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Eléments de géographie humaine vraie
Eléments de géographie humaine vraie
ELEMENTS DE GEOGRAPHIE
HUMAINE
Réalisé par :
Dr Mame Cheikh NGOM : Géographe
Sommaire
Syllabus de cours………………………………………………………………………………………………………………………………..3
I. Objectifs.........................................................................................................................................3
I.1. Objectif général............................................................................................................................3
I.2. Objectifs spécifiques.....................................................................................................................3
II. Résultats attendus..........................................................................................................................3
III. Méthodologie.............................................................................................................................3
IV. Evaluation...................................................................................................................................4
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………………….5
3. Le Glossaire......................................................................................................................................15
3.1. L ‘agglomération........................................................................................................................15
3.3. L’aménagement.........................................................................................................................15
3.4. Population.................................................................................................................................16
Chapitre 2: la géographie humaine ………………………………………………………………………………………………17
Syllabus de cours
« Eléments de géographie humaine» est le thème d’un cours dispensé aux
étudiants de Licence 1 d’histoire. Outre les relations complémentaires entre
l’histoire et la géographie, ce cours magistral de 2 heures est introduit dans
l’agenda des enseignements, conformément aux dispositions du système LMD.
I. Objectifs
III. Méthodologie
Un cours magistral de deux (2) heures par semaine est dispensé dans un
amphithéâtre qui puisse contenir tous les étudiants de la licence 1 d’histoire.
Outre le support de cours qui sera mis à la disposition des étudiants (le blog), le
cours sera présenté sous forme de projection via le logiciel Power Point. Des
IV. Evaluation
PLAN DU COURS
Introduction générale
Introduction gé né rale
Le cours participe au renforcement des connaissances théoriques, notamment
dans le domaine de la géographie humaine. Il est subdivisé en trois chapitres :
le premier chapitre porte sur l’épistémologie de la géographie, le deuxième
chapitre élucide les éléments fondamentaux de la géographie humaine et le
troisième aborde les rapports dialectiques entre la géographie et l’histoire
Donc, il n’existe pas une et une seule définition de la géographie. D’une simple
description de la terre, la géographie est devenue une discipline de synthèse. Il
convient ainsi d’étudier son évolution, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, de
la méthode inductive à la méthode déductive, afin de comprendre son utilité.
La géographie est la science qui décrit la Terre. Ainsi, peut-on considérer que
les explorateurs antiques, d’origine grecque, latine, chinoise ou arabe qui par
stratégie économique ou militaire, procèdent à un inventaire des ressources
naturelles et humaines du Globe, sont les premiers géographes ?
Pierre George et Fernand Verger considèrent que le terme en soi présente une
certaine ambigüité. Description, dessin de la terre, en opposition étymologique
apparente avec l’explication de la Terre, la géologie. Ce n’est donc pas dans
l’étymologie, mais dans la pratique de la recherche et de la formulation de la
connaissance que l’on doit chercher les éléments d’une définition. A cet égard,
l’histoire de la géographie apporte les réponses essentielles. »
l’homme sur leurs milieux mais elle ne peut se contenter de rester une science
descriptive : elle se doit d’en expliquer les mécanismes. Cette explication
implique nécessairement la prise en compte des sociétés humaines dans les
rapports complexes qu’elles entretiennent avec leur environnement.
La géographie n’est pas utile mais elle aide à vivre. Cette assertion montre à
quel point il est difficile de se prononcer sur l’utilité de cette discipline sociale.
Toutefois, il faut noter que la géographique a connu de profondes mutations
depuis ces cinquante dernières années à cause de la superposition des théories
(de l’inductivisme à la méthode hypothético-déductive).
Parmi les premiers géographes du monde on retrouve les grecs dont Hérodote
(description des contrées antiques), Erathostène (estimation de la circonférence
terrestre et cartographie du littoral méditerranéen), Hipparque (représentation
des formes de la terre sur une surface plane), Strabon qui réalise la première
description régionale de la terre et Ptolémée qui fait le bilan des mesures de la
terre. Au moyen âge, la géographie devient l’affaire des voyageurs et des arabes
dont Ibn Batouta et des portugais qui découvrent les côtes africaines. Les
explorateurs contribuent à l’essor de la géographie jusqu’au XIXème siècle.
Mace (1988) soutient que l’hypothèse de recherche peut être envisagée comme
une réponse anticipée à la question spécifique de recherche. Pour sa part,
Sekaran (1992) définit l’hypothèse de recherche comme étant un énoncé
vérifiable répondant aux questions de recherche spécifiques soulevées dans la
problématique. La teneur de cet énoncé est fonction des relations anticipées par
le chercheur entre les variables formant le cadre théorique de sa recherche.
Dans les années 1960, la géographie française est encore peu ouverte aux
travaux des économistes. Dans ce domaine, Pierre George décrit les zones et
les volumes de production et les flux. Cette géographie est très descriptive et
technique. En raison des évolutions économiques rapides de l’après-guerre et
du contexte politique, cette géographie est condamnée à se périmer très vite.
De quoi rebuter les chercheurs limités aux seuls inventaires et les étudiants,
condamnés à apprendre des listes de statistiques, de volumes de production...
sans grand intérêt? Cette géographie ignore les progrès rapides que connaît
l’économie qui sort auréolée de la guerre où elle a montré sa pertinence et son
efficacité, d’où l’économie spatiale.
Paul Claval
Ces ouvrages, s’ils font progresser la réflexion, ne permettent pas pour autant
de rendre compte du foisonnement d’idées de ces nouveaux courants de
réflexion : les outils et les concepts évoluent vite. C’est cette nécessité de suivre
au plus près l’évolution de ces recherches qui a poussé Paul Claval à proposer à
la Revue de Géographie de l’Estune chronique annuelle qui fasse le point sur
les travaux les plus récents.
3. Le Glossaire
3.1. L ‘agglomération
3.2. Agraire
3.3. L’aménagement
3.4. Population
Ensemble des habitants d’un territoire défini par des limites administratives ou
politiques (province, département, Etat) ou géographiques (région, ville ou
agglomération. Elle est envisagée d’abord quantitativement et s’exprime en
nombre d’habitants (recensement de la population et données statistiques).
Le choix par Paul Claval de la date de 1870, qui marque le début de son
Histoire de la géographie française1, se justifie par la prise de conscience d’un
retard coupable après la brutale défaite de Sedan. C’est en Prusse que, vers
1810, à la suite d’un désastre similaire, celui d’Iéna, la géographie scolaire et
universitaire était apparue, avec pour fonction d’inculquer aux élèves et aux
étudiants que l’Allemagne existe, d’abord comme « unité naturelle » et qu’il lui
faut donc accomplir son unité politique.
s’occupe des hommes en tant qu’ils sont en rapport avec les lieux, soit qu’ils en
subissent, soit qu’ils en modifient l’aspect. » « On (et la critique s’adressait
aux sociologues) se représente la terre comme «une scène où se déroule
l’activité de l’homme» sans réfléchir que cette scène elle-même est vivante...
» : cette réflexion de Vidal conduit à reconsidérer les « faits de nature »
dans l’explication historique. Contrairement à l’idée d’une nature fixe,
qui formerait le théâtre immuable de l’action humaine, l’accent est
désormais mis sur sa relativité historique : d’une part, l’espace terrestre a lui-
même une dynamique naturelle, et, d’autre part, il est création humaine
continuelle par les limites que les sociétés y inscrivent, les modifications
introduites par de nouvelles techniques de transport, la connaissance même
que les hommes ont de la terre.
Les milieux naturels n’imposent en aucun cas tel ou tel genre de vie, ils
n’offrent aux hommes que des « virtualités » : « Une contrée est un réservoir où
dorment des énergies dont la nature a déposé le germe, mais dont l’emploi
dépend de l’homme. » Certes, les conditions géographiques – position, étendue,
climat, etc. – agissent sur les faits sociaux, mais les adaptations humaines au
milieu physique varient selon le degré de développement des techniques,
l’organisation des systèmes économiques et les formes de civilisation. Aussi le
paysage, qui est la forme concrète de l’espace géographique, combine-t-il des
données physiques, des influences culturelles et des facteurs sociaux. Dans un
ouvrage conçu avant la Première Guerre mondiale, mais publié seulement en
1922, La Terre et l’évolution humaine, l’historien Lucien Febvre dresse un
excellent bilan de cette géographie moderne parvenue à maturité à travers des
tendances diverses. Ridiculisant le déterminisme rigide de certains géographes
anglo-saxons, il crédite Vidal d’une doctrine « possibiliste » :
Tout autre était la position d’un Demangeon pour qui l’explication du cadre ne
peut appartenir à la même discipline que l’étude de l’homme. Louis Poiriera
souligné cette rupture, en rendant compte de la publication de ses deux
ouvrages posthumes, Problèmes de géographie humaine, paru en 1942, et La
France, géographie humaine et économique, paru en 1946. Dans cet article, et
de manière très hétérodoxe, Vidal se trouve rattaché à une veine écologique,
qui considère que la « faune humaine est soumise à l’emprise tyrannique du
milieu physique ». De ce fait, L. Poirier salue l’innovation qui consiste à
déplacer les rapports de causalité de la nature vers l’histoire, c’est-à-dire la
culture : « L’œuvre d’Albert Demangeon coïncide avec le début d’une nouvelle
étape (...) refusant de considérer plus longtemps la géographie humaine
comme étude des rapports des hommes avec le milieu physique ».
Notons qu’avant d’écrire ces lignes, Louis Poirier avait déposé un sujet de thèse
sur la géomorphologie du Bocage normand, sujet auquel il travailla pendant
un détachement comme assistant à l’Université de Caen entre novembre 1942
et juin 1946, sous la direction d’Emmanuel de Martonne, alors que la
spécialisation accrue des géographes faisait déjà craindre un éclatement de la
discipline.
3.1. La cartographie
20%
15%
affection
10% 8%
6%
5% 5% 4%
5% 3% 3%
2%
0%
Palu Infec Der Diarr Ané Para Hype Affec Doul Infec
dism tions mato hée mie sitos r tions eurs tions
affection 22% 22% 8% 6% 5% 5% 4% 3% 3% 2%
C’est une structure plus vaste qui inclut la production de carte dans un
ensemble composé d’outils, de méthodes et d’informations qui ont la
particularité de pouvoir être localisées sur un espace. Ces constituants en
relation sont à la base du SIG pour l’analyse, l’explication, la prévision et la
planification.
critères. Ils constituent alors une information, dans le sens ou la donnée a fait
l’objet d’une transformation qui contribue à décrire un phénomène. Et cette
information est qualifiée de « géographique » dans la mesure où on peut la
localiser dans l’espace régional
Les Pulaar (25 %), composés de Foulbés, Peuls et Toucouleurs, dans le nord du
Sénégal, le Fouta Toro, foyer historique de propagation de l’Islam au Sénégal,
constitue le berceau culturel, sont très actifs dans les domaines du commerce,
de l’élevage et de l’agriculture irriguée. Ils peuplent la vallée du fleuve Sénégal
ainsi que la zone du Ferlo.
Les Sérères (20 %) sont moins dispersés que les autres ethnies. On les retrouve
dans le Sine-Saloum, le long de la Petite-Côte, le centre du pays et au nord-
La région de Dakar, avec 3 137 196 habitants, est de loin la région la plus
peuplée, alors que la région de Kédougou est la moins peuplée avec moins de
200 000 habitants (soit 151 715 habitants).
Avec une densité moyenne nationale de 69 habitants au Km², Dakar est aussi
la région où la concentration du peuplement est plus accentuée avec 5 735
habitants au km² contre seulement 9 habitants au km² à Kédougou.
La localisation des individus, des entreprises et des marchés n’est que l’un des
éléments de localisation optimale des ressources qui débouchent sur des
modèles généraux d’équilibre spatial et des politiques d’aménagement
favorisant l’intégration des économies régionales, nationales ou internationales
(l’objet fondamental de la géographie qui consiste à rechercher l’optimum de
relation entre l’homme et son espace)
L’urbanogenèse à travers les points escales de traites (Max Derruau dit que les
villes d’Afrique sont de création coloniale). La ville, par ses opportunités
d’emplois, exerce une certaine attractivité vis-à-vis du monde rural. Les
campagnes se vident au profit des villes. En conséquence, les villes font face à
et à Abidjan (des villes à vendre), les services publics du transport sont entre les
mains des privés (DDD, AFTU, …etc.)
d’accès aux services urbains comme le non raccordement des bidonvilles aux
réseaux existants dans les zones régulières (eaux, électricité et assainissement).
Conclusion générale
L’espace est un concept opérationnel qui n’est pas économiquement neutre.
C’est le milieu de déploiement d’une action. C’est un milieu structuré mais
modifié par les politiques d’organisation de l’occupation du sol (les opérations
de recasement dont la création de l’Etat d’Israël, la succession des réformes
administratives et territoriales et l’élaboration des plans d’aménagement du
sol), l’amélioration des communications (TIC) et de mise en valeur des
ressources. L’analyse de cette dynamique spatiale a permis le passage de
l’inductisme (géographie descriptive) à la géonomie ou économie spatiale.
La bibliographie
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LABOGHU, n°, p 1-18 Département de Géographie, FLSH, UCAD
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4. BAILLY (A. S) ET BEGUIN (H). 1982.- Introduction à la géographie humaine,
Paris, Masson, 188 pages.
5. BAILLY (A.S) et FERRAS (R), 1997.- Eléments d’épistémologie en géographie,
Paris, Armand Colin, 191 pages.
6. BEAUJEU-GARNIER. (J)., 1971.- La Géographie, méthode et perspectives,
Collection de Géographie appliquée, Paris, Masson et Cie, 141 p.
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10. CLAVAL (P) ,1976.-Eléments de géographie économique, Paris, Editions
M.TH.GENIN, 360 pages
11. CLAVAL (P) ,1984.- Géographie humaine et économique contemporaine,
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12. CLAVAL (P). 1982.- La nouvelle géographie. Paris, PUF, Que sais-je ?,
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