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antique et médiéval
Édités par Abdellatif MRABET
Coordination : Tarek MANI
Le peuplement
du Maghreb
antique et médiéval
Édités par
Abdellatif MRABET
Sousse - 2017
Sommaire
Avant-propos 7
Abdellatif MRABET
Claude BRIAND-PONSART
La population de Calama pendant le Haut-Empire. 9
Ahmed M’CHAREK
À propos du nom Aggar/Akkar et des aires de peuplement « Accāra » de l’Antiquité à nos
jours. 35
Lotfi NADDARI & Zeineb BENZINA BEN ABDALLAH
Pagus Romanus dans la pertica de la colonia Flavia Augusta Emerita Ammaedara. 51
Christine HAMDOUNE
Le limes Columnatensis, interface géographique et culturelle. 65
Mondher BRAHMI
À propos de l’épitaphe latine païenne AE, 1904, 76. 89
Hamden BEN ROMDHANE
Les Afri et leurs territoires à l’époque romaine. 103
Jean-Pierre LAPORTE
Peuplement et catastrophes naturelles dans l’Afrique du Nord ancienne. 117
Ouda BOUCHOUK-MEGHERBI
Les dynamiques socio-territoriales à Hippo Regius au Bas Empire. 151
Moncef BEN MOUSSA
Nouvelles découvertes d’ateliers de céramique antique en Tunisie. 165
Moussa TABBABI & Jaâfar BEN NASR
Des gravures rupestres néolithiques à la Caprapicti de Victor De Vita : essai
d’identification d’un pays Maure du sud-ouest de la Byzacène à l’époque vandale. 177
Mohamed Riadh HAMROUNI
Prospections archéologiques sur le site de Ras Enghela (Côte nord de la Tunisie). 191
Adel NJIM
Vestiges méconnus de peuplement libyque à Mahdia. 211
P
roduit du troisième colloque international que le laboratoire de recherche «Occupation du sol,
peuplement et modes de vie dans le Maghreb antique et médiéval» a tenu à la Faculté des lettres et des
sciences humaines de Sousse, les 5, 6 et 7 mai 2016, les présents actes viennent à point renouveler
la problématique du peuplement du Maghreb antique et médiéval en lui consacrant une vingtaine de
contributions scientifiques - 16 en langue française et 4 en langue arabe*- consenties par des historiens et
archéologues, spécialistes du Maghreb.
On y trouve, au principal, une importante et solide matière qui, construite à partir de multiples
questionnements des sources classiques comme des données de l’archéologie et de l’épigraphie, se rapporte à
l’histoire complexe et fort riche du peuplement du Maghreb antique et médiéval. En conséquence, différentes
par leurs approches comme par les temps et les espaces qu’elles retiennent, les communications livrées dans
le présent volume présentent des extensions et des déclinaisons propres. C’est ainsi que certains de leurs
auteurs abordent la problématique du peuplement de façons diverses, souvent originales, menées sous des
angles variés, privilégiant qui l’onomastique, qui la toponymie, l’étude épigraphique ou l’interrogation
traditionnelle des sources écrites…De ce fait, montés sur la base de véritables enquêtes – démonstrations,
ces textes nous livrent des conclusions recevables et nous fournissent de véritables états de peuplement
dressés à des échelles différentes, pour des époques et sous des configurations spatiales, civiques et ethniques
variées (études de population et de peuplement pour les cas de Calama, Hippo Regius, la zone du limes
Columnatensis ainsi que Pagus Romanus dans la pertica d’Ammaedara ; exploration et reconnaissance d’aires
de peuplement et de mobilité ethniques concernant les Libyques, Afri, Bavares, Maures, Akkara, Nefzaoua,
Ibadites, Montagnards du nord-ouest du pays de Qastiliya, Montagnards du sud-est de la Tunisie…).
En parallèle, moins nombreux, synthétiques et pensés dans le temps long – toute l’antiquité ou tout
le moyen Age, ou parfois davantage –, d’autres textes s’intéressent aux différentes dynamiques de peuplement
dans le Maghreb et tentent à cet effet d’en saisir et d’évaluer les évolutions en tenant compte des contextes
politiques, des flux de migrations mais également des calamités, des épidémies et des catastrophes naturelles,
autant de facteurs dont les effets sont ainsi méticuleusement vérifiés et, leur appréciation, au besoin, pondérée,
voire même révisée (cas de la prétendue universalité du séisme de 365...).
Les présents actes comptent de même quelques textes d’archéologie qui, bien que ne versant pas
de façon directe dans la thématique du colloque, n’en livrent pas moins d’intéressants résultats relatifs
à certaines expressions de l’occupation du sol dans quelques aires de peuplement et, ce qui ajoute à leur
intérêt, apportent leurs lots habituels de trouvailles inédites (enquête de terrain sur la production céramique
avec découverte d’ateliers inédits ; prospections archéologiques à Ras Engela dans le Cap Bon en Tunisie
du Nord-est ; glanes épigraphiques, en Tunisie centrale, dans la région de Sidi Bouzid ; étude de vestiges
d’installations hydrauliques dans le Kairouanais...).
* Ceci, sans compter les textes de deux communications données en 2015 au colloque « réseau routier » et n’ayant pu être
publiés à temps (Ben Hassine et Hamrouni).
Résumé
Le peuplement au Maghreb médiéval est un sujet de recherche ouvert sur plusieurs
thèmes comme les migrations depuis la conquête arabo-islamique, à l’installation des
Fatimides, à l’invasion des Hilaliens et à la conquête almoravide et almohade. Ces
migrations sont marquées par le phénomène tribal et les mouvements de dissidence
kharijite. Les villes et les monuments ont connu des mutations importantes dues à tous
ces bouleversements.
Abstract
Medieval Maghreb settlement is an open topic of research on several themes such as migra-
tions since the Arab-Islamic conquest, the Fatimid settlement, the invasion of the Hilalians
and the Almoravid and Almohad conquest. These migrations are marked by The tribal phe-
nomenon and the Kharijite dissident movements. Cities and monuments have undergone
major mutations due to all these upheavals.
Key words : Settlement, Maghreb, berber, tribes, islamization, arabization, migrations, economy, towns,
countrysides.
Introduction
et l’arabisation, les tribus berbères, les migrations, la démographie, les chrétiens et les juifs, Les
dissidents politico-religieux (ibadites et autres), l’Économie, les Régions, les villes, les villages, et
les Zawâya.
Malgré la densité des études sur ces thèmes du peuplement, il n’y a pas eu un état des
lieux de la bibliographie, c’est-à-dire un recensement et une étude critique des ouvrages. La période
étudiée s’étend de la conquête arabo-islamique du Maghreb à la période hafside en ce qui concerne
Ifrîqiya.
Dans cet article, Nous proposons d’étudier les différents thèmes du peuplement étudiés par
les sources et les chercheurs et les principales problématiques du peuplement.
Dans cette perspective, nous essaierons de signaler les titres principaux , car il est impossible
de faire une étude exhaustive.
Les sources de l’histoire du peuplement au Maghreb médiéval1 sont très variées : les livres
d’histoire, les Tabaqât ,les livres de géographie et de Rihla, les livres du Fiqh et les livres reliés aux
courants idéologiques, ont brossé une image plus ou moins détaillée sur l’islamisation et l’arabisation,
les tribus berbères, les migrations, la démographie, les chrétiens et les juifs, Les dissidents politico-
religieux (ibadites et autres), l’Économie, les Régions, les villes et les villages ainsi que les Zawâya.
Ce tableau est différent selon les périodes : la migration et l’installation des soldats arabes
avec la conquête arabo-islamique, l’installation des Fatimides, le grand exode des Banî Hilâl, et la
migration liée à la conquête des Almoravides et des Almohades.
Le peuplement au Maghreb médiéval a subi une transformation lente de sa population, de
ses villes, de ses villages et de son économie, suite à ses grandes migrations. Certains auteurs comme
Ibn Khaldûn, brosse un tableau détaillé des tribus berbères, leurs modes de vie et leurs migrations.
Les auteurs ibadites comme al-Shammâkhî présentent des différentes tribus berbères au Djebel
Nafûsa, à Djerba, à Djebel Demmer, à Nafzaoua, à Qastîliya, Mzab et à Tâhert.
L’étude des régions, des villes et des villages est très différente selon les périodes et les
auteurs. L’onomastique est en rapport avec le patrimoine berbère ou l’appellation latine.
Les géographes comme Tîjânî nous donne des précisions sur l’eau chez les habitants de
Sfax.
Le sud d’Ifrîqiya est bien illustré à travers Sâhib Hamât Mohamed ibn Taqiyy eddine ‘Umar
ibn Šâhinšâh al-Ayyûbî.
Les sources d’origine kairouanaise ont eu tendance à mettre toute la responsabilité sur Banû
Hilâl, tribu qui a été à l’origine de la chute de la civilisation kairouanaise.
Les ouvrages et les articles sur le peuplement au Maghreb médiéval sont multiples et
diversifiés, des ouvrages et autres articles généraux, aux ouvrages et articles spécialisés.
Les ouvrages et les articles généraux proviennent de deux écoles historiques : une
école colonialiste, qui réduit le rôle des « indigènes », et dote le colonisateur d’une mission
civilisationnelle2.Mais la nouvelle école historique maghrébine va faire une révolution au niveau des
1
Voir dans la liste bibliographique.
2
Gautier (E.-F.), 1937-1952, 457 p.
outils de recherche et au niveau de l’analyse. Le tunisien Hichem Djait3 a analysé les processus de
la conquête arabo-islamique du Maghreb, la domination politique de l’élite arabe et l’implantation
d’un système administratif qui marginalise les berbères, précisant que la conquête d’al-Andalus était
l’œuvre des berbères.
Dans cette même perspective, le marocain Abdallah Laroui4 brosse un schéma des grands
bouleversements migratoires, et insiste sur le rôle des empires almoravide et almohade à façonner
une nouvelle carte des tribus (la migration de Masmouda et Hentâta vers Ifrîqiya). L’implantation
de l’Etat hafside est le fruit de cette migration. L’algérien Mohamed Arkoun5 continue, dans cette
lignée, en cherchant à associer l’histoire à l’Ethnographie et à l’Anthropologie. Il propose aussi de
bien étudier les espaces berbérophones et arabophones.
Mohamed Talbi a consacré son œuvre à la dynamique économique et sociale à la période
aghlabide6. Cette étude va être complétée par la thèse de F.Bahri sur les différentes catégories de la
société aghlabide7.
L’Encyclopédie de L’Islam8 a étudié les différentes tribus berbères. Certaines d’entre elles
comme Lamtûna a été à l’origine de la fondation de l’Empire almoravide. L’Encyclopédie berbère9
est beaucoup plus spécialisée dans le monde berbère et donne plus d’éclairages sur les tribus berbères.
L’histoire du peuplement au Maghreb médiéval se divise en plusieurs aspects tels que
l’islamisation et l’arabisation, les tribus berbères, les migrations, la démographie, les chrétiens et les
juifs, Les dissidents politico-religieux (ibadites et autres), l’Économie, les Régions, les villes et les
villages et les Zawâya.
L’islamisation et l’arabisation sont deux aspects, par ailleurs, inséparables du peuplement
elles ont attiré l’attention des chercheurs : E.Lévi-Provençal10 a par exemple, étudié quelques
aspects de la première période de la conquête du Maghreb, laquelle période reste ambigüe, malgré
les nombreuses études consacrées.
G. Marçais11 explique dans un article le processus d’arabisation du Maghreb. Ce phénomène
a été très lent et n’a pas touché certaines communautés berbères en Kabylie (le Maghreb Moyen),
le Haut-Atlas et l’Atlas saharien au Maghreb al-Aqsâ. Cette idée a été démontrée par O. Settar :
« l’islamisation et l’arabisation ont touché en premier lieu les villes »12. Kairouan et Fès ont drainé
les étudiants et ont influencé les Berbères pour apprendre à leurs enfants l’arabe et le Coran.
Les kharijites ibadites ont également permis l’implantation de l’Islam et de la langue
arabe dans les pays du Soudan occidental et oriental, grâce à leur commerce13. Ce phénomène du
peuplement reste un terrain très fertile pour la recherche.
Les tribus berbères, quant à elles, ont été étudiées par d’éminents spécialistes de l’Antiquité
tel que G. Camps, J. Desanges et Y. Modéran.
3
Djaït (H.), 2004.
4
Laroui (A.), 1995.
5
Arkoun (M.), 1991 .
6
Talbi (M.), 1985 ; Talbi (M.), 1982.
7
Bahri (F), 2004, T. 1 et 2.
8
E.I2, nouvelle édition, articles : Adjam, Awerba, Barânis, Berbère, Botr, Hawwâra Maghreb, Al-Murâbitûn,
Sanhâja.
9
L’Encyclopédie berbère, articles : Kabyles, Kâhena, Kutâma, Huwwâra, Masufa (Massoufa).
10
Lévi-Provençal (E.), 1954, pp. 17-52.
11
Marçais (G.), 1938-1956, t. IV , pp. 1-22 et t. XIV, pp. 6-17.
12
Settar(O.), 2015, p. 7-20.
13
Cuoq ( J.), 1984 ; Lewicki (T.), 1970, p. 203-214.
G. Camps14 a démontré la marginalisation des Berbères par les Arabes tout au long de
leur histoire, il a par ailleurs, essayé de réviser l’histoire pour les valoriser et leur donner une place
centrale dans l’histoire du Maghreb. Son œuvre est monumentale et pionnière au niveau de la
recherche dans l’histoire des Berbères. Un autre chercheur J. Desange15, a dressé un tableau des
tribus berbères dans l’Antiquité. Ce catalogue a été incontournable pour faire avancer nos recherches
sur les tribus et leurs territoires.
L’historien du peuplement au Maghreb médiéval, Y. Modéran va illuminer des périodes
de l’histoire tribale des « Maures »16 ; selon lui, les tribus berbères ont eu une dynamique spatiale
très importante tout au long de l’Antiquité, Il ne manque pas, dans ce sens, d’étudier la théorie
khaldunienne sur les tribus berbères : Botr et Barânis. Cet ouvrage est une source intarissable pour
l’étude des tribus berbères. Les chercheurs tunisiens ont, eux aussi, examiné le mode de vie des
Berbères. A. Bouzid17, par exemple, a établi un catalogue des tribus berbères « Butr » au Maghreb.
Mais ce catalogue reste incomplet car les tribus « Brânis » n’ont pas été recensées. Il a étudié des
échantillons de tribus berbères telles que Kutâma, Awraba et Sanhâja18.
Il n’était pas le seul, d’autres chercheurs se sont intéressés à l’aspect généalogique chez les
Berbères. Les généalogistes vont inventer des origines mythiques aux Berbères en rapport avec
les origines des Arabes (yéménites ou qaysites) c’est-à-dire arabes du nord et arabes du sud. Les
Berbères sont restés prisonniers de cette vision arabe de la généalogie et de la noblesse tribale19. Ce
sujet de recherche nécessite plusieurs éclairages et ce durant toutes les périodes du Moyen Âge.
Des tribus du sud de l’Égypte ont bouleversés l’histoire du Maghreb, ce sont les migrations
des Hilaliens qui ont suscités une polémique parmi les chercheurs : certains pensent qu’ils ont
détruit la civilisation kairouanaise, et d’autres estiment que le déclin économique de l’Ifrîqiya a
commencé bien avant leur arrivée20.
Les kharijites ibadites ont été aussi de très grands migrateurs dans l’espace maghrébin21.
Le phénomène de migration nécessite d’autres recherches tout au long du Moyen Âge, en effet, les
recherches qui concernent la démographie et la peste au Maghreb médiéval sont très rares22. Ce
volet du peuplement est encore à creuser.
Les chercheurs se sont intéressés aux communautés chrétiennes et juives au Maghreb
médiéval. Ces communautés ont joué un rôle économique très important23.
D’autres communautés religieuses ont joué un très grand rôle dans l’histoire du Maghreb
médiéval ce sont les kharijites ibadites. Des chercheurs éminents comme T. Lewicki et V. Prévost24
ont effectué des recherches importantes sur ces communautés. Mais celles-ci ont été longtemps,
marginalisées par les sunnites et les shiites et méritent, donc, d’être étudiées avec beaucoup plus de
rigueur et de sérieux.
14
Camps (G.), 1980-1987.
15
Desange ( J.), 1962.
16
Modéran (Y.), 2003, 829 p.
17
Bouzid (A.), 1991-1992.
18
Bouzid (A.), 2007, pp. 15-27 ; Bouzid (A.), 1996, pp. 217-232.
19
Schatzmiller (M.), 1983, pp. 145-156.
20
Roger Idris (H.), 1968, pp. 353-371 ; Poncet ( J.), 1967, pp. 1086-1107 ; Daghfous (R.), 2004, pp. 27-39.
21
Lewicki (T.), 1959-1960, pp. 231-252.
22
Talbi (M.), 1977, pp. 51-60 ; Saadaoui (A.), 1995, pp. 119-141.
23
Lewicki (T.), 1976, pp. 85-88 ; Talbi (M.), 1990, pp. 313-351 ; Prévost (V.), 2007, pp. 461-483 ; Toukabri (H.),
2002, 144 p.
24
Lewicki (T.), 1958 ; Prévost (V.), 2008.
Les villes et les régions du Maghreb, et essentiellement celles d’Ifrîqiya sont très bien
étudiées, presque dans leur totalité : la région de Tunis, le Sahel, le Tell, le Sud (ouest et est), la
région de Sfax, de Gafsa, Banzart25 ; contrairement aux villes et aux régions du Maghreb al-aqsâ’ et
du Maghreb moyen, qui nécessitent d’avantage d’intérêt26.
L’aspect économique compte beaucoup dans le peuplement : l’agriculture27, le commerce,
les voies maritimes et terrestres28. Le commerce avec le Sahara avait une importance primordiale
pour le Maghreb médiéval29.
L’eau et les installations hydrauliques, sont des éléments essentiels du peuplement au Maghreb
médiéval30, c’est pour cela que le volet économique nécessite plus de recherches.
A travers tous ces thèmes, nous pourrons dégager plusieurs problématiques.
Conclusion
25
Al-ʻAjâbî(H.), 1988, pp. 90-92 ; Hassen (M.), 2012, pp. 138-154 ; Hassen (M.), 2004 ; Hassen (M.), 1999, 2 T ;
Hassen (M.), 2007 ; Hassen (M.), 1986 ; Hassen (M.), 2006 ; El Béhi (A.), 2004 ; Mahfoudh(F.), 2009 ; Mahfoudh
(F.), 2010, pp. 175-194 ; Mahfoudh (F.), 1998, pp. 193-222 ; Djelloul (N.), 2011, pp. 4-22 ; Djelloul (N.), 2011 ;
Sîla (D.), 2005 ; Sîla (D.), 2013 ; Bahri (F.), 2003, pp. 163-201.
26
Van Staëvel ( J.-P.), 2011, vol. 124.
27
Picard (C.), 2011, pp. 11-34.
28
Lewicki (T.), 1990, pp. 333-339 ; Lewicki (T.), 1978, pp. 439-471 ; Lombard (M.), 1958 ; Lombard (M.), 1947,
pp. 143-160 ; Vanecker (C.), 1973, pp. 659-680.
29
Devisse ( J.), 1972, pp. 42-73 et 357-397.
30
Mrabet (A.), 2003 : pp.415-431 ; Hassen(M.)2009 ;Solignac(M.) 1952 : pp.19-21,et 126-161.
31
Mcharek (A.), 2008 : pp. 197-217 ; Mcharek (A.), 2010, pp. 239-261. Mahfoudh (F.) 2003, « Ain Tébournouk
et sa région : de l’Antiquité tardive au Moyen Âge », en collaboration avec T. Ghalia, Mélanges de l’Ecole
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32
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