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Projet Beni
Projet Beni
Projet Beni
1° Définition
Ainsi, l’aménagement d’un port sec à Beni est un projet productif qui a
pour finalité la mise à la disposition des chargeurs du Corridor Nord d’un
ensemble d’infrastructures d’entreposage appropriées permettant de préparer les
expéditions et d’organiser la réception du fret à l’import.
La création des ports secs dans les pays sans littoral est vivement
recommandée lors des rencontres régionales et internationales (Table ronde de
Cotonou II, Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le
Développement, Conférence Ministérielle des Etats de l’Afrique de l’Ouest et
du Centre sur le Transport Maritime, Consensus de Washington de septembre
1995 entre l’UCCA et la Banque mondiale…).
3° Objectifs du projet
o Objectif spécifique
o Objectifs généraux
1° Historique du projet
Le site retenu pour la mise en œuvre du projet est situé dans le quartier
« Boikene », ville de Beni, dans le milieu dit « vers Muzambay ». Il porte le n°
S.R.521 du plan cadastral de la ville de Beni. Il est situé le long du tracé de la
route devant servir de transafricaine reliant la RDC à l’Ouganda.
3° L’environnement du projet
o Situation géographique
La ville de Beni est une subdivision de la province du Nord Kivu. Elle est
située à 350 km au nord de Goma, chef-lieu de province. Elle présente une
superficie de 184,24 km2.
Au plan relief, la ville est située sur un plateau parsemé de petites collines
dans la partie Sud-est. Elle est dominée par une plaine au Nord-est et au Nord-
Ouest. La température moyenne est de 25°C. Beni étant situé en pleine zone
équatoriale, le soleil y brille ardemment et les précipitations y sont quasi
quotidiennes en saison pluvieuse.
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o Administration
- Beu ;
- Ruwenzori ;
- Bungulu ;
- Mulekera.
o Activité économique
l’huile de palme, la banane Plantin et l’arachide sont exportés vers les pays
frontaliers.
o Situation géographique
o Administration
o Démographie
o Activité économique
1° Statut juridique
Le port sec de Beni est un projet initié par l’Office de Gestion de Fret
Maritime. Celui-ci est une entreprise publique du portefeuille de l’Etat avec
autonomie administrative et financière. Ainsi, le port sec de Beni aura le statut
d’une entité appartenant à l’OGEFREM. Ce dernier décidera en temps opportun
du degré d’autonomie à accorder à cette nouvelle structure.
Les accords avec les organismes privés porteront sur la sécurité (service
de gardiennage) et les divers aspects commerciaux (tarif, durée d’entreposage,
délai de franchise…).
- Le promoteur (OGEFREM)
- Les fournisseurs d’assistance technique (BTC, SNEL, REGIDESO…)
- L’Etat
- Les bailleurs des fonds
- Les organismes intervenant dans le fonctionnement du projet (OFIDA,
OCC…)
- Les chargeurs du Corridor Nord
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1° Présentation du promoteur
a) Nom et adresse
b) Création et missions
c) Mutations en cours
La seconde moitié des années 1980 et le début des années 1990 ont été
marqués sur le plan maritime par l’échec de la Conférence de révision du Code
de Conduite des Conférences Maritimes d’une part, et par une tendance
généralisée vers une plus grande libéralisation du commerce mondial, d’autre
part.
d) Ressources financières
- la Commission 0,5 % due par chaque chargeur sur la valeur CIF ou FOB
du fret importé ou exporté par voie de mer, quelque soit le port
d’embarquement ou de débarquement;
- la Commission d’intervention due par les armements en rémunération des
prestations de l’OGEFREM dans la rationalisation du trafic, afin d’assurer
un taux de remplissage acceptable pour leur navire et combattre la
concurrence déloyale.
1° Statistiques du trafic
Malgré la non disponibilité des statistiques sur une longue période, l’étude
de marché basée sur quelques chiffres recueillis auprès de deux sources ci-haut
citées, montre qu’il transite dans la ville de Beni 3.184 tonnes de fret en
moyenne par an à l’exportation et 6.718 tonnes de fret en moyenne par an à
l’importation. Ce tonnage ne prend pas en compte les importations des produits
pétroliers qui se lèvent en moyenne à 19.222 tonnes par an et représentent à eux
seuls plus de 70% des importations. Les tableaux ci-après montrent, en
proportion, la part du tonnage de chaque produit, hormis le pétrole, à l’import-
export.
Produits Tonnage %
Café 1.910,40 60
Papaïne 318,40 10
Bois 636,80 20
Autres (cacao, graine de 318,40 10
papaye, minerais…)
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En ce qui concerne les accords avec les partenaires intervenant dans les
activités d’import-export, il s’agit d’envisager la collaboration avec tous les
opérateurs et organismes intéressés au projet afin de s’assurer de leur soutien
dans la mise en œuvre et l’exploitation du projet.
1° Ouvrages
- Un bâtiment administratif ;
- Des locaux techniques ;
- Un entrepôt pour cargo général ;
- Un entrepôt pour le café ;
- Un hangar couvert pour les véhicules ;
- Un espace ouvert et un hangar pour les bois ;
- Des aires de parcage des containers ;
- Une station de stockage et pompage du carburant.
2° Equipements
a) Génie civil
Le terrain sur lequel sera implanté le projet est d’une superficie de l’ordre
de 6 ha. Les coûts d’acquisition du terrain et l’installation du chantier sont
respectivement évalués à : 44.640 USD et 10.000 USD
Les différents travaux à réaliser sur le site sont regroupés en deux phases
à savoir : les travaux de sécurisation du site et les travaux relatifs aux ouvrages
en superstructure.
o Ouvrages en superstructure
Le coût estimé des travaux pour les deux phases se présente de la manière
suivante :
b) Equipements
Pour son bon fonctionnement, le port sec peut démarrer avec les engins de
manutention ci-après :
28
Total 9 - 1.000.000
o Autres équipements
- Véhicule de service ;
- Groupe électrogène ;
- Logistique d’entreposage et magasinage.
Les engins de manutention sont choisis selon leur fonction au regard des
activités du port sec. Ces activités consisteront généralement au transbordement
du fret nécessitant des moyens de manutention appropriés. Le port sec se
voulant un terminal multimodal, il doit être équipé en engins de manutention
devant lui permettre de jouer pleinement son rôle. D’où le choix des chariots
élévateurs de taille différente et des autogrues pour faire face à la manutention
des containers vides ou pleins et de taille différente ainsi que des véhicules et
autres grumes de tonnage aussi différent.
soit aux appels d’offre publics. Spécifiquement, pour les engins de manutention,
le marché asiatique notamment le Moyen Orient (Dubaï) propose des bonnes
offres et la facilité d’acheminer rapidement les équipements sur le site via le
Corridor Nord. L’estimation des coûts d’acquisition des ces engins se base
notamment sur ces offres du marché asiatique. Il sera donc judicieux de
privilégier les offres de ce marché pour l’importation de certains engins
notamment les chariots élévateurs et les autogrues.
Le projet étant ouvert aux bailleurs des fonds autres que le promoteur et le
Gouvernement congolais, toute autre modalité de passation de marché reste
envisageable. Notamment, dans le cas d’une éventuelle participation de
l’Autorité de Coordination de Transport de Transit du Corridor Nord
(ACTT/CN), il sera logique d’intégrer, si nécessaire, les conditions de passation
des marchés de cette structure.
Afin de contribuer à rendre au port sec toute son importance en tant que
port d’éclatement dans la région, il serait souhaitable de mettre en œuvre un
tronçon de chemin de fer entre Beni et Kasindi à la frontière Ougandaise. Cet
investissement n’est pas spécifique au projet. C’est un projet d’envergure
nationale et sous régionale qui concerne les infrastructures de transport dans la
région. Mais sa réalisation constituerait un avantage important pour une
rentabilité sans cesse croissante du projet port sec de Beni.
Le coût total de cet investissement reste à évaluer ainsi que les modalités
de sa réalisation à déterminer. Le présent projet fait abstraction de cet
investissement dans les estimations qui suivent. Le fret considéré est
entièrement routier.
1° Cadre organique
- Le service technique
- Le service commercial et marketing
- Le service administratif et financier
Secrétariat
Service Technique Service Adm & Fin Service Com & Mktg
Cette organisation tient compte des fonctions principales du port sec qui
portent notamment sur des aspects techniques liés à la manutention du fret, les
aspects de gestion de la structure et les aspects de promotion et de réalisation des
objectifs de rentabilité du projet.
Cette façon de concevoir les choses, permet de limiter les postes de travail
à créer à l’essentiel des activités du port sec et de laisser au promoteur la prise
en charge de certaines tâches qui ne sont pas directement liées aux fonctions
principales du projet. Cela permet également et surtout d’éviter d’alourdir le
coût d’exploitation du projet à son lancement.
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Pour son bon fonctionnement le port sec devra compter sur quatre cadres
de commandement dont un Directeur du port en tant que structure de l’Office,
secondé par trois responsables de trois services principaux à savoir, le service
technique, le service administratif et financier et le service commercial et
marketing.
Dans le cas d’une structure dont le contrôle est mixte c'est-à-dire entre les
mains de l’OGEFREM et les partenaires extérieurs. C’est l’organe des
propriétaires (l’assemblée ou le conseil d’administration) qui aura la charge de
choisir le Directeur du port. Celui-ci sera donc responsable vis-à-vis de cette
structure des propriétaires. Il en est de même pour les responsables de trois
fonctions précédemment citées.
Service Technique :
Les profils des différents postes à pourvoir feront l’objet d’une étude en
profondeur au moment du recrutement du personnel à affecter au port. L’équipe
chargée de ce recrutement aura la charge de redéfinir ces différents profils.
Il est à signaler que le port sec recourra aux ouvriers journaliers, comme
les dockers qu’on retrouve dans les ports maritimes, qui aideront au chargement
et déchargement des camions et wagons éventuels. Ces ouvriers n’étant pas liés
au port sec par un contrat de travail, leur solde sera pris en compte dans le frais
de fonctionnement du port et ne fera donc pas partie de sa masse salariale qui,
elle, prend en compte, en plus des salaires, les différents avantages accordés aux
agents. L’effectif des ces journaliers tiendra compte du volume du trafic.
Le module sur la gestion d’un port sec demande l’envoi des cadres
concernés à l’étranger où ce genre de projet est déjà une réalité. Il s’agira, pour
la mise en œuvre du projet, de rechercher le cadre de formation approprié dans
un pays du monde où fonctionne le port sec. L’Ouest Africain semble assez bien
placer en la matière, de même que certains pays du proche Orient notamment les
Emirats Arabes Unis.
Pour ce qui est des formations en rapport avec les aspects techniques de
gestion des équipements (conduite, entretien, maintenance…), la fourniture de
ces équipements, en particulier des engins de manutention, devra s’accompagner
d’une assistance technique en période d’investissement. La relève de cette
assistance technique devra être reprise dans les termes des contrats à signer avec
les fournisseurs afin de permettre au personnel du port sec de prendre en charge
la conduite, l’entretien et la maintenance des équipements dès le démarrage de
l’exploitation du projet.
Quant aux autres modules de formation, étant donné que les personnes à
affecter aux différents postes de travail doivent répondre aux critères en rapport
avec les profils de ces postes, il ne s’agira alors que d’un renforcement des
capacités tenant compte de la réalité particulière du travail dans un port sec.
Ainsi, l’encadrement en groupe, suivant les différents domaines en rapport avec
le travail du port devra être privilégié et devra se dérouler au sein du port. Le
choix des formateurs devra alors faire l’objet des appels d’offre afin de retenir
des meilleurs animateurs et à des coûts abordables.
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o Formation à l’étranger
N° MODULE COUT
Formation à l’intérieur du pays
01 Gestion d’entrepôts sous douane 2000
02 Commerce International et commerce extérieur de la RDC 2000
03 Tarification, entreposage, réception et expédition des marchandises 1800
04 Gestion des ressources humaines 400
05 Tenue et présentation de statistiques 400
06 Marketing communicationnel 400
07 Pratique de l’anglais 2850
08 Informatique 5250
Formation à l’étranger
Gestion des infrastructures portuaires : 45100
• gestion d’un port sec
• entretien et maintenance des équipements portuaires
Total 60200
Source : confère calcul du coût de la formation en annexe n° VIII y relatif
IV. 6 Exploitation
b) La manutention du fret
Dès l’arrivée des camions chargés au port sec, les services de ce dernier se
chargent du déchargement des containers et diverses caisses ou boîtes en vue de
leur classement dans les entrepôts.
c) L’entreposage
Une fois déchargé, le fret sera acheminé vers le lieu d’entreposage. Après
le pesé et le contrôle de la nature et la conformité aux documents, chaque type
de fret sera entreposé en des lieux conformes à sa nature. Ainsi, les containers,
véhicules et bois de grumes seront classés dans des parcs à ciel ouvert aménagés
pour ce faire. Les produits pétroliers destinés à la consommation de Beni seront
entreposés dans les citernes de la station de pompage du carburant aménagé à
cette fin. Les fûts de carburants et autres produits inflammables seront
entreposés dans l’entrepôt approprié.
Les informations des pesés des frets seront transmises aux agents du
bureau « mouvement de fret » pour saisie. Le contrôle de la nature du fret et le
classement dans les entrepôts et espaces à ciel ouvert se feront en présence des
agents commis au mouvement du fret. Ils enregistreront toutes les informations
relatives à la nature et l’emplacement de chaque fret dans le port.
Les informations sur la nature et le coût du fret une fois certifiés, seront
transmises aux services de la douane pour les opérations de dédouanement ainsi
qu’au bureau « tarification et facturation » pour l’élaboration des notes de débit
ou facture à payer par les chargeurs. Le circuit documentaire à mettre en place
sera précisé par une vue commune adoptée par tous les services publics et privés
devant intervenir au port sec, cela notamment dans la perspective de mise en
place du guichet unique.
o Tarification de l’entreposage
Les frais d’entreposage sont perçus sur le séjour du fret, au port sec, au-
delà du délai gratuit ou période de franchise qui est fixé de la manière suivante
par catégorie de fret :
Afin d’assurer sans rupture son service de manutention, le port sec doit
disposer d’un appareillage adéquat. L’entretien et le renouvellement des
équipements doivent demeurer une préoccupation importante dans l’exploitation
du projet.
Le calcul des rémunérations se fait sur base des jours prestés par chaque
agent et enregistrés par le bureau « Personnel ». Les charges de rémunération ne
doivent pas dépasser la limite, autorisée à l’OGEFREM, de moins de 30% de
l’ensemble des charges d’exploitation. Pour assurer au projet un bon démarrage,
une limitation des charges du personnel au strict minimum s’impose pour les
premières années. En fonction de l’évolution de l’exploitation, il pourra être
envisagé des améliorations au courant de la période de croisière du projet.
Coût
Nature des Charges Quantité Coût Coût Coût Annuel
Unitaire Mensuel
1. Matières & Fournitures
- Toner pour photocopieuse 1/mois 85 85 1.020
- Cartouche imprimante 5/mois 58 290 3.480
- Rame de papier 5/mois 5 25 300
- Postiches - - 5 60
- Stylos 8paquets/4mois 7 9 - 27
- Electricité et eau - - 150 1.800
- Connexion Internet - - 100 1.200
- Carburants et lubrifiants pour les engins de manutention 8.500 l/mois (car) 1,5 12.750 153.000
et le groupe électrogène 900 l/mois (lub) 5 4.500 54.000
- Autres fournitures - - - 2.600
S/Total (1) 217.487
2. Transport et Déplacement
- Lubrifiant pour véhicule de service 2,5 l/mois 5 12,55 150,6
- Carburant véhicule de service 220/mois 1,5 330 3.960
- Transport extérieur - - - 2.000
48
6. Contributions et taxes
Taxes sur les matériels roulants 960
Autres taxes - - - 600
S /Total (6) 1.560
Total 614.017,6
Nous considérons que les charges d’exploitation évoluent suivant les hypothèses
ci-après :
- Durant les deux premières années l’ensemble des charges d’exploitation
demeure constant ;
- Les frais de transport et déplacement connaissent les accroissements de
1,50%, 1% et 0,50% respectivement de la troisième à la cinquième
année ;
- Il en est de même pour les frais de publicité et marketing
- Durant la même période, les charges variables (matières et fournitures)
connaissent également des accroissements de l’ordre de 0,50 ; 0,75 et
1,00% ;
- Hormis la charge du personnel qui enregistre un accroissement de 1,00%
tous les cinq ans, l’ensemble des frais d’exploitation demeure constant à
partir de la sixième année.
- A son démarrage, le projet emploie dix manœuvres journaliers (dockers)
pour les opérations de manutention, à partir de la troisième année
d’exploitation, nous considérons que la charge liée à l’emploi de ces
manœuvres va doubler et demeurer constant jusqu’à la fin de vie du
projet.
Pendant les deux premières années, nous supposons que le public s’adapte
lentement aux activités du parc. Le niveau de trafic est encore timide, donc les
charges ne connaissent pas encore une évolution de croisière. Il s’agit donc
d’une période d’observation. Deux ans ne nous semble ni long ni court mais
juste suffisant pour la maîtrise et la mise en place totale de tous les rouages du
fonctionnement du projet.
Produits Volume
Produits miniers 120,914 T
- Cassitérite 20
- Wolframite 90,914
- Coltan 2
- scories 8
Produits agricoles 10.474,123 T
- Café 5.236,630
- Quinquina 4.802,930
- Papaïne 279,038
- Cacao 126,750
- Thé noir 28,375
- Vanille 0,4
Bois 137.872 m3
- Grume 102.024 m3
- Sciage 29.464m3
- placage 6384
marchandises diverses et les engins roulant ; 0,5 $us et 0,0125 $us par m3
respectivement pour les produits pétroliers et pour les bois.
- 50% des marchandises diverses à l’import, produits miniers et produits
agricoles à l’export ainsi que du bois subiront les activités de
chargement/déchargement, empotage/dépotage et transbordement.
- Tous les frets en transit au port sec subiront le pesage et le cubage selon la
nature du fret.
- 50% des produits pétroliers subiront le pompage vers les citernes du
port sec.
- La durée de vie du projet est estimée à 25 ans.
- Durant les 5 premières années, les recettes d’exploitation vont connaître
un accroissement annuel de 1%, elles resteront stables de la sixième à la
onzième année pour connaître à nouveau un accroissement annuel de 3%
de la douzième à la seizième année et 1,5% de la dix-septième à la vingt
unième année. Ensuite, elles resteront stables jusqu’à la fin de la durée de
vie du projet.
Total 395.333
Total 499.640
Total 503.112
55
o Autres recettes
L’ensemble de ces recettes est estimé à 15% du total des recettes estimé
plus haut, sur la manutention, l’entreposage et le transit au port sec, soient
365.246 USD.
N° Année Recettes
01 2011 2 800 217
02 2012 2 828 219
03 2013 2 856 501
04 2014 2 885 066
05 2015 2 913 917
06 2016 2 943 056
07 2017 2 943 056
08 2018 2 943 056
09 2019 2 943 056
10 2020 2 943 056
11 2021 3 031 348
12 2022 3 122 288
13 2023 3 215 957
14 2024 3 312 436
15 2025 3 411 809
16 2026 3 471 515
17 2027 3 532 267
18 2028 3 594 082
19 2029 3 656 978
20 2030 3 720 975
21 2031 3 786 092
22 2032 3 786 092
23 2033 3 786 092
24 2034 3 786 092
25 2035 3 786 092
56
TOTAL 183.560
a) Coût d’investissement
b) Coût d’exploitation
Le coût total d’exploitation sur toute la durée de vie du projet (25 ans) est
estimé à 15.913.623 dollars américains, soit une moyenne annuelle de 636.545
dollars. Confère l’estimation des charges d’exploitation ci-haut.
VI.1 Introduction
L’analyse financière préliminaire est une étape nécessaire qui a sous tendu
les études tout au long de la conception générale du projet. Elle a guidé et
organisé la préparation technique et a permis de déterminer la valeur intrinsèque
du projet. Pour ce faire elle utilise comme outil principal l’échéancier des flux
financiers représenté en annexe II ci-joint et dont la représentation graphique est
également reprise en annexe II-b.
Il s’agit du délai nécessaire pour que les recettes du projet (déduction faite
des charges d’exploitation) équilibrent le montant des dépenses
d’investissements. En d’autres termes, il s’agit du délai nécessaire pour que le
montant des flux financiers positifs équilibre le montant des flux financiers
négatifs, pour que la somme algébrique des flux financiers devienne positive.
Pour ce projet, ce taux est compris entre 20% et 21%. Par approximation,
en considérant 10 chiffres après la virgule, ce taux se situe exactement à
20,4585126478%. A ce niveau la somme des flux financiers actualisée est de
0,0000001062 USD. En arrondissant, nous considérons que le taux qui annule la
somme des flux financiers est de 20%.
N’étant pas en face des plusieurs variantes pour une analyse comparative
d’une part et d’autre part, considérant un taux d’intérêt moyen du financement
61
r’=somme[(Ra-Ca-Ia)/ Ia] et
r’’=somme[(Ra-Ca-Ia)/ (Ia+Ca)]
3° L’analyse de la sensibilité
1° Compte d’investissement
3° Montage financier
A
Les Investissements OGEFREM Gvmnt rechercher Total
1. Dépenses préliminaires 183 560 183 560
2. Génie civile 44 640 9 000 000 384 200 9 428 840
3. Equipements 1 104 360 1 104 360
4. Fond de Roulement 330 805 330 805
Total Investissement 228 200 9 000 000 1 819 365 11 047 565
A
Les investissements Ogefrem Gvmnt rechercher Total
1. Dépenses préliminaires 183 560 183 560
2. Génie civile 90 392 8 954 248 384 200 9 428 840
3. Equipements 500 000 604 360 1 104 360
4. Fond de Roulement 330 805 330 805
Total Investissement 1 104 757 8 954 248 988 560 11 047 565
A
Les investissements Ogefrem rechercher Total
1. Dépenses préliminaires 183 560 183 560
2. Génie civile 90 392 9 338 448 9 428 840
3. Equipements 500 000 604 360 1 104 360
4. Fond de Roulement 330 805 330 805
Total Investissement 1 104 757 9 942 808 11 047 565
4° L’amortissement d’emprunt
Les hypothèses émises sur les conditions de l’emprunt envisagé dans les
schémas 2 et 3 du montage financier, tiennent compte de l’environnement du
marché de financement en RDC qui est caractérisé par l’absence du crédit à
moyen terme. L’accès à ce crédit est donc soumis à des taux d’intérêt très
élevés. D’où le taux de 12 % qui est en fait une approximation des taux de
rémunération des emprunts contractés par l’OGEFREM à moyen terme sur la
place financière de Kinshasa.
6° Le tableau Emplois/Ressources
a) Taux d’actualisation
Par principe le taux d’actualisation doit être égal au coût du capital afin de
permettre non seulement le remboursement, mais également la rémunération de
ce capital. Suivant les quatre schémas de financement proposés à travers le
montage financier du projet, le coût des capitaux se présente de la manière
suivante par schéma :
o Premier schéma :
o Deuxième schéma
o Troisième schéma
1
Taux d’actualisation = somme des coefficients moyens pondérés
Le coefficient après impôt représente la rémunération des capitaux. Pour les capitaux d’emprunt, ce
coefficient est donné par : Taux d’intérêt*(100% - Taux d’impôt). Le coefficient moyen pondéré est le
produit du rapport dans le coût d’investissement et le coefficient après impôt.
70
o Quatrième schéma
[(Dividende par action / Coût moyen de l’action) + Taux annuel d’augmentation prévisible
pour les dividendes futurs]*100
Dividende par action = 9,2426 USD (confère annexe sur les dividendes)
Coût d’une action = 994,281 USD
Accroissement annuel des dividendes futurs = 5,44%
Cœfficient après
impôt
MONTANT % Coût pondéré
Fonds propres 9 228 200 83,5% 10,00% 8,35
Emprunt 1 819 365 16,5% 7,20% 1,19
11 047 565 100% 9,54
ARRONDI 10,00
Cœfficient après
impôt
MONTANT % Coût pondéré
Fonds propres 10 059 005 91,1% 10,00% 9,11
Emprunt 988 560 8,9% 7,20% 0,64
11 047 565 100% 9,75
ARRONDI 10,00
Dans le cas d’un investissement faisant recours à l’emprunt, pour les deux
cas proposés dans le montage financier du projet, notamment les schémas de
financement 2 et 3, le niveau du BA et du TERCI se présente de la manière
suivante par cas :
72
2
Le TRI est calculé par la formule suivante : (Taux d’actualisation + différence entre le taux
d’actualisation le plus haut et le taux d’actualisation le plus bas) * (Bénéfice actualisé au taux le plus
bas / différence en valeur absolue entre le bénéfice actualisé au taux le plus bas et le bénéfice
actualisé au taux le plus haut)
73
Possiblité1 Possibilité2
Cas 1 Cas 2
Coût total 11 047 565 11 047 565 11 047 565
Emprunt envisagé 0 1 819 365 988 560
Fonds propres 11 047 565 9 228 200 10 059 005
VAN 3 341 311 3 585 463 3 473 972
TRI 13,5 %. 13,5 %. 13,5 %.
TERCI 29% 31% 30%
DRCI 7 ans 7 ans et 3 7 ans et 1
mois mois
- Le bénéfice actualisé est largement supérieur à zéro dans tous les cas
considérés (VAN >0).
- Le taux d’enrichissement relatif en capital investi est acceptable dans tous
le cas. 1$ investi rapporte 0,29$ dans le premier cas, 0,31$ dans le
deuxième cas et 0,30$ dans le troisième cas.
- Le taux de rentabilité interne est supérieur au taux d’actualisation, ce qui
permet des possibilités d’endettement.
- Le délai de récupération du capital investi est assez court et largement
inférieur à la durée de vie du projet.
Au regard de cette analyse, dans tous les cas des résultats obtenus, le
projet reste financièrement rentable et viable dans son ensemble. La possibilité
du montage financier basé sur des fonds non remboursables (financement du
Gouvernement et quotte part OGEFREM ou ouverture du capital aux
actionnaires) diminue les valeurs des critères de choix. Cela est dû au taux
d’actualisation calculé. Le calcul de ce taux étant influencé par le taux de
rémunération des fonds propres, il suffit de revoir ce dernier taux à la baisse
pour ajuster à la hausse les valeurs des critères de choix.
DEPENSES RECETTES
N° Intitulés Locales Importées Intitulé Montant
1. Matières et fournitures 5.544.476 Chiffre d’affaire 81.999.315
2. Transport et déplacement 156.906
3. Autre Services consommés 1.581.100
4. Charges et pertes diverses 1.279.265
5. Charge du personnel 7.316.371
6. Contributions et taxes 39.000
R.B.E 66.082.197
TOTAL 81.999.315 TOTAL 81.999.315
C.I. : 7.282.482
Production : 81.999.315
V.A.D. : 74.716.833
75
Les C.I. locales du projet qui s’élèvent à 7.282.482 USD représentent des
revenus pour les secteurs fournisseurs du projet. De ces revenus sont extraites
les valeurs ajoutées induits par le projet dans chaque secteur fournisseur.
COMMERCE SERVICES
Salaire 30 53
Impôt indirect 15 8
R.B.E 55 39
C.I. : 2.233.765
C.I. : 7.282.482
V.A.D : 74.716.833
Σ V. A : 79.765.550
NATIONAUX EXPATRIES
- Consommation locale nette d’impôts 60 30
- Consommations importées (valeur C.A.F) 15 25
- Fiscalité (+ impôts direct et droit de douane) 15 20
- Epargne dans le pays 8 -
- Transfert à l’extérieur 2 25
100 100
C.I. :
2.208.882
C.I. :
7.282.482
Transfert à l’Ext.
V.A.I 2.698.244
5.048.717
Production
81.999.315
V.A.D : Σ V.A
74.716.833 79.765.550
V.A. Nationale
77.067.306
80
Coût CIF des Douane ICA Frais adm. Ogefrem/ Taxes Total
équipements 5% 5% 3% OCC locales 3% exonération
importés 1,5%
1.050.000 52.500 52.500 31.500 15.750 31.500 183.750
Toutes ces facilitations apportées par le projet au fret congolais ont pour
conséquence la réalisation par les chargeurs des économies énormes sur leurs
opérations d’import-export. Notamment en ce qui concerne la rotation de ces
opérations. Pour une transaction dont la durée des opérations est actuellement de
10 jours, avec le projet cette durée est estimée à la moitié de la durée actuelle.
Avec le projet ce coût serait absorbé de moitié, soit 3.000 USD générés en
faveur du chargeur par une rotation plus rapide de ses opérations à l’import-
export. Cette rotation rapide sera favorisée notamment par :
82
RUBRIQUES MONTANT
Valeur de la production 81.999.315
- Consommations Intermédiaires directes - 7.282.482
V.A.D 74.716.833
+ V.A.I + 5.048.717
Total des V.A du projet 79.765.550
- Transfert à l’extérieur - 2.698.244
V.A. Net des transferts 77.067.306
- V.A. Négatives - 183.750
+V.A. Additionnelles + 40.999.657
V.A Additionnelle :
+ 40.999.657
∆ V.A :
117.883.213
V .A Négative :
- 183.750
transferts des patrimoines entre agents (terrain) ou des réserves de trésorerie qui
seront utilisées seulement après le démarrage du projet (une partie du FR).
Rubriques Montants
Coût financier 11.047.565
- Transfert de patrimoine (terrain) - 44.640
- Trésorerie (FR) - 258.356
Investissement fixe 10.744.569
Transfert de patrimoine
44.640
RUBRIQUES MONTANT
Importations et transfert à l’extérieur :
- Engins de manutention 1.000.000
- Groupe électrogène 25.000
- Véhicule de service 25.000
- Formation à l’étranger3 35.860
S/TOTAL 1.085.860
Fournitures et paiements locaux :
- Génie civil (déduit du coût du terrain) 9.384.200
- Dépenses préliminaires4 84.560
- Equipements 54.360
- Stocks 36.591
S/TOTAL 9.559.711
Fiscalité
- Formalités administratives 10.000
S/TOTAL 10.000
Revenus des ménages
- charges du personnel à la période d’investissement 35.858
- frais de mission (frais de mission relatifs aux collectes des données, 40% des frais 33.140
de mission des cadres en formation à l’étranger et frais de mission relatifs à la
cérémonie d’inauguration)
- collation des experts pour l’étude de faisabilité 20.000
S/TOTAL 88.998
TOTAL 10.744.569
3
Le coût de la formation à l’étranger est détaillé dans l’annexe VIII. Il comprend les frais de mission, les frais
de transport et les frais de formation proprement dits. Les frais de transport seront payés à une compagnie
étrangère. 60% de frais de mission seront consommés à l’étranger et 40 % seront épargnés localement.
4
Les dépenses préliminaires ici sont déduites de : 20.000 USD de la collation des experts OGEFREM ayant
réalisé l’étude de faisabilité ; 10.000 USD de formalités administratives ; 45.100 USD de formation à
l’étranger ; 20.000 USD des frais de mission payés dans le cadre de la cérémonie d’inauguration ; ainsi que
3900 USD des frais de mission relatifs aux collectes des données des études.
86
Les biens et services locaux utilisés pour la réalisation du projet sont des
productions nationales qui doivent être réparties, comme pour les
consommations intermédiaires locales dans la période d’exploitation, entre les
trois rubriques ci-après : la consommation intermédiaire importée, la
consommation intermédiaire locale et la valeur ajoutée.
SECTEUR MONTANT
Bâtiment et travaux Publics
S/TOTAL 9.384.200
Commerce
- Equipements 54.360
- Stocks 36.591
S/TOTAL 90.951
Services
- Etudes
- Publicités 20.000
- Formation 15.000
- Autres 15.100
34.460
S/TOTAL 84.560
TOTAL 9.559.711
R.B.E SECTEURS
Bâtiments et Commerce Services
Travaux Publics
Amortissements 60% 40% 20 %
Impôt direct 16% 30% 32 %
Bénéfice 24% 30% 48 %
RUBRIQUES SECTEUR
BATIMENTS&T.P COMMERCE SERVICES TOTAL
TOTAL 9.384.200 90.951 84.560 9.559.711
C.I. Locale 2.815.260 22.738 40.589 2.878.587
C.I. Importée 1.876.840 4.548 1.691 1.883.079
V.A. incluse 4.692.100 63.665 42.280 4.798.045
dont :
Salaire 2.346.050 19.099 22.408 2.387.557
Impôt indirect 469.210 9.550 3.383 482.143
RBE : 1.876.840 35.016 16.489 1.928.345
- Amortissement et réserve 1.126.104 14.006 3.298 1.143.408
- Impôt direct 300.294 10.505 5.276 316.075
- Bénéfice net 450.442 10.505 7.915 468.862
C.I importées
1.883.079
Biens et services locaux
9.559.711 C.I locales
2.878.587
Valeur ajoutée
4.798.045
88
Fiscalité
798.218
La somme des revenus des ménages étant de 2.757.872 (soit 88.998 USD
distribués directement et 2.668.874 USD issus de la valeur ajoutée incluse), en
se référant au même budget type de la consommation des ménages que lors de
l’analyse des V.A. générées par l’exploitation et considérant que les revenus des
ménages sont répartis entre 98 % des nationaux et 2 % des expatriés, la présente
ventilation se présente comme suit :
89
RUBRIQUES MONTANT
S/TOTAL 10.000
S/TOTAL 4.289.683
TOTAL 4.299.683
Rubriques Montant
Coût financier 11.047.565
- Transfert de patrimoine (terrain) - 44.640
- Trésorerie (FR) - 258.356
Investissement fixe 10.744.569
- Total des effets positifs - 4.299.683
Coût social net du projet 6.444.886
Total revenu
des
ménages
2.757.872
Epargne
C. locale
des
Des
Revenus des Entreprises
nationaux
Ménages 1.237.180
1.621.629
88.998
C.I. Locale
Investissement Extérieur 2.878.587 Extérieur Epargne des
Fixe 1.085.860 93.773 Nationaux
Total des effets à retrancher :
10.744.569 216.217
4.299.683
C.I. Importée
Biens & 1.883.079
Coût financier Trésorerie Services locaux Revenu Fiscalité
11.047.565 258.356 9.559.711 Des 416.439 Coût social :
Ménages 6.444.886
2.668.874
Valeur ajoutée
Transfert de Fiscalité 4.798.045
Patrimoine 10.000 Autres
44.640 Fiscalité emplois
798.218 503.587
Total
Fiscalité
1.224.657
92
Deux procédés peuvent être utilisés pour ce faire : soit par la différence
entre le différentiel net des V.A. et le coût social net ; soit par le rapport entre les
deux variables.
Dans les deux cas, les avantages l’emportent sur le coût. Le différentiel
net des V.A étant supérieur au coût social, le projet a donc un impact positif sur
l’économie nationale.
Ainsi, le coût en devises, pour ce qui est des effets directs du projet, ne
concerne que la période d’investissement.
Gains en devise
Gains en devise : 0
Coûts en devise : - 5.840.704
Solde (déficitaire) : (5.840.704)
Tableau n° 65 : Charges
Tableau n° 66 : Recettes
L’effet du projet sur les finances publiques est positif car, le projet
rapporte plus qu’il ne coûte à l’Etat. Du point de vue des finances publiques, le
projet est largement rentable.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
LES ABREVIATIONS
A
ACTT/CN : Autorité de Coordination de Transport de Transit / Corridor Nord
B
B.A : Bénéfice Actualisé
C
CEPETEDE : Centre de Perfectionnement en Techniques de Développement
D
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
F
FR : Fond de Roulement
I
I.C.A : Impôt sur le Chiffre d’Affaires
98
M
MONUC : Mission des Nations Unies au Congo
O
OGEFREM : Office de Gestion du Fret Maritime
R
R.B.E : Résultat Brut d’Exploitation
S
SNEL : Société National d’Electricité
T
TERCI : Taux d’Enrichissement Relatif en Capital Investi
U&V
UCCA : Union des Conseils de Chargeurs Africains
VI.1 Introduction……………………………………………………………58
VI.2 Critères de validation sommaire du projet…………………………….58
1° Critères ne recourant pas à l’actualisation…………………………..58
2° L’emploi de l’actualisation…………………………………………...59
3° Le test de sensibilité ………………………………………………...60
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