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La Mécanique Quantique

MP - MP *

On se demande s’il existe une constante universelle pour fixer un critère d’application
de la mécanique quantique. Cette constante est incontestablement la constante de
Planck h appelée ʺ Action ʺou ʺ Quantum d’action ʺ.

[ h] = [ Energie] [ Temps] = M L2 T – 1
e plus souvent on utilise la constante h h 2 dont la valeur est voisine de l’unité
10-34 SI).
Si dans un système physique une quelconque variable dynamique naturelle ayant les
dimensions d’une action prend une valeur numérique de l’ordre de la constante de
Planck, le comportement du système doit être décrit dans le cadre de la mécanique
quantique

A ~ h : La Mécanique quantique.
A ˃˃ h : La Mécanique classique.

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I/ Interférences aves des électrons : Description du phénomène

II / Fonction d’onde et densité de probabilité


En mécanique quantique on associe à toute particule une fonction d’onde Ψ M t) telle
que à l’instant t la probabilité de présence dP de la particule dans un élément de
volume dτ centré au point M s’écrit :

dP = | Ψ(M, t) |2 dτ
D’où une densité de probabilité de présence :

La particule envisagée étant nécessairement quelque part dans l’espace il convient de


normaliser la fonction d’onde pour avoir ∑ dP 1
espace

Soit

Dans le cadre du programme, nous nous limiterons à des situations où


ψ (M, t) = ψ (x, t)
D’où une densité linéique de probabilité de présence :

Et, la condition de normalisation est donnée par :

II/ Equation de Schrödinger d’une particule


1/ Principe de superposition et conséquence
a/ Postulat de superposition
« Nous postulons que si deux états d’une particule sont décrits par

les fonctions d’ondes ψ1 (M, t) et ψ2 (M, t) alors toute

combinaison linéaire ψ (M, t) = λ1 ψ (M, t) + λ2 ψ (M,


t) de ces deux fonctions d’ondes décrit aussi un état possible de la
particule »
b/ Linéarité de l’équation d’onde
En physique des ondes les ondes sont solutions d’équations d’ondes telles que
l’équation de D’Alembert Linéaire. Nous cherchons en mécanique quantique une
équation d’onde dont serait solution la fonction d’onde Linéaire.

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2/Equation de Schrödinger d’une particule
a/ Relations de Planck-Einstein et de De Broglie
Afin de surmonter les problèmes rencontrés au début du 20ème siècle à l’échelle
atomique où on trouve que certaines grandeurs physiques comme l’énergie le
moment angulaire … sont quantifiées un pas important est franchi lorsque Louis
Victor De Broglie 1924) suggère théoriquement l’existence d’un aspect
ondulatoire pour les particules matérielles.
D’après De Broglie la matière comme la lumière doit
posséder la double entité corpusculaire et
ondulatoire : Les relations d’Einstein valables pour le
photon doivent l’être également pour la particule.
Ainsi à toute particule dont les grandeurs dynamiques sont l’énergie E et l’impulsion
p, correspond une onde plane de pulsation w et de vecteur d’onde k. De Broglie
démontra de façon très séduisante que les couples(E, p) et (w, k) sont reliés par :

Relation de Planck-Einstein :

Relation de De Broglie :

h =h2 1 054592 ± 0 000006) 10-34 J.s

Notons que la relation de De Broglie peut être écrite ainsi :

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b/ Equation de Schrödinger
Nous admettons que la fonction d’onde ψ (M, t) est solution de l’équation
suivante :

A une dimension x) et dans le cas d’un potentiel dont dérive le champ de forces)
stationnaire, on aura :

Remarque : Cas d’une particule libre

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Une telle équation est linéaire donc compatible avec le principe de superposition des
fonctions d’ondes.
En revanche, cette équation n’est plus à
coefficients constants de telle sorte que l’onde plane
progressive harmonique n’en est pas solution. Ce point nous amènera pour chercher
des solutions dans la suite à envisager des potentiels
constants par morceaux et à chercher des solutions
locales dans chaque domaine où V(x) est constant puis à raccorder ces solutions.
3/Paquets d’ondes – Vitesse de groupe
a/Difficulté de normalisation de l’OPPH

Une OPPH ne peut pas décrire une


particule réelle dans tout l’espace

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b/Paquet d’onde – Lien avec les inégalités de Heisenberg

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c/Vitesse de groupe et vitesse de la particule

Une particule ponctuelle est décrite en


mécanique quantique par un paquet d’ondes
dont la vitesse de groupe est égale à sa vitesse
au sens de la mécanique classique

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d/Courant de probabilité

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4/Etats stationnaires
a/ Définition
On appelle état stationnaire un état décrit par une fonction d’onde telle que :

ψ (x, t) = f(x) g(t)

ATTENTION : La factorisation agit sur une


fonction d’onde complexe alors qu’en physique
des ondes elle agit sur des fonctions d’ondes
réelles.
b/Solutions stationnaires de l’équation de Schrödinger

III/ Particule dans un puits de potentiel


1/ Puits infini
a/Position du problème

b/Solutions de l’équation Schrödinger

c/Quantification des niveaux d’énergie

d/Densité de probabilité de présence

2/ Puits fini
a/Position du problème
Nous envisageons le puits de potentiel suivant :

V(x)
V0

-L/2 O L/2 x

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Nous cherchons les états stationnaires liés,
c’est-à-dire les états stationnaires dont l’énergie
E est telle que : 0 < E < V0
b/Forme générale des états stationnaires

c/Recherche des états stationnaires pairs

d/Recherche des états stationnaires impairs

e/Quantification des énergies des états stationnaires


liés
En rassemblant les états pairs et les états impairs, nous pouvons énoncer le résultat
essentiel qui se généralise à toute forme de puits de potentiel ; « Les énergies
des états liés d’une particule dans un puits de
potentiel sont quantifiées »

kL

Par ailleurs en superposant les deux courbes on voit que l’état fondamental est
associé à une fonction d’onde paire et que les états classés par niveaux d’énergie
croissants sont alternativement associés à des fonctions d’ondes paires et impaires

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f/Cas limite du puits de profondeur infinie

Notons que l’état fondamental du puits fini correspond à une


valeur de k …………………..que la valeur correspondante k = π / L
du puits infini : L’énergie est proportionnelle à k2, est donc
……………………..dans un puits fini que dans un puits infini : En
effet, un puits fini autorise la particule à sortir du domaine
│x│˂ L/2 alors qu’un puits infini l’interdit ; tout se passe donc
comme si la largeur du puits fini était artificiellement élargie
par les ondes évanescentes qui existent à l’extérieur du puits ;

Remarque
Si E ˃ V0, on montre que toutes les valeurs de E supérieures à V0 sont
possibles. « Les énergies des états de diffusion d’une particule dans
un puits de potentiel forment un continuum »

IV/ Effet tunnel


1/ Particule face à une barrière de Potentiel
a/Position du problème
On considère une barrière de potentiel de hauteur V0 et de largeur L :

V(x)
V0

O L x

b/Forme générale des états stationnaires

On cherche un état stationnaire d’énergie E ˂ V0

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c/Facteur de transmission de la barrière de potentiel
La particule possède une probabilité non
nulle de traverser la barrière de
potentiel : C’est l’effet Tunnel qu’on
appelle ainsi en se donnant l’image d’un
tunnel ouvert par la mécanique
quantique dans la barrière de potentiel.
Le calcul montre que ce phénomène est du
à l’existence des ondes évanescentes au
sein de la barrière. Il s’agit donc d’un
marqueur du caractère ondulatoire de la
mécanique quantique.

On montre que : T ≈ exp(-2L/δ)


Avec δ = h /(2m(V0 – E))1/2

Le Professeur ATTIA.S :

« Ce n’est que dans la souffrance que


l’on peut atteindre les sommets…Pour
y rester, il en faut davantage »

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