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2.

3 Les limites écologiques de la croissance


a) A quelles limites écologiques se heurte notre croissance ?

Activité 10 : comprendre les liens entre croissance économique et réchauffement climatique


Document 1 :visionnage du discours de Greta Thunberg à l’ONU : https://www.youtube.com/watch?v=W4e5l-XUmf

Document 2 : Un nouveau rapport alarmant du GIEC : le 6eme rapport du GIEC


https://www.youtube.com/watch?v=UDJgnC8UsjQ

Questions :
1) Savez-vous ce qu’est le GIEC dont Greta parle dans son discours ET qui a publié le rapport sur l’évolution
du climat ?
2) Selon le GIEC, à combien devons-nous limiter l’augmentation de la température moyenne de la terre
pour éviter des catastrophes écologiques et humaines en chaine ?
3) Connaissez-vous la définition du réchauffement climatique ?
4) Quel acteur est pointé du doigt par Greta Thunberg et par Antonio Guteres, rapporteur général de
l’ONU et pourquoi ?
5) Quelles sont les principales ccl°s du dernier rapport du GIEC ?
6) Expliquez comment la croissance contribue au réchauffement climatique.

7) Rappelez la définition d’externalité négative et montrez à partir de l’exemple du réchauffement climatique


que la croissance engendre des externalités négatives.

LE GIEC, C’EST QUOI ?


C’est le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. Il a été créé en 1988 dans le cadre de
l’ONU et rassemble les grands scientifiques de 195 pays dans différentes disciplines nécessaires à la
compréhension de l’évolution du climat et de ses impacts. Entre 1990 et 2023, 6 rapports sur l’évolution du
climat ont été publiés.

EXERCICE : ANALYSE D’UN DOCUMENT STATISTIQUE

1
lien entre PIB/ habitants et émissions de CO2/ habitants

Questions :

1 )le document met-il en avant une corrélation entre les émissions de C02 par habitant et le PIB par habitant ?

2) Selon vous, existe-t-il un lien de causalité entre ces 2 variables ?

Activité 11 : analyser un exemple de tragédie des biens communs

Doc.1 p.28 du manuel

b) Comment rendre la croissance soutenable ? Une question source de débat chez les économistes

Activité 12 : distinguer les théories de la soutenabilité faible et forte

Doc.3 p.29 : qu’est-ce qu’une croissance soutenable

Questions :

1) Distinguer les notions de K naturel et construit.


2) Qu’est-ce qu’une croissance soutenable pour les partisans de la soutenabilité faible ?
3) Essayer d’illustrer ce qu’ils veulent dire en disant que les kaux sont substituables ?
4) Qu’est-ce qu’une croissance soutenable pour les tenants de la soutenabilité forte ?
5) Quels seraient les solutions pour rendre notre croissance soutenable pour ces derniers ?
6) Remplir le tableau récapitulatif

Durabilité (ou soutenabilité) Durabilité (ou soutenabilité)


dite faible dite forte

Substituabilité des capitaux


OUI ou NON ?

Le développement est
soutenable si ….

Le progrès technique permet-il


de préserver l’environnement ?

Le capital naturel se différencie-


t-il des autres capitaux ?

Position par rapport à la


croissance. Est-ce un objectif
ultime ou un simple outil que l’on
peut remettre en cause ?

2
Document 2 : Poids des énergies renouvelables

Questions :

1) Comment la part des énergies renouvelables produites en France a-t-elle évolué ?

2) Quelles sont les énergies dont la part a diminué ?

3) Quelle est la source d’énergie qui reste largement dominante en France ?

4) Pourquoi est-elle présentée comme favorable à la lutte contre le réchauffement climatique ?

5) Quelles sont les critiques adressées au nucléaire sur son impact environnemental ?

Document 3 : Le risque d’un effet rebond


De nombreuses études ont calculé les rejets de gaz carbonique des véhicules électriques, de la mine à la décharge.
Elles aboutissent à des résultats contrastés. Ainsi, un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie (Ademe) publié en 2016 souligne la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la moindre dépendance
aux énergies fossiles, mais juge « difficile de conclure que le véhicule électrique apporte une véritable solution aux
enjeux d’efficacité énergétique », tandis que les « impacts négatifs sur l’environnement, majoritairement durant la
phase de fabrication », sont « du même ordre de grandeur pour un véhicule électrique que pour un véhicule thermique
». Dans une étude publiée en 2017, les chercheurs de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) concluent, quant à eux, à une
réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre dans l’ensemble de l’Europe et de 80 % en France par rapport
à un véhicule diesel. […]
La voiture électrique peut-elle dès lors être présentée comme une solution durable ? Les progrès techniques devraient
rendre ces véhicules toujours plus efficaces, et les bouquets énergétiques évolueront vers davantage d’énergies
renouvelables. On peut néanmoins s’inquiéter d’un effet rebond difficilement quantifiable : les économies d’énergie
engendrées pourraient être neutralisées par une plus grande utilisation. « Avec une voiture qui consomme moins ou
qui coûte moins cher, nous pouvons rouler davantage de kilomètres pour le même budget, nous partons plus loin en
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vacances », explique Philippe Bihouix, membre de l’Institut Momentum et auteur d’un ouvrage avertissant des limites
de la « croissance verte ».
L’institut d’études Bernstein a calculé que le nombre de voitures en circulation dans le monde devrait être multiplié
par deux à l’horizon 2040. À moins d’être, à l’avenir, taxée aussi lourdement que le pétrole, la somme modique d’une
recharge pourrait pousser à la consommation. De même, l’assurance de rouler « propre » pourrait déculpabiliser les
conducteurs et faire croître un parc automobile déjà pléthorique.
Guillaume Pitron, « Un bilan litigieux », Le Monde diplomatique, Août 2018.

1) Explicitez le mot « rebond » dans l’expression « effet rebond ».

Les progrès technologiques ont permis de proposer des voitures qui consomment et émettent chacune beaucoup
moins de CO2. Pourtant, cela ne semble pas avoir d’effets sur les émissions globalement émises par les automobiles
dans leur ensemble. Ce paradoxe peut s’expliquer par le fait qu’une voiture plus sobre peut inciter à rouler davantage,
d’où le REBOND des émissions.

L’effet rebond est l’augmentation de consommation liée à la réduction des limites à l’utilisation d’une technologie.
Les économies d’énergie ou de ressources initialement prévues par l’utilisation d’une nouvelle technologie sont
partiellement ou complètement compensées suite à une adaptation du comportement de la société.

On l’appelle aussi LE PARADOXE DE JEVONS

2) Pourquoi l'effet rebond est-il une limite à la thèse de la soutenabilité faible ?

L’effet rebond est une limite à la thèse de la soutenabilité faible dans la mesure où il remet en cause l’idée que le
progrès technique apporte les solutions aux problèmes environnementaux. L’effet rebond montre que l’adoption
d’une nouvelle solution technologique peut se traduire par l’apparition d’un nouveau problème.

SCHEMA BILAN DE LA PARTIE 3 A REMPLIR :

4
DEBAT : FAUT-IL ALLER VERS LA DECROISSANCE ?

RESSOURCES POUR PREPARER VOS ARGUMENTS

-L’interview du chercheur en économie Timothée Parrique sur le média blast :


https://www.youtube.com/watch?v=bcSvhhOOiug&ab_channel=BLAST%2CLesouffledel%27info

-Débat entre Jean-Marc Jancovici et Bertrand Piccard dans le média « le figaro »

SYNTHESE DE LA PARTIE 2 : REMPLIR LE TEXTE A TROU

La croissance économique est un indicateur limité de la création de richesse dans une économie et la place centrale
qui lui est accordée aujourd’hui dans le débat public est problématique car la croissance est loin d’indiquer le bien
être d’une population. La croissance économique des dernières décennies notamment dans les pays développés fait
face à plusieurs limites.

Tout d’abord, si la croissance via le progrès technique peut être à l’origine de la création de richesse elle peut aussi
être source de…………………………………... C’est le processus de …………………………………………………….décrit par
……………………………………….dans les années 1940 : « un processus qui révolutionne incessamment de l’intérieur la
structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des
éléments neufs ». Le progrès technique va permettre des innovations majeurs comme la création d’internet qui vont
par la suite donner lieu à plein de plus petites innovations (la domotique, les smartphone,…), ce qu’il appelle les
grappes d’innovation. Ainsi les entreprises innovantes vont se développer et être en situation de
…………………………………………………………….ce qui leur permet de vendre plus cher alors que dans le même temps les
entreprises ………………………………………………………..vont disparaitre car ne pouvant pas être aussi concurrentielles. Par
exemple l’économie de plateforme dont font partie Airbnb ou encore Uber créé de nouvelles activités mais mettent
à mal les secteurs de l’hôtellerie avec des destructions d’emploi par exemple.

De plus le progrès technique est à l’origine de la création………………………………………………………….. En effet, le PT crée


une ………………………………………………….de l’emploi en faisant disparaitre les emplois à taches……………………………… qui
sont majoritairement les emplois des classes moyennes (emplois intermédiaires). Comme la demande de ces
emplois baisse les salaires sont tirés vers …………………………alors que dans le même temps le PT a tendance a
augmenté la demande de travail ……………………………….dont les salaires sont alors tirés vers…………………………... Les
emplois les moins qualifiés non routiniers ne peuvent être remplacés ni facilités par le PT, ils perdurent donc. Ce
processus de polarisation contribue à creuser les écarts entre les salaires des travailleurs qualifiés qui augmentent et
ceux moins qualifiés dont les salaires baissent.

Enfin, la croissance économique actuelle se heurte aux limites écologiques : la création


…………………………………………………que sont la pollution et le dérèglement climatique (VOIR DEF COURS) et
…………………………………………………………………………..qui sont des biens communs non excluables et rivaux comme les
forêts, le sable, les ressources halieutiques.

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Le GIEC explique que si nous n’arrivons pas à contenir la hausse de la température moyenne de la terre en dessous
des 1,5 degré d’augmentation par rapport à l’ère préindustrielle, il y aura des conséquences écologiques et humains
dramatiques et irréversibles. Il faudrait réduire les émissions de GES de 40% d’ici 2030 par rapport à 2010 or pr
l’instant, les émissions ont augmenté de 13%.
Les limites écologiques sont des …………………………………………………………..dans le sens ou la régulation par le marché
de notre économie ne fonctionne pas et conduit au désastre.

SCHEMA BILAN DU CHAPITRE

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