une des principales causes de la persistance de l’insalubrité dans
les deux quartiers étudiés est le manque de points de regroupement fixe. Cette déduction peut
être comparée à celle de HOUNWADO (2015) qui affirme d’après ses enquêtes que
l’insalubrité du quartier HINDE est due à l’insuffisance des points de regroupements, ce
quartier ne disposant que d’un seul. Le manque de points de regroupement est donc une cause
certaine, qu’il faudrait tout faire pour éradiquer, et c’est aux autorités locales et communales
de mener des actions en ce sens.

Référence bibliographie

- AÏNA M. P., 2010. Cours de gestion des déchets 4e année Génie de l’environnement,
EPAC, 197p.
- ALASSANI Moubarack, 2007. La gestion des ordures solides ménagères dans la ville
d’Abomey-Calavi : Problèmes et perspectives, mémoire de DSS en Population et
Dynamiques Urbaines,UAC, 111p.
- BLALOGOE Pierre, 2004. Gestion des déchets solides ménagers à Cotonou :
Problèmes et perspectives, Mémoires de DESS, Cotonou, 71p.
- DANSOU Bienvenu, 2014. Effets sanitaire de la gestion des déchets dans la ville de
Pobè au Bénin, revue de géographie du laboratoire LEÏDI, FLASH/UAC, 111p.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 36
- GNINNOU Nadine, 2017. Bilan coprologique chez les ouvriers de précollecte de
déchets solides ménagers de l’arrondissement de Godomey, mémoire de licence,
GBH/EPAC/UAC, 35p.
- INSAE, Effectifs de la population des villages et quartiers de ville du Bénin, (RGPH-
4, 2013), février 2016, 31p.
- KOSSOU-GENEREUX G., 2016. Problématique de la valorisation des déchets
solides ménagers biodégradables sur le site maraîcher de Houéyiho : Cas du
compostage, mémoire de licence, GEn/EPAC/UAC, 31p.
- NYASSOGBO Ghislain, 2005. Accumulation d’ordures ménagers et dégradation de
l’environnement urbain, quelques pistes pour une viabilité environnementale dans le
processus de développement africain, rapport, département de Géographie, Université
de Lomé, 51p.
- Annuaire des statistiques sanitaires de la zone sanitaires de Tchaourou, (2009), 7p.
- NOUNAGNON Armand 2015. Gestion des déchets solides ménagers dans le 8 è
arrondissement de la municipalité : Forces et faiblesses pour une prise en charge
efficace et durable du système, mémoire de licence, GEn/EPAC/UAC, 67p
- SOTAMENOU Judicaël, 2005. Efficacité de la collecte des déchets ménagers et
agriculture urbaine et préurbaine dans la ville de Yaoundé, mémoire de DEA,
Université de Yaoundé II, 94p.
- TOPANOU Norbert, 2012. Gestion des déchets solides ménagers dans la ville
d’AbomeyCalavi (Bénin) : Caractérisation et essai de valorisation par compostage,
mémoire de thèse en chimie des déchets, Université d’Abomey-Calavi, 194p.

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 37
ANNEXES

Annexe 1 : Questionnaire pour les ménages


Groupes cibles : Ménages
Fiche d’enquête N°…….
Date de l’enquête : ……………………….2023

Identification du répondant Sexe : Masculin Féminin


Age :………..
Etat Civil : Marié(e) Célibataire Veuf/Veuve Divorcée
Niveau d’étude : Primaire Secondaire Universitaire Sans Niveau

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 38
Types de déchets ménagers produits
Quels sont les types de déchets ménagers ?
- les restes d’aliments

- les cendres et fumiers

- les produits d’emballage : le papier et le carton, le verre, la porcelaine, la ferraille


constituée en majorité par les boîtes de conserve
- le textile, les crottins d’animaux, les animaux morts

- les feuilles sèches provenant du nettoiement des cours

- le cuir et le caoutchouc, les matières synthétiques

- les débris de bois

- les cailloux et le sable


Mode de gestion des déchets ménagers
1. Comment gérez-vous actuellement les déchets solides dans votre localité ?......
- abonnement à une ONG…………………………………………………………

- rejet dans la nature………………………………………………………………

- incinération………………………………………………………………………

- enfouissement……………………………………………………………………

- dépotoirs sauvages………………………………………………………………

- autres (préciser)………………………………………………………………….

2. Quels sont les types de poubelle que vous utilisez ?


Métallique Plastique Végétale (panier)

3. Etes-vous abonné à une structure de pré collecte ? Oui Non

4. Quelle est la fréquence d’évacuation des ordures ?


…………………………………………………………………………………
5. Combien payez-vous pour la pré collecte dans un (1) mois ?
…………………………………………………………………………………
6. Etes-vous satisfait de l’enlèvement des ordures par les structures de pré collecte dans
le quartier ?
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 39
7. Quels sont les manquements que vous avez pu relever dans les activités de pré collecte
?
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
8. Qu’est-ce qui expliquerait cela ?
…………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………
9. Quelles sont vos suggestions :
• à l’endroit des autres ménages ?
……………………………………………………………….……………………
………………………………………………………………………………….…
• à l’endroit des structures de pré collecte ?
……………………………………………………………………….……………
………………………………………………………………….…………………

• à l’endroit de la municipalité ?
…………………………………………………….………………………………
……………………………………………………………………………….……
10. que proposez-vous pour une gestion équitable et durable des déchets solides
ménagers ?
……………………………………………………………………………………
………………………………………………………...…………………………..

Annexe 2 : Questionnaire à l’endroit des responsables des ONG de pré collecte


Fiche d’enquête N°……
Date de l’enquête……………….2023
Structure :……………. Quartier :……………. Zone d’intervention :…………...
Nom et Prénom de l’enquêté :……………………………...… Age :……………
Siège :……………………………………………………………………………..
1) Quelle est la date de début des activités de pré collecte de votre ONG ?

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 40
…………………………………………………………………………………….

2) Votre structure est-elle enregistrée ? Oui Non

3) Quel est actuellement le nombre d’abonnés dans votre zone d’intervention ?


…………………………………………………………....
4) Intervenez-vous dans d’autres quartiers de l’arrondissement ? OUI NON
Si OUI, lesquels ? …………………………………………………………….
5) Quels sont les équipements que vous utilisez pour la pré collecte ?

Charrettes Tracteurs Camions Tricycle Autres


6) Combien de fois les ménages sont-ils desservis par semaine ?

Une fois Deux fois Trois fois


7) Pendant combien de jours travaille un charretier par semaine ? ………......

8) Quelle quantité de déchets ramassez-vous par semaine ? …........................

9) Triez-vous les déchets que vous pré collectés ? Oui Non

10) Pensez-vous que le système actuel de gestion permet de régler définitivement


la question des déchets solides ménagers dans l’arrondissement de Tchaourou

Oui Non
Si Non, donnez quelques raisons ?
…………………………………………………….………………………………

Annexe 3 : Guide d’entretien pour les autorités locales


Date de l’enquête :…………………2023
Nom et Prénom de l’enquêté : ………..
Fonction : …………….
1- Avez-vous procédé à un zonage dans la commune pour une meilleure organisation
dans la gestion des déchets ? -OUI -NON
2- Si NON,

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 41
-Pourquoi?
.................................................................................................................................
.................................................................................................................................
- Comment organisez-vous alors la pré collecte des déchets dans la commune ?
.................................................................................................................................
.................................................................................................................................
3- Si OUI, quels sont les ONG en charges de l’évacuation des déchets dans les zones
retenues ?
.................................................................................................................................
.................................................................................................................................
4- La commune dispose-t-elle de dépotoirs contrôlés et de centres de traitement de
déchets ? -OUI -NON
5- Si OUI, où sont-ils
situés ? .................................................................................................................................
.................................................................................................................................
6- Si NON, où vont les déchets pré collectés ?
.................................................................................................................................
.................................................................................................................................
7- Avec la prolifération des déchets solides ménagers dont est victimes les quartiers de
villes de la commune ; A votre niveau, quels sont vos projets pour lutter contre ce
problème ?

Table des matières

Dédicace…………………………………………………………………………….…………2

Remerciements……………………………………………………………..…………………..3

Liste des sigles et acronymes ………………………………..……………………..………….4

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 42
Liste des figures………………...………………………………………………………………
5

Liste des photos………………….………………………………………………………..........6

Résumé…………………………………………………………………………………………7

INTRODUCTION………………..……………………………………………………………8

PARTIE I : CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE………………..……………………….10

CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE LA


RECHERCHE. ………………………………………..……………………………………..11

1-1- Problématique…………………………………………..…………………………….…11

1-2-Objectifs de recherche………………………………………..………………………….12

1-3-Hypothèses de recherche……………………………………………………………..….12

1-4-Clarification conceptuel……………………..……………………………………………12

1-5- Revue de littérature………………………………………………………..……………..14

1-5-1 Gestion des déchets solides ménagers dans les villes africaines……………………….14

1-5-2 Gestion des déchets solides ménagers au Bénin…………………………………..……15

1-5-3 Etapes de gestion des déchets solides ménagers………………………………….……17

1-6- Justification du choix du sujet……………………………………………………………


18

CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE PHYSIQUE ET METHODOLOGIE DE LA


RECHERCHE. ……………………………………………………………………………….19

2-1_Cadre physique de la recherche………………………………………………………….19

2-2-Nature de la recherche…………………………………………………………..………..23

2-3-Technique et outils de collecte des données…………………………………………..….23

2-4-Technique et outils d’analyse des données………………………………………………25

2-5-Difficultes rencontrées………………………………………………………………..….25

PARTIE II : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS ……………………….26

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 43
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DES RESULTATS………………………………….….27

3-1- Facteurs concourants à la persistance de l’insalubrité dans les quartiers Tchalla et


Zongo…………………………………………………………………….…………………..27

3-1-1 Etat des lieux de la gestion des DSM dans les quartiers Tchalla et Zongo ……………27

3-1-2 Principaux facteurs concourants à la persistance de l’insalubrité dans les deux


quartiers…………………………………………………………………………………….....31

3-2-Implication des acteurs dans le système de gestion des DSM de cet arrondissement……32

3-3-Approche de solution pour une gestion efficiente des DSM dans les quartiers de Tchalla
et Zongo……………………………………………………………………………………..
…..33

CONCLUSION………………………………………………………………………………34

Discussion……………………………………………………………………..……………..35

Référence bibliographique……………………………………………………………………36

ANNEXES……………………………………………………………………………….…..37

Table des matières…………………………………………………………………………….42

GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS DANS LES QUARTIERS TCHALLA ET ZONGO DE L’ARRONDISSEMENT DE TCHAOUROU 44

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