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§1 - Mettre sur le marché des produits qui n’épuisent pas les ressources naturelles.
Une innovation de produit consiste à inventer un produit qui n’existait pas
auparavant (innovation radicale) ou à améliorer un produit existant (innovation
incrémentale).
Les chercheurs doivent inventer des produits qui n’épuisent pas les ressources
naturelles, soit en s’en passant, soit en les utilisant de façon raisonnée pour ne pas
épuiser les stocks de ressources, en particulier les ressources non renouvelables.
Par exemple, des nombreux sacs aujourd’hui sont intégralement fabriqués à partir
de déchets plastiques existants, ce qui permet le recyclage et limite les
prélèvements de nouvelles ressources (le pétrole est nécessaire pour fabriquer le
plastique). Avec une tonne de déchets plastiques, on peut produire jusqu’à 40 000
nouveaux sacs.
§2 - Mettre sur le marché des produits qui polluent moins et contribuent moins au
réchauffement climatique.
Les nouveaux produits qui apparaissent sur le marché ne doivent pas non plus être
à l’origine de nouvelles pollutions (de l’eau, de l’air...). Ils doivent également
avoir un bilan carbone neutre, c’est-à-dire utiliser différents moyens pour réduire
et compenser les émissions de gaz à effet de serre dues à la production de ces
nouveaux produits.
Par exemple, des brevets sont déposés en France pour produire des voitures «
propres » comme les voitures électriques. Les brevets pour limiter la pollution
automobile responsable d’une partie des émissions de CO2 ont augmenté de 12,9
% par an, en moyenne, entre 1995 et 2005 (document 1). On peut aussi utiliser
des biotechnologies pour fabriquer de nouveaux produits respectueux de
l’environnement : les brevets déposés dans ce secteur ont progressé de 5 % par an
en moyenne entre 1995 et 2005.
PROPOSITION DE PLAN :
I) Les brevets sont une institution qui favorise le progrès technique donc la
croissance.
EXEMPLE DE PLAN
INDICATIONS
UN PARAGRAPHE
PROPOSITION DE PLAN :
EXEMPLE DE PLAN
EXEMPLE DE PLAN
L’espace social est d’abord structuré par la position dans le cycle de vie. En
effet, l’âge des individus influence leurs conditions de vie, leur prestige et leur
accès à certaines ressources. L’entrée dans la vie active est marquée par une plus
grande précarité économique du fait d’une insertion plus difficile sur le marché
du travail, liée à la fois au manque d’expérience et au contexte de chômage de
masse. Cette plus grande précarité n’est pas compensée par les politiques
publiques qui se concentrent davantage sur la fin du cycle de vie et permettent aux
plus de 60 ans d’avoir un niveau de vie plus élevé, notamment grâce aux retraites.
Le sexe des individus influence également leur position dans l’espace social.
En effet, il existe de fortes inégalités entre femmes et hommes, à la fois dans les
représentations, dans l’univers domestique et dans le monde du travail. Les
femmes connaissent des inégalités de revenus et de carrière par rapport aux
hommes : cela s’explique en particulier par deux facteurs. Premièrement, l’inégale
répartition des tâches domestiques qui incombent plus souvent aux femmes ;
deuxièmement, des stéréotypes associés au féminin et au masculin qui influencent
les choix de carrière, mais aussi les rémunérations.
Le lieu de résidence des individus influence également leur accès à
certaines ressources. Certains territoires sont mieux dotés en services publics ou
sont plus proches des bassins d’emploi, tandis que d’autres en sont plus éloignés,
ce qui influence les conditions de vie et les trajectoires sociales des individus et
de leurs enfants.
Enfin, le niveau de vie des individus dépend non seulement de leur revenu
mais aussi de la composition de leur ménage. En effet, avec un même revenu, un
ménage composé de plus de personnes a logiquement un niveau de vie plus faible,
puisque plus de personnes dépendent de ce revenu pour consommer. Les familles
plus nombreuses, ou les ménages avec enfants (qui sont plus nombreux au milieu
du cycle de vie), voient ainsi leur niveau de vie diminuer par rapport à des
ménages sans enfants avec le même niveau de revenu
« Quels sont les différents déterminants influençant la position des individus dans
la stratification sociale, c’est-à-dire quels éléments expliquent leur inégal accès
aux ressources économiques, sociales, politiques et leur niveau de prestige ? »
PLAN :
EXEMPLE D’INTRODUCTION
En vingt ans, depuis les années 1990, les écarts de niveau de vie entre les tranches
d’âge ont augmenté. Si le niveau de vie a globalement augmenté pour toutes les
générations, l’âge demeure donc un facteur important d’inégalité économique en
France.
Il existe cependant d’autres types d’inégalités, qui contribuent aussi à hiérarchiser
l’espace social. La hiérarchisation de l’espace social, aussi appelée stratification
sociale, signifie qu’il existe des groupes sociaux distincts, qui n’ont pas le même
accès aux ressources économiques, sociales, politiques. Cela veut dire qu’en
fonction de certains critères, les individus n’ont par exemple pas les mêmes
chances d’atteindre un même niveau de vie ou les mêmes conditions de travail. Il
s’agira donc d’étudier ces différents critères, dans la société française
contemporaine : quels sont les différents déterminants influençant la position des
individus dans la stratification sociale, c’est-à-dire quels éléments expliquent leur
inégal accès aux ressources économiques, sociales, politiques et leur niveau de
prestige ?
Nous étudierons tout d’abord le rôle des facteurs socioprofessionnels, à savoir le
diplôme, la profession et le revenu, avant de montrer qu’il faut aussi prendre en
compte des facteurs individuels, notamment le sexe, la position dans le cycle de
vie et le lieu de résidence des individus.
EXEMPLE DE PLAN