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La Marine Marchande :

Introduction

Le transport maritime joue un rôle essentiel dans le développement économique du pays


notamment dans le soutien et la promotion des échanges commerciaux avec l'extérieur qui
s'effectuent à 97% par la voie maritime.
Les réformes structurelles apportées au secteur maritime et portuaire ont notamment pour
objectifs la libéralisation, l'instauration de la concurrence, l'incitation de l'initiative privée et
ce, dans le but d'une meilleure maîtrise des coûts, de l'amélioration de la qualité des
services, du renforcement de la compétitivité du secteur et de l'augmentation de la
participation de l'armement national dans le transport des échanges commerciaux
notamment les exportations.

Orientations générales durant la période du Xéme Plan:

Le Xème plan 2002-2006 a fixé une stratégie de mise à niveau du secteur maritime et
portuaire basée notamment sur l'amélioration de la qualité, des services, le renforcement de
la capacité concurrentielle de secteur, la maîtrise des coûts et la promotion de la sécurité et
de la sûreté pour garantir le développement durable.
Les principales orientations retenues sont :

1. Au niveau du transport maritime :

 Poursuivre les efforts d'investissement, de développement et de


renouvellement de la flotte nationale selon les besoins du secteur.
 Inciter les transporteurs maritimes à :

 appliquer les règles et les normes internationales de qualité et


maîtriser la gestion de la sécurité surtout par l'application des
règles de sécurités du code (ISM), de sûreté (ISPS) et de la
protection de l'environnement marin ;
 élargir l'intervention des armateurs en vue d'une maîtrise de la
chaîne du transport de bout en bout dans un cadre de partenariat
avec les entreprises spécialisées du transport multimodal, terrestre,
ferroviaire et de la logistique aux fins de réduire les coûts
d'exploitation des conteneurs et des unités roulantes.

2. Au niveau des ports :

 Le désengagement de l'Office de la Marine Marchande et des Ports des


opérations commerciales et son recentrage sur ses prérogatives d'autorité
portuaire.
 L'instauration du principe de la concurrence dans tous les ports y compris le
port de Tunis-Goulette-Radès.
 La création d'une société regroupant les entrepreneurs actuels de
manutention au niveau de chaque port au fin d'opérer dans un cadre
concurrentiel avec la STAM et en octroyant à la nouvelle société, la
concession d'exploitation des terres pleins et des magasins pour exercer
ses attributions selon la réglementation en vigueur.
 La réorganisation du travail à l'intérieur des ports par l'abrogation du décret
du 17 février 1949 régissant le travail des dockers et l'application des
dispositions du droit commun de travail.
 La fixation des attributions des intervenants aux ports et l'exercice des
entrepreneurs de manutention de toutes les opérations de manutention, de
consignation et de livraison des marchandises à l'intérieur du port et ce, en
application de l'article 169 nouveau du code de commerce maritime.
 L'organisation de l'exploitation des ports et l'incitation des investissements
privés dans les équipements bord à quai et les infrastructures dans le cadre
de concession ou d'occupation temporaire, avec la création des organes
consultatifs de coordination entre les différents intervenants qui sont le
conseil national des ports, le comité de la communauté portuaire et le
comité de sécurité portuaire.
 L'étude de faisabilité technique et économique d'un projet de port de
troisième génération offrant des prestations modernes pour le transit des
marchandises et l'accueil des navires.
 La poursuite de la facilitation et de la simplification des procédures
administratives par la mise en application du projet de la liasse transport
avec le renforcement de l'utilisation de l'informatique et la généralisation de
l'utilisation du système de Tunisie Trade Net par les intervenants portuaires
afin de réduire la durée du séjour des marchandises dans les ports
notamment les conteneurs.
 La création des zones d'activités logistiques à l'extérieur des enceintes
portuaires, reliées aux différents réseaux de transport.
 La mise à niveau des ressources humaines exerçant dans le secteur
maritime et portuaire par la création des nouvelles disciplines de
spécialisation au niveau de l'institut supérieur du transport et de la
logistique à (Sousse) et dans les ISET notamment (Radès) et dans les
centres de formation professionnelle, spécialisés dans le transport.
 L'harmonisation de la formation du personnel navigant aux exigences de la
convention internationale (STCW) et le renforcement de la formation des
officiers à l'Académie Navale de Menzel Bourguiba selon le besoin du
secteur maritime et conformément aux normes internationales.
 Le renforcement de la sécurité et de la sûreté dans les ports et ce, par le
contrôle des navires (contrôle des navires par l'Etat du port et par l'Etat du
pavillon (PSC.FSI)).

Les réalisations dans le secteur du transport maritime et portuaire portent


essentiellement sur :

 L'ouverture du marché de transport maritime en 1992 aux armateurs privés.


Actuellement, trois armateurs privés disposant de 5 navires qui opèrent
avec l'armateur public, la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN). La
participation de l'armement national au trafic maritime commercial est de
l'ordre de 10,2% (moyens propres et affrétés) dont 5,4% est assurée par le
secteur privé.
 La libéralisation complète du transport maritime, après l'ouverture à la
concurrence de la conférence Tunisie-Sud France en janvier 1998.
 La restructuration de la CTN et le renouvellement de sa flotte par
l'acquisition de deux rouliers neufs en 1997 de 1700 ML chacun et d'un car-
ferry en 1999 de 2200 passagers et 660 voitures.
 La construction d'une nouvelle unité " Kerkennah " au profit de la société
nouvelle du transport - Kerkennah et sa mise en exploitation depuis juillet
2002.
 L'ouverture des ports maritimes de commerce 24h/24h et 7jours/7.
 La révision du régime de travail dans les ports et l'assainissement du corps
des dockers et l'application du régime général de travail dans les ports à
partir du 1er janvier 2005.
 La modernisation des équipements portuaires par la consolidation et la
réfection des postes à quai et des terre-pleins des ports de Bizerte, Sousse,
Sfax et Gabès, le dragage des bassins portuaires et les travaux
d'aménagement d'aires d'entreposage des conteneurs.
 Le choix d'un consultant international pour l'étude de la réalisation d'un
terminal à conteneurs au bassin de Radès et d'un terminal pour navires de
croisières au bassin de la Goulette par la formule de concession BOT.
 Le renforcement des équipements de manutention au port de Radès par
l'acquisition de deux grues de 35T et d'une dizaine de cavaliers gerbeurs et
de Ro/Ro trucks.
 La mise en œuvre de mesures et d'actions de facilitation, de simplification
et de normalisation des procédures commerciales et des formalités
administratives visant à assurer une meilleure fluidité du trafic et à
améliorer les prestations portuaires.
 La ratification des principales conventions maritimes internationales (36) et
leur mise en œuvre dans le cadre du contrôle des navires par l'Etat du port
(PSC) et du contrôle des navires par l'Etat du pavillon (FSI).
 L'engagement d'un projet d'acquisition des équipements de lutte contre la
pollution marine portuaire d'un montant de 6,4 millions de dinars.
 La mise à niveau et l'adaptation de la formation maritime aux exigences de
la convention internationale STCW 95.

Transports Terrestres :
1. INTRODUCTION :

Le transport terrestre joue un rôle important dans la réalisation des objectifs de


développement socio-économique du pays et notamment dans les domaines de la
consolidation de l'activité économique, de l'emploi et de l'encouragement de
l'investissement. Il participe aussi au soutien des autres secteurs et à la maîtrise des coûts
de production.
La valeur ajoutée du secteur des transports terrestres a atteint 2.4% du PIB durant la
période du IXème plan contre 5.4% pour tout le secteur de transport.
L'investissement a atteint durant la même période 1100 MD et représente 42% des
investissements du tout le secteur de transport.
Le secteur des transports terrestres a employé durant le IX ème plan 81000 agents, ce qui
représente 85% des employés dans le secteur du transport.
Depuis l'indépendance, l'Etat a réservé à ce secteur des moyens importants pour le
développer. Ces efforts ont été intensifiés durant les dernières années qui ont été marquées
par des reformes globales visant la mise à niveau du secteur, sa libéralisation et son
ouverture à l'initiative des privés.

2- Les objectifs du X ème plan :


2.1 les objectifs qualitatifs :

a- Adaptation du cadre juridique aux réformes adoptées dans le domaine des transports
terrestres.
b- Reforme du secteur de transport urbain et régional

 Mise en oeuvre de la décentralisation de l'organisation des


transports urbains et régionaux par la mise en place d'une autorité
organisatrice unique dans chaque Gouvernorat qui assume la
responsabilité d'organiser le secteur et de coordonner entre les
différents intervenants.
 Classification des dessertes de transport urbain et régional et
définition des champs d'actions des différents types des
transporteurs.
 Assurer l'harmonisation entre la politique de l'aménagement du
territoire et la politique du transport.
 Garantir les ressources financières nécessaires pour gérer et
développer le transport public urbain et régional.

c- Développement du système de transport public collectif urbain.

 Développer les réseaux de transport public collectif et consolider la


coordination entre les différents modes de transport.
 Améliorer la qualité de service du transport public collectif.
 Intégration des réseaux de transport public collectif dans les
grandes agglomérations urbaines comme une étape vers la fusion
des entreprises concernées.
 Consolider la participation des privés dans l'exploitation des lignes
urbaines de transport public collectif.

D- Développement du système de transport public collectif interurbain

 Restructuration des lignes exploitées par les entreprises publiques


de transport et amélioration de leur rentabilité
 Ouverture du secteur de transport public interurbain routier aux
privés.
 Concéder aux privés la construction et l'exploitation de gares
routières

E- Consolidation du transport routier de marchandises pour le compte d'autrui

 Développement de l'offre de transport routier international.


 Alléger les conditions d'exercice de l'activité dans le domaine de
location des véhicules de transport de marchandises ainsi que dans
le domaine des centrales de fret.

F- Consolidation du transport ferroviaire

 Consolider le transport ferroviaire sur les grandes lignes.


 Rationaliser et moderniser l'exploitation du réseau de transport de
phosphate.
 Développer le transport ferroviaire de marchandises.

G- Mise à niveau des entreprises publiques de transport terrestre

 Poursuivre l'assainissement et la restructuration des entreprises


publiques de transport terrestre.
 Moderniser la gestion au sein des entreprises publiques de
transport terrestre.

H- Assurer la sécurité de la circulation routière et limiter la pollution

 Restructuration du secteur de l'enseignement de la conduite des


véhicules.
 Amélioration du contrôle technique des véhicules.
 Encourager l'utilisation du gaz de pétrole liquifié et du gaz naturel
comprimé.

2-2- OJECTIFS QUANTITATIFS :

Les principaux objectifs quantitatifs du Xème plan se présentent comme suit :

 Réalisation des investissements programmés durant la période de


Xème plan qui sont estimés à 2374,6 MD dont 52 % seront réalisés
par le secteur privé.
 Réalisation d'un taux de croissance en matière de production et de
valeur ajoutée respectivement de 6,3% et de 6,5%.
 Création de 30000 emplois.

LES REALISATIONS DURANT LA PERIODE 1997-2004


1.1 Dans le domaine de l'organisation des transports terrestres

a) Révision du cadre juridique relatif à l'organisation des transports terrestres et ce, par la
promulgation de la loi n°2004- 33 du 19 avril 2004.
Les dispositions de cette loi visent notamment à :

1. Réviser la loi N°85-77 du 4 août 1985 relative à l'organisation des transports terrestres
dans le but de l'actualiser et de l'adapter aux orientations et reformes adoptées dans le
secteur de transport urbain et régional.
2. Réunifier les divers textes législatifs relatifs à l'organisation des transports terrestres de
personnes et de marchandises.
3. Combler le vide juridique dans les domaines du transport touristique, de la location de
certains types de véhicules et de la création et l'exploitation des gares routières.
4. Consacrer la politique de libéralisation du secteur et son ouverture à l'initiative privée.
5. Unifier les conditions d'établissement relatives au transport intérieur et international
routier de marchandises pour le compte d'autrui.
6. Consacrer le principe de consultation dans l'élaboration de la politique des transports
terrestres et identifier les conditions d'exercice de l'activité dans ce domaine.
7. Instituer la transaction en matière d'infractions et de sanctions et garantir les droits du
contrevenant.

b) Révision du cadre juridique du transport ferroviaire par la promulgation des lois et textes
d'application suivants :

 Loi n° 98-74 du 19 août 1998, relative aux chemins de fer. Les dispositions
de cette loi régissent la consistance du domaine public des chemins de fer
et les règles de sa conservation et fixent les règles de sécurité de
l'exploitation et de la circulation ferroviaire.
 Loi n°98-90 du 2 novembre 1998, relative à la Société Nationale des
Chemins de Fer. Cette loi vise à confier à la SNCFT l'exploitation du réseau
ferré et d'une manière générale la gestion des différents biens mis à sa
disposition par l'Etat en vertu d'une concession.
 Décret n°99-2318 du 11 octobre 1999, portant approbation de la convention
de concession du domaine public ferroviaire conclue le 9 septembre 1999
entre l'Etat et la SNCFT ;
 Décret n°2001-2621 du 9 Novembre 2001, portant fixation du cahier des
charges déterminant les conditions d'exécution par la SNCFT des services
commerciaux et des services de transport ferroviaire à caractère public, le
cadre général de la relation de l'Etat avec la société, les mécanismes et les
conditions d'octroi du concours financier de l'Etat au titre des
investissements en infrastructure, ainsi que les compensations financières
d'exploitation au titre des obligations de service public.

c) Adoption d'un programme de réforme du secteur des transports urbains et régionaux


visant à :

 Concrétiser la décentralisation de l'organisation des transports urbains et


régionaux par la création dans chaque Gouvernorat d'une autorité régionale
organisatrice des transports terrestres qui sera responsable de
l'organisation du secteur et de la coordination entre les différents
intervenants.
 Classifier les dessertes de transport public urbain et régional et définir le
champ d'action des différents types de transporteurs.
 Assurer une harmonisation entre la politique d'aménagement du territoire et
d'urbanisme d'une part et la politique des transports d'autre part;
 Garantir les ressources financières nécessaires au fonctionnement et au
développement du transport public urbain et régional.

d) Conclusion de conventions de partenariat entre la SNCFT et les deux sociétés


régionales de transport de Gabès et Medenine pour l'exploitation de lignes de transport de
voyageurs combiné par train et autocar (Tunis-Djerba, Tunis-Tataouine et Tunis-Zarzis).

e) Ouverture du secteur du transport public collectif régulier interurbain par autocars aux
privés : Conclusion d'une convention de partenariat entre la SNTRI et une société privée
dénommée "société du Transport Confortable Interurbain " choisie par voie d'appel d'offres
pour l'exploitation d'un groupe de lignes de transport régulier interurbain.
f) Conclusion de deux conventions de concession entre l'Agence Technique des Transports
Terrestres et deux privés choisis par voie d'appel d'offres pour l'exploitation des deux gares
routières de Kebili et Tozeur.
g) Conclusion de deux conventions de concession entre le Ministère du Transport et deux
sociétés privées dénommées "société de transport urbain et suburbain " et "société de
transport collectif " pour l'exploitation respective de 10 et de 5 lignes dans le Grand Tunis.

1.2. Dans le domaine des entreprises publiques


a) Création de l'Agence Technique des Transports Terrestres :

 Promulgation du décret n°98-1375 du 30 juin 1998, relatif à


l'Agence Technique des Transports Terrestres. Ce décret vise à
remplacer la dénomination de l'Agence de Visite Technique des
Véhicules créée par la loi n°95-61 du 3 juillet 1995 par la
dénomination suivante : " Agence Technique des Transports
Terrestres ".
 Promulgation de la loi n°98-108 du 28 décembre 1998, relative à
l'Agence Technique des Transports Terrestres. Cette loi vise à
confier à l'Agence les missions suivantes :

 Effectuer les formalités et les opérations techniques relatives aux véhicules,


conformément à la législation et à la réglementation en vigueur,
 Effectuer les formalités et les opérations relatives aux permis de conduire,
 Créer, aménager, entretenir, équiper et exploiter les gares routières.

b) Assainissement financier et social des entreprises publiques de transport terrestre


:

 Assainissement de la situation financière des sociétés régionales de


transport et de la SNCFT ;
 Exécution du programme d'assainissement social de la SNT et des sociétés
régionales de transport ;

c) Conclusion de contrats-programmes entre l'Etat et les entreprises publiques de


transport terrestre.
d) Fusion de la SNT et de la SMLT en une seule société dénommée Société des
Transports de Tunis (STT) :

 Promulgation de la loi n°2003-33 du 28 avril 2003 relative à la fusion de la


Société Nationale de Transport et de la Société du Métro Léger de Tunis.
 Promulgation du décret n°2003-2407 du 17 novembre 2003, fixant
l'organisation administrative et financière et les modalités de
fonctionnement de la Société des Transports de Tunis.

1.3 Dans le domaine de la Circulation Routière


a) Révision du code de la route : Publication de la loi n°99-71 du 26 juillet 1999 portant
promulgation du code de la route, et entrée en vigueur du nouveau code et de ses textes
d'application à partir du 1er février 2000.
b) Restructuration du secteur de l'enseignement de la conduite des véhicules :

 Restructuration des épreuves théoriques relatives aux différentes


catégories de permis de conduire et leur mise en application.
 Amélioration de l'encadrement du secteur de l'enseignement de la conduite
des véhicules ainsi que la formation des moniteurs dans ce domaine en
fixant les conditions d'accès à la profession et en soumettant à un cahier
des charges l'exploitation des établissements d'enseignement de la
conduite et des centres spécialisés dans la formation en matière
d'enseignement de la conduite des véhicules.

c) Promulgation de la loi n°97-37 du 2 juin 1997, relative au transport par route des matières
dangereuses et parution d'un certain nombre de ses textes d'application.

1.4. En matière de simplification des procédures administratives

a) Promulgation de la loi n°2001-67 du 10 Juillet 2001, relative à la simplification des


procédures administratives afférentes aux autorisations délivrées par le ministère chargé du
transport dans les domaines relevant de sa compétence. Cette loi vise à remplacer
l'inscription à laquelle était soumis l'exercice de certaines activités dans le secteur des
transports terrestres par un cahier des charges et une déclaration préalable auprès des
services compétents du ministère chargé du transport.
b) Généralisation du régime du cahier des charges aux différentes activités de transport
terrestre à l'exception des activités de transport public de personnes non régulier qui restent
soumises au régime des autorisations et la confirmation de cette mesure par la loi 2004-33
du 19 avril 2004 portant organisation des transports terrestres.

1.5. En matière d'investissements


a) Approbation du programme d'investissement retenu dans le cadre du Plan Directeur
Régional du Transport du Grand Tunis et adoption d'une programmation de sa mise en
œuvre au cours des Xème, XIème et XIIème plans de développement
b) Réalisation des projets suivants par les sociétés publiques de transport et l'Agence
Technique des Transports Terrestres :

- Société du Métro Léger de Tunis :

 Acquisition de 14 rames métro


 Construction d'un dépôt de rames métro à l'Ariana

- Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens :

 Acquisition de 21 locomotives et réhabilitation de 100 voitures pour le


transport de voyageurs sur les Grandes lignes :
 Réhabilitation de 145 wagons pour le transport de phosphates ;
 Construction de passages inférieurs et supérieurs à Radès, Ezzahra, et
Hammam Lif ;
 Réhabilitation de la ligne ferroviaire Tunis-Gabès ;

- Les autres sociétés publiques de transport : Acquisition d'environ 1800 autobus et


autocars pour le renouvellement et l'extension du parc ;
- Agence Technique des Transports Terrestres :

 Aménagement et modernisation des centres de visite technique ;


 Construction de nouveaux centres de visite technique à l'Ariana, Sfax,
Kebili, Tozeur, Tataouine, Séjoumi, Djerba, Bir El Kasâa et Kairouan ;
 Construction d'un centre intégré pour les permis de conduire à Séjoumi ;
 Construction de gares routières à Kebili, Tataouine, Bizerte et Gafsa, et ce,
en plus des deux gares routières de Sousse et Medenine qui ont été
construites par le Ministère du Transport avant le transfert de cette activité
à l'Agence.

2. LES REALISATIONS PREVUES A COURT TERME (2005-2006)


2.1 Dans le domaine de l'organisation des transports terrestres.

a) Promulgation des textes d'application de la loi 2004-33 du 19 avril 2004 portant


organisation des transports terrestres.
b) Mise en œuvre de la réforme du secteur du transport urbain et régional ;
c) Poursuite d'attribution à des privés de nouvelles concessions d'exploitation de gares
routières.
d) Poursuite d'attribution à des privés de nouvelles concessions d'exploitation de lignes de
transport public collectif dans le Grand Tunis.

2.2. Dans le domaine des entreprises publiques

a) Assainissement de la situation financière de la SNT;


b) Restructuration de la SNTRI et amélioration de sa compétitivité..
c) Poursuite de la mise en œuvre du programme d'assainissement social de la SNCFT.
d) Conclusion d'un marché général pour la couverture des besoins des sociétés de
transport en matériel roulant (acquisition d'environ 1000 autobus et autocars).

2.3. Dans le domaine de la circulation routière

Restructuration des examens pratiques des catégories A, C, D et C+E des permis de


conduire.

2.4 En matière d'investissements

Les principaux projets dont la réalisation est prévue au cours de la période 2005-2006 du
Xème plan se présentent comme suit :

a) Les projets de transport collectif du Grand Tunis :

 Desserte des quartiers d'El Mourouj par le métro léger ;


 Prolongement de la ligne du métro léger de " Denden " au Campus
universitaire de Manouba ;
 Amélioration du fonctionnement de la boucle centrale du métro léger ;
 Acquisition de 30 rames métro pour la mise en service des nouvelles
lignes ;
 Mise à niveau de l'infrastructure de la ligne TGM ;
 Electrification de la ligne ferroviaire Tunis-Borj Cedria.
b) Autres projets de transport ferroviaire :

 Achèvement du doublement de la voie Borj Cédria-Kalâa Kebira ;


 Achèvement de l'aménagement du transport ferroviaire du Sahel ;
 Rationalisation et modernisation du transport de phosphates ;
 Mise en place d'un réseau de communication entre sol- train ;
 Acquisition de 3 rames pour la ligne Sousse-Mahdia ;

c) Projets de transport routier :

 Exécution du programme de renouvellement et d'extension du parc des


sociétés publiques de transport, inscrit dans le Xème plan et relatif à
l'acquisition de 1672 autobus et autocars (472 unités pour la SNT, 100
unités pour la SNTRI et 1100 unités pour les sociétés régionales de
transport);
 Construction de 3 dépôts d'autobus pour la SNT, la SORETRAS et la STS.

d) Projets de l'Agence Technique des Transports terrestres :

 Poursuite de l'aménagement et de la modernisation des centres de visite


technique ;
 Construction de nouveaux centres de visite technique à Sfax (2ème centre),
Gabès et Manouba ;
 Construction de centres intégrés pour les permis de conduire à Jendouba,
Siliana, Sousse, Sidi Bouzid, Sfax, Gabès, Gafsa, Medenine et Manouba;
 Construction d'une gare routière à Sfax.

3. Les grands projets programmés ou proposés à moyen et long terme

a) Les projets de transport collectif retenus dans le cadre du Plan Directeur Régional de
Transport du Grand Tunis et dont la réalisation est programmée au cours des XIème et
XIIème plans de développement :

 Extension du réseau du métro léger pour desservir les Cités El Menzah,


Ennasr et Bhar lazrek ;
 Mise en place d'un Réseau Ferré Rapide (RFR) pour desservir M'hamedia,
Sidi Hcine, M'nihla et Ariana ;
 Mise en service de lignes bus express partiellement en site protégé.
 Aménagement des pôles d'échange du centre ville

Aviation civile
La Tunisie est membre de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale depuis
septembre 1959. Elle est signataire de la majorité des conventions internationales dans le
domaine de l'aviation civile.

Le secteur aéronautique en Tunisie est placé sous la tutelle du Ministère du transport, il est
considéré comme l'un des secteurs stratégique pour le développement de l'économie
Tunisienne générant d'importantes recettes en devise (2% du PIB) et comptant 12.000
emplois environ avec un taux d'encadrement de 14%.

Les principales orientations du dixième plan


Les principales orientations du dixième plan dans le secteur de l'aéronautique civile et
notamment dans le domaine du transport aérien sont les suivantes :
Continuer l'exécution des programmes de mise à niveau des entreprises opérantes dans le
secteur et plus particulièrement celles du transport aérien, afin de faire face à la forte
concurrence internationale ;

Renforcer l'infrastructure aéroportuaire en vue d'adapter la capacité d'accueil des aéroports


internationaux au développement du trafic aérien. Cette capacité sera renforcée par la
réalisation du nouvel aéroport du centre Est du pays, de l'aéroport de Gabes et l'extension
de l'aéroport International de Djerba ;

Améliorer la qualité des services de la navigation aérienne et le développement du trafic de


survol de l'espace aérien tunisien ;

Maintenir la sécurité de la navigation aérienne et développer la capacité d'accueil


de l'espace aérien ;

Améliorer le niveau de sûreté et de sécurité ainsi que la qualité des services


aéroportuaires ;

Poursuivre l'effort de mise à niveau du cadre législatif et réglementaire du secteur en vue de


l'adapter d'avantage aux évolutions enregistrées au niveau des normes et des standards
internationaux ;

Encourager la participation privée dans les activités de l'aéronautique civile ;

L'établissement d'un programme de mise à niveau des ressources humaines en ce qui


concerne le recrutement, l'encadrement et le système de formation ;

La libéralisation progressive du transport aérien dans le cadre de convention de création de


marché de libre échange régional ou international,

Développer d'avantage et améliorer le rendement du transport aérien intérieur et du


transport de fret aérien, eu égard au rôle important que jouent ces deux activité sur le plan
de développement de l'économie nationale.
Les principales réalisations entre 1998 et 2004

 Promulgation du code de l'aéronautique civile par la loi n°99-58 du 30 juin


1999, qui a permis l'instauration des principes de base d'un nouveau cadre
législatif dont l'objectif est le développement de l'aviation civile de manière à
garantir la sécurité, la régularité et l'efficience ;
 Réalisation des aéroports Internationaux de Gafsa-Ksar et de Gabes en
application des directives du président de la république afin de promouvoir
le développement de ces deux régions ;
 En application des orientations du plan directeur des aéroports à l'horizon
2020, une étude a été réalisée pour le choix du site du nouvel aéroport dont
les résultats ont abouti au choix d'un site au centre Est du pays qui devrait
permettre la mise en place d'une plate-forme aéroportuaire pour un trafic
ultime de l'ordre de 30 millions de passagers en l'an 2038.
 L'extension de l'aéroport international de Tunis-Carthage pour porter sa
capacité d'accueil de 3 à 4,5 millions de passagers par an ;
 L'extension de l'aéroport International de Djerba-Zarzis pour porter sa
capacité d'accueil de 1,5 millions de passagers par an à 4 millions de
passagers par an ;
 L'extension de l'aéroport International de Tozeur Nefta qui a permis de
porter sa capacité d'accueil de 200 à 400 milles passagers/an ;
 Le réaménagement de l'aérogare passagers et la construction d'un salon
d'honneur à l'aéroport international de sfax thyna ;
 Avancement du programme de restructuration et d'assainissement de la
compagnie " Tunisair " ;
 Consolidation de la flotte de la compagnie Tunisair par l'acquisition de 16
appareils ;
 Consolidation de la flotte de la compagnie Nouvelair par l'acquisition de 2
appareils ;
 Signature par la compagnie Tunisair d'accords d'alliance stratégique avec
les compagnies Air France et Royal air maroc ;
 Avancement du programme de mise à niveau des entreprises nationales
opérantes dans le secteur aéronautique ;
 Achèvement du programme de restructuration de la compagnie de transport
aérien intérieur " Tuninter " ;
 Création d'une nouvelle compagnie privée de transport aérien "
KARTHAGO " en mars 2002 ;
 Création de deux organismes de formation dans le domaine de
l'aéronautique civile : " ICAR " en 2003 et " ISA " en 2004 ;
 Renforcement des mesures de sécurité et de sûreté dans les aéroports
Tunisiens.
 Ouverture de nouvelles lignes aériennes : " Tunis-Beirut-Doubai ", " Tunis-
Benghazi "," Tunis-Bamako-Abidjon ", " Tunis-Belgrade ", " Monastir-
Moscou " et la ligne " Monastir-SaintPetersbourg ".

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