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THEME N°38 Itziar Pérez Gonzalez

LES STRATEGIES D’ANALYSE DE TEXTE


Estrategias de análisis del texto.

TABLE DES MATIÈRES


1. INTRODUCTION .............................................................................................................................. 2
2. L’ETAPE EXTERNE ........................................................................................................................... 2
3. LE STYLE ET LA RÉTHORIQUE .......................................................................................................... 2
3.1. CONTENU STYLISTIQUE .......................................................................................................... 2
3.2. LE MOT ................................................................................................................................... 3
3.3. LE SYNTAGME ET LA PHRASE .................................................................................................. 3
4. LE TEXTE NARRATIF ........................................................................................................................ 3
4.1. LE RÔLE DU NARRATEUR ........................................................................................................ 4
4.2. TEXTES NARRATIFS ET TEXTES DESCRIPTIFS ........................................................................... 4
4.2.1. Temps de l’histoire et temps de la narration .................................................................. 4
4.2.2. Durée de l’histoire et durée de la narration. .................................................................. 4
4.2.4. Lieux et la narration ........................................................................................................ 4
4.2.5. Le texte descriptif (lieux et objets). ................................................................................ 5
4.3. LES PERSONNAGES ................................................................................................................. 5
5. LA POESIE ....................................................................................................................................... 6
5.1. LA RIME .................................................................................................................................. 6
5.2. LE RYTHME ............................................................................................................................. 6
5.3. LA SONORITE .......................................................................................................................... 6
5.4. LE VERS ................................................................................................................................... 6
6. LE THEÂTRE .................................................................................................................................... 6
6.1. LES PAROLES ........................................................................................................................... 6
6.2. LA LANGUE ORALE DU THEÂTRE ............................................................................................. 6
6.3. LE DIALOGUE .......................................................................................................................... 7
6.4. L’ACTION DRAMATIQUE ......................................................................................................... 7
6.5. LES PERSONNAGES ................................................................................................................. 7
6.6. EFFETS COMIQUES ET EFFETS DRAMATIQUES ........................................................................ 8
6.6.1. LES EFFETS COMIQUES ................................................................................................... 8
6.6.2. LES EFFETS DRAMATIQUES ............................................................................................. 8
8. BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................... 9

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THEME N°38 Itziar Pérez Gonzalez

1. INTRODUCTION
Au cours de ce thème, nous allons étudier les stratégies d’analyse de textes. Mais avant cela,
nous allons montrer l’importance de celui-ci pour nous en tant que professeurs. En effet, le
décret d’éducation d’Estrémadure indique, pour la matière de langue et littérature espagnole,
que la connaissance et l'appréciation de la littérature en tant que type de discours doivent
être développées, en explorant et en considérant les principaux types de procédures
littéraires, en tant qu'expression d'un monde personnel et en tant que produit social et
culturel qui s'inscrit dans un contexte social et historique. La matière de français, peut donc,
comme le décret l’indique, contribuer à travailler cet aspect puisque la réflexion consciente et
le développement systématique de compétences variées impliquées dans l'apprentissage
d'une deuxième langue peuvent être étendus aux langues étrangères afin d'améliorer les
compétences dans les langues maternelles.
En ce qui concerne l’étude d’un texte, il comporte deux étapes essentielles : l’approche
globale puis l’étude de détail.

2. L’ETAPE EXTERNE
L’approche globale ou étape externe se fonde sur l’appel au contexte. Il fait aussi appel à la
logique interne du texte : on cherche quelles caractéristiques connues du genre ou du type
apparaissent dans l’extrait et on analyse aussi la construction propre du texte : on relève les
types d’enchaînements logiques, les ruptures constantes…
C’est l’étape de l’application de connaissances préalables, de la situation du texte dans son
cadre historique et littéraire, et de l’étude du fragment en relation avec l’auteur et son activité
littéraire et aussi du fragment en relation avec l’œuvre. On doit s’interroger sur la forme de
l’expression : genre littéraire et ses caractéristiques fondamentales : narration, roman, conte,
légende, fable, biographie, mémoire, etc.

3. LE STYLE ET LA RÉTHORIQUE
D’autre part, nous avons l’étude du détail ou analyse du style et la rhétorique : au fil du texte,
on se demande ce qui peut être significatif, en ne conservant que les observations auxquelles
on peut donner une interprétation en relation avec les résultats de l’analyse globale. On
choisit parmi les outils d’analyse des textes ceux qui correspondent aux divers procédés
d’écriture du texte comme le lexique, la syntaxe, les sonorités, les figures de rhétorique, etc.
3.1. CONTENU STYLISTIQUE
En ce qui concerne le contenu stylistique, nous analyserons le langage et la situation : langue
culte, langue familière, langue vulgaire, langage administratif, langage publicitaire, etc. ; ou
l’attitude de l’auteur : ton, rythme, vraisemblance, parodie, inspiration...

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3.2. LE MOT
Par rapport au mot, nous analyserons sa forme : abréviation, acronyme, diminutif ; son
origine : cultisme, archaïsme, néologisme, emprunt… ; ses sens : champ lexical, euphémisme,
stéréotype, connotation, dénotation, etc.

3.3. LE SYNTAGME ET LA PHRASE


Dans l’analyse du syntagme et de la phrase on peut tenir compte de :

La sonorité. Comme l’utilisation de l’allitération, ou répétition d’une même consonne dans


une phrase ou un vers.
Les procédés métaphoriques, comme la métaphore, substituer un terme à un autre pour
produire une image ; ou la métonymie, figure de style qui permet de traduire un terme par un
autre.
Les affrontements de sens, comme l’oxymore, qui rapproche des réalités supposées
incompatibles ; ou l’ironie, qui consiste à se moquer de quelqu’un en exprimant le contraire
de ce que l’on pense.
L’ordre des mots, comme la gradation, énumération organisée ascendante ou descendante ;
ou le chiasme, figure de rhétorique composée de deux ensembles dans lesquels les mots sont
inversés.
La répétition de mots, avec l’anaphore, fait de commencer plusieurs vers ou phrases
successives par un même mot ou groupe de mots ; ou l’apanalepse, placer le même mot au
début et à la fin d’une phrase ou d’un vers.
L’ellipse de mots, avec l’asyndète, juxtaposition de deux expressions ou propositions, obtenue
par l’ellipse de la conjonction de coordination ou de subordination ; ou l’ellipse, ne pas utiliser
dans une phrase tous les éléments qu’on devrait y trouver si l’on suivait strictement les règles
grammaticales.
Figures descriptives, comme le portrait physique, où l’on insiste sur l’allure du personnage, sa
démarche, son regard, sa voix... et le portrait moral, où l’on expose sa façon de se comporter,
ses défauts et ses qualités...
L’important est alors qu’il ne faut donc jamais séparer étude de la forme et étude du fond car
ces deux études se complètent pour pouvoir bien comprendre l’extrait ou le texte qu’on a à
lire.

Nous allons maintenant voir comment analyser et étudier les différents types de textes.

4. LE TEXTE NARRATIF
L’étude d’un texte narratif porte sur trois axes : la place et le rôle du narrateur, la combinaison
des textes narratifs et descriptifs et les personnages.

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4.1. LE RÔLE DU NARRATEUR


Si le narrateur est extérieur à l’histoire, il la raconte à la troisième personne. On parle de
focalisation zéro, de narrateur omniscient ou de vision « par en dessus ».
Si le narrateur est présent dans l’histoire. Deux positions sont possibles :

• Le narrateur témoin raconte l’histoire sans l’avoir vécue lui-même.


• Le narrateur est un personnage qui a vécu ou est en train de vivre l’histoire, il peut
raconter une histoire achevée, il est presque dans la position d’un témoin. Il faut donc
distinguer le « je » du narrateur en train de raconter et le « je » du narrateur quand il
vivait l’histoire.

4.2. TEXTES NARRATIFS ET TEXTES DESCRIPTIFS


4.2.1. Temps de l’histoire et temps de la narration
En ce qui concerne le temps de l’histoire et de la narration, le premier est celui des calendriers,
des horloges. Le temps de la narration est un temps relatif, c’est le moment où le narrateur
est situé pour narrer l’histoire.

4.2.2. Durée de l’histoire et durée de la narration.


Par rapport à la durée de l’histoire, elle se mesure en jours, en heures, en pages, en lignes...
Dans les passages de dialogue, la durée de la narration est à peu près la même que celle de
l’histoire. Les passages de récit comportent des tempos lents ou vifs, des accélérations et des
ralentis. La longueur des phrases, l’accumulation des verbes, l’opposition passé simple /
imparfait, les adverbes de temps en sont les principaux outils. L’accélération peut aller jusqu’à
l’ellipse temporelle.
4.2.3. Le déroulement de la narration.
Quant au déroulement d’une narration, il comporte plusieurs événements : événement
déclencheur – suite d’événements – dénouement. Il faut étudier chaque événement en
précisant sa place dans la suite des événements, certains événements sont plus importants
que d’autres parce qu’ils correspondent aux grandes séquences de la narration. Ce sont les
événements clés de l’action.
Le déroulement d’une narration comporte aussi une évolution : situation initiale – situations
intermédiaires – situation finale. Pour étudier cette évolution, il faut expliquer comment les
événements modifient les situations (situation heureuse ou malheureuse, avantageuse pour
tel personnage mais au détriment d’un autre).
4.2.4. Lieux et la narration
En ce qui concerne les lieux, une narration fictive peut se dérouler dans des lieux inventés ou
empruntés au monde réel. On peut étudier ces lieux et objets du point de vue référentiel mais
il faut surtout étudier leur rôle dans la narration. On peut dresser la carte des lieux et examiner
les points suivants :

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• Lieux réels et lieux imaginaires. Le choix qu’en fait l’auteur influe sur le caractère
réaliste du roman.
• Les lieux et leurs oppositions. Lieu clos / lieu ouvert ; lieu privé / lieu public ; etc.
• Les lieux et le déroulement de la narration. La narration va d’un lieu à un autre, reste
enfermée dans un même lieu, ou au contraire oppose deux ou trois lieux précis.
• Les lieux et les personnages, lieux auxquels ils sont liés, ceux qu’ils quittent, ceux où ils
vont…

4.2.5. Le texte descriptif (lieux et objets).


Quant au rôle de la description dans la narration, il ne se réduit pas à dessiner un décor
indispensable ou à faire découvrir au lecteur des paysages inconnus. La description est une
narration. Elle donne lieu à plusieurs questions :

• Qui décrit ? Narrateur extérieur, témoin, personnage ?


• Dans quel ordre ? La description suit un ordre, elle n’est pas une « reproduction »,
comme une banale photo.
• Avec quels matériaux de la langue et du discours ? Champs lexicaux des lignes, des
volumes, des formes, des couleurs, etc. ; répartition de la description sur la syntaxe :
plusieurs phrases, une seule phrase ? description morcelée ou continue ? ; Usage des
présentatifs ; Emplois de l’imparfait, valeur des présents ; etc.
Il faut toujours préciser le rôle du passage descriptif dans la cohérence narrative. Rôle
d’évocation symbolique d’un personnage par métaphore ou métonymie, ou bien, la
description minutieuse des espaces pour préparer le « terrain » pour une action future, ou
encore, la description prépare l’action future tout en jouant un rôle symbolique.

4.3. LES PERSONNAGES


Finalement, par rapport aux personnages, l’illusion du réel est l’une des réussites du roman :
le personnage nous semble aussi réel qu’une personne. Pour étudier un personnage, il faut
aller au-delà de cette impression et comprendre comment la narration le construit et l’utilise.
Pour construire un personnage on dresse sa fiche d’état civil à laquelle on ajoute une série de
données psychologiques, morales, sociales. Tout cela peut être fourni au lecteur d’un coup,
ou dispersé sur plusieurs passages. Le personnage se révèle aussi dans ce qu’il dit. Il faut donc
étudier les dialogues : comment parle-t-il ? quel est son vocabulaire ? sa syntaxe ?
Le rôle du personnage dans le déroulement de la narration correspond à la position de celui-
ci par rapport à l’action et par rapport aux autres personnages. Un personnage peut être le
sujet et l’objet de l’action, destinateur ou destinataire des éléments du récit, auxiliaire ou
opposant à l’un des personnages. Un personnage ne s’étudie pas séparément des autres
personnages de la narration.

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5. LA POESIE
Étudions maintenant la poésie.
5.1. LA RIME
Pour la rime, il faut tenir compte de la règle de la versification française classique qui utilise
après une rime masculine une rime féminine ; mais aussi de leurs disposition (rimes
embrassées, rimes croisées et rimes plates) ; et de leur qualité (rimes pauvres, suffisantes et
riches).

5.2. LE RYTHME
Le rythme du vers, lui est marqué par le retour à intervalles déterminés d’un certain nombre
de syllabes plus accentuées que les autres. Il est donné également par la coupe, la césure
l’enjambement, le rejet et le contre-rejet.
5.3. LA SONORITE
Il faut aussi étudier la sonorité, utilisée par les poètes pour donner du sens au texte et
provoquer une émotion. Ces sonorités peuvent se donner avec l’allitération, l’assonance, la
cacophonie, ou la paronomase est une figure d’élocution qui rapproche deux mots –des
paronymes- de sens différents mais de sonorités voisines.
5.4. LE VERS
Enfin, quant au vers, on différencie les types de vers selon leurs quantités de syllabes : le vers
alexandrin de douze syllabes ; le décasyllabe de dix syllabes ; l’octosyllabe de huit syllabes.
On appelle monomètre un poème qui n’a qu’une seule sorte de vers. A part cela un vers est
léonin lorsque ses hémistiches riment ensemble ; on appelle distique, une strophe composée
de deux vers ; et on dit acrostiche d’un poème dans lequel les initiales de chaque vers, lues
verticalement, composent le nom de l’auteur ou du dédicataire, ou rappellent un mot clé.

6. LE THEÂTRE
En ce qui concerne le texte théâtral, les éléments à tenir en compte sont les suivants :
6.1. LES PAROLES
Les paroles. L’auteur choisit entre utiliser le dialogue ou le monologue, des tirades ou des
répliques brèves, en fonction des nécessités de l’action. Quand l’action le permet, il prend soin
d’alterner les types de discours.

6.2. LA LANGUE ORALE DU THEÂTRE


La langue orale du théâtre. La situation théâtrale imite une énonciation-discours réelle. Mais
cet oral fictif n’est pas l’oral familier réel. Les différents genres obéissaient à des traditions qui
leur imposaient un certain type de style et une écriture en vers ou en prose.

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Dans la comédie, par exemple, l’irruption de parlers différents a souvent pour but de
représenter un type de personnages.
6.3. LE DIALOGUE
Dans le théâtre il faut également étudier le dialogue. Dans un dialogue théâtral, A parle avec
B devant des spectateurs. On a trois niveaux de compréhension : ce que sait et dit le
personnage qui parle ; ce que sait et entend le personnage qui écoute ; et ce que sait et entend
le spectateur. Les écarts qui existent entre ces trois niveaux créent une situation qu’on appelle
ironie dramatique.
6.4. L’ACTION DRAMATIQUE
Par rapport à l’action dramatique, à la différence du roman, le texte de théâtre est un texte
sans narrateur. Le texte de théâtre est d’abord destiné à la représentation. Le lecteur d’un
roman « a le temps », mais un spectateur n’a que le temps du spectacle.
Pour étudier le temps et l’espace il faut faire attention aux didascalies car elles permettent
d’établir la chronologie générale de l’action et la carte des lieux où elle se déroule. Toutes les
pièces ont une unité de temps et une unité de lieu. Pour les étudier, il faut faire le relevé des
scènes de chaque acte en répondant aux questions : où est-on ? quand ?
Le déroulement de l’action comporte une suite ordonnée des faits : le début, le déroulement
de l’intrigue, et la fin. La pièce peut comporter également un prologue et (ou) un épilogue.
On considère quatre genres théâtraux :

• La tragédie. Tout est soumis au déroulement inéluctable de la fatalité.


• La tragi-comédie. L’intrigue est complexe, riche en épisodes, et laisse une place au
hasard. Il peut y avoir des péripéties tragiques, mais la fin sera heureuse ou apaisée.
• La comédie. On ne connaît pas la fin, mais elle doit être heureuse. La mélancolie n’est
pas exclue. En tout cas, il n’y aura pas de sang.
• Le drame. Combine dans sa version romantique tragédie et comédie, mais la fin est
malheureuse.

6.5. LES PERSONNAGES


Quant aux personnages du théâtre, ils naissent de l’action dramatique. Il faut prêter attention
à leur nom, et surtout aux systèmes de personnages qu’ils forment dont l’organisation se fait
et se défait au fil de l’action. Sur trois points importants, les personnages de théâtre diffèrent
des personnages de roman et deux de ces points sont liés à l’absence de narrateur :

• Le personnage de théâtre est un être de « paroles » et a besoin d’un acteur pour exister
pleinement, un être vivant qui incarne ces paroles, qui leur donne une voix, c’est-à-
dire un corps.
• Le dramaturge doit donner à son personnage un confident ou lui ménager des
monologues pour que le spectateur puisse entrer plus avant dans les pensées, les
débats du personnage. Là encore, un narrateur omniscient pourrait narrer ce qui agite
le personnage.
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• Le dernier point découle de la stylisation propre au théâtre. Les personnages y sont


souvent des « types humains ». Les personnages de la tragédie sont des princes, parce
que la fatalité ne concerne pas que leur destin individuel mais aussi celui de leur cité.
La comédie comporte tout un ensemble de personnages-types : les jeunes premiers,
les servantes au grand cœur et à la langue bien pendue, les valets habiles, les profiteurs
malins...

6.6. EFFETS COMIQUES ET EFFETS DRAMATIQUES


6.6.1. LES EFFETS COMIQUES
Pour ce qui est des effets comiques, il faut étudier :

• Le comique de gestes, qui joue sur les gifles données et reçues, sur les coups de bâton,
les chutes, etc.
• Le comique de mots, qui joue sur les accents, les patois, les langues étrangères, les
difficultés d’expression, les « mots d’auteur », etc.
• Le comique de situation, qui joue sur les rencontres imprévues, le quiproquo, les
scènes convenues, tout ce qui place un personnage dans une situation qu’il ne maîtrise
pas.
• Le comique de caractère, qui vise à peindre les travers d’une passion individuelle.
• Le comique de mœurs, qui peint un travers de société.

6.6.2. LES EFFETS DRAMATIQUES


Quant aux effets dramatiques. Au théâtre, les émotions sont manipulées par le jeu de
l’incertitude et de la certitude. Il faut alors relever les éléments qui expriment ces certitudes
et incertitudes :

• dans la confrontation entre ce que « savent » les personnages et ce que sait le


spectateur;
• dans les dispositions de l’action : savoir du spectateur, ordre des actes et des scènes;
sortie et arrivée annoncées d’un personnage; parfois prologue ou annonce explicite de
la fin malheureuse;
• dans les paroles des personnages. Importance ici des derniers mots de la plupart des
personnages tragiques : Importance de toutes les paroles qui ont rapport avec le
temps, les désirs, les projets, mais aussi celles qui sont des bilans.

7. CONCLUSION
Pour conclure, nous voulons insister sur le fait qu’analyser un texte littéraire signifie qu’il faut
chercher les sens du texte en étudiant les procédés d’écriture. Dans l’analyse du texte
littéraire, il faut chercher les intentions de l’auteur et les différents sens du texte. Il faut donc
repérer les procédés d’écriture et les interpréter.

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Pour analyser un texte littéraire, il faut procéder à une triple lecture du texte. Avec la première
lecture, on analyse le paratexte, on définit la nature du document, et on dégage le thème
général du texte. Avec la deuxième lecture, on définit son genre, son type, son thème, son
registre, sa forme et la situation d’énonciation. Et avec la troisième lecture, on repère les choix
lexicaux, la syntaxe et éventuellement quelques figures de style, et puis on les interprète.

8. BIBLIOGRAPHIE

• AMON, EVELYNE ET BOMATI, YVES, Vocabulaire du commentaire de texte, Larousse,


Paris, 1993.
• DELCROIX, MAURICE, ET HALLYN FERNAND, (Ed.) Introduction aux études littéraires.
Méthodes du texte, Duculot, París, 1990.
• MORIER, HENRI, Dictionnaire de poétique et de rhétorique, Paris, P.U.F., 1961..
• REICHLER, CLAUDE et coll., l’Interprétation des textes, Paris, Éd. De Minuit, 1989.

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