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Université de Lubumbashi/Polytech

Calcul des Structures par Eléments


Finis
&

Introduction

Chapitre 1

Freddy BOKWALA
Professeur Associé
Bibliographie

1. Bhavikatti (2007). Finite Element Analysis . New Age International Publisher.

2. Jacob Fish and Ted Belytschoko (2010). A first course in Finite Elements, Wiley.

3. Jean Charles Creaveur (2008). Modélisation des Eléments finis, 2ième Edition, cours et

Exercices corrigés, Sciences Sup,Dunod.

4. Jean Christophe Cuillère (2010). Introduction à la méthode des Eléments finis, cours et

exercices corrigés, Dunod.

5. Luc Marchand, Georges Mcintyre Martin Levesque (2008). Eléments finis en Mécanique du

Solide, 7ième Edition, Ecole Polytechnique de Montréal.

6. O.C.Zienkiewicz; RL Taylor (2010). The finite Element Method, Volume 2, Solid Mehancs, Fith

Edition.
I.9 Approximation Numérique
Concept de base:
Tout problème de mécanique des milieux continus comme: le calcul des contraintes, les

déplacements, le transfert de chaleur, le transfert de pression etc., peut être résolu par

rapproximation en utilisant les methodes discètes en postulant l’existance d’une function

continue à partir de laquelle l’on peut ressortir un nombre fini de sous domains.

T T

Approximate Piecewise
Exact Analytical Solution Linear Solution

x x
A. Solution exacte. B. Solution approchée.
Résidus Pondérés
Si par hypothèse, on se prépose de résoudre un problème 1D par une équation différentielle
dans un domaine Ω dans l’intervalle[a,b], limité par une frontière Γ.

𝐴 𝑢 𝑥 +𝑔 𝑥 =0
ou

Avec: 𝑙 𝑢 𝑥 +𝑔 𝑥 =0

On aura u(x) est une fonction inconnue, g(x) est une fonction connue, x prend ses
valeurs possibles dans l’intervalle[a,b]. A est un opérateur différentielle linaire. En
mécanique ou en thermique par exemple, pour une barre linaire, l’équation locale
d’équilibre ou de chaleur en régime stationnaire est donnée par:

𝜕𝜎𝑥 𝜕2𝑇
+ 𝑓𝑥 = 0 +𝑄 =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 2
Equation de Cauchy
Les conditions aux limites le long de la frontière sont déterminées comme ci-dessous:

𝜎 𝑎 = −𝑃 et 𝜎 𝑏 =0 𝑇 𝑎 = 𝑇𝑎 et 𝑇 𝑏 = 𝑇𝑏

La forme de l’équation dévient comme ci-dessous:

La résolution de cette équation, consiste à progressivement minimiser l’erreur selon


différentes techniques. Une des techniques consiste à multiplier l’équation ci-dessus soit par
u(x) soit par v(x).

Comme les équations différentielles ci dessus sont nulles en tout point du domaine et en tout
point de l’enveloppe, leurs intégrales le sont aussi et on peut écrire:

(b)
(a)
On sait que dans ce cas: (a) + (b) =0

L’équation différentielle prend la forme d’une équation intégrale: formulation intégrale forte.
La solution au problème consiste à recherche la fonction approchée u(x) qui dans le domaine Ω par
une combinaison linaire de type:

Les fonctions ɸi sont connues à priori, les coefficients ai sont les inconnues du problème
approché. Les fonctions choisies sont appelées fonctions tests, fonctions d’essai ou fonction de
forme. Ainsi, si on réussit à déterminer les coefficients ai , on a une solution approchée du
problème. La qualité de la solution approchée dépend bien évidemment du nombre des focntion
ɸi et de leur forme analytique. Ces fonctions doivent être linéairement indépendantes.
A l’hypothèse où u*(x) est une solution approchée, on la remplaçant dans l’équation de départ on
aura ce qui suit:

R(x) est l’erreur d’approximation commise ou le résidus qui représente l’écart entre le zéro qua
l’on aurait souhaite pour une solution exacte et la solution approchée. Ainsi le choix des fonction
ai vont conduire à minimiser ce résidus.
Le résidus est généralement associé à une fonction poids v(x) qui marque sont incidence dans la
solution.

On choisi dont à pondéré ce résidus dans la domaine et sur la frontière de la manière


suivante:

La résolution de cette équation procède par le choix des conditions aux limites homogènes
comme ci-dessous:
Pour vérifier aux conditions aux limites, on choisi une fonction d’essai ɸi de sorte que l’équation ci-
dessous soit vérifiée:

Solution triviale
sera : 𝐵(𝜙𝑖 (𝑥)) = 0

Coefficient connus donc constants.

෍ 𝜶𝒊 න𝒗 𝒙 𝑨 𝝓𝒊 𝒙 𝒅𝒙 = − න𝒗 𝒙 𝒈 𝒙 𝒅𝒙
෍ 𝛼𝑖 න𝑣 𝑥 𝐴 𝜙𝑖 𝑥 𝑑𝑥 = − න𝑣 𝑥 𝑔 𝑥 𝑑𝑥

Première fonction 1 න𝑣1 𝐴1 𝑑𝑥𝛼1 + න𝑣1 𝐴2 𝑑𝑥𝛼2 +. . . + න𝑣1 𝐴𝑁 𝑑𝑥𝛼𝑁 = − න𝑣1 𝑥 𝑔 𝑥 𝑑𝑥

Deuxième fonction 2 න𝑣2 𝐴1 𝑑𝑥𝛼1 + න𝑣2 𝐴2 𝑑𝑥𝛼2 +. . . + න𝑣2 𝐴𝑁 𝑑𝑥𝛼𝑁 = − න𝑣2 𝑥 𝑔 𝑥 𝑑𝑥


.
.
.
න𝑣𝑁 𝐴1 𝑑𝑥𝛼1 + න𝑣𝑁 𝐴2 𝑑𝑥𝛼2 +. . . + න𝑣𝑁 𝐴𝑁 𝑑𝑥𝛼𝑁 = − න𝑣𝑁 𝑥 𝑔 𝑥 𝑑𝑥
Dernière fonction N

𝒇𝒊 = න 𝒗𝒊 𝒈𝒅𝒙
𝑲𝒊𝒋 = න 𝑣𝑖 𝐴 𝜙𝑖 𝑑𝑥
𝜴
𝛺

𝑲𝒂 = 𝒇
Matrice carré non Matrice des charges
symétrique

Solution approchée
Les équations algébriques sont montrées comme ci-dessous:

𝐾 𝑢 = 𝐹 f

Equations de base 𝐿 𝜙 +𝑓 =0
Conditions aux frontières 𝐵 𝜙 + 𝑔 = 0

Propriétés du 𝐾 𝑢 = 𝐹 Actions; Forces


matériau
Réponse du −1
modèle 𝑢 = 𝐾 𝐹
(Inconnues)
Problèmes Propriétés [K] Réponses{u} Actions{F}

Elastique, Plastique Rigidité Déplacement Force

Température Conductivité Température Température

Fluide Viscosité Vitesse Effort massique

Electro statique Permissivité Potentiel Electrique Charge


Fin
Pour les remarques et suggestions écrivez à
l’adresse :

freddybokwala@yahoo.fr

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