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Resistance Des Materiaux
Resistance Des Materiaux
MATERIAUX
Sarré Roch Martial Yannick
1
la connaissance des caractéristiques mécaniques des
matériaux. (comportement sous l’effet d’une action
mécanique)
Homogène :
Un matériau est homogène s'il
possède, en tout point, la même
composition et la même structure.
RDM
Isotrope :
Un matériau est isotrope si en un
même point, il possède les mêmes
propriétés mécaniques dans
toutes les directions
3
PROGRAMME
Rappel de mathématiques
Calcul des réactions
6
RAPPEL D’ANALYSE MATHÉMATIQUE
Variation:
On appelle variation tout changement de valeur d’une variable.
On représente une variation par la lettre grecque Δ (delta).
Δy f(d)−f(c)
= ∶ Taux de variation
Δx d−c
Dérivée
Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle
𝑎, 𝑏 . La dérivée f’(𝑥0 ) de f au point 𝑥0 ϵ 𝑎, 𝑏 est définie
par :
df
Notation : f’=
dx
Géométriquement, la dérivée est le coefficient
directeur (la pente) de la tangente à f (𝑥) ’ en 𝑥0 .
Exercice :
Soit la fonction f définie sur R par f 𝑥 = 𝑥 + 𝑥 2 . Démontrer que la dérivée f’(𝑥) = 1+2𝑥,
Primitive
Considérons une fonction y=f(x)
On appelle primitive de la fonction y, une fonction F(x) telle que la dérivée de F(x) soit
égale à f(x). On a donc F’(x)= f(x)
F 𝒙 = 𝒙𝟑 + 𝒙𝟐 + 𝒙 F 𝒙 = 𝒙𝟑 + 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟏 F 𝒙 = 𝒙𝟑 + 𝒙𝟐 + 𝒙 + 𝟐𝟏
Il existe une infinité de primitive d’une fonction f(x), et toutes ces primitives ne diffèrent
que par la constante.
L’aire sous la
courbe entre a et b.
𝒃
S=𝒇 𝒂 𝒙 𝒅𝒙
𝟏 2 𝟏
Exemple : Calculons 𝑥𝑑 𝑥 𝟎 Exercice : Calculons 𝟎4 − 𝑥 2 𝑑𝑥
𝟏
𝟏 2 𝑥3 13 03 1
𝑥𝑑 𝑥 𝟎 =
𝟑 𝟎
=
𝟑
−
𝟑
=
𝟑
𝟏
𝟐
𝟏
න 𝒙 𝒅𝒙 =
𝟎 𝟑
17
I. NOTION DE LA STATIQUE
Notion de force:
On appelle force toute cause extérieure susceptible de
modifier l’état de repos ou de mouvement d’un point
matériel.
Equilibre translationnel
Si la résultante vectorielle de forces qui s’exercent sur un corps n’est pas nulle, ce corps subira
un mouvement de translation dans la direction de la force résultante.
Un corps est en équilibre statique seulement si la résultante des forces est nulle
19
I. NOTION DE LA STATIQUE
Moment de flexion
Le moment de flexion résulte d’une force qui tend à faire tourner un objet autour d’un point.
𝑴𝑭 = 𝑭 × 𝒅 (𝒌𝑵. 𝒎)
Moment est positif (+) → F entraîne une rotation dans le sens anti-horaire
Moment est négatif (-) → F entraîne une rotation dans le sens horaire
20
II. NOTION DE LA STATIQUE
Equilibre rotationnel
Un corps est en équilibre statique seulement si la sommation des moments est nulle par
rapport à n’importe quel point de l’espace.
21
I. NOTION DE LA STATIQUE
Un corps est dit en équilibre statique lorsqu’il demeure immobile sous l’action des diverses
forces qui le sollicite.
Convention de signe:
23
II. LES APPUIS
Les appuis sont les obstacles qui limitent la capacité d’un objet à bouger ou à tourner.
Appuis simple
Encastrement
Il existe plusieurs combinaisons de réactions d’appui qui puisse assurer l’équilibre statique de la
structure.
EXEMPLE: Considérons une poutre AB posée sur deux appuis simples disposés sur une
même ligne horizontale. On suppose que cette poutre a un poids négligeable.
1 𝑹𝑨 − 𝑷 + 𝑹𝑩 = 𝟎
𝑷×𝒂
2 𝑹𝑩 × 𝒍 − 𝑷 × 𝒂 = 𝟎 𝑹𝑩 =
𝒍
2 𝑹𝑩 × 𝒍 − 𝑷 × 𝒂 = 𝟎
1 𝑹𝑨 = 𝑷 − 𝑹𝑩
𝑷×𝒂 𝑷(𝒍 − 𝒂) 𝑷×𝒃
𝑹𝑨 = 𝑷 − 𝑹𝑨 = 𝑹𝑨 =
𝒍 𝒍 𝒍
3 𝑹𝑩 =
𝟏𝟎𝒌𝑵 × 𝟒 + 𝟐𝟎𝒌𝑵 × 𝟒𝒎 + 𝟑𝟎𝒌𝑵 × 𝟗𝒎 𝑹𝑩 = 𝟑𝟓, 𝟖𝟑 𝒌𝑵
𝟏𝟐 𝒎
𝒀𝟏 = 𝟏𝟗𝟎𝟖 𝒌𝑵 𝒀𝟐 = 𝟐𝟑𝟗𝟐 𝒌𝑵
36
I. GENERALITE
Tous les corps se déforment sous l'effet des forces qui s'exercent sur eux. Cette déformation est
plus ou moins grande dépendamment de la grandeur des forces et des matériaux qui sont en
cause.
Δ𝑳= 𝑳 - 𝑳𝟎
Δ𝑳 𝑳 − 𝑳𝟎
ε𝑳 = 𝑳 = 𝑳𝟎
L: Longueur finale de la tige
𝟎
Quelle est la déformation unitaire que subit une pièce de métal de 5 m de long qui s'étire de 2
mm sous l'action d'une charge de 150 kN?
Élasticité : Propriété qu'a un corps, après avoir été déformé par une charge, de
reprendre sa forme initiale lorsque la charge est enlevée.
Limite élastique : C'est la contrainte maximum que peut supporter un matériau
sans danger de déformation permanente.
σ𝒓 : La contrainte à la rupture.
47
CHAPITRE II : CALCUL DES CARACTERISTIQUES DES SECTIONS
CARACTERIQTIQUE D’UNE
SECTION
σ𝑛𝑖=1(𝑥𝐺𝑖 . 𝑆𝐺𝑖 )
𝑥𝐺1 . 𝑆𝐺1 + 𝑥𝐺2 . 𝑆𝐺2 + 𝑥𝐺3 . 𝑆𝐺3
𝑥𝐺 = 𝑥𝐺 =
s s
σ𝑛𝑖=1(𝑦𝐺𝑖 . 𝑆𝐺𝑖 ) 𝑦𝐺1 . 𝑆𝐺1 + 𝑦𝐺2 . 𝑆𝐺2 + 𝑦𝐺3 . 𝑆𝐺3
𝑦𝐺 = 𝑦𝐺 =
s s
Exercice
Déterminer les coordonnées du centre de gravité G. (Unité de mesure en cm)
- le moment statique.
Section : 20 cm x 40 cm
C’est une grandeur géométrique qui caractérise la répartition de la matière dans une section par
rapport à un axe. Il caractérise son aptitude à résister au fléchissement vis à vis du chargement.
𝐼𝑜𝑥 = ඵ 𝑦 2 𝑑𝑆
Moment quadratique / (Δ) : 𝐼Δ = δ2 𝑑𝑆
𝐼𝑜𝑦 = ඵ 𝑥 2 𝑑𝑆
Exemple
Détermination des moments quadratiques par rapport aux axe G𝑥Ԧ et G𝑦Ԧ :
𝑏/2
𝒂/𝟐 𝒃/𝟐
𝑎/2 𝑦3 𝑎𝑏3
𝐼𝐺𝑥 = ඵ 𝑦 2 𝑑𝑆 = න 𝒅𝒙 න 𝑦 2 𝒅𝒚 = 𝑥 −𝑎/2
𝐼𝐺𝑥 =
−𝒂/𝟐 −𝒃/𝟐 3 12
−𝑏/2
On établit le moment d’inertie quadratique par rapport à un axe (O, 𝑢 ) à partir du moment
d’inertie quadratique par rapport à l’axe (G, 𝑢 ), de la surface de la section considérée et de la
distance séparant (G, 𝑢 ) et (O, 𝑢 ) :
𝐼𝑂 = 𝑥( 2 +𝑦 2 ) 𝑑𝑆
= 𝑦 2 𝑑𝑆 + 𝑥 2 𝑑𝑆
𝑰𝑶 = 𝑰𝒐𝒙 + 𝑰𝒐𝒚
𝑎𝑏3
𝐼𝐺𝑥 =
12 𝑎𝑏 3 + 𝑎3 𝑏
𝑰𝑮 = 𝑰𝑮𝒙 + 𝑰𝑮𝒚 𝑰𝑮 =
𝑎3𝑏 12
𝐼𝐺𝑦 =
12
Un moment statique est une grandeur géométrique qui caractérise la position du centre de
gravité.
𝑚𝑜𝑥 = ඵ 𝑦𝑑𝑆
Moment statique par rapport (Δ): 𝑚Δ = δ𝑑𝑆
𝑚𝑜𝑦 = ඵ 𝑥𝑑𝑆
𝑚𝑜𝑥 = 𝑦𝐺𝑖 . 𝑆𝑖
𝑖=1
𝑛
𝑚𝑜𝑦 = 𝑥𝐺𝑖 . 𝑆𝑖
𝑖=1
60
I. DEFINITION D’UNE POUTRE
Une poutre est en général un solide engendré par une aire plane (∑) dont le centre de gravité G décrit une courbe
plane (Γ), le plan de l’aire reste normal (∑) à la courbe (Γ)
L’aire plane (∑) : Section droite de la poutre. / La courbe (Γ) : la fibre moyenne de la poutre.
Les dimensions transversales de la poutres considérée sont petites par rapport à sa longueur
Dans le cas où la poutre est de section variable, la variation de la section doit être lente et progressive
1. Principe de Saint-Venant
On admet qu’en tout point d’une poutre suffisamment éloigné de la zone d’application des efforts extérieurs, l’état
de contrainte et de déformation est indépendant du mode d’application de ces efforts.
Le principe de saint venant suppose que la section considérée dans le calcul soit située suffisamment loin des
points d’application des forces concentrées.
2. Principe de Navier-Bernouilli
Toutes sections planes normales aux fibres avant déformation restent planes et perpendiculaires aux fibres après
déformation.
Cette hypothèse est vérifiée pour les déformation dues au moment fléchissant, mais n’est plus valable dans
le cas où la poutres est soumis à un moment de torsion
La poutre ci-dessous est soumise à des efforts extérieurs. La direction et le sens de ces efforts
par rapport à la ligne moyenne définissent le type de sollicitation que subit la poutre.
Afin de déterminer à quel type de sollicitations est soumise cette poutre, on la divise
virtuellement en deux tronçons, et on « isole » la partie gauche.
1. Torseur de cohésion
L’action du tronçon droit sur le tronçon gauche est une action d’encastrement qui se modélise
par un torseur d’inter-effort. La réduction de ce torseur au point G, centre de la section, est
appelé torseur des forces de cohésion ou torseur des efforts intérieurs
𝑁 𝑀𝑡
𝑇𝑐𝑜ℎ 𝐺=
𝑇𝑌 𝑀𝑓𝑌
𝑇𝑍 𝑀𝑓𝑍
𝑀𝑇 : Moment de torsion
𝑁: Effort Normal
Convention de signe
Le moment fléchissant M est exprimé en kN.m . Cet effort de flexion génère des contraintes de
compression et de tension dans l’axe horizontal qui atteignent une valeur maximale aux fibres
extrêmes de la poutre.
La rupture survient lorsque ces contraintes excèdent la résistance à la compression ou à la
tension du matériaux.
Effort tranchant V
Effort tranchant V
Effort tranchant V
Effort tranchant V
Les contraintes de cisaillement dans le plan horizontal empêche les tranches horizontales de la poutre
de glisser les unes par rapport aux autres.
Moment fléchissant M
Moment fléchissant M
Moment fléchissant M
On peut identifier un axe neutre au centre de la poutre pour lesquelles les fibres horizontales ne
subiront aucune déformations.
Toutes les fibres horizontales situées au-dessus de l’axe neutre seront subiront un
raccourcissement et seront donc comprimées.
Toutes les fibres horizontales situées en-dessous de l’axe neutre seront subiront un
allongement et seront donc tendues.
Moment fléchissant M
𝑅𝐴 − qx – V (x)=0 V (x)=𝑅𝐴 − qx 𝒒𝑳
V (x)= 𝟐 − qx
𝑁(x)=0
𝑥 𝑥2 𝑥2 𝑞𝐿
−𝑅𝐴 . 𝑥 + 𝑞𝑥. 2 + M(x)=0 M(x)= −𝑞. +𝑅𝐴 . 𝑥 M(x)= − 𝑞. 2 + .𝑥
2 2
𝑅𝐴 𝒒𝑳 𝒙𝟐
M(x)= 𝟐
𝒙 − 𝒒. 𝟐
Pour x ϵ 0, 𝐿
𝒒𝑳
V (x)= − qx
𝟐
𝒒𝑳 𝒙𝟐
M(x)= 𝟐
𝒙 − 𝒒. 𝟐
EXEMPLE 2
Pour x ϵ 0, 𝑎 Pour x ϵ 𝑎, 𝐿
𝑃𝑏 𝑃𝑎
V (x)= 𝐿 V (x)=− 𝐿
𝑁(x)=0 𝑁(x)=0
𝑃𝑏 𝑃𝑎
M(x)= 𝐿 𝑥 M(x)= 𝐿
(𝐿 − 𝑥)
𝑅𝐴 𝑅𝐵
EXEMPLE 2
Pour x ϵ 0, 𝑎
𝑃𝑏
V (x)= 𝐿
𝑁(x)=0
𝑃𝑏
M(x)= 𝐿 𝑥
Pour x ϵ 𝑎, 𝐿
𝑃𝑎
V (x)=− 𝐿
𝑁(x)=0
𝑃𝑎
M(x)= 𝐿
(𝐿 − 𝑥)
EXERCICE
Deux charges concentrées sont appliquées sur une poutre. Donner les expressions de l’effort tranchant T et le
moment fléchissant M pour chaque segment de poutre. Tracer les diagrammes de T et de M.
Les treillis sont très largement utilisés en construction. Qu'il s'agisse de structures faites d'acier, de bois ou autre, les
treillis se retrouvent dans les fermes de toiture, de grues, de ponts roulants, de pylônes, etc. On fait appel à ce mode
de réalisation dans le but essentiel d'alléger l'ensemble d'une construction tout en assurant une plus grande stabilité.
La formule ci-dessous permet de déterminer le degré d’hyperstaticité dans le cas d’un système
en treillis:
𝒃: le nombre de barres ou membrures
𝒅 = 𝒃 + 𝒓 − 𝟐𝒏 𝑛: le nombre de noeuds
Le treillis est une structure en équilibre, donc chacune de ses parties et composantes (barres,
noeuds et sections) est en équilibre. Afin de déterminer les forces internes de tension ou de
compression dans les barres on a à notre disposition plusieurs méthodes qui se divisent en deux
catégories:
- Force de compression
Lorsque les forces externes, agissant par exemple sur les noeuds A et B d'une
structure, tendent à comprimer la barre AB, on dit que cette barre travaille en
compression. Mais les forces externes provoquent les forces internes opposées de
même grandeur, c'est le principe d'action et réaction. On représente donc une force
de compression dans une barre en poussant sur ce noeud. La figure ci-contre
illustre une force de compression dans une barre.
Cette méthode est basée sur le fait que chaque noeud isolé doit être en équilibre. Sur chaque barre, l'effort est
nécessairement sur l'axe reliant les deux articulations. Par le fait même, les forces sur un noeud sont toujours
concourantes. Donc, les efforts se rencontrent sur le noeud.
𝑭𝑽 = 𝟎
𝑭𝑽 = 𝟎
𝑭𝑯 = 𝟎
𝑭𝑯 = 𝟎
𝑴 = 𝟎
𝒅 = 𝒃 + 𝒓 − 𝟐𝒏
𝒅=𝟗+𝟑−𝟐×𝟔=0
Système isostatique
𝑭𝑽 = 𝟎 𝑹𝑽𝑨 = 0
0kN α = 450
0kN α 𝑵𝑨𝑪
10kN
10kN 10kN
𝟏𝟎𝒌𝑵
𝑭𝑽 = 𝟎 𝟏𝟎𝒌𝑵 + 𝑵𝑨𝑫 × 𝒔𝒊𝒏450 =𝟎 𝑵𝑨𝑫 =− 𝑵𝑨𝑫 = −𝟏𝟒, 𝟏𝟒𝟒 𝒌𝑵
𝒔𝒊𝒏450
𝑭𝑯 = 𝟎 𝟎 + 𝟏𝟎𝒌𝑵 + 𝑵𝑨𝑫 × 𝑐𝑜𝑠450 + 𝑵𝑨𝑪 = 𝟎 𝑵𝑨𝑪 = −(−𝟏𝟒, 𝟏𝟒𝟒) × 𝑐𝑜𝑠450 𝑵𝑨𝑪 = 𝟏𝟎𝒌𝑵
α = 450
0kN α 𝑵𝑩𝑪
10kN 10kN
10kN 10kN
𝟏𝟎𝒌𝑵
𝑭𝑽 = 𝟎 𝟏𝟎𝒌𝑵 + 𝑵𝑩𝑭 × 𝒔𝒊𝒏450 =𝟎 𝑵𝑩𝑭 =− 𝑵𝑩𝑭 = −𝟏𝟒, 𝟏𝟒𝟒 𝒌𝑵
𝒔𝒊𝒏450
𝑵𝑪𝑫
α = 900 𝑵𝑪𝑬
𝟏𝟎𝒌𝑵
0kN α
10kN 10kN
10kN 10kN
𝑭𝑽 = 𝟎 𝑵𝑪𝑫 = 𝟎 kN
-10kN 𝟏𝟎𝒌𝑵
−𝟏𝟎𝒌𝑵
0 α = 450
0
0kN α
10kN 10kN 10kN 𝑵𝑭𝑬
10kN 10kN
-10kN
0
0 0
0kN α
10kN 10kN 10kN
10kN 10kN
De plus, s'il y a en un noeud plus de deux barres dont les forces internes sont encore inconnues, la méthode
analytique des noeuds deviennent inutilisables.
Si tel est le cas, la méthode des coupes de Ritter s'impose.
DF
CE
𝑴𝑫 = 𝟎 −𝟏𝟎 × 1 + 𝑵𝑪𝑬 × 𝟏 = 𝟎
𝑵𝑫𝑭 𝑵𝑫𝑭
𝑵𝑪𝑬 = 𝟏𝟎𝒌𝑵
β = 26,570
𝑵𝑫𝑬
𝑵𝑫𝑬
𝑭𝑽 = 𝟎 𝟏𝟎 − 𝟏𝟎 − 𝑵𝑪𝑬 × 𝑵𝑫𝑬 × 𝑠𝑖𝑛26,570 = 𝟎 0 𝑵𝑪𝑬
𝑵𝑪𝑬
−𝑵𝑫𝑬 × 𝑠𝑖𝑛26,570 =𝟎
10kN 10kN
𝑵𝑫𝑬 = 𝟎
-10kN
0
0kN α
10kN
10kN 10kN
Vecteur contrainte
Le torseur de cohésion permet d’exprimer les actions mécaniques internes exercées par le
tronçon droit sur son tronçon gauche d’une poutre au point de réduction G, centre de la section.
Mais il ne permet pas de définir la répartition de ces efforts dans la surface de la section. Pour
cela, on fait appel à la notion de contrainte.
∆𝒇
𝑪(𝑴, 𝒏 )=
∆𝑺
τ : Contrainte tangentielle
σ : Contrainte normale
𝑛 : Vecteur unitaire normal à ∆𝑆
𝑡Ԧ : Vecteur unitaire tangent à ∆𝑆
( t appartient au plan de la section)
𝑪 =σ. 𝑛 + τ. 𝑡Ԧ
Une poutre est sollicitée en traction simple ( en compression ) lorsqu'elle est soumise à deux
forces directement opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent à l'allonger
( à la raccourcir).
𝑁 0
Torseur de cohésion dans (G, x, y ,z ) : 𝑇𝑐𝑜ℎ 𝐺= 0 0
0 0
𝑵
Contrainte - effort : σ=
𝑺
Δ𝑳 𝑵𝑳𝟎
Déformation loi de Hooke : σ =ε. E et ε= 𝑳𝟎
Δ𝑳=
𝑬.𝑺
Résistance des matériaux / Calcul des contraintes 104
III . CISSAILLEMENT
Une poutre est sollicitée au cisaillement si elle est soumise à des actions qui se réduisent à deux
forces directement opposées, dans le même plan P perpendiculaire à la ligne moyenne.
0 0
Torseur de cohésion dans (G, x, y ,z ) : 𝑇𝑐𝑜ℎ 𝐺 = 𝑻𝒚 0
𝑻𝒁 0
Résistance des matériaux / Calcul des contraintes 105
III . CISSAILLEMENT
Cisaillement
𝑻 τ: Contrainte tangentielle 𝑆: Section cisaillée
Contrainte - effort : τ=
𝑺 2 2
𝑇: Effort tangentiel (T= 𝑇𝑦 + 𝑇𝑍 )
Une poutre est sollicitée à la torsion lorsqu'elle est soumise à deux couples d'axes l'axe de la
poutre, et situés dans les sections droites des extrémités.
0 𝑴𝑻
Torseur de cohésion dans (G, x, y ,z ) : 𝑇𝑐𝑜ℎ 𝐺= 0 0
0 0
Résistance des matériaux / Calcul des contraintes 107
IV. TORSION
α
Angle unitaire de la torsion: θ= θ: en rad/mm
𝒙
Contrainte - déformation : τ= G . θ . ρ
ρ: Rayon GM 0≤ρ≤r
Effort - déformation : 𝑀𝑡 =G . θ . 𝐼0
𝐼0 : Moment quadratique polaire par rapport au point G
Contrainte - déformation : τ= G . θ . ρ
ρ: Rayon GM 0≤ρ≤r
𝑀𝑡 𝑀𝑡
Contrainte - effort: τ= ρ τ𝑚𝑎𝑥 = 𝑟
𝐼0 𝐼0
Une poutre est soumise à une sollicitation de flexion chaque fois qu'il y a fléchissement de la
ligne moyenne
0 0
0 0
𝑇𝑐𝑜ℎ 𝐺 = 𝑻𝒀 0
𝑇𝑐𝑜ℎ 𝐺= 0 0 0 𝑴𝒇𝒁
0 𝑴𝒇𝒁
Zone B :
M≠ 0 et V= 0 flexion pure
Zone C :
M≠ 0 et V≠0 flexion simple
R: Rayon de courbure
𝜹 𝒚𝜽 𝒚
Déformation unitaire : ε= =
𝜟𝒙 𝑹𝜽
=
𝑹
FS
AN 𝑬𝒚
FI
Loi de Hooke: 𝝈 =ε. E = 𝑹
FS
FS
AN
AN
FI FI
𝒇 = σΔ𝑨 𝒚
Δ𝑨
𝑬𝒚
Δ𝑴𝒇 = 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆 × 𝒃𝒓𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒆𝒗𝒊𝒆𝒓 = σΔ𝑨 × 𝒚 𝑴 = 𝑴𝒇 = σΔ𝑨 × 𝒚 𝑶𝒓 (𝝈 = 𝑹
)
𝑬×𝒚 𝑬
𝑴𝒇 = × Δ𝑨 × 𝒚 𝑴𝒇 = Δ𝑨 × 𝒚𝟐 𝑶𝒓 σ Δ𝑨 × 𝒚𝟐 = I : moment d’inertie
𝑹 𝑹
𝑬 𝝈 𝑴
𝑴= 𝑰 En remplaçant R dans (1) 𝑴=
y
𝑰 𝝈= 𝒚
𝑹 I
Résistance des matériaux / Calcul des contraintes 115
V. CONTRAINTES DUES A LA FLEXION
1. Contraintes normales en flexion :
𝑴 𝑴 𝑴 𝑴
𝝈𝑪 = 𝒚𝑪 𝝈𝑻 = 𝒚𝑻 𝝈𝑪 = 𝒚𝑪 𝝈𝑻 = 𝒚𝑻
I I I I
𝝈 𝑪 < 𝝈𝑻 𝝈 𝑪 = 𝝈𝑻
𝑴𝒎𝒂𝒙
La contrainte normale maximale : σ𝒎𝒂𝒙 = 𝒚𝒎𝒂𝒙
𝑰
𝒃 : Largeur de la section.
EXERCICE:
𝑑𝑦 𝑑𝑦
𝜃(𝑒𝑛 𝑅𝑎𝑑) très pétit → 𝑡𝑎𝑛(𝜃)= 𝜃 𝑡𝑎𝑛(θ)= → θ= → 𝒚′= 𝜽 1
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝑦
𝒚′= =𝜽
𝑑𝑥
1 𝑑2 𝑦 1
𝑑θ × r=𝑑𝑥 → 𝑑θ= 𝑑𝑥 → =
𝑟 𝑑𝑥 2 𝑟
𝐸𝑰 1 𝑀
On sait que : 𝑀= → =
𝑟 𝑟 𝐸𝐼
𝑑𝜽 𝑑2 𝑦 𝑀 𝑀
Donc: = 2= → 𝒚′′= 2
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝐸𝐼 𝐸𝐼
dx
Les solutions générales des équations est donné par les expressions suivantes:
𝑴
𝜽 = න 𝒅𝜽 = න 𝒅𝒙 + 𝑪𝟏
𝑬𝑰
𝑪𝟏 et 𝑪𝟐 sont des constantes
𝑴
𝒚 = න 𝜽𝒅𝒙 = න න 𝒅𝒙 + 𝑪𝟏 𝒅𝒙 + 𝑪𝟐
𝑬𝑰
Le calcul de ces constantes se fait en posant les conditions aux limites appropriées.
𝒚=𝟎 𝒚=𝟎
𝒚=𝟎 𝜽 = 𝒚′ = 𝟎
𝜽 = 𝒚′ ≠ 𝟎 𝜽 = 𝒚′ ≠ 𝟎
Application. Soit une poutre isostatique sur deux appuis, de portée L et de rigidité flexionnelle EI, soumise à une charge
repartie uniformément q sur toute sa portée. Déterminons la flèche et la rotation maximale.
M(x)= 𝒒𝑳𝟐 𝒙 − 𝒒𝟐 𝒙𝟐
𝑀 1 𝑞𝐿 𝑞 𝟏 𝒒𝑳 𝟐 𝒒
𝜃= 𝑑𝑥 + 𝐶1 → 𝜃 = 𝑥 − 𝑥 2 𝑑𝑥 + 𝐶1 → 𝜽 = 𝒙 − 𝒙𝟑 + 𝑪𝟏
𝐸𝐼 𝐸𝐼 2 2 𝑬𝑰 𝟒 𝟔
1 𝑞𝐿 2 𝑞 3 𝟏 𝒒𝑳 𝟑 𝒒 𝟒
𝑦= න 𝑥 − 𝑥 + 𝐶1 𝑑𝑥 + 𝐶2 → 𝒚 = 𝒙 − 𝒙 + 𝑪𝟏 𝒙 + 𝑪𝟐
𝐸𝐼 4 6 𝑬𝑰 𝟏𝟐 𝟐𝟒
Application.
1 𝑞𝐿 2 𝑞 3 1 𝑞𝐿 3 𝑞 4
𝜃(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 + 𝐶1 𝑦(𝑥) = 𝑥 − 𝑥 + 𝐶1 𝑥 + 𝐶2
𝐸𝐼 4 6 𝐸𝐼 12 24
1 𝑞𝐿 3 𝑞 4 𝑞 3
Au point B, x=L: 𝑦 𝐿 =
𝐸𝐼 12
𝐿 −
24
𝐿 + 𝐶1 × 𝐿 + 𝐶2 = 0 → 𝑪𝟏 = −
24𝐸𝐼
𝐿
Application.
𝑞𝐿 3 𝑞 4
𝑞𝐿3 𝑞𝐿 2 𝑞 3 𝑞𝐿3
Les équations : 𝑦 𝑥 = 𝑥 − 𝑥 − 𝑥 𝜃 𝑥 = 𝑥 − 𝑥 −
12𝐸𝐼 24𝐸𝐼 24𝐸𝐼 4𝐸𝐼 6𝐸𝐼 24𝐸𝐼
𝑳 𝟓𝒒𝑳𝟑
La flèche maximale est donnée en x=L/2: 𝒚 =−
𝟐 𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰
La rotation est donnée pour x=0 et pour x=L maximale est donnée en x=L:
𝑞𝐿3 𝑞𝐿3
𝜃 0 =− 𝜃 𝐿 =
24 𝐸𝐼 24 𝐸𝐼
EXERCICE.
Déterminer la flèche rotation maximale.
Une poutre est dite continue si elle repose sur plus de deux appuis. Les appuis intermédiaires
sont obligatoirement des appuis simples alors que les appuis aux extrémités, dits aussi appuis de
rive, peuvent être des encastrements.
Les équations : nombre d’équations de la statique est égal à 2 car les forces sont
perpendiculaires à l’axe des x
le degré d’hyperstaticite K :
K= n-1 : si les appuis de rive sont des appuis simples ;
K= n : si un appui de rive est un encastrement ;
K= n+1 si les deux appuis de rive sont des encastrements.
La méthode des trois moments est une méthode bien adaptée pour la résolution des poutres
continues. Elle consiste à découper une poutre continue en travées indépendantes, et faire
introduire des moments sur appuis 𝑴𝒊 comme des inconnus hyperstatiques.
L𝒊 L𝒊 L𝒊+𝟏 L𝒊+𝟏
𝑻𝒉é𝒐𝒓è𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝟑 𝒎𝒐𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔: EI𝒊 M𝒊−𝟏 + 2 EI𝒊 + EI𝒊+𝟏 M𝒊 + EI𝒊+𝟏 M𝒊+𝟏 = 𝟔(ϴ𝒊𝒅 -ϴ𝒊𝒈 )
Si toutes les travées de la poutre ont la même rigidité EI, la relation devient:
Pour la travée (𝒊) située entre les appuis (𝒊 − 𝟏) et (𝒊 + 𝟏), on peut écrire les relations suivantes:
𝒙 𝒙
Moment fléchissant: M𝒊 𝒙 = m𝒊 𝒙 + M𝒊−𝟏 1 − + M𝒊
L𝒊 L𝒊
m𝒊 𝒙 : Expression du moment fléchissant dû aux chargements extérieurs de la travée i-1 supposée indépendante
4ème Etape: Ecrire les k équations des 3 moments pour chaque deux travées consécutives (i) et
(i+1).
L𝒊 L𝒊 L𝒊+𝟏 L𝒊+𝟏
M
EI𝒊 𝒊−𝟏 + 2
EI𝒊 EI𝒊+𝟏 𝒊 EI𝒊+𝟏 M𝒊+𝟏 = 𝟔(ϴ𝒊𝒅 -ϴ𝒊𝒈 )
+ M +
5ème Etape: Résoudre ces équations pour déterminer les moments Mi sur appuis
6ème Etape: calculer les réactions et les efforts internes par les formules suivantes :
M𝒊−𝟏 − M𝒊 M𝒊+𝟏 − M𝒊
Les reactions d’appuis : R 𝒊 = r𝒊𝒈 + r𝒊𝒅 +
L𝒊
+
L𝒊+𝟏
M𝒊 − M𝒊−𝟏
L’effort tranchant : V𝒊 𝒙 = v𝒊 𝒙 +
L𝒊
𝒙 𝒙
Le moment fléchissant : M𝒊 𝒙 = m𝒊 𝒙 + M𝒊−𝟏 1 −
L𝒊
+ M𝒊
L𝒊
Application 1
Déterminer les efforts internes dans chaque travée en vous servant de la méthode de Clapeyron :
= 𝟒𝟎𝒌𝑵
= 𝟓𝒌𝑵/𝒎
0 1 2
6𝒎 5𝒎 5𝒎
L𝟏 L𝟐
K= 2-1 =1
0 1 1 2
6𝒎 5𝒎 5𝒎
L𝟐
3. Efforts internes de chaque poutre isostatique
Travée 𝒊=1 Travée 𝒊=2
Les reactions d’appuis r 𝒊−𝟏 𝒅 et r𝒊𝒈 Les reactions d’appuis r 𝒊−𝟏 𝒅 et r𝒊𝒈 r𝟏 𝒅 = r𝟐 𝒈 = 𝟐𝟎𝒌𝑵
r𝟎 𝒅 = 𝟏𝟓𝒌𝑵 r𝟏 𝒈 = 𝟏𝟓𝒌𝑵 Les expressions des efforts internes v𝒊 (𝒙) et m𝒊 (𝒙)
Les expressions des efforts internes v𝒊 (𝒙) et m𝒊 (𝒙)
v𝟐 𝒙 = 𝟐𝟎 v𝟐 𝒙 = −𝟐𝟎
0; 5 5; 10
v𝟏 𝒙 = 𝟏𝟓 − 𝟓𝒙 m𝟏 𝒙 = 𝟏𝟓𝒙 − 𝟐, 𝟓𝒙𝟐 m𝟐 𝒙 = 𝟐𝟎(𝟏𝟎 − 𝒙)
m𝟐 𝒙 = 𝟐𝟎𝒙
Les rotations d’appuis : ϴ 𝒊−𝟏 𝒅 et ϴ𝒊𝒈 Les rotations d’appuis : ϴ 𝒊−𝟏 𝒅 et ϴ𝒊𝒈
ϴ0𝒅 = −𝟒𝟓/𝑬𝑰 ϴ1𝑔 = +𝟒𝟓/𝑬𝑰 ϴ1𝒅 = −𝟐𝟓𝟎/𝑬𝑰 ϴ2𝑔 = 𝟐𝟓𝟎/𝑬𝑰
Application
4. k équations des 3 moments pour chaque deux travées consécutives (i) et (i+1);
= 𝟒𝟎𝒌𝑵
= 𝟓𝒌𝑵/𝒎
0 1 2
6𝒎 5𝒎 5𝒎
L𝟏 L𝟐
R 𝟎 = 𝟓, 𝟕𝟖 𝒌𝑵 R 𝟏 = 𝟒𝟗, 𝟕𝟓 𝒌𝑵 R 𝟎 = 𝟏𝟒, 𝟒𝟕 𝒌𝑵
𝑻𝒓𝒂𝒗é𝒆 𝟏 𝑻𝒓𝒂𝒗é𝒆 𝟐
L1 L1 L2 L2 q𝐿2
1 M
EI1 0 + 2
EI1 EI2 1 EI2 M2 = 𝟔(ϴ1𝒅 -ϴ1𝒈 )
+ M + 2M1 + M2 = −
4 q𝐿2 q𝐿2
M1 = −3 Et M2 = −
28 28
L2 L2 L3 L3 q𝐿2
M M M1 + 4M2 = −
2 EI2 1 + 2 +
EI2 EI3 2 + EI3 M3 = 𝟔(ϴ2𝒅 -ϴ2𝒈 ) 4
q𝐿 q𝐿 r2d = 0 r3𝑔 = 0
r0d = 0 r1𝑔 = 0 r1d = r2𝑔 =
2 2
𝑞𝐿 v3 𝑥 = 0
v1 𝑥 = 0 v2 𝑥 =
2
− qx
𝑞𝐿 𝑥2 m3 𝑥 = 0
m1 𝑥 = 0 m2 𝑥 = 𝑥 − 𝑞.
2 2
M𝟐 − M𝟏 M𝟏 − M𝟐 M𝟐 M𝟐
R 𝟐 = r𝟐𝒈 + r𝟐𝒅 + − R 𝟑 = r𝟑𝒈 +
R𝟎 = 𝟎 R 𝟏 = r𝟏𝒅 +
L𝟐 L𝟐 L𝟑 L𝟑
𝟒𝒒𝑳 𝟏𝟑𝒒𝑳 𝒒𝑳
R𝟏 = R𝟐 = R𝟑 = −
𝟕 𝟐𝟖 𝟐𝟖
M2 − M1 M1
V2 𝑥 = v2 𝑥 + V3 𝑥 = v3 𝑥 −
L2 L3
− 𝟒𝒒𝑳 𝒒𝑳
V𝟐 𝒙 = − qx V𝟑 𝒙 =
𝟕 𝟐𝟖
𝑥 𝑥 𝑥
M2 𝑥 = m2 𝑥 + M1 1 − + M2 M3 𝑥 = m3 𝑥 + M2 1 −
L1 L1 L1
−
𝒒𝑳 𝒙𝟐 𝟑𝒒𝑳𝟐 𝒙 𝒒𝑳 𝒒𝐿2 𝒙
M𝟐 𝒙 = 𝒙 − 𝒒. − 𝟏− − 𝒙 M𝟑 𝒙 = − 1−
𝟐 𝟐 𝟐𝟖 𝑳 𝟐𝟖 𝟐𝟖 𝑳
150
I. PRINCIPE DE LA METHODE DES FORCES
La résolution d’une structure hyperstatique par la méthode des forces consiste à la remplacer
par une structure isostatique équivalente en pratiquant des coupures choisies judicieusement ;
et à chaque coupure:
𝒅=𝟑×𝟏−𝟏−𝟐×𝟏=𝟎 𝒅=𝟑×𝟏−𝟐−𝟐×𝟎=𝟏
Résistance des matériaux / Poutres continues : Théorème des 3 moments 152
III. STRUCTURES ISOSTATIQUES EQUIVALENTES
Soit une structure hyperstatique (S) de degré d'hyperstaticité k, soumise à un chargement initial 𝑿𝟎 connu. On
peut rendre (S) une structure isostatique en pratiquant k coupures et en introduisant k forces inconnues (𝑿𝟏 , 𝑿𝟐 ,
…, 𝑿𝒊 …,…, 𝑿𝒌 ). Cette nouvelle structure est une structure isostatique équivalente à (S) qu’on note (S0), dite
aussi structure isostatique associée à (S).
Exemple
Dans la structure (S0)1, on a éliminé l’appui simple et on a introduit la réaction correspondante 𝑿𝟏 (𝑿𝟏 =𝑹𝑩 réaction
de l’appui B).
Dans la structure (S0)2, on a remplacé l’encastrement par une articulation en introduisant le couple 𝑿𝟏 .
Dans la structure (S0)2, on a remplacé le premier encastrement par une articulation et un moment 𝑿𝟑 et le deuxième
encastrement par un appui simple et deux réactions 𝑿𝟏 et 𝑿𝟐 .
En utilisant Le principe de superposition on peut mettre la structure isostatique équivalente soumise à un ensemble
de chargement (chargement extérieur connu 𝑿𝟎 et les chargements inconnus 𝑿𝒊 ) sous forme de somme de plusieurs
structures dont chacune est soumise à un seul chargement.
La structure hyperstatique initiale (S) est un portique bi-encastré soumis à un chargement initial 𝑿𝟎 et de degré
d’hyperstaticité 𝒌=3. La structure isostatique équivalente (S0) est soumise aux chargements 𝑿𝟎 et aux 𝒌
chargements 𝑿𝒊 . D’après le principe de superposition on peut écrire : Le système (S0) est égal à la somme des
systèmes (0, 1, 2 et 3).
Dans le domaine élastique linéaire, l’effet produit par une force 𝑿𝒊 est égal à l’effet d’une force unitaire multiplié par 𝑿𝒊 .
On note :
𝑴(𝒙) : l’expression du moment fléchissant de (S) soumise à 𝑿𝟎 ; 𝑴(𝒙)= 𝑴𝟎 (𝒙)+𝑿𝟏 𝑴𝟏 (𝒙) +𝑿𝟐 𝑴𝟐 (𝒙) + 𝑿𝟑 𝑴𝟑 (𝒙)
𝑴𝟎 (𝒙) : l’expression du moment fléchissant de (𝑺𝟎 ) soumise à 𝑿𝟎 ;
𝑴𝟏 (𝒙) : l’expression du moment fléchissant de (𝑺𝟎 ) soumise à 𝑿𝟏 = 𝟏 ; 𝑽(𝒙)= 𝑽𝟎 (𝒙)+𝑿𝟏 𝑽𝟏 (𝒙) +𝑿𝟐 𝑽𝟐 (𝒙) + 𝑿𝟑 𝑽𝟑 (𝒙)
δi.j : Déformations (déplacements ou rotations) du point de coupure de (S0), dans le sens de 𝑿𝒊 causés par le chargement 𝑿𝒋 .
δi.𝟎 : Déformations (déplacements ou rotations) du point de coupure de (S0), dans le sens de 𝑿𝒊 causés par le chargement initial 𝑿𝟎 .
Déplacement du point de coupure dans le sens 𝑿𝟏 : Déplacement du point de coupure dans le sens 𝑿𝟐 :
2ème Etape: associer à (S) une structure isostatique (S0) équivalente en supprimant k inconnues hyperstatiques Xi, les
inconnues hyperstatiques peuvent être des réactions d’appuis ou des efforts intérieurs surabondants qu’on met en
évidence en effectuant des coupures aux appuis ou dans les barres de la structure ;
3ème Etape: appliquer à (𝑺𝟎 ) les charges réelles initialement données 𝑿𝟎 . On note ce système état (0)
4ème Etape: soumettre (𝑺𝟎 ) à l’action de charges (𝑿𝟏 =1, 𝑿𝟐 =1,….. 𝑿𝒊 =1…. 𝑿𝒌 =1) un par un, ces sont les 𝒌 états (i)
5ème Etape: déterminer pour chaque état (i) les efforts internes 𝑵𝒊 (𝒙) , 𝑽𝒊 𝒙 et 𝑴𝒊 (𝒙)
6ème Etape: Calculer à chaque point de (𝑺𝟎 ) où agit une inconnue hyperstatique:
Les déformations δ𝒊.𝟎 dues aux charges réelles données
Les déformations δ𝒊.𝒋 dues aux charges ou couple X𝒊 = 𝟏
8ème Etape: Ecrire les équations des efforts internes de système hyperstatique (S) comme suit :
Si 𝑴(𝒙) est le moment de (S), 𝑴𝟎 (𝒙) est le moment de (0) et 𝑴𝟏 (𝒙) est le moment de (1) soumise à X𝟏. =1 alors :
𝑴(𝒙)= 𝑴𝟎 (𝒙)+𝑿𝟏 𝑴𝟏 (𝒙) .
𝒒
𝑴𝟎 (𝒙)= − 𝟐 𝒙𝟐 𝑴𝟏 (𝒙)= 𝒙
𝑳 𝑳
𝑴𝟏 𝒙 . 𝑴𝟎 𝒙 𝒒𝒙𝟐 𝒒𝑳𝟒
δ1.𝟎 = න 𝒅𝒙 = න − 𝒅𝒙 = −
Equations de compatibilité : 𝑿𝟏 δ1.1 = −δ1.𝟎 𝟎 𝑬𝑰 𝟎 𝟐𝑬𝑰 𝟖𝑬𝑰
𝑴𝒊 𝒙 . 𝑴𝒋 𝒙
δ𝒊.𝒋 =න 𝒅𝒙 δ1.𝟎 𝟑𝒒𝑳
𝑬𝑰 𝑿𝟏 = − 𝑿𝟏 = = 𝑹𝑨
δ1.1 𝟖
𝑳 𝑳 𝟐
𝑴𝟏 𝒙 . 𝑴𝟏 𝒙 𝒙 𝑳𝟑 𝟓𝒒𝑳 𝒒𝑳𝟐
δ1.1 = න 𝒅𝒙 = න 𝒅𝒙 = 𝑹𝑩 = 𝑴𝑩 = −
𝟎 𝑬𝑰 𝟎 𝑬𝑰 𝟑𝑬𝑰 A l’équilibre PFS : 𝟖 𝟖
3. Efforts internes
𝒒 𝟑𝒒𝑳
𝑴(𝒙)= 𝑴𝟎 (𝒙)+𝑿𝟏 𝑴𝟏 𝒙 = − 𝟐 𝒙𝟐 + 𝒙
𝟖
𝒅𝑴(𝒙) 𝟑𝒒𝑳
𝐕(𝒙)= = −𝒒𝒙 +
𝒅𝒙 𝟖
1. 𝒌 =1
2.
On a : 𝑴 𝒙 = 𝑴𝟎 𝒙 + 𝑿𝟏 𝑴𝟏 𝒙 de même pour 𝑵 et 𝑽.
2.
𝑀1 𝑥 . 𝑀0 𝑥 𝐿2 (𝐿 − 𝑥)2
𝑀1 𝑥 . 𝑀1 𝑥 (𝐿 −𝐿2 𝑥)2 δ1.0 =න 𝑑𝑥 = න 𝑑𝑥 + න 𝑑𝑥
δ1.1 = න 𝑑𝑥 = න 𝑑𝑥 + න 𝑑𝑥 𝐸𝐼 𝐸𝐼 𝐸𝐼
𝐸𝐼 𝐸𝐼 BC
𝐸𝐼 AB BC
AB
δ 𝟏𝟓
𝑿𝟏 = − 1.𝟎 𝑿𝟏 = 𝒒𝑳
δ1.1 𝟑𝟐
1 1 1
δ1.1 = න 𝑀1 𝑥 . 𝑀1 𝑥 𝑑𝑥 = න 𝑀1 𝑥 . 𝑀1 𝑥 𝑑𝑥 + න 𝑀1 𝑥 . 𝑀1 𝑥 𝑑𝑥
𝐸𝐼 𝐸𝐼 AB 𝐸𝐼 BC
𝐿 𝐿 𝟒𝑳𝟑
δ1.1 = 𝐸𝐼 𝐿 × 𝐿 + 3𝐸𝐼 𝐿 × 𝐿 = 𝟑𝑬𝑰
1 1 1
δ1.0 = න 𝑀1 𝑥 . 𝑀0 𝑥 𝑑𝑥 = න 𝑀1 𝑥 . 𝑀0 𝑥 𝑑𝑥 + න 𝑀1 𝑥 . 𝑀0 𝑥 𝑑𝑥
𝐸𝐼 𝐸𝐼 AB 𝐸𝐼 BC
2.
𝐻𝐴 = 0 𝐻𝐴 = 0
17𝑞𝐿2
𝑅𝐴 =
D’après le PFS : 𝑅𝐴 = 𝑞𝐿 − 𝑋1 32
𝑞𝐿2 𝑞𝐿2
𝑀𝐴 = − 𝑋1 𝐿 𝑀𝐴 =
2 32
𝒅𝑴(𝒙)
3. Efforts internes 𝑴(𝒙)= 𝑴𝟎 (𝒙)+𝑿𝟏 𝑴𝟏 𝒙 𝐕(𝒙)= 𝑵(𝒙)= 𝑵𝟎 (𝒙)+𝑿𝟏 𝑵𝟏 𝒙
𝒅𝒙
Barre AB 0; 𝐿 Barre BC 0; 𝐿
𝑞𝐿2 15 𝑞𝐿2 𝑞(𝐿−𝑥)2 15
𝑴(𝒙)= − + 32 𝑞𝐿. 𝐿 =− 𝑴(𝒙)= − 2 + 𝑞𝐿. (𝐿 − 𝑥)
2 32 32
𝐕(𝒙)= 𝟎 15
𝐕(𝒙)=𝑞 𝐿 − 𝑥 − 32 𝑞𝐿
17𝑞𝐿2
𝑵(𝒙)= − 32 𝑵(𝒙)= 𝟎
3. Efforts internes
-17qL/32