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PREFACE
Ce document de MATHEMATIQUES s’adresse spécifiquement aux élèves
de la terminale D.
Il peut également être utile aux élèves de la terminale 𝐴1 et à ceux de
l’enseignement technique (𝐵, 𝐺2 , 𝐹1 , 𝐹2 , 𝐹7 ), aux étudiants des
BTS (𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑇𝑒𝑟𝑡𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒), aux postulants du concours d’entrée au CAFOP et
enfin à tous ceux qui veulent acquérir de bonnes connaissances de base en
Mathématiques (Terminale SE).
L’objectif majeur de ce document est de servir de complément au manuel
officiel en vigueur de la 𝐶𝑜𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟 𝐴𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒
𝑀𝑎𝑡ℎé𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠. Ce présent document reprend intégralement tout le cours
avec des exercices d’application. De plus il contient plusieurs exercices
d’entrainement et d’approfondissement.
Ce document comprend deux (02) parties que vous consulterez dans le
sommaire. En outre, il nous parait bien de signaler que ce document repose
en grande partie sur des manuels et cours de mathématiques de divers
horizons puis des évaluations (devoirs et sujets type BAC) données ces dix
dernières années.
Des erreurs et des imperfections, il y en a certainement. Nous espérons que
de nombreux lecteurs et collègues voudront bien nous soumettre critiques et
suggestions afin de nous permettre d’apporter les améliorations qui
s’imposent à l’occasion des prochaines éditions. D’avance nous les
remercions.
Je remercie monsieur N’GUESSAN OSSAN ERIC assistant comptable au GSSA et
mademoiselle DJOKE ADJO YOLANDE grâce à qui l’ouvrage a pris forme.
Je remercie vivement mademoiselle DJOKE ADJO YOLANDE étudiante en
psychologie pour la compétence et le dévouement avec lesquels elle a assuré
la dactylographie.

NB : Chers apprenants, le corrigé d’un exercice


n’a d’intérêt que si celui-ci a été cherché.
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SOMMAIRE
REVISIONS……………………………………………………Page 3-5
PREMIERE PARTIE………………………………………………………Page 6
Leçon 1 : LIMITES ET CONTINUITE
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 6-22
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 23-27
Leçon 2 : PROBABILITES
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 28-42
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 43-66
Leçon 3: DERIVEES ET PRIMITIVES
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 67-73
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 74-78
Leçon 4: FONCTION LOGARITHME NEPERIEN
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 79-85
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 86-104
Leçon 5 : NOMBRES COMPLEXES
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 105-119
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 120-124
Leçon 6 : FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENNE
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 125-129
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 130-147

Leçon 7 : FONCTIONS EXPONENTIELLES ET FONCTIONS PUISSANCES


 Cours et exercices d’application corrigés……………………………………pages 148-150
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………page 151
Leçon 8 : NOMBRES COMPLEXES ET TRANSFORMATIONS DU PLAN
 Exemples et exercices d’application corrigés………………………………pages 152-155
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 156-159

Leçon 9 : CALCUL INTEGRAL


 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 160-164
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 165-169
Leçon 10 : STATISTIQUE
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 170-173
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 174-176
Leçon 11: SUITES NUMERIQUES
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 177-184
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 185-191
Leçon 12: EQUATIONS DIFFERENTIELLES
 Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 192-194
 Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 195-196
DEUXIEME PARTIE……………………………………………………………Page 197
Problèmes de préparation au bac + sujets de bac D sessions 2010-2016

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REVISIONS
1) PRODUITS REMARQUABLES
 (𝒂 + 𝒃)𝟐 = 𝒂² + 𝟐𝒂𝒃 + 𝒃²
 (𝒂 − 𝒃)𝟐 = 𝒂² − 𝟐𝒂𝒃 + 𝒃²
 (𝒂 − 𝒃)(𝒂 + 𝒃) = 𝒂² − 𝒃²
 (𝒂 − 𝒃)𝟑 = 𝒂𝟑 − 𝟑𝒂𝟐 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃𝟐 − 𝒃𝟑
 (𝒂 + 𝒃)𝟑 = 𝒂𝟑 + 𝟑𝒂𝟐 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃𝟐 + 𝒃𝟑
 (𝒂 − 𝒃)(𝒂𝟐 + 𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 ) = 𝒂𝟑 − 𝒃𝟑
 (𝒂 + 𝒃)(𝒂𝟐 − 𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 ) = 𝒂𝟑 + 𝒃𝟑

2) ENSEMBLE DE DEFINITION
 Toute fonction polynôme 𝒇 a pour ensemble de définition ℝ.
 Si 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0.
En particulier si 𝑓(𝑥) = √𝑎𝑥² + 𝑏 où 𝑎 et 𝑏 sont positifs alors 𝐷𝑓 = ℝ.
𝑁(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐷(𝑥) ≠ 0.
𝐷(𝑥)
𝑁(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) > 0.
√𝐴(𝑥)
√𝐴(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = 𝐷(𝑥)
alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0 et 𝐷(𝑥) ≠ 0.
𝑁(𝑥)
 Si 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) + alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0 et 𝐷(𝑥) ≠ 0.
𝐷(𝑥)
3) POLYNOMES DU SECOND DEGRE
a. Discriminant d’un polynôme du second degré
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. On appelle discriminant de 𝑃(𝑥) le nombre réel
noté ∆ tel que : ∆= 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄.
b. Forme canonique d’un polynôme du second degré
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. On appelle forme canonique de 𝑃(𝑥) l’écriture
𝒃 𝟐 ∆
𝑃(𝒙) = 𝒂 [(𝒙 + 𝟐𝒂) − 𝟒𝒂²] .
c. Racines et factorisation d’un polynôme du second degré
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. 𝜶 est une racine ou un zéro de 𝑃(𝑥) si et
seulement si 𝑷(𝜶) = 𝟎.
Pour déterminer les racines de 𝑃(𝑥) et son écriture en produit de facteurs premiers on peut calculer son
discriminant et utiliser le tableau suivant :

Signe de ∆ Racines de 𝑷(𝒙) Factorisation de 𝑷(𝒙)

∆> 𝟎 −𝒃 − √∆ −𝒃 + √∆ 𝒂(𝑥 − 𝒙𝟏 )(𝑥 − 𝒙𝟐 )


𝒙𝟏 =
𝒆𝒕 𝒙𝟐 =
𝟐𝒂 𝟐𝒂
∆= 𝟎 −𝒃 𝒂(𝒙 − 𝒙𝟎 )²
𝒙𝟎 =
𝟐𝒂
∆< 𝟎 𝑃(𝑥) n’admet pas de racines 𝑃(𝑥) n’est pas factorisable
d. Racines évidentes
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré.
𝒄
 Si 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0 alors les racines de 𝑃(𝑥) sont : 𝟏 𝒆𝒕 𝒂 .
𝒄
 Si 𝑎 − 𝑏 + 𝑐 = 0 alors les racines de 𝑃(𝑥) sont : −𝟏 𝒆𝒕 − .
𝒂

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e. Signe d’un polynôme du second degré

Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. Pour étudier le signe de 𝑃(𝑥) on se sert de ses
racines et on distingue trois cas :
1er cas : ∆< 𝟎 (𝑷(𝒙) n’admet pas de racines).
𝑥 −∞ +∞
𝑃(𝑥) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂
2ème cas : ∆= 𝟎 (𝑷(𝒙) admet une racine double𝑥0 )
𝑥 −∞ 𝑥0 +∞
𝑃(𝑥) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂
3ème cas : ∆> 𝟎 (𝑷(𝒙) admet deux racines distinctes 𝑥1 𝒆𝒕 𝑥2 ).
𝑥 −∞ 𝑥1 𝑥2 +∞
𝑃(𝑥) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 (– 𝒂) 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂
(𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝑥1 < 𝑥2 )

4) EQUATIONS DU SECOND DEGRE


a. Définition
On appelle équation du second degré toute équation (𝐸) de la forme 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 = 𝟎.
b. Méthode de résolution
Les solutions de l’équation (𝐸): 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 sont les racines du polynôme 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐.
Ainsi :
- Si ∆< 𝟎 alors (𝐸) n’admet pas de solutions et𝑆ℝ (𝐸) = ∅.
𝑏
- Si ∆= 𝟎 alors (𝐸) admet une solution unique 𝑥0 = − 2𝑎 et 𝑆ℝ (𝐸) = {𝑥0 } .
−𝒃−√∆ −𝒃+√∆
- Si ∆> 𝟎 alors (𝐸) admet deux solutions 𝒙𝟏 = 𝒆𝒕 𝒙𝟐 =
𝟐𝒂 𝟐𝒂
Et 𝑆ℝ (𝐸) = {𝑥1 ; 𝑥2 }.
c. Somme et produit des solutions d’une équation du second degré.
Si 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 sont les solutions d’une équation du second degré du type 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 alors :
𝒃 𝒄
𝒙𝟏 + 𝒙𝟐 = − 𝒂 et 𝒙𝟏 × 𝒙𝟐 = 𝒂 .
5) INEQUATIONS DU SECOND DEGRE
Soit le polynôme du second degré 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐. On appelle inéquation du second degré toute
inéquation de l’un des types suivants :
𝑃(𝑥) < 0 ; 𝑃(𝑥) > 0 ; 𝑃(𝑥) ≥ 0 ; 𝑃(𝑥) ≤ 0
Pour résoudre dans ℝ une telle inéquation on peut procéder comme suit :
- On étudie le signe du polynôme 𝑃(𝑥).
- Puis on détermine l’intervalle sur lequel 𝑃(𝑥) vérifie l’inéquation donnée.
6) FONCTIONS COMPOSEES
Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 trois ensembles. 𝑓 est une fonction de 𝐴 vers 𝐵 et 𝑔 une fonction de 𝐵 vers 𝐶.
On appelle composée de 𝑓 par 𝑔 la fonction de 𝐴 vers𝐶, notée 𝑔 ∘ 𝑓 (𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 𝑔 𝑟𝑜𝑛𝑑 𝑓) et définie par :
(𝒈 ∘ 𝒇)(𝒙) = 𝒈[𝒇(𝒙)].
Son ensemble de définition 𝑫𝒈∘𝒇 est tel que :𝒙 ∈ 𝑫𝒈∘𝒇 ⟺ 𝒙 ∈ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝒇(𝒙) ∈ 𝑫𝒈 .
7) FONCTIOS PAIRES- FONCTIONS IMPAIRES
a. Définition
Soit 𝑓 une fonction de ℝ vers ℝ, d’ensemble de définition𝐷𝑓 .
 𝑓 est dite paire lorsque : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , −𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝒇(−𝒙) = 𝒇(𝒙).
 𝑓 est dite impaire lorsque : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , −𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝒇(−𝒙) = −𝒇(𝒙).
b. Etude de la parité d’une fonction
Etudier la parité d’une fonction revient à dire si cette fonction est soit paire, soit impaire, soit ni paire ni
impaire.

8) AXE DE SYMETRIE-CENTRE DE SYMETRIE


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a. Axe de symétrie
Soit 𝑓 une fonction de ℝ vers ℝ, d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et (𝐶) sa représentation graphique.
Pour démontrer qu’une droite (𝐷) d’équation 𝒙 = 𝒂 est un axe de symétrie de (𝐶) on peut utiliser l’un des
procédés suivants :
 On démontre que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 + 𝑎) est paire.
 On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡𝒇(𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒂 + 𝒙).
 On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒙).
b. Centre de symétrie
Soit 𝑓 une fonction de ℝ vers ℝ, d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et (𝐶) sa représentation graphique. Pour
démontrer qu’un point 𝛀(𝒂; 𝒃) est un centre de symétrie de (𝐶) on peut utiliser l’un des procédés suivants :
 On démontre que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 + 𝑎) − 𝑏 est impaire.
 On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡𝒇(𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒂 + 𝒙) = 𝟐𝒃.
 On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒃.
9) PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION
Pour étudier une fonction 𝑓 on peut adopter le plan suivant :
a. Etude des variations de 𝒇
- Ensemble de définition 𝐷𝑓 .
- Ensemble d’étude : (𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡é, 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑖𝑐𝑖𝑡é)
- Limites aux bornes de 𝐷𝑓 .
- Dérivée : (𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑓 ′ 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓 ′ )
- Sens de variation et Tableau de variation.
b. Représentation graphique de (𝑪).
- Points et droites remarquables : (𝑎𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡𝑜𝑡𝑒𝑠, 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠)
- Eléments de symétrie :(𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑒, 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑒)
- Construction de (𝐶) :(𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑝è𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠 , 𝑒𝑠𝑞𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 (𝐶))
10) COORDONNEES DES POINTS D’INTERSECTION D’UNE COURBE AVEC LES AXES
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et (𝐶) sa représentation graphique dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
 Pour déterminer les coordonnées des points intersection 𝑀 de (𝐶) avec l’axe des abscisses (𝑶𝑰) :
On résout l’équation 𝑓(𝑥) = 0 puis on a : 𝑀(𝑥𝑀 ; 0)où 𝑥𝑀 est une solution de 𝑓(𝑥) = 0.
 Pour déterminer les coordonnées du point intersection 𝑀 de (𝐶) avec l’axe des ordonnées (𝑶𝑱) :
On calcule 𝑓(0) puis on a : 𝑀(0; 𝑦𝑀 ) où 𝑦𝑀 = 𝑓(0) .
11) MESURE PRINCIPALE D’UN ANGLE ORIENTE
a. Mesure principale 𝜶 d’un angle orienté dont une mesure est 𝒙 = 𝒌𝝅 (𝒌 ∈ ℤ).
1 cas : 𝑠𝑖 𝑙′ 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 |𝒌| 𝑒𝑠𝑡 𝒑𝒂𝒊𝒓 alors 𝜶 = 𝟎.
er

2ème cas :
 𝑠𝑖 𝑙′ 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 |𝒌| 𝑒𝑠𝑡 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓 et 𝒌 > 0 alors 𝜶 = 𝝅
 𝑠𝑖 𝑙′ 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 |𝒌| 𝑒𝑠𝑡 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓 et 𝒌 < 0 alors 𝜶 = −𝝅
𝒂𝝅
b. Mesure principale 𝜶 d’un angle orienté dont une mesure est 𝒙 = 𝒃
(𝑎 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℤ∗+ )
𝒂𝝅
 si |𝒂| < 𝑏 alors 𝑥 = 𝒃
.
 si |𝒂| > 𝑏 alors on détermine le quotient entier 𝒒 et le reste 𝒓 de la division euclidienne de |𝒂| par 𝒃
puis on utilise le tableau suivant :
𝒒 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒊𝒓 𝒒 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓
𝒓𝝅 (𝒓−𝒃)𝝅
𝒂>0 𝛼= 𝛼=
𝒃 𝒃
𝒓𝝅 (𝒃−𝒓)𝝅
𝒂<0 𝛼=− 𝛼=
𝒃 𝒃

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Leçon 1 LIMITES ET CONTINUITE

I) LIMITES
1) Limites de référence
𝑎 𝑒𝑡 𝑐 sont deux nombres réels, 𝑛 est un nombre entier naturel non nul :
 lim 𝑐 = lim 𝑐 = lim 𝑐 = 𝑐 (𝑐 ∈ ℝ)
𝑥→𝑎 𝑥→−∞ 𝑥→+∞
 lim√𝑥 = 0 ; lim √𝑥 = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥−1
 lim =1 ; lim =0
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
 lim 𝑥 𝑛 = { ; lim 𝑥 𝑛 = +∞
𝑥→−∞ −∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟 𝑥→+∞
1 1
 lim =0 ; lim =0
𝑥→−∞ 𝑥 𝑛 𝑥→+∞ 𝑥 𝑛

1 1
 Pour 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟 ∶ lim = +∞ lim = +∞
𝑥→0 𝑥 𝑛 𝑥→𝑎 (𝑥−𝑎)𝑛
1 1
 Pour 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟 ∶ 𝑥→0
lim 𝑥 𝑛 = −∞ ; 𝑥→0
lim 𝑥 𝑛 = +∞ ;
< >
1 1
lim
𝑥→𝑎 (𝑥−𝑎)𝑛
= −∞ ; 𝑥→𝑎
lim (𝑥−𝑎)𝑛 = +∞
< >
Exemples :
lim 𝑥 2 = +∞ ; lim 𝑥 3 = −∞ ; lim 𝑥 4 = +∞ ; lim 𝑥 2 = +∞ ; lim 𝑥 3 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1 1 1
lim2 = 2 ; lim √3 = √3 ; lim = ; lim = −∞ ; lim = +∞ ;
𝑥→5 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 4 4 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
< >
1 1 1 1
lim
𝑥→2 (𝑥−2)3
= −∞ ; 𝑥→2
lim (𝑥−2)3 = +∞ ; 𝑥→1
lim (𝑥−1)2 = +∞ ; 𝑥→1
lim (𝑥−1)2 = +∞
< > < >
2) Limites et opérations
ℓ ∈ ℝ, ℓ′ ∈ ℝ, a∈ℝ∪ {−∞; +∞}
a) Limite de la somme de deux fonctions
lim 𝑓(𝑥) ℓ ℓ ℓ +∞ −∞
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥) ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ −∞
𝑥→𝑎
lim(𝑓 + 𝑔)(𝑥) ℓ + ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞
𝑥→𝑎

b) Limite du produit de deux fonctions


lim 𝑓(𝑥) ℓ ℓ;ℓ>0 ℓ;ℓ<0 −∞ +∞ 0
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥) ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ ou −∞
𝑥→𝑎
lim(𝑓 × 𝑔)(𝑥) ℓ × ℓ′ +∞ −∞ −∞ +∞ −∞ +∞ +∞ −∞
𝑥→𝑎

Remarque :𝒌 étant un nombre réel non nul, on a : lim(𝑘 × 𝑓)(𝑥) = 𝑘 × lim 𝑓(𝑥) .
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
c) Limite du quotient de deux fonctions
lim 𝑓(𝑥) ℓ ℓ;ℓ>0 ℓ ∞ 0
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥) ℓ′ 0 e𝑡 𝑔(𝑥) >0 0 e𝑡 𝑔(𝑥) <0 ∞ ∞ 0
𝑥→𝑎

lim(𝑔)(𝑥)
𝑓 ℓ +∞ −∞ 0
𝑥→𝑎 ℓ′

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Remarque : Dans les tableaux précédents une case hachurée correspond à un cas où il n’y a pas de
conclusion immédiate ; on dit que c’est un cas de forme indéterminée .Ainsi on distingue quatre(04) formes
indéterminées :
∞ 𝟎

; 𝟎
; 𝟎 × ∞; +∞ − ∞ .
3) Limite à l’infini des fonctions polynômes et rationnelles
Propriété
-La limite à l’infini d’une fonction polynôme 𝑓 est égale à la limite à l’infini du monôme de plus haut degré de
𝑓(𝑥).
𝑃
-La limite à l’infini d’une fonction rationnelle 𝑄 est égale à la limite de la fonction rationnelle définie par les
monômes de plus haut degré de 𝑃(𝑥) 𝑒𝑡 𝑄(𝑥).
lim (𝑥 3 ) = −∞
𝑥→−∞
Exemple : lim (−2𝑥 3 + 𝑥 − 1) = lim (−2𝑥 3 ) = +∞ car {
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ lim (−2) = −2
𝑥→−∞
𝑥 4 −2𝑥 𝑥4 1
lim = lim = lim =0.
𝑥→+∞ 1+𝑥 3 +𝑥 5 𝑥→+∞ 𝑥 5 𝑥→+∞ 𝑥

4) Limite de la composée de deux fonctions


a) Propriété
Soit 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions définies respectivement sur I et J des intervalles de ℝ tels que 𝑓(I)⊂ 𝐽.
si lim 𝑓(𝑥) = 𝜶 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = 𝜷 alors lim (𝑔 ∘ 𝑓)(𝑥) = 𝜷
𝑥→𝑎 𝑥→𝜶 𝑥→𝑎
𝜋𝑥 2 +3𝑥+1
Exemple : calculons lim cos( 𝑥+2𝑥 2
)
𝑥→−∞
𝜋𝑥 2 +3𝑥+1 𝜋𝑥 2 𝜋 𝜋 𝜋
On a : lim 𝑥+2𝑥 2
= lim = lim = et lim𝜋 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 2 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2𝑥 2 𝑥→−∞ 2 2 𝑥→
2
𝜋𝑥 2 +3𝑥+1
Donc lim cos ( 𝑥+2𝑥 2
)=0
𝑥→−∞
b) cas particuliers : limites de √𝒇 et |𝒇|
Tableaux récapitulatifs(ℓ ∈ ℝ, a∈ℝ∪ {−∞; +∞})

lim 𝑓(𝑥) ℓ(ℓ ≥ 0) +∞ lim 𝑓(𝑥) ℓ +∞ 𝑜𝑢 − ∞


𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
lim √𝑓(𝑥) √ℓ +∞ lim |𝑓|(𝑥) |ℓ| +∞
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎

9𝑥+5
Exemple : calculons lim √4𝑥−3
𝑥→+∞

9𝑥+5 9 9 3
On a : lim = 4 et lim9√𝑥 = √4 = 2
𝑥→+∞ 4𝑥−3 𝑥→
4

9𝑥+5 3
Donc lim √4𝑥−3 = 2
𝑥→+∞

5) Quelques procédés classiques permettant de lever une indétermination


Les cas de formes indéterminées nécessitent une étude particulière chaque fois qu’ils se présentent. Ainsi on
peut utiliser plusieurs procédés pour lever l’indétermination.
a) Utilisation d’une factorisation
2𝑥 2 −3𝑥+1
Exemple : calculons les limites suivantes : lim( 𝑥 3 −1
); lim √2𝑥 2 + 1 − 3𝑥
𝑥→1 𝑥→+∞
2𝑥 2 −3𝑥+1
 Calculons lim( 𝑥 3 −1
)
𝑥→1

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2𝑥 2 −3𝑥+1 (2𝑥−1)(𝑥−1) 2𝑥−1 1


lim ( ) = lim (𝑥−1)(𝑥2 +𝑥+1) = lim 𝑥 2+𝑥+1 = 3
𝑥→1 𝑥 3 −1 𝑥→1 𝑥→1
 Calculons lim √2𝑥 2 + 1 − 3𝑥
𝑥→+∞
1
lim √2𝑥 2 + 1 − 3𝑥 = lim √𝑥 2 (2 + 2) − 3𝑥
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

1
= lim |𝑥| √(2 + ) − 3𝑥 (car√𝑥² = |𝑥| )
𝑥→+∞ 𝑥2

1 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
= lim 𝑥 (√(2 + 𝑥 2) − 3) (car |𝑥| = { )
𝑥→+∞ −𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
lim 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
= −∞ car { 1
lim √(2 + 𝑥 2) − 3 = √2 − 3 𝑒𝑡√2 − 3 < 0
𝑥→+∞
b) Utilisation d’une expression conjuguée
Rappels
Expressions Expressions conjuguées
√𝑥 √𝑥
√𝑥 − 3 √𝑥 + 3
√1 − 𝑥 √1 − 𝑥
√𝑎 − √𝑏 √𝑎 + √𝑏
𝑥 + √𝑥² + 1 𝑥 − √𝑥² + 1
√2𝑥 + 3 √2𝑥 + 3
2
Exemple : calculer la limite suivante : lim √𝑥 + 1 – 𝑥
𝑥→+∞
(√𝑥 2 +1 –𝑥)(√𝑥 2 +1+𝑥)
lim √𝑥 2 + 1 – 𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
2
(√𝑥 2 +1) −𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
𝑥 2 +1−𝑥 2
lim √𝑥 2 + 1 – 𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
lim 1 = 1
𝑥→+∞
lim √𝑥 2 + 1 – 𝑥 = 0 car {
𝑥→+∞ lim √𝑥 2 + 1 + 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
c) Utilisation d’une expression conjuguée et d’une factorisation
Exemple : calculons la limite suivante : lim √𝑥 2 + 3𝑥 − 1 – 𝑥
𝑥→+∞
(√𝑥 2 +3𝑥−1 –𝑥)(√𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥)
lim √𝑥 2 + 3𝑥 − 1 – 𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
𝑥 2 +3𝑥−1−𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
3𝑥−1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
1
𝑥(3− )
𝑥
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
1
𝑥(3− )
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√1+3 − 1 +1)
2 𝑥 𝑥
1
3−
𝑥
= lim
𝑥→+∞ √1+3 − 1 +1
𝑥 𝑥2

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1
lim 3 − 𝑥 = 3
3 𝑥→+∞
= 2 car { 3 1
lim √1 + − +1=2
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥2

d) Utilisation d’un changement d’écriture ou de variable


𝑠𝑖𝑛2𝑥 1−𝑐𝑜𝑠𝑥
Exemple : calculons les limites suivantes : lim 𝑥
; lim 𝑥²
𝑥→0 𝑥→0
1−𝑐𝑜𝑠𝑥
 Calculons lim
𝑥→0 𝑥²
1−𝑐𝑜𝑠𝑥 (1−𝑐𝑜𝑠𝑥)(1+𝑐𝑜𝑠𝑥)
On a : lim = lim
𝑥→0 𝑥2 𝑥→0 𝑥 2 (1+𝑐𝑜𝑠𝑥)
1−𝑐𝑜𝑠²𝑥
= lim
𝑥→0 𝑥²(1+𝑐𝑜𝑠𝑥)
𝑠𝑖𝑛²𝑥
= lim ( car 𝑐𝑜𝑠²𝑥 + 𝑠𝑖𝑛²𝑥 = 1 ⟺ 𝑠𝑖𝑛²𝑥 = 1 − 𝑐𝑜𝑠²𝑥 )
𝑥→0 𝑥²(1+𝑐𝑜𝑠𝑥)
𝑠𝑖𝑛𝑥 1
= lim ( 𝑥
) ² × (1+𝑐𝑜𝑠𝑥)
𝑥→0
𝑠𝑖𝑛𝑥
1−𝑐𝑜𝑠𝑥 1
lim ( 𝑥
)² = 1
𝑥→0
lim 𝑥2
= 2 car { 1 1
𝑥→0 lim (1+𝑐𝑜𝑠𝑥) =
𝑥→0 2
𝑠𝑖𝑛2𝑥
 Calculons lim 𝑥
𝑥→0
𝑋
Posons 𝑋 = 2𝑥 alors 𝑥 =
2
et lorsque 𝑥 → 0, 𝑋 → 0
𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑋
D’où : lim 𝑥
= lim 𝑋
𝑥→0 𝑋→0 2
𝑠𝑖𝑛𝑋
= lim (2 × 𝑋
)
𝑋→0
lim 2 = 2
𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝑋→0
Donc lim 𝑥
= 2 car{ 𝑠𝑖𝑛𝑋
𝑥→0 lim =1
𝑋→0 𝑋
e) Utilisation d’un taux de variation
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
Rappel : on appelle taux de variation de 𝒇 en 𝒂 , l’expression .
𝒙−𝒂
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
Si de plus 𝒇 est dérivable en 𝒂 , alors lim 𝒙−𝒂
= 𝒇′ (𝒂).
𝑥→𝑎
𝑐𝑜𝑠𝑥+1 𝑠𝑖𝑛𝑥−√3
2
Exemple : calculons les limites suivantes : lim 𝑥−𝜋
; lim𝜋 3𝑥−𝜋
𝑥→𝜋 𝑥→ 3
𝑐𝑜𝑠𝑥+1
 Calculons lim 𝑥−𝜋
𝑥→𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥+1 𝑐𝑜𝑠𝑥−(−1)
On a : lim 𝑥−𝜋
= lim 𝑥−𝜋
𝑥→𝜋 𝑥→𝜋
𝑐𝑜𝑠𝑥−𝑐𝑜𝑠𝜋
= lim 𝑥−𝜋
𝑥→𝜋
= 𝑐𝑜𝑠 ′ (𝜋) (car la fonction cosinus est dérivable sur ℝ)
= −𝑠𝑖𝑛𝜋 car ∀𝑥 ∈ ℝ, (𝑐𝑜𝑠𝑥)′ = −𝑠𝑖𝑛𝑥
=0 car 𝑠𝑖𝑛𝜋 = 0
𝑠𝑖𝑛𝑥−√3
 Calculons lim𝜋 2
𝑥→ 3 3𝑥−𝜋

𝑠𝑖𝑛𝑥−√3
2
𝑠𝑖𝑛𝑥−√3
2
On a :lim𝜋 3𝑥−𝜋
= lim𝜋 𝜋
𝑥→ 3 𝑥→ 3 3(𝑥− 3 )
1 𝑠𝑖𝑛𝑥−𝑠𝑖𝑛𝜋
3
= lim𝜋 3 × 𝑥−
𝜋
𝑥→ 3 3
𝟏 𝜋
= 𝟑 × 𝑠𝑖𝑛′ ( 3 ) (car la fonction sinus est dérivable sur ℝ)

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1 𝜋
= 3 × 𝑐𝑜𝑠( 3 ) car ∀𝑥 ∈ ℝ, (𝑠𝑖𝑛𝑥)′ = 𝑐𝑜𝑠𝑥
1 𝜋 1
= Car 𝑐𝑜𝑠 ( ) =
6 3 2
6) Interprétation graphique des limites : asymptotes et branches paraboliques
Après calculs certaines limites peuvent être interprétées graphiquement en termes d’asymptotes ou de
branches paraboliques.
a) Notion d’asymptote
Une asymptote est une ligne droite dont s’approche indéfiniment une courbe sans l’atteindre.
On distingue généralement : L’asymptote verticale, l’asymptote horizontale et l’asymptote oblique.
Propriétés
Soit 𝑓 une fonction numérique et (C𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal
(O, I, J).
 Soit 𝑎 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 tel que 𝑎 ∉ 𝐷𝑓,Si 𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors la droite d’équation 𝒙 = 𝒂
𝒙→𝒂
est une asymptote verticale à (C𝑓) ou (C𝑓) admet une asymptote verticale d’équation 𝒙 = 𝒂.
Illustration graphique
y

(Cf)

0 1 a x

La droite d’équation 𝒙 = 𝒂 est une asymptote verticale à (𝐶𝑓).


 Soit 𝑏 un nombre réel,
. Si 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒃 alors la droite d’équation 𝒚 = 𝒃 est une asymptote horizontale à (C𝑓) en + ∞ ou
𝒙→+∞
(C𝑓) admet en + ∞ une asymptote horizontale d’équation 𝒚 = 𝒃.
. Si 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝒃 alors la droite d’équation 𝒚 = 𝒃 est une asymptote horizontale à (C𝑓) en − ∞ ou
𝒙→−∞
(C𝑓) admet en − ∞ une asymptote horizontale d’équation 𝒚 = 𝒃.
Illustration graphique 1

(Cf)
1

0 1 x

La droite d’équation 𝒚 = 𝒃 est une asymptote horizontale à (𝑪𝒇) en +∞.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Illustration graphique 2
y
b

(Cf)
1

0 1 x

La droite d’équation 𝒚 = 𝒃 est une asymptote horizontale à (𝑪𝒇) en −∞.


 Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels tes que a≠ 0.
. Si 𝐥𝐢𝐦 [𝒇(𝒙) − (𝒂𝒙 + 𝒃)] = 𝟎 alors la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est une asymptote oblique à
𝒙→+∞
(C𝑓) en + ∞ .
. Si 𝐥𝐢𝐦 [𝒇(𝒙) − (𝒂𝒙 + 𝒃)] = 𝟎 alors la droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est une asymptote oblique à
𝒙→−∞
(C𝑓) en − ∞ .
Illustration graphique 1
y
(Cf)

1
(D)

0 1 x

La droite (𝑫)d’équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 est une asymptote oblique à (𝑪𝒇) en +∞.


Illustration graphique 2
y
(Cf)

1 (D)

0 1 x

La droite (𝑫)d’équation 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 est une asymptote oblique à (𝑪𝒇) en −∞.


Remarque :
-Si 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎 𝒐𝒖 Si 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = 𝟎 alors la droite (OI) ou l’axe des abscisses ou encore la droite
𝒙→+∞ 𝒙→−∞
d’équation 𝒚 = 𝟎 est une asymptote horizontale à (C𝑓) en +∞ 𝒐𝒖 𝒆𝒏 − ∞.
-Si 𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors la droite (OJ) ou l’axe des ordonnées ou encore la droite d’équation 𝒙 = 𝟎
𝒙→𝟎
est une asymptote verticale à (C𝑓).

Exercice d’application
𝑥²
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
(𝐷) est la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1
1)
a. Calculer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 1.
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

2)
1
a. Vérifier que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥−1
b. Calculer lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] et lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)]
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
c. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
 Résolution
1)
lim𝑥² = 1
𝑥→1
𝑥2 <
lim𝑓(𝑥) = 𝑥→1
a. 𝑥→1 lim 𝑥−1 = −∞ car { 1
< < lim
𝑥→1 𝑥−1
= −∞
<
lim𝑥² = 1
𝑥→1
𝑥2 >
lim𝑓(𝑥) = 𝑥→1
𝑥→1
lim 𝑥−1 = +∞ car { 1
> > lim
𝑥→1 𝑥−1
= +∞
>
b. Interprétation graphique

lim𝑓(𝑥) = −∞ et 𝑥→1
𝑥→1
lim𝑓(𝑥) = +∞ alors la droite d’équation 𝑥 = 1 est une asymptote verticale à (𝐶𝑓 ).
< >

2)
1
a. Vérifions que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥−1
1 (𝑥+1)(𝑥−1)+1 𝑥²−1+1 𝑥²
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑥 + 1 + 𝑥−1 = 𝑥−1
= 𝑥−1
= 𝑥−1
1
Donc ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥−1
b.
1 1 1
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = lim [𝑥 + 1 + − (𝑥 + 1)] = lim = lim =0
𝑥→−∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥
1 1 1
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = lim [𝑥 + 1 + 𝑥−1 − (𝑥 + 1)] = lim = lim =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→+∞ 𝑥
c. Interprétation graphique des résultats obtenus.
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = 0 et lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = 0 alors la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est une
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en −∞ et en +∞.

b) Branches paraboliques
Soit 𝑓 une fonction numérique et (C𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal
(O, I, J).
𝒇(𝒙)
. Si 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OI) en +∞.
𝒙→+∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
. Si 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OI) en −∞.
𝒙→−∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
.Si 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OJ) en +∞.
𝒙→+∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
.Si 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OJ) en −∞.
𝒙→−∞ 𝒙
N.B. (C𝒇 ) ne peut admettre de branche parabolique que si au préalable :
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ ou 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞
𝒙→+∞ 𝒙→−∞
Exercice d’application 1
𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇: ℝ ⟶ ℝ
et (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé
𝒙 ↦ √𝒙
(𝑶, 𝑰, 𝑱).
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝑫𝒇 de la fonction 𝒇.

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2) Montrer que (𝑪𝒇) admet une branche parabolique de direction (𝑶𝑰) en +∞.
 Résolution
1) Déterminons l’ensemble de définition 𝑫𝒇 de la fonction 𝒇.
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝑥 ≥ 0
⟺ 𝑥 ∈ [0; +∞[
D’où : 𝐷𝑓 = [0; +∞[
2) Montrons que (𝑪𝒇) admet une branche parabolique de direction (𝑶𝑰) en +∞.
On a : lim 𝑓(𝑥) = lim √𝑥 = +∞
𝒙→+∞ 𝑥→+∞
𝑓(𝑥) √𝑥
Et lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
2
𝑓(𝑥) (√𝑥 )
lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥√𝑥
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥√𝑥
1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥
𝑓(𝑥)
lim =0
𝑥→+∞ 𝑥
𝒇(𝒙)
Comme 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ et 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 alors (𝑪𝒇) admet une branche parabolique de direction
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙
(𝑶𝑰) en +∞.
Exercice d’application 2
𝑓 est la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 √𝑥² + 2
On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).

1) Calculer :
𝑓(𝑥)
lim 𝑓(𝑥) et lim .
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
2) Donner une interprétation graphique de ces résultats.
 Résolution
𝒇(𝒙)
1) Calculons : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦 .
𝒙→−∞ 𝒙→−∞ 𝒙

 lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥√𝑥² + 2


𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑥 = −∞
𝑥→−∞
= −∞ car {
lim √𝑥² + 2 = +∞
𝑥→−∞
𝑓(𝑥) 𝑥 √𝑥²+2
 lim = lim
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥

= lim √𝑥² + 2
𝑥→−∞
= +∞
2) Donner une interprétation graphique de ces résultats.
𝑓(𝑥)
Comme lim 𝑓(𝑥) = −∞ et lim = +∞ alors (𝐶𝑓) admet une branche parabolique de direction
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
(𝑂𝐽) en +∞.

II) CONTINUITE
1) Continuité en un point 𝒂
a) Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I de ℝ et 𝑎 ∈ I.
𝑓 est continue en 𝒂 si et seulement si : 𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂).
𝒙→𝒂

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

2𝑥²−8
𝑓(𝑥) = 𝑥−2 , 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 2
Exemple : Etudions la continuité en 2 de la fonction 𝑓 définie par : {
𝑓(2) = 8
2𝑥 2 −8
On a : lim𝑓(𝑥) = lim
𝑥→2 𝑥→2 𝑥−2
2(𝑥−2)(𝑥+2)
= lim 𝑥−2
𝑥→2
= lim 2𝑥 + 4
𝑥→2
lim𝑓(𝑥) = 8
𝑥→2
Comme lim𝑓(𝑥) = 𝑓(2) = 8 alors 𝑓 est continue en 2.
𝑥→2

b) Continuité à gauche et continuité à droite en 𝒂


Soit 𝑓 une fonction numérique d’ensemble de définition D𝑓 et 𝑎 ∈ D𝑓. On dit que :

- 𝑓 est continue à gauche en 𝒂 lorsque : 𝐥𝐢𝐦


𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂).
<

- 𝑓 est continue à droite en 𝒂 lorsque : 𝐥𝐢𝐦


𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂).
>
Remarque :
𝑓 est continue en 𝒂 ⇔ 𝑓 est continue à gauche en 𝒂 et continue à droite en 𝒂
⟺ 𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) = 𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂).
< >
Exercice d’application
𝒙²+𝒙
𝒙
, 𝒔𝒊 𝒙 > 0 𝒇(𝒙) =
Etudier la continuité en 𝟎 de la fonction 𝒇 définie par : { −𝟐𝒙²−𝟓𝒙+𝟑
𝒇(𝒙) = 𝒙+𝟑
, 𝒔𝒊 𝒙 ≤ 𝟎
 Résolution
−2𝑥²−5𝑥+3 𝑥²+𝑥
lim𝑓(𝑥) = lim
On a : 𝑥→0 𝑥+3
= 1 et 𝑥→0
lim𝑓(𝑥) = lim 𝑥
= lim(𝑥 + 1) = 1
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
< >
−2×0²−5×0+3
De plus 𝑓(0) = =1
0+3
lim𝑓(𝑥) = 𝑥→0
Comme : 𝑥→0 lim𝑓(𝑥) = 𝑓(0) = 1 donc 𝑓 est continue en 0.
< >
2) Prolongement par continuité
Définition
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition D𝑓 et 𝑎 un nombre réel tel que 𝑎 ∉ D𝑓. Si 𝑓 admet une limite
𝒈(𝒙) = 𝒇(𝒙) ; 𝒔𝒊 𝒙 ∈ 𝑫𝒇
finie 𝒍 en 𝑎 alors la fonction 𝑔 définie sur D𝑓 ∪ {𝑎} par { est continue en 𝒂 et est
𝒈(𝒂) = 𝒍
appelée le prolongement par continuité de 𝑓 en 𝑎.
Remarque :
𝒇 est prolongeable par continuité en 𝒂 ⟺ 𝒂 ∉ 𝑫𝒇 𝒆𝒕 𝐥𝐢𝐦 𝒙→𝒂
𝒇(𝒙) = 𝒍 (𝒍 ∈ ℝ)
Exercice d’application :
√𝟒𝒙²+𝟓−𝟑
𝒇 est la fonction définie par 𝒇(𝒙) = 𝒙²−𝟏
1) Justifier que l’ensemble de définition de la fonction 𝒇est ℝ∖ {−𝟏; 𝟏}.
2) Démontrer que 𝒇 est prolongeable par continuité en 𝟏 et définir ce prolongement 𝒈.
 Résolution
1) Justifions que l’ensemble de définition de 𝑓 est ℝ∖ {−1; 1}.
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 4𝑥² + 5 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑥² − 1 ≠ 0

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

⟺ (𝑥 − 1)(𝑥 + 1) ≠ 0 car ∀𝑥 ∈ ℝ ,4𝑥 2 + 5 > 0


⟺ 𝑥 ≠ 1 𝑒𝑡 𝑥 ≠ −1
D’où : 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−1; 1} =] − ∞; −1[∪] − 1; 1[∪]1; +∞[
2) Démontrons que 𝑓 est prolongeable par continuité en 1 et définissons son prolongement 𝑔
√4𝑥²+5−3
On a: lim𝑓(𝑥) = lim 𝑥²−1
𝑥→1 𝑥→1
(√4𝑥 2 +5−3)(√4𝑥 2 +5+3)
= lim (𝑥 2 −1)(√4𝑥 2 +5+3)
𝑥→1
(√4𝑥 2 +5)²−3²
= lim (𝑥 2
𝑥→1 −1)(√4𝑥 2 +5+3)
4𝑥²+5−9
= lim (𝑥 2
𝑥→1 −1)(√4𝑥 2 +5+3)
4𝑥²−4
lim𝑓(𝑥) = lim (𝑥 2
𝑥→1 𝑥→1 −1)(√4𝑥 2 +5+3)
4(𝑥 2 −1)
= lim (𝑥 2
𝑥→1 −1)(√4𝑥 2 +5+3)
4
= lim
𝑥→1 √4𝑥 2 +5+3
4
=
√4×12 +5+3
4
=6
2
lim𝑓(𝑥) =
𝑥→1 3
2 2
Comme 1 ∉ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 lim𝑓(𝑥) = 3 et 3 ∈ ℝ donc 𝑓 est prolongeable par continuité en 1.
𝑥→1
Définissons son prolongement 𝑔
√4𝑥²+5−3
𝑔(𝑥) = 𝑥²−1
; ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {−1; 1}
𝑔 est définie par : {
2
𝑔(1) = 3

3) Continuité sur un intervalle


a) Définition

- Soit I un intervalle de ℝ ; On dit qu’une fonction 𝑓 est continue sur I, lorsque 𝑓 est continue en tout
élément de I.

- On dit qu’une fonction 𝑓 est continue sur un intervalle fermé [𝑎; 𝑏] lorsqu’elle est continue
sur]𝑎; 𝑏[ , continue à droite en 𝑎 et à gauche en 𝑏.
b) Propriété

- Toute fonction qui est somme, produit ou quotient de fonctions élémentaires est continue en tout
point de son ensemble de définition.

- Toute fonction polynôme est continue sur ℝ.

- Toute fonction rationnelle est continue sur son ensemble de définition.

4) Image d’un intervalle par une fonction continue


a) Propriété
Par une fonction continue :
L’image d’un intervalle est un intervalle ou un singleton.
L’image d’un intervalle fermé est un intervalle fermé ou un singleton.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b) Image d’un intervalle par une fonction continue et strictement monotone

Rappels :
 Une fonction monotone est une fonction croissante ou décroissante.
 Une fonction strictement monotone est une fonction strictement croissante ou strictement
décroissante.
Propriété
𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I. 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres réels.

𝑓𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡


Intervalles I 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 I 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 I
Images 𝑓(I) Images 𝑓(I)
[𝑎; 𝑏] [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏); 𝑓(𝑎)]
]lim
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥); lim 𝑓(𝑥)[ ]lim 𝑓(𝑥); 𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
]𝑎; 𝑏[ > < < >
[𝑓(𝑎); lim 𝑓(𝑥)[ ]lim 𝑓(𝑥); 𝑓(𝑎)]
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
[𝑎; 𝑏[ < <
]lim
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥); 𝑓(𝑏)] [𝑓(𝑏); 𝑥→𝑎
lim 𝑓(𝑥)[
]𝑎; 𝑏] > >
[𝑎; +∞[ [𝑓(𝑎); lim 𝑓(𝑥)[ ] lim 𝑓(𝑥); 𝑓(𝑎)]
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
]−∞; 𝑎] ]𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥); 𝑓(𝑎)] [𝑓(𝑎); 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥)[
ℝ ]𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥); 𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥)[ ] lim 𝑓(𝑥); 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥)[
𝑥→+∞

Remarque
Lorsque 𝒇 est strictement croissante sur I les nombres et leurs images sont rangés dans le même ordre.
Lorsque 𝒇 est strictement décroissante sur I, les nombres et leurs images sont rangés dans l’ordre
contraire.
Exercice d’application
Soit 𝒇 une fonction dérivable sur son ensemble de définition dont le tableau de variation est donné ci-
dessous :
𝒙 −∞ 𝟎 𝟓 𝟔 +∞

𝒇 (𝒙) − + 𝟎 − 𝟎 +
𝟏
− 𝟐 𝟒
𝟒

𝒇(𝒙)

−∞ −∞ −𝟏
En vous servant des données du tableau de variation de 𝒇 :
1) Déterminer :
a) L’ensemble de définition de 𝒇 noté 𝑫𝒇.
b) Le signe de𝒇′ (𝒙) suivant les valeurs de 𝒙
2) Déduire le sens de variation de 𝒇.
3) Recopier et compléter le tableau suivant :

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Intervalles 𝐈 Images 𝒇(𝐈)


] − ∞; 𝟎[
]𝟎; 𝟓]
]𝟓; 𝟔[
[𝟔; +∞[
]𝟎; +∞[

 Résolution
1) Déterminons :
a) L’ensemble de définition de 𝑓.
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {0} =] − ∞; 0[∪]0; +∞[
b) Le signe de 𝑓 ′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥
∀𝑥 ∈] − ∞; 0[∪]5; 6[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0
∀𝑥 ∈]0; 5[∪]6; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) > 0

2) Déduisons le sens de variation de 𝑓

𝑓 est strictement décroissante sur ] − ∞; 0[ 𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 ]5; 6[.


𝑓 est strictement croissante sur ]0; 5[𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟]6; +∞[
3) Recopions et complétons le tableau

Intervalles 𝐈 Images 𝒇(𝐈)


1
] − ∞; 0[ ] − ∞; − 4 [
]0; 5] ] − ∞; 2]
]5; 6[ ] − 1; 2[
[6; +∞[ [−1; 4[
]0; +∞[ ] − ∞; 4[

5) Continuité et bijection
Propriété 1
-Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I alors 𝑓 réalise une bijection de 𝐈
sur 𝒇(𝐈).
-Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I alors 𝑓 admet une bijection
réciproque notée 𝒇−𝟏 qui est continue et strictement monotone sur 𝒇(𝐈). De plus 𝒇−𝟏 𝒆𝒕 𝒇 ont le même
sens de variation.
Remarque :
-Si 𝒇 est strictement croissante sur I alors 𝒇−𝟏 est strictement croissante sur 𝒇(𝐈).
-Si 𝒇 est strictement décroissante sur I alors 𝒇−𝟏 est strictement décroissante sur 𝒇(𝐈).
Propriété 2
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, les représentations graphiques de deux bijections réciproques
sont symétriques par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝒙 appelée la première bissectrice.
Illustration graphique

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y
y=x
5
(Cf)

4 A

3
B
2 A' (Cf-1)
B'
1

0 1 2 3 4 5 6x

-1

6) Calcul approché des zéros d’une fonction continue sur un intervalle


a) Théorème 1
Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐈 alors pour tout réel 𝒎 ∈ 𝒇(𝐈) ,
l’équation 𝒇(𝒙) = 𝒎 admet une solution unique dans l’intervalle 𝐈.

b) Théorème des valeurs intermédiaires


𝒂 𝒆𝒕 𝒃 sont des nombres réels tels que 𝒂 < 𝑏 . 𝒇 est une fonction continue sur l’ intervalle [𝑎; 𝑏].
-Si 𝒇(𝒂) 𝒆𝒕 𝒇(𝒃) sont de signes contraires alors l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet au moins une solution dans
l’intervalle [𝒂; 𝒃].
-Si 𝒇 𝑒𝑠𝑡 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒐𝒏𝒐𝒕𝒐𝒏𝒆 𝑠𝑢𝑟 𝑙’ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 [𝒂; 𝒃] et de plus si 𝒇(𝒂) 𝒆𝒕 𝒇(𝒃) sont de
signes contraires alors l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique dans l’intervalle[𝒂; 𝒃].
Exercice d’application
Le tableau de variation ci-dessous est celui de la fonction 𝒇 considérée dans l’exercice précédent :
𝒙 −∞ 𝟎 𝟓 𝟔 +∞

𝒇 (𝒙) − + 𝟎 − 𝟎 +
𝟏
− 𝟐 𝟒
𝟒

𝒇(𝒙)

−∞ −∞ −𝟏
1) a) Démontrer que 𝒇 réalise une bijection de ] − ∞; 𝟎[ sur un intervalle 𝑲 à déterminer.
b) on note 𝒇−𝟏 la bijection réciproque de 𝒇.
Donner le sens de variation de 𝒇−𝟏 et dresser son tableau de variation.
2) Démontrer que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet trois solutions dans l’intervalle ]𝟎; +∞[
3) Justifier que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟑 admet une solution unique dans l’intervalle ]𝟎; +∞[.

 Résolution
1) a) Démontrons que 𝑓 réalise une bijection de ] − ∞; 0[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
𝑓 est continue et strictement décroissante sur ] − ∞; 0[ alors 𝑓 réalise une bijection de ] − ∞; 0[ sur
1 1
𝑓( ] − ∞; 0[ ) =] − ∞; − 4 [ . D’où : 𝐾 =] − ∞; − 4 [ .

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b) Donnons le sens de variation de 𝑓 −1 et dressons son tableau de variation.


1
𝑓 −1 a le même sens de variation que 𝑓. D’où 𝑓 −1 est strictement décroissante sur] − ∞; − 4 [.
Tableau de variation de 𝑓 −1
𝒙 𝟏
−∞ −
𝟒
(𝒇−𝟏 )′ (𝒙) −
0
𝒇−𝟏 (𝒙)
−∞

2) Démontrons que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet trois solutions dans l’intervalle ]𝟎; +∞[.
D’après le tableau de variation de 𝑓 :
 𝑓 est continue et strictement croissante sur ]0; 5[ et 𝑓( ]0; 5[ ) =] − ∞; 2[
Or 0 ∈] − ∞; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟎; 𝟓[.
 𝑓 est continue et strictement décroissante sur ]5; 6[ et 𝑓( ]5; 6[ ) =] − 1; 2[
Or 0 ∈] − 1; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟓; 𝟔[.
 𝑓 est continue et strictement croissante sur ]6; +∞[ et 𝑓( ]6; +∞[ ) =] − 1; 4[
Or 0 ∈] − 1; 4[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟔; +∞[.

En conclusion : l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet trois solutions dans l’intervalle]𝟎; +∞[.

3) Justifions que l’équation 𝑓(𝑥) = 3 admet une solution unique dans l’intervalle ]0; +∞[.
D’après le tableau de variation de 𝑓 :
 𝑓 est continue et strictement croissante sur ]0; 5[ et 𝑓( ]0; 5[ ) =] − ∞; 2[
Or 3 ∉] − ∞; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 3 n’admet pas de solution dans l’intervalle]𝟎; 𝟓[.
 𝑓 est continue et strictement décroissante sur ]5; 6[ et 𝑓( ]5; 6[ ) =] − 1; 2[
Or3 ∉] − 1; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 3 n’admet pas de solution dans l’intervalle]𝟓; 𝟔[.
 𝑓 est continue et strictement croissante sur ]6; +∞[ et 𝑓( ]6; +∞[ ) =] − 1; 4[
Or 3 ∈] − 1; 4[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟔; +∞[.
En conclusion : l’équation 𝑓(𝑥) = 3 admet une solution unique dans l’intervalle]𝟎; +∞[.
c) Méthode de détermination de 𝜶, zéro d’une fonction continue sur un intervalle
Soi𝑡 𝒇 une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [𝒂; 𝒃] et 𝜶 un zéro de 𝒇 c’est-à-
dire 𝒇(𝜶) = 𝟎. Pour déterminer une valeur approchée de 𝜶 à 𝟏𝟎−𝒏 près (n∈ ℕ∗), on peut utiliser la
méthode de balayage qui consiste à calculer successivement les images par 𝒇 des nombres décimaux
consécutifs d’ordre n de l’intervalle [𝒂; 𝒃] et l’on s’arrête dès qu’il y a un changement de signe c’est-à-dire si
l’on trouve les deux premiers nombres décimaux d’ordre n dont les images sont de signes contraires.
Exercice d’application
On considère la fonction polynôme 𝒑 définie par 𝒑(𝒙) = −𝟐𝒙𝟑 + 𝟑𝒙² + 𝟏
1) Etudier les variations de 𝒑 et dresser son tableau de variation.
2) a- Démontrer que l’équation 𝒑(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 sur ℝ et que 𝟏 < 𝛼 < 2 .
b-Donner un encadrement de 𝜶 par deux décimaux consécutifs d’ordre 𝟏 puis d’ordre 𝟐.
c- Donner le signe de 𝒑(𝒙) suivant les valeurs de 𝒙.
𝟑𝛼²+𝟏
d- Démontrer que 𝛼 𝟑 = 𝟐

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

 Résolution

1) Etudions les variations de 𝑝 et dressons son tableau de variation.


 Ensemble de définition de 𝑝
𝐷𝑝 = ℝ =] − ∞; +∞[
 Limites aux bornes de 𝐷𝑝
𝑥→−∞
lim (−2𝑥 3 +3𝑥² + 1)
lim 𝑝(𝑥) = 𝑥→−∞ lim (−2𝑥 3 +3𝑥² + 1)
lim 𝑝(𝑥) = 𝑥→+∞
𝑥→+∞
lim (−2𝑥 3 )
= 𝑥→−∞ lim (−2𝑥 3 )
= 𝑥→+∞
lim (−2) = −2
𝑥→−∞
lim (−2) = −2
𝑥→+∞
= +∞ car { = −∞ {
lim 𝑥 3 = −∞
𝑥→−∞
lim 𝑥 3 = +∞
𝑥→+∞

 Dérivée de 𝑝
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑝′ (𝑥) = (−2𝑥 3 +3𝑥² + 1)′
= −6𝑥² + 6𝑥

 Signe de 𝑝′ (𝑥)
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑝′ (𝑥) = 0 ⇔ −6𝑥 2 + 6𝑥 = 0
⇔ 6𝑥(−𝑥 + 1) = 0
⇔ 6𝑥 = 0 𝑜𝑢 − 𝑥 + 1 = 0
⇔ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = 1
Tableau de signe de 𝑝′ (𝑥)
𝑥 −∞ 0 1 +∞
−6𝑥² + 6𝑥 − 0 + 0 −
𝑝′ (𝑥) − 0 + 0 −

∀𝑥 ∈] − ∞; 0[∪]1; +∞[, 𝑝′ (𝑥) < 0


∀𝑥 ∈]0; 1[, 𝑝′ (𝑥) > 0
 Sens de variation de 𝑝
𝑝 est strictement décroissante sur ] − ∞; 0[𝑒𝑡 𝑠𝑢𝑟 ]1; +∞[
𝑝 est strictement croissante sur ] − ∞; 0[
 Tableau de variation de 𝑝
𝑥 −∞ 0 1 +∞

𝑝 (𝑥) − 0 + 0 −
+∞ 2
𝑝(𝑥)
1 −∞

2) a-Démontrer que l’équation 𝑝(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ℝ et que 1 < 𝛼 < 2 .
D’après le tableau de variation de 𝑝 :
 𝑝 est continue et strictement décroissante sur ] − ∞; 0[ et𝑝(] − ∞; 0[) =]1; +∞[
Or 0 ∉]1; +∞[ alors l’équation 𝑝(𝑥) = 0 n’admet pas de solution dans l’intervalle ] − ∞; 𝟎[.
 𝑝 est continue et strictement croissante sur ]0; 1[ et 𝑝( ]0; 1[ ) =]1; 2[
Or 0 ∉]1; 2[ alors l’équation 𝑝(𝑥) = 0 n’admet pas de solution dans l’intervalle]𝟎; 𝟏[.
 𝑝 est continue et strictement croissante sur ]1; +∞[ et 𝑝( ]1; +∞[ ) =] − ∞; 2[
Or 0 ∈] − ∞; 2[ alors l’équation 𝑝(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟏; +∞[.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

En conclusion : l’équation 𝑝(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝜶 sur ℝ.


De plus 𝑝(1) = 2 et 𝑝(2) = −3; comme 𝑝(1) et 𝑝(2) sont de signes contraires par conséquent :1 < 𝛼 < 2 .
b- donnons un encadrement de 𝛼 par deux décimaux consécutifs d’ordre 1 et d’ordre 2
Utilisation de la méthode de balayage
 Encadrement d’ordre 1
𝑥 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2
Signe de 𝑝(𝑥) + + + + + + + − − − −
Comme 𝑝(1,6) et 𝑝(1,7) sont de signes contraires alors : 1,6 < 𝛼 < 1,7
 Encadrement d’ordre 2
𝑥 1,6 1,61 1,62 1,63 1,64 1,65 1,66 1,67 1,68 1,69 1,7
Signe de 𝑝(𝑥) + + + + + + + + − − −
Comme 𝑝(1,67) et 𝑝(1,68) sont de signes contraires alors : 1,67 < 𝛼 < 1,68
c- donnons le signe de 𝑝(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥
𝑥 −∞ 0 1 𝛼 +∞

𝑝 (𝑥) − 0 + 0 −
+∞ 2
𝑝(𝑥) 0
1 −∞

𝑝 admet sur ]−∞; 1[ un minimum positif égal à 1 alors ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 1[, 𝑝(𝑥) > 0.
𝑝 est continue et strictement décroissante sur ]1; +∞[ et 𝑝(𝛼) = 0
On a : 𝑝(]1; 𝛼[) = ]0; 2[ et 𝑝(]𝛼; +∞[) = ]−∞; 0[
Alors : ∀ 𝑥 ∈ ]1; 𝛼[, 𝑝(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑝(𝑥) < 0
En conclusion : ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑝(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑝(𝑥) < 0
NB : l’on peut tirer la même conclusion en déterminant l’image de chacun des intervalles : ]−∞; 𝟎[ ; ]𝟎; 𝟏[ ;
]𝟏; 𝜶[ et ]𝜶; +∞[.
𝟑𝛼²+𝟏
d- démontrons que 𝛼 𝟑 = 𝟐
D’après la question 2) a- on a : 𝑝(𝛼) = 0.
D’où 𝑝(𝛼) = 0 ⟺ −2𝛼 3 + 3𝛼 2 + 1 = 0
⟺ −2𝛼 3 = −3𝛼 2 − 1
⟺ 2𝛼 3 = 3𝛼 2 + 1 (cette égalité s’obtient en multipliant la ligne précédente par −1)
𝟑𝛼²+𝟏
⟺ 𝛼𝟑 = 𝟐
III) FONCTION RACINE N-IEME, PUISSANCE D’EXPOSANT RATIONNEL
1) Fonction racine n-ième
a) Définition et notation
Soit 𝑛 un nombre entier naturel tel que 𝑛 ≥ 2. La fonction racine n-ième est la bijection réciproque de la
fonction 𝑓: [0; +∞[ ⟶ [0; +∞[
𝑥 ⟼ 𝑥𝑛
1
𝑛
La racine n-ième d’un réel positif ou nul 𝑥 est notée √𝑥 ou 𝑥 𝑛 .
1
𝑛 1
√𝑥 se lit ≪ 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑛 − 𝑖è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑥 ≫ ; 𝑥 𝑛 se lit ≪ 𝑥 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑛

Remarque

- Pour 𝑛 = 2, on écrit √𝑥 et on lit : ≪ 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑥 ≫

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

- 3
Pour 𝑛 = 3, on écrit √𝑥 et on lit : ≪ 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑥 ≫
b)Propriétés
Propriété 1
𝑥 𝑒𝑡 𝑦 étant des réels positifs ou nuls et n un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2,
On a :
1
 𝑥 𝑛 = 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑛√𝑦 ; 𝑥𝑛 = 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑦𝑛
1
 𝑛
√𝑦 ≥ 0 ; 𝑦𝑛 ≥ 0
1 1
 ( 𝑛√𝑦)𝑛 = 𝑛√𝑦 𝑛 = 𝑦 ; (𝑦 𝑛 )𝑛 = (𝑦 𝑛 )𝑛 = 𝑦
1
3 3
Exemple : √8 = √23 = (23 )3 = 2
Propriété 2
𝒂 𝒆𝒕 𝒃 étant deux nombres réels positifs ; 𝑚 𝑒𝑡 𝑛 deux nombres entiers naturels supérieurs ou
égaux à 2 :
1 1 1

𝑛 𝑛 𝑛
√𝑎 × √𝑏 = √𝑎𝑏 ; 𝑎𝑛 × 𝑏 𝑛 = (𝑎𝑏)𝑛
Si de plus 𝑏 ≠ 0 alors :
1
𝑛
√𝑎 𝑛 𝑎 𝑎𝑛 𝑎 1
 𝑛 = √𝑏 ; 1 = (𝑏 )𝑛
√𝑏 𝑏𝑛
𝑚 𝑛 1 1 1
 √ √𝑎 = 𝑚𝑛√𝑎 ; (𝑎 ) = 𝑎𝑛𝑚
𝑛 𝑚
1 1

𝑛 𝑛
( √𝑎)𝑚 = √𝑎𝑚 ; (𝑎𝑛 )𝑚 = (𝑎𝑚 )𝑛
1 1 1
 √𝑎 × √𝑎 =
𝑚 𝑛 𝑚𝑛
√𝑎𝑚+𝑛 ; 𝑎𝑚 × 𝑎𝑛 = (𝑎𝑚+𝑛 )𝑛𝑚
Exemple :
1
2×2 4
√√𝑎 =
√𝑎 = √𝑎 = 𝑎4
3 3 3 3 3 3
√25 × √625 = √25 × 625 = √25 × 625 = √25 × 25 × 25 = √253 = 25
2) Fonctions puissances d’exposants rationnels
a) Définition
𝒓 étant un nombre rationnel non nul, on appelle fonction puissance d’exposant 𝑟, la fonction :
ℝ+ ⟶ ℝ+
𝑥 ⟼ 𝑥𝑟
b)Propriété
𝒓 𝒆𝒕 𝒓′ étant des nombres rationnels non nuls, pour tous nombres réels strictement positifs 𝑎 𝑒𝑡 𝑏, on a :
 𝑎𝑟 × 𝑎𝑟′ = 𝑎𝑟+𝑟′ ; 𝑎𝑟 × 𝑏 𝑟 = (𝑎 × 𝑏)𝑟
𝑎𝑟 𝑎
 (𝑎𝑟 )𝑟′ = 𝑎𝑟×𝑟′ ; 𝑏𝑟
= (𝑏 )𝑟
𝑎𝑟 1
 𝑎 𝑟′
= 𝑎𝑟−𝑟′ ; 𝑎𝑟
= 𝑎−𝑟
4
√2
Exemple : soit 𝐴 = 3 écrivons 𝐴 sous la forme 𝑎𝑟 où 𝑎 ∈ ℕ 𝑒𝑡 𝑟 ∈ ℚ.
√2
1
4 1 1 1
√2 24
𝐴= 3 = 1 = 24−3 = 2−12
√2 23

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EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

LIMITES ET CONTINUITE
Exercice 1
Calculer les limites suivantes :
𝑥+3 2 𝑥 2 −2𝑥−3 𝑥 2 −2𝑥−3
lim (𝑥+1)2
; lim (𝑥 2 − 7) ( + 3) ; lim ; lim ; lim − 2𝑥 3 + 7𝑥 2 + 𝑥 − 3
𝑥→−1 𝑥→−1 𝑥 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→+∞
> <
1+2𝑥 3 𝑥+5 𝑥 3 −1 √2𝑥+3−3
lim 3𝑥 4 +𝑥 3 +2𝑥+1
; lim √4𝑥−3 ; lim √𝑥 2 − 𝑥 − 𝑥 3 ; lim 𝑥 4−1 ; lim ; lim 4 + 3𝑥 − 𝑥 3
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→1 𝑥→3 √𝑥+1−2 𝑥→−∞
Exercice 2
Calculer les limites suivantes :
√𝑥+7−3 3
lim ; lim √𝑥² − 3𝑥 − √𝑥² − 4 ; lim √𝑥² − 3𝑥 − √𝑥² − 4 ; lim (−𝑥 2 + 𝑥)(𝑥 2)
𝑥→2 𝑥²−4 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞
√𝑥−3 2𝑥−√𝑥 1−𝑐𝑜𝑠𝑥 2𝑠𝑖𝑛𝑥−1 2𝜋𝑥 𝑥 2 −2𝑥−3
lim ; lim ; lim ; lim𝜋 ; limcos( ); lim | |
𝑥→9 √𝑥−5−2 𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→0 𝑥² 𝑥→ 6𝑥−𝜋 𝑥→1 𝑥+2 𝑥→+∞ 2−𝑥²
6
Exercice 3
A) Etudier la continuité en -1 et en 1 de la fonction 𝑢 définie par :
𝑢(𝑥) = 𝑥² + 4𝑥 , si 𝑥 ∈ [−1; 1] et 𝑢(𝑥) = 2𝑥 − 1 , si 𝑥 ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[
B) Soit la fonction 𝑝 définie par :
𝑝(𝑥) = 𝑥² + 𝑎𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1]
{ 𝑝(𝑥) = 2𝑥 − 1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 1]
𝑝(𝑥) = 𝑥² − 1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; +∞[
1) Etudier la continuité de 𝑝 en 1.
2) Déterminer le réel 𝑎 pour que 𝑝 soit continue en −1.

Exercice 4
6𝑥
ℎ(𝑥) = 𝑥+1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 < 1
A) On considère la fonction ℎ de ℝ vers ℝ définie par :{ℎ(𝑥) = 2𝑎 + √𝑥 − 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 1
ℎ(1) = 1 − 𝑏
Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que ℎ soit continue en 1 .
𝑔(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 − 6 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 < 2
B) On considère la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :{ 𝑔(𝑥) = 2𝑥 − 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 2
𝑔(2) = 𝑏
Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑔 soit continue en 2 .
Exercice 5
√𝑥²+1−1
Soit la fonction ℎ définie par :ℎ(𝑥) =
𝑥
1) Déterminer l’ensemble de définition de ℎ.
2) Peut-on prolonger ℎ par continuité en 0 ?si oui préciser ce prolongement 𝑔.
Exercice 6
𝑥 2 +𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥
, si 𝑥 > 0
Soit 𝑓 la fonction définie par: −2𝑥 2 −5𝑥+3
𝑓(𝑥) = 𝑥+3
, si 𝑥 < 0
{ 𝑓(0) = 1
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞ .
3) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
4) Justifier que l’on peut prolonger 𝑓 par continuité en -3 et préciser ce prolongement 𝑔.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Exercice 7
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Soit la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :
4
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +
{ 𝑥−2 et de représentation graphique (𝐶𝑔 )
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) = √𝑥 − 2
lim 𝑔(𝑥) et 𝑥→0
1) Calculer 𝑥→0 lim 𝑔(𝑥)
> <
2) Calculer lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑔(𝑥)
3) Calculer les limites de 𝑥
en −∞ et en +∞ puis interpréter graphiquement les résultats.
Exercice 8
On considère la fonction 𝑘 de ℝ vers ℝ définie par : 𝑘(𝑥) = 𝑥 + √𝑥² + 2𝑥 − 3 et (𝐶) sa courbe dans un
repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). (𝐷) est la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 1
1) Calculer lim 𝑘(𝑥)
𝑥→+∞
2) calculer lim 𝑘(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑥→−∞
3) Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶) en +∞.

Exercice 9
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ admettant le tableau de variation suivant :
𝑥 −∞ −2 1 7 +∞

𝑓 (𝑥) + − 0 +
𝑓(𝑥) +∞ +∞ 5
2
−∞ −1
1) Préciser l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Donner l’image par 𝑓 de chacun des intervalles suivants :𝐼 = ]−∞; −2[ ; 𝐽 = ]−2; 1[ ; 𝐾 = [1; +∞[ ;
𝐿 = ]−2; 7] ; 𝑀 = [1; 7] .
3) a) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de [1; +∞[ sur un intervalle 𝑄 que l’on précisera.
b) On désigne par 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓. Donner le sens de variation de 𝑓 −1 puis dresser son
tableau de variation.
4) Déterminer le nombre de solutions des équations :
(𝐸1 ): 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 0 ; (𝐸2 ): 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 10
Exercice 10
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 + 3𝑥 − 1.
1) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ.
2) Vérifier que 𝛼 ∈ ]0; 1[ et donner une valeur approchée de 𝛼 à 10−1 près.
3) Donner le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Exercice 11
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 3 − 2𝑥 + 6.
1) Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]1; 2[.
3) Donner une valeur approchée de 𝛼 à 10−2 près.
4) Donner le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Exercice 12
Soit la fonction ℎ: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 3 − 6𝑥² + 1
1) Déterminer l’ensemble de définition de ℎ.
2) Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de 𝐷ℎ .
3) Calculer ℎ′ (𝑥) et montrer que ℎ′ (𝑥) = 3𝑥(𝑥 − 4)
4) a. Donner le sens de variation de ℎ.
b. Dresser le tableau de variation de ℎ.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

5) Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution 𝑥0 avec 0 < 𝑥0 < 4.
6) a. Justifier que : 0,4 < 𝑥0 < 0,5
b. En déduire un encadrement de 𝑥0 à 10−2 près.
Exercice 13
1
Soit la fonction 𝑘 définie sur ℝ par 𝑘(𝑥) = −𝑥 + 1 + 2 𝑠𝑖𝑛 𝑥 dont le tableau de variation est le suivant :
𝑥 −∞ +∞
+∞
𝑘(𝑥)
−∞
1) a. Démontrer que 𝑘 réalise une bijection sur ℝ.
b. Démontrer que l’équation 𝑘(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ℝ .
c. vérifier que 1 < 𝛼 < 2.
2) a. recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9
Arrondi d’ordre 3 de 𝑘(𝑥)
b. en déduire un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1 puis donner une
valeur approchée de 𝛼 à 10−1 près.
Nb :pour les calculs, on utilisera la calculatrice en mode radian.

Exercice 14
𝑥² 8
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 2 + 𝑥 − 7 .
On désigne par (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 noté 𝐷𝑓 .
b. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
c. Montrer que la droite (𝑂𝐽) est une asymptote à (𝐶).
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
d. Calculer lim et lim puis donner une interprétation graphique des résultats.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
2) Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; +∞[ dont le tableau de variation est donné ci-dessous :

𝑥 0 2 +∞
+∞ +∞
𝑔(𝑥)

−1

a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet deux solutions 𝛼 et 𝛽 dans l’intervalle ]0; +∞[ où 𝛽 < 𝛼.
b. Vérifier que 1 < 𝛽 < 2 et 2 < 𝛼 < 3
c. Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
Arrondi d’ordre 2 de 𝑔(𝑥)
d. En déduire un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1.
3) Déterminer l’image par 𝑔 de chacun des intervalles suivants : ]0; 𝛽[ ; ]𝛽; 2[ ; ]2; 𝛼[ et ]𝛼; +∞[
4) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.

Exercice 15
1) Soit 𝑎 un réel strictement positif. Mettre sous la forme 𝑎𝑞 le nombre suivant :
√√√𝑎 𝑎3 3
; ; 4√𝑎 × √𝑎
√𝑎 0,4

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10
4 √8
2) Justifier que : = 2√2
√ 5√256

PROBLEME 1

Partie A

On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 − 4


1. Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2.
a) Calculer 𝑔′ (𝑥) et montrer que pour tout nombre réel 𝑥 𝑔′ (𝑥) = 3(𝑥 + 1)(𝑥 − 1)
b) En déduire les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ.
4. Vérifier que 2,1 < 𝛼 < 2,2 et en déduire un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs
d’ordre 2.
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0
5. Démontrer que :{
∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0

Partie B
𝑥 3 +2𝑥²
Soit la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = de représentation graphique (𝐶𝑓 ) dans
𝑥²−1
le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 1 cm.
1. On se propose de trouver une expression de 𝑓(𝛼) en fonction de 𝛼.
2(𝛼+2)
a) Démontrer que : 𝛼² − 1 = 𝛼
.
𝛼3
b) En déduire que 𝑓(𝛼) = 2 .
2. Calculer la limite de 𝑓 à droite en 1. Interpréter graphiquement ce résultat.
3. Soit (𝐷) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2.
a) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
b) Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
c) Etudier la position relative de la droite (𝐷) par rapport à (𝐶𝑓 ).
4. Etude des variations de 𝑓.
𝑥𝑔(𝑥)
a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 élément de ]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥²−1)²
b) En déduire le sens de variation de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5. Construire (𝐶𝑓 ) et ses asymptotes.
Partie C

On désigne par ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]1; 𝛼].


1. Démontrer que ℎ est une bijection de ]1; 𝛼] sur un intervalle J à déterminer.
2. On désigne par (ℎ−1 ) la bijection réciproque de ℎ et par (𝐶ℎ−1 ) sa représentation graphique.
a) Quel est le sens de variation de ℎ−1 ? justifier la réponse.
b) Dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
c) Construire la courbe (𝐶ℎ−1 ) de ℎ−1 dans le même repère que

PROBLEME 2
Partie A
Soit P x   x 4  6 x 2  16 x  9

1 ) Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ , P  x   x  1


2
x 2
 2x  9 
2 ) Déduire que pour tout 𝑥 ∈ ℝ , P  x   0
Partie B

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Soit 𝑓: ℝ → ℝ
x 3  x 2  3x  5
x a ,    sa courbe représentative dans le plan muni d’un
x2 3
repère orthonormé  O , I , J  unité graphique : 1 cm.
8
1 ) a) Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ , f x  x 1
x 2
 3 
 x  1  x 2
 2x  5 
b ) Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ, f x 
x 2
 3
2 ) Soit la droite D: y  x 1
a ) Calculer lim f  x  et lim f  x 
x  x 

b ) Justifier que la droite D  est asymptote à    en   et en  


c ) Etudier les positions relatives de  D  et   
3 ) a) Résoudre dans ℝ , l’équation 𝑥 ∈ ℝ , f  x   0
b ) Déduire que    et l’axe des abscisses  O I  se coupent en un unique point 𝐴 dont on
précisera les coordonnées.
P x 
4 ) a ) Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ , f '  x  
x 
2
2
 3
b ) Etudier les variations de f sur ℝ , en utilisant la Partie A
c ) Etablir le tableau de variation de f sur ℝ.
5 ) Soit l’équation, 𝑥 ∈ ℝ , f x  3  0
a ) Démontrer que cette équation admet une solution unique   3; 4
b ) Déterminer un encadrement de  par deux décimaux consécutifs d’ordre 2
6 ) Construire  D  et    dans le repère  O , I , J  .
Partie C
1
1 ) Démontrer que f réalise une bijection de ℝ sur ℝ. Soit f la bijection réciproque de f , de courbe
représentative   .
1
2 ) Etudier la variation de f sur ℝ.
3 ) On rappelle que    et    sont symétriques par rapport à la droite    : y  x On pose
 D'   s    D  ,  D '  est l’asymptote oblique à    .
Construire  D '  et    dans le même repère que    .

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Leçon 2 PROBABILITES

I) Rappels sur les dénombrements


1) Cardinal d’un ensemble fini
a) Définition
On appelle cardinal d’un ensemble fini le nombre d’éléments que contient cet ensemble.
𝐸 étant un ensemble fini contenant 𝒏 éléments, on note : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) = 𝒏.
Remarque : si 𝐸 ne contient pas d’éléments c’est-à-dire un ensemble vide alors
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(∅) = 𝟎
b) Propriété
Si 𝑨 𝒆𝒕 𝑩 sont deux ensembles finis, alors 𝑨 ∪ 𝑩 𝒆𝒕 𝑨 ∩ 𝑩 sont aussi finis et on a :
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) + 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩).
Remarque : si 𝑨 ∩ 𝑩 = ∅ alors 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) + 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) .
 𝑨 ∩ 𝑩 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 à la fois à 𝑨 𝒆𝒕 à 𝑩 .
 𝑨 ∪ 𝑩 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 à 𝑨 𝒐𝒖 à 𝑩.
 𝑨 ∖ 𝑩 est l’ensemble des éléments appartenant uniquement à 𝑨 et
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∖ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩)
 𝑩 ∖ 𝑨 est l’ensemble des éléments appartenant uniquement à 𝑩 et
𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩 ∖ 𝑨) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑨 ∩ 𝑩)

Exercice d’application
Dans un groupe de 𝟐𝟓 personnes, 𝟏𝟎 jouent au basket, 𝟏𝟕 jouent au foot et 𝟖 pratiquent ces deux sports.
1) Déterminer le nombre de personnes qui jouent seulement au foot.
2) Déterminer le nombre de personnes qui jouent seulement au basket.
3) Déterminer le nombre de personnes qui pratiquent au moins un sport.
(𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒂𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆)
 Résolution
Désignons par :
𝑩 l’ensemble des personnes jouant au basket.
𝑭 l’ensemble des personnes jouant au foot.
1) Le nombre de personnes qui jouent seulement au foot est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∖ 𝑩)
On a : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∖ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∩ 𝑩)
= 17 − 8
=9
D’où il y a 9 personnes qui jouent seulement au foot.
2) Le nombre de personnes qui jouent seulement au basket est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩 ∖ 𝑭)
On a : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩 ∖ 𝑭) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∩ 𝑩)
= 10 − 8
=2
D’où il y a 2 personnes qui jouent seulement au basket.
3) Le nombre de personnes qui pratiquent au moins un sport est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∪ 𝑩)
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∪ 𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵) − 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∩ 𝐵)
= 17 + 10 − 8
= 19
*2è𝑚𝑒 méthode
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∪ 𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∖ 𝐵) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵 ∖ 𝐹) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∩ 𝐵)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

=9+2+8
= 19
D’où il y a 19 personnes qui pratiquent au moins un sport.

2) Les principaux outils de dénombrement (P-listes, arrangements, permutations,


combinaisons)
Soit 𝐸 un ensemble. 𝑛 𝑒𝑡 𝑝 deux nombres entiers naturels tels que 𝒑 ≤ 𝒏 et 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑬) = 𝒏.
Tableau récapitulatif
Outils de Définition Propriété Formules
dénombrement
On appelle p-liste ou Le nombre de
p-liste p-uplet de 𝐸, une suite p-listes 𝒏𝒑 = ⏟𝒏 × 𝒏 ×…× 𝒏
ou ordonnée de p éléments d’éléments de 𝐸 𝒑 𝒇𝒐𝒊𝒔
p-uplet distincts ou non. est 𝒏𝒑 .
On appelle arrangement de Le nombre ↙ 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠
𝒑
p éléments de 𝐸, toute d’arrangements 𝑨𝒏 = 𝒏(𝒏 − 𝟏) … (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)
arrangement p-liste de 𝐸 dont les de p éléments de ↖ 1𝑒𝑟 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 ↑
𝒑
éléments sont deux à deux 𝐸 est 𝑨𝒏 et on 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟
distincts. lit :<<𝐴, 𝑛, 𝑝>>
𝑨𝟎𝒏 = 𝟏 ; 𝑨𝟏𝒏 = 𝒏
On appelle permutation des Le nombre de 𝒏! 𝑠𝑒 𝑙𝑖𝑡 ≪ 𝒇𝒂𝒄𝒕𝒐𝒓𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏 ≫
Permutation éléments de 𝐸 tout permutations des 𝒏! = 𝒏(𝒏 − 𝟏) × … × 𝟐 × 𝟏
arrangement des 𝑛 éléments de 𝐸 𝟎! = 𝟏 et 𝟏! = 𝟏
𝒑 𝒏!
𝑛 é𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝐸. est 𝒏! 𝒏! = 𝒏(𝒏 − 𝟏)! et 𝑨𝒏 = (𝒏−𝒑)!

𝒑
On appelle combinaison de Le nombre de 𝒑 𝑨𝒏 𝒏!
p éléments de 𝐸 toute combinaisons de p 𝑪𝒏
= =
𝒑! 𝒑! (𝒏 − 𝒑)!
combinaison partie de 𝐸 qui possède p éléments de 𝐸 est 𝑪𝟎𝒏 = 𝑪𝒏𝒏 = 𝟏
𝒑 𝒑 𝒏−𝒑
éléments. 𝑪𝒏 et on 𝑪𝒏 = 𝑪𝒏
lit :<<𝐶, 𝑛, 𝑝>> 𝑪𝟏𝒏 = 𝑪𝒏−𝟏
𝒏 =𝒏

Exemples : 𝑨𝟐𝟕 = 𝟕 × 𝟔 = 𝟒𝟐 ; 𝑨𝟎𝟓 = 𝟏 ; 𝑨𝟏𝟏𝟐 = 𝟏𝟐 ; 𝟓! = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 × 𝟐 × 𝟏 = 𝟏𝟐𝟎


𝟖!
𝑪𝟑𝟖 = 𝟑!𝟓! ; 𝑪𝟎𝟗 =𝟏 ; 𝑪𝟔𝟔 =𝟏 ; 𝑪𝟏𝟒 =𝟒
𝟖×𝟕×𝟔×𝟓!
=
𝟑×𝟐×𝟏×𝟓!
𝟖×𝟕×𝟔
= 𝟑×𝟐×𝟏
= 𝟓𝟔
3) Les différents tirages classiques

Tirages successifs Avec remise Sans remise


(l’ordre compte) p-listes arrangements
Tirages simultanés combinaisons
(l’ordre ne compte pas)
Remarques générales
Dans un problème de dénombrement :
 Pour savoir lequel des outils utiliser on peut se poser les deux questions principales suivantes :
 L’ordre des éléments à dénombrer est-il important ?
 Y a-t-il répétition des éléments à dénombrer ?

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Les réponses à ces questions permettent d’avoir le tableau suivant :


répétition Pas de répétition
ordre p-liste Arrangement si 𝑛 < 𝑝
Permutation si 𝑛 = 𝑝
Pas d’ordre combinaison
 Lorsqu’une situation comporte plusieurs choix , on utilise :
 La multiplication :si l’on fait un choix et un autre choix etc.….
 L’addition : si l’on fait un choix ou un autre choix etc.…..
 Lorsqu’une situation s’intéresse au nombre d’anagrammes d’un mot, il s’agit de déterminer le
nombre de permutations possibles des lettres de ce mot.
Exemple : le nombre d’anagrammes du prénom « MARIE » est :5! = 120.
 Dans certains cas de permutation, les éléments de la disposition se répètent :
on parle de permutation avec répétition de la disposition.
Exemple : Le mot « tableau » comporte 7 lettres avec répétition de 2 « a ».
7! 7×6×5×4×3×2×1
Alors le nombre d’anagrammes du mot « tableau » est :2! = 2×1
= 2520.
Exercice d’application 1
Une urne contient neuf boules numérotées de 1 à 9.On tire simultanément trois boules de l’urne.

1) De combien de façons différentes est-il possible de tirer ces trois boules ?


2) Combien de tirages font-ils apparaître trois numéros pairs ?
3) Parmi les neufs boules, il y a cinq boules blanches, trois boules rouges et une boule verte.
Déterminer le nombre de tirages comportant :
a) Des boules ayant la même couleur.
b) Des boules ayant des couleurs distinctes.
c) Exactement deux boules de même couleur.
d) Au moins une boule rouge.
e) Au plus deux boules blanches.
 Résolution
1) Le nombre de façons différentes de tirer ces trois boules
Il s’agit d’une combinaison de trois boules prises parmi neuf.
D’où on a : 𝑪𝟑𝟗 = 𝟖𝟒 tirages possibles.
2) Le nombre de tirages faisant apparaître trois numéros pairs
les numéros pairs étant 2; 4; 6; 8 alors il s’agit d’une combinaison de trois boules prises parmi quatre.
D’où on a : 𝑪𝟑𝟒 = 𝟒 tirages.
3) Il y a 5 boules blanches, 3 boules rouges et une boule verte.
a) Le nombre de tirages comportant des boules ayant la même couleur
On peut avoir 3 boules blanches prises parmi 5 ou 3 boules rouges prises parmi3.
D’où on a : 𝑪𝟑𝟓 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟏𝟏 tirages.
b) Le nombre de tirages comportant des boules ayant des couleurs distinctes
On doit avoir une boule blanche et une boule rouge et une boule verte.
D’où on a : 𝑪𝟏𝟓 × 𝑪𝟏𝟑 × 𝑪𝟏𝟏 = 𝟏𝟓 tirages.
c) Le nombre de tirages comportant exactement deux boules de même couleur
On peut avoir :
*𝟐 boules blanches prises parmi 5 et une boule (rouge ou verte) prise parmi 4
*𝟐 boules rouges prises parmi 3 et une boule (blanche ou verte) prise parmi 6
D’où on a : 𝑪𝟐𝟓 × 𝑪𝟏𝟒 + 𝑪𝟐𝟑 × 𝑪𝟏𝟔 = 𝟓𝟖 tirages.

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d) Le nombre de tirages comportant au moins une boule rouge

 1è𝑟𝑒 méthode
On peut avoir :
*une boule rouge prise parmi 3 et 2 boules prises parmi 6 (5blanches et une verte).
*2 boules rouges prises parmi 3 et une boule prise parmi 6 (5blanches et une verte) .
*3 boules rouges prises parmi 3.
D’où on a : 𝑪𝟏𝟑 × 𝑪𝟐𝟔 + 𝑪𝟐𝟑 × 𝑪𝟏𝟔 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟔𝟒 tirages.
 2è𝑚𝑒 méthode
On sait que le nombre de façons différentes de tirer trois boules de l’urne est : 𝑪𝟑𝟗
De plus le nombre de tirages ne comportant pas de boules rouges est :𝑪𝟑𝟔 = 𝟐𝟎
Donc le nombre de tirages comportant au moins une boule rouge est 𝑪𝟑𝟗 − 𝑪𝟑𝟔 = 𝟔𝟒.
e) Le nombre de tirages comportant au plus deux boules blanches
On peut avoir :
*2 boules blanches prises parmi 5 et une boule prise parmi 4 (3 rouges et une verte).
*une boule blanche prise parmi 5 et 2 boules prises parmi 4 (3rouges et une verte).
*aucune boule blanche prise parmi 5 et 3boules prises parmi 4 (3rouges et une verte)
D’où on a : 𝑪𝟐𝟓 × 𝑪𝟏𝟒 + 𝑪𝟏𝟓 × 𝑪𝟐𝟒 + 𝑪𝟑𝟒 = 𝟕𝟒 tirages.
Exercice d’application 2
TANOH écrit les lettres de son nom sur cinq cartons et les met dans un chapeau.

1) D’abord Il tire successivement avec remise trois cartons du chapeau et les dépose devant lui de
gauche à droite. Il obtient alors un mot ayant un sens ou non.
Combien de mots différents peut-il ainsi former ?
2) Ensuite il tire successivement et sans remise trois cartons du chapeau et les dépose devant lui de
gauche à droite. Il obtient alors un mot ayant un sens ou non. Vérifier qu’il peut ainsi former 60 mots.
3) Enfin il décide de vider le chapeau en déposant les cartons devant lui de gauche à droite. Il obtient
alors un mot ayant un sens ou non.
Déterminer le nombre d’anagrammes qu’il peut former.
 Résolution
1) Le nombre de mots différents qu’il peut former
Dans un mot l’ordre des lettres est important et il peut avoir répétition d’une lettre. Alors il s’agit d’une 3-
listes de l’ensemble des 5 lettres T ; A ; N ; O ; H.
Donc le nombre de mots qu’il peut former est :𝟓𝟑 = 𝟏𝟐𝟓.
2) Vérifions qu’il peut former 60 mots.
Dans un mot l’ordre des lettres est important et il ne peut pas avoir répétition d’une lettre. Alors il s’agit
d’un arrangement de trois lettres distinctes prises parmi 5.
D’où on a : 𝑨𝟑𝟓 = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝟔𝟎 mots.
3) Déterminons le nombre d’anagrammes qu’il peut former
Le nombre d’anagrammes qu’il peut former est le nombre de permutations des lettres de son nom TANOH.
D’où on a : 5! = 120 anagrammes.
II) Probabilités
1) Vocabulaire des probabilités
a) Expérience aléatoire, éventualité, univers des possibles
 Une expérience aléatoire est une expérience dont on connait parfaitement les conditions de
déroulement et pour laquelle on ne peut pas prévoir l’issue c’est-à-dire le résultat de cette
expérience est imprévisible. Elle est liée au hasard.
 Chaque résultat possible d’une expérience aléatoire est appelé éventualité.

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 L’ensemble des éventualités constitue l’univers des possibles souvent noté Ω.


Exemple : le lancer d’un dé cubique parfaitement équilibré numéroté de 1à 6 est une expérience
aléatoire dont l’univers des possibles Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
b) Evénement, événement élémentaire, événement impossible, événement certain
 Un événement est une partie de l’univers c’est-à-dire un sous-ensemble de Ω.
 Un événement comprenant une seule éventualité est appelé événement élémentaire.
 Un événement qui ne contient pas d’éventualité est appelé événement impossible. C’est un
événement qui ne se réalise jamais. Il se note :∅.
 Un événement qui contient toutes les éventualités de l’univers est appelé événement certain. C’est
un événement qui se réalise toujours.
Exemple : considérons l’expérience aléatoire précédente et les événements suivants :
𝐴 « le chiffre obtenu est inférieur à 5 » ; 𝐵 : «le chiffre obtenu est supérieur à 6 ».
𝐶: « le chiffre obtenu est inférieur à 2 » ; 𝐷: « chiffre obtenu est supérieur à 0 ».
𝐸: « le chiffre obtenu est pair » ; 𝐹 : « le chiffre obtenu est multiple de 3 ».
Ecrire en extension et donner si possible la nature des événements 𝐴 ; 𝐵; 𝐶; 𝐷; 𝐸 𝑒𝑡 𝐹 .
 Résolution
𝐴 = {1; 2; 3; 4} ; 𝐸 = {2; 4; 6} ; 𝐹 = {3; 6}
𝐵 = ∅ (é𝒗é𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆) ; 𝐶 = {1} (é𝒗é𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆).
𝐷 = {1; 2; 3; 4; 5; 6} (é𝒗é𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏) .
c) Evénement <<A ou B>>, événement <<A et B>>.
 On appelle événement <<A ou B>>, le sous-ensemble A∪B. C’est l’événement qui se produit si A est
réalisé ou B est réalisé.
 On appelle événement <<A et B>>, le sous-ensemble A∩B. C’est l’événement qui se produit lorsque
A et B sont réalisés simultanément.
Exemple : considérons les événements 𝐸 et 𝐹 précédents.
Donner les événements correspondants à 𝐸 ∩ 𝐹 et à 𝐸 ∪ 𝐹 puis les écrire en extension.
 Résolution
On a : 𝐸 :« le chiffre obtenu est pair » ; 𝐹 : « le chiffre obtenu est multiple de 3 »Alors *𝐸 ∩ 𝐹 « Le chiffre
obtenu est pair et multiple de 3 » ; 𝐸 ∩ 𝐹 = {6}.
*𝐸 ∪ 𝐹 « Le chiffre obtenu est pair ou multiple de 3 » ; 𝐸 ∪ 𝐹 = {2; 3; 4; 6}.
d) Evénements contraires, événements incompatibles
 Deux événements A et B sont dits incompatibles, lorsqu’ils n’ont aucune éventualité commune ;
c’est-à-dire A∩B=∅.
 A étant un événement de l’univers des possibles Ω, on appelle événement contraire de A, l’ensemble
de toutes les éventualités de Ω qui n’appartiennent pas à A. l’événement contraire de A se note 𝐴̅ et
se lit :<<A barre>>.
Remarque : A∩ 𝐴̅=∅ et A∪ 𝐴̅ = Ω
2) Probabilité d’un événement
a) Définition et notation
La probabilité d’un événement est le nombre qui sert à mesurer les chances de réalisation de cet
événement. Elle peut s’exprimer sous forme décimale, sous forme fractionnaire ou en pourcentage.
𝑨 étant un événement donné, sa probabilité se note 𝑷(𝑨).
Remarque :
Les événements « 𝑨 ou 𝑩 » et« 𝑨 et 𝑩 » ont pour probabilités respectives 𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) 𝒆𝒕 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩); de plus
𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑷(𝑩 ∪ 𝑨) et 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷(𝑩 ∩ 𝑨)

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b) propriétés
Soit Ω l’univers des possibles d’une expérience aléatoire.
 La somme des probabilités des événements élémentaires de 𝛀 est égale à 1.
 Pour tout événement 𝐴 de Ω , 𝟎 ≤ 𝑷(𝑨) ≤ 𝟏
 𝑃(Ω) = 1 et 𝑃(∅) = 0 .
 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 étant deux événements quelconques de Ω , on a :
*𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑩) − 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)
*Si 𝐴 et 𝐵 sont incompatibles, 𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑩)
̅ 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑨, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑨
*𝒔𝒊 𝑨 ̅ ) = 𝟏 𝒆𝒕 𝑷(𝑨
̅ ) = 𝟏 − 𝑷(𝑨) .
 La probabilité d’un événement 𝐴 composé d’événements élémentaires est égale à la somme des
probabilités des événements élémentaires qui le composent.
Par exemple si 𝑨 = {𝒂; 𝒃; 𝒄; 𝒅} alors 𝑷(𝑨) = 𝑷({𝒂}) + 𝑷({𝒃}) + 𝑷({𝒄}) + 𝑷({𝒅}).
 Si 𝐴 ⊂ 𝐵 alors 𝑃(𝐴) ≤ 𝑃(𝐵).
Exercice d’application
On lance un dé truqué à six faces numérotées de 𝟏 à 𝟔 et on note le numéro apparu sur la face supérieure
du dé. On désigne par 𝑷𝒊 la probabilité de sortie du numéro.
𝟏
Sachant que 𝑷𝟏 = 𝑷𝟓 et 𝑷𝟏 = 𝑷𝟐 = 𝑷𝟑 = 𝑷𝟒 = 𝑷𝟔 :
𝟑
1) Calculer la probabilité de sortie de chaque numéro.
2) Calculer la probabilité de l’événement 𝑨: ≪ 𝒐𝒃𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒖𝒏 𝒏𝒖𝒎é𝒓𝒐 𝒑𝒂𝒊𝒓 ≫.
 Résolution
1) Calculons la probabilité de sortie de chaque numéro
Soit Ω l’univers des possibles.
On a : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} et 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = 1
1
Or selon l’énoncé : 𝑃1 = 3 𝑃5 ⇔ 𝑃5 = 3𝑃1 et 𝑃1 = 𝑃2 = 𝑃3 = 𝑃4 = 𝑃6
D’où : 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = 1 ⇔ 𝑃1 + 𝑷𝟏 + 𝑷𝟏 + 𝑷𝟏 + 𝟑𝑷𝟏 + 𝑷𝟏 = 1
⇔ 𝟖𝑷𝟏 = 𝟏
𝟏
⇔ 𝑷𝟏 = 𝟖
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
De même : 𝑷𝟐 = ; 𝑷𝟑 = ; 𝑷𝟒 = ; 𝑷𝟔 = et 𝑷𝟓 = 𝟑𝑷𝟏 =
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
2) Calculons la probabilité de l’événement 𝐴: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑝𝑎𝑖𝑟 ≫
On a : 𝐴 = {2; 4; 6}
𝑃(𝐴) = 𝑃2 + 𝑃4 + 𝑃6
𝟏 𝟏 𝟏
=𝟖+𝟖+𝟖
𝟑
𝑷(𝑨) = 𝟖 .
c) Equiprobabilité
i) Définition
Lors d’une expérience aléatoire, lorsque les événements élémentaires ont tous la même chance d’être
réalisé, on dit que les événements élémentaires sont équiprobables. Dans ce cas, on dit que l’expérience
aléatoire se réalise sous l’hypothèse d’équiprobabilité.
ii) Propriétés
Dans une situation d’équiprobabilité :
𝟏
La probabilité d’un événement élémentaire est égale à 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝛀)
.
𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑨) 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒇𝒂𝒗𝒐𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 à 𝑨
Pour un événement donné A, 𝑷(𝑨) = 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔

Remarque :
 on reconnait l’équiprobabilité à travers les expressions telles que :
« Indiscernables au toucher », « dé non pipé », « non truqué(e) »,

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« Tirage au hasard », « cartes bien battues » …….etc.


 pour calculer la probabilité d’un événement défini par la locution<<au moins un(e)>> il est souvent
plus simple de calculer la probabilité de son événement contraire défini par la locution<<aucun(e)>>.
Ainsi :
 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒖𝒏(𝒆) ≫) = 1 − 𝑃(≪ 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏(𝒆) ≫).
De même :
 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒌 ≫) = 1 − 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒑𝒍𝒖𝒔(𝒌 − 𝟏) ≫) , 𝑘 ∈ ℕ∗
 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒌 ≫) = 1 − 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔(𝒌 + 𝟏) ≫) , 𝑘 ∈ ℕ
Exemples : 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 ≫) = 1 − 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 ≫)
𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 ≫) = 1 − 𝑃(≪ 𝒂𝒖 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒄𝒊𝒏𝒒 ≫)
Exercice d’application
Dans une urne il y a dix boules dont trois blanches, deux rouges et cinq noires. On tire simultanément trois
boules de l’urne.
a) Quelle est la probabilité d’obtenir exactement deux boules blanches ?
b) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage tricolore ?
c) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage unicolore ?
d) En déduire la probabilité d’obtenir un tirage bicolore.
e) Quelle est la probabilité d’obtenir au moins une boule noire ?

 Résolution
3
Soit Ω l’univers des possibles. On a :𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 𝐶10 = 120
a) Déterminons la probabilité d’obtenir exactement deux boules blanches.
Soit l’événement 𝐴: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠 ≫
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 𝐶32 × 𝐶71 = 21
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴)
Alors 𝑃(𝐴) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
21
= 120
𝟕
𝑷(𝑨) =
𝟒𝟎

b) Déterminons la probabilité d’obtenir un tirage tricolore


Soit l’événement 𝐵: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑡𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑜𝑟𝑒 ≫
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵) = 𝐶51 × 𝐶31 × 𝐶21 = 30
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵)
Alors 𝑃(𝐵) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
30
= 120
𝟏
𝑷(𝑩) = 𝟒
c) Déterminons la probabilité d’obtenir un tirage unicolore
Soit l’événement 𝐶: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑐𝑜𝑙𝑜𝑟𝑒 ≫
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶) = 𝐶53 + 𝐶33 = 11
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶)
Alors 𝑃(𝐶) =
𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
𝟏𝟏
𝑷(𝑪) =
𝟏𝟐𝟎
d) Déduisons la probabilité d’obtenir un tirage bicolore
Soit l’événement 𝐷: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑏𝑖𝑐𝑜𝑙𝑜𝑟𝑒 ≫
 1ère méthode

𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐷) = 𝐶52 × 𝐶51 + 𝐶32 × 𝐶71 + 𝐶22 × 𝐶81 = 79


𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐷)
Alors 𝑃(𝐷) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
𝟕𝟗
𝑷(𝑪) =
𝟏𝟐𝟎

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 2ème méthode
𝑃(𝐷) = 1 − (𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶))
1 11
𝑃(𝐷) = 1 − (4 + 120)
𝟕𝟗
𝑷(𝑫) = 𝟏𝟐𝟎
e) Déterminons la probabilité d’obtenir au moins une boule noire
Soit l’événement 𝐸: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 ≫
 1ère méthode
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 𝐶50 × 𝐶53 + 𝐶51 × 𝐶52 + 𝐶52 × 𝐶51 = 110
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸)
Alors 𝑃(𝐸) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
110
𝑃(𝐸) =
120
𝟏𝟏
𝑷(𝑬) = 𝟏𝟐
 2ème méthode
Soit l’événement 𝐸̅ : ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 ≫
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸̅ ) = 𝐶53 = 10 ̅)
Donc 𝑷(𝑬) = 𝟏 − 𝑷(𝑬
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸̅ ) 𝟏
Alors 𝑃(𝐸̅ ) = 𝑷(𝑬) = 𝟏 −
𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) 𝟏𝟐
10 𝟏𝟏
𝑃(𝐸̅ ) = 120 𝑷(𝑬) = 𝟏𝟐
1
𝑃(𝐸̅ ) =
12

III) Probabilités conditionnelles


Activité
Dans un lycée comprenant 100 élèves de la promotion terminale, 52 élèves sont en série D, 58 élèves
sont des filles et 34 filles sont en série A.
On choisit un élève de cette promotion et on s’intéresse aux événements suivants :
D : « l’élève est en série D » ; F : « l’élève est une fille » ; D∩F : « l’élève est une fille de la série D »
1) Quel est l’univers Ω de cette expérience aléatoire ? donner son cardinal.
2) Recopier et compléter le tableau ci-dessous puis calculer P(D), P(F) et P(D∩F).
Série D A Total
sexe
Fille 34 58
Garçon
Total 52 100
3) Dans cette question on suppose qu’on sait que l’élève est une fille.
a. L’univers reste t-il le même que précédemment ?
b. Calculer alors la probabilité de l’événement C : « l’élève est en série D sachant que c’est une fille »
P(D∩F)
c. Comparer P(C) et P(F)
 Résolution
1) L’univers Ω de cette expérience aléatoire et son cardinal
Ω est l’ensemble des élèves du lycée.𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 100
2) Recopions et complétons le tableau suivant :
Série D A Total
sexe
Fille 24 34 58
Garçon 28 14 42
Total 52 48 100
Calculons 𝑃(𝐷) ; 𝑃(𝐹) ; 𝑃(𝐷 ∩ 𝐹)
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𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐷) 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹) 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐷∩𝐹)


𝑃(𝐷) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) 𝑃(𝐹) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) 𝑃(𝐷 ∩ 𝐹) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
52 58 24
𝑃(𝐷) = 𝑃(𝐹) = 𝑃(𝐷 ∩ 𝐹) =
100 100 100
𝑃(𝐷) = 0,52 𝑃(𝐹) = 0,58 𝑃(𝐷 ∩ 𝐹) = 0,24
3) On sait que l’élève est une fille
a) L’univers change ; c’est l’ensemble des filles car on s’intéresse à un élève qui est une fille.
b) Calculons la probabilité de l’événement C : « l’élève est en série D sachant que c’est une fille »
𝟐𝟒 𝟏𝟐
Il y a 58 filles dont 24 en série D alors 𝑷(𝑪) = 𝟓𝟖 = 𝟐𝟗
𝑃(𝐷∩𝐹)
c) Comparons 𝑷(𝑪) et 𝑃(𝐹)
𝑃(𝐷∩𝐹) 0,24 𝟏𝟐
On a : = or 𝑷(𝑪) =
𝑃(𝐹) 0,58 𝟐𝟗
𝑃(𝐷∩𝐹) 𝟐𝟒 𝑃(𝐷∩𝐹)
𝑃(𝐹)
= 𝟓𝟖 Donc 𝑷(𝑪) = 𝑃(𝐹)
𝑃(𝐷∩𝐹) 𝟏𝟐
𝑃(𝐹)
= 𝟐𝟗

1) Définition et notation
Soit Ω l’univers des possibles d’une expérience aléatoire.𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont deux événements de Ω tels que 𝑃(𝐴) ≠
𝑃(𝐴∩𝐵)
0. On appelle probabilité conditionnelle de 𝐵 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝐴 est réalisé, le nombre réel positif 𝑃(𝐴) . Elle
est notée :𝑃(𝐵⁄𝐴)𝑜𝑢 𝑃𝐴 (𝐵) et on lit :
<<probabilité de 𝐵 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝐴>>.
Formules :
𝑷(𝑨∩𝑩)
𝑷(𝑩⁄𝑨) = 𝑷𝑨 (𝑩) =
𝑷(𝑨)
𝑷(𝑨∩𝑩)
𝑷(𝑨⁄𝑩) = 𝑷𝑩 (𝑨) =
𝑷(𝑩)
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷𝑨 (𝑩) × 𝑷(𝑨) = 𝑷𝑩 (𝑨) × 𝑷(𝑩).

2) Techniques de calculs de probabilités conditionnelles


Pour les calculs de probabilités conditionnelles, il est souvent conseillé d’utiliser un arbre pondéré ou un
tableau de probabilités.
a) Tableau de probabilités
𝑩 𝑩̅ TOTAL
𝑨 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩 ̅) 𝑷(𝑨)
̅
𝑨 ̅
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) ̅
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)̅ ̅)
𝑷(𝑨
TOTAL 𝑷(𝑩) 𝑷(𝑩̅) 1
b) Utilisation d’un arbre pondéré
Pour utiliser un arbre pondéré en probabilité :
- On nomme les événements intervenants afin de traduire symboliquement les informations du texte et les
probabilités cherchées.
- On construit l’arbre et on en déduit les probabilités.
Remarques
 Au niveau de chaque nœud :
 il peut avoir deux ou plusieurs branches.
 La somme des probabilités est égale à 1
 Les événements qui se trouvent aux extrémités des branches primaires forment une partition de
l’univers.
 A partir du deuxième niveau, les probabilités des branches sont des probabilités conditionnelles.
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 La probabilité d’un chemin est égale au produit des probabilités des branches le constituant.
 La probabilité d’un événement A est égale à la somme des probabilités des chemins qui y conduisent.
Exemple d’arbre pondéré à deux niveaux
Branche secondaire
1er niveau 2ème niveau
𝑨 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)
𝑷(𝑨/𝑩)
Branche primaire
𝑷(𝑩)
𝑩 𝑷(𝑨)
𝑩 ̅ ̅ ∩ 𝑩)
𝑷(𝑨
̅ /𝑩)
𝑷(𝑨 𝑨

̅)
𝑷(𝑨/𝑩 𝑨 ̅)
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩 ̅)
𝑷(𝑨
̅)
𝑷(𝑩
̅
𝑩 ̅ /𝑩
𝑷(𝑨 ̅)
̅ ̅∩𝑩
𝑷(𝑨 ̅)
𝑨
Nœud primaire Nœud secondaire

̅
𝑩 ̅
𝑨
sont des chemins.
𝑩 ̅
𝑨

3) Evénements indépendants
Soit 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux événements d’un univers Ω de probabilités non nulles.
𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont indépendants ⇔ 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷(𝑨) × 𝑷(𝑩)
⇔ 𝑷𝑨 (𝑩) = 𝑷(𝑩)
⇔ 𝑷𝑩 (𝑨) = 𝑷(𝑨)
4) Partition d’un ensemble
a) Définition
Soit 𝐸 un ensemble, 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux parties non vides de 𝐸. On dit que 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 forment une partition de
𝐸 lorsque 𝑨 ∩ 𝑩 = ∅ et 𝑨 ∪ 𝑩 = 𝑬 .
b) Probabilités totales
𝐵1 , 𝐵2 , 𝐵3 , … , 𝐵𝑛 sont des événements d’un univers Ω formant une partition de Ω.
Pour tout événement A de Ω : 𝑷(𝑨) = 𝑷(𝑨 ∩ 𝐵1 ) + 𝑷(𝑨 ∩ 𝐵2 ) + ⋯ + 𝑷(𝑨 ∩ 𝐵𝑛 ).
Pour tout 𝑖 (1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛) : 𝑃(𝐴 ∩ 𝑩𝒊 ) = 𝑃𝑩𝒊 (𝐴) × 𝑷(𝑩𝒊 ).
Exercice d’application
Une population d’élèves comportant 𝟒𝟎% de bacheliers a subi un test de recrutement en première année
d’une grande école. Ce test a donné les résultats suivants :
 𝟕𝟓% des bacheliers sont admis ;
 𝟓𝟐% des non bacheliers sont admis.
On choisit au hasard un élève de la population. On note considère les événements suivants :
𝑩: ≪ 𝒍′ é𝒍è𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒂𝒄𝒉𝒆𝒍𝒊𝒆𝒓 ≫ ; 𝑻: ≪ 𝒍′ é𝒍è𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒕𝒆𝒔𝒕 ≫

𝑨: ≪ 𝒍 é𝒍è𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒂𝒄𝒉𝒆𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒕𝒆𝒔𝒕 ≫
1) Préciser 𝑷(𝑩); 𝑷𝑩 (𝑻) ; 𝑷𝑩̅ (𝑻). (𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆 ).
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2) Démontrer que 𝑷(𝑨) = 𝟎, 𝟑 .


3) Calculer 𝑷(𝑻).
4) Déduire des questions précédentes que les événements 𝑩 et 𝑻 ne sont pas indépendants.
𝟐𝟓
5) Démontrer que la probabilité pour qu’un élève admis au test soit bachelier est égale à 𝟓𝟏 .
 Résolution
Arbre de probabilités

𝟎, 𝟕𝟓
𝑻
𝟎, 𝟒 𝑩 ̅
𝑻
0,25
𝟎, 𝟓𝟐
̅ 𝑻
0,6 𝑩
0,48 ̅
𝑻
1) Précisons : 𝑃(𝐵); 𝑃𝐵 (𝑇) ; 𝑃𝐵̅ (𝑇)
𝑃(𝐵) = 40% = 0,4 ; 𝑃𝐵 (𝑇) = 75% = 0,75 ; 𝑃𝐵̅ (𝑇) = 52% = 0,52
2) Démontrons que 𝑃(𝐴) = 0,3
On a: 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝑇)
Et 𝑃(𝐵 ∩ 𝑇) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝑇)
= 0,4 × 0,75
𝑃(𝐵 ∩ 𝑇) = 0,3 Donc 𝑷(𝑨) = 𝟎, 𝟑.
3) Calculons 𝑃(𝑇)
On a : 𝑃(𝑇) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝑇) + 𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇).
*calculons 𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇). D’où: 𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇) = 0,6 × 0,52
𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇) = 𝑃(𝐵̅ ) × 𝑃𝐵̅ (𝑇) = 0,312
̅
Or 𝑃(𝐵 ) = 1 − 𝑃(𝐵) Donc 𝑃(𝑇) = 0,3 + 0,312
= 1 − 0,4 𝑷(𝑻) = 𝟎, 𝟔𝟏𝟐
̅
𝑃(𝐵 ) = 0,6
4) Déduisons des questions précédentes que les événements 𝐵 et 𝑇 ne sont pas indépendants.
On a : 𝑃𝐵 (𝑇) = 0,75 et 𝑃(𝑇) = 0,612
Comme 𝑷𝑩 (𝑻) ≠ 𝑷(𝑻) alors les événements 𝐵 et 𝑇 ne sont pas indépendants.
25
5) Démontrer que la probabilité pour qu’un élève admis au test soit bachelier est égale à 51
25
Il s’agit de démontrer que 𝑷𝑻 (𝑩) = 51 .
𝑃(𝐵∩𝑇)
𝑃𝑇 (𝐵) = 𝑃(𝑇)
0,3
= 0,612
300
= 612
25×12
= 51×12
𝟐𝟓
𝑷𝑻 (𝑩) = 𝟏𝟐

IV) Variable aléatoire


1) Définition
Lorsqu’à chaque éventualité 𝑒𝑖 d’une expérience aléatoire, on associe un nombre réel 𝑥𝑖 , on dit que l’on a
défini une variable aléatoire numérique 𝑋.
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Ω étant l’univers des éventualités associé à l’expérience aléatoire, 𝑋 est une application de Ω dans ℝ.
Vocabulaire et notation
 (𝑋 = 𝑥𝑖 ) est l’événement<<𝑋 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑥𝑖 >>.
 𝑿(Ω) = {𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 } est appelé univers-image Ω par𝑋, c’est-à-dire les valeurs prises par 𝑋
sont : 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 .
2) Loi de probabilité
Définition
Lorsqu’à chaque valeur 𝑥𝑖 prise par une variable aléatoire 𝑋, on associe la probabilité 𝑝𝑖 de
l’événement(𝑋 = 𝑥𝑖 ), on dit que l’on a défini la loi de probabilité de 𝑿 ou la distribution de 𝑿. Elle peut
être représentée par le tableau suivant :
Valeur de 𝑋 𝑥1 𝑥2 𝑥3 … 𝑥𝑛 Remarque
𝒙𝑖 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + ⋯ + 𝑝𝑛 = 1
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝑝1 𝑝2 𝑝3 … 𝑝𝑛
𝒑𝒊
3) Fonction de répartition
On appelle fonction de répartition d’une variable aléatoire 𝑋 l’application
𝐹 : ℝ→ [0; 1]
𝑥 ↦ 𝑃(𝑋 ≤ 𝑥)
𝐹 est alors défini par𝐹(𝑥) = 𝑃(𝑋 ≤ 𝑥).
Remarques :
 Si 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 sont les valeurs prises par la variable aléatoire 𝑋 telles que 𝑥1 < 𝑥2 < 𝑥3 < ⋯ <
𝑥𝑛 alors la fonction de répartition 𝐹 est définie par :
Pour 𝑥 < 𝑥1 , 𝐹(𝑥) = 0
Pour 𝑥1 ≤ 𝑥 < 𝑥2 , 𝐹(𝑥) = 𝑝1
Pour 𝑥2 ≤ 𝑥 < 𝑥3 , 𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2
Pour 𝑥3 ≤ 𝑥 ≤ 𝑥4 , 𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3
: : : : :
Pour 𝑥𝑛 ≤ 𝑥 , 𝐹(𝑥) = 1
 𝐹 est une fonction croissante en escalier et sa représentation graphique est une réunion de
segments et de demi-droites.
3) Espérance mathématique, variance, écart-type
Soit 𝑋 une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 avec les probabilités respectives
𝑝1 ; 𝑝2 ; … ; 𝑝𝑛 .
 On appelle espérance mathématique de 𝑋, le nombre réel noté 𝑬(𝑿) tel que
𝑛

𝑬(𝑿) = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = 𝑥1 𝑝1 + 𝑥2 𝑝2 + 𝑥3 𝑝3 + ⋯ + 𝑥𝑛 𝑝𝑛
𝑖=1
 On appelle variance de 𝑋, le nombre réel positif noté 𝑽(𝑿) tel que :
𝑽(𝑿) = 𝑬(𝑿𝟐 ) − [𝑬(𝑿)]𝟐
𝒏

= ∑ 𝒙𝒊 ²𝒑𝒊 − [𝑬(𝑿)]² = (𝒙𝟏 ²𝒑𝟏 + 𝒙𝟐 ²𝒑𝟐 + ⋯ + 𝒙𝒏 ²𝒑𝒏 ) − [𝑬(𝑿)]²


𝒊=𝟏
 On appelle écart-type de 𝑋,le nombre réel positif noté 𝝈(𝑿) tel que 𝝈(𝑿) = √𝑽(𝑿)
Remarques :
𝑬(𝑿) est le gain moyen que peut espérer un joueur sur un grand nombre de parties.
 Si 𝑬(𝑿) = 𝟎, on dit que le jeu est équitable.
 Si 𝑬(𝑿) > 0, on dit que le jeu est favorable au joueur.
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 Si 𝑬(𝑿) < 0, on dit que le jeu est défavorable au joueur.


Exercice d’application
Dans un sac se trouve 𝟏𝟎 jetons dont six rouges et quatre blancs. On admet que la sortie d’un jeton rouge
fait gagner 𝟏𝟎𝟎𝟎𝑭 et la sortie d’un jeton blanc fait perdre 𝟓𝟎𝟎𝑭. Un jeu consiste à tirer simultanément
deux jetons du sac. Soit 𝑿 la variable aléatoire qui à chaque tirage associe le gain algébrique du joueur.
1) Justifier que les valeurs prises par 𝑿 sont : −𝟏𝟎𝟎𝟎; 𝟓𝟎𝟎 et 𝟐𝟎𝟎𝟎.
2) Déterminer la loi de probabilité de 𝑿.
3) Calculer :
a) l’espérance mathématique de 𝑿. Le jeu est-il équitable ?
b) la variance et l’écart-type de 𝑿.
 Résolution
1) Justifions que les valeurs prises par 𝑋 sont : −𝟏𝟎𝟎𝟎; 𝟓𝟎𝟎 et 𝟐𝟎𝟎𝟎.
*le tirage de deux jetons rouges rapporte :2 × 1000𝐹 = 2000𝐹 alors 𝑋 = 2000.
* le tirage de deux jetons blancs fait perdre 2 × 500𝐹 = 1000𝐹 alors 𝑋 = −1000.
*le tirage de deux jetons de couleurs différentes rapporte :(1000𝐹 − 500𝐹) = 500𝐹 alors 𝑋 = 500.
Donc les valeurs prises par 𝑿 sont : 𝟏𝟎𝟎𝟎; 𝟓𝟎𝟎 et 𝟐𝟎𝟎𝟎.
2) Déterminons la loi de probabilité de 𝑋.
𝑪𝟐
𝟒 𝑪𝟏 𝟏
𝟒 ×𝑪𝟔 𝑪𝟐
𝟔
𝑷(𝑿 = −𝟏𝟎𝟎𝟎) = 𝑷(𝑿 = 𝟓𝟎𝟎) = 𝑷(𝑿 = 𝟐𝟎𝟎𝟎) =
𝑪𝟐
𝟏𝟎 𝑪𝟐
𝟏𝟎 𝑪𝟐
𝟏𝟎
𝟔 𝟐𝟒 𝟏𝟓
= = =
𝟒𝟓 𝟒𝟓 𝟒𝟓
𝟐 𝟖 𝟏
𝑷(𝑿 = −𝟏𝟎𝟎𝟎) = 𝑷(𝑿 = 𝟓𝟎𝟎) = 𝑷(𝑿 = 𝟐𝟎𝟎𝟎) =
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝟑
Loi de probabilité de 𝑿
𝑋 = 𝑥𝑖 −1000 500 2000
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝟐 𝟖 𝟏
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝟑
3) Calculons :
a) L’espérance mathématique de 𝑋 et vérifions si le jeu est équitable.
𝑛

𝑬(𝑿) = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖
𝑖=1
𝟐 𝟖 𝟏
𝑬(𝑿) = −1000 × 𝟏𝟓 + 𝟓𝟎𝟎 × 𝟏𝟓 + 𝟐𝟎𝟎𝟎 × 𝟑
𝟐𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎𝟎𝟎
𝑬(𝑿) = − + +
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝟑
𝑬(𝑿) = 𝟖𝟎𝟎
Le jeu n’est pas équitable ; il est favorable au joueur car 𝑬(𝑿) > 0 .
b) Calculons la variance et l’écart-type de 𝑋
*La variance 𝑉(𝑋)
𝒏

𝑽(𝑿) = ∑ 𝒙𝒊 ²𝒑𝒊 − [𝑬(𝑿)]²


𝒊=𝟏
𝟐 𝟖 𝟏
𝑽(𝑿) = (−1000)2 × + 𝟓𝟎𝟎𝟐 × + 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟐 × − (𝟖𝟎𝟎)²
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝟑
𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
𝑽(𝑿) = + + − (𝟖𝟎𝟎)²
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝟏𝟓
𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
𝑽(𝑿) = − 𝟔𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎
𝟏𝟓

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𝑽(𝑿) = 𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎
*l’écart-type 𝜎(𝑋)
𝝈(𝑿) = √𝑽(𝑿)
𝝈(𝑿) = √𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎
𝝈(𝑿) = 𝟗𝟕𝟗, 𝟖
4) Epreuve de Bernoulli-schéma de Bernoulli-loi binomiale
a) Epreuve de Bernoulli
On appelle épreuve de Bernoulli toute expérience aléatoire ne conduisant qu’à deux éventualités appelées
SUCCES noté S et ECHEC noté E ou 𝑆̅ .
La probabilité 𝒑 du succès est appelée paramètre de l’épreuve de Bernoulli.
b) Schéma de Bernoulli
On appelle schéma de Bernoulli une suite de 𝒏 épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes.
La probabilité 𝒑 du succès et le nombre 𝒏 des épreuves sont les paramètres du schéma de Bernoulli.
c) Loi binomiale
Soit un schéma de Bernoulli à 𝒏 épreuves, 𝒑 la probabilité d’un succès et 𝑿 la variable aléatoire désignant le
nombre 𝒌 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒄𝒄è𝒔 au cours des 𝒏 épreuves. (0 ≤ 𝒌 ≤ 𝒏)
 La loi de probabilité de 𝑋 est appelée loi binomiale de paramètres 𝒏 𝑒𝑡 𝒑 et définie par 𝑷(𝑿 = 𝒌) =
𝑪𝒌𝒏 𝒑𝒌 (𝟏 − 𝒑)𝒏−𝒌.
 L’espérance mathématique et la variance dans ce cas sont définies respectivement par : 𝑬(𝑿) = 𝒏𝒑
et 𝑽(𝑿) = 𝒏𝒑(𝟏 − 𝒑).
Exercice d’application
𝟏
La probabilité qu’un tireur atteigne une cible est égale à 𝟑 .
1) Sur 5 tirs, indépendants les uns des autres :
a) Quelle est la probabilité que le tireur atteigne la cible exactement deux fois ?
b) Quelle est la probabilité que le tireur atteigne la cible aucune fois ?
c) Quelle est la probabilité que le tireur atteigne la cible au moins une fois ?
2) Combien de tirs au minimum doit-il effectuer pour que la probabilité d’atteindre au moins une fois
la cible soit supérieure à 𝟎, 𝟗𝟗?
 Résolution
1) Sur 5 tirs, indépendants les uns des autres désignons par 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de
fois où le tireur atteint la cible.
a) Calculons la probabilité que le tireur atteigne la cible exactement deux fois.
Il s’agit de calculer 𝑃(𝑋 = 2).
𝟏 𝟏
𝑃(𝑋 = 2) = 𝑪𝟐𝟓 (𝟑 )𝟐 (𝟏 − 𝟑 )𝟓−𝟐
𝟏 𝟐
= 𝑪𝟐𝟓 (𝟑 )𝟐 (𝟑 )𝟑
𝟏 𝟖
= 10 × 𝟗 × 𝟐𝟕
𝟖𝟎
𝑷(𝑿 = 𝟐) = 𝟐𝟒𝟑
b) Calculons la probabilité que le tireur atteigne la cible aucune fois.
Il s’agit de calculer 𝑃(𝑋 = 0).
𝟏 𝟏
𝑃(𝑋 = 0) = 𝑪𝟎𝟓 (𝟑 )𝟎 (𝟏 − 𝟑 )𝟓−𝟎
𝟐
= (𝟑 )𝟓
𝟑𝟐
𝑷(𝑿 = 𝟎) = 𝟐𝟒𝟑
c) Calculons la probabilité que le tireur atteigne la cible au moins une fois.
Il s’agit de calculer𝑃(𝑋 ≥ 1).
On a : 𝑃(𝑋 ≥ 1) = 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 4) + 𝑃(𝑋 = 5)
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Ou encore𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0).


𝟑𝟐
Alors 𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 −
𝟐𝟒𝟑
𝟐𝟏𝟏
𝑷(𝑿 ≥ 𝟏) = 𝟐𝟒𝟑
2) Déterminons le nombre de tirs minimums qu’il doit effectuer pour que la probabilité d’atteindre au
moins une fois la cible soit supérieure à 0,99
Soit 𝒏(𝒏 ∈ ℕ) le nombre de tirs pour que la probabilité d’atteindre au moins une fois la cible soit supérieure
à 0,99.
𝟐
*la probabilité d’atteindre la cible au moins un fois est : 1 − ( )𝒏
𝟑
2
Alors on doit résoudre l’inéquation d’inconnue 𝒏 : 1 − (3 )𝑛 > 0,99
2 2
1− (3 )𝑛 > 0,99 ⇔ −(3 )𝑛 > 0,99 − 1
2
⇔ −( )𝑛 > −0,01
3
2
⇔ ( )𝑛 < 0,01
3
2
⇔ 𝑙𝑛 [( )𝑛 ] < 𝑙𝑛(0,01)
3
2
⇔ 𝑛 × 𝑙𝑛 < 𝑙𝑛(0,01)
3
𝑙𝑛(0,01) 2
⇔𝑛> 2 (𝒄𝒂𝒓 𝑙𝑛 3 < 0
𝑙𝑛
3
⇔ 𝑛 > 11,35 Donc 𝒏 = 𝟏𝟐.

Par conséquent le tireur doit effectuer au minimum 12 tirs pour que la probabilité d’atteindre au moins
une fois la cible soit supérieure à 𝟎, 𝟗𝟗.

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

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PROBABILITES

Exercice 1
On lance un dé à six faces. On note 𝑃𝑖 la probabilité de sortie de la face marquée 𝑖. Ce dé est truqué de telle
sorte que les probabilités de sortie des faces sont :
𝑃1 = 0,1 ; 𝑃2 = 0,2 ; 𝑃3 = 0,3 ; 𝑃4 = 0,1 ; 𝑃5 = 0,15.
1) Calculer 𝑃6 .
2) Calculer la probabilité d’obtenir un numéro pair.
Exercice 2
un sac contient 35 boules rouges , 14 boules jaunes et 21 boules vertes. On tire au hasard et simultanément
trois boules du sac.

1) Calculer la probabilité d’obtenir des boules tricolores.


2) Calculer la probabilité d’obtenir des boules unicolores.
3) Calculer la probabilité d’obtenir aucune boule verte.
4) Calculer la probabilité d’obtenir au moins une boule rouge.
5) Calculer la probabilité d’obtenir au plus deux boules rouges.

Exercice 3
Une promotion d’élèves de Terminale d’un lycée de jeunes filles a pour nom de baptême
<<LES COLOMBES DU SUCCES>>. Elle est composée des séries 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐶et 𝐷.
Les 19 lettres de ce nom de baptême sont inscrites sur 19 petits cartons de forme identique.
Chaque petit carton porte une seule lettre. On prend simultanément et au hasard 4 petits cartons.
1. Combien de résultats peut-on ainsi obtenir ?
2. Reproduire et compléter le tableau suivant :
lettres B C D E L M O S U
effectif
3. Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐴: <<On obtient deux voyelles parmi les cartons pris>>
𝐵: <<Les quatre cartons pris sont les lettres E, L et S>>
𝐶: <<On obtient exactement trois fois la même lettre>>
𝐷: << On obtient au moins trois fois la même lettre>>

Exercice 4
Soit A et B deux événements incompatibles tels que : P(A)=0,2 et P(B)=0,4
Déterminer P (A∩B), P (A∪B), P (𝐴̅) et P (𝐵̅).
Exercice 5
Soit E et F deux événements quelconques tels que : P(E)=P(F)=0,7 et P(E∩F)=0,5
Calculer P(E∪F), P (𝐸̅ ), P (𝐹̅ ), P (E
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
∪ F) et P (E ∩ F).
Exercice 6
Dans une classe de seconde dans un établissement il y a 30 élèves. Chaque élève a la possibilité d’étudier
soit l’Allemand uniquement, ou l’Espagnol uniquement ; soit l’Allemand et l’Espagnol à la fois ou aucune de
ces deux langues.
On a noté que 17 élèves étudient l’Allemand ;15 étudient l’Espagnol et 5 n’étudient aucune de ces deux
langues. On rencontre un élève de cette classe.
1°) Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand et l’Espagnol.
2°) Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand uniquement.
3°) Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand ou l’Espagnol.
Exercice 7
On lance trois fois de suite une pièce de monnaie parfaite.
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On considère les événements suivants :


A<<Obtenir que face>> ; B<<Obtenir au moins pile >> ; C<<Obtenir au plus une pile>>
1°) Ω étant l’univers des éventualités, calculer card ( Ω). (On pourra utiliser un arbre de choix).
2°) Calculer P(A), P(B) et P(C).
Exercice 8
Dans une urne il y a dix boules dont trois blanches, deux rouges et cinq noires.
1°) On tire simultanément trois boules de l’urne.
a) Quelle est la probabilité d’obtenir exactement deux boules noires ?
b) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage tricolore ?
c) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage unicolore ?
d) En déduire la probabilité d’obtenir un tirage bicolore.
2°) On tire successivement trois boules de l’urne sans remise.
a) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage tricolore ?
b) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage unicolore ?
3°) On tire successivement trois boule de l’urne en remettant à chaque fois la boule tirée dans l’urne.
a) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage tricolore ?
b) Quelle est la probabilité d’obtenir un tirage unicolore ?
Exercice 9
On lance deux dés non truqués à six faces numérotées de 1 à 6.L’un des dés est rouge et l’autre blanc.
1°) Déterminer le nombre de résultats possibles.
2°) Calculer la probabilité des événements suivants :
A :<<le dé rouge donne un 1 et le dé blanc un 4>>
B :<<on obtient un 1 et un 4>>
C :<<on obtient un double>>
D :<<la somme des résultats donnés par les deux dés est égale à 6>>
E :<<on obtient au moins un 6>>
3°) a) Montrer que les événements B et D sont incompatibles
b) Calculer P (B∪D)
4°) a) Montrer que les événements C et D sont compatibles
b) Calculer P(C∪D)
Exercice 10
Un libraire propose 30 titres différents d’un même auteur. Parmi ces titres :
 5 livres sont couverts de cuirs et coûtent 9 000 francs l’un.
 12 livres ont une couverture toilée et coûtent 6 000 francs l’un.
 Les autres livres sont cartonnés et coûtent 3 000 francs l’un.
Un client vient acheter trois livres de cet auteur sans préciser de livre particulier. Le libraire prend au hasard
trois livres de sa collection. Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑢𝑖𝑟 ≫.
𝐵: ≪ 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑢𝑖𝑟 ≫
𝐶: ≪ 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 ≫
𝐷: ≪ 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡 𝑑𝑒 15 000 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐𝑠 ≫
𝐸: ≪ 𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜û𝑡 𝑛′ 𝑒𝑥𝑐è𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 12 000 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐𝑠 ≫
Exercice 11
Yao va à la boulangerie acheter un pain. Le pain coûte 150 francs. Il a dans sa poche une pièce de 100 francs,
une pièce de 50 francs, deux pièces de 25 francs, une pièce de 10 francs et une pièce de 5 francs. Toutes les
pièces sont distinctes.
Yao se présente à Fanta, la vendeuse de pain et il sort au hasard de sa poche et simultanément trois pièces
qu’il remet à Fanta. Il fait ainsi un <<choix >> de trois pièces.

1. Justifier que le nombre de choix possible est 20.

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2. Quel est le nombre de choix contenant au moins une pièce de 25 francs ?


3. Calculer la probabilité de chacun des événements A,B et C suivants
𝐴:<< Fanta souriante répond : C’est exact, voici ton pain et bon appétit>>.
𝐵 :<< Fanta souriante répond : Voici ton pain et ta monnaie>>.
𝐶 :<< Fanta souriante répond : Cette somme est insuffisante>>.

Exercice 12
Chacun des dix mots de la phrase :≪ 𝑹𝒊𝒆𝒏 𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 à 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 ≫ est inscrit sur un
carton. On suppose que les cartons sont indiscernables au toucher et on les place dans une urne. Un jeu
consiste à tirer au hasard un carton de l’urne. Les tirages sont supposés équiprobables.

1) Recopier et compléter le tableau suivant :

Mots Rien Ne Sert De Courir Il Faut Partir à Point


Nombre de voyelles
2) Calculer la probabilité des événements suivants :

𝐴: ≪ 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑜𝑦𝑒𝑙𝑙𝑒 ≫


𝐵: ≪ 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑜𝑦𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 ≫
𝐶: ≪ 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 ≫
3) Soit l’événement : 𝐷: ≪
𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑣𝑜𝑦𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 ≫
3
Démontrer que 𝑃(𝐷) = .
5
Exercice 13
Une entreprise produit par jour 100 téléphones portables indiscernables au toucher et de trois couleurs
différentes. 40 sont rouges, le nombre de téléphones bleus est le triple de celui des téléphones gris.
1) Justifier qu’il y a 15 téléphones gris parmi les 100 téléphones.
2) Chaque jour un contrôleur choisit au hasard trois téléphones pour un test de qualité.
a. Justifier qu’il y a 161700 possibilités de choisir ces trois téléphones.
b. Calculer la probabilité des événements suivants :
A : « les trois téléphones choisis sont de la même couleur »
B : « il y a exactement deux téléphones rouges parmi les trois téléphones choisis »
C : « il y a eu au moins un téléphone gris parmi les trois téléphones choisis »
(On donnera les résultats de probabilités sous forme de fraction irréductibles)
Exercice 14
Dans un sac contenant 21 boules, il y a 𝑛 boules rouges, 𝑛 boules jaunes et(2𝑛 + 1) boules vertes. On tire au
hasard et simultanément trois boules du sac.
1) Justifier que 𝑛 = 5 .
2) Calculer la probabilité d’obtenir un tirage unicolore.
3) Calculer la probabilité d’obtenir un tirage tricolore.
4) En déduire la probabilité d’obtenir un tirage bicolore.
5) Calculer la probabilité de tirer au moins une boule verte.
Exercice 15
L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires en constante augmentation.
Dans une population donnée, les statistiques font apparaître que parmi les adultes, environ 4% des
hommes et 5% des femmes sont asthmatique. Dans cette population on considère l’ensemble des couples
Homme-Femme. On note :
𝐻 l’événement :≪ 𝐿′ ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫ 𝐹 l’événement :≪ 𝐿𝑎 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
On admet que 𝐻 𝑒𝑡 𝐹 sont indépendants.
1) Recopier et compléter l’arbre de probabilité suivant :
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𝑭
𝑯 ̅
𝑭

̅ 𝑭
𝑯
̅
𝑭
2) On note les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑑𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑑𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
𝐶: ≪ 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑑𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 ≫
Démontrer que : 𝑃(𝐴) = 0,912 ; 𝑃(𝐵) = 0,086 et 𝑃(𝐶) = 0,002 .
3) Les études actuelles sur cette maladie montrent que :
 Si aucun des parents n’est asthmatique, la probabilité que leur enfant soit asthmatique est de 0,1.
 Si un seul des parents est asthmatique, la probabilité que leur enfant soit asthmatique est de 0,3.
 Si les deux parents sont asthmatiques, la probabilité que leur enfant soit asthmatique est de 0,5.
On note : 𝐸 l’événement :≪ 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
a) Construire un arbre pondéré modélisant la situation proposée.
b) Démontrer que 𝑃(𝐸) = 0,118.
c) Calculer 𝑃𝐸 (𝐴) et déduire 𝑃𝐸 (𝐴̅ ).
d) Quelle est la probabilité qu’un enfant non asthmatique ait au moins un de ses parents
asthmatiques ?
Exercice 16
Dans un magasin d’électroménager, on s’intéresse au comportement d’un acheteur potentiel d’un téléviseur
et d’un magnétoscope.
 La probabilité pour qu’il achète un téléviseur est de 0,6.
 La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il a acheté un téléviseur est de 0,4.
 La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il n’a pas acheté de téléviseur est de 0,2.
On considère les événements suivants :
𝑀: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐ℎè𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑜𝑠𝑐𝑜𝑝𝑒 ≫ 𝑇: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐ℎè𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑡é𝑙é𝑣𝑖𝑠𝑒𝑢𝑟 ≫
1) Quelle est la probabilité pour qu’il achète un téléviseur et un magnétoscope ?
2) Quelle est la probabilité pour qu’il achète un magnétoscope ?
3) Le client achète un magnétoscope. Quelle est la probabilité qu’il achète un téléviseur ?
4) Compléter l’arbre de probabilité suivant :

𝑻
𝑴 ̅
𝑻

̅ 𝑻
𝑴
̅
𝑻
Exercice 17
En vue de réaliser la meilleure sélection pour la coupe du monde 2018, le sélectionneur de l’équipe nationale
de la Côte d’Ivoire convoque des joueurs professionnels et des joueurs évoluant sur le plan local. Il dispose
de deux fois plus de joueurs locaux que de joueurs professionnels. Chaque joueur doit se prêter à une série

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de trois penalties. Est retenu celui qui réussit à au moins deux tirs. La probabilité pour un joueur
1 1
professionnel de réussir un tir est 2 et celle d’un joueur local est 4 .
On choisit un joueur au hasard.
1) Quelle est la probabilité qu’il soit professionnel ?
2) Quelle est la probabilité pour un joueur professionnel de réussir exactement deux penalties ?
3) On considère les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑢𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑒𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢 ≫ 𝐵: ≪ 𝑢𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢 ≫
1 5
a. Montrer que 𝑃(𝐴) = 2 et 𝑃(𝐵) = 32.
13
b. Démontrer que la probabilité d’un joueur d’être retenu est 48.
c. Un joueur est sélectionné. Quelle est la probabilité qu’il soit professionnel ?
Exercice 18
On dispose d’une urne de type A et d’une urne de type B ayant les compositions suivantes :
Type A : trois boules blanches et cinq boules noires.
Type B : quatre boules blanches et deux boules noires.
1) Une expérience consiste à tirer d’abord une boule de l’urne A que l’on met dans l’urne B ensuite on
tire successivement et sans remise deux boules de l’urne B.
5
a. Démontrer que la probabilité de tirer deux boules blanches de l’urne B est .
14
b. En déduire la probabilité de ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 ≫ à l’issue de cette
expérience.
2) On dispose maintenant de cinq urnes dont deux de type A et trois de type B. une épreuve consiste à
tirer une boule d’une urne prise au hasard.
a. Quelle est la probabilité d’avoir tiré une boule blanche dans une urne de type A ?
11
b. Montrer que la probabilité d’avoir tiré une boule blanche à l’issue de cette épreuve est 20 .
Exercice 19
(Tous les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles)
Une épreuve sportive consiste à atteindre une cible partagée en trois cases numérotées 1 ; 4 ; 7. Deux
concurrents A et B sont en présence. On admet qu’à tout coup chacun atteint une case et une seule de la
cible. On admet que les résultats des lancers sont les suivants :
1 1
 Pour le concurrent A, les probabilités d’atteindre les cases 1 et 4 sont, dans cet ordre, égales à 12 et 3.
1
 Pour le concurrent B, la probabilité d’atteindre la case 1 est égale à 4
.
5
 La probabilité que le concurrent choisi soit le concurrent B et qu’il atteigne la case 4 est égale à 12.
On choisit un des deux concurrents. En admettant que la probabilité de choisir le concurrent A est la moitié
de la probabilité de choisir le concurrent B et on considère les évènements suivants :
 E << le concurrent choisi est A>>
 I << la case 1 est atteinte>>
 J << la case 4 est atteinte>>
 K << la case 7 est atteinte>>
1. Schématiser la situation décrite ci-dessus par un arbre pondéré de probabilité qu’on complètera au
fur et à mesure
1
2. Démontrer que : 𝑃(𝐸) = 3.
3. Quelle est, pour le concurrent A, la probabilité d’atteindre la case 7 ?
5
4. Montrer que pour le concurrent B, la probabilité d’atteindre la case 4 est égale à .
8
5. Calculer la probabilité d’atteindre la case 7 sachant que le concurrent B est choisi.
6. Pour un observateur qui ne voit pas les concurrents, quelle est la probabilité qu’il constate que la
case 7 a été atteinte ?
7. Constatant que la case 7 a été atteinte, montrer que la probabilité que ce soit par le concurrent B est
3
égale à 10 .
Exercice 20

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Paul et Marc participent à un jeu qui consiste à lancer des fléchettes sur une cible partagée en trois cases
coloriées en orange, blanc et vert.
On admet que chaque joueur touche une case et une seule à chaque lancer. Les lancers sont indépendants.
1 3 3
 Pour Paul les probabilités d’atteindre les cases orange, blanche et verte sont respectivement , et .
10 10 5
 Pour Marc ses trois éventualités sont équiprobables.
1) Paul lance trois fléchettes. Calculer :
a. La probabilité 𝑃1 pour qu’il atteigne chaque fois la case blanche.
b. La probabilité 𝑃2 pour qu’il atteigne les cases orange, blanche et verte dans cet ordre
c. La probabilité 𝑃3 pour qu’il atteigne les cases orange, blanche et verte.
2) On choisit un des deux concurrents au hasard.
3 1
La probabilité de choisir Paul est égale à et celle de choisir Marc vaut .
4 4
Un seul lancer est effectué.
On note : 𝐴: ≪ 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑠𝑒 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝑃𝑎𝑢𝑙 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑒𝑡𝑡𝑒 ≫
a. Calculer 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵̅ ).
b. En déduire 𝑃(𝐴).
c. Calculer 𝑃𝐴 (𝐵).
Exercice 21
(Tous les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles)
Partie A
On dispose d’un dé cubique 𝐸 parfaitement équilibré possédant une face orange, deux faces blanches et
trois faces vertes. Un jeu consiste à lancer trois fois de suite et de manière indépendante ce dé. On note à
chaque lancer la couleur de la face obtenue.
1) Calculer la probabilité pour qu’à l’issue d’un jeu, les trois faces obtenues soient blanches.
2) Soit l’événement 𝐴: ≪ à 𝑙′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑗𝑒𝑢, les trois faces obtenues sont de même couleur>>.
1
Démontrer que 𝑃(𝐴) = 6 .
3) Calculer la probabilité pour qu’à l’issue d’un jeu, les trois faces obtenues soient de couleurs
différentes.
4) A l’issue d’un jeu sachant que les trois faces obtenues sont de même couleur, quelle est la probabilité
pour que les trois faces obtenues soient oranges ?
Partie B
On dispose d’un second dé cubique 𝐹 équilibré et présentant quatre faces oranges et deux faces blanches.
Le nouveau jeu se déroule de la manière suivante : on lance le dé 𝐹 et :
 Si la face obtenue est orange, on lance à nouveau le dé 𝐹 puis on note la couleur de la face obtenue.
 Si la face obtenue est blanche, on lance le dé 𝐸 puis on note la couleur de la face obtenue.
1)
a. Construire un arbre de probabilités traduisant cette situation.
b. Quelle est la probabilité d’obtenir une face orange au deuxième lancer sachant que l’on a
obtenu une face orange au premier lancer ?
5
2) Montrer que la probabilité d’obtenir deux faces de même couleur est égale à 9.
3) Quelle est la probabilité d’obtenir une face orange au deuxième lancer ?
Exercice 22
Une agence de voyages propose exclusivement trois destinations: la destination A, la destination G et la
destination M. 50% des clients choisissent la destination A, 30% des clients choisissent la destination G et 20
% des clients choisissent la destination M. Au retour de leur voyage, tous les clients de l'agence répondent à
une enquête de satisfaction. Le dépouillement des réponses à ce questionnaire permet de dire que 90% des

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

clients ayant choisi la destination M sont satisfaits, de même que 80% des clients ayant choisi la destination
G.
On prélève au hasard un questionnaire dans la pile des questionnaires recueillis.
On note les événements :
A:« le questionnaire est celui d'un client ayant choisi la destination A »;
G:« le questionnaire est celui d'un client ayant choisi la destination G »;
M:« le questionnaire est celui d'un client ayant choisi la destination M » ;
S:« le questionnaire est celui d'un client satisfait »
1°) Traduire les données de l'énoncé sur un arbre de probabilité.
2°) a) Traduire par une phrase les événements G∩S et M∩S puis calculer les probabilités P(G∩S) et P(M∩S).
b) L'enquête montre que 72% des clients de l'agence sont satisfaits. En utilisant la formule des probabilités
totales, calculer P(A∩S).
c) En déduire 𝑃𝐴 (𝑆) , probabilité de l'événement S sachant que l'événement A est réalisé.
3°) Le questionnaire prélevé est celui d'un client qui est satisfait. Le client a omis de préciser quelle
destination il avait choisie. Déterminer la probabilité qu'il ait choisi la destination G (on donnera le résultat
sous la forme d'une fraction irréductible).
Exercice 23
A la fête d’un lycée, on met en vente 300billets de tombola. Le tiers des tickets mis en vente est gagnant. Un
élève tire simultanément et au hasard trois tickets. Les tickets sont identiques et indiscernables.
(𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠).
1) Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 ≫ .
𝐵: ≪ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡𝑠 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡𝑠 ≫ .
𝐶: ≪ 𝑛′ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 ≫.
𝐷: ≪ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 ≫ .
2) Un élève achète trois tickets. Le ticket coûte 200 𝐹 𝐶𝐹𝐴 et rapporte 500 𝐹 𝐶𝐹𝐴.
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque achat de trois tickets, associe le gain ou la perte réalisée.
a. Justifier que les valeurs prises par 𝑋 sont :−600; −100; 400 et 900.
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat.
d. Calculer la variance et l’écart-type de 𝑋.
Exercice 24
Dans le cadre de la réconciliation nationale, une rencontre regroupe :
 10 représentants des chefs coutumiers ;
 4 représentants des chefs religieux ;
 6 membres de la société civile.
Avant le début des travaux, on choisit au hasard un bureau de séance. Ce bureau comprend :un président,
un secrétaire et un porte-parole.
On suppose que tous les participants ont la même chance de faire partie du bureau et qu’aucun membre du
bureau ne peut occuper plus d’un poste.
1) Justifier que le nombre de bureaux possibles est égal à 6840
𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒙𝒆𝒓𝒄𝒊𝒄𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒓𝒓𝒐𝒏𝒅𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊è𝒎𝒆 𝒑𝒓è𝒔
2) Calculer la probabilité de l’évènement 𝐴: ≪ Aucun représentant des chefs religieux ne fait partie du
bureau ≫.
3)
a. Soit l’évènement 𝐵: ≪ Il y a exactement un représentant des chefs religieux dans le bureau ≫
Démontrer que la probabilité de l’évènement 𝐵 est égale à 0,421.
b. Soit l’évènement 𝐶: ≪ Il y a exactement un représentant des chefs religieux dans le bureau et
celui-ci occupe le poste de président ≫. Calculer la probabilité de 𝐶.
4) Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de représentants des chefs religieux dans le bureau.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Justifier que la probabilité de l’évènement ≪ 𝑋 = 3 ≫ est égale à 0,004.


b. Déduire de ce qui précède, la loi de probabilité de 𝑋. On présentera le résultat dans un tableau.
c. Démontrer que l’espérance mathématique de 𝑋 est égale à 0,601. Interpréter le résultat.
Exercice 25
Un enfant joue avec 20 billes : 13 rouges et 7 vertes. Il met 10 rouges et 3 vertes dans une boîte cubiques
puis 3 rouges et 4 vertes dans une boîte cylindrique.
1) Dans un premier jeu, il choisit simultanément trois billes au hasard dans la boîte cubique et il regarde
combien de billes rouges il a choisies. On appelle X la variable aléatoire correspondant au nombre de
billes rouges choisies.
a. Déterminer la loi de probabilité de X.
b. Calculer l’espérance mathématique de X.
2) Un deuxième jeu est organisé de telle sorte que l’enfant choisisse d’abord au hasard une des deux
boîtes, puis qu’il prenne alors une bille, toujours au hasard, dans la boîte choisie. On considère les
événements suivants :
𝐶1 : ≪ 𝑙′ 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑏𝑜î𝑡𝑒 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫ ; 𝐶2 : ≪ 𝑙′ 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑙𝑎 𝑏𝑜î𝑡𝑒 𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫.
𝑅: ≪ 𝑙′ 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 ≫ ; 𝑉: ≪ 𝑙′ 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 ≫
a. Représenter par un arbre pondéré la situation correspondant à ce deuxième jeu.
b. Calculer 𝑃(𝑅).
c. Sachant que l’enfant a choisi une bille rouge, quelle est la probabilité qu’elle provienne de la boîte
cubique ?
3) L’enfant reproduit 𝑛 fois de suite son deuxième jeu, en remettant à chaque fois la bille tirée à sa place.
a. Exprimer en fonction de 𝑛 , la probabilité 𝑃𝑛 que l’enfant ait pris au moins une bille rouge au cours de
ses 𝑛 choix.
b. Calculer la plus petite valeur de 𝑛 pour laquelle 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
Exercice 26
Un panneau « STOP » a été mis à un carrefour très fréquenté et extrêmement dangereux. On a constaté que
25% des automobilistes ne respectent pas le panneau « STOP », que 92 % des automobilistes respectant le
« STOP » ne provoquent pas d’accident et que 24 % des automobilistes ne respectant pas le « STOP »
provoquent un accident à ce carrefour.
On choisit au hasard un des automobilistes arrivant à ce carrefour et définit les événements suivants :
R : « l’automobiliste a respecté le panneau « STOP ».
A : « l’automobiliste a provoqué un accident à ce carrefour »
Pour tout événement V, on note V ̅ l’événement contraire de V.
1. Préciser les probabilités : P (A̅/R) et P (A / R
̅)
2. Déterminer la probabilité de chacun des événements suivants :
E : «l’automobiliste n’a pas respecté le « STOP » et a provoqué un accident»
F : «l’automobiliste a respecté le « STOP » et a provoqué un accident»
3. Justifier que la probabilité de provoquer un accident est 12%.
4. Un automobiliste a provoqué un accident à ce carrefour. Démontrer que la probabilité qu’il n’ait pas
respecté le panneau « STOP » est 0,5.
5. Huit automobilistes arrivent successivement à ce carrefour. On désigne par X la variable aléatoire
égale au nombre d’automobilistes de cette série ayant, indépendamment les uns des autres,
provoqué un accident à ce carrefour.
a. Calculer la probabilité qu’exactement deux automobilistes provoquent un accident à ce
carrefour.
b. Justifier que l’espérance mathématique de X est 0,96.
c. Calculer l’écart-type de X.
6. On suppose que 𝑛 automobilistes arrivent à ce carrefour. ( 𝑛 ∈ ℕ)
a. Démontrer que la probabilité P𝑛 qu’au moins un automobilste provoque un accident est
P𝑛 = 1−(0,88)𝑛

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b. Déterminer le plus petit entier 𝑛 pour que P𝑛 soit supérieure ou égale à 0,99

Exercice 27
Une ONG de lutte contre la mauvaise utilisation de l’internet en milieu scolaire, fait remplir un questionnaire
anonyme à chacun des élèves d’un lycée. Un quart des élèves de ce lycée est en second cycle et le reste en
premier cycle. Les résultats du questionnaire sont les suivants :
 40% des élèves du second cycle utilisent rationnellement l’internet
 20% des élèves du premier cycle utilisent rationnellement l’internet
I) On choisit au hasard un élève du lycée. On note les événements suivants :
𝑅: ≪ 𝑙′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑡 ≫
𝑆: ≪ 𝑙′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 ≫
1)
a. Quelle est la probabilité que l’élève utilise rationnellement l’internet sachant qu’il est en second
cycle ?
b. Calculer 𝑃(𝑆 ∩ 𝑅).
2) Justifier que la probabilité de l’événement 𝑅 est 0,25.
3) Déterminer la probabilité que l’élève choisi soit en premier cycle sachant qu’il utilise rationnellement
l’internet.
II) L’ONG dispose de cinq clés internet qu’elle distribuer à cinq élèves tirés au sort et de façon
indépendante.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre d’élèves qui utilisent de façon rationnelle l’internet sur
les cinq élèves choisis.
1) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
5
2) Justifier que l’espérance mathématique de 𝑋 est . Interpréter ce résultat.
4
3) Calculer la probabilité pour qu’au moins trois élèves sur les cinq choisis utilisent rationnellement
l’internet.
Exercice 28
Dans une usine, à la fin d’une chaîne de fabrication, on effectue deux tests de qualité T1 et T2. Chaque pièce
fabriquée sur la chaîne subit les deux tests.
95% des pièces fabriquées sur la chaîne réussissent le test T1. Parmi les pièces ayant réussi le test T1, 99%
réussissent le test T2. Parmi les pièces ayant échoué au test T1, 98% réussissent le test T2.Etant donnée une
pièce, on note aussi T1 l’événement « la pièce réussit le test T1 » et T2 l’événement « la pièce réussit le test
T2 ». Les résultats seront donnés à 10-4 près.
1.
a. Calculer la probabilité de l’événement S : « la pièce franchit avec succès les deux tests ».
b. Calculer la probabilité qu’une pièce réussisse le test T2.
c. Les événements T1 et T2 sont-ils indépendants ?
d. On choisit une pièce ayant réussi le test T2. Quelle est la probabilité qu’elle ait réussi le test T1 ?
2. Les pièces ayant réussi les deux tests sont commercialisées au prix de 10000 F CFA. Celles n’ayant
réussi que l’un des deux tests sont vendues au prix promotionnel de 5000 F CFA. Les autres sont
jetées. Etant donnée une pièce, on note X la variable aléatoire correspondant à son prix de vente.
a. Donner la loi de probabilité de X.
b. Calculer l’espérance mathématique de X. Interpréter le résultat.
3. On dispose d’un carton de 10 pièces dont on ignore la qualité. On note Y la variable aléatoire égale
au nombre de pièce du carton qui ont réussi les deux tests.
a. Calculer la probabilité que les 10 pièces aient réussi les deux tests.
b. Calculer la probabilité qu’exactement 7 pièces aient réussi les deux tests.
c. Calculer la probabilité qu’au moins une pièce ait réussi les deux tests.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

d. Calculer l’espérance mathématique de Y. interpréter le résultat.


4. On suppose que le carton contient 7 pièces ayant réussi les deux tests et 3 pièces n’en ayant réussi
qu’un seul ou aucun. On choisit 5 pièces au hasard dans le carton.
a. Calculer la probabilité que ces 5 pièces aient réussi les deux tests.
b. Calculer la probabilité que, parmi ces 5 pièces, exactement trois aient réussi les deux tests.
Exercice 29
Une salle de jeu dispose de quatre cauris identiques et peu équilibrés. Chacun de ces cauris présente deux
3 2
faces : « dos » et « fente » de probabilités d’apparition respectives 5 et 5 . Après avoir misé une somme de
1000 F CFA, un joueur lance simultanément les quatre cauris. Pour chaque cauris qui fait apparaître
« fente », le joueur gagne 500F CFA. Soit X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
1. Par la méthode de votre choix, justifier que l’univers image est : 𝑋(Ω) =
{−1000; −500; 0; 500; 1000}.
2. Etablir la loi de probabilité de X.
3. Calculer l’espérance mathématique de X et interpréter le résultat.
Exercice 30
Un jeu consiste à lâcher un appareil qui comporte six portes de sorties numérotées de 1 à 6. Soit X la variable
aléatoire égale au numéro de la porte franchie par la bille. Sa loi de probabilité est donnée par le tableau
suivant :
𝑦𝑖 1 2 3 4 5 6
P(𝑌 = 𝑦𝑖 ) 1 5 10 10 5 1
32 32 32 32 32 32
La règle du jeu est la suivante :
Un joueur mise 100 F , il reçoit 600 F si la bille franchit les portes 1 ou 6. Si elle franchit les portes 3 ou 4, il
reçoit 200 F, les portes 2 et 5 ne rapportent rien.
Le gain d’un joueur est la différence entre ce qu’il reçoit à l’issue de la partie et sa mise. Soit Y la variable
aléatoire représentant le gain d’un joueur dans une partie.
1.
a. Démontrer que l’ensemble des valeurs prises par Y est :{−100; 100; 500}.
1
b. Démontrer que la probabilité de l’événement A : « obtenir 500 F » est 16 .
c. Déterminer la loi de probabilité de Y.
d. Calculer l’espérance mathématique de Y.
e. Le jeu est-il équitable ? justifier.
2. Déterminer et représenter graphiquement la fonction de répartition F de Y.
3. Soit 𝑛 un nombre entier naturel non nul. On répète 𝑛 fois de suite de manière indépendante
l’épreuve décrite ci-dessus.
15 𝑛
a. Démontrer que la probabilité 𝑃𝑛 d’obtenir au moins une fois l’événement A est égale à : 1− (16)
b. Déterminer le plus petit entier 𝑛0 tel que 𝑃𝑛0 > 0,5.
Exercice 31
Un appareil de jeu est composé d’une urne contenant quinze boules blanches et cinq boules rouges.
Le jeu consiste à introduire un jeton dans l’appareil. Celui-ci sélectionne trois boules au hasard et les laisse
tomber dans un panier.
1) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑚𝑏é𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 ≫
𝐵: ≪ 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑚𝑏é𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 ≫
𝐶: ≪ 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑚𝑏é𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 ≫
𝐷: ≪ 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑚𝑏é𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠 ≫
2) Le prix du jeton est fixé à 500 F. Le joueur perçoit 1 000 F pour chaque boule rouge tombée dans le
panier. Soit 𝑋 la variable aléatoire désignant le gain algébrique du joueur à l’issue du jeu.
a. Déterminer les valeurs prises par 𝑋.

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b. Etablir la loi de probabilité de 𝑋.


c. Calculer l’espérance mathématiques de 𝑋 et interpréter le résultat obtenu.
d. Calculer la variance et l’écart-type de 𝑋.
Exercice 32
Chacun des dix mots de la phrase :≪ 𝑹𝒊𝒆𝒏 𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 à 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 ≫ est inscrit sur un
carton. On suppose que les cartons sont indiscernables au toucher et on les place dans une urne. Un jeu
consiste à tirer au hasard un carton de l’urne. Les tirages sont supposés équiprobables.
 Si le mot inscrit sur le carton contient une voyelle, on gagne 10 points.
 Si le mot inscrit sur le carton contient deux voyelles, on perd 10 points.
 Si le mot inscrit sur le carton contient trois voyelles, on gagne 20 points.
On désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui, à chaque tirage associe le nombre de points obtenus.
1) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
2)
a. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat pour un joueur.
b. Calculer la variance de 𝑋 et l’écart-type de 𝑋.
3) Sans changer les gains obtenus pour les mots contenant une ou trois voyelles, quelle devrait être la
perte pour les mots contenant deux voyelles pour que le jeu soit équitable ?
Exercice 33
Une urne contient sept boules : une rouge, deux jaunes et quatre vertes. Un joueur tire au hasard une boule.
 Si elle est rouge, il gagne 100F CFA.
 Si elle est jaune, il perd 50 F CFA.
 Si elle est verte, il tire une deuxième boule de l’urne sans avoir replacé la première boule tirée. Si
cette deuxième boule tirée est rouge, il gagne 80 F CFA sinon il perd 40 F CFA.
1) Calculer la probabilité pour qu’un joueur gagne 100 F CFA.
2) Calculer la probabilité pour qu’un joueur perde 50 F CFA.
3) On désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui, à chaque tirage associe le gain algébrique du joueur.
a. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat pour un joueur.
c. Calculer la variance de 𝑋 et l’écart-type de 𝑋.
Exercice 34
Un jeu consiste à lancer trois fois un dé cubique équilibré à six faces, numérotées de 1 à 6 et on note
successivement les chiffres obtenus sur la face supérieure.
1
1) Démontrer que la probabilité d’obtenir trois chiffres identiques est 36 .
2) Calculer la probabilité d’obtenir trois chiffres dont la somme est égale à 6.
5
3) Démontrer que la probabilité d’obtenir exactement deux chiffres identiques est 12 .
4) Le droit de participation au jeu est de 3 000 F CFA.
- Si le joueur obtient trois chiffres identiques, il reçoit 5 000 F CFA.
- S’il obtient trois chiffres deux à deux distincts, il reçoit 3 000 F CFA.
-S’il obtient exactement deux chiffres identiques, il ne reçoit rien.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au gain algébrique d’un joueur au cours d’une partie. On appelle gain
algébrique d’un joueur la différence entre ce qu’il reçoit et sa mise.
a. Déterminer les valeurs prises par 𝑋.
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Déterminer le gain moyen d’un joueur au cours d’une partie. Le jeu est-il équitable ?
Exercice 35
Dans une kermesse un organisateur de jeux dispose de deux roues de 20 cases chacune. La roue A comporte
18 cases noires et 2 cases rouges. La roue B comporte 16 cases noires et 4 cases rouges. Lors du lancer d’une
roue, toutes les cases ont la même probabilité d’être obtenues. La règle du jeu est la suivante :Le joueur
mise 100 F et lance la roue A et :

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- S’il obtient une case rouge alors il lance la roue B, note la couleur obtenue et la partie s’arrête.
-S’il obtient une case noire alors il relance la roue A, note la couleur de la case obtenue et la partie
s’arrête.
1) Traduire l’énoncé à l’aide d’un arbre pondéré.
2) On considère les événements suivants :
𝐸: ≪ 𝐴 𝑙′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 ≫ .
𝐹: ≪ 𝐴 𝑙′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 ≫ .
a. Démontrer que 𝑃(𝐸) = 0,02.
b. Démontrer que 𝑃(𝐹) = 0,17.
3) Si les deux cases obtenues sont rouges, le joueur reçoit 1 000 F ; si une seule case est rouge le joueur
reçoit 200 F ; sinon il ne reçoit rien.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au gain algébrique en francs du joueur.
a. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
c. Le jeu est-il favorable au joueur ? justifier la réponse.
Exercice 36
Une enquête menée par la mairie d’une localité révèle que :
- 30% des taxis communaux ont des freins défectueux ;
- Parmi les taxis ayant des freins défectueux, 20% ont un éclairage défectueux ;
-Parmi les taxis ayant de bons freins, 10% ont un éclairage défectueux.
En vue d’améliorer la sécurité routière, la gendarmerie effectue au hasard des contrôles.
On désigne par :
𝐸 L’événement :≪ 𝐿𝑒 𝑡𝑎𝑥𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟ô𝑙é 𝑎 𝑢𝑛 é𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑑é𝑓𝑒𝑐𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥 ≫.
𝐹 L’événement :≪ 𝐿𝑒 𝑡𝑎𝑥𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟ô𝑙é 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑒𝑖𝑛𝑠 𝑑é𝑓𝑒𝑐𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥 ≫.
1)
a. Déterminer 𝑃𝐹 (𝐸) et 𝑃𝐹̅ (𝐸).
3 7 6
b. Démontrer que :𝑃(𝐹 ∩ 𝐸) = 50 ; 𝑃(𝐸 ∩ 𝐹̅ ) = 100 ; 𝑃(𝐹 ∩ 𝐸̅ ) = 25 .
c. En déduire 𝑃(𝐹̅ ∩ 𝐸̅ ).
2) A l’issue d’un contrôle, le chauffeur paye une somme d’un montant de :
 1 000 F CFA si son véhicule a seulement un éclairage défectueux ;
 2 000 F CFA si son véhicule a seulement des freins défectueux ;
 2 750 F CFA si son véhicule a des freins défectueux et un éclairage défectueux.
Soit 𝑋 la variable aléatoire donnant le montant de la somme payée à l’issue du contrôle.
a. Déterminer les valeurs prises par 𝑋.
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat obtenu.
Exercice 37
Un jeu consiste à tirer au hasard, deux fois de suite, deux boules simultanément d’une urne qui contient six
boules indiscernables au toucher dont quatre boules sont vertes et deux boules sont rouges. On admet que
ces boules tirées ne sont pas remises dans l’urne. Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐶: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐷: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
1)
a. Calculer 𝑃(𝐴) ; 𝑃(𝐵) ; 𝑃(𝐶).
b. Calculer la probabilité des événements suivants : 𝐷/𝐴 ; 𝐷/𝐵 ; 𝐷/𝐶.
c. En déduire les probabilités des événements suivants : 𝐴 ∩ 𝐷; 𝐵 ∩ 𝐷 ; 𝐶 ∩ 𝐷.
d. Calculer 𝑃(𝐷).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

2) Pour participer au jeu, le joueur mise 500 F. s’il tire deux fois deux boules de même couleur, il gagne
le double de sa mise ; sinon il perd sa mise.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
1
a. Démontrer que la probabilité que le joueur gagne le double de sa mise est 5 .
b. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer 𝐸(𝑋) et interpréter le résultat.
Exercice 38
Un jeu consiste à tirer simultanément deux stylos d’une urne contenant six stylos bleus et 𝒏 stylos rouges où
𝒏 est un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2. Si les deux stylos tirés sont de même couleur, le joueur
gagne 100 F et si les deux stylos tirés sont de couleurs différentes, le joueur perd 100 F.
1) On prend 𝑛=𝟑.
a. Calculer la probabilité d’obtenir deux stylos de même couleur.
b. Calculer la probabilité d’obtenir deux stylos de couleurs différentes.
2) On revient au cas général où 𝒏 ≥ 𝟐.Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque tirage, associe le gain
algébrique du joueur.
a. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
100(𝑛2 −13𝑛+30)
b. Démontrer que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) = (𝑛+6)(𝑛+5)
.
c. Combien de stylos rouges faut-il placer dans l’urne pour que le joueur ait la même probabilité
de perdre ou de gagner ?

Exercice 39
Soit 𝑛 un entier tel que 2 ≤ 𝑛 ≤ 8.
Une urne contient 10 boules indiscernables au toucher dont :𝑛 boules blanches et (10 − 𝑛) boules rouges.
On tire deux boules simultanément.
1) Démontrer que la probabilité 𝑃(𝑛) de tirer deux boules de même couleur est :
2𝑛2 −20𝑛+90
𝑃(𝑛) = 90
2) Quel doit être le nombre 𝑛 de boules blanches pour que 𝑃(𝑛) soit minimum ? calculer ce minimum.
3) Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque tirage de deux boules, associe le nombre de boules rouges
tirées.
a. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
Exercice 40
On considère une roue de loterie divisée en six secteurs égaux. Un secteur est rouge, trois sont blancs et
deux sont bleus.
Un joueur fait tourner cette roue et regarde la couleur obtenue. Si elle est rouge, il gagne ; si elle est
blanche, il perd ; si elle est bleue, il doit à nouveau tourner la roue de façon indépendante. Si à l’issue de
cette deuxième épreuve, la couleur obtenue est rouge, le joueur gagne ; si elle est blanche ou bleue, il perd.
1)
a. Calculer la probabilité 𝑃1 de gagner dès la première épreuve.
1
b. Montrer que la probabilité 𝑃2 de gagner à l’issue de la deuxième épreuve est 18
c. Calculer la probabilité 𝑃′ de gagner cette partie.
2) La roue possède maintenant 𝒏 secteurs égaux (𝒏 est un nombre entier naturel supérieur ou égal à
quatre) dont un secteur rouge, trois secteurs blancs et 𝒏 − 𝟒 secteurs bleus. Le principe du jeu reste
le même que précédemment. Si le joueur gagne à la première épreuve, il reçoit 4 𝐹 ; s’il perd à cette
première épreuve, il verse 2 𝐹. S’il obtient un secteur rouge à la seconde épreuve, il reçoit 6 𝐹; s’il
obtient un secteur blanc, il verse 1 𝐹 et s’il obtient un secteur bleu, il ne reçoit ni ne verse rien.
On appelle 𝑋 la variable aléatoire associée au gain algébrique du joueur.
𝒏−𝟒 𝟑𝒏−𝟏𝟐
a. Justifier que la probabilité de gagner 6 𝐹 est 𝒏² et celle de perdre 1 𝐹 est 𝒏² .
b. Reproduire et compléter le tableau suivant :

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑥𝑖 −2 −1 0 4 6
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 )
𝒏−𝟏𝟐
c. Justifier que l’espérance mathématique de 𝑋 est :𝐸(𝑋) = .
𝒏²
d. Quel doit être le nombre total de secteurs de la roue pour que le jeu soit équitable ?
Exercice 41
Une urne U1 contient 2 jetons numérotés 1 et 2. Une urne U2 contient 4 jetons numérotés 1, 2, 3 et 4.
On choisit une urne au hasard, puis un jeton dans cette urne. (Les choix sont supposés équitables).

U1 U2

1 2 1 2 3 4
1) Reproduire et compléter l’arbre de probabilité ci-dessus.
2) Quelle est la probabilité de tirer un jeton portant le numéro 1 ?
3) On a tiré un jeton numéro 1. Quelle est la probabilité qu’il provienne de l’urne U 1 ?
4) On rassemble maintenant les deux urnes en une seule, qui contient donc les six jetons précédents. On
tire simultanément au hasard deux jetons de cette urne.
(Les tirages sont supposés équitables).
a. Calculer la probabilité de tirer deux jetons identiques.
b. Soit 𝑋 la variable aléatoire, qui à chaque tirage, associe la somme des numéros des jetons tirés.
Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
5) Deux joueurs, Koné et Yao, décident que si la somme des numéros des jetons tirés est impaire, Koné
donne 10 F CFA à Yao et que dans le cas contraire, Koné reçoit 𝒂 F CFA de Yao.
On note 𝑌 la variable aléatoire qui à chaque tirage, associe le gain algébrique de Koné.
2𝒂−30
a. Justifier que l’espérance mathématique de 𝑌 est : 𝐸(𝑌) = 5 .
b. Déterminer 𝒂 pour que le jeu soit équitable.
Exercice 42
Dans un lycée on veut choisir un élève du niveau terminale pour faire partie du club santé.
On considère les événements suivants :
𝐺: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑎𝑟ç𝑜𝑛 ≫
𝑅: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑎𝑛𝑡 ≫
La probabilité que l’élève choisi soit une fille est 0,32.
Lorsqu’un élève choisi est un garçon la probabilité qu’il soit redoublant est de 0,3 et la probabilité qu’une
fille soit non redoublante est de 0,2.
1) Construire un arbre pondéré.
2) Calculer 𝑃(𝐺) ; 𝑃(𝑅̅⁄𝐺 ) ; 𝑃(𝑅⁄𝐺̅ ) .
3) Montrer que la probabilité que l’élève choisi soit redoublant est de 0,46.
4) On suppose que l’élève choisi est redoublant, quelle est la probabilité qu’il soit un garçon.
5) On choisit trois élèves du niveau terminale et on note 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de
redoublant.
a. Justifier que 𝑋 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b. Déterminer la probabilité qu’il ait au moins un élève redoublant.
c. Calculer 𝐸(𝑋) et 𝑉(𝑋).

Exercice 43
Un livreur de pain qui fait son service à moto, doit servir tous les jours un client à 20 heures précises.

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La livraison de pain chez ce client est indépendante d’un jour à l’autre. Habituellement, le livreur de pain met
10 minutes de la boulangerie au domicile de ce client ; mais la mairie a fait installer sur son trajet deux feux
tricolores non synchronisés et indépendants.
 S’il arrive à un feu orange, il s’arrête 60 secondes et repart.
 S’il arrive à un feu rouge, il s’arrête 30 secondes et repart.
Pour chaque feu :
- La probabilité d’être vert à l’arrivée du livreur est 2 .
1

- La probabilité d’être orange à l’arrivée du livreur est .


4
1

On note 𝑋 la variable aléatoire égale au temps mis en minutes par le livreur pour arriver au domicile du
client.
1)
a. Justifier que l’ensemble des valeurs prises par 𝑋 est :{10; 10,5; 11; 11,5; 12}.
5
b. Justifier que 𝑃(𝑋 = 11) = .
16
c. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
2) Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat obtenu.
3) Le livreur part à 19h49mn de la boulangerie.
a. Calculer la probabilité qu’il arrive à 20 heures précises chez le client.
b. Calculer la probabilité qu’il arrive en retard chez le client.
4) Pour cette question on donnera l’arrondi d’ordre 3 de chaque résultat.
a. Calculer la probabilité pour que le pain soit livré trois fois à 20 heures précises au cours d’une
semaine.
b. Calculer la probabilité pour que le pain soit livré au moins une fois à 20 heures précises au
cours d’une semaine.
Exercice 44
La masse d’un sachet de nescafé fabriqué dans des conditions normales est de 25 grammes. Une étude a
montré que la masse des sachets vendus varie entre 22grammes et 28 grammes.
Soit 𝑋 la variable aléatoire ayant pour valeurs les masses possibles exprimées en gramme. Le tableau suivant
donne la loi de probabilité de 𝑋:
𝑥𝑖 22 23 24 25 26 27 28
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 0,08 𝑎 0,15 0,32 0,16 0,15 𝑏
1) Sachant que 𝐸(𝑋) = 24,99
a. Démontrer que 𝑎 = 0,1 et 𝑏 = 0,04.
b. Calculer 𝑉(𝑋).
2) Un client achète un sachet de nescafé ; quelle est la probabilité que sa masse soit supérieure ou
égale à 25 grammes ?
3) Un client achète 10 sachets de nescafé.
a. Quelle est la probabilité de n’avoir aucun sachet de 25 grammes ?
b. En déduire la probabilité d’avoir au moins un sachet de 25 grammes.
Exercice 45
Dans un lycée 5% des élèves sont des filles. Durant l’année scolaire, le club de Mathématiques organise un
concours dénommé ≪ 𝑐𝑟𝑎𝑐𝑘 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑡ℎ𝑠 ≫. on sait que :75% des filles réussissent au concours et 90% des
garçons ne réussissent pas au concours. On choisit un élève au hasard et on note les événements suivants :
𝐹: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 ≫
𝑅: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑎 𝑟é𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 ≫
1)
a. Recopier et compléter l’arbre ci-dessous :

𝑹
𝑭
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

̅
𝑹
b. Traduire 𝐸 et 𝐺 à l’aide des événements 𝐹, 𝐹̅ 𝑒𝑡 𝑅̅.
c. Calculer 𝑃(𝐸) et 𝑃(𝐺).
d. En déduire que 𝑃(𝑅) = 0,8675.
2) Un élève a participé pendant 5 années consécutives à ce concours. On suppose que les participations
au concours sont indépendantes.
a. Quelle est la probabilité qu’il n’ait pas réussi au concours pendant au moins 4 années ?
b. Quelle est la probabilité qu’il réussisse au concours chaque année ?
Exercice 46
Cinq candidats dont deux filles participent à un concours de dance. On les classera tous sans ex aequo. On
désigne par 𝑋 la variable aléatoire désignant le rang de la première des filles.
1) Justifier que les valeurs prises par 𝑋 sont : 1; 2; 3 𝑜𝑢 4.
2) Recopier et compléter le tableau suivant désignant la loi de probabilité de 𝑋:
𝑥𝑖 1 2 3 4
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 3 1
10 5
3) On fait reprendre le concours avec les mêmes candidats tous les samedis sur deux
mois(ℎ𝑢𝑖𝑡 𝑠𝑎𝑚𝑒𝑑𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙). Les concours sont indépendants. On note 𝑌 la variable aléatoire
donnant le nombre de fois sur les deux mois que la première des filles est classée deuxième.
a. Quelles sont les valeurs prises par 𝑌 ?
b. Calculer 𝑃(𝑌 = 3) puis déterminer 𝐸(𝑌).
c. Calculer la probabilité qu’au moins une fois la première des filles soit classée deuxième.

Exercice 47
Le nombre de clients se présentant en cinq minutes dans une station-service est une variable aléatoire 𝑋
dont on donne la loi de probabilité suivante :
𝑥𝑖 0 1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 0,1 0,5 0,4
1)
a. Définir et représenter graphiquement la fonction de répartition 𝐹 de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
2) Dans cette station-service, la probabilité qu’un client achète de l’essence est 0,7 et celle qu’il achète
du gazole est 0,3. Son choix est indépendant des autres clients. On considère les événements
suivants :
𝐶1 : ≪ 𝐸𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒 𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 ≫
𝐶2 : ≪ 𝐸𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑒 𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 ≫
𝐸: ≪ 𝐸𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐ℎè𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 ≫
a. Calculer 𝑃(𝐶1 ∩ 𝐸).
b. Montrer que 𝑃(𝐸 ⁄𝐶2 ) = 0,42 et calculer 𝑃(𝐶2 ∩ 𝐸).
c. En déduire 𝑃(𝐸).
3) Soit 𝑌 la variable aléatoire égale au nombre de clients achetant de l’essence en cinq minutes.
Déterminer la loi de probabilité de 𝑌.

Exercice 48

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(𝒍𝒆𝒔 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒂𝒓𝒓𝒐𝒏𝒅𝒊𝒔 𝒅′ 𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 𝟒)


Dans une ville de la Côte d’Ivoire, un sondage a permis de constater que 30% de la population sont des
gauchers et que 70% sont droitiers.
1) Justifier que dans un groupe de 6 personnes choisies au hasard dans cette ville, la probabilité pour
qu’il y ait un seul gaucher est 0,3025.
2) Calculer la probabilité pour qu’un groupe de 6 personnes choisies au hasard contienne :
a. Exactement 2 gauchers
b. Au moins un gaucher.
3) Un atelier de couture de cette ville est équipé de 5 paires de ciseaux pour droitiers et deux paires de
ciseaux pour gauchers. Cet atelier vient de recevoir 6 stagiaires. Soit 𝑋 la variable aléatoire prenant
pour valeurs le nombre de stagiaires de l’atelier pouvant trouver une paire de ciseaux à sa
convenance.
a. Déterminer les valeurs prises par 𝑋.
b. Justifier que 𝑃(𝑋 = 2) = 0,0007.
c. Calculer 𝑃(𝑋 = 6).
Exercice 49
Un ilot d’Adjamé regroupe dix propriétaires de maison dont trois refusent de payer les impôts à l’Etat de
Côte d’Ivoire. Un agent des impôts effectue des contrôles dans l’ilot. Il prend au hasard quatre propriétaires
de maison qu’il contrôle.
1)
a. Calculer le nombre de contrôles possibles qu’il peut effectuer.
5
b. Démontrer que la probabilité pour qu’un au moins des quatre propriétaires ne paye pas est 6 .
2) L’agent des impôts passe six fois de suite. On note 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de
passages au cours desquels il découvre au moins un propriétaire récalcitrant.
5
a. Justifier que 𝑋 suit une loi binomiale de paramètres 6 et 6 .
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et l’écart – type de 𝑋.
3) L’agent des impôts reçoit une prime de 10 000 𝐹 𝐶𝐹𝐴 à chaque passage s’il découvre au moins un
propriétaire qui refuse de payer l’impôt.
Calculer le gain moyen du fonctionnaire à la fin de la période du contrôle.
Exercice 50
On admet que si les évènements A et B sont indépendants pour la probabilité P, alors les évènements 𝐴̅ et B
le sont également.
Chaque matin de classe, Tokalé peut être victime de deux évènements indépendants :
 T : << il n’entend pas son réveil sonner>>.
 M : << sa moto mal entretenue tombe en panne >>.
Il a observé que chaque jour de classe, la probabilité de T est égale à 0,1 et celle de M est égale à 0,05.
Lors qu’au moins l’un des deux évènements se produit, Tokalé est en retard au lycée sinon il est à l’heure.
1) Calculer la probabilité qu’un jour de classe donné, Tokalé entende son réveil sonner et que sa moto
tombe en panne.
2) Calculer la probabilité que Tokalé soit à l’heure au lycée un jour de classe donné.
3) Au cours d’une semaine, Tokalé se rend cinq fois au lycée. On admet que le fait qu’il entende son
réveil sonner un jour de classe donné n’influe pas sur le fait qu’il l’entende ou non les jours suivants.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de fois où Tokalé entend son réveil sonner.
a. Déterminer l’espérance mathématique et la variance 𝑋.
b. Quelle est la probabilité que Tokalé entende le réveil sonner exactement deux fois au cours d’une
semaine ?
c. Quelle est la probabilité que Tokalé entende le réveil sonner au moins quatre fois au cours d’une
semaine ? (on donnera l’arrondi d’ordre 4 du résultat).
Exercice 51

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Dans une région de la Côte d’Ivoire, la probabilité qu’il ait une bonne pluviométrie dans l’année est de 0,8.
 Lorsque la pluviométrie est bonne, la probabilité d’avoir une bonne récolte sur une exploitation
agricole est de 0,9.
 En revanche lorsque la pluviométrie n’est pas bonne, la probabilité d’avoir une bonne récolte sur une
exploitation agricole est de 0,3.
On considère les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝐿𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑣𝑖𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 ≫ 𝐵: ≪ 𝐿𝑎 𝑟é𝑐𝑜𝑙𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 ≫
1)
a. Donner chacune des probabilités suivantes :𝑃(𝐴) ; 𝑃(𝐵⁄𝐴) ; 𝑃(𝐵⁄𝐴̅).
b. Démontrer que 𝑃(𝐵) = 0,78.
2) Dans cette région, une coopérative villageoise possède trois exploitations agricoles. On désigne par 𝑋
la variable aléatoire égale au nombre d’exploitations de cette coopérative ayant une bonne récolte
dans l’année.
a. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
b. Justifier que l’espérance mathématique de 𝑋 est : 𝐸(𝑋) = 2,34.
3) Monsieur SIEMIN, président de la coopérative souhaite augmenter à 𝒏 le nombre des exploitations
agricoles de la coopérative.
Déterminer la valeur minimale de 𝒏 pour que la probabilité d’avoir au moins une exploitation
agricole ayant une bonne récolte soit supérieure à 0,99.
Exercice 52
On considère les épreuves du 100 mètres, 200 mètres ou 400 mètres lors des meetings internationaux
d’athlétisme. On s’intéresse au nombre de faux départs survenant lors de ces épreuves. On rappelle qu’un
faux départ est le démarrage d’un coureur avant le signal donné par le starter à la suite de quoi, on doit
donner un nouveau signal de départ. Les statistiques des années précédentes ont permis d’établir les
données suivantes :
 La probabilité qu’il y ait un faux départ au premier signal est de 0,2.
 Lorsqu’il y a eu un faux départ au premier signal, la probabilité qu’il y ait de nouveau un faux départ
au deuxième signal est 0,05.
 Il n’y a jamais de faux départ au troisième signal.
On donne les événements suivants :
𝐹1 : ≪ 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 ≫
𝐹2 : ≪ 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 ≫
1) Représenter ces données par un arbre de probabilités.
2) Montrer que la probabilité qu’il y ait exactement un faux départ est 0,19.
3) Soit 𝑋 la variable aléatoire désignant le nombre de faux départs donnés lors d’une épreuve
quelconque
a. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
b. Justifier par un calcul l’affirmation suivante :≪
𝐷𝑎𝑛𝑠 20% 𝑑𝑒𝑠 é𝑝𝑟𝑒𝑢𝑣𝑒𝑠, 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 ≫
4) Lors d’une demi-finale du 200 mètres, on fait courir les athlètes en quatre séries indépendantes, soit
quatre épreuves. On désigne par 𝑌 la variable aléatoire égale au nombre de faux départs au premier
signal lors de cette demi-finale.
a. Justifier que 𝑌 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b. Donner la loi de probabilité de 𝑌.
c. Calculer 𝐸(𝑌) et 𝑉(𝑌).
5) Un athlète effectue 𝑛 épreuves lors d’une demi-finale du 200 mètres
(𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙).
a. Démontrer que la probabilité 𝑃𝑛 qu’il y ait au moins un faux départ au premier signal lors de cette
4 𝑛
demi-finale est : 𝑃𝑛 = 1 − ( ) .
5
b. Déterminer la valeur minimale de 𝑛 pour que 𝑃𝑛 soit supérieure ou égale à 0,95.
Exercice 53

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Dans une association sportive, un quart des femmes et un tiers des hommes adhèrent à la section tennis. On
sait également que 30%des membres de cette association adhèrent à la section tennis.
A) On choisit au hasard un membre de cette association et on note les évènements suivants :
 𝐹: ≪ 𝐿𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 ≫
 𝑇: ≪ 𝐿𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑎𝑑ℎè𝑟𝑒 à 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑛𝑖𝑠 ≫
1. Donner sous forme de fractions irréductibles : 𝑃(𝑇) ; 𝑃𝐹 (𝑇)𝑒𝑡 𝑃𝐹̅ (𝑇).
2
2. Montrer que 𝑃(𝐹) = 5 .
3. On choisit un membre parmi les adhérents de la section tennis. Quelle est la probabilité que ce
soit une femme ?
B) Pour financer une sortie, les membres de cette association organisent une loterie. Chaque semaine, un
membre de l’association est choisi au hasard de manière indépendante pour tenir la loterie.
1. Déterminer la probabilité 𝑝 pour qu’en quatre semaines consécutives, il y ait exactement deux fois un
membre qui adhère à la section tennis parmi les membres choisis.
2. Pour tout entier naturel non nul 𝑛, on note 𝑃𝑛 la probabilité qu’en 𝑛 semaines consécutives, il y ait au
moins un membre qui adhère à la section tennis parmi les membres choisis.
a) Montrer que 𝑃𝑛 = 1 − (0,7)𝑛 .
b) Déterminer le nombre minimal de semaines consécutives pour que 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
3. Pour cette loterie, on utilise une urne contenant 100 jetons. 10 jetons sont exactement gagnants et
rapportent 20 000 F CFA chacun, les autres ne rapportent rien.
Pour jouer à cette loterie, un joueur paye 5 000 F CFA puis il tire au hasard et de façon simultanée deux
jetons de l’urne : il reçoit alors 20 000 F CFA par jeton gagnant. Les deux jetons sont ensuite remis dans
l’urne.
On note 𝑋 la variable aléatoire associant le gain algébrique (déduction faite des 5000 F CFA) réalisé par un
joueur lors d’une partie de cette loterie.
(𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 2 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é𝑠)
a) Justifier que les valeurs prises par 𝑋 sont : −5 000; 15 000 𝑒𝑡 35 000.
b) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋 et calculer 𝐸(𝑋).
c) Définir la fonction de répartition 𝐹 de 𝑋.
Exercice 54
Un jeu est constitué d’un grattage suivi d’une loterie. Pour participer à ce jeu, le joueur achète un billet à
10 000 F CFA.
1
 Il gratte une case sur le billet, il peut alors gagner 100 000 F CFA avec une probabilité 50 , ou bien ne
rien gagner.
 Ensuite, il participe à une loterie avec le même billet. A cette loterie il peut gagner 100 000 F CFA ou
200 000 F CFA ou ne rien gagner.
On considère les événements suivants :
𝐺: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑔𝑟𝑎𝑡𝑡𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐴: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 100 00 𝐹 𝐶𝐹𝐴 à 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 200 00 𝐹 𝐶𝐹𝐴 à 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 ≫
𝑅: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛 à 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 ≫
On admet que si le joueur n’a rien gagné au grattage, la probabilité qu’il gagne 100 000 F CFA à la loterie est
1 1
70
et la probabilité qu’il gagne 200 000 F CFA à la loterie est 490 .
1) Faire un arbre de probabilités que l’on complètera au fur et à mesure où l’on indiquera les
renseignements ci-dessus.
2) Le joueur n’a rien gagné au grattage. Calculer la probabilité qu’il ne gagne rien à la loterie.
3) On appelle gain algébrique du joueur, la différence entre la somme totale reçue par le joueur à l’issue
du jeu et le prix d’achat du billet de participation. On désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui
représente le gain algébrique du joueur.
a. Indiquer au bout de chaque flèche de l’arbre le gain algébrique du joueur.
b. Donner l’ensemble des valeurs prises par 𝑋.
13 1
4) On donne 𝑃(𝑋 = 90 000) = 500 et 𝑃(𝑋 = 190 000) = 125 .

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a. Démontrer que la probabilité que le joueur gagne 100 000 F CFA à la loterie, sachant qu’il a
3
gagné 100 000 F CFA au grattage est 10 .
b. Démontrer que la probabilité que le joueur ne gagne rien à la loterie, sachant qu’il a gagné
6
100 000 F CFA au grattage est 10 .
5)
a. Définir la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer 𝐸(𝑋) et interpréter le résultat.
6) Calculer la probabilité que le joueur soit perdant à ce jeu.
7) En déduire que la probabilité de gagner à ce jeu est 0,036.
8) On suppose que le nombre de billets est suffisamment grand pour que le choix d’un billet soit
assimilé à un tirage avec remise et de considérer les épreuves comme indépendantes. Le joueur
participe 𝒏 fois à ce jeu en achetant différents billets et on désigne par 𝑌 la variable aléatoire égale
au nombre de billets gagnant.( 𝒏 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙)
a. Quelle loi de probabilité suit grand 𝑌 ?
b. Calculer la variance de 𝑌.
c. Montrer que la probabilité qu’il ait au moins un billet gagnant est
𝑃𝑛 = 1 − (0,964)𝑛 .
d. Quel est nombre minimal de billets, un joueur doit-il acheter pour que la probabilité d’en
avoir au moins un de gagnant soit supérieure à 0,9 ?
Exercice 55
𝑻𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒊𝒓𝒓é𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔
Une urne contient sept boules indiscernables au toucher dont une rouge, deux jaunes et quatre vertes. Un
joueur tire au hasard une boule :
 Si elle est rouge il gagne 10 000 F CFA.
 Si elle est jaune il perd 5 000 F CFA.
 Si elle est verte, il tire une deuxième boule de l’urne sans avoir replacé la première boule tirée dans
l’urne. Si cette deuxième boule tirée est rouge, il gagne 8 000 F CFA sinon il perd 4 000 F CFA.
On désigne par :
𝑅1 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐽 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑗𝑎𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝑉 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝑅2 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
1)
a. Construire un arbre pondéré représentant l’ensemble des éventualités de ce jeu.
1
b. Justifier que 𝑃(𝑅1 ) = 7 et 𝑃(𝑅 ̅̅̅2 ) = 5 .
6
2) Soit 𝑋 la variable aléatoire associant à chaque tirage le gain algébrique du joueur
(𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡é𝑒 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡)
a. Justifier que l’ensemble des valeurs prises par 𝑋est :{−5000; −4000; 8000; 10 000}.
b. Etablir la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer 𝐸(𝑋) et interpréter le résultat.
d. Calculer 𝑉(𝑋).
3) Définir la fonction de répartition 𝐹 de 𝑋 puis la représenter dans le plan muni d’un repère orthogonal
d’unités graphiques : 1 cm pour 10 000 F sur l’axe (𝑂𝐼) et 21 cm pour une unité sur l’axe (𝑂𝐽).
4) Les conditions de jeu restent identiques. Indiquer le montant 𝒂 francs
(𝒂 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙) qu’il faut attribuer à un joueur lorsque la boule tirée au
deuxième tirage est rouge, pour que le jeu soit équitable.
5) Un joueur participe 𝒏 fois au jeu( 𝒏 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑞𝑢𝑒 1) en
remettant à chaque fois la ou les boules tirée(s) dans l’urne avant un autre tirage. On désigne par 𝑌
la variable aléatoire qui compte le nombre de fois que le joueur gagne 10 000 F CFA au cours des
𝒏 participations.
a. Montrer que 𝑌 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.

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b. Calculer 𝐸(𝑌) et 𝑉(𝑌).


c. Démontrer que la probabilité 𝑃𝑛 que le joueur gagne au moins une fois 10 000 F CFA
6 𝑛
est : 𝑃𝑛 = 1 − (7) .
d. En déduire le plus petit entier naturel 𝑛0 tel que ∀𝑛 ≥ 𝑛0 , 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
Exercice 56
Un joueur débute un jeu au cours duquel il est amené à faire successivement plusieurs parties.
La probabilité que le joueur perde la première partie est de 0,2.
Le jeu se déroule ensuite de la manière suivante :
- S’il gagne une partie, alors il perd la partie suivante avec une probabilité de 0,05;
- S’il perd une partie, alors il perd la partie suivante avec une probabilité de 0,1.
On considère les événements suivants :
𝐸1 : ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑑 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖è𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 ≫;
𝐸2 : ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑑 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 ≫;
𝐸3 : ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑑 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠𝑖è𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 ≫.
1) Construire un arbre pondéré modélisant la situation proposée.
2) On appelle 𝑋 la variable aléatoire qui donne le nombre de fois où le joueur perd lors des trois
premières parties.
a. Quelles sont les valeurs prises par 𝑋 ?
b. Montrer que 𝑃(𝑋 = 2) = 0,031 et 𝑃(𝑋 = 3) = 0,002.
c. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
d. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
3) Pour tout entier naturel non nul 𝑛, on note :
𝐸𝑛 l’événement :≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒𝑟𝑑 𝑙𝑎 𝑛 − 𝑖è𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 ≫, 𝐸 ̅̅̅
𝑛 l’événement contraire, et on note 𝑃𝑛
la probabilité de l’événement 𝐸𝑛 .
a. Exprimer 𝑃(𝐸𝑛 ∩ 𝐸𝑛+1 ) et 𝑃(𝐸 ̅̅̅
𝑛 ∩ 𝐸𝑛+1 ) en fonction de 𝑃𝑛 .
b. En déduire que 𝑃𝑛+1 = 0,05𝑃𝑛 + 0,05.
1
4) On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie pour tout entier naturel 𝑛 non nul par :𝑈𝑛 = 𝑃𝑛 − 19 .
a. Montrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
b. En déduire, pour tout entier naturel 𝑛 non nul, 𝑈𝑛 puis 𝑃𝑛 en fonction de 𝑛.
c. Calculer la limite de 𝑃𝑛 quand 𝑛 tend vers +∞.
Exercice 57
(Dans cet exercice on donnera toutes les probabilités sous forme décimale arrondie à 𝟏𝟎−𝟒 𝒑𝒓è𝒔).
Le colombien Manuel Elquin Pattaroyo a mis au point en 1995, un vaccin contre le paludisme qu’il a mis à la
disposition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour validation. Mais l’OMS, avant de valider toute
découverte médicinale, teste d’abord son efficacité au plan thérapeutique. Ainsi elle a décidé de faire le test
d’efficacité de ce vaccin dans un village lagunaire. Des agents vaccinateurs sillonnent ce village et vaccinent
76% de la population. Dans ce village, rare sont les individus qui peuvent passer un mois sans avoir le
paludisme.
Deux mois après la première vaccination, les agents reviennent pour l’évaluation. Leur enquête révèle que
depuis la vaccination, 6% des individus ayant reçu le vaccin et 94% de ceux qui n’ont pas été vaccinés ont
été atteints du paludisme.
On considère les événements suivants :
𝑉 : ≪ 𝑙′ 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢 𝑎 é𝑡é 𝑣𝑎𝑐𝑐𝑖𝑛é ≫ et 𝐴: ≪ 𝑙′ 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑣𝑖𝑑𝑢 𝑎 é𝑡é 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑙𝑢𝑑𝑖𝑠𝑚𝑒 ≫.
1) Ils interrogent un individu au hasard dans cette population villageoise.
a. Justifier que la probabilité qu’il n’ait pas été vacciné est 0,24.
b. Calculer la probabilité qu’il ait été vacciné et malade après le passage des agents vaccinateurs.
c. Démontrer que la probabilité qu’il ait été malade après la vaccination est 0,2712.
d. Sachant que l’individu a été malade, calculer la probabilité qu’il ait été vacciné.
2) Les enquêteurs interrogent au hasard trois individus dans ce village. On désigne par 𝑋 la variable
aléatoire associée au nombre d’individus qui ont été malades.

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a. Calculer la probabilité qu’aucun n’ait été malade.


b. Calculer la probabilité qu’au moins un parmi eux ait été malade.
3) On considère 𝑛 individus de cette population.(𝑛 ∈ 𝐼𝑁 ∗ )
a. Justifier que la probabilité 𝑃0 qu’aucun des 𝑛 individus n’ait été malade est (0,7288)𝑛 .
b. En déduire la valeur maximale de 𝑛 pour laquelle 𝑃𝑛 ≥ 0,5.
Exercice 58
200 malades ont été tous suivis dans une formation sanitaire suite à une infection sexuellement
transmissible (𝐼𝑆𝑇).
Pour les besoins de leurs suivis médicaux, ils ont été tous soumis aux tests du 𝑉𝐼𝐻 et de l’hépatite 𝐵. Les
résultats sont les suivants :
 16 sont séropositifs.
 24 sont porteurs du virus de l’hépatite 𝐵.
 170 ne portent aucun de ces deux virus.
1) Justifier que le nombre de porteurs de ces deux virus à la fois est égal à 10.
2) Recopier et compléter le tableau suivant :
Nombre de malades Nombre de malades Total
porteurs du VIH non porteurs du VIH
Nombre de porteurs du virus de 10 24
l’hépatite B.
Nombre de malades non porteurs du 170
virus de l’hépatite B.
Total 16 200

3) On choisit au hasard un des malades.


a. Démontrer que la probabilité pour qu’il ne porte aucun de ces deux virus est 0,85.
b. Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐵: ≪ 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑣𝑖𝑟𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑙′ ℎé𝑝𝑎𝑡𝑖𝑡𝑒 𝐵 𝑒𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑠é𝑟𝑜𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑓 ≫
𝐶: ≪ 𝑙𝑒 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′ 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑣𝑖𝑟𝑢𝑠 ≫
4) Au cours du dernier trimestre de l’année 2013, le médecin d’un « médico-scolaire » a reçu de façon
indépendante cinq élèves malades, chacun, suite à une 𝐼𝑆𝑇.
On désigne par 𝑋 la variable aléatoire donnant le nombre de malades ne portant aucun des deux
virus.
a. Justifier que 𝑋 suit une loi binomiale dont on précisera ses paramètres.
b. Déterminer l’ensemble des valeurs prises par 𝑋.
c. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋. (𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 à 10−5 𝑝𝑟è𝑠).
d. Calculer l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) de 𝑋. Interpréter le résultat.

Exercice 59
Les deux parties de l’exercice sont dépendantes. Les probabilités seront données à 𝟏𝟎−𝟏 près.
Une étude est menée par une association de lutte contre la violence routière. Des observateurs, sur un
boulevard d’une grande ville, se sont intéressés au comportement es conducteurs d’automobile au moment
de franchir un feu tricolore.
Partie A
Sur un cycle de deux minutes (120 secondes), le feu est à la couleur « rouge » pendant 42
secondes, « orange » pendant 6 secondes et « vert » pendant 72 secondes.

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Par ailleurs, les observateurs notent que les comportements diffèrent selon la couleur du feu :
 Lorsque le feu est rouge, 10% des conducteurs continuent de rouler et les autres s’arrêtent ;
 Lorsque le feu est orange, 86% des conducteurs continuent de rouler et les autres s’arrêtent ;
 Lorsque le feu est vert, tous les conducteurs continuent de rouler.
On s’intéresse à un conducteur pris au hasard, et on observe son comportement selon la couleur du feu. On
note les évènements suivants :
R : « le feu est au rouge » ; O : « le feu est à l’orange » ;V : « le feu est au vert » ;
C : « le conducteur continue de rouler »
1) Modéliser cette situation par un arbre pondéré.
2) Montrer que la probabilité que le conducteur continue de rouler au feu est 0,678.
3) Sachant qu’un conducteur continue de rouler au feu, quelle est la probabilité que le feu soit vert ?
Partie B
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On choisit au hasard n conducteurs d’automobile. On désigne par X la
variable aléatoire qui donne le nombre de conducteurs continuant de rouler au feu.
1) On suppose que n=5
a. Calculer la probabilité pour qu’exactement 2 des conducteurs choisis continuent de rouler.
b. Déterminer la probabilité de ne pas avoir de conducteurs continuant de rouler au feu.
2) On considère les n conducteurs d’automobile.
a. Quelle est la probabilité Pn qu’au moins un des conducteurs continue de rouler ?
b. Démontrer que le nombre minimal de conducteurs d’automobile à choisir pour que P n soit
supérieure ou égale à 0,999 est n0=7.
Exercice 60
Dans un quartier d’affaires d’une ville, la Mairie a créé des parkings payants pour les véhicules. Le prix du
stationnement dans ces parkings est se 2 000 𝐹 par jour. Par ailleurs le stationnement en tout autre endroit
est interdit et l’amende à payer liée à cette infraction est égale à 5 000 𝐹.
𝑂𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠.
Partie I
Pour encourager les automobilistes à utiliser ses parkings, la Mairie organise, dans le cadre d’une promotion,
une loterie. Cette loterie est constituée dix tickets identiques disposés dans une urne dont deux sont
gagnants. Chaque automobiliste qui désire se garer dans un des parkings, effectue le tirage d’un ticket, note le
résultat, le remet dans l’urne puis effectue le deuxième tirage.
 Si les deux tickets tirés sont gagnants alors le client stationne gratuitement.
 Si un seul des deux tickets tirés est gagnant le client stationne à 1 000 𝐹.
 Si aucun des deux tickets tirés n’est gagnant le client stationne à 2 000 𝐹.
Un automobiliste se présente et effectue les deux tirages.
1) Calculer la probabilité de stationner gratuitement.
8
2) Justifier que la probabilité de payer la moitié du prix du stationnement est égale à 25.
3) Calculer la probabilité de payer au moins 1 000 𝐹 pour le stationnement.
Partie II
La probabilité pour un automobiliste d’être interpellé par la Police Municipale pour stationnement interdit et
4
d’avoir à payer l’amende est égale à 5 .
Un automobiliste se gare 𝑛 fois en stationnement interdit. Les risques d’amende sont indépendants d’un
stationnement interdit à l’autre.
1)
a. Calculer la probabilité 𝑞𝑛 de payer l’amende au plus une fois.
1
b. Démontrer que la probabilité 𝑃𝑛 qu’il paye au moins une fois l’amende est : 𝑃𝑛 = 1 − 5𝑛
c. Déterminer le plus petit entier naturel 𝑛 pour que 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
2) Monsieur Riko, exerçant dans ce quartier, paye en moyenne 4 800 𝐹 pour trois jours de stationnement
par semaine dans les parkings payants. Il estime que les stationnements payants lui reviennent trop chers
et prend le risque de se garer en stationnement interdit trois fois dans la semaine. Soit 𝑋 la variable
aléatoire qui prend pour valeur le montant total des amendes qu’il peut payer dans la semaine.

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a. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.


b. Monsieur Riko a-t-il intérêt à se garer en stationnement interdit ? justifier la réponse.
Exercice 61
Un magasin vend des salons de jardin. Pour chaque personne entrant dans le magasin la vente est limitée à
une table et à un lot de chaises. Une enquête statistique a montré que :
 10% des personnes qui entrent dans le magasin achètent une table ;
 Parmi les personnes qui achètent une table, 80%achètent un lot de chaises ;
 Parmi les personnes qui n’achètent pas de table, 10% achètent un lot de chaises.
Une personne entre dans le magasin et on note les événements suivants :
T : ≪la personne achète une table≫ ; C : ≪la personne achète un lot de chaises≫
1) Démontrer que la probabilité qu’elle achète un lot de chaises et n’achète pas de table est égale à 0,09.
2) Démontrer que la probabilité que la personne achète un lot de chaises est égale à 0,17.
3) Calculer la probabilité que la personne n’achète pas de table sachant qu’elle a acheté un lot de chaises.
4) On sait que le directeur fait un bénéfice de 30 000 𝐹 𝐶𝐹𝐴 par table vendue. On désigne par 𝒂 le
bénéfice exprimé en francs CFA qu’il réalise par lot de chaises vendues.
Sachant qu’à la fin de la journée, le directeur a réalisé en moyenne un bénéfice de 7 080 𝐹 𝐶𝐹𝐴 par
personne entrée dans le magasin, on se propose de calculer 𝒂.
On désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui donne le bénéfice par personne entrée dans le magasin.
a. Justifier que l’ensemble des valeurs prises par la variable 𝑋 est : {0; 30000; 𝑎; 30000 + 𝑎} .
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Démontrer que l’espérance mathématique de 𝑋 est égale à 3 000 + 0,17𝑎.
d. Calculer 𝒂.

Leçon 3 DERIVEES ET PRIMITIVES

I) DERIVATION
1) Dérivabilité en un point 𝒂
a) Définition
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I et 𝑎 ∈ I .

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𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
On dit que 𝑓 est dérivable en 𝑎 si la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥−𝑎
admet une limite finie en 𝑎 ; cette limite est

appelée 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅é𝒓𝒊𝒗é 𝒅𝒆 𝒇 𝒆𝒏 𝒂 et se note𝒇 (𝒂).Ainsi, si 𝑓 est dérivable en 𝑎 alors𝒇 ′ (𝒂) = 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
𝒙−𝒂
.
𝒙→𝒂
b) Lien entre dérivabilité et continuité
Propriété
Si une fonction est dérivable en 𝒂 alors elle est continue en 𝒂 .
N.B. la réciproque de cette propriété est fausse car toute fonction peut être continue en 𝒂 sans
être dérivable en 𝒂.
c) Interprétation géométrique du nombre dérivé
Soit 𝑓 une fonction,(𝐶𝑓) sa courbe représentative et A un point de (𝐶𝑓) d’abscisse 𝑎 c’est-à-dire 𝐴(𝑎; 𝑓(𝑎)).
Si 𝑓 est dérivable en 𝑎 alors (𝐶𝑓) admet une tangente (T) en A dont le coefficient directeur est𝒇′ (𝒂). Une
équation de (T) est 𝒚 = 𝒇′ (𝒂)(𝒙 − 𝒂)+𝒇(𝒂).
Illustration graphique

y (Cf)

(T)

f(a) A

0 a 1 x

Remarque : Lorsque 𝒇′ (𝒂) = 𝟎 (𝑪𝒇) admet au point d’abscisse 𝑎 une tangente horizontale d’équation 𝒚 =
𝒇(𝒂).

2) Dérivabilité à gauche, dérivabilité à droite en 𝒂


a) Définition
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I contenant 𝑎. On dit que :

- 𝑓 est dérivable à gauche en 𝑎 lorsque 𝐥𝐢𝐦


𝒙→𝒂
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
𝒙−𝒂
existe et est finie.
<
 Cette limite est appelée le nombre dérivé à gauche en 𝒂 de 𝑓et se note :𝒇′ 𝒈 (𝒂).
 La droite (Tg) passant par le point 𝐴(𝑎; 𝑓(𝑎)) et de coefficient directeur 𝒇′ 𝒈 (𝒂) est appelée tangente
à gauche à la courbe représentative de 𝑓 au point 𝐴.

- 𝑓 est dérivable à droite en 𝑎 lorsque 𝐥𝐢𝐦


𝒙→𝒂
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
𝒙−𝒂
existe et est finie.
>
 Cette limite est appelée le nombre dérivé à droite en 𝒂 de 𝑓et se note :𝒇′ 𝒅 (𝒂).
 La droite (Td) passant par le point 𝐴(𝑎; 𝑓(𝑎)) et de coefficient directeur 𝒇′ 𝒅 (𝒂) est appelée tangente
à droite à la courbe représentative de 𝑓 au point 𝐴.

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b) Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I contenant 𝑎. 𝑓 est dérivable en 𝑎 si et seulement si
𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 𝑒𝑛 𝑎 et 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 𝑒𝑛 𝑎 𝑒𝑡 𝒇′ 𝒈 (𝒂) = 𝒇′ 𝒅 (𝒂).
Exercice d’application
𝑢(𝑥) = 𝑥 − √𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0; 1]
On considère la fonction numérique 𝑢 définie par : {
𝑢(𝑥) = (𝑥 − 1)√𝑥² − 1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [1; +∞[
1) Etudier la dérivabilité de 𝒖 en 1.
2) En déduire les équations des demi-tangentes à (𝑪) courbe représentative de 𝒖.
 Résolution
1) Etudions la dérivabilité de 𝑢 en 1
Dérivabilité à gauche en 1 Dérivabilité à droite en 1
𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏) 𝑥−√𝑥−𝟎 𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏) (𝑥−1)√𝑥²−1−𝟎
lim
On a : 𝑥→1 𝒙−𝟏
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
On a: lim
𝑥→1 𝒙−𝟏
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
< < > >
𝑥−√𝑥 (𝑥−1)√𝑥²−1
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
< >
(𝑥−√𝑥)(𝑥+√𝑥)
= 𝑥→1
lim (𝒙−𝟏)(𝑥+√𝑥)
= 𝑥→1
lim √𝑥²−1
< >
𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏)
lim 𝒙−𝟏
=0
𝑥→1
>
𝑥²−𝑥
= lim Alors 𝑢 est dérivable à droite en 1.
𝑥→1 (𝒙−𝟏)(𝑥+√𝑥)
<
𝑥(𝑥−1)
= 𝑥→1
lim (𝒙−𝟏)(𝑥+√𝑥)
<
𝑥
= 𝑥→1
lim 𝑥+√𝑥
<
𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏) 1
lim
𝑥→1 𝒙−𝟏
=
2
<
Alors 𝑢 est dérivable à gauche en 1.
On conclut que 𝒖 n’est pas dérivable en 1 car 𝒖′ 𝒈 (𝟏) ≠ 𝒖′ 𝒅 (𝟏).
2) Déduisons les équations des demi-tangentes en 1.
(Tg):𝑦 = 𝑢′𝑔 (1)(𝑥 − 1) + 𝑢(1) (Td):𝑦 = 𝑢′ 𝑑 (1)(𝑥 − 1) + 𝑢(1)
1
𝑦 = 2 (𝑥 − 1) + 0 𝑦 = 0(𝑥 − 1) + 0
1 1
𝑦 = 2𝑥 − 2 𝑦=0

c) Notion de tangente verticale


Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I contenant 𝑎 , (𝐶) la courbe représentative de 𝑓dans le
plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
Si 𝐥𝐢𝐦
𝒙→𝒂 𝒙−𝒂
est infinie alors (𝐶) admet une tangente verticale au point d’abscisse 𝑎 d’équation 𝑥 = 𝑎.
Exemple : soit la fonction 𝒇 définie par 𝒇(𝒙) = √𝒙 . Etudions la dérivabilité de 𝒇 en 0.
On a :𝐷𝑓 = [0; +∞[
𝒇(𝒙)−𝒇(𝟎) √𝒙
lim
Et 𝑥→0 𝒙−𝟎
= 𝑥→0
lim 𝒙
> >
√𝒙×√𝒙
= 𝑥→0
lim 𝒙×√𝒙
>
𝒙
= 𝑥→0
lim 𝒙√𝒙
>
𝟏
= lim
𝑥→0 √𝒙
>

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝒇(𝒙)−𝒇(𝟎)
lim 𝒙−𝟎
= +∞ ; Alors 𝑓 n’est pas dérivable en 0 et la courbe (𝐶𝑓) de la fonction 𝑓 admet une demi-
𝑥→0
>
tangente verticale au point 𝑂(0; 0).
Illustration graphique
y
3

(Cf)
2

0 1 2 3 4 x
-1
3) Dérivabilité sur un intervalle
a) Définition
-On dit qu’une fonction 𝑓 est dérivable sur un intervalle I lorsque 𝑓 est dérivable en tout point de I .
-Une fonction numérique 𝑓 est dérivable sur un intervalle fermé [𝑎; 𝑏] si 𝑓 est dérivable sur l’intervalle
ouvert ]𝑎; 𝑏[, dérivable à droite en 𝑎 et dérivable à gauche en 𝑏.
b) Propriétés

- Toute fonction polynôme est dérivable sur ℝ.

- Toute fonction rationnelle est dérivable sur son ensemble de définition.

- Les fonctions sinus et cosinus sont dérivables sur ℝ.

- La fonction valeur absolue est dérivable sur ℝ∗


4) Opérations sur les fonctions dérivables
a) Dérivées de quelques fonctions élémentaires
𝒇(𝒙) 𝒄 𝒂𝒙 𝒙𝒏 𝟏 √𝒙 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝟏 𝒕𝒂𝒏𝒙
𝒙 𝒙𝒏
𝒇′ (𝒙) 𝒂 𝒏𝒙𝒏−𝟏 −𝟏 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝒙 −𝒔𝒊𝒏𝒙 −𝒏 𝟏
𝒙𝒏+𝟏 = 𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝒙
0 𝒙² 𝟐√𝒙 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙

𝟏 ′ 𝟐
Exemple : (2)′ = 0 ; (𝑥 3 )′ = 3𝑥² ; (3𝑥)′ = 3 ; (−5𝑥)′ = −5 ; (𝒙𝟐) = − 𝒙𝟑
b) Somme, produit et quotient de fonctions dérivables
𝒇 𝒆𝒕 𝒈 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 𝐼 .
(𝒇 + 𝒈)′ = 𝒇′ + 𝒈′
(𝒇 × 𝒈)′ = 𝒇′ 𝒈 + 𝒈′𝒇 ; (𝒌𝒇)′ = 𝒌 × 𝒇′ avec 𝒌 𝒖𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍 𝒏𝒐𝒏 𝒏𝒖𝒍.
𝟏 ′ 𝒈′ 𝒇 ′ 𝒇′ 𝒈−𝒈′𝒇
𝒔𝒊 𝒈 ≠ 𝟎, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 (𝒈) = − 𝒈𝟐 et (𝒈) = 𝒈𝟐

𝒂𝒙+𝒃 ′ 𝒂𝒅−𝒃𝒄 𝟏 ′ −𝟏
Remarque : (𝒄𝒙+𝒅) = (𝒄𝒙+𝒅)𝟐 ; ( 𝒙) = 𝟐𝒙
√ √𝒙
Exemples :
′ ′
′ ′ 1 𝟑𝒙𝟐 (𝟑𝒙𝟐 ) (𝟓𝒙−𝟒)−(𝟓𝒙−𝟒)′ (𝟑𝒙𝟐 )
(𝑥 2 + √𝑥) = (𝑥 𝟐 )′ + (√𝑥) = 2𝑥 + 2 (𝟓𝒙−𝟒) = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
√𝑥
𝟏 ′ (𝒔𝒊𝒏𝒙)′ 𝒄𝒐𝒔𝒙 6𝑥(5𝑥−4)−5(3𝑥 2 )
(𝒔𝒊𝒏𝒙) = − (𝒔𝒊𝒏𝒙)² = − (𝒔𝒊𝒏𝒙)² = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
30𝑥²−24𝑥−15𝑥²
(𝑥 2 . 𝑐𝑜𝑠𝑥)′ = (𝑥 2 )′ 𝑐𝑜𝑠𝑥 + (𝑐𝑜𝑠𝑥)′ 𝑥 2 = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

15𝑥²−24𝑥
= 2𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑥²𝑠𝑖𝑛𝑥 = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
𝒙 ′ 𝟏 ′ 𝟏 𝟏
(𝟑) = (𝟑 𝒙) = 𝟑 (𝒙)′ = 𝟑

c) Dérivée d’une fonction composée


𝒇 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 𝐾 𝑒𝑡 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 sur un intervalle 𝐿
contenant 𝑓(𝐾). Si 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐾 𝑒𝑡 𝑔 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝐿 alors la fonction 𝑔 ∘ 𝑓 est dérivable sur 𝐾
et (𝒈 ∘ 𝒇)′ = 𝒇′ × (𝒈′ ∘ 𝒇). En particulier :
pour 𝑥0 ∈ 𝐾, (𝒈 ∘ 𝒇)′ ( 𝒙𝟎 ) = 𝒇′ ( 𝒙𝟎 ) × (𝒈′ ∘ 𝒇)( 𝒙𝟎 ).
Tableau récapitulatif
𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇𝒏 √𝒇 𝒄𝒐𝒔𝒇 𝒔𝒊𝒏𝒇
𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒏𝒇′𝒇𝒏−𝟏 𝒇′ −𝒇′𝒔𝒊𝒏𝒇 𝒇′𝒄𝒐𝒔𝒇
𝒔𝒖𝒓 𝑲 𝟐√𝒇

Remarque :
𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝒂𝒙 + 𝒃)𝒏 𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒏. 𝒂(𝒂𝒙 + 𝒃)𝒏−𝟏 𝒂. 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃) −𝒂. 𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃)

d) Dérivée de la réciproque d’une fonction continue et strictement monotone


Propriété
Soit 𝑓 une fonction numérique dérivable et strictement monotone sur un intervalle 𝐾; 𝑥0 𝑒𝑡 𝑦0 sont deux
nombres réels tels que 𝑥0 ∈ 𝐾, 𝑦0 ∈ 𝑓(𝐾)𝑒𝑡 𝑓(𝑥0 ) = 𝑦0 c’est-à-dire 𝑥0 = 𝑓 −1 (𝑦0 ) .
Si 𝑓 ′ (𝑥0 ) ≠ 0 alors la bijection réciproque 𝑓 −1 de𝑓 est dérivable en 𝑦0 et
𝟏 𝟏
on a : (𝒇−𝟏 )′(𝒚𝟎 ) = = .
𝒇′ ([𝒇−𝟏 (𝒚𝟎 )]) 𝒇′ ( 𝒙 𝟎)

Remarque
Pour déterminer (𝒇−𝟏 )′(𝒚𝟎 ), on peut utiliser la démarche suivante :
-On détermine le réel 𝑥0 solution de l’équation𝑓(𝑥) = 𝑦0 .
-Ensuite on calcule 𝒇′ (𝒙𝟎 )𝑒𝑡 𝑜𝑛 vérifie que 𝒇′ (𝒙𝟎 ) ≠ 𝟎
𝟏
-Enfin on déduit que 𝒇−𝟏 est dérivable en 𝒚𝟎 et (𝒇−𝟏 )′(𝒚𝟎 ) = 𝒇′(𝒙
𝟎)

Exercice d’application
2𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−3
−6
1) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3}, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥−3)²
2) En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]3; +∞[ sur ]2; +∞[
4) On note 𝑓 −1 sa bijection réciproque.
a. Justifier que 𝑓 −1 est dérivable en 8.
b. Calculer (𝑓 −1 )′ (8)
Résolution

1) Justification correcte
2) 𝑓 est dérivable sur ℝ ∖ {3}
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3} , 𝑓 ′ (𝑥) < 0 car (𝑥 − 3)² > 0 et −6 < 0
Alors 𝑓 est strictement décroissante sur ]3; +∞[ et sur ]−∞; 3[
Tableau de variation de 𝑓

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑥 −∞ 3 +∞

𝑓 (𝑥) − −
2 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ 2

3) 𝑓 est continue et strictement décroissante sur ]3; +∞[ alors 𝑓 réalise une bijection de ]3; +∞[ sur
]2; +∞[
4)
2𝑥
a. 𝑓(𝑥) = 8 ⟺ =8
𝑥−3
⟺ 2𝑥 = 8(𝑥 − 3)
⟺ 2𝑥 = 8𝑥 − 24
⟺𝑥 =4
−6
De plus 𝑓 ′ (4) = (4−3)² = −6

Comme −6 ≠ 0 alors 𝑓 −1 est dérivable en 8

b.
1 1
(𝑓 −1 )′ (8) = = −6
𝑓′ (4)
5) Extrémums d’une fonction
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 contenant 𝑥0 .
𝑓(𝑥0 ) est un extrémum (maximum ou minimum) relatif de 𝑓 si et seulement si 𝑓 ′ 𝒔′𝒂𝒏𝒏𝒖𝒍𝒆 en 𝒙𝟎 en
changeant de signe. Si 𝑓 admet un extrémum relatif en 𝑥0 , alors 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝟎.
1er Cas
𝑥 𝑎 𝑥0 𝑏 La dérivée s’annule en 𝑥0 en étant négative puis positive alors
𝑓 ′ (𝑥) − 0 + 𝒇(𝒙𝟎 ) est un minimum relatif de 𝑓 sur ]𝑎; 𝑏[ .
Si ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥0 ) ≥ 𝟎, alors ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥) ≥ 𝟎
𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥0 )

2ème Cas
𝑥 𝑎 𝒙𝟎 𝑏 La dérivée s’annule en 𝑥0 en étant positive puis négative alors
′ 𝒇(𝒙𝟎 ) est un maximum relatif de 𝑓 sur ]𝑎; 𝑏[
𝑓 (𝑥) + 0 −
𝑓(𝒙𝟎 ) Si ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥0 ) ≤ 𝟎, alors ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥) ≤ 𝟎
𝑓(𝑥)

6) Dérivées successives
Définition et notation
𝒇 étant une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 :
𝑑𝑓
Sa dérivée 𝑓′ est appelée dérivée première de 𝑓 𝑒𝑡 notée 𝑓 (1) ou 𝑑𝑥 . Si 𝑓′ est dérivable sur 𝐾alors sa dérivée
𝑑2 𝑓
est appelée dérivée seconde de 𝑓 et notée 𝑓" ou 𝑓 (2) ou encore 𝑑𝑥² .
Exemple : Déterminons la dérivée troisième de la fonction 𝑔 définie sur ℝ par :

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

−𝑥 3 𝑥²
𝑔(𝑥) = + − 2𝑥 + 7 .
3 2
 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −𝑥² + 𝑥 − 2 (𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊è𝒓𝒆)
 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′′ (𝑥) = −2𝑥 + 1 (𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆)
 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′′′ (𝑥) = −2 (𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔𝒊è𝒎𝒆)

II) PRIMITIVES
1) Définition
Soit 𝐹 𝑒𝑡 𝑓 deux fonctions numériques respectivement dérivables et continues sur un intervalle 𝐼
On dit que 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼 si et seulement si :∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥).
Exemple : la fonction sinus est une primitive sur ℝ de la fonction cosinus car
∀𝑥 ∈ ℝ, (𝑠𝑖𝑛𝑥)′ = 𝑐𝑜𝑠𝑥 .
Exercice d’application
1
Soit 𝐺 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions définies sur ℝ par 𝐺(𝑥) = 𝑥² + 2𝑥 + 3 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 2 + 𝑥
2
Montrer que 𝐺 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
 Résolution
1 1
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐺 ′ (𝑥) = ( 𝑥² + 2𝑥 + 3)′ = × 2𝑥 + 2 = 𝑥 + 2
2 2
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐺 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥) donc 𝐺 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
2) Propriétés
Propriété 1
Toute fonction continue sur un intervalle 𝑰 admet une infinité de primitives sur 𝑰.
Propriété 2
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 et 𝐹 une primitive de 𝑓 sur 𝐼 alors :
 Toute primitive de 𝑓 sur 𝐼 est de la forme : 𝑭(𝒙) + 𝒄 , (𝑐 ∈ ℝ).
 Si 𝑥0 ∈ 𝐼 𝑒𝑡 𝑦0 ∈ ℝ , il existe une unique primitive 𝑭 de 𝒇 sur 𝐼 qui prend la valeur 𝑦0 𝑒𝑛 𝑥0 c’est-à-
dire 𝑭(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎 .
Remarque : la condition 𝑭(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎 permet de déterminer la valeur de la constante 𝒄.
3) Recherche de primitives
a) Primitive des fonctions usuelles

Fonction 𝒇 Les Primitives 𝑭 𝒅𝒆 𝒇 Intervalle de définition


de 𝑭
𝒙 ↦ 𝒂; (𝒂 ∈ ℝ) 𝒙 ↦ 𝒂𝒙 + 𝒄; (𝒄 ∈ ℝ) ℝ
𝒙 ↦ 𝒙𝒓 ; (𝒓 ∈ ℚ ∖ {−𝟏; 𝟎}) 𝒙𝒓+𝟏 ℝ
𝒙↦ + 𝒄; (𝒄 ∈ ℝ)
𝒓+𝟏
𝟏 −𝟏 ]−∞; 0[ ∪ ]0; +∞[
𝒙 ↦ 𝒙𝒓 ; (𝒓 ∈ ℚ ∖ {𝟎; 𝟏}) 𝒙↦ 𝒓−𝟏
+ 𝒄 ; (𝒄 ∈ ℝ)
(𝒓−𝟏)𝒙
𝟏 𝒙 ↦ 𝟐√𝒙 + 𝒄; (𝒄 ∈ ℝ) ]0; +∞[
𝒙↦
√𝒙
𝒙 ↦ 𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒙 ↦ 𝒔𝒊𝒏𝒙 + 𝒄; (𝒄 ∈ ℝ) ℝ
𝒙 ↦ 𝒔𝒊𝒏𝒙 𝒙 ↦ −𝒄𝒐𝒔𝒙 + 𝒄; (𝒄 ∈ ℝ) ℝ
𝟏 𝒙 ↦ 𝒕𝒂𝒏𝒙 + 𝒄; (𝒄 ∈ ℝ) 𝜋 𝜋
𝒙↦ ]− + 𝑘𝜋; + 𝑘𝜋[
𝒄𝒐𝒔𝟐 𝒙 2 2

b) Opérations sur les primitives


Fonction 𝒇 Une Primitive 𝑭 𝒅𝒆 𝒇 sur 𝑲 conditions
𝜶𝒖′ 𝜶𝒖 𝜶≠𝟎
𝒖′ + 𝒗′ 𝒖+𝒗
𝒖′ × 𝒖𝒓 𝒖𝒓+𝟏 𝒓 ∈ ℚ ∖ {−𝟏; 𝟎}
𝒓+𝟏

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝒖′ −𝟏 𝒓 ∈ ℚ ∖ {𝟎; 𝟏} 𝒆𝒕 𝒖(𝒙) ≠ 𝟎
𝒖𝒓 (𝒓 − 𝟏)𝒖𝒓−𝟏
𝒖′ 𝟐√𝒖 𝒖(𝒙) > 0
√𝒖
𝒖′𝒄𝒐𝒔𝒖 𝒔𝒊𝒏𝒖
𝒖′𝒔𝒊𝒏𝒖 −𝒄𝒐𝒔𝒖
𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝟏 𝒂≠𝟎
𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒂
𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝟏 𝒂≠𝟎
− 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒂

Exercice d’application
Déterminer les primitives 𝐹de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
a) 𝒇(𝒙) = 𝒙² + 𝒙 − 𝟑 b)𝒇(𝒙) = 𝒄𝒐𝒔(𝟑𝒙 + 𝟐) c) 𝒇(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝒙 − 𝟒)
𝒙
d) 𝒇(𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟏)𝟑 e) 𝒇(𝒙) =
√𝒙²−𝟏
 Résolution
Déterminons les primitives 𝐹 de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
𝒙𝟑 𝒙²
a) 𝒇(𝒙) = 𝒙² + 𝒙 − 𝟑 ⇒ 𝑭(𝒙) = 𝟑
+ 𝟐
− 𝟑𝒙 + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟏
b) 𝒇(𝒙) = 𝒄𝒐𝒔(𝟑𝒙 + 𝟐) ⇒ 𝑭(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝟑𝒙 + 𝟐) + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟑
c) 𝒇(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝒙 − 𝟒) ⇒ 𝑭(𝒙) = −𝒄𝒐𝒔(𝒙 − 𝟒) + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟏
d) 𝒇(𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟏)𝟑 = 𝒇(𝒙) = 𝟐 × 𝟐(𝟐𝒙 + 𝟏)𝟑
𝟏 (𝟐𝒙+𝟏)𝟒 (𝟐𝒙+𝟏)𝟒
⇒ 𝑭(𝒙) = 𝟐 × 𝟒
+ 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ) ⇒ 𝑭(𝒙) = 𝟖
+ 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟏
𝒙 ×𝟐𝒙 𝟏
e) 𝒇(𝒙) = = 𝟐
⇒ 𝑭(𝒙) = × 𝟐√𝒙² − 𝟏 + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ) ⇒ 𝑭(𝒙) = √𝒙² − 𝟏 + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
√𝒙²−𝟏 √𝒙²−𝟏 𝟐

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

DERIVEES ET PRIMITIVES
 DERIVEES
Exercice 1

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = √𝑥 + 1 . (𝐶𝑓) est sa courbe représentative dans
un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Démontrer que 𝑓 est dérivable en 2 puis préciser 𝑓 ′ (2).
2) Donner une équation de la tangente à (𝐶𝑓) en 2.
Exercice 2
On considère la fonction numérique 𝑢 définie par :
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0; 1], 𝑢(𝑥) = 𝑥 − √𝑥
{
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [1; +∞[, 𝑢(𝑥) = (𝑥 − 1)√𝑥² − 1
Soit (𝐶𝑢) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère(𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer le nombre dérivé à gauche et le nombre dérivé à droite de 𝑢 en 1.
2) Conclure quant à la dérivabilité de 𝑢 en 1.
3) En déduire les équations des demi-tangentes à (𝐶𝑢) au point d’abscisse 1.

Exercice 3
√𝑥²+1−1
𝑘(𝑥) = , si 𝑥 > 0
𝑥
Soit 𝑘 la fonction définie par: {
−2𝑥 3 −5𝑥²+3𝑥
𝑘(𝑥) = , si 𝑥 ≤ 0
𝑥+3
Soit (𝐶𝑘 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère(𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer le nombre dérivé à gauche et le nombre dérivé à droite de 𝑘 en 0.
2) Conclure quant à la dérivabilité de 𝑘 en 0.
3) En déduire les équations des demi-tangentes à (𝐶𝑘 ) au point d’abscisse 0.

Exercice 4
On considère la fonction ℎ de ℝ vers ℝ par : ℎ(𝑥) = |𝑥² + 𝑥 − 2|.
1) Ecrire ℎ(𝑥) sans le symbole de la valeur absolue.
2) Etudier la dérivabilité de ℎ en −2 et interpréter graphiquement le résultat.
Exercice 5
On donne la fonction 𝑔 définie sur [3 ; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = √𝑥 − 3 .
Justifier que (𝐶𝑔) courbe représentative de 𝑔 admet une tangente verticale en 3.
Exercice 6
3−𝑥 1
Soit les fonctions 𝑓 et 𝑔 de ℝ vers ℝ définies par : 𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2 − .
𝑥−2 𝑥
Démontrer que 𝑓 ∘ 𝑔 est dérivable en 3 et calculer (𝑓 ∘ 𝑔)′ (3).
Exercice 7
Déterminer la fonction dérivée de chacune des fonctions suivantes :
1 𝑥4 𝑥²
1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 4𝑥² − 7𝑥 + 5 2) 𝑓(𝑥) = + − 𝑥 + 1 3) 𝑓(𝑥) = 2𝑥²√𝑥
3 4 2
2𝑥−3 𝑥²−5𝑥+15
4) 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥) = 5) 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 3𝑥 + 1)5 6) 𝑓(𝑥) = √4𝑥 − 1
2
𝑥+1 𝑥−1
𝑥
7) 𝑓(𝑥) = 8) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑐𝑜𝑠𝑥 9) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 + 3) 10) 𝑓(𝑥) = √𝑠𝑖𝑛𝑥
√𝑥²+1
Exercice 8
Calculer les trois premières dérivées de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
𝑥
a) 𝑓(𝑥) = 5𝑥 3 + 4𝑥² − 3𝑥 + 8 b) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 c) 𝑓(𝑥) = 𝑥+2

Exercice 9
𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction numérique de 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥+1
où 𝑎 et 𝑏 sont des réels.
1) Déterminer l’ensemble de définition𝐷𝑓 de .
𝑎−2𝑏
2) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) = .
(2𝑥+1)²
3) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que la tangente (𝑇) à la courbe représentative de 𝑓 au point
d’abscisse 0 ait pour équation 𝑦 = 2𝑥 + 1.
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4) On suppose que 𝑏 = 2. Déterminer le réel 𝑎 pour que la courbe représentative de 𝑓 admette au


point d’abscisse 0 une tangente parallèle à la droite d’équation 𝑦 = −5𝑥.
Exercice 10
𝑥²+𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur ℝ∖ {−1} par : 𝑔(𝑥) = 𝑥+1 .
Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que la courbe représentative (𝐶) de 𝑔 admette aux points d’abscisses
−3 et 1, une tangente horizontale.
Exercice 11
Soit la fonction 𝑓 définie sur [1; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1)√𝑥² − 1 − 2
1) Justifier que 𝑓 est continue en 1.
2) On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽).
a. Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim 𝑥 puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑥→+∞
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur ]1; +∞[
2𝑥²+𝑥−1
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = .
√𝑥²−1
b. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Justifier que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans l’intervalle ]1; 2[.
b. Donner un encadrement de 𝛼 par deux décimaux consécutifs d’ordre 1.
Exercice 12
Soit la fonction 𝑓 définie sur [−1; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 1)√𝑥 + 1 − 1
1) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en −1 et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3
2) Démontrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2 √𝑥 + 1 .
3) Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que 𝑓 est une bijection de [−1; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à préciser.
5) On désigne par 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
a) Calculer 𝑓(3).
b) Démontrer que 𝑓 −1 est dérivable en 7 et calculer (𝑓 −1 )′ (7).
c) En déduire une équation de la tangente à (𝐶𝑓 −1 ) au point d’abscisse 7.
Exercice 13
𝑥²
Soit la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni
√𝑥+1
d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1cm.
1)
a. Déterminer 𝐷𝑓 ensemble de définition de la fonction 𝑓.
lim 𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat.
b. Calculer 𝑥→−1
>
𝑓(𝑥)
c. Calculer lim 𝑓(𝑥) ; lim et interpréter graphiquement le résultat
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
2) Soit 𝑓′ la fonction dérivée de 𝑓.
𝑥(4+3𝑥)
a. Montrer que ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = 2(1+𝑥) 𝑥+1

b. Etudier le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et en déduire le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]−1; 0[
a. Montrer que 𝑔 est une bijection de ]−1; 0[ sur un intervalle 𝐽 que l’on précisera.
b. On note 𝑔−1 la bijection réciproque de 𝑔 et (𝐶𝑔−1 ) sa courbe représentative.
Dresser le tableau de variation de 𝑔−1
1 √6 √6
c. Calculer 𝑔(− 3) ; 𝑔−1 (18 ) puis (𝑔−1 )′ (18 ).
4) Construire (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔−1 ).

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PROBLEME 1
PARTIE A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par𝑔(𝑥) = −7𝑥 3 + 18𝑥² + 1.
1. Calculer lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥) .
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2.
a) Etudier le sens de variation de 𝑔 sur ℝ.
b) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2.
a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ℝ.
b) Vérifier que 2 < 𝛼 < 3.
c) Déterminer un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
∀𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0
3. Démontrer que :{
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
PARTIE B
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = (𝑥 3 − 1)√3 − 𝑥 . On désigne par (𝐶) la représentation graphique de 𝑓
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :1 𝑐𝑚 .
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
b. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
𝑓(𝑥)
c. Calculer lim et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞ 𝑥
2)
a. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 3 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑔(𝑥)
b. Démontrer que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 3[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 2 3−𝑥 .

c. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3) Déterminer les coordonnées des points d’intersection de (𝐶) avec les axes du repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
4) Construire la courbe (𝐶). (𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 2,5).
5) soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]−∞; 1].
a. Justifier que ℎ est une bijection de ]−∞; 1] sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. On désigne par ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
Démontrer que ℎ−1 est dérivable en 0 et Calculer (ℎ−1 )′ (0).

PROBLEME 2
PARTIE A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 4 − 4𝑥 − 3.
1) Calculer les limites de g en −∞ et en +∞.
2) Donner le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet deux solutions 𝛼 𝑒𝑡𝛽 sur ℝ telles que 𝛼 < 0 < 𝛽.
b) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 -0,9 -0,8 -0,7 -0 ,6 1,6 1,7 1,8 1,9
Arrondi d’ordre 2 de 𝑔(𝑥)
a) En déduire un encadrement d’amplitude 0,1 de 𝛼 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝛽 .
4) Démontrer que : si 𝑥 ∈] 𝛼; 𝛽[, 𝑔(𝑥) < 0 et si 𝑥 ∈] − ∞ ; 𝛼[∪]𝛽 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
PARTIE B
𝑥 4 +1
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3−1 .On note (𝐶) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). (Unité graphique : 2cm).
1) a) Déterminer 𝐷𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
b) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
c) Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑥 = 1 est une asymptote verticale à (𝐶).
2) a) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 et 𝑒 tels que pour tout nombre réel 𝑥 différent de 1,

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𝑐𝑥²+𝑑𝑥+𝑒
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥 3 −1 .
b) En déduire que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en −∞ et en +∞.
c) Etudier la position de (𝐶) par rapport à (∆).
𝑥²𝑔(𝑥)
3) a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 différent de 1, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥3−1)² .
b) En déduire le sens de variation de 𝑓.
4 4
4) a) Démontrer que 𝑓(𝛼)= 3 𝛼 et 𝑓(𝛽)= 3 𝛽 .
b) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5) En utilisant les encadrements de la partie A, déterminer un encadrement d’amplitude 0,1 de𝑓(𝛼) et de
𝑓(𝛽).
6) a) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse−1.
b) Construire(𝐷),(∆), (𝐶) et (𝑇).(𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = −0,65 𝑒𝑡 𝛽 = 1,75 puis 𝑓(𝛼) = −0,85 et 𝑓(𝛽) = 2,3.

PARTIE C
Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle] − ∞; 𝛼].
1) Justifier que ℎ réalise une bijection de ] − ∞ ; 𝛼]sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
2) On désigne par ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ et (𝐶 −1 ) sa représentation graphique.
a) Calculer ℎ(−1) et démontrer que ℎ−1 est dérivable en −1.
1
b) Démontrer que (ℎ−1 )’ (−1) = .
2
3) Construire (𝐶 −1 ) dans le même repère que (𝐶).

 PRIMITIVES
Exercice 1
Dans chacun des cas suivants justifier que 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐾
a) 𝐹(𝑥) = 5 − 3𝑥 + 2𝑥 3 et 𝑓(𝑥) = 6𝑥² − 3 ; 𝐾 = ℝ
b) 𝐹(𝑥) = 8𝑥 3 + 12𝑥² + 6𝑥 − 1 et 𝑓(𝑥) = 6(2𝑥 + 1)² ; 𝐾 = ℝ
𝑥 1 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 𝜋
c) 𝐹(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 et 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛²𝑥 ; 𝐾 = ]0; 2 [

Exercice 2
Déterminer les primitives sur ℝ de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
a) 𝑓(𝑥) = 12𝑥 5 − 4𝑥 3 + 2𝑥 − 1
b) 𝑓(𝑥) = (3𝑥 − 1)²
3𝑥
c) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2+1)3
6𝑥+3
d) 𝑓(𝑥) =
√𝑥²+𝑥+1

Exercice 3
Dans chacun des cas suivants déterminer une primitive sur 𝐼 de la fonction 𝑓 :
𝑥−1
a) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2−2𝑥−3)² 𝐼 = ]−1; 3[
2𝑥
b) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 −4)²
𝐼 = [0; 1]
4𝑥−2
c) 𝑓(𝑥) = 𝐼 = [2; +∞[
√𝑥²−𝑥−1
2𝑥−3 𝑏
d) 𝑓(𝑥) = 𝐼 = ]−1; +∞[ on écrira 𝑓(𝑥) sous la forme 𝑓(𝑥) = 𝑎√𝑥 + 1 +
√𝑥+1 √𝑥+1
𝑥 4 −4𝑥²−2
e) 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝐼 = ]0; +∞[

Exercice 4
Déterminer les primitives des fonctions suivantes sur l’intervalle 𝐼.

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1 1
a) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 𝑥 3 − 𝑥² − ; 𝐼 = ]0; +∞[
√𝑥
b) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)(𝑥² + 2 + 𝑥)3 ; 𝐼 = ℝ
1
c) 𝑓(𝑥) = (𝑥 3 + 2 𝑥)(𝑥 4 + 𝑥² − 1)5 ; 𝐼 = ℝ
2𝑥
d) 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 = [0; +∞[
√𝑥²+1
6𝑥 3 +3𝑥
e) 𝑓(𝑥) = ;𝐼 =ℝ
√𝑥 4 +𝑥²+1
f) 𝑓(𝑥) = √3𝑥 + 5 ; 𝐼 = [0; +∞[
𝑥
g) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠 ( − 𝜋) ; 𝐼 = ]−𝜋; 𝜋]
2
2𝑥
h) 𝑓(𝑥) = (𝑥²−9)4 ; 𝐼 = ]3; +∞[
15𝑥²
i) 𝑓(𝑥) = (𝑥 3+1)6 ; 𝐼 = ]0; +∞[
Exercice 5
2𝑥 3 −7𝑥²+8𝑥−1
Soit la fonction 𝑓 dérivable sur ]1; +∞[ et définie par 𝑓(𝑥) =
(𝑥−1)²
𝑟
1) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑟 tels que pour tout 𝑥 > 1, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + (𝑥−1)²
2) Déterminer les primitives de 𝑓 sur ]1; +∞[
3) En déduire la primitive 𝐹 de 𝑓 qui s’annule en 0.

Exercice 6
2𝑥−1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; 1[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥²(𝑥−1)² .
𝑎 𝑏
1) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que 𝑓(𝑥) = 𝑥² + (𝑥−1)²
1
2) En déduire la primitive 𝐹 de 𝑓 sur ]0; 1[ vérifiant la condition 𝐹 (2) = 6.
Exercice 7
Dans chacun des cas suivants déterminer la primitive 𝐹 de 𝑓 qui vérifie la condition donnée :
a) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)(𝑥 2 − 3𝑥 − 6)² et 𝐹(−1) = 9
3𝑥
b) 𝑓(𝑥) = (𝑥²+1)² et 𝐹(√2) = −2
3
c) 𝑓(𝑥) = 3𝑥² + 𝑥 − 4 et 𝐹(−1) = 2
Exercice 8
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥√1 − 2𝑥
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 tels que la fonction 𝐹 définie par
1
𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐)√1 − 2𝑥 soit une primitive de 𝑓 sur]−∞; [ 2
Exercice 9
𝑥
Soit la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = + 1 et (𝐷) la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 1.
√𝑥²+1
2. Déterminer une primitive de 𝑔 sur ℝ.
3. Déterminer la primitive 𝐺 de 𝑔 dont la courbe admet pour asymptote la droite (𝐷) au voisinage de +∞.

Leçon 4 FONCTION LOGARITHME NEPERIEN

I) DEFINITION ET PROPRIETES ALGEBRIQUES


1) Définition et notation

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1
On appelle fonction logarithme népérien, notée ln, la primitive sur ]0; +∞[ de la fonction inverse(𝑥 ↦ 𝑥)
qui s’annule en 1.
Remarque :
 On écrira souvent ln𝒙 au lieu de ln(𝒙).
 La calculatrice comporte la touche ln qui permet de déterminer des valeurs approchées des images
par ln des nombres réels positifs.
2) Conséquences de la définition
 La fonction ln a pour ensemble de définition ]0; +∞[
1
 ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, (ln𝑥)′ = 𝑥 et ln(1)=0
3) Existence du nombre réel « e »
Il existe un unique nombre réel positif noté « e » tel que lne=1. Et e ≈ 𝟐, 𝟕𝟏𝟖 .
Remarque : e est un nombre irrationnel.
4) Propriétés algébriques de la fonction ln
a) Propriété fondamentale
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, ln (a× 𝒃) = 𝐥𝐧𝐚 + 𝐥𝐧𝐛.
N.B. ln(𝒂 + 𝒃)≠lna+lnb
b) Conséquences de la propriété fondamentale
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b et tout nombre rationnel 𝑟, on a :
𝟏 𝒂 𝟏
ln(𝒃) = −ln𝒃 ; ln(𝒃) =ln𝒂 - lnb ; ln𝒂𝒓 = 𝒓ln𝒂 ; ln𝒆𝒓 = 𝒓ln𝒆 = 𝒓 ; ln√𝒂 = 𝟐ln𝒂
Exemple : exprimer chacun des nombres suivants en fonction de ln3 et ln5.
25
𝑙𝑛15 ; 𝑙𝑛45 ; 𝑙𝑛 3
 Résolution
𝑙𝑛15 = 𝑙𝑛(3 × 5) = 𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛5 ; 𝑙𝑛45 = 𝑙𝑛(3² × 5) = 𝑙𝑛3² + 𝑙𝑛5 = 2𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛5
25
𝑙𝑛 = 𝑙𝑛25 − 𝑙𝑛3 = 𝑙𝑛5² − 𝑙𝑛3 = 2𝑙𝑛5 − 𝑙𝑛3
3
c) Propriétés de comparaison
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, on a :
lna=lnb ⟺ a=b
lna<lnb ⟺ a<b
lna>lnb ⟺ a>b
Exemple : comparer sans calculatrice les nombres réels suivants : ln2 et ln3 ; 2ln3 et 3ln2
 Résolution
On a : 2 < 3 alors ln2< ln3.
De même : 2ln3=ln3²= ln9 et 3ln2=ln23 =ln8 Or 8< 9 d’où : ln8< ln9 donc 3ln2< 2ln3.
II) Variations et représentation graphique de la fonction ln
1) Variations de la fonction ln
a) Limites de référence
lim ln𝑥 = −∞ ; lim ln𝑥 = +∞ ; lim 𝑥ln𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0
> >
ln𝑥 ln(1+𝑥) ln𝑥
lim = 0 ; lim = 1 ; lim 𝑥−1 = 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→1

Exemple : calculons les limites suivantes :


ln𝑥
lim 𝑥²ln𝑥 ; 𝑥→0
𝑥→0
lim 𝑥² − ln𝑥 ; lim 𝑥 − ln𝑥 ; lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥²
> >
 Résolution

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lim 𝑥 2 ln𝑥 = 𝑥→0


𝑥→0
lim(𝑥 × 𝑥ln𝑥) lim 𝑥² − ln𝑥 = +∞
𝑥→0
> > >
lim 𝑥ln𝑥 = 0 lim 𝑥² = 0
𝑥→0 𝑥→0
> >
= 0 car { car {
lim 𝑥 = 0 lim(−ln𝑥) = +∞
𝑥→0 𝑥→0
> >

ln𝑥 ln𝑥 1 ln𝑥


lim 𝑥 − ln𝑥 = lim 𝑥(1 − ) lim = lim ×
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥² 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥
1
lim 𝑥 = +∞ lim =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
= +∞ car { ln𝑥 = 0 car { ln𝑥
lim (1 − 𝑥
)=1 lim =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

b) Sens de variation
𝟏 𝟏
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , (𝐥𝐧𝒙)′ = et > 0 ; donc la fonction ln est strictement croissante sur]0; +∞[.
𝒙 𝒙
c) Tableau de variation
𝒙 0 +∞
(𝐥𝐧𝒙)′ +
𝐥𝐧𝒙 +∞
−∞

d) Signe de ln𝒙 sur ]0; +∞[


La fonction ln étant strictement croissante sur ]0; +∞[ et ln1=0 ;
𝒍𝒏(]𝟎; 𝟏[) = ]−∞; 𝟎[ ∀𝒙 ∈ ]𝟎; 𝟏[, 𝒍𝒏𝒙 < 0
De plus { alors{
𝒍𝒏(]𝟏; +∞[) = ]𝟎; +∞[ ∀𝒙 ∈ ]𝟏; +∞[, 𝒍𝒏𝒙 > 0

2) Représentation graphique de la fonction ln

2 (Cln)

E
1

0 1 2
e3 4 5 6 7 8 9 10 x
-1

-2

-3
FONCTIONS DU TYPE ln ∘ 𝒖 et ln∘ |𝒖|
III)
1) Ensemble de définition
Soit 𝑢 une fonction numérique d’ensemble de définition𝐷𝑢 .
𝑥 ∈ 𝐷𝑙𝑛∘𝑢 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑢 𝑒𝑡 𝑢(𝑥) > 0 ; 𝑥 ∈ 𝐷𝑙𝑛∘|𝑢| ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑢 𝑒𝑡 𝑢(𝑥) ≠ 0
2) Dérivées
Propriété1

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Si 𝑢 est une fonction strictement positive et dérivable sur un intervalle 𝐾 alors la fonction 𝑙𝑛 ∘ 𝑢 est
𝒖′
dérivable sur 𝐾 𝑒𝑡 (𝒍𝒏 ∘ 𝒖)′ = . 𝒖
Remarque : La fonction 𝒍𝒏 ∘ 𝒖 est également notée 𝒍𝒏 𝒖.
Propriété2
Si 𝑢 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 sur lequel elle ne s’annule pas alors la fonction 𝑙𝑛 ∘ |𝑢| est
𝒖′
dérivable sur𝐾 et (𝒍𝒏 ∘ |𝒖|)′ = 𝒖
.
Remarque : La fonction 𝒍𝒏 ∘ |𝒖| est également notée 𝒍𝒏|𝒖|
Exemple : Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants puis calculer sa
dérivée:
2𝑥−1
𝑎) 𝑓(𝑥) = ln(6 − 2𝑥) 𝑏) 𝑓(𝑥) = ln ( 𝑥+2 ) 𝑐) 𝑓(𝑥) = ln|−𝑥² − 3𝑥|
 Résolution
(6−2𝑥)′
𝑎) 𝑓(𝑥) = ln(6 − 2𝑥) ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) =
6−2𝑥
−2
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 6 − 2𝑥 > 0 = 6−2𝑥
1
⇔ −2𝑥 > −6 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥−3
⇔𝑥<3
𝐷𝑓 =] − ∞; 3[
2𝑥−1
𝑏) 𝑓(𝑥) = ln ( 𝑥+2 )
2𝑥−1
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥+2
> 0 et 𝑥 + 2 ≠ 0
2𝑥−1
Etudions le signe de 𝑥+2
1
2𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 2 ; 𝑥 + 2 = 0 ⇔ 𝑥 = −2
Tableau de signe
1 𝑐) 𝑓 (𝑥) = ln|−𝑥² − 3𝑥|
𝑥 −∞ −2 +∞
2
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ −𝑥² − 3𝑥 ≠ 0
2𝑥 − 1 − − 0 +
⇔ 𝑥(−𝑥 − 3) ≠ 0
𝑥+2 − 0 + +
2𝑥 − 1 + − 0 + ⇔ 𝑥 ≠ 0 et 𝑥 ≠ −3
𝑥+2 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−3; 0}
D’après le tableau de signe,
1 (−𝑥 2 −3𝑥)′
𝐷𝑓 =] − ∞; −2[∪] ; +∞[ ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) =
2 −𝑥²−3𝑥
2𝑥−1
( )′ −2𝑥−3
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥+2
2𝑥−1 =
−𝑥²−3𝑥
𝑥+2
5
(𝑥+2)² 2𝑥+3
= 2𝑥−1 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥²+3𝑥
𝑥+2
5 𝑥+2
= ×
(𝑥+2)² 2𝑥−1
5
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+2)(2𝑥−1)

3) Recherche de primitives comportant ln


Propriété
Soit 𝑢 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 sur lequel elle ne s’annule pas.

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𝒖′
La fonction 𝒖
pour primitive sur 𝐾 la fonction ln∘ |𝒖|.
2𝑥−3
Exemple : Déterminer les primitives sur ]−∞; 1[ et sur ]1; 2[ de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥²−3𝑥+2
 Résolution
𝑢′ (𝑥)
Soit 𝑢(𝑥) = 𝑥² − 3𝑥 + 2 alors 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 − 3.D’où : 𝑓(𝑥) =
𝑢(𝑥)
Donc les primitives 𝐹 de 𝑓 sont définies par : 𝐹(𝑥) = 𝑙𝑛|𝑥² − 3𝑥 + 2| + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ)
*Etudions le signe de 𝑥² − 3𝑥 + 2 sur ]−∞; 1[ et sur ]1; 2[.
Tableau de signe
𝑥 −∞ 1 2 +∞
𝑥 2 − 3𝑥 + 2 + 0 − 0 +

 ∀𝑥 ∈ ]−∞; 1[, 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 > 0, donc les primitives de 𝑓 sur ]−∞; 1[ sont définies par :
𝐹(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑥 2 − 3𝑥 + 2) + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ).
 ∀𝑥 ∈ ]1; 2[, 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 < 0, donc les primitives de 𝑓 sur ]1; 2[ sont définies par :
𝐹(𝑥) = 𝑙𝑛(−𝑥 2 + 3𝑥 − 2) + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ)
IV) Résolution d’équations et d’inéquations comportant ln
1) Equations du type ln U(x)=ln V(x)
Soit l’équation(𝑬): 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏𝒗(𝒙).
Pour résoudre l’équation(𝐸) on peut utiliser le procédé suivant :
 D’abord déterminer les contraintes sur l’inconnue 𝑥 ou ensemble de validité noté 𝑉.
 Ensuite résoudre l’équation équivalente 𝑥 ∈ V, (𝐸1 ): 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥).
 Enfin les solutions de (𝐸) sont celles de (𝐸1 ) qui appartiennent à 𝑉.
Remarque (équations du type: 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒌 , 𝒌 ∈ ℝ)
Si (𝐸) est de la forme 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒌 alors 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒌 ⟺ 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏(𝒆𝒌 ).
En particulier :
 Si (𝐸) est de la forme 𝑙𝑛𝑢(𝑥) = 0 alors 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏𝟏.
 Si (𝐸) est de la forme 𝑙𝑛𝑢(𝑥) = 1 alors 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝟏 ⟺ 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏 𝒆.
Exercice d’application
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
(𝐸1 ) : ln(𝑥 + 3) = ln(−2𝑥) ; (𝐸2 ): 𝑙𝑛(𝑥 − 2) + 𝑙𝑛(𝑥 + 2) = 𝑙𝑛(𝑥 + 8) ;
(𝐸3 ) : ln(𝑥² − 3) = 0 ;(𝐸4 ) : ln|𝑥 − 2| = 1
 Résolution
(𝐸1 ) : ln(𝑥 + 3) = ln(−2𝑥)

Ensemble de validité 𝑉 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸1 ) ⇔ 𝑥 + 3 = −2𝑥


𝑥+3>0
𝑥∈𝑉⇔{ ⇔ 3𝑥 = −3
−2𝑥 > 0
𝑥 > −3
⇔{ ⇔ 𝑥 = −1
𝑥<0
D’où : 𝑉 = ]−3; 0[ comme −1 ∈ 𝑉 alors 𝑺ℝ (𝑬𝟏 ) = {−𝟏}.

(𝐸2 ): 𝑙𝑛(𝑥 − 2) + 𝑙𝑛(𝑥 + 2) = 𝑙𝑛(𝑥 + 8)


Ensemble de validité 𝑉
𝑥−2>0 𝑥>2
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ {𝑥 + 2 > 0 ⇔ {𝑥 > −2 D’où :𝑉 = ]2; +∞[
𝑥+8>0 𝑥 > −8
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∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸2 ) ⇔ 𝑙𝑛(𝑥² − 4) = 𝑙𝑛(𝑥 + 8)


⇔ 𝑥² − 𝑥 − 12 = 0
∆= 49 alors 𝑥 = −3 ou 𝑥 = 4
Comme −3 ∉ 𝑉 et 4 ∈ 𝑉 alors 𝑺ℝ (𝑬𝟐 ) = {𝟒}
(𝐸3 ) : ln(𝑥² − 3) = 0
Ensemble de validité 𝑉 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸3 ) ⇔ 𝑙𝑛(𝑥² − 3) = 𝑙𝑛1
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ 𝑥² − 3 > 0 ⇔ 𝑥² − 3 = 1
⇔ (𝑥 − √3)(𝑥 + √3) > 0 ⇔ 𝑥² − 3 = 1
Tableau de signe (𝑥 − √3)(𝑥 + √3) ⇔ 𝑥² = 4
𝑥 −∞ − √3 √3 +∞ ⇔ 𝑥 = −2 ou 𝑥 = 2
𝑥 − √3 − − 0 + Comme −2 ∈ 𝑉 et 2 ∈ 𝑉
𝑥 + √3 − 0 + + Alors 𝑺ℝ (𝑬𝟑 ) = {−𝟐; 𝟐}
𝑥² − 3 + 0 − 0 +
D’où : 𝑉 = ]−∞; −√3[ ∪ ]√3; +∞[
(𝐸4 ) : ln|𝑥 − 2| = 1 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸4 ) ⇔ 𝑙𝑛|𝑥 − 2| = 𝑙𝑛𝑒
Ensemble de validité 𝑉 ⇔ |𝑥 − 2| = 𝑒
𝑥 ∈𝑉 ⇔𝑥−2≠0 ⇔ 𝑥 − 2 = 𝑒 ou 𝑥 − 2 = −𝑒
⇔ 𝑥≠2 ⇔ 𝑥 = 2 + 𝑒 ou 𝑥 = 2 − 𝑒
D’où : 𝑉 = ℝ ∖ {2} comme 2 + 𝑒 ≠ 2 et 2 − 𝑒 ≠ 2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑺ℝ (𝑬𝟒 ) = {𝟐 + 𝒆; 𝟐 − 𝒆}

2) Inéquations du type : ln U(x)<ln V(x)


Soit l’inéquation(𝐼): 𝑙𝑛𝑢(𝑥) < 𝑙𝑛𝑣(𝑥).
Pour résoudre l’équation(𝐼) on peut utiliser le procédé suivant :
 D’abord déterminer son ensemble de validité noté V.
 Ensuite résoudre l’inéquation équivalente 𝑥 ∈ V, (𝐼1 ): 𝑢(𝑥) < 𝑣(𝑥) qui a pour ensemble des
solutions (𝑆1 ).
 Enfin l’ensemble des solutions 𝑆 de (𝐼) est tel que 𝑆 = (𝑆1 ) ∩ 𝑉.
Exercice d’application
Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :
(𝑰𝟏 ) 𝒍𝒏[(𝒙 − 𝟑)(𝒙 + 𝟓)] < 2𝒍𝒏𝟑 ; (𝑰𝟐 ) : 𝒍𝒏(−𝟐𝒙 + 𝟏) > 𝑙𝑛(𝟐 − √𝟑) + 𝒍𝒏(𝟐 + √𝟑)
 Résolution
(𝑰𝟏 ) 𝒍𝒏[(𝒙 − 𝟑)(𝒙 + 𝟓)] < 2𝒍𝒏𝟑
Ensemble de validité 𝑉
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ (𝑥 − 3)(𝑥 + 5) > 0
Tableau de signe de (𝑥 − 3)(𝑥 + 5)
𝑥 −∞ − 5 3 +∞
𝑥−3 − − 0 +
𝑥+5 − 0 + +
(𝑥 − 3)(𝑥 + 5) + 0 − 0 + Alors 𝑉 = ]−∞; −5[ ∪ ]3; +∞[
∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼1 ) ⇔ 𝑙𝑛[(𝑥 − 3)(𝑥 + 5)] < 𝑙𝑛3²
⇔ 𝑙𝑛(𝑥 2 + 2𝑥 − 15) < 𝑙𝑛9

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

⇔ 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒 < 0 (𝑰′ 𝟏 )
*déterminons les racines de 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒
∆= 100 alors 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒 admet deux racines distinctes :𝑥1 = −6 et 𝑥2 = 4
Tableau de signe de 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒
𝑥 −∞ −6 4 +∞ D’où : 𝑺(𝑰′ 𝟏 ) = ]−𝟔; 𝟒[
𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒 + 0 − 0 + Et 𝑺ℝ (𝑰𝟏 ) = 𝑽 ∩ 𝑺(𝑰′ 𝟏 )
= ]−𝟔; −𝟓[ ∪ ]𝟑; 𝟒[
(𝑰𝟐 ) : 𝒍𝒏(−𝟐𝒙 + 𝟏) > 𝑙𝑛(𝟐 − √𝟑) + 𝒍𝒏(𝟐 + √𝟑)
Ensemble de validité 𝑉
∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼2 ) ⇔ 𝑙𝑛(−2𝑥 + 1) < 𝑙𝑛(𝟐 − √𝟑)(𝟐 + √𝟑)
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ −2𝑥 + 1 > 0 ⇔ −2𝑥 + 1 < (2 − √3)(2 + √3) (𝑰′ 𝟐 )
1
⇔𝑥<2 ⇔ −2𝑥 + 1 < 1
1
D’où :𝑉 = ]−∞; 2[ ⇔𝑥>0
𝟏
Alors 𝑺(𝑰′ 𝟐 ) = ]𝟎; +∞[ Et 𝑺ℝ (𝑰𝟐 ) = 𝑽 ∩ 𝑺(𝑰′ 𝟐 ) = ]𝟎; 𝟐[

3) Equations du type : 𝒂(𝒍𝒏𝒙)𝟐 + 𝒃(𝒍𝒏𝒙) + 𝒄 = 𝟎


Pour résoudre une équation du type 𝑎(𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑏(𝑙𝑛𝑥) + 𝑐 = 0 , on peut utiliser le procédé suivant :
 d’abord on détermine son ensemble de validité 𝑉 = ]0; +∞[
 ensuite on pose 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 puis on obtient et on résout l’équation du second degré
𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 = 0 d’inconnue 𝑋 .
 enfin les solutions de l’équation 𝑎(𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑏(𝑙𝑛𝑥) + 𝑐 = 0 sont de la forme : 𝑥=𝑒 𝑋 .
N.B. on résout de manière analogue les inéquations du type :
𝒂(𝒍𝒏𝒙)𝟐 + 𝒃(𝒍𝒏𝒙) + 𝒄 < 0 et/ou 𝒂(𝒍𝒏𝒙)𝟐 + 𝒃(𝒍𝒏𝒙) + 𝒄 > 0

Exercice d’application
Résoudre dans ℝ :
(𝑬): 𝟐(𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 = 𝟎 (𝑰): (𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝟕𝒍𝒏𝒙 + 𝟏𝟐 < 0
 Résolution
(𝑬): 𝟐(𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 = 𝟎
Ensemble de validité 𝑉
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ 𝑥 > 0 Alors 𝑉 = ]0; +∞[
Posons 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 et on obtient (𝐸 ′ ): 2𝑋² − 𝑋 − 1 = 0.
Résolvons (𝐸 ′ )
1
∆= 9 Alors (𝐸 ′ ) admet deux solutions :𝑋1 = − et 𝑋2 = 2
2
𝟏 𝟏
Or 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑒 ; d’où les solutions de (𝑬) sont : 𝒆− 𝟐 et 𝒆𝟐 car 𝒆− 𝟐 ∈ 𝑽 et 𝒆𝟐 ∈ 𝑽
𝑋
𝟏
Donc 𝑺ℝ (𝑬) = {𝒆−𝟐 ; 𝒆𝟐 }
(𝑰): (𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝟕𝒍𝒏𝒙 + 𝟏𝟐 < 0
Ensemble de validité 𝑉
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ 𝑥 > 0 Alors 𝑉 = ]0; +∞[
Posons 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 et on obtient(𝐼′ ): 𝑋² − 7𝑋 + 12 < 0.
Résolvons (𝐼′ )
*déterminons les racines du polynôme 𝑋² − 7𝑋 + 12.
∆= 1 Alors le polynôme 𝑋² − 7𝑋 + 12 admet deux racines : 𝑋1 = 3 et 𝑋2 = 4
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

*tableau de signe de 𝑋² − 7𝑋 + 12
𝑋 −∞ 3 4 +∞ Alors 𝑋² − 7𝑋 + 12 < 0 ⇔ 3 < 𝑋 < 4
2
𝑋 − 7𝑋 + 12 + 0 − 0 + D’où 𝑆(𝐼′ ) = ]3; 4[
𝑋
Or 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑒
Donc 3 < 𝑋 < 4 ⇔ 3 < 𝑙𝑛𝑥 < 4
3 < 𝑋 < 4 ⇔ 3 < 𝑙𝑛𝑥 < 4
3 < 𝑋 < 4 ⇔ 𝑒3 < 𝑥 < 𝑒4
⇔ 𝑥 ∈ ]𝑒 3 ; 𝑒 4 [
Par conséquent : 𝑺ℝ (𝑰) = 𝑽 ∩ ]𝑒 3 ; 𝑒 4 [ = ]𝑒 3 ; 𝑒 4 [
V) FONCTION LOGARITHME DECIMAL
1) Définition
𝒍𝒏𝒙
On appelle fonction logarithme décimal, la fonction notée log définie sur ]0; +∞[ par : log𝒙 = 𝒍𝒏𝟏𝟎 .
Exemples : log1= 0 ; log10= 1
2) Propriétés
Pour tous nombres réels 𝑎 et 𝑏 strictement positifs et pour tout nombre rationnel 𝑟, on a :
1 𝑎
(𝟏) log(𝑎𝑏) =log 𝑎 +log 𝑏 ; (𝟐) log( ) = − log 𝑎 ; (𝟑) log( ) = log 𝑎 −log 𝑏 ; (𝟒) log(𝑎𝑟 ) = 𝑟 log𝑎
𝑎 𝑏
Exemples : log 2 +log 5 = log10 = 1 ; log100 = log(102 ) = 2 log10 = 2

Remarque : Pour tout nombre rationnel 𝒓, log 𝟏𝟎𝒓 = 𝒓

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

FONCTION LOGARITHME NEPERIEN


Exercice 1
3
√𝑒
1) Calculer la valeur exacte de 𝐴 = ln(𝑒 2 √𝑒 ) et de = ln( ) .
𝑒
2) Démontrer que : ln(3 + 2√2 ) + ln(3 − 2√2 ) = 0.
3) Exprimer les nombres suivants en fonction de 𝑙𝑛3 et 𝑙𝑛5 :
1 7
𝑎 = 𝑙𝑛45 𝑏 = 𝑙𝑛75 𝑐 = 2𝑙𝑛15 + 𝑙𝑛567 − 𝑙𝑛72 + 𝑙𝑛 − 𝑙𝑛
27 8
Exercice 2
Sans utiliser une calculatrice :
1) Comparer les nombres 𝑥 et 𝑦 dans chacun des cas suivants :
a) 𝑥 = 2𝑙𝑛3 et 𝑦 = 𝑙𝑛10 b) 𝑥 = 𝑙𝑛5 et 𝑦 = 𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛2 c) 𝑥 = 4𝑙𝑛3 et 𝑦 = 4𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛5
2) Trouver le signe des nombres suivants :
2016 2016
𝑢 = ln(√2 − 1) ; 𝑣 = ln( ) ; 𝑤 = ln( )
2015 2017
Exercice 3
Déterminer l’ensemble de définition des fonctions suivantes :
1−2𝑥
a) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 − 3) b) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 − 𝑥 − 2) c) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛|4 − 𝑥²| d) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 | 𝑥
|
𝑥−2 𝑙𝑛𝑥 𝑥 1
e) 𝑓(𝑥) = ln(9−2𝑥 ) f) 𝑓(𝑥) = ln(𝑙𝑛𝑥) g) 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 h) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥−1 ; i) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛|𝑥|
Exercice 4
Résoudre dans ℝ les équations suivantes:
(𝐸1 ): 𝑙𝑛𝑥 = 4 (𝐸2 ): ln(𝑥 2 − 4) = ln(−3𝑥) ; (𝐸3 ): 𝑙𝑛𝑥(𝑙𝑛𝑥 − 2) = 0 ;
(𝐸4 ): ln(𝑥 + 1) − ln(𝑥 − 2) = 1 ; (𝐸5 ): 𝑙𝑛 2𝑥 + ln(𝑥 + 4) = 2𝑙𝑛𝑥 ; (𝐸6 ): 𝑙𝑛²𝑥 − 9 = 0
(𝐸7 ): 𝑙𝑛|𝑥 − 1| = 𝑙𝑛|2𝑥 − 3| ; (𝐸8 ): −5𝑙𝑛²𝑥 + 3𝑙𝑛𝑥 + 2 = 0
Exercice 5
Résoudre dans ℝ × ℝ chacun des systèmes d’équations suivants :
𝑙𝑛𝑥 − 𝑙𝑛𝑦 = −1 𝑥+𝑦 =7 𝑙𝑛𝑥. 𝑙𝑛𝑦 = 11
(𝑆1): { (𝑆2): { (𝑆3): {
3𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 = 5 𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦 = 12 𝑙𝑛𝑥𝑦 = −12
Exercice 6
Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :
(𝐼1 ): 𝑙𝑛𝑥 < 2 ; (𝐼2 ): 1 − 2𝑙𝑛𝑥 < 0 ; (𝐼3 ): ln(−3𝑥) ≥ ln(𝑥 2 − 4) ; (𝐼4 ): 𝑙𝑛𝑥 ≤ ln(𝑥 2 − 2𝑥)
(𝐼5 ): 𝑙𝑛|2𝑥 − 1| < 1 ; (𝐼6 ): (𝑙𝑛𝑥)2 − 7𝑙𝑛𝑥 + 12 > 0 ; (𝐼7 ): (1 − 2𝑙𝑛𝑥)(3 + 𝑙𝑛𝑥) ≤ 0
Exercice 7
1
1) Déterminer le plus petit entier naturel 𝑛 qui vérifie l’inéquation suivante : (𝐼1 ): (3)𝑛 ≤ 0,01
2) Déterminer le plus grand entier naturel 𝑛 qui vérifie l’inéquation suivante : (𝐼2 ): 2𝑛 ≤ 100
Exercice 8
A) On considère le polynôme 𝑄 défini sur ℝ par 𝑄(𝑥) = 6𝑥 3 − 5𝑥 2 − 2𝑥 + 1
1) Calculer 𝑄(1)
2) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que pour tout réel 𝑥, 𝑄(𝑥) = (𝑥 − 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐).
3) Résoudre dans ℝ, l’équation 𝑄(𝑥) = 0.
4) En déduire la résolution des équations suivantes :
a. 𝑙𝑛(6𝑥 − 3) + 𝑙𝑛(𝑥 + 1) = 𝑙𝑛(2𝑥 − 3)
b. 6(𝑙𝑛𝑥)3 − 5(𝑙𝑛𝑥)2 − 2𝑙𝑛𝑥 + 1 = 0
B) On donne : 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 7𝑥² − 5𝑥 + 4
1) Vérifier que −1 est une racine de 𝑃(𝑥).
2) Résoudre dans ℝ l’équation suivante : 𝑃(𝑥) = 0
3) En déduire la résolution dans ℝ de :
(𝐸): 2(𝑙𝑛𝑥)3 − 7(𝑙𝑛𝑥)2 − 5𝑙𝑛𝑥 + 4 = 0 ; (𝐼): 2(𝑙𝑛𝑥)3 − 7(𝑙𝑛𝑥)2 − 5𝑙𝑛𝑥 + 4 ≤ 0
Exercice 9
A) Calculer la dérivée des fonctions suivantes après avoir précisé leur ensemble de dérivabilité :
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑥+1
a) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 + 1) b) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 |𝑥−1| c) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛|𝑥| d) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 + 𝑥)𝑙𝑛𝑥
1+𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑥² 6 𝑙𝑛|𝑥|
e) 𝑓(𝑥) = f) 𝑓(𝑥) = g) 𝑓(𝑥) = − − 7𝑙𝑛𝑥 h) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 −
2𝑥 𝑥−1 2 𝑥 𝑥
2 𝑙𝑛𝑥 𝑥+1
i) 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥) j) 𝑓(𝑥) = 3 𝑥 − 1 + 𝑥²
k) 𝑓(𝑥) = 𝑥²ln( 𝑥
)
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛(𝑥+1) 𝑥
l) 𝑓(𝑥) = 1+𝑥𝑙𝑛𝑥 m) 𝑓(𝑥) = 𝑥+1
−𝑥 n) 𝑓(𝑥) = (𝑙𝑛𝑥)² − 1 o) 𝑓(𝑥) = ln(𝑙𝑛𝑥)
B) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐼 dans chacun des cas suivants :
a) 𝑓(𝑥) = ln(1 − 𝑥) ; 𝐼 = ]−∞; 1[ c) 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 𝑙𝑛𝑥 − 1 ; 𝐼 = ]0; +∞[
𝑙𝑛|𝑥| 1 1
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥
; 𝐼 = ℝ∗ d) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 ; 𝐼 = ]0; 1[ e) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛 (1 + 𝑥) ; 𝐼 = ]0; +∞[
Exercice 10
Dans chacun des cas suivants déterminer une primitive sur 𝐼 de la fonction 𝑓:
𝑙𝑛𝑥
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥
; 𝐼 = ]1; +∞[
1
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 ; 𝐼 = ]1; +∞[
1 1
c) 𝑓(𝑥) = + +1 ; 𝐼 = ]0; +∞[
𝑥² 𝑥
𝑥
d) 𝑓(𝑥) = ;𝐼 = ℝ
𝑥²+1
1 1
e) 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 + 𝑥−1 ; 𝐼 = ]−1; 1[
Exercice 11
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 8𝑙𝑛𝑥 − 4𝑥 + 4.
1) Montrer que la fonction 𝐻 définie sur ]0; +∞[ par 𝐻(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 est une primitive de la fonction 𝑙𝑛.
2) En déduire la primitive 𝐹 de la fonction 𝑓 telle que 𝐹(1) = −6 .
Exercice 12
3 2𝑥²−𝑥−1
A) On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−∞; [ par 𝑓(𝑥) = .
2 4𝑥−6
3 𝑐
1) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; [, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
2 4𝑥−6
3
2) En déduire une primitive 𝐹 de 𝑓 sur ]−∞; 2[.
3𝑥 3 −7𝑥²+4
B) On considère la fonction rationnelle 𝑔 définie de ℝ vers ℝ par 𝑔(𝑥) =
𝑥²−3𝑥+2
1) Quel est l’ensemble de définition𝐷𝑔 de 𝑔?
4 5
2) Vérifier que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑥) = 3𝑥 + 2 + 𝑥−1 − 𝑥−2
3)
a. Déterminer l’ensemble des primitives 𝐺 de 𝑔.
b. Déterminer la primitive de 𝑔 qui prend la valeur 10 en 3.

Exercice 13
1 1
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − − 𝑙𝑛𝑥
3 3
On désigne par (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité
graphique : 2𝑐𝑚.
1. a) Démontrer que la droite (𝑂𝐽) est une asymptote à la courbe (𝐶) .
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
2. Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
3. Construire (𝐶).

Exercice 14

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

−𝑥+1
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = + 𝑙𝑛𝑥. Le plan est
2
muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unités : 𝑂𝐼 = 2 𝑐𝑚 ; 𝑂𝐽 = 5 𝑐𝑚. On note (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de 𝑓.
1) Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
2)
−𝑥+2
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 strictement positif, 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥
b. En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ]2; +∞[
b. Vérifier que 3,5 < 𝛼 < 3,6
𝑥2 1
4) Justifier que la fonction 𝐹 définie par :𝐹(𝑥) = − 4
− 2 𝑥 + 𝑥𝑙𝑛𝑥 est une primitive de𝑓 sur ]0; +∞[
5)
a. Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 0,25 0,5 1 2 3 4 5 6 7 8
Arrondi d’ordre 1 de 𝑓(𝑥)

b. Construire (𝐶𝑓 ) sur [0,25; 8]. On prendra : 𝛼 = 3,5.

Exercice 15
𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = + 2𝑙𝑛|𝑥| et on note (𝐶) sa représentation graphique dans le plan
𝑥−1
muni d’un repère(𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Déterminer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
3)
a. Montrer que l’axe (𝑂𝐽) est une asymptote à (𝐶)
b. Calculer les limites à gauche et à droite de 𝑓 en 1.Interpréter graphiquement les résultats
obtenus.
4)
(𝑥−2)(2𝑥−1)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 élément de 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥(𝑥−1)²
′ (𝑥)
b. Etudier le signe de 𝑓 et donner le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5) Ecrire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse −1
6) Tracer (𝑇) puis construire (𝐶) et ses asymptotes.
Exercice 16
Le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité graphique : 2𝑐𝑚.
1
On considère la fonction 𝑓 dérivable sur ℝ∗ et définie par :𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + 4 𝑙𝑛|𝑥|
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en 0.
b. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
2)
1
a. Démontrer que 𝑓 est strictement croissante sur chacun des intervalles ]−∞; − 4[ et ]0; +∞[ et
1
strictement décroissante sur l’intervalle ]− 4 ; 0[.
b. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 3 < 𝛼 < 4.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

4) Démontrer que :
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]0; 𝛼[, 𝑓(𝑥) < 0
{
∀𝑥 ∈ ]𝛼 ; +∞[, 𝑓(𝑥) > 0
Exercice 17
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie sur [0; +∞[ par :
𝑓(𝑥) = 𝑥²(1 − 2𝑙𝑛𝑥) et 𝑓(0) = 0. (𝐶) est sa représentation graphique dans le plan muni d’un repère
orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) . Unité graphique :2 𝑐𝑚 .
1) Démontrer que 𝑓 est continue en 0.
2) Justifier que (𝐶) admet en son point d’abscisse 0, une tangente horizontale.
𝑓(𝑥)
3) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
4) a- Démontrer que pour tout 𝑥 élément de l’intervalle ]0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = −4𝑥𝑙𝑛𝑥.
b- Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
c- calculer 𝑓(√𝑒) et justifier que :
∀𝑥 ∈ [0; √𝑒 ], 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1
{
∀𝑥 ∈ ]√𝑒 ; +∞[, 𝑓(𝑥) < 0
5) a- Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) en son point d’abscisse √𝑒 .
b- Tracer (𝑇) et (𝐶).

Exercice 18
𝑥² 𝑥
On donne la fonction numérique 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = − + 𝑙𝑛(𝑥 + 2)
2 2
Soit (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique :3 𝑐𝑚.
1) Justifier que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−2; +∞[.
2) Calculer 𝑥lim
→−2
𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat.
>
𝑓(𝑥)
3) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis en donner une interprétation graphique.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
4) On note 𝑓′ la fonction dérivée de 𝑓.
2𝑥²+3𝑥
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−2; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥+4
.
b. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]−2; +∞[ , 2𝑥 + 4 > 0 et en déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur 𝐷𝑓 .
c. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5)
a. Reproduire et compléter le tableau suivant :
𝑥 −1,95 −1 0 1 2 3 4

𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥)
b. Construire (𝐶𝑓 ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).

Exercice 19
Partie A
Soit 𝑃 le polynôme défini par : 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 − 7𝑥 + 6.
1) Calculer 𝑃(2).
2) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que :∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 2)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐).
3) Résoudre dans ℝ, l’équation 𝑃(𝑥) = 0.
∀𝑥 ∈ ]−∞; −3[ ∪ ]1; 2[, 𝑃(𝑥) < 0
4) Justifier que : {
∀𝑥 ∈ ]−3; 1[ ∪ ]2; +∞[, 𝑃(𝑥) > 0
Partie B
𝑥² 6
𝑓 est la fonction numérique définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par :𝑓(𝑥) = 2
− 𝑥 − 7𝑙𝑛𝑥.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

(𝐶) est la courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)d’unité graphique :1cm.
1) Calculer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑃(𝑥)
3) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥²
.
4) En utilisant la question 4) de la partie A, donner les variations de 𝑓 sur ]0; +∞[ et dresser son
tableau de variation.
5) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 0,5 1 2 5 7
𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥)
6) Construire la courbe (𝐶).

Exercice 20
1
Soit 𝑓 la fonction numérique de la variable réelle 𝑥 définie par 𝑓(𝑥) = + 2𝑙𝑛(𝑥 + 1) , de courbe
𝑥
représentative (𝐶) dans le plan muni du repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 1cm.
Partie A
Soit le polynôme 𝑄 définie par : 𝑄(𝑥) = 2𝑥² − 𝑥 − 1.
1
1) Calculer 𝑄 (− 2) et 𝑄(1)
1
∀𝑥 ∈ ]−∞; − [ ∪ ]1; +∞[, 𝑄(𝑥) > 0
2
2) En déduire que : { 1
∀𝑥 ∈ ]− 2 ; 1[ , 𝑄(𝑥) < 0
Partie B
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷 de 𝑓.
2)
a. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷.
b. En déduire que (𝐶) admet deux asymptotes verticales dont on précisera les équations.
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur𝐷.
𝑄(𝑥)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ 𝐷, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥²(𝑥+1)
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 −0,7 −0,5 −0,2 0,5 1 2 3 4

𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥)
5) Construire la courbe (𝐶) et ses asymptotes.

Exercice 21
1 1+𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par :𝑓(𝑥) = 2 𝑙𝑛( 1−𝑥 ) et (𝐶) désigne sa représentation graphique dans
le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).Unité : 2𝑐𝑚.
1) Démontrer que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−1; 1[.
2) Calculer les limites de 𝑓 en −1 et 1 puis interpréter graphiquement les résultats.
3)
1
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−1; 1[, 𝑓 ′ (𝑥) = 1−𝑥²
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
c. Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point 𝑂.
4) Soit la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
a. Déterminer le sens de variation de 𝑔.
b. Calculer 𝑔(0) et en déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c. Déterminer la position de (𝐶) par rapport à (𝑇).

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

5) Construire dans le même repère (𝐶) et (𝑇).


6)
a. Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]−1; 1[ sur ℝ.
b. On désigne par 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓 et par (𝐶 ′ ) la courbe représentative de 𝑓 −1 .
Construire(𝐶 ′ ) .
Problème 1
Dans ce problème, 𝑒 désigne le nombre réel qui vérifie 𝑙𝑛𝑒 = 1.
𝑒 𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = + et on note (𝐶𝑓) sa courbe
𝑥 𝑥²
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2𝑐𝑚.
Partie A : 𝐸𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑒𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑥𝑖𝑙𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒
On considère la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = −2𝑙𝑛𝑥 − 𝑥𝑒 + 1.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2) Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
1
a. Montrer que dans[2 ; 1], l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution et une seule, notée 𝛼.
b. Déterminer un encadrement de 𝛼 à 0,1 près.
4) En déduire que :∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0 et ∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B : 𝐸𝑡𝑢𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓
1) Justifier que :
a. L’axe (𝑂𝐽) est une asymptote à (𝐶𝑓).
b. L’axe (𝑂𝐼) est une asymptote à (𝐶𝑓) en +∞.
2) Soit 𝑓 ′ la fonction dérivée de 𝑓.
𝑔(𝑥)
a. Vérifier que ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 3 .
b. Etudier les variations de 𝑓.
1+𝛼𝑒
3) Montrer que 𝑓(𝛼) = 2 puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
2𝛼
4) Construire (𝐶𝑓).

Problème 2
Partie A
𝑓(0) = 0
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[par :{
𝑓(𝑥) = 2𝑥(1 − 𝑙𝑛𝑥) si 𝑥 > 0
On note (C), sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormé (O, I, J) d'unité 2cm.

1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0
2)
a. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0.
b. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
c. Calculer la limite de 𝑓 en +∞
3)
a. Déterminer la dérivée 𝑓' de 𝑓 sur ]0; +∞[et le signe de 𝑓 ′ (𝑥).
b. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Soit A le point d'intersection de (C) et de (0I), autre que O.

a. Déterminer les coordonnées du point A


b. Déterminer une équation de la tangente (T) à (C) en A.
c. Construire (T) et (C).

Partie B

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]0; 1[ sur un intervalle 𝐼 à déterminer.


2) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓 et (C’) sa courbe représentative dans le repère (O, I, J).
1
a. Justifier que 𝑓 (2) = 1 + 𝑙𝑛2
b. Etudier les variations de 𝑓 −1 et dresser son tableau de variation.
c. Démontrer que 𝑓 −1 est dérivable en 1 + 𝑙𝑛2 puis calculer ( 𝑓 −1 )′ (1 + 𝑙𝑛2)
d. Construire (C’) dans le même repère que (C).

Problème 3
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 2cm.
PARTIE A
1
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = − 4𝑙𝑛𝑥
𝑥
1) a) Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de son ensemble de définition.
b) Déterminer 𝑔′ (𝑥) pour tout nombre réel 𝑥 élément de]0; +∞[.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 et que 1,22 < 𝛼 < 1,23.
b) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈]0; 𝛼[ , 𝑔(𝑥) > 0 et∀ 𝑥 ∈]𝛼; +∞[,𝑔(𝑥) < 0.
PARTIE B
1
Soit 𝑓 la fonction numérique dérivable et définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2(𝑙𝑛𝑥)²
et (𝐶𝑓) sa courbe représentative.
1) a) Calculer les limites de 𝑓 à droite en 0 et en +∞.
b) Justifier que (𝐶𝑓) admet une branche parabolique de direction (O I) en +∞.
𝑔(𝑥)
2) a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 > 0, 𝑓 ′ (𝑥) = −
𝑥
b) En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
1 1
3) Démontrer que 𝑓(α) = 8α² + α et donner un encadrement de 𝑓(α) à 2. 10−2 près.
4) Construire (𝐶𝑓) . On prendra α = 1,225 et 𝑓(α) = 0,89.

Problème 4
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2 𝑐𝑚 .
Partie A
∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = −1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 de [0; +∞[ vers ℝ définie par : {
𝑓(0) = −1
1) Justifier que 𝑓 est continue en 0.
2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 et en donner une interprétation géométrique.
3) Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]1,5; 2[.
5) Déterminer le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
1+𝑥
On considère la fonction 𝑔 définie par : 𝑔(𝑥) = 1+𝑙𝑛𝑥 et (𝐶) sa représentation graphique.
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
2) Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de 𝐷𝑔 et en déduire une équation de l’asymptote.
𝑔(𝑥)
3) Calculer lim et donner une interprétation géométrique de ce résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
𝑓(𝑥)
4) a- Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) = 𝑥(1+𝑙𝑛𝑥)²
b- Etudier le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c- En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
5) Démontrer que 𝑔(𝛼) = 𝛼.
6) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 1.
7) Tracer l’asymptote, (𝑇) et la courbe (𝐶).

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Problème 5
Partie A
2(1−𝑥)
On considère la fonction ℎ dérivable sur ]0 ; +∞[ définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥.
1)
𝑥+2
a. Démontrer que pour tout 𝑥 élément de ]0 ; +∞[, ℎ′ (𝑥) = − 𝑥² .
b. Etudier les variations de ℎ et dresser son tableau de variation
( 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 ℎ 𝑒𝑛 0 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞).
2)
a. Vérifier que ℎ(1) = 0.
b. En déduire que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[, ℎ(𝑥) > 0 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ]1 ; +∞[, ℎ(𝑥) < 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑔 dérivable sur ]0 ; +∞[ définie par : 𝑔(𝑥) = (2 − 𝑥)𝑙𝑛𝑥 + 1 − 𝑥.
1) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = ℎ(𝑥).
b. En déduire les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3) En déduire que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑔(𝑥) ≤ 0.
Partie C
𝑥²
∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par :{ 𝑓(0) = 0
𝑓(1) = 1
On note (𝐶) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique : 1 cm
1) Démontrer que 𝑓 est continue en 0 et en 1.
2)
𝑓(𝑥)
a. Calculer les limites de 𝑓(𝑥) et de 𝑥 lorsque 𝑥 tend vers +∞.
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
3) Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 et donner une interprétation graphique du résultat.
3
4) On admet que 𝑓 est dérivable en 1 et 𝑓 ′ (1) = . En déduire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶)
2
au point d’abscisse 1.
5)
−𝑥𝑔(𝑥)
a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[, 𝑓′(𝑥) = (𝑥−1)² .
b. En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
6) Construire la courbe (𝐶) et la tangente (𝑇).

Problème 6
Partie A
On considère la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = √𝑥𝑙𝑛𝑥 si 𝑥 > 0 et 𝑓(0) = 0.
On désigne par (𝐶) sa représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1
cm.
1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
4) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
𝑓(𝑥)
5) Calculer la limite de 𝑥 lorsque 𝑥 tend vers +∞ et Interpréter graphiquement le résultat.
6) Construire (𝐶).
Partie B
Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle [𝑒 −2 ; +∞[.
1)
a. Démontrer que 𝑔 est une bijection de [𝑒 −2 ; +∞[ sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b. Calculer 𝑔(1) et 𝑔(𝑒).


2) Soit 𝑔−1 la bijection réciproque de 𝑔.
a. Donner les éléments caractéristiques de 𝑔−1 et dresser son tableau de variation.
b. Démontrer que 𝑔−1 est dérivable en √𝑒 et calculer ( 𝑔−1 )′ (√e ).

Problème 7
Partie A
On donne la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :𝑔(𝑥) = 𝑥² − 1 + 𝑙𝑛|𝑥| .
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔.
b. Etudier la parité de 𝑔.
2) Etudier les variations de 𝑔.
3)
a. Calculer 𝑔(−1) et 𝑔(1) puis dresser le tableau de variation de 𝑔.
b. En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
𝑙𝑛|𝑥|
On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥
.
1) Déterminer son ensemble de définition 𝐷𝑓 .
2) Montrer que 𝑓 est impaire.
3) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
𝑔(𝑥)
4) Sachant que 𝑓 est dérivable surℝ∗ , calculer 𝑓 ′ (𝑥) et vérifier que :𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥² .
5) Déduire de la question 3𝑏 de la partie A, le signe de 𝑓 ′ (𝑥).
6) Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
7) Construire (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
unité :1 cm.

Problème 8
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]0 ; +∞[par : 𝑔(𝑥) = 2 − 𝑥² − 2𝑙𝑛𝑥.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2)
a. ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, déterminer 𝑔′ (𝑥) et son signe.
b. En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Justifier que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α sur ]0 ; +∞[.
b. Vérifier que :1,2 < 𝛼 < 1,3.
4) En déduire que 𝑔 est positive sur ]0 ; α[ et négative sur ] α; +∞[.
Partie B
2𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0 ; +∞[ par :𝑓(𝑥) = −𝑥 + 2 + et (𝐶𝑓 ) sa représentation
𝑥
graphique dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
1) Déterminer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞ et démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une
asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
3) Déterminer la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
4)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥² .
b. En déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et le sens de variation de 𝑓.
5)
2
a. Démontrer que :𝑓(α) = 2 − 2α + α .

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b. Dresser le tableau de variation de 𝑓.


6) Construire (𝐷) et (𝐶𝑓 ) dans le même repère.

Problème 9
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]0 ; +∞[par : 𝑔(𝑥) = 𝑥² + 2 − 2𝑙𝑛𝑥.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2)
a. Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
b. En déduire que pour tout 𝑥 > 0, on a 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
2𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0 ; +∞[ par :𝑓(𝑥) = 𝑥 + et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique
𝑥
dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
1) Déterminer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞
3)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥²

b. En déduire le signe de 𝑓 (𝑥) et le sens de variation de 𝑓.
4) Soit la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥
a. Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Déterminer la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
c. Déterminer les coordonnées du point de (𝐶𝑓 ) en lequel la tangente est parallèle à (𝐷).
5) Soit (𝑇) la tangente à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 1. Déterminer une équation de (𝑇).
1
6) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique α dans ]0 ; +∞[ et que α ∈ ]2 ; 1[.
7) Construire (𝑇) , (𝐷) et (𝐶𝑓 ).

Problème 10
Partie A
Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ]−∞; 1[ et sur ]1; +∞[ et définie par :
𝑥
𝑔(𝑥) = 𝑥−1 + 𝑙𝑛|𝑥 − 1|.
1)
a. Justifier que l’ensemble de définition de 𝑔 est 𝐷𝑔 = ℝ ∖ {1}.
b. Calculer 𝑔′ (𝑥) pour 𝑥 ∈ ℝ ∖ {1}.
c. Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser le tableau de variation de 𝑔.
∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 0[ ∪ ]1 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
2) Calculer 𝑔(0) et démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ]−∞; 1[ et sur ]1; +∞[ et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛|𝑥 − 1|.
On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 2 cm.
1)
a. Déterminer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 1.Interpréter graphiquement ces
résultats.
b. Déterminer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
c. Calculer : lim 𝑥 et lim 𝑥 puis interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {1}, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. En déduire les variations de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3)

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Démontrer que (𝐶) coupe la droite (𝑂𝐼) en deux points dont on précisera les coordonnées.
On notera 𝐴 celui dont l’abscisse est non nulle.
b. Justifier qu’une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) en 𝐴 est :𝑦 = 2𝑥 − 4.
4) Soit 𝑑 la fonction définie sur ]1; +∞[ par :𝑑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 2𝑥 + 4.
a. Etudier les variations de la fonction 𝑑.
b. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]1 ; 2[, 𝑑(𝑥) < 0 𝑒𝑡∀𝑥 ∈ ]2; +∞[, 𝑑(𝑥) > 0.
c. En déduire la position relative de (𝐶) et (𝑇) par rapport sur ]1; +∞[.
5) Construire (𝐶) et (𝑇) dans le même repère.
Partie C
On désigne par ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]1; +∞[.
1) Démontrer que ℎ réalise une bijection de ]1; +∞[ sur ℝ.
2) On note ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
a. Donner le sens de variation de ℎ−1 et dresser son tableau de variation.
b. Justifier que ℎ−1 n’est pas dérivable en 0.
c. Vérifier que ℎ(3) = 3𝑙𝑛2
d. En déduire que ℎ−1 est dérivable en 3𝑙𝑛2 et calculer : (ℎ−1 )′ (3𝑙𝑛2).
3) Construire (𝐶ℎ−1 ) courbe représentative de ℎ−1 dans le même repère que (𝐶).

Problème 11
Partie A
1) Résoudre dans ℝ l’équation (𝐸): 𝑥 2 + 𝑥 − 2 = 0.
2) En déduire les solutions dans ℝ de l’équation :(𝐸 ′ ): (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2 = 0
∀𝑥 ∈ ]𝑒 −2 ; 𝑒[, (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2 < 0
3) Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0; 𝑒 −2 [ ∪ ]𝑒; +∞[, (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2 > 0
Partie B
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥(𝑙𝑛𝑥)2 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 − 1.
1) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′ (𝑥) = (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2
3)
a. Donner le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
b. Donner le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]0; +∞[ et que 5,4 < 𝛼 < 5,5 .
𝑔(𝑥) < 0 ; 𝑠𝑖 𝑥 < 𝛼
5) Démontrer que : {
𝑔(𝑥) > 0 ; 𝑠𝑖 𝑥 > 𝛼
Partie C
1+𝑥𝑙𝑛𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥−1 ; 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
Soit la fonction 𝑓 définie par : { et (𝐶) sa courbe représentative dans un repère
𝑓(0) = 0
orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 0,5cm.
1) Démontrer que l’ensemble de définition de 𝑓 est :𝐷𝑓 = [0; 𝑒[ ∪ ]𝑒; +∞[ .
2)
a. Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3)
a. Calculer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 𝑒. Donner une interprétation graphique des
résultats obtenus.
b. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑔(𝑥)
4) Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0; 𝑒[ ∪ ]𝑒; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥(𝑙𝑛𝑥−1)²
5) Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation .
6) Construire (𝐶) et ses asymptotes. On prendra 𝑒 = 2,7 et 𝛼 = 5,4.
Partie D
Soit ℎ la restriction de 𝑓 à [0; 𝑒[.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1) Démontrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 d’un intervalle 𝐼 à préciser sur [0; 𝑒[.
2) Démontrer que ℎ−1 est dérivable en −1 puis calculer (ℎ−1 )′ (−1).
3) Donner le sens de variation de variation de ℎ−1 et dresser son tableau de variation.
4) Construire (Γ) la courbe représentative de ℎ−1 dans le même repère que(𝐶).

Problème 12
Partie A
On considère la fonction 𝑢 dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝑢(𝑥) = 𝑥 2 + 4 − 4𝑙𝑛𝑥.
1) Etudier les variations de 𝑢 et dresser son tableau de variation.
2) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑢(𝑥) > 0.
Partie B
1 𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 4 𝑥 − 1 + 𝑥 et (𝐶) désigne sa représentation graphique dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).Unité :2𝑐𝑚.
1) Calculer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2)
a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑥
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = − 1 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
4
3)
𝑢(𝑥)
a. Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥² .
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 et que 1 < 𝛼 < 𝑒.
b. Calculer 𝑓(2) et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
5)
a. Démontrer qu’il existe un unique point 𝐴 de (𝐶) où la tangente (𝑇) est parallèle à (𝐷).
b. Donner les coordonnées du point 𝐴.
6)
a. Etudier la position relative de (𝐷) par rapport à (𝐶).
b. Construire (𝑇), (𝐷) et (𝐶).

Problème 13
Partie A
𝑥
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1; +∞[, par :𝑔(𝑥) = 2 ln(𝑥 + 1) + 1+𝑥 .
lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥).
1) Calculer 𝑥→−1
𝑥→+∞
>
2) La fonction 𝑔 est dérivable sur]−1; +∞[.
a. Déterminer la dérivée 𝑔′ de 𝑔.
b. En déduire le sens de variation de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ]−1; +∞[.
4)
a. Justifier que 𝛼 = 0.
∀𝑥 ∈ ]−1; 0[, 𝑔(𝑥) < 0
b. Déduire des questions précédentes que :{ .
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1cm.
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−1; +∞[, par :𝑓(𝑥) = 𝑥² ln(𝑥 + 1) et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
1)
𝑓(𝑥)
lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 .
a. Calculer 𝑥→−1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
>

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b. En déduire une interprétation graphique des résultats.


2) On admet que 𝑓 est dérivable sur ]−1; +∞[ et 𝑓′ sa dérivée.
a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥𝑔(𝑥).
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Tracer les asymptotes puis construire (𝐶𝑓 ) dans le même repère.

Problème 14
Partie A
Soit la fonction 𝑢 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 .
1)
a. Calculer les limites de 𝑢 en 0 et en +∞ .
b. Dresser le tableau de variation de 𝑢.
c. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑢(𝑥) ≤ 0.
2) Soit 𝑣 la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑣(𝑥) = 𝑒𝑙𝑛𝑥 + 𝑥.
a. Calculer les limites de 𝑣 en 0 et en +∞ .
b. Dresser le tableau de variation de 𝑣.
c. Démontrer que l’équation 𝑣(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ]0; +∞[ puis vérifier
0,7 < 𝛼 < 0,8.
d. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑣(𝑥) < 0 et ∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑣(𝑥) > 0.
Partie B
(𝑙𝑛𝑥)²
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 et on note (𝐶) sa courbe représentative
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2cm.
1) Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞ puis interpréter graphiquement les résultats obtenus.
2)
(2−𝑙𝑛𝑥).𝑙𝑛𝑥
a. Démontrer que pour tout ∈ ]0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥²
b. Etudier le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et donner le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 𝑒.
4)
1 𝑢(𝑥).𝑣(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) − 𝑒² 𝑥 = 𝑒²𝑥 .
b. En déduire la position relative de (𝐶) et (𝑇).
5)
𝛼
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝑒² .
b. Construire (𝐶), (𝑇) et les tangentes horizontales. On prendra 𝛼 = 0,8.

Problème 15
Partie A
2
Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝑔(𝑥) = 3 𝑥 3 + 1 − 2𝑙𝑛𝑥.
1)
2(𝑥−1)(𝑥 2 +𝑥+1)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥
.
b. Déterminer le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c. En déduire les variations de 𝑔.
2)
a. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
b. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

2 𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :𝑓(𝑥) = 3 𝑥 − 1 + 𝑥² . On note (𝐶) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2cm.
1)
a. Déterminer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
b. En déduire que (𝐶) admet une asymptote verticale.
2)
2
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶).
3
b. Etudier la position de (𝐶) par rapport à (𝐷).
3)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 3 .
𝑥
b. Déterminer les variations de 𝑓. (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐴. 2. 𝑏)
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)
a. Démontrer que l’équation : 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼.
b. Démontrer que : 1,15 < 𝛼 < 1,3.
c. Construire (𝐷) et (𝐶) dans le même repère.(𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 1,2).

Problème 16
Partie A
1 1
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 2 𝑥² − 2 𝑥 + 2𝑙𝑛𝑥.
1) On considère le polynôme 𝑃 définie par 𝑃(𝑥) = 2𝑥² − 𝑥 + 4. Etudier le signe de 𝑃(𝑥).
2)
𝑃(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = .
2𝑥
b. En déduire les variations de 𝑔.
c. Calculer les limites en 0 et en +∞.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥0 dans ]0; +∞[.
b. Vérifier que 𝑥0 = 1.
4) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0; 1[, 𝑔(𝑥) < 0 et ∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.

Partie B
1
Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 2 𝑥² + 2𝑙𝑛𝑥.
(𝐶𝑓 ) est sa courbe représentative dans le plan muni dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
unité :1cm.
1)
a. Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
b. Etudier le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]0; +∞[.
b. Vérifier que 0,83 < 𝛼 < 0,84.
3) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à la courbe (𝐶𝑓 ).
1
4) Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 2 𝑥.
1
a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) − 2 𝑥 = 0 ⇔ 𝑔(𝑥) = 0.
b. En déduire que la courbe (𝐶𝑓 ) coupe la droite (∆) en un point 𝐴 dont on précisera les
coordonnées.
c. Déterminer la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (∆) .

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑓(𝑥)
5) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
6) Construire (∆), (𝑇)𝑒𝑡 (𝐶𝑓 ) dans le même repère.

Problème 17
Partie A
1
Soit la fonction numérique ℎ définie par : ℎ(𝑥) = 2𝑙𝑛𝑥 + 3 + 𝑥 2 .
1) Etudier le sens de variation de ℎ et montrer que pour tout 𝑥 strictement positif ℎ(𝑥) > 0.
(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠)
1
2) Soit la fonction 𝑔 définie par : 𝑔(𝑥) = 2𝑥𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 − 𝑥 .
a. Calculer 𝑔(1).
b. Montrer que pour tout 𝑥 strictement positif 𝑔′ (𝑥) = ℎ(𝑥).
c. Etudier les variations de 𝑔 et montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution que
l’on précisera.
∀𝑥 ∈ ]0; 1[, 𝑔(𝑥) < 0
d. Justifier que :{
∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 − 1)𝑙𝑛|𝑥|
On note (𝐶) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique :2cm
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
b. Montrer que 𝑓 est une fonction paire et interpréter graphiquement ce résultat.
Dans la suite, on utilisera l’ensemble 𝐷 = ]0; +∞[ comme domaine d’étude de la fonction 𝑓.
2)
a. Calculer la limite de 𝑓 en 0 et en +∞.
b. Montrer que pour tout 𝑥 strictement positif 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
c. En déduire sur 𝐷 le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
d. Construire la courbe (𝐶) sur l’intervalle ]0; +∞[ et la compléter sur 𝐷
3) Soit 𝜑 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; 1].
a. Montrer que 𝜑 est une bijection de ]0; 1] sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. Montrer que la réciproque 𝜑 −1 de 𝜑 est dérivable sur un intervalle que l’on déterminera.
c. Construire la courbe (𝐶 ′ ) de 𝜑 −1 dans le même repère.

Problème 18
Partie A
Soit 𝑓 une fonction définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 3)2 − 2(𝑥 − 3) + 𝑙𝑛(4 − 𝑥).
1) Justifier que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−∞; 4[.
2) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
3) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Calculer 𝑓(3).
b. En déduire le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
𝑙𝑛(4−𝑥)
On considère la fonction 𝑔 définie sur ]−∞; 4[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2 + 4−𝑥
On désigne par (𝐶𝑔 ) la courbe représentative de 𝑔 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)
Unité : 2𝑐𝑚.
1) Calculer la limite à gauche de 𝑔 en 4 puis interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑔 en −∞.
3) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 est une asymptote à (𝐶𝑔 ) en −∞.
4) Etudier la position de (𝐶𝑔 ) par rapport à (∆).
5) On admet que 𝑔 est dérivable sur ]−∞; 4[.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑓(𝑥)
a. Calculer 𝑔′ (𝑥) et vérifier que 𝑔′ (𝑥) =
(4−𝑥)²
b. Justifier que 𝑔 est strictement croissante sur ]−∞; 3[ et strictement décroissante sur ]3; 4[.
6) On désigne par 𝑘 la restriction de 𝑔 à l’intervalle ]−∞; 3[.
a. Démontrer que 𝑘 réalise une bijection de ]−∞; 3[ sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. Démontrer que l’équation (𝐸): 𝑥 ∈ ]−∞; 4[, 𝑔(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions 𝛼 et
𝛽 telles que 𝛼 ∈ [−3; −2] et 𝛽 ∈ [3,7; 3,8]
c. Donner un encadrement de 𝛼 à 10−1 près et un encadrement de 𝛽 à 10−2 près.
d. Vérifier que 𝑙𝑛(4 − 𝛼) = 𝛼² − 2𝛼 − 8
7) Construire(𝐶𝑔 )𝑒𝑡 (∆).

Problème 19
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1 ; +∞[par : 𝑔(𝑥) = 𝑥² + 2𝑥 + 3 − 2𝑙𝑛(𝑥 + 1).
2𝑥(𝑥+2)
1) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥+1
2) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de
variation.(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠)
3) En déduire que ∀𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
2𝑙𝑛(𝑥+1)
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−1 ; +∞[ par :𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + 𝑥+1 et (𝐶𝑓 ) sa représentation
graphique dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
1) Calculer la limite de 𝑓 en −1 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
3)
a. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Déterminer les coordonnées du point A intersection de (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
c. Etudier la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
4)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = . (𝑥+1)²
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
c. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique α dans ]−1 ; +∞[ et que α ∈
[3; 4]
d. Donner un encadrement de α d’amplitude 10−1 .
e. Déterminer les coordonnées du point B de (𝐶𝑓 ) où la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) est parallèle à (𝐷).
5) Démontrer que : (𝐶𝑓 ) est en dessous de (𝑂𝐼) sur ]−1 ; α[ et (𝐶𝑓 ) est au dessus de (𝑂𝐼) sur ]α ; +∞[
6) Tracer les asymptotes, (𝑇) et (𝐶𝑓 ). on prendra α = 3,35

Problème 20
Partie A
Soit ℎ la fonction définie sur ] − 1; +∞[ par : ℎ(𝑥) = 𝑥 − 𝑙𝑛(𝑥 + 1)
1) Etudier le sens de variation de ℎ et dresser son tableau de variation.
(On ne calculera pas les limites)
2) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈] − 1; +∞[, ℎ(𝑥) ≥ 0.
Partie B
𝑥²+5𝑥+4
𝑔(𝑥) = 𝑥
, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1]

Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par { 1
𝑔(𝑥) = (1 + 𝑥) 𝑙𝑛(𝑥 + 1), 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[
1) Démontrer que 𝑔 admet un prolongement 𝑝 par continuité en 0 que l’on précisera.
2)

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Etudier la continuité de 𝑔 en −1.


b. Etudier la dérivabilité de 𝑔 en −1. Interpréter graphiquement ce résultat.
Partie C
∀ 𝑥 ∈ ℝ∗ , 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥)
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : { .
𝑓(0) = 1
(𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) où 𝑂𝐼 = 1𝑐𝑚 et 𝑂𝐽 = 2𝑐𝑚.
1)
ℎ(𝑥)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥² .en déduire le sens de variation de 𝑓sur
]−1; 0[ et sur ]0; +∞[.
b. Calculer 𝑓 ′ (𝑥)pour tout 𝑥 élément de ]−∞; −1[ et en déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur
]−∞; −1[.
c. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et +∞.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2)
a. Démontrer que (𝐶) admet une branche parabolique en +∞.
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 5 est asymptote à (𝐶) en −∞.
3)
a. Préciser les points d’intersection de (𝐶) avec l’axe (𝑂𝐼).
b. Construire (𝐷) et (𝐶).
Partie D
Soit 𝑘 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; +∞[.
1) Démontrer que 𝑘 admet une bijection réciproque dont on précisera l’ensemble de départ
2) Calculer 𝑘(1) et en déduire (𝑘 −1 )′ (2𝑙𝑛2).

Problème 21
Partie A
𝑥
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]−1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 − 2𝑙𝑛(𝑥 + 1).
1) Calculer les limites de 𝑓 en −1 à droite et en +∞.
−2𝑥−1
2) Justifier que :∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)² .
3) Etudier le sens de variation de 𝑓.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions.
b. Justifier que l’une des solutions notée 𝛼 est telle que −0,73 < 𝛼 < −0,71 et que l’autre vaut 0.
c. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]−1; 𝛼[ ∪ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) < 0 et : ∀𝑥 ∈ ]𝛼; 0[, 𝑓(𝑥) > 0
Partie B
𝑙𝑛(𝑥+1)
Soit la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥² et on désigne par (𝐶𝑔 ) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2𝑐𝑚.
1) Justifier que l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔 est ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[.
2)
a. Calculer les limites de 𝑔 en 0 à gauche et à droite puis interpréter graphiquement les
résultats.
b. Calculer les limites de 𝑔 en −1 à droite et en +∞ puis interpréter graphiquement chacun des
résultats.
3) On admet que 𝑔 est dérivable sur 𝐷𝑔 .
𝑓(𝑥)
a. Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) = 𝑥 3 .
b. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
1
c. Montrer que 𝑔(𝛼) = 2𝛼(𝛼+1)
Partie C
Soit ℎ la restriction de 𝑔 à l’intervalle ]0; +∞[.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1) Justifier que ℎ réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
2) On désigne par ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
a. Calculer ℎ(𝑒 − 1).
1 1
b. Montrer que ℎ−1 est dérivable en ( 𝑒−1 )² puis calculer (ℎ−1 )′ ((𝑒−1) ²).
3) Construire les courbes de 𝑔 et de ℎ−1 .

Problème 22
Partie A
La courbe (Γ) donnée en annexe est celle d’une fonction 𝑔 définie et dérivable sur ]0; +∞[. La droite (𝐴𝐵)
1
est la tangente à la courbe (Γ) en 𝐴. On a : 𝐴(1; −1) ; 𝐵(0; −3) ; 𝐶(𝑒; 1 − 𝑒 ).
1)
a. Prouver qu’une équation de la droite (𝐴𝐵) est : 𝑦 = 2𝑥 − 3.
b. Sur le graphique, lire les valeurs de 𝑔(1) ; 𝑔(𝑒) et 𝑔′ (1).
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
𝑏
2) On suppose que 𝑔(𝑥) est de la forme : 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 où 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres réels.
a. Calculer 𝑔′ (𝑥) en fonction de 𝑎 et 𝑏.
b. A l’aide des résultats précédents, déterminer les réels 𝑎 et 𝑏.
Dans la suite on suppose que 𝑎 = 1 et 𝑏 = −1.
1
c. Montrer qu’il existe un unique réel 𝛼 tel que 𝑙𝑛𝛼 = 𝛼 et que 1,7 < 𝛼 < 1,8.
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0
d. Justifier que : {
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B

On considère la fonction 𝑓 définie sur]0; +∞[ par𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 − 𝑥𝑙𝑛𝑥. On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité : 2cm.
1)
𝑓(𝑥)
a. Déterminer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 puis interpréter graphiquement le deuxième résultat.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat.
b. Calculer 𝑥→0
>
2)
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour 𝑥 dans ]0; +∞[ et vérifier que : 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑔(𝑥).
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
1
c. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 𝛼 − 1 puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
d. Donner un encadrement de 𝑓(𝛼) à 2. 10−1 près.
3)
a. Ecrire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 1.
b. Etudier la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝑇).
c. Tracer (𝐶𝑓 ) et (𝑇).
Partie C
𝑥 𝑥
1) Soit ℎ la fonction définie et dérivable sur ]0; +∞[ par :ℎ(𝑥) = 𝑥 (1 − 2 ) 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥(1 − 4 ).
a. Calculer la dérivée de ℎ .
b. En déduire la primitive sur ]0; +∞[ de la fonction 𝑓 qui prend la valeur 𝑒 en 1.
2) Soit 𝑘 la restriction de 𝑓 à [𝛼; +∞[.
a. Justifier que 𝑘 admet une bijection réciproque 𝑘 −1 dont on précisera l’ensemble de départ.
b. Calculer 𝑘(𝑒) et prouver que 𝑘 −1 est dérivable en 1.
c. Donner une équation de la tangente (𝑇 ′ ) à la courbe (𝐶𝑘 −1 ) de 𝑘 −1 au point d’abscisse 1.
d. Tracer (𝐶𝑘 −1 ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).

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Annexe
y

3 (C)

1
C

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 x
-1

-2

B
-3

-4

-5

-6

-7

-8

𝟏
𝑨(𝟏; −𝟏) ; 𝑩(𝟎; −𝟑) ; 𝑪(𝒆; 𝟏 − 𝒆 ).

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Leçon 5 NOMBRES COMPLEXES

I) NOTION DE NOMBRE COMPLEXE


1) Définition et notation
On appelle nombre complexe tout nombre de la forme 𝒂 + 𝒊𝒃, tel que 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des réels et 𝒊² = −𝟏 où 𝑖
est un nombre imaginaire. L’ensemble des nombres complexes est noté ℂ et ℂ*désigne l’ensemble des
nombres complexes non nuls.
Remarques :
 Un nombre complexe est souvent représenté par la lettre 𝑧.
 Tout nombre réel est un nombre complexe c’est-à-dire ℝ⊂ℂ.
 Dans ℂ, l’addition et la multiplication ont les mêmes règles de calculs que celles connues dans ℝ.
2
Exemples de nombres complexes : −2; 5; 3 ; 4,7; 𝜋; √6; 9 + 8𝑖
2) Forme algébrique d’un nombre complexe
a) Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe tel que :𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏. On appelle forme algébrique de 𝑧 l’écriture 𝒂 + 𝒊𝒃.
Notation et vocabulaire
 Le nombre réel 𝑎 est appelé partie réelle de 𝑧 et noté 𝑹𝒆(𝒛).
 Le nombre réel 𝑏 est appelé partie imaginaire de 𝑧 et noté 𝑰𝒎(𝒛).
Remarque :
 On ne peut pas déterminer le signe d’un nombre complexe.
 On ne peut pas comparer deux nombres complexes.
Exemple : complète le tableau suivant :
𝒁 𝐑𝐞(𝐳) 𝐈𝐦(𝐳)
𝟐−𝒊
𝟑 + 𝟐𝒊√𝟑
−𝒊
𝟎 𝟏
𝟏 𝟎
𝟐 + 𝒊√𝟑
𝟐

 Résolution

𝒁 𝐑𝐞(𝐳) 𝐈𝐦(𝐳)
𝟐−𝒊 2 −1
𝟑 + 𝟐𝒊√𝟑 3 2√3
−𝒊 0 −1
𝑖 𝟎 𝟏
1 𝟏 𝟎
𝟐 + 𝒊√𝟑 1 √3
𝟐 2

b) Nombre imaginaire pur


Tout nombre complexe dont la partie réelle est nulle, est appelé nombre imaginaire pur.
Sa forme algébrique est :𝒊𝒃(𝒃 ∈ ℝ). L’ensemble des nombres imaginaires purs est noté 𝒊ℝ.
𝑧 étant un nombre complexe ;𝒛 ∈ 𝒊ℝ ⟺ 𝑹𝒆(𝒛) = 𝟎 et 𝒛 ∈ ℝ ⟺ 𝑰𝒎(𝒛) = 𝟎
Exemple : −2𝑖; −𝑖; 𝑖; 3𝑖; 𝑖√2 sont des nombres imaginaires purs.

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c) Egalité de deux nombres complexes


Soit 𝑧 𝑒𝑡 𝑧 ′ deux nombres complexes de formes algébriques respectives
𝑎 + 𝑖𝑏 𝑒𝑡 𝑎′ + 𝑖𝑏 ′ :
 𝒛 = 𝒛′ ⟺ 𝑅𝑒(𝑧) = 𝑅𝑒(𝑧 ′ ) 𝑒𝑡 𝐼𝑚(𝑧) = 𝐼𝑚(𝑧 ′ )
𝒛 = 𝒛′ ⟺ 𝒂 = 𝒂′ 𝒆𝒕 𝒃 = 𝒃′
 𝑧 = 0 ⟺ 𝑅𝑒(𝑧) = 0 𝑒𝑡 𝐼𝑚(𝑧) = 0
𝑧=0 ⟺ 𝒂=𝟎 𝒆𝒕 𝒃 =𝟎
Exemple :
Soit 𝑍 et 𝑍′ deux nombres complexes tels que :𝑍 = 𝑎 − 2 + 3𝑖 et 𝑍 ′ = 5 + 𝑖(1 − 𝑏)
Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que les nombres complexes 𝑍 et 𝑍′ soient égaux.
 Résolution
𝑍 = 𝑍 ′ ⟺ 𝑎 − 2 = 5 𝑒𝑡 1 − 𝑏 = 3
⟺ 𝑎 = 7 𝑒𝑡 𝑏 = −2
3) Calculs dans ℂ
a) Somme, produit, inverse, quotient
Soit 𝑧 𝑒𝑡 𝑧′ deux nombres complexes tels que 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑒𝑡 𝑧 ′ = 𝑎′ + 𝑖𝑏′ .
 𝒛 + 𝒛′ = (𝑎 + 𝑎′ ) + 𝑖(𝑏 + 𝑏 ′ )
 −𝒛 = −𝑎 − 𝑖𝑏
 𝒛 × 𝒛′ = (𝑎𝑎′ − 𝑏𝑏 ′ ) + 𝑖(𝑎𝑏 ′ + 𝑎′ 𝑏) et ∀ 𝒌 ∈ ℝ∗ , 𝒌𝑧 = 𝒌𝑎 + 𝒌𝑏
 𝒛 × 𝒛′ = 0 ⟺ 𝑧 = 0 𝑜𝑢 𝑧 ′ = 0
𝟏 𝟏 𝑎 𝑏 𝒛′ 1
 𝑠𝑖 𝑧 ≠ 0, 𝒛 = 𝒂+𝒊𝒃 = 𝑎²+𝑏² − 𝑖 𝑎²+𝑏² et 𝒛 = 𝑧 ′ × 𝑧 ;
𝟏
En particulier : 𝒊 = −𝒊 .
Exemple : soit 𝒁 et 𝒁′ deux nombres complexes tels que :
𝒁 = −𝟏 + 𝒊√𝟑 et 𝒁′ = 𝟏 + 𝒊
Ecrire sous forme algébrique :
1 𝑍′
a) 𝑍 + 𝑍′ b) 𝑍 − 𝑍′ c) 𝑍 × 𝑍′ d) e)
𝑍 𝑍
 Résolution
a) 𝑍 + 𝑍 ′ = −1 + 𝑖√3 + 1 + 𝑖
= −1 + 1 + 𝑖√3 + 𝑖
= (√3 + 1)𝑖

b) 𝑍 − 𝑍 ′ = −1 + 𝑖√3 − 1 − 𝑖
= −1 − 1 + 𝑖√3 − 𝑖
= −2 + (√3 − 1)𝑖
c) 𝑍 × 𝑍 ′ = (−1 + 𝑖√3 )( 1 + 𝑖)
= −1 − 𝑖 + 𝑖√3 + 𝑖²√3
= −1 − 𝑖 + 𝑖√3 − √3
= −1 − √3 + (√3 − 1)𝑖
1 1
d) 𝑍 = −1+𝑖 3

−1 √3
= (−1)2+( − (−1)2+( 𝑖
√3)² √3)²
1 √3
=− − 𝑖
4 4
𝑍′ 1+𝑖
e) =
𝑍 −1+𝑖 √3
1
= (1 + 𝑖) ×
−1+𝑖√3
1 √3 1 √3 1 √3
= (1 + 𝑖)(− − 𝑖) = − + + (− − )𝑖
4 4 4 4 4 4

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b) Puissance entière d’un nombre complexe


b1) définition
𝑧 étant un nombre complexe non nul,𝑛 un nombre entier naturel non nul, on a :
𝟏
𝒛𝟎 = 𝟏 ; 𝟎𝒏 = 𝟎 ; 𝒛𝒏+𝟏 = 𝒛𝒏 × 𝒛 ; 𝒛−𝒏 = 𝒛𝒏
b2) puissances entières de 𝒊
Pour tout entier naturel, 𝒊𝟒𝒏 = 𝟏 ; 𝒊𝟒𝒏+𝟏 = 𝒊 ; 𝒊𝟒𝒏+𝟐 = −𝟏 ; 𝒊𝟒𝒏+𝟑 = −𝒊 .
Exemple :
𝑖 0 = 1 ; 𝑖1 = 𝑖 ; 𝑖 2 = −1 ; 𝑖 3 = −𝑖 ; 𝑖 2014 = −1 ; 𝑖 2015 = −𝑖 ; 𝑖 2020 = 1
b3) formule du binôme de Newton
pour tous nombres complexes non nuls 𝑢 𝑒𝑡 𝑣, pour tout nombre entier naturel 𝑛 plus grand que 1,
𝑛

(𝑢 + 𝑣) = ∑ 𝐶𝑛𝑘 𝑢𝑛−𝑘 𝑣 𝑘 = 𝐶𝑛0 𝑢𝑛 𝑣 0 + 𝐶𝑛1 𝑢𝑛−1 𝑣 1 + 𝐶𝑛2 𝑢𝑛−2 𝑣 2 + ⋯ + 𝐶𝑛𝑛 𝑢𝑜 𝑣 𝑛


𝑛

𝑘=0
(𝑢 + 𝑣)𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝐶𝑛1 𝑢𝑛−1 𝑣1 + 𝐶𝑛2 𝑢𝑛−2 𝑣 2 + ⋯ + 𝑣 𝑛 .
Remarques :
 Les exposants de 𝑢 sont rangés dans l’ordre décroissant et ceux de 𝑣 dans l’ordre croissant.
 Les nombres 𝐶𝑛𝑘 appelés coefficients binomiaux peuvent être obtenus à partir du Triangle de
Pascal.

𝑛 𝑘 0 1 2 3 4 5
0 1 𝑪𝟏𝟐 = 𝑪𝟎𝟏 + 𝑪𝟏𝟏 = 𝟏 + 𝟏 = 𝟐
1 1 1 𝑪𝟑𝟓 = 𝑪𝟐𝟒 + 𝑪𝟑𝟒 = 𝟔 + 𝟒 = 𝟏𝟎
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1

Exemple : Développer et réduire (𝟑 + 𝒊)𝟓


(𝟑 + 𝒊)𝟓 = 𝟏. 𝟑𝟓 . 𝒊𝟎 + 𝟓. 𝟑𝟒 . 𝒊𝟏 + 𝟏𝟎. 𝟑𝟑 . 𝒊𝟐 + 𝟏𝟎. 𝟑𝟐 . 𝒊𝟑 + 𝟓. 𝟑𝟏 . 𝒊𝟒 + 𝟏. 𝟑𝟎 . 𝒊𝟓
= 𝟐𝟒𝟑 + 𝟒𝟎𝟓𝒊 − 𝟐𝟕𝟎 − 𝟗𝟎𝒊 + 𝟏𝟓 + 𝒊
= −𝟏𝟐 + 𝟑𝟏𝟔𝒊
4) Conjugué d’un nombre complexe
a) Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe, on appelle conjugué de , le nombre complexe noté 𝑧̅ tel que : 𝑅𝑒(𝑧̅) =
𝑅𝑒(𝑧) 𝑒𝑡 𝐼𝑚(𝑧̅) = −𝐼𝑚(𝑧) .
Si 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝒛̅ = 𝒂 − 𝒊𝒃.
Exemple : le conjugué de 2+3i est 2-3i ; le conjugué de -3-5i est -3+5i
le conjugué de 10i est -10i ; le conjugué de 9 est 9.
b) propriétés
 Pour tout nombre complexe 𝑧 :
𝒛 + 𝒛̅ = 𝟐𝑹𝒆(𝒛) 𝒛 − 𝒛̅ = 𝟐𝒊𝑰𝒎(𝒛) ;
̅
𝒛̅ = 𝒛 𝒛 × 𝒛̅ = [𝑹𝒆(𝒛)]² + [𝑰𝒎(𝒛)]²
𝒛 ∈ ℝ ⟺ 𝒛̅ = 𝒛 𝒛 ∈ 𝒊ℝ ⟺ 𝒛̅ = −𝒛
 Pour tout nombre entier naturel non nul 𝑛, pour tous nombres complexes 𝑧 𝑒𝑡 𝑧′ :
̅̅̅̅̅̅̅̅
𝒛 ̅̅̅̅̅̅̅̅
+ 𝒛′ = 𝒛̅ + 𝒛̅′ ; 𝒛 ̅ 𝒏 ; si 𝒛′ ≠ 𝟎, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 ( ̅𝒛 ) = 𝒛̅
̅̅̅𝒏 = (𝒛)
× 𝒛′ = 𝒛̅ × 𝒛̅′ ; 𝒛 𝒛′ 𝒛̅′
Remarque :
Si 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 alors :
𝒛 + 𝒛̅ = 𝟐𝒂 ; 𝑧 − 𝒛̅ = 𝟐𝒊𝒃 ; 𝒛 × 𝒛̅ = 𝒂² + 𝒃²

Exercice d’application
𝟏−𝟓𝒊 𝒊
En utilisant les conjugués, écrire sous forme algébrique : 𝟐+𝟑𝒊 et 𝟏−𝒊√𝟐

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𝟏−𝟓𝒊 (𝟏−𝟓𝒊)(𝟐−𝟑𝒊) 𝟐−𝟑𝒊−𝟏𝟎𝒊−𝟏𝟓 −𝟏𝟑−𝟏𝟑𝒊


𝟐+𝟑𝒊
= (𝟐+𝟑𝒊)(𝟐−𝟑𝒊) = 𝟐²+𝟑²
= 𝟏𝟑
= −𝟏 − 𝒊
𝒊 𝒊(𝟏+𝒊√𝟐) 𝒊−√𝟐 √𝟐 𝟏
= = =− + 𝒊
𝟏−𝒊√𝟐 (𝟏−𝒊√𝟐)(𝟏+𝒊√𝟐) 𝟏²+√𝟐² 𝟑 𝟑
5) Module d’un nombre complexe
a) Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe, on appelle module de 𝑧 noté |𝒛| ,le nombre réel positif √𝒛 × 𝒛̅. Si 𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏
alors|𝒛| = √𝒂² + 𝒃².
Exemple : |𝟑 + 𝟒𝒊| = √𝟑𝟐 + 𝟒𝟐 = 𝟓 ; |𝟏 − 𝟒𝒊| = √𝟏𝟐 + (−𝟒)𝟐 = √𝟏𝟕 ;
|𝟖𝒊| = √𝟎² + 𝟖² = 𝟖 ; |−𝟔| = √(−𝟔)² + 𝟎² = 𝟔 .
b) Propriétés
Pour tous nombres complexes 𝑧 𝑒𝑡 𝑧′ , pour tout entier naturel 𝑛 , on a :
|𝒛| = |𝒛̅| = |−𝒛| |𝒛 × 𝒛′| = |𝒛| × |𝒛′| |𝒛𝒏 | = |𝒛|𝒏
𝟏 𝟏 𝒛 |𝒛|
|𝒛²| = 𝒛 × 𝒛̅ | 𝒛| = |𝒛| (𝒛 ≠ 𝟎) |𝒛′| = |𝒛′| (𝒛′ ≠ 𝟎)
|𝒛 + 𝒛′| ≤ |𝒛| + |𝒛′| (𝒊𝒏é𝒈𝒂𝒍𝒊𝒕é 𝒕𝒓𝒊𝒂𝒏𝒈𝒖𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆) |𝒛| = 𝟏 ⟺ 𝒛 × 𝒛̅ = 𝟏
II) Représentation géométrique d’un nombre complexe
1) Plan complexe
Le plan étant muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J) , on peut repérer tout point par un nombre
complexe : on dit qu’on se place dans le plan complexe.
La droite (OI) est appelée axe des réels et la droite (OJ) est appelée axe des imaginaires.
2) Affixe d’un point –affixe d’un vecteur
a) Définition et notation
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
 Au point 𝑴(𝒂; 𝒃) on peut associer le nombre complexe 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ; on dit que 𝑎 + 𝑖𝑏 est l’affixe du
point 𝑀 et le point 𝑀 est le point-image de 𝑧.
On note : 𝑴(𝒛) ou 𝒛𝑴 .
 Au vecteur 𝒖 ⃗ (𝒂; 𝒃) on peut associer le nombre complexe 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 ; on dit que 𝑎 + 𝑖𝑏 est l’affixe
du vecteur 𝑢 ⃗ et le vecteur 𝑢
⃗ est le vecteur-image de 𝑧.
On note : 𝒖 ⃗ (𝒛) ou 𝒛𝒖⃗ .
Remarques :
 𝒛𝑶 = 𝟎 ; 𝒛𝑰 = 𝟏 et 𝒛𝑱 = 𝒊
 𝑀 étant un point du plan d’affixe 𝑧 :
 𝑧 ∈ ℝ ⟺ 𝑴 ∈ (𝑶𝑰)
 𝑧 ∈ 𝑖ℝ ⟺ 𝑴 ∈ (𝑶𝑱)
 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 étant deux points du plan d’affixes respectives 𝒛𝑨 et 𝒛𝑩 , alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑨𝑩 a pour affixe
𝒛𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒛 𝑩 − 𝒛 𝑨 .
 𝒖 ⃗ 𝒆𝒕 𝒖 ⃗ ′ étant deux vecteurs du plan et 𝑘 un nombre réel non nul :
𝒛𝒖⃗+𝒖′
⃗⃗⃗⃗ = 𝒛𝒖 ⃗ + 𝒛𝒖⃗′ et 𝒛𝒌𝒖⃗ = 𝒌𝒛𝒖⃗

b) Distance de deux points, affixe du milieu d’un segment


Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).𝐴 𝑒𝑡𝐵 sont des points du plan d’affixes
respectives 𝒛𝑨 𝒆𝒕 𝒛𝑩 On a :
 𝐴𝐵 = |𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 | 𝑶𝑨 = |𝒛𝑨 | 𝑶𝑩 = |𝒛𝑩 |
𝒛𝑨 +𝒛𝑩
 Si 𝐾 est le milieu du segment [𝐴𝐵] alors 𝒛𝑲 = 𝟐 .
Exercice d’application
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).unité :1cm
On considère les points 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷, 𝐸, 𝐹 d’affixes respectives :
3 + 𝑖; 2 + 4𝑖; −2 + 𝑖; −1 − 2𝑖; −2𝑖; 4 .

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1) Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷, 𝐸, 𝐹.


2) Déterminer :
a) l’affixe des vecteurs 𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ puis en déduire la nature du quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑫𝑪
b) L’affixe du point 𝐺 milieu du segment [𝑨𝑪]
3) Calculer les distances 𝑶𝑬 et 𝑬𝑭.
 Résolution
1)
y
5

B
4

C A
1

F
-2 -1 0 1 2 3 4 5 x
-1

D E
-2

-3

2) a. Déterminons l’affixe des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑫𝑪
𝑧𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 𝑧 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑪 = 𝑧𝐶 − 𝑧𝐷
= 2 + 4𝑖 − (3 + 𝑖) = −2 + 𝑖 − (−1 − 2𝑖)
= −1 + 3𝑖 𝑧𝑫𝑪⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −1 + 3𝑖
Comme 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 = 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑫𝑪 alors le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme.
b. L’affixe du point 𝐺 milieu du segment [𝑨𝑪]

𝑧𝐴 +𝑧𝐶
𝑧𝐺 = 2
3+𝑖−2+𝑖
= 2
1+2𝑖
= 2
𝟏
𝒛𝑮 = 𝟐 + 𝒊

3) calcul des distances 𝑂𝐸 et 𝐸𝐹 .


𝑂𝐸 = |𝑧𝐸 | = |−2𝑖| = 2 ; 𝐸𝐹 = |𝑧𝐹 − 𝑧𝐸 | = |4 + 2𝑖| = √20 = 2√5
4) Lieu géométrique des points M du plan vérifiant une condition donnée
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J). 𝐴 𝑒𝑡𝐵 sont des points du plan d’affixes
respectives 𝒛𝑨 𝒆𝒕 𝒛𝑩 ,𝒓 est un nombre réel strictement positif :
L’ensemble des points 𝑴 du plan d’affixe 𝒛 tels que :
 |𝒛| = 𝒓 est le cercle de centre 𝑶 et de rayon 𝒓.
 |𝒛 − 𝒛𝑨 | = 𝒓 est le cercle de centre 𝑨 et de rayon 𝒓.
 |𝒛 − 𝒛𝑨 | = |𝒛 − 𝒛𝑩 | est la médiatrice du segment[𝑨𝑩].
Remarques :
En posant 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚 :
 le cercle de centre 𝑶 et de rayon 𝒓 a une équation de la forme : 𝒙² + 𝒚² = 𝒓².

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 le cercle de centre 𝑨 et de rayon 𝒓 a une équation de la forme :


(𝒙 − 𝒂)𝟐 + (𝒚 − 𝒃)𝟐 = 𝒓² où 𝑨(𝒂; 𝒃).
 la médiatrice du segment [𝑨𝑩] a une équation de la forme : 𝒂𝒙 + 𝒃𝒚 + 𝒄 = 0 où 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des
réels.
Exercice d’application
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J) d’unité : 1cm. Soit 𝑨, 𝑩, 𝑪, 𝑫, 𝑬 des points du plan
d’affixes respectives : 𝟑; 𝟑𝒊; −𝟐 + 𝟑𝒊 ; −𝒊; −𝟏 + 𝟐𝒊.
1) Déterminer l’ensemble des points 𝑴 du plan dont l’affixe 𝒛 vérifie :
𝐚) |𝒛 − 𝟑| = |𝒛 − 𝟑𝒊| b) |𝒛 + 𝟐 − 𝟑𝒊| = |𝟐 + 𝟑𝒊| c) |𝒛̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐
𝒛+𝟏−𝟐𝒊
2) A tout nombre complexe 𝒛 distinct de – 𝒊 on associe le nombre complexe 𝒁 tel que 𝒁 = et on
𝒛+𝒊
pose : 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚.
a) Ecrire 𝒁 sous forme algébrique en fonction de 𝒙 𝒆𝒕 𝒚.
b) Déterminer l’ensemble (𝑬𝟎 ) des points 𝑴 d’affixe 𝒛 tels que |𝒁| = 𝟏
c) Déterminer l’ensemble (𝑬𝟏 ) des points 𝑴 d’affixe 𝒛 tels que 𝒁 soit réel.
d) Déterminer l’ensemble (𝑬𝟐 ) des points 𝑴 d’affixe 𝒛 tels que 𝒁 soit imaginaire pur.
 Résolution
1)
a) |𝒛 − 𝟑| = |𝒛 − 𝟑𝒊| ⟺ |𝑧𝑀 − 𝑧𝐴 | = |𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 |
|𝒛 − 𝟑| = |𝒛 − 𝟑𝒊| ⟺ 𝑨𝑴 = 𝑩𝑴
L’ensemble cherché est la médiatrice du segment [𝑨𝑩]
b) |𝒛 + 𝟐 − 𝟑𝒊| = |𝟐 + 𝟑𝒊| ⟺ |𝑧𝑀 − (−𝟐 + 𝟑𝒊)| = √𝟒 + 𝟗
|𝒛 + 𝟐 − 𝟑𝒊| = |𝟐 + 𝟑𝒊| ⟺ |𝑧𝑀 − 𝑧𝐶 | = √𝟏𝟑
|𝒛 + 𝟐 − 𝟑𝒊| = |𝟐 + 𝟑𝒊| ⟺ 𝑪𝑴 = √𝟏𝟑
L’ensemble cherché est le cercle de centre 𝑪 et de rayon √𝟏𝟑 .
c) |𝒛̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐 ⟺ |𝒛̅̅̅̅̅̅̅̅
̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐
|𝒛̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐 ⟺ |𝒛̅ + ̅̅̅
𝟑𝒊| = 𝟐
|𝒛̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐 ⟺ |𝒛 − 𝟑𝒊| = 𝟐
|𝒛̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐 ⟺ |𝑧𝑀 − 𝑧𝐵 | = 𝟐
|𝒛̅ + 𝟑𝒊| = 𝟐 ⟺ 𝑩𝑴 = 𝟐
L’ensemble cherché est le cercle de centre 𝑩 et de rayon 2.
𝒛+𝟏−𝟐𝒊
2) 𝒁 = 𝒛+𝒊 et 𝒛 = 𝒙 + 𝒊𝒚
a) Ecrivons 𝑍 sous forme algébrique en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
𝑥+𝑖𝑦+1−2𝑖 𝑥+1+(𝑦−2)𝑖 [𝑥+1+(𝑦−2)𝑖][𝑥−(𝑦+1)𝑖] 𝑥(𝑥+1)+(𝑦−2)(𝑦+1)+𝑖(−(𝑥+1)(𝑦+1)+𝑥(𝑦−2))
𝑍= 𝑥+𝑖𝑦+𝑖
=
𝑥+(𝑦+1)𝑖 𝑥²+(𝑦+1)²
= = 𝑥²+(𝑦+1)²
𝑥²+𝑥+(𝑦²−𝑦−2)+𝑖(−𝑥𝑦−𝑥−𝑦−1+𝑥𝑦−2𝑥) 𝑥²+𝑥+(𝑦²−𝑦−2)+𝑖(−3𝑥−𝑦−1) 𝒙²+𝒙+𝒚²−𝒚−𝟐 𝟑𝒙+𝒚+𝟏
𝑍= 𝑥²+(𝑦+1)²
= 𝑥²+(𝑦+1)²
= 𝒙²+(𝒚+𝟏)²
− 𝒙²+(𝒚+𝟏)² 𝒊

b) Déterminer l’ensemble (𝐸0 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que |𝑍| = 1


𝑧+1−2𝑖
|𝑍| = 1 ⟺ | |=1
𝑧+𝑖
|𝑧+1−2𝑖|
⟺ |𝑧+𝑖|
=1
⟺ |𝑧 + 1 − 2𝑖| = |𝑧 + 𝑖|
⟺ |𝑧 − (−1 + 2𝑖)| = |𝑧 − (−𝑖)|
⟺ |𝑧𝑀 − 𝑧𝐸 | = |𝑧𝑀 − 𝑧𝐷 |
Donc (𝐸0 ) est la médiatrice du segment [𝑬𝑫].
c) Déterminons l’ensemble (𝐸1 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit réel.
𝑍 est réel ⟺ 𝐼𝑚(𝑍) = 0
𝒙²+𝒙+𝒚²−𝒚−𝟐
⟺ 𝒙²+(𝒚+𝟏)²
=𝟎
⟺ 𝒙² + 𝒙 + 𝒚² − 𝒚 − 𝟐 = 𝟎

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𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏
⟺ (𝒙 + 𝟐) − 𝟒 + (𝒚 − 𝟐) − 𝟒 − 𝟐 = 𝟎
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏
⟺ (𝒙 + ) + (𝒚 − ) = + + 𝟐
𝟐 𝟐 𝟒 𝟒
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏𝟎
⟺ (𝒙 + ) + (𝒚 − ) =
𝟐 𝟐 𝟒
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 √𝟏𝟎
𝑍 est réel ⟺ (𝒙 + 𝟐) + (𝒚 − 𝟐) = ( 𝟐

𝟏 𝟏 √𝟏𝟎
Donc (𝐸1 ) est le cercle de centre 𝛀(− ; ) et de rayon .
𝟐 𝟐 𝟐
d) Déterminons l’ensemble (𝐸2 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit imaginaire pur.
𝑍 est imaginaire pur ⟺ 𝑅𝑒(𝑍) = 0
𝟑𝒙+𝒚+𝟏
⟺ − 𝒙²+(𝒚+𝟏)² = 𝟎
⟺ 𝟑𝒙 + 𝒚 + 𝟏 = 𝟎
⟺ 𝒚 = −𝟑𝒙 − 𝟏
Donc (𝐸2 ) est la droite d’équation 𝒚 = −𝟑𝒙 − 𝟏.

III) FORME TRIGONOMETRIQUE ET FORME EXPONENTIELLE D’UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL
1) Argument d’un nombre complexe non nul
a) Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul et 𝑀 le point-image de 𝑧 dans le plan muni d’un repère orthonormé
direct (O, I, J).
 On appelle argument de 𝒛 et on note 𝐚𝐫𝐠(𝒛) toute mesure de l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ). Si 𝜃 est une
̂
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
mesure de l’angle orienté (𝑂𝐼 𝑂𝑀 ), 𝐚𝐫𝐠(𝒛) = 𝜃 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ.
 On appelle argument principal de 𝒛 et on note 𝐀𝐫𝐠(𝒛) la mesure principale de l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
, 𝑂𝑀
).
⃗⃗⃗⃗̂
Si 𝜃 est la mesure principale de l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ), 𝐀𝐫𝐠(𝒛) = 𝜃 ( 𝜃 ∈ ]−𝜋; 𝜋]).
, 𝑂𝑀
Exemple :
𝑧 1 𝑖 −1 −𝑖 1+𝑖 1−𝑖
𝐴𝑟𝑔(𝑧) 0 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
− −
2 2 4 4

Remarque : le nombre complexe nul n’a pas d’argument.

b) Egalité de deux nombres complexes non nuls


Propriété

Soit 𝑧 𝑒𝑡 𝑧′deux nombres complexes non nuls.


𝑧 = 𝑧 ′ ⟺ |𝑧| = |𝑧′| 𝑒𝑡 𝐴𝑟𝑔(𝑧) = 𝐴𝑟𝑔(𝑧 ′ )
⟺ |𝑧| = |𝑧′| 𝑒𝑡 𝑎𝑟𝑔(𝑧) = 𝑎𝑟𝑔(𝑧 ′ ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
c) Argument d’un nombre réel non nul et d’un nombre imaginaire pur non nul
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul.
 𝑧 ∈ ℝ∗+ ⟺ 𝐴𝑟𝑔(𝑧) = 0
 𝑧 ∈ ℝ∗− ⟺ 𝐴𝑟𝑔(𝑧) = 𝜋
𝜋
 𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗+ ⟺ 𝐴𝑟𝑔(𝑧) = 2
𝜋
 𝑧 ∈ 𝑖ℝ∗− ⟺ 𝐴𝑟𝑔(𝑧) = − 2
𝜋 𝜋
Exemple : 𝐴𝑟𝑔(2) = 0 𝐴𝑟𝑔(−10) = 𝜋 𝐴𝑟𝑔(3𝑖) = 𝐴𝑟𝑔(−2𝑖) = −
2 2
d) Opérations sur les arguments
Pour tous nombres complexes 𝑒𝑡 𝑧′ , pour tout entier relatif 𝑛 ,on a :
 𝑎𝑟𝑔(𝒛̅) = −𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
 𝑎𝑟𝑔(−𝒛) = 𝜋 + 𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

 𝑎𝑟𝑔(𝒛 × 𝒛′) = arg(𝑧) + 𝑎𝑟𝑔(𝑧 ′ ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ


𝟏
 𝑎𝑟𝑔 ( 𝒛) = −𝑎𝑟𝑔(𝑧) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
 𝑎𝑟𝑔(𝒛𝒏 ) = 𝑛 × 𝑎𝑟𝑔(𝑧 ′ ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
𝒛
 𝑎𝑟𝑔 (𝒛′) = arg(𝑧) − 𝑎𝑟𝑔(𝑧 ′ ) + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ
2) Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul
a) Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe de module 𝒓 et d’argument, on appelle forme trigonométrique de 𝑧
l’écriture :𝒛 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽). (𝑟 ∈ ℝ∗+ , 𝜽 ∈ ℝ)
Remarque :
Si l’écriture de 𝒛 est Alors la forme trigonométrique de 𝒛 est
𝒛 = 𝒓(−𝒄𝒐𝒔𝜽 − 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽) 𝒛 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔(𝜽 + 𝝅) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝜽 + 𝝅))
𝒛 = 𝒓(−𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽) 𝒛 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔(𝝅 − 𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(𝝅 − 𝜽))
𝒛 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔𝜽 − 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽) 𝒛 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔(−𝜽) + 𝒊𝒔𝒊𝒏(−𝜽))
b) Passage de la forme algébrique à la forme trigonométrique et inversement
𝒓 = √𝒂² + 𝒃²
𝒂
𝑧 = 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝒓(𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽) ⟺ 𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝒓
𝒃
{ 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝒓
𝒂 = 𝒓𝒄𝒐𝒔𝜽
𝑧 = 𝑟(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃) = 𝒂 + 𝒊𝒃 ⟺ {
𝒃 = 𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽
Rappels :
𝜽 𝟎 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅 𝟐𝝅 𝟑𝝅 𝟓𝝅 𝝅 𝟓𝝅 𝟑𝝅 𝟐𝝅

𝝅

𝝅

𝝅

𝝅
𝟔 𝟒 𝟑 𝟐 𝟑 − − − 𝟐 𝟑 𝟒 𝟔
𝟒 𝟔 𝟔 𝟒 𝟑
𝒄𝒐𝒔𝜽 1 √𝟑 √𝟐 𝟏 0 𝟏 √𝟐 √𝟑 −1 √𝟑 √𝟐 − 𝟏 0 𝟏 √𝟐 √𝟑
− − − − −
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒔𝒊𝒏𝜽 0 𝟏 √𝟐 √𝟑 1 √𝟑 √𝟐 𝟏 0 𝟏 √𝟐 √𝟑 −1 √𝟑 √𝟐 𝟏
− − − − − −
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝒄𝒐𝒔𝜽 > 0 𝒄𝒐𝒔𝜽 < 0 𝒄𝒐𝒔𝜽 < 0 𝒄𝒐𝒔𝜽 > 0
𝒔𝒊𝒏𝜽 > 0 𝒔𝒊𝒏𝜽 > 0 𝒔𝒊𝒏𝜽 < 0 𝒔𝒊𝒏𝜽 < 0

Remarque : 𝜽 et 𝒔𝒊𝒏𝜽 ont le même signe.


Exercice d’application
Ecrire sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants :
𝟏 √𝟑 𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝒛𝟏 = −𝟏 + 𝒊√𝟑 ; 𝒛𝟐 = 𝟐 − 𝟐 𝒊 ; 𝒛𝟑 = √𝟐(𝒄𝒐𝒔 𝟑 − 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝟑 ) ; 𝒛𝟒 = −𝟑(𝒄𝒐𝒔 𝟔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝟔 )
 Résolution
𝒛𝟏 = −𝟏 + 𝒊√𝟑 alors |𝒛𝟏 | = 2.
1
𝑐𝑜𝑠𝜃1 = − 2 2𝜋 𝟐𝝅 𝟐𝝅
Soit 𝜃1 = arg(𝒛𝟏 ) . D’où { √3
et 𝜃1 = 3 + 2𝑘𝜋(𝑘 ∈ ℤ) .donc 𝒛𝟏 = 𝟐(𝒄𝒐𝒔 𝟑 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝟑 )
𝑠𝑖𝑛𝜃1 = 2
𝟏 √𝟑
𝒛𝟐 = 𝟐 − 𝟐
𝒊 alors |𝒛𝟐 | = 1
1
𝑐𝑜𝑠𝜃2 = 2 𝜋 𝝅 𝝅
Soit 𝜃2 = arg(𝒛𝟐 ) . D’où { √3
et 𝜃2 = − 3 + 2𝑘𝜋(𝑘 ∈ ℤ) .Donc 𝒛𝟐 = 𝒄𝒐𝒔 (− 𝟑 ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏 (− 𝟑 ).
𝑠𝑖𝑛𝜃2 = − 2
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
𝒛𝟑 = √𝟐 (𝒄𝒐𝒔 𝟑 − 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝟑 ) = √𝟐(𝒄𝒐𝒔 (− 𝟑 ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏 (− 𝟑 ))
𝝅 𝝅 𝝅 𝝅
car 𝒄𝒐𝒔 (− 𝟑 ) = 𝒄𝒐𝒔 ( 𝟑 ) et 𝒔𝒊𝒏 (− 𝟑 ) = −𝒔𝒊𝒏 ( 𝟑 )
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝑧4 = −3 (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 3 (−𝑐𝑜𝑠 − 𝑖𝑠𝑖𝑛 ) = 3(𝑐𝑜𝑠 ( + 𝜋) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( + 𝜋))
6 6 6 6 6 6

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

7𝜋 7𝜋 𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝑧4 = 3 (𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )) = 𝟑(𝒄𝒐𝒔 (− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏 (− ))
6 6 𝟔 𝟔
c) Formule de Moivre
Pour tout nombre réel 𝜽, pour tout nombre entier relatif 𝒏 ,
On a: (𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃)𝒏 = 𝑐𝑜𝑠(𝒏𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝒏𝜃)
Remarque :
La formule de Moivre permet d’exprimer 𝑐𝑜𝑠𝒏𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝒏𝜃 en fonction de 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜃.
𝑐𝑜𝑠𝒏𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝒏𝜃 sont alors respectivement la partie réelle et la partie imaginaire du développement de
(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃)𝒏 à l’aide de la formule du binôme de Newton.

Exemple : exprimer 𝑐𝑜𝑠𝟑𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝟑𝜃 en fonction de 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜃.


On a : 𝑐𝑜𝑠𝟑𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝟑𝜃 = (𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃)3 (d’après la formule de Moivre)
= 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 + 𝟑𝑐𝑜𝑠 2 𝜃(𝒊 𝑠𝑖𝑛𝜃) + 3𝑐𝑜𝑠𝜃(𝒊 𝑠𝑖𝑛𝜃)𝟐 + (𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃)3
= 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 + 𝟑𝒊𝑐𝑜𝑠 2 𝜃. 𝑠𝑖𝑛𝜃−3𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑠𝑖𝑛²𝜃 − 𝒊𝑠𝑖𝑛3 𝜃
= 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 − 3𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑠𝑖𝑛²𝜃 + 𝑖(3𝑐𝑜𝑠 2 𝜃. 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 𝑠𝑖𝑛3 𝜃)
Donc : 𝒄𝒐𝒔𝟑𝜽 = 𝒄𝒐𝒔𝟑 𝜽 − 𝟑𝒄𝒐𝒔𝜽. 𝒔𝒊𝒏²𝜽 et 𝒔𝒊𝒏𝟑𝜽 = 𝟑𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽. 𝒔𝒊𝒏𝜽 − 𝒔𝒊𝒏𝟑 𝜽 .
Exercice d’application
𝟏 𝟏
On considère le nombre complexe 𝒛 = + 𝒊√𝟑
𝟐 𝟐
1) Ecrire 𝒛 sous forme trigonométrique.
2) Démontrer que 𝒛𝟐𝟎𝟏𝟔 = 𝟏.
 Résolution
1) Ecrivons 𝑧 sous forme trigonométrique.
|𝑧| = 1
1
𝑐𝑜𝑠𝜃1 = 2 𝜋 𝝅 𝝅
Soit 𝜃1 = arg(𝒛) . D’où { √3
et 𝜃1 = + 2𝑘𝜋(𝑘 ∈ ℤ) .Donc 𝒛 = (𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 )
3 𝟑 𝟑
𝑠𝑖𝑛𝜃1 = 2
2) Démontrons que 𝑧 2016 = 1.
𝝅 𝝅
On sait que : 𝒛 = 𝒄𝒐𝒔 𝟑 + 𝒊𝒔𝒊𝒏 𝟑
𝝅 𝝅
Alors 𝑧 2016 = (𝑐𝑜𝑠 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 )2016
𝟑 𝟑
2016𝜋 2016𝜋
= 𝑐𝑜𝑠 3 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 3
= 𝑐𝑜𝑠672𝜋 + 𝑖𝑠𝑖𝑛672𝜋
= 𝒄𝒐𝒔𝟎 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝟎
𝒛𝟐𝟎𝟏𝟔 = 𝟏
3) Forme exponentielle d’un nombre complexe non nul
a) Définition et notation
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul de module 𝒓 et d’argument 𝜽. On appelle forme exponentielle de 𝑧
l’écriture :𝑧 = 𝒓𝒆𝒊𝜽.
Pour tout nombre réel 𝜽, on pose : 𝒆𝒊𝜽 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽
Remarque : 𝒆−𝒊𝜽 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 − 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽 et |𝒆𝒊𝜽 | = |𝒆−𝒊𝜽 | = 𝟏
Exemple : écrire sous forme exponentielle les nombres complexes suivants :
𝒛 = √𝟐 + 𝒊√𝟐 𝒛′ = −√𝟑 − 𝒊
 Résolution
|𝑧| = 2
√2
𝑐𝑜𝑠𝜃1 = 2 𝜋 𝝅
Soit 𝜃1 = arg(𝒛) . D’où { et 𝜃1 = 4 + 2𝑘𝜋(𝑘 ∈ ℤ) .Donc 𝒛 = 𝟐𝒆𝒊𝟒
√2
𝑠𝑖𝑛𝜃1 =
2
|𝑧′| = 2

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

√3
𝑐𝑜𝑠𝜃2 = − 2 5𝜋 −𝒊
𝟓𝝅
Soit 𝜃2 = arg(𝒛′) . D’où { 1
et 𝜃2 = − + 2𝑘𝜋(𝑘 ∈ ℤ) .Donc 𝒛′ = 𝟐𝒆 𝟔
6
𝑠𝑖𝑛𝜃2 = −
2
b) Propriétés
Soit 𝑧 𝑒𝑡 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls tels que : 𝑧 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒆𝒕 𝒛′ = 𝒓′𝒆𝒊𝜽 ′, 𝑛 est un nombre entier
relatif, on a :
′ 𝟏 𝟏 𝒛 𝒓 ′
𝒛 × 𝒛′ = 𝒓𝒓′𝒆𝒊(𝜽+𝜽 ) ; 𝒛𝒏 = 𝒓𝒏 𝒆𝒊𝒏𝜽 ; = 𝒆−𝒊𝜽 ; = 𝒆𝒊(𝜽−𝜽 ) .
𝒛 𝒓 𝒛′ 𝒓′
c) Formules d’Euler
Pour tout nombre réel 𝜽 et pour tout entier relatif 𝑛, on a :
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝒏𝜽 +𝒆−𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒊𝒏𝜽 −𝒆−𝒊𝒏𝜽
𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝟐
; 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝟐𝒊 ; 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜽) = 𝟐
; 𝒔𝒊𝒏(𝒏𝜽) = 𝟐𝒊
.
On déduit que :
𝒆𝒊𝜽 + 𝒆−𝒊𝜽 = 𝟐𝒄𝒐𝒔𝜽 ; 𝒆𝒊𝜽 − 𝒆−𝒊𝜽 = 𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽
𝒆𝒊𝒏𝜽 + 𝒆−𝒊𝒏𝜽 = 𝟐𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜽) ; 𝒆𝒊𝒏𝜽 − 𝒆−𝒊𝒏𝜽 = 𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏(𝒏𝜽)
Remarque :
Les formules d’Euler permettent de linéariser 𝑐𝑜𝑠 𝑛 𝜽 et 𝑠𝑖𝑛𝑛 𝜽 . Pour cela il faut :
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽
D’abord, développer et réduire ( )𝒏 et ( )𝒏 à l’aide de la formule du binôme de Newton. Ensuite
𝟐 𝟐𝒊
regrouper deux à deux les termes d’exposants opposés puis enfin exprimer chacun d’eux en fonction de
termes de la forme 𝒄𝒐𝒔(𝒌𝜽) et 𝒔𝒊𝒏(𝒌𝜽) ; 𝒌 variant 𝟏 à 𝒏.
Exemple : linéariser 𝑐𝑜𝑠 3 𝜽 et 𝑠𝑖𝑛3 𝜽
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝟑 (𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 )3 1
 𝑐𝑜𝑠 3 𝜽 = ( ) = = (𝒆𝒊𝟑𝜽 + 𝟑𝒆𝒊𝟐𝜽 𝒆−𝒊𝜽 + 𝟑𝒆𝒊𝜽 𝒆−𝒊𝟐𝜽 + 𝒆−𝒊𝟑𝜽 )
𝟐 8 8
3 1 𝒊𝟑𝜽 −𝒊𝟑𝜽 𝒊𝜽 −𝒊𝜽 ))
𝑐𝑜𝑠 𝜽 = (𝒆 +𝒆 + 𝟑(𝒆 + 𝒆
8
1 1 3
𝑐𝑜𝑠 3 𝜽 = 8 (𝟐𝒄𝒐𝒔(𝟑𝜽) + 𝟑(𝟐𝒄𝒐𝒔𝜽)) = 4 𝒄𝒐𝒔(𝟑𝜽) + 4 𝒄𝒐𝒔𝜽
𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 𝟑 (𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 )3 1
 𝑠𝑖𝑛3 𝜽 = ( 𝟐𝒊
) = −8𝑖
= − 8𝑖 (𝒆𝒊𝟑𝜽 − 𝟑𝒆𝒊𝟐𝜽 𝒆−𝒊𝜽 + 𝟑𝒆𝒊𝜽 𝒆−𝒊𝟐𝜽 − 𝒆−𝒊𝟑𝜽 )
𝟏 𝒊𝟑𝜽
𝑠𝑖𝑛3 𝜽 = −
(𝒆 − 𝒆−𝒊𝟑𝜽 − 𝟑(𝒆𝒊𝜽 − 𝒆−𝒊𝜽 ))
𝟖𝒊
𝟏 𝟏 𝟑
𝑠𝑖𝑛3 𝜽 = − 𝟖𝒊 (𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝟑𝜽 − 𝟑(𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽)) = − 𝟒 𝒔𝒊𝒏𝟑𝜽 + 𝟒 𝒔𝒊𝒏𝜽
IV) Résolution d’équations dans ℂ
1) Racines carrées d’un nombre complexe
a) Définition
On appelle racine carrée d’un nombre complexe 𝑍 tout nombre complexe 𝑧 tel que : 𝑧² = 𝑍.
Exemple : 𝑖² = −1 alors 𝑖 est une racine carrée de −1.
b) Propriété
Tout nombre complexe non nul admet deux racines carrées opposées.
c) Méthode de détermination sous forme algébrique des deux racines carrées d’un
nombre complexe non nul
Soit 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe non nul. Posons 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que 𝑧² = 𝑍.
|𝒛²| = |𝒁| 𝒛² = 𝒙² − 𝒚² + 𝟐𝒊𝒙𝒚
𝟐
On a : 𝑧² = 𝑍 ⟺ { 𝑹𝒆(𝒛 ) = 𝑹𝒆(𝒁) or {|𝒛²| = |𝒛|² = 𝒙² + 𝒚²
𝟐
𝑰𝒎(𝒛 ) = 𝑰𝒎(𝒁) |𝒁| = √𝒂² + 𝒃²
𝒙² + 𝒚² = √𝒂² + 𝒃² (𝟏)
Donc : 𝑧² = 𝑍 ⟺ { 𝒙² − 𝒚² = 𝒂 (𝟐)
𝟐𝒙𝒚 = 𝒃 (𝟑)
Indications
 (𝟏) + (𝟐) permet de déterminer 𝒙
 (𝟏) − (𝟐) permet de déterminer 𝒚
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès


Le produit 𝒙𝒚 a le même signe que le réel 𝒃. Alors :
Si 𝒃 < 0 , 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔
Si 𝒃 > 0 , 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝒎ê𝒎𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆
Remarque : lorsque 𝒁 est un nombre réel non nul alors les racines carrées de 𝒁 sont :
 −√𝒁 et √𝒁 , si 𝒁 > 0
 −𝒊√−𝒁 et 𝒊√−𝒁 , si 𝒁 < 0

Exemple : déterminer les racines carrées de 3 + 4𝑖 et −8.


 Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que 𝑧² = 3 + 4𝑖
𝑥² + 𝑦² = |3 + 4𝑖|
𝑧² = 3 + 4𝑖 ⟺ { 𝑥² − 𝑦² = 3
2𝑥𝑦 = 4
𝑥² + 𝑦² = 5
⟺ { 𝑥² − 𝑦² = 3
2𝑥𝑦 = 4
2𝑥² = 8
⟺ { 2𝑦² = 2
𝑥𝑦 = 2
𝑥² = 4
⟺ { 𝑦² = 1
𝑥𝑦 = 2
𝑥 = 2 𝑜𝑢 𝑥 = −2
⟺ { 𝑦 = 1 𝑜𝑢 𝑦 = −1
𝑥𝑦 = 2
Pour 𝑥 = 2 ; 𝑦 = 1 et pour 𝑥 = −2 ; 𝑦 = −1 .
Donc les racines carrées de 3 + 4𝑖 sont : 𝒛𝟏 = 𝟐 + 𝒊 et 𝒛𝟐 = −𝟐 − 𝒊.
 On a : 𝑧 = −8 = 8𝑖² = (2√2 𝑖)²
Donc les racines carrées de −8 sont : 2𝑖√2 et −2𝑖√2 .
2) Résolution d’équations du second degré dans ℂ
L’équation (𝐸): 𝑧 ∈ ℂ, 𝒂𝒛² + 𝒃𝒛 + 𝒄 = 𝟎 où 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des nombres complexes (𝑎 ≠ 0) est appelée
équation du second degré dans ℂ.
Pour résoudre l’équation (𝐸) on peut procéder comme suit :
 D’abord on calcule le discriminant ∆= 𝑏² − 4𝑎𝑐
 Ensuite on cherche les racines carrées de ∆ suivant que ∆ est un réel ou non.
 Enfin on calcule les solutions de (𝐸) en se servant du tableau récapitulatif suivant :
Nature de ∆ ∆∈ ℝ ∆∉ ℝ
∆< 0 ∆= 0 ∆> 0 ∆≠ 0
Racines carrées −𝒊√−∆ ; 𝒊√−∆ 𝟎 est la seule −√∆ ;√∆ −𝜹 ;𝜹
de ∆ racine carrée
Solutions de (𝐸) −𝒃−𝒊√−∆ −𝒃+𝒊√−∆ −𝒃 −𝒃−√∆ −𝒃+√∆ −𝒃−𝜹 −𝒃+𝜹
; 𝟐𝒂
𝟐𝒂
; 𝟐𝒂 𝟐𝒂
; 𝟐𝒂 𝟐𝒂
𝟐𝒂

Exemple : résoudre dans ℂ les équations suivantes :


(𝑬𝟏 ): 𝟑𝒛² + 𝟐𝒛 + 𝟏 = 𝟎 (𝑬𝟐 ): 𝒛² + (−𝟒 + 𝟑𝒊)𝒛 + 𝟏 − 𝟓𝒊 = 𝟎
 Résolution
 (𝑬𝟏 ): 𝟑𝒛² + 𝟐𝒛 + 𝟏 = 𝟎
On a : ∆= 2² − 4 × 3 × 1 = −8
Les racines carrées de −8 sont : 2𝑖√2 et −2𝑖√2 .
(𝑬𝟏 ) admet alors deux solutions 𝒛𝟏 et 𝒛𝟐 telles que :

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

−𝒃−√∆ −𝟐−2𝑖√2 −2−2𝑖√2 −𝟏−𝒊√𝟐 −𝒃+√∆ −𝟐+2𝑖√2 −2+2𝑖√2 −𝟏+𝒊√𝟐


𝒛𝟏 = 𝟐𝒂
=
𝟐×𝟑
= 6
= 𝟑
et 𝒛𝟐 = 𝟐𝒂
= 𝟐×𝟑
= 6
= 𝟑
−𝟏−𝒊√𝟐 −𝟏+𝒊√𝟐
𝑺ℂ = { ; }
𝟑 𝟑
 (𝑬𝟐 ): 𝒛² + (𝟒 + 𝟑𝒊)𝒛 + 𝟏 − 𝟓𝒊 = 𝟎
On a : ∆= (4 + 3𝑖)² − 4 × 1 × (1 + 5𝑖)
∆= 16 + 24𝑖 − 9 − 4 − 20𝑖
∆= 3 + 4𝑖
Les racines carrées de 3 + 4𝑖 sont : 𝟐 + 𝒊 et −𝟐 − 𝒊.
(𝑬𝟐 ) admet alors deux solutions 𝒛𝟏 et 𝒛𝟐 telles que :
−𝒃−√∆ −(𝟒+𝟑𝒊)−(2+𝑖) −4−3𝑖−2−𝑖 −𝟔−𝟒𝒊
𝒛𝟏 = 𝟐𝒂
= 𝟐
= 2
= 𝟐
= −𝟑 − 𝟐𝒊 et
−𝒃+√∆ −(𝟒+𝟑𝒊)+(2+𝑖) −4−3𝑖+2+𝑖 −𝟐−𝟐𝒊
𝒛𝟐 = = = = = −𝟏 − 𝒊
𝟐𝒂 𝟐 2 𝟐
𝑺ℂ = {−𝟑 − 𝟐𝒊; −𝟏 − 𝒊}
Exercice d’application
Soit le polynôme complexe 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 + 9𝑖𝑧² + (12𝑖 − 22)𝑧 − 12𝑖 − 36 et l’équation (𝐸): 𝑧𝜖ℂ, 𝑃(𝑧) = 0 .
1) Démontrer que l’équation (𝐸) admet une solution imaginaire pure notée 𝑧0 .
2) Démontrer que l’équation (𝐸) admet une solution réelle notée 𝑧1 .
3) Déterminer les complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 − 3𝑖)(𝑎𝑧 + 𝑏) puis en déduire les
solutions de(𝐸).
 Résolution
1) Démontrons que l’équation (𝐸) admet une solution imaginaire pure notée 𝑧0 .
Soit 𝑧0 = 𝑖𝑏 cette solution imaginaire pure.
𝑧0 est solution de (𝐸) ⟺ 𝑃(𝑧0 ) = 0
⟺ (𝑖𝑏)3 + 9𝑖(𝑖𝑏)2 + (12𝑖 − 22)(𝑖𝑏) − 12𝑖 − 36 = 0
⟺ −𝑖𝑏 3 − 9𝑖𝑏² − 12𝑏 − 22𝑖𝑏 − 12𝑖 − 36 = 0
⟺ −12𝑏 − 36 + (−𝑏 3 − 9𝑏 2 − 22𝑏 − 12)𝑖 = 0
−12𝑏 − 36 = 0
⟺{ 3
−𝑏 − 9𝑏 2 − 22𝑏 − 12 = 0
𝑏 = −3
⟺{ 3
−𝑏 − 9𝑏 2 − 22𝑏 − 12 = 0
On a : −(−3)3 − 9(−3)2 − 22(−3) − 12 = 27 − 81 + 66 − 12 = −54 + 54 = 0
Donc l’équation (𝐸) admet une solution imaginaire pure notée 𝒛𝟎 = −𝟑𝒊 .
2) Démontrons que l’équation (𝐸) admet une solution réelle notée 𝑧1 .
Soit 𝑧1 = 𝑎 cette solution réelle.
𝑧1 est solution de (𝐸) ⟺ 𝑃(𝑧1 ) = 0
⟺ (𝑎)3 + 9𝑖(𝑎)2 + (12𝑖 − 22)(𝑎) − 12𝑖 − 36 = 0
⟺ (𝑎)3 + 9𝑖(𝑎)2 + (12𝑖 − 22)(𝑎) − 12𝑖 − 36 = 0
⟺ 𝑎3 + 9𝑖𝑎2 + (12𝑎𝑖 − 22𝑎) − 12𝑖 − 36 = 0
⟺ 𝑎3 − 22𝑎 − 36 + (9𝑎2 + 12𝑎 − 12)𝑖 = 0
𝑎3 − 22𝑎 − 36 = 0 (𝐸1)
⟺{ 2
9𝑎 + 12𝑎 − 12 = 0 (𝐸2)
Résolvons dans ℝ (𝐸2) : 9𝑎2 + 12𝑎 − 12 = 0
2
On a : ∆= 576 alors (𝐸2) admet deux solutions réelles 𝑎1 𝑒𝑡 𝑎2 telles que : 𝑎1 = −2 et 𝑎2 = 3
𝑎1 vérifie l’équation (𝐸1) et 𝑎2 ne vérifie pas l’équation (𝐸1)
Donc l’équation (𝐸) admet une solution réelle notée 𝒛𝟏 = −𝟐
3) Déterminons les complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que : 𝑃(𝑧) = (𝑧 + 2)(𝑧 + 3𝑖)(𝑎𝑧 + 𝑏) puis en déduire les
solutions de(𝐸).
On a : (𝑧 + 2)(𝑧 + 3𝑖)(𝑎𝑧 + 𝑏) = [𝑧² + (2 + 3𝑖)𝑧 + 6𝑖][𝑎𝑧 + 𝑏]
= 𝑎𝑧 3 + 𝑎(2 + 3𝑖)𝑧² + 6𝑎𝑖𝑧 + 𝑏𝑧² + 𝑏(2 + 3𝑖)𝑧 + 6𝑏𝑖
= 𝑎𝑧 3 +( 𝑎(2 + 3𝑖) + 𝑏)𝑧² + (6𝑎𝑖 + 𝑏(2 + 3𝑖))𝑧 + 6𝑏𝑖
Par identification : 𝑎 = 1 et 2 + 3𝑖 + 𝑏 = 9𝑖
𝑎 = 1 et 𝑏 = −2 + 6𝑖
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Alors 𝑃(𝑧) = (𝑧 + 2)(𝑧 + 3𝑖)(𝑧 − 2 + 6𝑖)


Donc 𝑃(𝑧) = 0 ⟺ (𝑧 + 2)(𝑧 + 3𝑖)(𝑧 − 2 + 6𝑖) = 0
⟺ (𝑧 + 2)(𝑧 + 3𝑖)(𝑧 − 2 + 6𝑖) = 0
⟺ 𝑧 = −2 𝑜𝑢 𝑧 = −3𝑖 𝑜𝑢 𝑧 = 2 − 6𝑖
On conclut que : 𝑺ℂ = {−𝟐; −𝟑𝒊; 𝟐 − 𝟔𝒊}

3) Racines n-ième d’un nombre complexe


a) Définition
Soit 𝑍 un nombre complexe et 𝑛 un nombre entier naturel non nul. On appelle racine 𝑛 − 𝑖è𝑚𝑒 de 𝑍 tout
nombre complexe 𝑧 tel que :𝒛𝒏 = 𝒁.
Exemple :(𝟐𝒊)𝟒 = 𝟐𝟒 × 𝒊𝟒 = 𝟏𝟔 alors 𝟐𝒊 est une racine quatrième de 16.
b) propriété
Tout nombre complexe non nul de forme trigonométrique (𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽) , admet 𝒏 racines n-ièmes qui
sont les différentes valeurs de :
𝑛 𝜽 2𝑘𝜋 𝜽 2𝑘𝜋
𝒛𝑘 = √𝑟 [cos ( +
𝑛 𝑛
) + 𝑖sin (𝑛 + 𝑛 )] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; … ; (𝑛 − 1)}.
Le plan étant muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J), les points-images des 𝑛 racines n-ièmes sont sur
𝑛
le cercle (𝐶 )de centre O et de rayon √𝑟 .
 Si 𝑛 = 2 , les points-images des deux racines carrées sont diamétralement opposés sur (𝐶 ).
 Si 𝑛 ≥ 3 , les points-images des 𝑛 racines n-ièmes sont les sommets d’un polygone régulier à 𝑛 côtés
inscrit dans le cercle (𝐶 ).
Remarques :
 La somme des n racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul est nulle.
 1 admet 𝑛 racines 𝑛-ièmes qui sont les différentes valeurs de :
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝒛𝑘 = [cos ( ) + 𝑖sin ( )] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; … ; (𝑛 − 1)}.
𝑛 𝑛

Si 𝑢 est une racine n-ième de 𝑍 c’est -à-dire 𝑢𝑛 = 𝑍 alors toutes les racines
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
n-ièmes de 𝑍 sont :𝒛𝑘 = 𝑢 × [cos ( ) + 𝑖sin ( )] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; … ; (𝑛 − 1)}.
𝑛 𝑛
Exercice d’application
1) Déterminer les racines cubiques de 𝟏 et représenter les points-images de ces racines cubiques
géométriquement.
2) Vérifier que 𝟏 + 𝒊 est une racine quatrième de – 𝟒 et en déduire toutes les racines quatrièmes de – 𝟒.

 Résolution
1) Déterminons les racines cubiques de 1 et représentons les points-images de ces racines cubiques
géométriquement.
1 admet 3 racines 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 qui sont les différentes valeurs de :
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝒛𝑘 = [cos ( 3
) + 𝑖sin ( 3
)] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2}.
Pour𝑘 = 0, 𝒛0 = [cos 0 + 𝑖sin0] = 1
2𝜋 2𝜋 1 √3
Pour𝑘 = 1, 𝒛1 = [cos ( ) + 𝑖sin ( )] = − + 𝑖 = 𝑗
3 3 2 2
4𝜋 4𝜋 2𝜋 2𝜋 1 √3
Pour𝑘 = 2, 𝒛2 = [cos ( 3 ) + 𝑖sin ( 3 )] = [cos (− 3
) + 𝑖sin (− 3
)] = − 2 − 𝑖 2
= 𝑗̅

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Représentation géométrique
y
1
M( j )

-1 0 1 I(1) x

N -1

2) Vérifions que 1 + 𝑖 est une racine quatrième de – 4 et déduisons toutes les racines quatrièmes de
– 4.
On a : (1 + 𝑖)4 = [(1 + 𝑖)²]2 = (1 + 2𝑖 − 1)2 = (2𝑖)2 = −4
Alors 1 + 𝑖 est une racine quatrième de – 4.D’où toutes les racines quatrièmes de −4 sont
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝒛𝑘 = (1 + 𝑖) × [cos ( 4
) + 𝑖sin ( 4
)] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3}.
𝑘𝜋 𝑘𝜋
𝒛𝑘 = (1 + 𝑖) × [cos ( 2 ) + 𝑖sin ( 2 )] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3}.
Pour𝑘 = 0, 𝒛0 = (1 + 𝑖) × [cos 0 + 𝑖sin0] = 1 + 𝑖
𝜋 𝜋
Pour𝑘 = 1, 𝒛1 = (1 + 𝑖) × [cos ( ) + 𝑖sin ( )] = (1 + 𝑖) × 𝑖 = −1 + 𝑖
2 2
Pour𝑘 = 2, 𝒛2 = (1 + 𝑖) × [cos(𝜋) + 𝑖sin(𝜋)] = (1 + 𝑖)(−1) = −1 − 𝑖
3𝜋 3𝜋
Pour𝑘 = 3, 𝒛3 = (1 + 𝑖) × [cos ( 2 ) + 𝑖sin ( 2 )] = (1 + 𝑖) × (−𝑖) = 1 − 𝑖
V) Application géométrique des nombres complexes
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
1) Angle orienté de vecteurs
𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont quatre points du plan d’affixes respectives 𝒛𝐴 , 𝒛𝐵 , 𝒛𝐶 𝑒𝑡 𝒛𝐷 tels que : 𝒛𝐴 ≠ 𝒛𝐵 𝑒𝑡 𝒛𝐶 ≠ 𝒛𝐷
 𝑚𝑒𝑠(𝑨𝑩, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒛𝑪𝑫
𝑪𝑫) = 𝒂𝒓𝒈 ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒛 −𝒛
) + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈 ( 𝐷 𝐶 ) + 𝟐𝒌𝝅 (𝒌𝝐ℤ)
𝒛𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒛𝐵 −𝒛𝐴

 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑚𝑒𝑠(𝑶𝑰, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈(𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 ) + 𝟐𝒌𝝅 (𝒌𝝐ℤ)
𝑨𝑩) = 𝒂𝒓𝒈(𝑨𝑩

2) Caractérisation complexe de quelques configurations de base

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont quatre points du plan d’affixes respectives 𝒛𝐴 , 𝒛𝐵 , 𝒛𝐶 𝑒𝑡 𝒛𝐷 tels que : 𝒛𝐴 ≠ 𝒛𝐵 𝑒𝑡 𝒛𝐶 ≠ 𝒛𝐷


configurations Caractérisation complexe
Parallélogramme 𝑨𝑩𝑪𝑫 𝒛𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒛⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑫𝑪 ⟺ 𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 = 𝒛𝐷 − 𝒛𝐶
Triangle 𝑨𝑩𝑪 isocèle en 𝑨 |𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 | = |𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 |
|𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 | = |𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 | = |𝒛𝐶 − 𝒛𝐵 | ou

𝝅
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝟏 √𝟑
𝒛𝐶 −𝒛𝐴
=𝟐+𝒊 𝟐
= 𝒆𝒊 𝟑 ou
Triangle 𝑨𝑩𝑪 équilatéral

𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝟏 √𝟑 𝝅
= −𝒊 = 𝒆−𝒊 𝟑
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 𝟐 𝟐

𝒛𝐵 − 𝒛𝐴
= 𝒊𝒃 (𝒃 ∈ ℝ∗ )
Triangle 𝑨𝑩𝑪 rectangle en 𝑨 𝒛𝐶 − 𝒛𝐴
𝝅 𝝅
Triangle 𝑨𝑩𝑪 rectangle et isocèle en 𝑨 𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝒛𝐵 − 𝒛𝐴
𝒛𝐶 −𝒛𝐴
= 𝒊 = 𝒆𝒊𝟐 ou 𝒛𝐶 −𝒛𝐴
= −𝒊 = 𝒆−𝒊𝟐

𝒛𝐵 − 𝒛𝐴
= 𝒂 (𝒂 ∈ ℝ∗ )
Points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 alignés 𝒛𝐶 − 𝒛𝐴

𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝒛𝐵 − 𝒛𝐷
( : ) = 𝒂 (𝒂 ∈ ℝ∗ )
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 𝒛𝐶 − 𝒛𝐷
Points 𝑨, 𝑩, 𝑪 𝒆𝒕 𝑫 cocycliques
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝒛𝐶 − 𝒛𝐷
( × ) = 𝒂 (𝒂 ∈ ℝ∗ )
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 𝒛𝐵 − 𝒛𝐷

Droites (𝑨𝑩) 𝒆𝒕 (𝑪𝑫) perpendiculaires 𝒛𝐷 − 𝒛𝐶


= 𝒊𝒃 (𝒃 ∈ ℝ∗ )
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT


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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

NOMBRES COMPLEXES

Exercice 1
Déterminer la forme algébrique des nombres complexes suivants :
3−2𝑖 2−3𝑖 2−𝑖 1
𝑧1 = (1 + 𝑖)(3 − 2𝑖) ; 𝑧2 = (4 + 2𝑖)² ; 𝑧3 = (2 + 𝑖)3 ; 𝑧4 = ; 𝑧5 = + ; 𝑧6 = ;
1+𝑖 1+𝑖 1+𝑖 1+𝑖√3
2+3𝑖 𝑖 5−2𝑖 ̅̅̅̅̅
2−𝑖 3+𝑖 ̅̅̅̅̅̅̅
5−4𝑖 1−𝑖
𝑧7 = 2−3𝑖 − 3+2𝑖 ; 𝑧8 = ; 𝑧9 = 1+𝑖 ; 𝑧10 = 3+𝑖 ; 𝑧11 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
; 𝑧12 = (2 − 𝑖)(3 − 2𝑖) ; 𝑧13 = ;
𝑖 ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
3+2𝑖 √2
𝑧14 = 2 + 𝑖 32 + 𝑖 235 + 𝑖 ; 2015

Exercice 2
1) Déterminer le module et un argument de chacun des nombres complexes suivants :
√2 1+𝑖
𝑧1 = 1 − 𝑖√3 ; 𝑧2 = −2 ; 𝑧3 = 1−𝑖 ; 𝑧4 = (−1 + 𝑖√3 )3 ; 𝑧5 = √6 + 𝑖√2 ; 𝑧6 = −4𝑖 ; 𝑧7 = (1−𝑖 )3
2) En déduire leur forme trigonométrique et leur forme exponentielle.
Exercice 3
𝑧−2𝑖
A tout nombre complexe 𝑧 distinct de 1 on associe le nombre complexe 𝑧 tel que 𝑧′ = 𝑧−1
et on pose : 𝑧 =
𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧′ = 𝑥′ + 𝑖𝑦′.
𝑥²−𝑥+𝑦²−2𝑦 −2𝑥−𝑦+2
1) Démontrer que 𝑥 ′ = (𝑥−1)2 +𝑦²
𝑒𝑡 𝑦 ′ = (𝑥−1)2+𝑦².
2) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸1 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que |𝑧′| = 1
3) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸2 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit réel.
4) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸3 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit imaginaire pur.
Exercice 4
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑢⃗ , 𝑣 ). L’unité graphique est 2cm.
1) Déterminer sous forme algébrique les nombres complexes 𝑧1 et 𝑧2 vérifiant le système
𝑧1 + 𝑖𝑧2 = 2 + 𝑖(√3 + 1
suivant :{
𝑧1 − 𝑖𝑧2 = 𝑖(√3 − 1)
2) On note 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points d’affixes respectives𝑎 = 1 + 𝑖√3 , 𝑏 = 1 − 𝑖 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑎𝑏.
a. Donner la forme algébrique de 𝑐.
b. Déterminer le module et chacun des nombres complexes 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐.
c. Placer les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 dans le repère.
𝜋 𝜋
3) Déduire des questions précédentes la valeur exacte de 𝑐𝑜𝑠 12 et 𝑠𝑖𝑛 12 .
4) Soit M un point quelconque du plan d’affixe 𝑧.
a. Interpréter géométriquement les modules |𝑧 − (1 + 𝑖√3 )| et |𝑧 − (1 − 𝑖)|.
b. Déterminer et construire l’ensemble (𝐷) des points M tels que :
|𝑧 − (1 + 𝑖√3 )| = |𝑧 − (1 − 𝑖)|.
Exercice 5
On donne quatre points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’affixes respectives 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑.
1) On pose : 𝑎 = 2 + 5𝑖 ; 𝑏 = −1 + 2𝑖 ; 𝑐 = 4 − 3𝑖 et 𝑑 = 1.
⃗⃗⃗⃗⃗̂
a. Déterminer la mesure principale de l’angle orienté ( 𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 ) .
b. En déduire la position relative des droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷).
2) On pose : 𝑎 = 5 + 3𝑖 ; 𝑏 = −2 + 4𝑖 ; 𝑐 = −3 + 3𝑖 et 𝑑 = 4 + 4𝑖.
Montrer que les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont cocycliques.

Exercice 6
1) Linéariser 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 ; 𝑠𝑖𝑛4 𝑥 ; 𝑐𝑜𝑠 5 𝑥 ; 𝑠𝑖𝑛5 𝑥.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

2) Exprimer 𝑐𝑜𝑠4𝑥 puis 𝑠𝑖𝑛5𝑥 en fonction de 𝑐𝑜𝑠𝑥 et 𝑠𝑖𝑛𝑥.

Exercice 7
−𝑖−1
On considère le nombre complexe 𝑍 = 1 1
+ 𝑖√3
2 2
1) Ecrire 𝑍 sous forme algébrique.
11𝜋
2) Montrer que |𝑍| 𝑒𝑡 𝐴𝑟𝑔(𝑍) = 12
3) Ecrire 𝑍 sous forme trigonométrique et sous forme exponentielle.
11𝜋 11𝜋
4) Déduire de tout ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 et 𝑠𝑖𝑛 .
12 12
2016 1008
5) Calculer et vérifier que :𝑍 =2 .
Exercice 8
On considère le nombre complexe 𝑢 = −3 + 3𝑖.
1) Donner le module et un argument de 𝑢.
2)
17𝜋 17𝜋
a. Déterminer le nombre complexe 𝑧 tel que :𝑢 × 𝑧 = 6√2 (𝑐𝑜𝑠 12 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 12 )
17𝜋 17𝜋
b. En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 12
et 𝑠𝑖𝑛 12
.
Exercice 9
1) Déterminer les racines carrées du nombre complexe 2 + 2𝑖√3 .
2) Résoudre dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧² + (√3 − 7𝑖)𝑧 − 4(3 + 𝑖√3) = 0
3) On donne les nombres complexes :𝑧1 = 4𝑖 et 𝑧2 = −√3 + 3𝑖.
𝑧 −2𝑖
a. Ecrire sous forme algébrique le complexe: 𝑍 = 2 .
𝑧1 −2𝑖
b. Calculer |𝑍|.
Exercice 10
Soit 𝛼 un nombre réel et l’équation (𝐸): 𝑧 2 − (2𝑐𝑜𝑠𝛼)𝑧 + 1 = 0.
1) Soit Δ le discriminant de (𝐸).
a. Justifier que Δ = −4𝑠𝑖𝑛²(𝛼).
b. Déterminer les racines carrées de Δ.
2) En déduire les solutions de (𝐸) sous forme trigonométrique.

Exercice 11
−1−𝑖
1) Calculer le module et un argument du nombre complexe :𝑎 = 3+𝑖 .

2) Ecrire le nombre complexe 𝑎 sous forme algébrique.
3) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧² = 𝑎 et donner les solutions sous forme algébrique.
13𝜋 13𝜋
4) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 24 et 𝑠𝑖𝑛 24 .
Exercice 12
1) Justifier que (2 + 𝑖)3 = 2 + 11𝑖.
2)
a. Déterminer les racines cubiques de l’unité.
b. En déduire les racines cubiques de 2 + 11𝑖.
3) Déterminer les racines quatrièmes de 1 − 𝑖√3.
Exercice 13
Soit le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − 2𝑧² + 16𝑧 − 32
1)
a. Vérifier que 2 est une racine de 𝑃(𝑧).
b. En déduire un polynôme du second degré 𝑄(𝑧) tel que 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)𝑄(𝑧).
2)
a. Résoudre dans ℂ, 𝑧² + 2√3 𝑧 + 16 = 0.
b. En déduire sous forme algébrique puis sous forme exponentielle les solutions de l’équation
(𝐸): 𝑃(𝑧) = 0.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Exercice 14
1) On considère dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧 3 − (3 + 2𝑖)𝑧 2 + (1 + 5𝑖)𝑧 + 2 − 2𝑖 = 0.
a. Justifier 𝑖 est une solution de l’équation (𝐸).
b. Justifier que (𝐸) ⟺ (𝑧 − 𝑖)(𝑧 2 − (3 + 𝑖)𝑧 + 2 + 2𝑖) = 0
c. Résoudre dans ℂ, l’équation (𝐸 ′ ): 𝑧 2 − (3 + 𝑖)𝑧 + 2 + 2𝑖 = 0.
d. En déduire les solutions dans ℂ de l’équation (𝐸).
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité graphique :4cm.
a. Placer le point 𝐶 d’affixe 2 et le point 𝐷 d’affixe 1 + 𝑖.
𝑧−2
b. Déterminer et construire l’ensemble ( Γ ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 vérifiant :| 𝑧−1−𝑖| = 1
c. Déterminer et construire l’ensemble ( Ψ ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 vérifiant :
|(1 + 𝑖)𝑧 − 1 − 𝑖 | = √2
Exercice 15
Le plan est muni du repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
3+𝑖
1) Soit le nombre complexe 𝑢 = et l’équation (𝐸): 𝑧 3 − (7 + 𝑖)𝑧 2 + 2(8 + 3𝑖)𝑧 − 10 − 10𝑖 = 0
2−𝑖
a. Justifier que : 𝑢 = 1 + 𝑖.
b. Ecrire 𝑢 sous forme trigonométrique puis sous forme exponentielle.
c. Démontrer que 𝑢 est une solution de (𝐸).
d. En déduire la résolution dans ℂ de l’équation (𝐸).
2) On considère les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 du plan d’affixes respectives :1 + 𝑖; 3 − 𝑖 𝑒𝑡 3 + 𝑖.
a. Placer les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶.
b. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle rectangle.
c. Déterminer l’affixe du centre 𝐺 et le rayon 𝑟 du cercle circonscrit au triangle 𝐴𝐵𝐶.
3) Soit (𝐷) l’ensemble des points 𝑀 du plan d’affixe 𝑧 tels que : |𝑧 − 1 − 𝑖| = |𝑧 − 3 + 𝑖|.
a. Justifier que le point 𝐹 d’affixe 4 + 2𝑖 appartient à (𝐷).
b. Caractériser géométriquement (𝐷) puis construire (𝐷).
Exercice 16
1) Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑧 2 − 4𝑖𝑧 − 4 + 2𝑖 = 0
2) Soit le polynôme 𝑃 de la variable complexe 𝑧 défini par :
𝑃(𝑧) = 𝑧 3 + 4(1 − 𝑖)𝑧 2 − 2(2 + 7𝑖)𝑧 − 16 + 8𝑖 et l’équation (𝐸): 𝑃(𝑧) = 0.
a. Démontrer que l’équation (𝐸) admet une solution réelle 𝛼 que l’on précisera.
b. Déterminer le polynôme 𝑄 tel que :𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝛼)𝑄(𝑧).
c. Résoudre dans ℂ l’équation 𝑄(𝑧) = 0 puis en déduire les solutions de l’équation (𝐸).
3) Soit les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 du plan d’affixes respectives :−1 + 3𝑖; 1 + 𝑖 𝑒𝑡 − 4.
4)
a. Placer ces points dans un repère orthonormé d’unité :1cm.
b. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle en 𝐴.
c. Déterminer et construire l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que :
|𝑧 − 1 − 𝑖| = |𝑧 + 1 − 3𝑖|.
Exercice 17
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On pose :𝑎 = √2(𝑐𝑜𝑠 6 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 6 ) ; 𝑏 = √2(𝑐𝑜𝑠 4 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 4 ) ; 𝑐 = √2(𝑐𝑜𝑠 3 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 3 )
1) Ecrire 𝑎6 ; 𝑏 6 𝑒𝑡 𝑐 6 sous forme algébrique.
2) En déduire une solution de l’équation (𝐸): 𝑧 ∈ ℂ, 𝑧 6 = −8𝑖.
1 𝑖√3
3) Soit 𝑗 = − 2 + 2
a. Vérifier que 𝑗 est une racine cubique de 1.
b. Démontrer que 𝑗𝑏 𝑒𝑡 𝑗 2 𝑏 sont aussi des solutions de (𝐸).
c. En déduire toutes les solutions de (𝐸) en les écrivant sous forme algébrique.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Exercice 18
On considère dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧 3 − (10+𝑖√3 )𝑧 2 + 7(5 + 𝑖√3 )𝑧 − 26 − 6𝑖√3 = 0.
1) Démontrer que (𝐸) admet une solution unique réelle.
2) Résoudre (𝐸).
3) On munit le plan d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).unité :2cm.
a. Placer les points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = 5 − 𝑖√3 et 𝑧𝐵 = 4 + 2𝑖√3.
𝜋
𝑧
b. Démontrer que 𝑧𝐵 = 𝑒 𝑖 3
𝐴
c. En déduire la nature du triangle 𝑂𝐴𝐵.
4) Soit 𝐶 le milieu du segment [𝑂𝐵].
a. Déterminer l’affixe 𝑧𝐶 du point 𝐶.
b. Déterminer l’affixe 𝑧𝐷 du point 𝐷 pour que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme.
𝑧𝐷− 𝑧𝐴 √3
c. Démontrer que = −𝑖 puis en déduire la nature du triangle 𝑂𝐷𝐴.
𝑧𝐷 3
d. Démontrer que le quadrilatère 𝑂𝐷𝐴𝐶 est un rectangle.
Exercice 19
Le plan est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ). L’unité graphique est 2cm.
On considère dans ℂ, l’équation(𝐸): 𝑧 + (−1+2𝑖)𝑧 2 − (1 + 2𝑖)𝑧 − 3 + 4𝑖 = 0.
3

1) Démontrer que (𝐸) admet une solution unique imaginaire pure.


2) Résoudre l’équation (𝐸).
3) Soit les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 d’affixes respectives :𝑖 ; −1 − 2𝑖 𝑒𝑡 2 − 𝑖.
a. Placer 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 dans le repère.
b. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle en 𝐵.
c. Déterminer l’affixe du point 𝐷 tel que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme.
d. En déduire que 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un losange.
Exercice 20
1) On considère dans ℂ, l’équation(𝐸): 𝑖𝑧 3 − (−1+5𝑖)𝑧 2 + (−6 + 10𝑖)𝑧 + 16 − 8𝑖 = 0.
a. Déterminer les racines carrées du nombre complexe 8 − 6𝑖.
b. Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑖𝑧 2 − (1 + 5𝑖)𝑧 + 4 + 8𝑖 = 0.
c. Démontrer que (𝐸) admet une solution unique imaginaire pure.
d. Déterminer les nombres complexes 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que pour tout nombre complexe 𝑧,
𝑖𝑧 3 − (−1+5𝑖)𝑧 2 + (−6 + 10𝑖)𝑧 + 16 − 8𝑖 = (𝑧 − 2𝑖)(𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐)
e. En déduire les solutions de (𝐸).
2) Le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 2cm.
Soit les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 d’affixes respectives 𝑧𝐴 = 3 + 𝑖; 𝑧𝐵 = 2𝑖 𝑒𝑡 𝑧𝐶 = 2 − 2𝑖
a. On désigne par 𝐷 le symétrique de 𝐴 par rapport à 𝐼. Montrer que 𝑧𝐷 = −1 − 𝑖
b. Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷.
c. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle et isocèle en 𝐴.
d. Démontrer que les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont cocycliques.
Exercice 21
Soit le polynôme 𝑃 de ℂ défini par 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 + (3−5𝑖)𝑧 2 + (−7 − 8𝑖)𝑧 − 9 + 7𝑖.
1)
a. Justifier que 𝑃(−2 + 𝑖) = 0
b. Vérifier que :𝑃(𝑧) = (𝑧 + 2 − 𝑖)[𝑧² + (1 − 4𝑖)𝑧 − 5 + 𝑖]
c. Déterminer les racines carrées du nombre 5 − 12𝑖.
d. En déduire la résolution de l’équation (𝐸).
2) Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 2cm. Soit les
points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 d’affixes respectives
𝑧𝐴 = −2 + 𝑖; 𝑧𝐵 = 1 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑧𝐶 = −2 + 3𝑖.
a. Placer les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 dans le repère.
1
b. Soit Ω le milieu du segment [𝐵𝐶]. Justifier que l’affixe du point Ω est :− 2 + 2𝑖.
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ΩB
c. Calculer les affixes des vecteurs ΩA ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ΩC

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d. Montrer que : ΩA = ΩB = ΩC et en déduire que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle en 𝐴.


e. Déterminer l’affixe du point 𝐷 pour que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐷𝐶 soit un parallélogramme.
f. En déduire la nature exacte du quadrilatère 𝐴𝐵𝐷𝐶.
Exercice 22
1) On considère dans ℂ , l’équation(𝐸): 𝑧 4 − 2𝑧 3 − 8𝑖𝑧 + 16𝑖 = 0.
a. Vérifier que −2𝑖 est une solution de (𝐸).
b. Démontrer que (𝐸) admet une solution réelle
c. Déterminer les nombres complexes 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que :
(𝑧 − 2)(𝑧 + 2𝑖)(𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐) = 𝑧 4 − 2𝑧 3 − 8𝑖𝑧 + 16𝑖
d. En déduire la résolution de (𝐸).
2) Le plan complexe est muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité :2cm. Soit les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶
d’affixes respectives 𝑧𝐴 = −2𝑖; 𝑧𝐵 = √3 + 𝑖 𝑒𝑡 𝑧𝐶 = −𝑧̅̅̅ 𝐵
a. Construire le triangle 𝐵𝐴𝐶.
b. Calculer la longueur de chaque côté du triangle 𝐵𝐴𝐶.
c. En déduire la nature du triangle 𝐵𝐴𝐶.
d. Vérifier que 𝑧𝐴 ; 𝑧𝐵 ; 𝑧𝐶 sont les racines cubiques de 8𝑖.
Exercice 23
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 2 𝑐𝑚.
1) On considère l’équation (𝐸): 𝑧 4 = −8(1 + 𝑖√3 ).
a. Résoudre dans ℂ l’équation (𝐸).
b. Ecrire chacune des solutions de (𝐸) sous forme algébrique.
2) On considère les points 𝐷, 𝐵, 𝐴, 𝐶 d’affixes respectives 1 + 𝑖√3 ; −√3 + 𝑖 ; −1 − 𝑖√3 et √3 − 𝑖.
a. Placer les points 𝐷, 𝐵, 𝐴, 𝐶.
𝑧 −𝑧
b. Ecrire le nombre complexe 𝑧𝐷 −𝑧𝐵 sous forme algébrique.
𝐴 𝐵
c. En déduire la nature du triangle 𝐵𝐴𝐷.
d. Préciser la nature du triangle 𝐵𝐴𝐶𝐷.
3) Pour tout nombre complexe 𝑧 différent de 3, on définit le nombre complexe
𝑖𝑧+2
𝑧 ′ = 2𝑧−6 .
On pose 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧 ′ = 𝑥 ′ + 𝑖𝑦′ avec 𝑥, 𝑦, 𝑥 ′ , 𝑦 ′ des réels.
2𝑥²+2𝑦²−6𝑥−4𝑦
a. Exprimer 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦′ en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦. on vérifiera que :𝑦 ′ = (2𝑥−6)2 +4𝑦²
.
b. Déterminer et construire l’ensemble (𝐸1 ) des points 𝑀 d’affixes 𝑧 tels que 𝑧′ soit réel.
c. Déterminer et construire l’ensemble (𝐸2 ) des points 𝑀 d’affixes 𝑧 tels que 𝑧′ soit imaginaire pur.
d. Déterminer et construire l’ensemble (𝐸3 ) des points 𝑀 d’affixes 𝑧 tels que |𝑧 ′ | = 1.

Leçon 6 FONCTION EXPONENTIELLE NEPRIENNE

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I)
Définition et propriétés algébriques
1) Définition et notation
On appelle fonction exponentielle népérienne, la bijection réciproque de la fonction logarithme népérien.
Elle est notée 𝑒𝑥𝑝. On a : 𝒆𝒙𝒑: ℝ ⟶ ]𝟎; +∞[
𝒙 ⟼ 𝐞𝐱𝐩(𝒙)
Autre notation: ∀𝒙 ∈ ℝ, 𝐞𝐱 𝐩(𝒙) = 𝒆𝒙

2) Conséquence de la définition
La fonction 𝑒𝑥𝑝 est définie et dérivable sur ℝ. Elle est strictement croissante sur ℝ.
*∀𝑥 ∈ ℝ, 𝒆𝒙 > 0 𝑒𝑡 𝒆−𝒙 > 0 .
*𝒆𝟎 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒆𝟏 = 𝒆
*∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑒𝑡 ∀𝑦 ∈ ℝ, on a:
*𝑒 𝑙𝑛𝑥 = 𝑥 𝑒𝑡 ln(𝒆𝒚 ) = 𝒚
* 𝑦 = 𝑙𝑛𝑥 ⟺ 𝑥 = 𝒆𝒚

3) Propriétés de comparaison
∀𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 ∀𝑦 ∈ ℝ , 𝑜𝑛 𝑎:
𝒆𝒙 < 𝒆𝒚 ⟺ 𝑥 < 𝑦 ; 𝒆𝒙 = 𝒆𝒚 ⟺ 𝑥 = 𝑦
4) Propriétés algébriques de la fonction 𝒆𝒙𝒑
∀𝑎 ∈ ℝ, 𝑒𝑡 ∀𝑏 ∈ ℝ, on a:
. 𝒆𝒂+𝒃 = 𝒆𝒂 × 𝒆𝒃 (𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒊é𝒕é 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆)
−𝒃
𝟏 𝒂−𝒃
𝒆𝒂
.𝒆 = 𝒃 ; 𝒆 = 𝒃 ; (𝒆𝒂 )𝒓 = 𝒆𝒂𝒓 (𝑟 ∈ ℚ)
𝒆 𝒆
Remarque :
 𝒆𝟐𝒙 = (𝒆𝒙 )𝟐
𝟏
 𝒆−𝟐𝒙 = (𝒆−𝒙 )𝟐 = 𝒆𝟐𝒙
 𝒆−𝒙 × 𝒆𝒙 = 𝟏

Exemple : écrire plus simplement :


𝒆𝒍𝒏𝟑
𝑨 = 𝒆𝟏+𝒍𝒏𝟐 ; 𝑩 = 𝒆−𝟐𝒙 × (𝒆𝒙 )𝟑 ; 𝑪 = 𝒆𝟐𝒍𝒏𝟑
 Résolution
𝑒 𝑙𝑛3
𝐴 = 𝑒 1+𝑙𝑛2 𝐵 = 𝑒 −2𝑥 × (𝑒 𝑥 )3 𝐶 = 𝑒 2𝑙𝑛3
𝐴 = 𝑒 1 × 𝑒 𝑙𝑛2 𝐵 = 𝑒 −2𝑥 × 𝑒 3𝑥 𝐶 = 𝑒 𝑙𝑛3−2𝑙𝑛3
𝐴 = 𝑒×2 𝑩 = 𝒆𝒙 𝐶 = 𝑒 −𝑙𝑛3
𝟏
𝑨 = 𝟐𝒆 𝑪=𝟑
Variations et représentation graphique de la fonction 𝒆𝒙𝒑
II)
1) Variations de la fonction 𝒆𝒙𝒑
a) Limites de référence
𝒆𝒙 𝒆𝒙 − 𝟏
𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙 = +∞ ; 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝒆𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 =𝟏
𝒙→−∞ 𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→−∞ 𝒙→𝟎 𝒙
Exemple : calculer les limites suivantes :
𝑒 2𝑥 𝑒 𝑥 −1
lim 𝑥𝑒 2𝑥 ; lim 𝑥² − 𝑒 𝑥 ; lim 𝑥 − 𝑒 𝑥 ; lim ; lim
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0 2𝑥
 Résolution
* lim 𝑥𝑒 2𝑥 = lim (𝑥𝑒 𝑥 × 𝑒 𝑥 ) * lim 𝑥² − 𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

lim 𝑥𝑒 𝑥 = 0 lim 𝑥² = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
= 0 Car { Car {
lim 𝑒 𝑥 = 0 lim 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

𝑒𝑥 𝑒 2𝑥 𝑒𝑥
* lim 𝑥 − 𝑒 𝑥 = lim 𝑥(1 − ) * lim = lim ( × 𝑒𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑒𝑥 𝑒𝑥
lim (1 − ) = −∞ = +∞ lim
= −∞ Car{ 𝑥→+∞ 𝑥 = +∞ Car{ 𝑥→+∞ 𝑥𝑥
lim 𝑥 = +∞ lim 𝑒 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑒 𝑥 −1
𝑒 𝑥 −1 1 𝑒 𝑥 −1 1
lim =1
𝑥
*lim = lim ( × )= car {𝑥→0 1 1
𝑥→0 2𝑥 𝑥→0 2 𝑥 2
lim =
𝑥→0 2 2
b) Sens de variation de la fonction 𝒆𝒙𝒑
* Dérivée
La fonction exponentielle népérienne est dérivable surℝ, et est égale à sa propre dérivée.
Donc ∀𝑥 ∈ ℝ, (𝒆𝒙 )′ = 𝒆𝒙.
* Sens de variation
On sait que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝒆𝒙 > 0 alors la fonction exponentielle népérienne est strictement croissante sur ℝ.
c) Tableau de variation de la fonction 𝒆𝒙𝒑
𝒙 −∞ +∞
𝒙
(𝒆 ) ′
+
𝒆𝒙 +∞
𝟎
2) Représentation graphique de la fonction 𝒆𝒙𝒑
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), la représentation graphique de la fonction 𝑒𝑥𝑝
notée(𝑪𝒆𝒙𝒑 ), est symétrique à (𝑪𝒍𝒏 ) par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝒙.
y
4 (Cexp) y=x
3 F

E (Cln)
1

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x

-1

-2

-3

-4
III) FONCTION DU TYPE 𝒆𝒙𝒑 ∘ 𝒖
NB : La fonction 𝒆𝒙𝒑 ∘ 𝒖 est également notée 𝒆𝒖 .
1) Ensemble de définition
𝑥 ∈ 𝐷𝑒𝑥𝑝∘𝑢 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑢

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2) Dérivée
Propriété
Si 𝑢 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 alors 𝑒 𝑢 est dérivable sur 𝐾 et (𝒆𝒖 )′ = 𝒖′𝒆𝒖.
Exercice d’application : Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants
1
puis calculer sa dérivée: 𝑎) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥²−3𝑥 𝑏) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥
 Résolution
1
𝑎) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥²−3𝑥 𝑏) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥
𝑫𝒇 = ℝ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 ≠ 0 Alors 𝑫𝒇 = ℝ ∖ {𝟎}
2 −3𝑥 1
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 )′ ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {𝟎}, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 )′
1
2 −3𝑥 1
= (𝑥 2 − 3𝑥)′𝑒 𝑥 = (𝑥)′𝑒 𝑥
𝟏
𝟐 −𝟑𝒙 𝟏
𝒇′ (𝒙) = (𝟐𝒙 − 𝟑)𝒆𝒙 𝒇′ (𝒙) = − 𝒙² 𝒆𝒙
3) Recherche de primitives comportant exp
Propriété
Si 𝒖 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾, alors la fonction 𝒆𝒖 est une primitive sur 𝐾 de la fonction
𝒖′𝒆𝒖.
Exemple : Déterminer les primitives sur ℝ de la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)𝑒 𝑥²−3𝑥
 Résolution
Soit 𝑢(𝑥) = 𝑥² − 3𝑥 alors 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 − 3 d’où : 𝑓(𝑥) = 𝑢′ (𝑥). 𝑒 𝑢(𝑥)
Donc les primitives de 𝑓 sur ℝ sont les fonctions 𝐹 définies par :𝐹(𝑥) = 𝑒 𝑥²−3𝑥 + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ).
IV) RESOLUTION D’EQUATIONS ET D’INEQUATIONS COMPORTANT 𝒆𝒙𝒑
1) Equations du type 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒆𝒗(𝒙)
Soit l’équation(𝑬): 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒆𝒗(𝒙) .
Pour résoudre l’équation(𝐸) on peut utiliser le procédé suivant :
 D’abord déterminer son ensemble de validité noté 𝑉 = 𝐷𝑢 ∩ 𝐷𝑣 .
 Ensuite résoudre l’équation équivalente 𝑥 ∈ V, (𝐸1 ): 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥).
 Enfin les solutions de (𝐸) sont celles de (𝐸1 ) qui appartiennent à V.
Remarque (équations du type 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒂 , 𝒂 ∈ ℝ)
Si 𝒂 ≤ 𝟎 alors l’équation 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒂 n’admet pas de solution et on a : 𝑆ℝ = ∅ .
Si 𝒂 > 0 alors l’équation 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒂 est équivalente à : 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒆𝒍𝒏𝒂 .
Exercice d’application : résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1 𝑥−2
(𝐸1 ) ∶ 𝑒 √𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 ; (𝐸2 ) ∶ 𝑒 𝑥+4 = 𝑒 2𝑥+1 ; (𝐸3 ): 𝑒 𝑥−2 − 3 = 0 ; (𝐸4 ): 𝑒 𝑥+1 = −2
 Résolution
2
(𝐸1 ) ∶ 𝑒 √𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸1 ) ⇔ (√𝑥 − 1) = (𝑥 − 1)²
*Ensemble de validité 𝑉 ⇔ 𝑥 − 1 = 𝑥² − 2𝑥 + 1
𝑥 ∈𝑉 ⇔𝑥−1≥0 ⇔ 𝑥² − 3𝑥 + 2 = 0
⇔𝑥≥1 ⇔ 𝑥 = 1 ou 𝑥 = 2
Alors 𝑉 = [1; +∞[ Comme 1 ∈ 𝑉 et 2 ∈ 𝑉
*∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸1 ) ⇔ √𝑥 − 1 = 𝑥 − 1 Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟏 ) = {𝟏; 𝟐}

1 𝑥−2
(𝐸2 ) ∶ 𝑒 𝑥+4 = 𝑒 2𝑥+1 (𝐸3 ): 𝑒 𝑥−2 − 3 = 0
*Ensemble de validité 𝑉 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑥+4≠0
𝑥∈𝑉⇔{ *∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸3 ) ⇔ 𝑒 𝑥−2 = 3
2𝑥 + 1 ≠ 0
𝑥 ≠ −4
⇔ {𝑥 ≠ − 1 ⇔ 𝑒 𝑥−2 = 𝑒 𝑙𝑛3
2
1
D’où : 𝑉 = ℝ ∖ {−4; − } ⇔ 𝑥 − 2 = 𝑙𝑛3
2
1 𝑥−2
*∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸2 ) ⇔ = ⇔ 𝑥 = 2 + 𝑙𝑛3
𝑥+4 2𝑥+1
⇔ (𝑥 + 4)(𝑥 − 2) = 1(2𝑥 + 1) Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟑 ) = {𝟐 + 𝒍𝒏𝟑}
⇔ 𝑥² + 2𝑥 − 8 = 2𝑥 + 1
⇔ 𝑥² − 9 = 0 (𝐸4 ): 𝑒 𝑥+1 = −2
⇔ 𝑥 = −3 ou 𝑥 = 3 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
Comme −3 ∈ 𝑉 et 3 ∈ 𝑉 Comme −2 < 0
Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟐 ) = {−𝟑; 𝟑} Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟒 ) = ∅

2) Inéquations du type : 𝒆𝒖(𝒙) < 𝒆𝒗(𝒙)


Soit l’inéquation(𝑰): 𝒆𝒖(𝒙) < 𝒆𝒗(𝒙).
Pour résoudre l’inéquation(𝐼) on peut utiliser le procédé suivant :
 D’abord déterminer son ensemble de validité noté 𝑉.
 Ensuite résoudre l’inéquation équivalente 𝑥 ∈ V, (𝐼1 ): 𝑢(𝑥) < 𝑣(𝑥) qui a pour ensemble des
solutions (𝑆1 ).
 Enfin l’ensemble des solutions 𝑆 de (𝐼) est tel que 𝑆 = (𝑆1 ) ∩ 𝑉.
Cas particuliers : inéquations du type 𝒆𝒖(𝒙) < 𝑎 𝑒𝑡 𝒆𝒖(𝒙) > 𝑎 , 𝒂 ∈ ℝ ,
1er cas : 𝒂 ≤ 𝟎
Si 𝒂 ≤ 𝟎 alors :
 L’inéquation 𝒆𝒖(𝒙) < 𝑎 n’admet pas de solution et on a : 𝑆ℝ = ∅ .
 L’inéquation 𝒆𝒖(𝒙) > 𝑎 a pour ensemble des solutions 𝑆ℝ = ℝ .
2ème cas : 𝒂 > 0
Si 𝒂 > 0 alors :
 L’inéquation 𝒆𝒖(𝒙) < 𝑎 est équivalente à : 𝒆𝒖(𝒙) < 𝒆𝒍𝒏𝒂
 L’inéquation 𝒆𝒖(𝒙) > 𝑎 est équivalente à : 𝒆𝒖(𝒙) > 𝒆𝒍𝒏𝒂
Exercice d’application :
Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes :
(𝐼1 ) ∶ 𝑒 √𝑥−1 < 𝑒 𝑥−1 ; (𝐼2 ): 𝑒 𝑥−2 − 3 < 0 ; (𝐼3 ): 𝑒 𝑥+1 < −2 ; (𝐼4 ): 𝑒 𝑥 > −1
 Résolution
2
(𝑰𝟏 ) ∶ 𝒆√𝒙−𝟏 < 𝒆𝒙−𝟏 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼1 ) ⇔ (√𝑥 − 1) < (𝑥 − 1)²
*Ensemble de validité 𝑉 ⇔ 𝑥 − 1 < 𝑥² − 2𝑥 + 1
𝑥 ∈𝑉 ⇔𝑥−1≥0 ⇔ 𝑥² − 3𝑥 + 2 > 0 (𝐼′ 1 )
⇔𝑥≥1 Les racines de 𝑥² − 3𝑥 + 2 sont 1 et 2
Alors 𝑉 = [1; +∞[ alors 𝑆(𝐼′ 1 ) = ]−∞; 1[ ∪ ]2; +∞[
*∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼1 ) ⇔ √𝑥 − 1 < 𝑥 − 1 Donc 𝑺ℝ (𝑰𝟏 ) = 𝑽 ∩ 𝑺(𝑰′ 𝟏 ) = ]𝟐; +∞[
(𝑰𝟐 ): 𝒆𝒙−𝟐 − 𝟑 < 0 (𝑰𝟑 ): 𝒆𝒙+𝟏 < −2
*Ensemble de validité 𝑉 :𝑉 = ℝ *Ensemble de validité 𝑉 :𝑉 = ℝ

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*∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼2 ) ⇔ 𝑒 𝑥−2 < 3 comme −2 < 0 alors 𝑺ℝ (𝑰𝟑 ) = ∅


⇔ 𝑒 𝑥−2 < 𝑒 𝑙𝑛3
⇔ 𝑥 − 2 < 𝑙𝑛3 (𝐼′ 2 ) (𝑰𝟒 ): 𝒆𝒙 > −1
⇔ 𝑥 < 2 + 𝑙𝑛3 *Ensemble de validité 𝑉 :𝑉 = ℝ

Alors 𝑆(𝐼 2 ) = ]−∞; 2 + 𝑙𝑛3[ comme −2 < 0 alors 𝑺ℝ (𝑰𝟒 ) = ℝ
Donc 𝑺ℝ (𝑰𝟐 ) = 𝑽 ∩ 𝑺(𝑰′ 𝟐 )
𝑺ℝ (𝑰𝟐 ) = ]−∞; 𝟐 + 𝒍𝒏𝟑[

3) Equations du type : 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝒃𝒆𝒙 + 𝒄 = 𝟎


Pour résoudre une équation du type 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝒃𝒆𝒙 + 𝒄 = 𝟎 , on peut utiliser le procédé suivant :
 D’abord on détermine son ensemble de validité 𝑉 = ℝ
 Ensuite on pose 𝑋 = 𝒆𝒙 puis on obtient et on résout l’équation du second degré 𝑎𝑋 2 + 𝑏𝑋 + 𝑐 = 0
d’inconnue 𝑋 avec𝑋 > 0.
 Enfin les solutions de l’équation 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝒃𝒆𝒙 + 𝒄 = 𝟎 sont de la forme : 𝒙 = 𝒍𝒏𝑿.
N.B. on résout de manière analogue les inéquations du type : 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝒃𝒆𝒙 + 𝒄 < 0 et 𝒂𝒆𝟐𝒙 + 𝒃𝒆𝒙 + 𝒄 > 0
Exercice d’application :
Résoudre dans ℝ :
(𝐸): 𝑒 2𝑥 − 4𝑒 𝑥 − 5 = 0 (𝐼): 𝑒 2𝑥 − 7𝑒 𝑥 + 12 > 0
 Résolution
(𝐸): 𝑒 2𝑥 − 4𝑒 𝑥 − 5 = 0
*Ensemble de validité 𝑉 :𝑉 = ℝ
Posons 𝑋 = 𝑒 𝑥 et on obtient (𝐸 ′ ): 𝑋² − 4𝑋 − 5 = 0
Résolvons (𝐸 ′ )
∆= 36 Alors (𝐸 ′ ) admet deux solutions :𝑋1 = −1 et 𝑋2 = 5
Or 𝑋 = 𝑒 𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑋 avec 𝑋 > 0; d’où (𝑬) admet une solution unique qui est 𝑙𝑛5. Donc 𝑺ℝ (𝑬) = {𝒍𝒏𝟓}.
(𝐼): 𝑒 2𝑥 − 7𝑒 𝑥 + 12 > 0
Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
Posons 𝑋 = 𝑒 𝑥 et on obtient (𝐼′ ): 𝑋² − 7𝑋 + 12 > 0
Résolvons (𝐼′ )
*déterminons les racines du polynôme 𝑋² − 7𝑋 + 12.
∆= 1 Alors le polynôme 𝑋² − 7𝑋 + 12 admet deux racines : 𝑋1 = 3 et 𝑋2 = 4
*tableau de signe de 𝑋² − 7𝑋 + 12
𝑋 −∞ 3 4 +∞
2
𝑋 − 7𝑋 + 12 + 0 − 0 +
Alors 𝑋² − 7𝑋 + 12 > 0 ⇔ 𝑋 < 3 ou 𝑋 > 4
D’où 𝑆(𝐼′ ) = ]−∞; 3[ ∪ ]4; +∞[
Or 𝑋 = 𝑒 𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑙𝑛𝑋 avec 𝑋 > 0
Donc: 𝑋 < 3 ou 𝑋 > 4 ⇔ 𝑥 < 𝑙𝑛3 ou 𝑥 > 𝑙𝑛4
⇔ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝑙𝑛3[ ∪ ]𝑙𝑛4; +∞[
Par conséquent : 𝑺ℝ (𝑰) = 𝑽 ∩ (]−∞; 𝑙𝑛3[ ∪ ]𝑙𝑛4; +∞[)
= ]−∞; 𝑙𝑛3[ ∪ ]𝑙𝑛4; +∞[
EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENE


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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Exercice 1
1) Ecris plus simplement :
𝑒 2+𝑙𝑛3 𝑒 2𝑥
𝑎 = 𝑒 1+𝑙𝑛2 ; 𝑏 = 𝑒 1+𝑙𝑛2 ; 𝑐 = 𝑒 −𝑥 × 𝑒 𝑥 ; 𝑑 = 𝑒 4𝑥×𝑒 ; 𝑓 = 𝑒 2𝑥 × (𝑒 −𝑥 )3
2) Démontrer que :
2𝑒 𝑥 −1 2−𝑒 −𝑥
a) 2𝑒 𝑥+5 = 2+5𝑒 −𝑥 b) ln(1 + 𝑒 𝑥 ) = 𝑥 + ln(1 + 𝑒 −𝑥 )
Exercice 2
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
(𝐸1 ) : 𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑥 = √𝑒 ; (𝐸2 ) ∶ 2 − 𝑒 𝑥 = 0 ; (𝐸3 ) ∶ (𝑒 𝑥 − 2)(𝑒 −𝑥 + 1) = 0 ;
(𝐸4 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 4𝑒 −𝑥 − 3 = 0 ; (𝐸5 ) ∶ 𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 − 3 = 0 ; (𝐸6 ) ∶ 𝑒 2𝑥+𝑙𝑛3 − 𝑒 𝑥+𝑙𝑛5 + 2 = 0 (𝐸7 ) : 𝑒 3−𝑥 = 1
2𝑥+1
; (𝐸8 ) : 𝑒 7𝑥 = 𝑒 2𝑥²+3 ; (𝐸9 ) ∶ 3𝑒 2𝑥 + 5𝑒 𝑥 − 2 = 0 ; (𝐸10 ) ∶ 𝑒 𝑥−3 = 𝑒 .
Exercice 3
Résoudre les systèmes suivants :
2𝑥 + 3𝑒 𝑦 = 10 𝑙𝑛𝑥 − 2𝑙𝑛𝑦 = 𝑙𝑛2
𝑒 𝑥 − 𝑒𝑦 = 3 𝑒 𝑥+1 − 2𝑒 𝑦 = −𝑒 4- {
1-{ 2-{ 3- { 𝑒𝑥 1
−𝑥 + 𝑒 𝑦 = 5 𝑒 2𝑥 − 𝑒 2𝑦 = 21 2𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑦−1 = 3 = ( 𝑦 )3
𝑒𝑦 𝑒
Exercice 4
(𝐼1 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 2 ≥ 0 ; (𝐼2 ) ∶ (𝑒 𝑥 − 2)(2𝑒 𝑥 − 1) < 0 ; (𝐼3 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 4𝑒 −𝑥 ≤ 0
(𝐼4 ) ∶ 𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 − 3 > 0 ; (𝐼5 ) ∶ 𝑒 2𝑥+𝑙𝑛3 − 𝑒 𝑥+𝑙𝑛5 + 2 < 0 ; (𝐼6 ) : 𝑒 3−𝑥 > 1
2𝑥+1
(𝐼7 ) : 𝑒 7𝑥 < 𝑒 2𝑥²+3 ; (𝐼8 ) ∶ 3𝑒 2𝑥 + 5𝑒 𝑥 − 2 < 0 ;(𝐼9 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 4𝑒 −𝑥 − 3 ≤ 0 ;(𝐼10 ) ∶ 𝑒 𝑥−3 > 𝑒 .
Exercice 5
On donne : 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 7𝑥² − 5𝑥 + 4
1) Vérifier que −1 est une racine de 𝑃(𝑥).
2) Résoudre dans ℝ l’équation suivante : 𝑃(𝑥) = 0
3) En déduire la résolution dans ℝ de :
(𝐸): 2𝑒 3𝑥 − 7𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 4 = 0 ; (𝐼): 2𝑒 3𝑥 − 7𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 4 ≥ 0
Exercice 6
Soit le polynôme 𝑃 défini par 𝑃(𝑥) = −𝑥 3 − 2𝑥 + 3.
1)
a. Calculer 𝑃(1) et en déduire une factorisation de 𝑃(𝑥).
b. Résoudre dans ℝ l’inéquation 𝑃(𝑥) ≥ 0.
2) On considère l’inéquation (𝐼): 𝑥 ∈ ℝ, 2𝑥 − 𝑙𝑛(3𝑒 −𝑥 − 2) ≤ 0
a. Déterminer son ensemble de validité 𝑉.
b. Démontrer que l’inéquation (𝐼) est équivalente à 𝑥 ∈ 𝑉, −𝑒 3𝑥 − 2𝑒 𝑥 + 3 ≥ 0.
c. Déduire de la question 1 les solutions de (𝐼).
Exercice 7
Calculer les limites de 𝑓 en aux bornes de son ensemble de définition puis calculer sa dérivée 𝑓 ′ dans chacun
des cas suivants :
𝑥 1
a- 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑒 𝑥 ; b- 𝑓(𝑥) = −2𝑥 − 3 + 𝑒 𝑥 ; c- 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 ; d- 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥
𝑒 +1 2
𝑥
− 2𝑥 1−𝑥
e- 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 5 − 𝑥𝑒 ; f- 𝑓(𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 + 1 ; g- 𝑓(𝑥) = 1 − (1 + 𝑥)𝑒
2

h- 𝑓(𝑥) = 2𝑥𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 − 𝑥 ; i-𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥²𝑒 𝑥 ; j- 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 1−𝑥 − 𝑥 + 2


1
𝑒 2𝑥 2𝑥
k-𝑓(𝑥) = 𝑥 ; l) 𝑓(𝑥) = ; m- 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −2𝑥 + 𝑒 −2𝑥 + 1 − 𝑥; n-𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥
𝑒 −1 1−2𝑒 𝑥
Exercice 8
(1+𝑥)𝑒 𝑥 −1
𝑢(𝑥) = , 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
On considère la fonction 𝑢 définie sur ℝ par : { 𝑒 𝑥 −1
𝑢(0) = 2
(𝐶𝑢) est sa courbe représentative.
𝑥𝑒 𝑥
1) Démontrer que pour tout élément 𝑥 non nul, 𝑢(𝑥) = 1 + 𝑒 𝑥 −1
2) En déduire que 𝑢 est continue en 0.
3) Calculer lim 𝑢(𝑥) et interpréter le résultat.
𝑥→−∞

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1+𝑥−𝑒 −𝑥
4) a. Démontrer que pour tout élément 𝑥 non nul, 𝑢(𝑥) =
1−𝑒 −𝑥
b. Calculer lim 𝑢(𝑥).
𝑥→+∞
c. démontrer que la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑢) en+∞
Exercice 9
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies sur ℝ respectivement par :
𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 et 𝑔(𝑥) = (𝑥 2 − 4)𝑒 2𝑥
1) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 −𝑥 soit une primitive
sur ℝ de la fonction𝑓.
2)
a. Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que la fonction 𝐺 définie par
𝐺(𝑥) = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐)𝑒 2𝑥 soit une primitive sur ℝ de la fonction 𝑔.
b. En déduire la primitive de la fonction 𝑔 qui s’annule 0.
Exercice 10
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies sur ℝ respectivement par :
1
𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) = 1 − 𝑓(𝑥)
1+𝑒 𝑥
1) Déterminer une primitive de 𝑔 sur ℝ.
2) En déduire une primitive de la fonction 𝑓 sur ℝ.
3𝑥
3) Déterminer une primitive sur ℝ de la fonction ℎ définie parℎ(𝑥) = 𝑒 𝑥 +
𝑥²+1
Exercice 11
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 et (𝐶) sa courbe représentative dans le
plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 3 cm.
1) Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 −𝑥
2) Etudier le sens de variation de 𝑓.
3) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
4) Préciser les asymptotes éventuelles de 𝑓.
5) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
𝑓(𝑥)
6) Calculer lim 𝑥 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞
7) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
8) Tracer (𝑇) et (𝐶).

Exercice 12
𝑒𝑥
𝑔 est la fonction définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2(𝑒 𝑥−2) et (𝐶𝑔) est sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
2. a) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑥 = 𝑙𝑛2 est une asymptote à (𝐶𝑔) .
b) Déterminer la limite de 𝑔 en −∞ et justifier que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une
asymptote à (𝐶𝑔) en −∞.
1 1
c) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔, 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2+𝑒 𝑥 −2
1
d) En déduire la limite de 𝑔 en +∞ et justifier que la droite (𝐷′) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2
est une asymptote à (𝐶𝑔) en +∞.
(𝑒 𝑥 −1)(𝑒 𝑥 −4)
3. Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔, 𝑔′(𝑥) = (𝑒 𝑥 −2)²
′ (𝑥)
4. Etudier le signe de 𝑔 et en déduire les variations de 𝑔.
5. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
6. Tracer (𝐶𝑔) et ses asymptotes.
Exercice 13

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1 1
Soit ℎ la fonction dérivable sur ℝ définie par , ℎ(𝑥) = (𝑥 − 2) 𝑒 2𝑥 + 2 .On note (𝐶 ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2cm.
1
1) Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2 est asymptote à (𝐶 ) en −∞
ℎ(𝑥)
2) Calculer les limites de ℎ(𝑥) et de 𝑥 lorsque 𝑥 tend vers +∞. Interpréter graphiquement les
résultats.
3) Calculer ℎ′ (𝑥).
4) Etudier les variations de ℎ et dresser son tableau de variation.
5) Etudier la position de (𝐶 ) par rapport à (𝐷).
6) Construire (𝐷) et (𝐶 ).
Exercice 14
1
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ℝ définie par , 𝑓(𝑥) = 2 [𝑥 + (1 − 𝑥)𝑒 2𝑥 ] .On note (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2cm.
1) a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞ et en −∞.
1
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2 𝑥 est une asymptote à (𝐶𝑓 ) en −∞.
c. Etudier la position de (𝐶 ) par rapport à (𝐷).
2) On considère la fonction 𝑢 définie sur ℝ par : 𝑢(𝑥) = 1 + (1 − 2𝑥)𝑒 2𝑥
a. Etudier le sens de variation de 𝑢.
b. Calculer la limite de 𝑢 en +∞ et en −∞.
c. Démontrer que l’équation 𝑢(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans [0; 1] puis encadrer 𝛼 par
deux décimaux consécutifs d’ordre 1.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑢.
e. En déduire que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ ,𝑢(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑢(𝑥) < 0.
3) En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser le tableau de variation de 𝑓
1 1 1−𝛼
4) Justifier que : 𝑒 2𝛼 = et démontrer que : 𝑓(𝛼) = 𝛼+ .
2𝛼−1 2 4𝛼−2
5) Construire la courbe(𝐶). On prendra : 𝛼 = 0,64 .

Exercice 15
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 3.
(𝐶𝑓) désigne sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité
graphique :2cm.
1) a- Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
b- Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) a- Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]0; +∞[
b- vérifier que 1 < 𝛼 < 2 et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
3) a- Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 3 est une asymptote à (𝐶𝑓) en −∞.
b- Etudier la position relative de (𝐷) par rapport à (𝐶𝑓).
c- Montrer que (𝐶𝑓) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽) en +∞.
4) Construire (𝐶𝑓) et (𝐷).
5) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle[0; +∞[.
a- Montrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 dont on précisera l’ensemble de départ 𝐾.
b- Démontrer que ℎ−1 est dérivable en0.
c- Justifier que ℎ′ (𝛼) = 𝛼 + 2 et calculer (ℎ−1 )′ (0)
Exercice 16
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑒 −𝑥 et (𝐶) sa courbe représentative
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1 cm.
1) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
2) Vérifier que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (𝑥𝑒 𝑥 + 1). En déduire la limite de 𝑓 en −∞.
3)
a. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b. Etudier la position de (𝐶) par rapport à (𝐷).


𝑓(𝑥)
4) Calculer lim 𝑥 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞
5) Tracer (𝐷) et (𝐶).
Problème 1
Partie A
Soit la fonction𝑔 définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑥𝑒 𝑥 + 1.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 +∞.
2) Calculer la dérivée 𝑔′ de 𝑔.
3) Etudier le sens de variation de 𝑔 𝑒𝑡 dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans [1; 2].
b. Vérifier que :1,2 < 𝛼 < 1,3 et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,01.
c. Déduire que :𝑠𝑖 𝑥 < 𝛼, 𝑔(𝑥) > 0 et 𝑠𝑖 𝑥 > 𝛼, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B
𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥+1 + 2.
On désigne par (𝐶) la représentation graphique de 𝑓 dans un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unités : 1 cm sur (𝑂𝐼) et 2 cm sur (𝑂𝐽).
1) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞ et interpréter graphiquement ce résultat.
2)
a. Déterminer la limite de 𝑓 en −∞.
b. Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 est une asymptote à (𝐶) en −∞.
c. Etudier la position de (𝐶) par rapport à la droite (∆).
3)
𝑔(𝑥)
a. Calculer la dérivée 𝑓′ de 𝑓 et montrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 .
(𝑒 +1)²
b. En déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et donner le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
d. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 1.
4) Tracer la courbe (𝐶) et ses asymptotes.

Problème 2
Partie A
𝑒𝑥
Soit la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥−1 et (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère ℛ1 orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique : 2 cm.
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
2) Déterminer le signe de 𝑔 sur 𝐷𝑔 .
1
3) Montrer que le point 𝐴 (0; 2) est un centre de symétrie de (𝐶).
4)
a. Calculer la limite de 𝑔 en −∞ et interpréter graphiquement le résultat.
1
b. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑥) = 1−𝑒 −𝑥
c. Justifier que la droite d’équation 𝑦 = 1 est une asymptote à (𝐶) en +∞
d. Calculer les limites de 𝑔 à gauche et à droite en 0.
5) On admet que 𝑔 est dérivable sur 𝐷𝑔 .
𝑒𝑥
a. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) = − (𝑒 𝑥−1)²
b. En déduire les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation de 𝑔.
6) Tracer (𝐶) et ses asymptotes dans le repère ℛ1 .
7) Soit 𝑓 la restiction de 𝑔 à l’intervalle ]0; +∞[.
a. Montrer que 𝑓 réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à préciser.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

b. On note 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓 et (𝐶𝑓−1 ) sa représentation graphique. Tracer (𝐶𝑓−1 )


dans le repère ℛ1 .
Partie B
On considère la fonction ℎ dérivable sur ]0; +∞[ et définie par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑒 𝑥 − 1).
On note (𝐶ℎ ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère ℛ2 orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) tel que :𝑂𝐼 =
2𝑐𝑚 et 𝑂𝐽 = 4𝑐𝑚.
1) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[ ,ℎ(𝑥) = 𝑥 + 𝑙𝑛(1 − 𝑒 −𝑥 )
2) Calculer les limites de ℎ en 0 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞
3)
a. Justifier que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote à (𝐶ℎ ) en +∞.
b. Justifier que pour tout nombre réel 𝑥 strictement positif 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 ) > 0.
c. En déduire la position relative de (𝐶ℎ ) et (∆).
4)
a. Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, ℎ′(𝑥) = 𝑓(𝑥)
b. En utilisant la partie A, donner les variations de ℎ et dresser son tableau de variation.
c. Tracer (𝐶ℎ ) et (∆) dans le repère ℛ2 .

Problème 3
Partie A
On donne la fonction 𝑔 définie et dérivable sur ℝ par 𝑔(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 −𝑥 − 1.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2)
a. Démontrer que :∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (𝑥 − 2)𝑒 −𝑥 .
b. Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que 0 est l’unique solution dans ℝ de l’équation 𝑔(𝑥) = 0.
b. Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0; +∞[,𝑔(𝑥) < 0 et :∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[,𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 − 𝑥 + 4 et (𝐶) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 2 cm.
1)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑥 puis donner l’interprétation graphique de ces résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
b. Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
2)
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 4 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶) par rapport à (𝐷).
3)
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. Etudier le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)
a. Démontrer que (𝐶) coupe l’axe (𝑂𝐼) en deux points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 d’abscisses respectives 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
telles que :𝛼 < 0 < 𝛽.
b. Justifier que −1,4 < 𝛼 < −1,3.
𝛼
c. Démontrer que 𝛼 = 𝑙𝑛(𝛼−4).
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
6) Construire (𝐶), (𝐷) et (𝑇). on prendra 𝛼 = −1,3 et 𝛽 = 4,1.

Problème 4

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 + (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 et on appelle (𝐶𝑓 ) la représentation
graphique de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique :2 𝑐𝑚.
Partie A
soit 𝑓′ la dérivée de 𝑓 sur ℝ.
1) Vérifier que pour tout nombre réel , 𝑓 ′ (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 −𝑥 − 1.
2) Calculer les limites de 𝑓 ′ en −∞ et en +∞.
3) Calculer la dérivée seconde 𝑓′′de la fonction 𝑓.
4) Etudier le sens de variation de 𝑓′puis dresser le tableau de variation de 𝑓 ′ .
5) Calculer 𝑓 ′ (0).
6) Démontrer que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 et :∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0
Partie B
1)
1
a. Montrer que pour tout réel 𝑥 non nul, 𝑓(𝑥) = 𝑥 [−1 + (2 + 𝑥)𝑒 −𝑥 ].
b. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
2)
a. Montrer que pour tout réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = 2𝑥𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 − 𝑥.
b. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
3)
a. Déduire de la partie A , le sens de variation de 𝑓 .
b. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 est une asymptote à (𝐶𝑓 )en +∞.
5) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
6) Construire (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
Problème 5
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 + 2𝑥 − 7.
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2) Calculer 𝑔′ (𝑥) et étudier son signe suivant les valeurs de 𝑥.
3) En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ.
5) Vérifier que 0,94 < 𝛼 < 0,941
6) Déterminer le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 5)(1 − 𝑒 −𝑥 ). On note (𝐶) la courbe représentative de la
fonction 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
5 5
1) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ , 𝑓(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]0; [ , 𝑓(𝑥) < 0.
2 2
2)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis en donner une interprétation graphique.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
b. Calculer lim 𝑓(𝑥) .
𝑥→+∞
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
b. Justifier que 𝑓 est strictement décroissante sur ]−∞; 𝛼[ et strictement croissante sur ]𝛼; +∞[.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)
(2𝛼−5)²
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 2𝛼−7 .
b. En déduire à partir de l’encadrement de 𝛼, un encadrement d’amplitude 10−2 de 𝑓(𝛼).
5)
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 5 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
b. Préciser la position de (𝐶) par rapport à (𝐷).
6) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à ]−∞; 0].
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Montrer que ℎ est une bijection de ]−∞; 0] sur un intervalle que l’on précisera.
b. On note ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
c. Calculer ℎ(0) puis (ℎ−1 )′(0).
7) Tracer la droite (𝐷), la courbe (𝐶) et la courbe (𝐶 ′ ) de ℎ−1 dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).Unité : 2 𝑐𝑚.

Problème 6
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 1𝑐𝑚 .
1
Soit la fonction numérique 𝑓 définie et dérivable sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 − 2 𝑥 et de représentation
graphique (𝐶).
Partie A
1
Soit la fonction numérique 𝑔 définie et dérivable sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 −𝑥 − 2 .
1
1) Justifier que lim 𝑔(𝑥) = − et calculer lim 𝑔(𝑥).
𝑥→+∞ 2 𝑥→−∞
2)
a. Montrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (𝑥 − 2)𝑒 −𝑥 .
b. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
1
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ et que 0 < 𝛼 < 2 .
b. Donner un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1.
c. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0 .
Partie B
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
1
b. Démontrer que la droite d’équation 𝑦 = − 2 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
c. Etudier la position relative de (𝐶) et (𝐷).
2)
a. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑥→−∞ 𝑥
3)
a. Démontrer que 𝑓 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
b. En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
𝛼²
a. Justifier que 𝑒 𝛼 = 2(1 − 𝛼) et démontrer que 𝑓(𝛼) = 2(1−𝛼)
1
b. En déduire que : 0 < 𝑓(𝛼) < 4 .
5) Démontrer que la courbe (𝐶) et la droite (𝑂𝐼) sont sécantes en deux points dont on précisera les
coordonnées.
6) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
7) Construire (𝐷), (𝑇) et (𝐶).

Problème 7
(4𝑥+1)𝑒 𝑥 −4𝑥+1
Soit la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 4(1−𝑒 𝑥 )
On désigne par (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité
graphique : 2 𝑐𝑚.
Partie A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 2.
1) Résoudre dans ℝ, l’équation 𝑔(𝑥) = 0.
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]−∞; −𝑙𝑛2[ ∪ ]𝑙𝑛2; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
∀ 𝑥 ∈ ]−𝑙𝑛2; 𝑙𝑛2[, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1) Démontrer que l’ensemble de définition de 𝑓 est ℝ*.


2)
a. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
b. Calculer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 0, puis donner une interprétation graphique
des résultats obtenus.
3)
−𝑔(𝑥)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ*, 𝑓 ′ (𝑥) = 2(1−𝑒 𝑥)² .
b. En déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
d. En déduire le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
4)
1 1
a. Vérifier que : ∀𝑥 ∈ ℝ*, 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 4 + 2(1−𝑒 𝑥)
1
b. Démontrer que la droite (∆1 ) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 4 est une asymptote à la courbe (𝐶) en
+∞.
c. Etudier la position relative de (𝐶) par rapport à (∆1 ) sur ]0; +∞[.
5)
1 𝑒𝑥
a. Vérifier que : ∀𝑥 ∈ ℝ*, 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 4 + 2(1−𝑒 𝑥) .
1
b. En déduire que la droite (∆2 ) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 4 est une asymptote à la courbe (𝐶) en
−∞.
c. Etudier la position relative de (𝐶) par rapport à (∆2 ) sur ]−∞; 0[.
6) Construire la courbe (𝐶) et ses asymptotes.
Problème 8
𝑥
On considère la fonction𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 1+𝑥𝑒 𝑥 . On désigne par (𝐶) la courbe
représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Partie A
1) Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ℝ et définie par 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑥𝑒 𝑥 .
a. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation
(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠)
b. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑔(𝑥) > 0.
c. En déduire l’ensemble de définition de 𝑓 .
2) Soit ℎ la fonction dérivable sur ℝ et définie par ℎ(𝑥) = 1 − 𝑥²𝑒 𝑥 .
a. Calculer les limites de ℎ en −∞ et en +∞.
b. Etudier les variations de ℎ puis dresser son tableau de variation.
c. Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 avec 0,7 < 𝛼 < 0,71.
∀𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, ℎ(𝑥) > 0
d. En déduire que :{
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, ℎ(𝑥) < 0
Partie B
on admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
1) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
2)
ℎ(𝑥)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 (1+𝑥𝑒 )²
b. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3) Soit (𝐷) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥.
a. Démontrer que (𝐷) est une asymptote à (𝐶) en −∞.
b. Etudier la position de (𝐶) par rapport à (𝐷). (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝐴).
c. Démontrer que la droite (𝐷) est tangente à (𝐶) au point d’abscisse 0.
4) Construire (𝐷) et (𝐶) dans la fenêtre définie par :
𝑥𝑚𝑖𝑛 = −4,5 ; 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 4 ; 𝑦𝑚𝑖𝑛 = −5 ; 𝑦𝑚𝑎𝑥 = 0,4 ; On prendra :𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 ; 𝑂𝐽 = 5𝑐𝑚 et 𝛼 = 0,7.
Problème 9

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité : 2𝑐𝑚.


Partie A
𝑥
Soit la fonction numérique dérivable sur ℝ et définie par ℎ(𝑥) = 𝑥 + 𝑒 2 .
1) Etudier le sens de variation de ℎ.
2)
a. Calculer les limites de ℎ en −∞ et en +∞.
b. Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet dans ℝ une solution unique 𝛼 telle que : −0,71 <
𝛼 < −0,7.
c. Dresser le tableau de variation de ℎ.
∀𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, ℎ(𝑥) < 0
3) En déduire que : {
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, ℎ(𝑥) > 0
Partie B
𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 4)𝑒 − 2 − 𝑥.
On désigne par (𝐶) la courbe représentative de 𝑓.
1)
4
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = −2 − 𝛼 − 𝛼.
b. En déduire un encadrement de 𝑓(𝛼) d’amplitude 0,1.
2)
𝑥
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et démontrer que 𝑓 ′ (𝑥) = −ℎ(𝑥)𝑒 − 2 .
b. En déduire les variations de 𝑓.

3)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
b. Calculer lim 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
c. Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = −𝑥 est une asymptote à (𝐶).
4)
a. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
b. Construire (∆) et (𝐶).

Problème 10
Partie A
𝑥
On considère la fonction 𝑔 définie pour tout réel 𝑥 par : 𝑔(𝑥) = 2𝑒 − 2 − 𝑥 − 2
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Calculer 𝑔(0).
b. En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
𝑥
4 4
On considère la fonction 𝑓 définie pour tout réel 𝑥 par : 𝑓(𝑥) = 3 𝑥 + 2 − 3 𝑥𝑒 2 et on désigne par (𝐶𝑓 ) sa
représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
2)
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout réel 𝑥.
𝑥
2
b. Démontrer que pour tout réel 𝑓 ′ (𝑥) = 3 𝑔(𝑥)𝑒 2 .
c. Démontrer que 𝑓 est strictement croissante sur ]−∞; 0[ et strictement décroissante sur
]0; +∞[.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
𝑓(𝑥)
3) Calculer la limite de quand 𝑥 tend vers +∞ puis interpréter graphiquement ce résultat.
𝑥

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

4
4) On considère la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 3 𝑥 + 2
a. Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote à (𝐶𝑓 ) en −∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶) et (𝐷).
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse −2.
6)
a. Démontrer que (𝐶𝑓 ) coupe l’axe des abscisses en deux points distincts d’abscisses
respectivement négative 𝛼 et positive 𝛽.
b. Vérifier que −2,3 ≤ 𝛼 ≤ −2,2 et que 1,4 ≤ 𝛽 ≤ 1,5.
7) Tracer (𝐷), (𝑇) et (𝐶𝑓 ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2𝑐𝑚.
Problème 11
Partie A
Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ℝ et définie par 𝑔(𝑥) = −𝑥 − 2 + 2𝑒 𝑥
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et +∞.
2) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Calculer 𝑔(0).
b. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]−∞; −𝑙𝑛2[.
c. Justifier que :−1,6 < 𝛼 < −1,5.
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ ∪ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
4) Justifier que : {
∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; 0[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
Soit la fonction 𝑓 définie et dérivable sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 . On note (𝐶) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2 𝑐𝑚.
1) Calculer la limite de 𝑓 en −∞ et interpréter graphiquement le résultat.
𝑓(𝑥)
2) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 puis interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3)
a. Démontrer que : 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
b. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
𝛼²+2𝛼
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = − 4
b. En déduire un encadrement de 𝑓(𝛼).
5) Tracer (𝐶).
Problème 12
Partie A
On désigne par 𝑔 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 2𝑥 + 1 .
1) Calculer les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.
2) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −4𝑥𝑒 2𝑥 .
3) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ℝ.
b. Justifier que 0,6 < 𝛼 < 0,7.
5) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2 𝑐𝑚 .
Soit 𝑓 la fonction dérivable et définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + (1 − 𝑥)𝑒 2𝑥 .
On désigne par (𝐶) sa représentation graphique.
1)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
2)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Calculer lim 𝑓(𝑥) .


𝑥→−∞
b. Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en −∞.
c. Etudier la position relative de (𝐶) et (∆).
3)
a. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
1 1
a. Démontrer que : 𝑓(𝛼) = 𝛼 − 2 + 2(2𝛼−1)
b. En déduire que : 1,35 < 𝑓(𝛼) < 2,7
5) Soit (𝑇) la tangente à (𝐶) au point d’abscisse 0. Déterminer une équation de (𝑇).
6) Tracer (∆) et (𝑇) puis construire (𝐶).
On prendra 𝛼 = 0,6 et 𝑓(𝛼) = 1,5.On donne : 𝑓(−0,5) = 0,052 ; 𝑓(1,2) = −1
Problème 13
Partie A
On considère la fonction ℎ de ℝ vers ℝ par ℎ(𝑥) = 4𝑥 + 𝑒 −2𝑥 .
1)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, ℎ′ (𝑥) = 2(2 − 𝑒 −2𝑥 )
1 1
b. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; − 2 𝑙𝑛2[ , ℎ′ (𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]− 2 𝑙𝑛2; +∞[ , ℎ′ (𝑥) > 0
c. En déduire les variations de ℎ puis dresser son tableau de variation.
(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 ℎ 𝑒𝑛 − ∞ 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞).
2) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ , ℎ(𝑥) > 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par 𝑔(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 + 𝑥𝑒 −2𝑥 − 1.
1) Calculer les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.
2)
a. Déterminer la dérivée de 𝑔.
b. Etudier le signe de 𝑔′ (𝑥) puis donner le sens de variation de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3)
1
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 sur ]−∞; − 2]
b. Montrer que −0,80 < 𝛼 < −0,79
4) Calculer 𝑔(0) et démontrer que :
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ ∪ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; 0[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie C
1+2𝑥
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 4𝑥+𝑒 −2𝑥 et (𝐶) la représentation graphique de 𝑓
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 4 cm .
1) Déduire de la partie 𝐴. 2) que l’ensemble de définition de 𝑓 est ℝ.
2)
1
1+
2𝑥
a. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ℝ*, 𝑓(𝑥) = 1
2+ 2𝑥
2𝑥𝑒
b. En déduire les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞. (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑋 = 2𝑥).
c. Interpréter graphiquement les résultats.
3)
4𝑔(𝑥)
a. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (4𝑥+𝑒 −2𝑥)²
b. En utilisant la question 4 de la partie 𝐵 étudier les variations de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
1 1+𝛼
4) Justifier que 𝑒 −2𝛼 = 1+𝛼 puis en déduire que 𝑓(𝛼) = 1+2𝛼
1
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse − .
2
6)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1 1 2−𝑒 −2𝑥 1 ℎ ′ (𝑥)


a. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) − = ( )= ×
2 2 4𝑥+𝑒 −2𝑥 4 ℎ(𝑥)
b. Déduire de la partie 𝐴 les positions relatives de (𝐶) par rapport à la droite (𝐷) d’équation
1
𝑦 = 2.
7) Construire (𝐷), (𝑇) et la courbe (𝐶). On prendra : 𝛼 = −0,8 et 𝑓(𝛼) = −0,35.
Problème 14
Partie A
𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels. On considère une fonction ℎ définie sur ℝ par
ℎ(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 −𝑥 + 𝑐 dont le tableau de variation est le suivant :
𝒙 −∞ 0 𝟏 𝟐 +∞
𝒉′ (𝒙) + 𝟎 −
𝟐 + 𝒆−𝟐

𝒉(𝒙) 𝟏

−∞ 𝟐

1) On note ℎ′ la fonction dérivée de ℎ. Calculer ℎ′ (𝑥) en fonction de 𝑎 et 𝑏.


2) En utilisant les données numériques du tableau de variation de ℎ :
a. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷ℎ de ℎ.
b. Déterminer les limites de ℎ en −∞ et en +∞.
c. Prouver que : 𝑎 = 1 ; 𝑏 = −1 et 𝑐 = 2.
Ainsi pour toute la suite du problème ℎ(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 −𝑥 + 2
3)
a. Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans [−1; 0].
b. Justifier que −0,38 < 𝛼 < −0,37.
4) Justifier que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, ℎ(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞; [, ℎ(𝑥) > 0.
Partie B
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ, par 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 1 − 𝑥𝑒 −𝑥 . On note (𝐶) sa courbe représentative dans un
repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2𝑐𝑚.
1)
a. Déterminer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim 𝑥 puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑥→−∞
2) Soit 𝑓 ′ la fonction dérivée de 𝑓.
a. Prouver que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = ℎ(𝑥)
b. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3)
2𝛼
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 2𝛼 + 1 + 𝛼−1
b. Donner l’arrondi d’ordre 1 de 𝑓(𝛼). On prendra 𝛼 = −0,375
4) Soit (𝐷) la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 1
a. Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote à (𝐶) en +∞.
b. Préciser la position de (𝐶) par rapport à (𝐷).
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
6) Tracer (𝐷), (𝑇) et (𝐶) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).

Problème 15
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable sur ℝ, et définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1.
1)

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Justifier que la limite de 𝑔 en −∞ est −1.


b. Déterminer la limite de 𝑔 en +∞.
2)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 .
b. Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼.
b. Justifier que 0,5 < 𝛼 < 0,6.
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0
c. En déduire que :{
∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie par 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 𝑥 + 𝑥 + 1.
On note (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) .
Unité graphique :2 𝑐𝑚
1) Déterminer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
2)
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑔(𝑥)
b. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3) On considère la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1
a. Démontrer que (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶) en −∞.
b. Etudier la position relative de (𝐷) et (𝐶).
4) Démontrer que (𝐶) admet en +∞ une branche parabolique de direction (𝑂𝐽).
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
1
6) Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 𝛼.
7) Justifier que pour tout nombre réel , 𝑓(−𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑓(𝑥).
8) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions opposées.
On désigne par 𝛽 la solution positive.
9) Tracer (𝐷) ; (𝑇) et (𝐶).

Problème 16
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0]; 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 𝑥 − 𝑥 + 2
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par :{
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − 𝑥𝑙𝑛𝑥
On désigne par (𝐶𝑓) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité
graphique : 2cm.
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]−∞; 0] par 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 −𝑥
1) Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
2) En déduire que ∀𝑥 ∈ ]−∞; 0], 𝑔(𝑥) < 0 .
Partie B
1) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥) puis 𝑓(0).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2)
a. Montrer que 𝑓 est continue en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 puis interpréter graphiquement les résultats obtenus.
c. Déterminer une équation de la tangente à gauche en 0.
3)
a. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓) en −∞.
b. Etudier les positions relatives de (𝐶𝑓) et (𝐷) sur ]−∞; 0].
c. Montrer que (𝐶𝑓) admet en +∞ une branche parabolique dont on précisera la direction.
4)
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0]; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
a. Montrer que la dérivée 𝑓′ de 𝑓 est définie par : {
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; 𝑓′(𝑥) = −𝑙𝑛𝑥
b. Sur ]−∞; 0]déterminer le signe de 𝑓′(𝑥) à l’aide de la partie A.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

c. Etudier le signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur ]0; +∞[.


d. Etudier les variations de 𝑓 sur ℝ puis dresser son tableau de variation.
5)
a. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans l’intervalle ]0; +∞[
b. Vérifier que 3,59 < 𝛼 < 3,6
1
c. Justifier que 𝑙𝑛𝛼 = 1 +
𝛼
d. Déterminer les coordonnées du point de (𝐶𝑓) où la tangente est parallèle à (𝐷).
6) Construire (𝐷) ; les demi-tangentes éventuelles à (𝐶𝑓) puis (𝐶𝑓) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽). on prendra
𝛼 = 3,6
Problème 17
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 3 𝑐𝑚.
Partie A
1
𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 < 0
Soit 𝑓 la fonction de courbe représentative (𝐶) définie par : {𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑙𝑛𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑓(0) = 0
1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 et en donner une interprétation graphique.
3)
a. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
𝑓(𝑥)
b. Calculer la limite de 𝑥 en +∞ et en donner une interprétation graphique.
c. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est une asymtote à (𝐶) en −∞.
4) Soit 𝑓′ la fonction dérivée de 𝑓.
1
𝑥−1
a. Démontrer que pour tout 𝑥 < 0 , 𝑓 ′ (𝑥) = ( )𝑒 𝑥 .
𝑥
b. Démontrer que pour tout 𝑥 > 0 , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥(2𝑙𝑛𝑥 + 1)
c. Donner le sens de variation de 𝑓 sur ℝ et dresser son tableau de variation.
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 1.
6) Construire (𝐷), (𝑇) et (𝐶).
7) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]1; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à préciser.
8) On désigne par 𝑔 la bijection réciproque de 𝑓, de courbe représentative (𝐶 ′ ).
a. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
b. Construire (𝐶 ′ ) dans le même repère que (𝐶).
Problème 18
Partie A
∀ 𝑥 > 0, 𝑔(𝑥) = 1 − 𝑥𝑙𝑛𝑥
Soit 𝑔 la fonction définie sur [0; +∞[ par {
𝑔(0) = 1
1)
a. Etudier la continuité de 𝑔 en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑔 en 0. Interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑔 en +∞.
3) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]𝑒 −1 ; +∞[
b. Justifier que :1 < 𝛼 < 2 puis donner un encadrement de 𝛼 à 10−1 près.
∀ 𝑥 ∈ [0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0
5) Démontrer que : {
∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑙𝑛𝑥.
(𝐶𝑓 ) désigne sa représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique : 2 𝑐𝑚.
1) Calculer la limite de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

2)
𝑙𝑛𝑥
a. Vérifier que : ∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 .
𝑒
b. En déduire la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat.
3)
𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
a. Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓′(𝑥) = 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
4)
1
a. Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 .
𝛼𝑒
b. En déduire un encadrement de 𝑓(𝛼).
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5) Construire (𝐶𝑓 ).
6) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; 𝛼[
a. Montrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 dont on précisera l’ensemble de départ
et l’ensemble d’arrivée.
b. Dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
c. Démontrer que ℎ−1 est dérivable en 0 et calculer (ℎ−1 )′ (0) .
Problème 19
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑙𝑛𝑥 + 𝑒 𝑥 .
lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)
1) Calculer 𝑥→0
𝑥→+∞
>
2)
𝑥𝑒 𝑥 +1
a. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]0; 1[
b. Donner un encadrement de 𝛼 par deux décimaux consécutifs d’ordre 1.
c. En déduire le signe de 𝑔 sur ]0; +∞[.
Partie B
Soit ℎ une fonction définie sur ]0; +∞[ par ℎ(𝑥) = −1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥 + 𝑒 𝑥
1)
a. Démontrer que ℎ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
b. En déduire le sens de variation de ℎ.
c. Dresser le tableau de variation de ℎ. (𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 ℎ(𝛼) = −0,13 )
2) Démontrer qu’il existe un unique réel 𝛽 tel que ℎ(𝛽) = 0.
3) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]0; 𝛽[, ℎ(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛽; +∞[, ℎ(𝑥) > 0.
Partie C
𝑠𝑖 𝑥 > 0, 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑒 −𝑥 )𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par : {
𝑓(0) = 0
On note (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un repère (0, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique : 1𝑐𝑚 → 0,5 en abscisse et 1𝑐𝑚 → 0,2 en ordonnée.
1)
a. Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0.
2)
ℎ(𝑥)
a. Démontrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 sur [0; +∞[
𝑓(𝑥)
3) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 puis donner une interprétation graphique des résultats
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
( 1−𝑒 𝛽 )²
4) Démontrer que 𝑓(𝛽) = − 𝛽𝑒 𝛽

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

5) Dresser le tableau de variation de 𝑓


6) Construire (𝐶𝑓 ) .
Problème 20
Partie A
ℎ(𝑥) = 𝑥 − 1 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 > 0
2) Soit ℎ la fonction définie sur [0; +∞[ par {
ℎ(0) = −1
On désigne par (𝐶ℎ ) la courbe représentative de la fonction ℎ dans le plan muni d’un repère orthogonal.
a. Démontrer que la fonction ℎ est continue en 0.
b. Etudier la dérivabilité de ℎ en 0 et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
c. Calculer la limite de ℎ en +∞.
3) Soit 𝑔 la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥 − (1 + 𝑒 𝑥 )𝑙𝑛(1 + 𝑒 𝑥 )
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 1 + 𝑒 𝑥 > 1
b. En déduire que l’ensemble de définition de 𝑔 est ℝ.
c. Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
d. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −𝑒 𝑥 𝑙𝑛(1 + 𝑒 𝑥 )
e. En déduire le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
f. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑙𝑛(1 + 𝑒 𝑥 ).
On désigne par (𝐶) la courbe représentative de la fonction ℎ dans le plan muni d’un repère orthogonal.
Unités graphiques : 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 et 𝑂𝐽 = 10𝑐𝑚
1)
a. Démontrer que lim 𝑓(𝑥) = 1. (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑋 = 𝑒 𝑥 ).
𝑥→−∞
b. Interpréter graphiquement le résultat.
2)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 )
b. En déduire la limite de 𝑓 en +∞ et que (𝑂𝐼) est une asymptote à (𝐶) en +∞.
3)
𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = .
1+𝑒 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
4) Construire (𝐶).
5) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ℝ sur un intervalle 𝐾 à préciser.
6) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
a. Montrer que 𝑓 −1 (𝑙𝑛2) = 0
b. Justifier que 𝑓 −1 est dérivable en 𝑙𝑛2 et calculer (𝑓 −1 )′ (𝑙𝑛2).

Problème 21
Partie A
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −2𝑥 ). On désigne (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) . Unité graphique : 5𝑐𝑚.
1
1) Soit la fonction ℎ dérivable et définie sur ℝ par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −2𝑥 ) − 𝑒 2𝑥 +1 .
a. Etudier la limite de ℎ en +∞.
b. Calculer ℎ′ (𝑥) et démontrer que ℎ est strictement décroissante sur ℝ.
c. Démontrer que ℎ réalise une bijection de ℝ sur ]0; +∞[
d. En déduire le signe de ℎ(𝑥) pour tout nombre réel 𝑥.
2) Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑒 2𝑥 ℎ(𝑥)
3)
𝑙𝑛(1+𝑒 −2𝑥 )
a. Vérifier que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥
b. En déduire que lim 𝑓(𝑥) = 1. (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑋 = 𝑒 −2𝑥 ).
𝑥→+∞
c. Interpréter graphiquement le résultat de la limite.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

4)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 [−2𝑥 + 𝑙𝑛(1 + 𝑒 2𝑥 )]
b. En déduire la limite de 𝑓 en −∞.
5) Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
6) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
7) Construire (𝐶𝑓 ) et (𝑇).
Problème 22
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 2 − (𝑥 2 + 2𝑥)𝑒 𝑥 .
1)
a. Déterminer la limite de 𝑔 en −∞.
b. Déterminer la limite de 𝑔 en +∞.
2)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (−𝑥 2 − 4𝑥 − 2)𝑒 𝑥 .
b. Etudier les variations de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 0,4 < 𝛼 < 0,5.
4) Déterminer le signe de 𝑔(𝑥) sur ℝ.
Partie B
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 𝑥²𝑒 𝑥 .
On note (𝐶) la représentation graphique de 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2𝑐𝑚.
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
b. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
c. Démontrer que la courbe (𝐶) admet en +∞, une branche parabolique de direction (𝑂𝐽).
2)
a. Démontrer que 𝑓 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
b. En déduire que 𝑓 est strictement croissante sur ]−∞; 𝛼[ et strictement décroissante sur
]𝛼; +∞[.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3)
a. Démontrer que la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 est une asymptote à (𝐶) en −∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶) et de (𝐷).
4) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
2𝛼²+2𝛼
5) Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼+2
.
6) Tracer (𝐷), (𝑇) et (𝐶).

Problème 23
Partie A
1) Etudier les variations de la fonction 𝑢: ↦ 1 − (1 + 𝑥)𝑒 1−𝑥
2) On considère l’équation (𝐸): 𝑥 ∈ ℝ, 𝑢(𝑥) = 0.
a. Démontrer que l’équation (𝐸) admet deux solutions 𝛼 et .
b. Vérifier que l’on a : −0,9 ≤ 𝛼 ≤ −0,8 et 2,1 ≤ 𝛽 ≤ 2,2
3) En déduire :
Si 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼] ∪ [𝛽; +∞[, 𝑢(𝑥) ≥ 0
Si 𝑥 ∈ [𝛼; 𝛽], 𝑢(𝑥) ≤ 0
Partie B
𝑥
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 1−𝑒 1−𝑥 de représentation graphique (𝐶𝑓 ) dans un
repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique : 2 𝑐𝑚.
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

3) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ).
4) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (∆).
1−(1+𝑥)𝑒 1−𝑥
5) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = (1−𝑒 1−𝑥 )²
.
6)
a. Déduire de la partie A les variations de 𝑓.
b. Montrer que 𝑓(𝛼) = 1 + 𝛼 et 𝑓(𝛽) = 1 + 𝛽
7) Construire (𝐶𝑓 ) et (∆).

Problème 24
Le plan est muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) tel que 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 et 𝑂𝐽 = 4𝑐𝑚 .
1
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ, par 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 − 1 + 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 ) de représentation
graphique (𝐶𝑓 ).
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
1
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
c. Justifier que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 ) ≥ 0.
d. En déduire la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
2)
1
a. Montrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = − 2 𝑥 − 1 + 𝑙𝑛(1 + 𝑒 𝑥 )
b. En déduire la limite de 𝑓 en −∞.
1
c. Démontrer que la droite (𝐷′) d’équation 𝑦 = − 2 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en −∞.
d. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷′).
3)
𝑒 𝑥 −1
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓′(𝑥) = 2(1+𝑒 𝑥)
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
c. Calculer la valeur exacte de 𝑓(0).
d. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle [0; +∞[
a. Démontrer que ℎ réalise une bijection de [0; +∞[ sur un intervalle à préciser.
b. En déduire que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans [0; +∞[.
c. Vérifier que 1,6 < 𝛼 < 1,7 et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,01.
5)
a. Démontrer que la fonction 𝑓 est paire.
b. En déduire que 𝑓(−𝛼) = 0.

6)
a. Montrer à l’aide des questions 4) b. et 5) b. que (𝐶𝑓 ) et la droite (𝑂𝐼) se coupent en deux points 𝐴 et
𝐵 dont on précisera les coordonnées respectives avec 𝑥𝐴 < 𝑥𝐵 .
b. Tracer les droites (𝐷) et (𝐷′ ) , placer les points 𝐴 et 𝐵 puis construire (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
(𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 1,65 𝑒𝑡 𝑙𝑛2 = 0,7).

Leçon 7 FONCTIONS EXPONENTIELLES ET FONCTIONS PUISSANCES


I) FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE 𝒂; 𝒂 ∈]𝟎; 𝟏[∪]𝟏; +∞[
1) Définition

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif différent de 1. On appelle fonction exponentielle de base 𝑎, la
fonction notée 𝑒𝑥𝑝𝑎 et définie sur ℝ, par 𝒆𝒙𝒑𝒂 (𝒙) = 𝒂𝒙 = 𝒆𝒙𝒍𝒏𝒂 . Exemple : 2𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛2 ; 𝜋 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝜋
Remarque : La fonction exponentielle de base 𝒆 est la fonction exponentielle népérienne.
2) Sens de variation
 Dérivée

La fonction 𝑒𝑥𝑝𝑎 est dérivable sur ℝ et ∀𝒙 ∈ ℝ, (𝒂𝒙 )′ = (𝒆𝒙𝒍𝒏𝒂 ) = 𝒍𝒏𝒂. 𝒆𝒙𝒍𝒏𝒂 = 𝒍𝒏𝒂. 𝒂𝒙
 Signe de la dérivée
∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒂𝒙 > 0 ; alors le signe de (𝒂𝒙 )′ est celui 𝒍𝒏𝒂. Or: ∀𝑎 ∈ ]0; 1[, 𝑙𝑛𝑎 < 0 𝑒𝑡 ∀𝑎 ∈ ]1; +∞[, 𝑙𝑛𝑎 > 0
Donc: ∀𝑎 ∈ ]0; 1[, (𝒂𝒙 )′ < 0 𝑒𝑡 ∀𝑎 ∈ ]1; +∞[, (𝒂𝒙 )′ > 0
 Sens de variation
 La fonction 𝒆𝒙𝒑𝒂 est 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 sur ℝ, si 𝒂 ∈ ]0; 1[ .
 La fonction 𝒆𝒙𝒑𝒂 est strictement croissante sur ℝ, si 𝒂 ∈ ]1; +∞[ .
Exemple :
 La fonction 𝑥 ↦ 𝟐𝒙 est strictement croissante sur ℝ.
 La fonction 𝑥 ↦ (𝟎, 𝟖)𝒙 est strictement décroissante sur ℝ.
On déduit de ce qui précède les propriétés suivantes :
3) Propriétés
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif différent de 1.𝛼 𝑒𝑡 𝛽 étant des nombres réels positifs :
 𝒂𝜶 = 𝒂𝜷 ⟺ 𝜶 = 𝜷
 𝒂𝜶 < 𝒂𝜷 ⟺ 𝜶 < 𝛽 , 𝑠𝑖 𝑎 > 1
 𝒂𝜶 < 𝒂𝜷 ⟺ 𝜶 > 𝜷 , 𝒔𝒊 𝟎 < 𝑎 < 1
Remarque : Ces propriétés permettent de résoudre des équations et inéquations.
Exemple : Résoudre dans ℝ l’équation et les inéquations suivantes :
1 1
(𝐸): 32𝑥 − 5 × 3𝑥 + 6 = 0 ; (𝐼1 ): 2𝑥−1 ≤ 2−𝑥 ; (𝐼2 ): ( )2𝑥−1 ≤ ( )𝑥
2 2
 Résolution
(𝐼1 ): 2𝑥−1 ≤ 2−𝑥
(𝐸 ): 32𝑥 − 5 × 3𝑥 + 6 = 0 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
*Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼1 ) ⟺ 𝑥 − 1 ≤ −𝑥
Posons 𝑋 = 3𝑥 ⟺ 2𝑥 ≤ 1
1 𝟏
et on obtient(𝐸′): 𝑋² − 5𝑋 + 6 = 0 ⟺𝑥≤ 𝑺ℝ (𝐼1 ) = ]−∞; ]
2 𝟐
*Résolvons (𝐸′)
1 1
On a : ∆= 1 Alors (𝐸′) admet deux (𝐼2 ): ( )2𝑥−1 ≤ ( )𝑥
2 2
solutions : 𝑋1 = 2 et 𝑋2 = 3 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
1
Or 𝑋 = 3𝑥 ; d’où : 3𝑥 = 2 et 3𝑥 = 3 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼2 ) ⟺ 2𝑥 − 1 ≥ 𝑥 Car 0 < < 1
2
𝑥 𝑥𝑙𝑛3 𝑙𝑛2
*3 = 2 ⟺ 𝑒 =𝑒 ⟺𝑥≥1
⟺ 𝑥𝑙𝑛3 = 𝑙𝑛2 Donc 𝑺ℝ (𝐼2 ) = [𝟏; +∞[

𝑙𝑛2
⟺𝑥=
𝑙𝑛3
*3𝑥 = 3 ⟺ 3𝑥 = 31
⟺𝑥=1
𝒍𝒏𝟐
Donc 𝑺ℝ (𝐸2 ) = { ; 𝟏}
𝒍𝒏𝟑

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

4) Limites
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif différent de 1.
 Si 0 < 𝑎 < 1 , lim 𝑎 𝑥 = +∞ et lim 𝑎 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
 Si 𝑎 > 1 , lim 𝑎 𝑥 = 0 et lim 𝑎 𝑥 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Exemple : calculer les limites en −∞ 𝑒𝑡 + ∞ des fonctions suivantes :
𝒇(𝒙) = 𝝅𝒙 ; 𝒈(𝒙) = (𝟎, 𝟓)𝒙
 Résolution
*On a : 𝜋 > 1
Alors lim 𝑓(𝑥) = lim 𝝅𝑥 = 0 et lim 𝑓(𝑥) = lim 𝝅𝑥 = +∞ .
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
*On a : 0 < 0,5 < 1
Alors lim 𝑔(𝑥) = lim (𝟎, 𝟓)𝑥 = +∞ et lim 𝑔(𝑥) = lim (𝟎, 𝟓)𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

II)
FONCTION PUISSANCE D’EXPOSANT REEL NON NUL
1) Définition
Soit 𝛼 un nombre réel non nul.
On appelle fonction puissance d’exposant 𝛼 , la fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 , définie sur ]0; +∞[ par 𝒙𝜶 = 𝒆𝜶𝒍𝒏𝒙 .
Exemple : 𝒙² = 𝒆𝟐𝒍𝒏𝒙 ; 𝒙−𝟎,𝟐 = 𝒆−𝟎,𝟐𝒍𝒏𝒙 ; 𝒙𝝅 = 𝒆𝝅𝒍𝒏𝒙
2) Sens de variation
 Dérivée
La fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 est dérivable sur ]0; +∞[ et ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ ,(𝒙𝜶 )′ = 𝜶. 𝒙𝜶−𝟏 .

 Signe de la dérivée
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒙𝜶−𝟏 > 0 alors le signe de (𝒙𝜶 )′ est celui de 𝜶.
D’où : si 𝛼 < 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝒙𝜶 )′ < 0 et si 𝛼 > 0 , alors(𝒙𝜶 )′ > 0.
 Sens de variation
 La fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 est strictement croissante sur ]0; +∞[ , si 𝛼 > 0 .
 La fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 est strictement décroissante sur]0; +∞[ , si 𝛼 < 0 .
3) Limites
 si 𝛼 > 0 lim𝑥 𝛼 = 0 et lim 𝑥 𝛼 = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
>
lim𝑥 = +∞ et lim 𝑥 𝛼 = 0
 si 𝛼 < 0 𝑥→0 𝛼
𝑥→+∞
>
III) CROISSANCES COMPAREES :Comparaison de : 𝑒 𝑥 , 𝑙𝑛𝑥 , 𝑥 𝛼 (𝛼 > 0)
A l’infini positif, la fonction 𝑒𝑥𝑝 croît plus vite que la fonction 𝑥 ↦ 𝑥 𝛼 et la fonction 𝑥 ↦ 𝑥 𝛼 croît plus vite
que la fonction 𝑙𝑛.
Propriété
Pour tout nombre réel strictement positif 𝛼 , on a :
𝒍𝒏𝒙 𝒆𝒙 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝜶 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝜶 = + ∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝜶 𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝜶 𝒆𝒙 = 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒆 𝒙→𝟎 𝒙→−∞
>
Exemple : calculer les limites suivantes :
𝑒𝑥
𝑎) lim (𝑥² − 𝑒 𝑥 ) ; 𝑏) lim (𝑒 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥) ; 𝑐) lim 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3

 Résolution
𝑒𝑥 𝑙𝑛𝑥
𝑎) lim (𝑥² − 𝑒 𝑥 ) = lim 𝑥²(1 − 𝑥 2) 𝑏) lim (𝑒 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥) = lim 𝑒 𝑥 (1 − 𝑒𝑥
)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
= −∞ = +∞

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lim 𝑥² = +∞ lim 𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Car { 𝑒𝑥 Car { 𝑙𝑛𝑥
lim (1 − 𝑥 2) = −∞ lim (1 − )=1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥

𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑐) lim = lim
𝑥→+∞ 3𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥𝑙𝑛3
lim 𝑥(1 − 𝑙𝑛3) = −∞ 𝑐𝑎𝑟 1 − 𝑙𝑛3 < 0
= lim 𝑒 𝑥−𝑥𝑙𝑛3 car {𝑥→+∞ 𝑥
𝑥→+∞ lim 𝑒 = 0
𝑥→−∞
= lim 𝑒 𝑥(1−𝑙𝑛3)
𝑥→+∞
=𝟎

N.B. :
Pour faire l’étude de la fonction Il est possible de se ramener à forme
𝑥 ↦ 𝒂𝒙 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑎
𝑥 ↦ 𝒙𝜶 𝑒 𝛼𝑙𝑛𝑥

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

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FONCTIONS EXPONENTIELLES ET FONCTIONS


PUISSANCES
Exercice 1
Ecrire les nombres suivants sous la forme 𝑎𝛼 :
a. 𝑒 5𝑙𝑛2 ; b. 𝑒 −3𝑙𝑛1,1 ; c. 𝑒 𝜋𝑙𝑛𝜋 ; d. 𝑒 √2𝑙𝑛2
Exercice 2
Résoudre dans ℝ :
a) 0,5𝑥 − 2 = 0 ; b) 10𝑥−1 = 2𝑥+1 ; c) 1,2𝑥 ≥ 4 ; d) 0,5𝑥 ≤ 0,1.
Exercice 3
A) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition et calculer sa dérivée
1 𝑥𝑒 𝑥
a.𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑙𝑛𝑥 ; b. 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 𝑙𝑛𝑥)𝑒 −𝑥 ; c. 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑙𝑛|1 − 𝑒 𝑥 | ; d.𝑓(𝑥) = 5𝑥
B) Pour chacune des fonctions suivantes, étudier les variations et tracer la courbe :
𝑓(𝑥) = 0,8𝑥 ; 𝑔(𝑥) = (√2 )𝑥 ; ℎ(𝑥) = 3−𝑥
Exercice 4
5𝑥
Soit la fonction 𝑓 de la variable réelle 𝑥 définie par : 𝑓(𝑥) =
52𝑥 −1
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 et montrer que 𝑓 est une fonction impaire.
2) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
2 2
3) Résoudre dans ℝ l’équation 𝑓(𝑥) = 3 et en déduire les solutions de l’équation𝑓(𝑥) = − 3.
Exercice 5
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥. 3−𝑥
1 𝑥𝑙𝑛3
1) a- Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 , 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛3 × 𝑒 𝑥𝑙𝑛3
b- En déduire la limite de 𝑓 en +∞.
2) Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
3) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Dans le plan muni d’un repère orthogonal tracer (𝐶𝑓) la courbe représentative de 𝑓.

Leçon 8 NOMBRES COMPLEXES ET TRANSFORMATIONS DU PLAN

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1) Définition et vocabulaire
On appelle transformation du plan une bijection du plan dans lui-même.
Soit 𝑭: 𝒫⟶𝒫
𝑀(𝑧) ⟼ 𝑀′ (𝑧 ′ )
Une transformation du plan. A la transformation 𝐹 on peut associer une bijection complexe
𝒇: ℂ ⟶ ℂ
𝑧 ⟼ 𝑧′
On dit que 𝑭 a pour écriture complexe 𝒛′ = 𝒇(𝒛).
2) Ecriture complexe de quelques transformations usuelles du plan.
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
Transformations du plan Ecriture complexe
Symétrie centrale de centre 𝐴 d’affixe 𝒛𝑨 𝒛′ = −𝒛 + 𝟐𝒛𝑨
Symétrie centrale de centre 𝑂 𝒛′ = −𝒛
Symétrie orthogonale d’axe (𝑂𝐼) 𝒛′ = 𝒛̅
Symétrie orthogonale d’axe (𝑂𝐽) 𝒛′ = −𝒛̅
Translation de vecteur 𝑢
⃗ d’affixe 𝑏 𝒛′ = 𝒛 + 𝒃

Homothétie de centre Ω d’affixe 𝜔 et de rapport 𝑘 (𝑘𝜖ℝ ) 𝒛′ = 𝒌𝒛 + (𝟏 − 𝒌)𝝎
Homothétie de centre 𝑂 et de rapport 𝑘 (𝑘𝜖ℝ∗ ) 𝒛′ = 𝒌𝒛
Rotation de centre Ω d’affixe 𝜔 et d’angle orienté de mesure 𝜃 𝒛′ = 𝒆𝒊𝜃 𝒛 + (𝟏 − 𝒆𝒊𝜃 )𝝎
Rotation de centre 𝑂 et d’angle orienté de mesure 𝜃 𝒛′ = 𝒆𝒊𝜃 𝒛
Remarques :
 Une homothétie a deux éléments caractéristiques : le centre et le rapport.
 Une rotation a deux éléments caractéristiques : le centre et l’angle orienté.
 Par une symétrie centrale, une rotation ou une homothétie, l’image du centre est le centre lui-
même. On dit que le centre est un point invariant ou un point fixe.
 Chacune de ces écritures complexes permet de calculer l’affixe de l’image ou de l’antécédent d’un
point donné par l’une des transformations.
Exemple : Déterminer l’écriture complexe de :
a) La translation de vecteur 𝑢⃗ (−3; 2).
b) L’homothétie de centre 𝐴(2; 5) et de rapport −4.
𝜋
c) La rotation de centre 𝐵(−1; 2) et d’angle 2 .
d) La symétrie centrale de centre 𝐾 d’affixe 3 − 𝑖.
 Résolution
a) ⃗ (−3; 2) a pour écriture complexe : 𝒛′ = 𝒛 − 𝟑 + 𝟐𝒊
La translation de vecteur 𝑢
b) L’homothétie de centre 𝐴(2; 5) et de rapport −4 a pour écriture complexe :
𝑧 ′ = −4𝑧 + (1 − (−4))(2 + 5𝑖)
𝑧 ′ = −4𝑧 + 5(2 + 5𝑖)
𝒛′ = −𝟒𝒛 + 𝟏𝟎 + 𝟐𝟓𝒊
𝜋
c) La rotation de centre 𝐵(−1; 2) et d’angle 2 a pour écriture complexe :
𝜋 𝜋
𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + (1 − 𝑒 𝑖 2 ) (−1 + 2𝑖)
𝑧 ′ = 𝑖𝑧 + (1 − 𝑖)(−1 + 2𝑖)
𝑧 ′ = 𝑖𝑧 + (−1 + 2𝑖 + 𝑖 + 2)
𝒛′ = 𝒊𝒛 + 𝟏 + 𝟑𝒊
d) La symétrie centrale de centre 𝐾 d’affixe 3 − 𝑖 a pour écriture complexe :
𝑧 ′ = −𝑧 + 2𝑧𝐾
𝑧 ′ = −𝑧 + 2(3 − 𝑖)
𝒛′ = −𝒛 + 𝟔 − 𝟐𝒊

3) Similitudes directes du plan


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a) Définition-propriété
On appelle similitude directe du plan toute transformation du plan dont l’écriture complexe est de la forme :
𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃, (𝑎𝜖ℂ∗ 𝑒𝑡 𝑏𝜖ℂ).
b) Propriétés
Propriété 1
Toute bijection complexe 𝑓 définie par 𝑓(𝑧) = 𝑎𝑧 + 𝑏 ,(𝑎𝜖ℂ∗ 𝑒𝑡 𝑏𝜖ℂ) est associée à une similitude directe 𝑺
𝒃
de centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂 , de rapport 𝒌 = |𝒂| et d’angle orienté de mesure 𝜽 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂) .
Propriété 2
𝑺 étant une similitude directe de centre Ω d’affixe 𝝎 , de rapport 𝒌 et d’angle orienté de mesure 𝜽 alors
l’écriture complexe de 𝑺 est 𝒛′ = 𝒌𝒆𝒊𝜃 𝒛 + (𝟏 − 𝒌𝒆𝒊𝜃 )𝝎.
Remarques :
 Le centre, le rapport et l’angle orienté sont appelés les éléments caractéristiques de la similitude
directe 𝑆.
 Le centre est un point invariant par 𝑺.
 𝒂 = 𝒌𝒆𝒊𝜃 et 𝒃 = 𝝎(𝟏 − 𝒂)
Exemple :
1) Donner les éléments caractéristiques de la similitude directe 𝑆 d’écriture complexe : 𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 2.
𝜋
2) Déterminer l’écriture complexe de la similitude directe de centre Ω(1; 1) , de rapport 2 et d’angle − .
6
 Résolution
1) Donnons les éléments caractéristiques de la similitude directe 𝑆 d’écriture complexe :
𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 2.
−2 −2
 Le centre Ω d’affixe 𝜔 = 1−(1+𝑖) = −𝑖 = −2𝑖
 Le rapport 𝑘 = |1 + 𝑖| = √2
𝜋
 L’angle orienté de mesure 𝜃 = arg(1 + 𝑖) = 4
2) Déterminons l’écriture complexe de la similitude directe de centre Ω(1; 1) , de rapport 2 et
𝜋
d’angle− 6 .
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec
𝜋
𝜋 𝜋 √3 1
𝑎 = 𝑘𝑒 𝑖𝜃 = 2𝑒 −𝑖 6 = 2 (cos (− 6 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (− 6 )) = 2 ( 2 − 2 𝑖) = √3 − 𝑖
Et 𝑏 = 𝜔(1 − 𝑎) = (1 + 𝑖)(1 − √3 + 𝑖)
Donc 𝒛′ = (√𝟑 − 𝒊)𝒛 + (𝟏 + 𝒊)(𝟏 − √𝟑 + 𝒊)

Propriété 3
Toute similitude directe de rapport 𝒌 :
 Conserve les angles orientés
 Multiplie les longueurs par 𝒌 et les aires par 𝒌².
 Transforme :
 Une droite en une droite.
 Une demi-droite en une demi-droite.
 Un segment de longueur 𝑙 en un segment de longueur 𝒌 × 𝑙.
 Un cercle de rayon 𝑟 en un cercle de rayon 𝒌 × 𝑟.
Propriété 4
Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points du plan tels que :𝐴 ≠ 𝐵 𝑒𝑡 𝐴 ≠ 𝐶. Il existe une unique similitude directe 𝑺 de
centre 𝐴 qui transforme 𝐵 𝑒𝑛 𝐶 . ( 𝑺(𝑨) = 𝑨 𝒆𝒕 𝑺(𝑩) = 𝑪 )

Remarques :
𝒛 −𝒛
 l’écriture complexe de 𝑺 étant 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 alors 𝒂 = 𝒛𝐶 −𝒛 𝐴 et 𝒃 = (1 − 𝑎)𝒛𝐴
𝐵 𝐴
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
 L’angle orienté de 𝑺 est alors (𝑨𝑩, 𝑨𝑪) de mesure

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𝒛 −𝒛
𝜃 = 𝒂𝒓𝒈 ( 𝒛𝐶 −𝒛 𝐴 ) + 𝟐𝒌𝝅, 𝒌 ∈ ℤ.
𝐵 𝐴
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴
 Le rapport de 𝑺 est 𝒌 = | |.
𝒛𝐵 −𝒛𝐴
Propriété 5
Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 quatre points du plan tels que :𝐴 ≠ 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 ≠ 𝐷. Il existe une unique similitude directe 𝑺
qui transforme 𝐴 𝑒𝑛 𝐶 𝑒𝑡 𝐵 𝑒𝑛 𝐷 .( 𝑺(𝑨) = 𝑪 𝒆𝒕 𝑺(𝑩) = 𝑫 ).
Remarques :
 l’écriture complexe de 𝑺 étant 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 alors
𝒛 −𝒛
𝒂 = 𝐷 𝐶 et 𝒃 = 𝒛𝐶 − 𝑎𝒛𝐴 = 𝒛𝐷 − 𝑎𝒛𝐵
𝒛𝐵 −𝒛𝐴
𝒃
 le centre de 𝑺 a pour affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
 L’angle orienté de 𝑺 est alors (𝑨𝑩, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) de mesure 𝜃 = 𝒂𝒓𝒈 (𝒛𝐷 − 𝒛𝐶) + 𝟐𝒌𝝅, 𝒌 ∈ ℤ.
𝑪𝑫
𝒛𝐵 −𝒛𝐴
𝒛𝐷 − 𝒛𝐶
 Le rapport de 𝑺 est 𝒌 = | 𝒛 |
𝐵 −𝒛𝐴
Exercice d’application
Donner l’écriture complexe de la similitude directe 𝑺 et donner ses éléments caractéristiques dans chacun
des cas suivants :
a) 𝑺 est la similitude directe de centre 𝛀 d’affixe – 𝒊 qui transforme 𝑨(𝟐; 𝟏) en 𝑩(𝟗; −𝟓).
b) 𝑺 est la similitude directe qui transforme 𝑨(𝟏; 𝟏) en 𝑩(−𝟐; 𝟓) et 𝑪(𝟑; 𝟐) en 𝑫(−𝟏; 𝟖).
 Résolution
a) 𝑆 est la similitude directe de centre Ω d’affixe – 𝑖 qui transforme 𝐴(2; 1) en 𝐵(9; −5).
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec
𝑧𝐵 − 𝑧Ω 9−5𝑖−(−𝑖) 9−4𝑖 5 13
𝑎= 𝑧𝐴 −𝑧Ω
= 2+𝑖−(−𝑖)
= 2+2𝑖 = 4 − 4
𝑖
5 13 1 13 1 13 13 1
et 𝑏 = (1 − 𝑎)𝑧Ω = (1 − 4 + 4
𝑖) (−𝑖) = (− 4 + 4
𝑖) (−𝑖) = 4 𝑖 + 4
= 4
+ 4𝑖
𝟓 𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏
Donc 𝒛′ = ( − 𝒊)𝑧 + + 𝒊
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
b) 𝑆 est la similitude directe qui transforme 𝐴(1; 1) en 𝐵(−2; 5) et 𝐶(3; 2) en 𝐷(−1; 8).
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec
𝑧𝐷 − 𝑧𝐵 −1+8𝑖−(−2+5𝑖) −1+8𝑖+2−5𝑖 1+3𝑖
𝑎= 𝑧𝐶 −𝑧𝐴
= 3+2𝑖−(1+𝑖)
= 3+2𝑖−1−𝑖
= 2+𝑖
=1+𝑖
et 𝑏 = 𝑧𝐵 − 𝑎𝑧𝐴 = −2 + 5𝑖 − (1 + 𝑖)(1 + 𝑖) = −2 + 3𝑖
Donc 𝒛′ = (𝟏 + 𝒊)𝒛 − 𝟐 + 𝟑𝒊.
4) Nature et éléments caractéristiques d’une transformation du plan F définie par son écriture
complexe
Ecriture Nature de 𝒂 Conditions Nature de F Eléments caractéristiques
complexe sur 𝒂
𝒂 est un 𝒂 = −𝟏 Symétrie centrale 𝒃
Centre d’affixe 𝝎 = 𝟐
nombre réel
𝒂=𝟏 translation ⃗ d’affixe 𝒃
Vecteur 𝒖
𝒂 ≠ −𝟏 homothétie 𝒃
𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃 Centre d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂
𝒆𝒕 𝒂 ≠ 𝟏
Rapport 𝒌 = 𝒂
𝒂 est un |𝒂| = 𝟏 rotation 𝒃
Centre d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂
nombre Angle 𝜽 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂)
complexe
|𝒂| ≠ 𝟏 Similitude directe du plan Centre d’affixe 𝝎 = 𝒃
non réel 𝟏−𝒂
Rapport 𝒌 = |𝒂|
Angle 𝜽 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂)
Exemple :
Dans chacun des cas suivants, donner la nature et les éléments caractéristiques de la transformation 𝑭
définie par son écriture complexe :
a) 𝒛′ = −𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟒𝒊 b) 𝒛′ = −𝟑𝒛 + 𝟐 + 𝒊 c) 𝒛′ = 𝒛 + 𝟐 + 𝟒𝒊
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d) 𝒛′ = −𝟐𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟑𝒊 e) 𝒛′ = −𝒛 − 𝟒 − 𝟔𝒊
 Resolution

𝒛 = 𝒂𝒛 + 𝒃
a) 𝒛′ = −𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟒𝒊
|𝒂| = |−𝒊| = 𝟏 alors 𝑭 est une rotation .
Eléments caractéristiques
𝒃 𝟏−𝟒𝒊 𝟏−𝟒𝒊 (𝟏−𝟒𝒊)(𝟏−𝒊) 𝟑 𝟓
Centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂 = 𝟏−(−𝒊) = 𝟏+𝒊
= 𝟐
= −𝟐 − 𝟐𝒊

𝝅
Angle 𝜽 = 𝐚𝐫 𝐠(𝒂) = 𝒂𝒓𝒈(−𝒊) = −
𝟐
b) 𝒛′ = −𝟑𝒛 + 𝟐 + 𝒊
𝒂 = −𝟑 alors 𝑭 est une homothétie.
Eléments caractéristiques
𝒃 𝟐+𝒊 𝟐+𝒊 𝟏 𝟏
Centre Ω d’affixe 𝝎 = = = = + 𝒊
𝟏−𝒂 𝟏−(−𝟑) 𝟒 𝟐 𝟒
Rapport 𝒌 = 𝒂 = −𝟑
c) 𝒛′ = 𝒛 + 𝟐 + 𝟒𝒊
⃗ d’affixe 𝟐 + 𝟒𝒊.
𝒂 = 𝟏 alors 𝑭 est une translation de vecteur 𝒖
d) 𝒛′ = −𝟐𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟑𝒊
|𝒂| = |−𝟐𝒊| = 𝟐 et 𝟐 ≠ 𝟎 alors 𝑭 est une similitude directe.
Eléments caractéristiques
𝒃 𝟏−𝟑𝒊 𝟏−𝟑𝒊
Centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂 = 𝟏−(−𝟐𝒊) = 𝟏+𝟐𝒊 = −𝟏 − 𝒊
Rapport 𝒌 = |𝒂| = |−𝟐𝒊| = 𝟐
𝝅
Angle 𝜽 = 𝒂𝒓𝒈(𝒂) = 𝒂𝒓𝒈(−𝟐𝒊) = −
𝟐
e) 𝒛′ = −𝒛 − 𝟒 − 𝟔𝒊
𝒃 −𝟒−𝟔𝒊
𝒂 = −𝟏 alors 𝑭 est une symétrie centrale de centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟐 = 𝟐
= −𝟐 − 𝟑𝒊

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

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NOMBRES COMPLEXES ET TRANSFORMATIONS


DU PLAN

Exercice 1
Le plan est muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Déterminer l’écriture complexe de chacune des transformations suivantes :
⃗ (3; −2).
1) La translation 𝑡𝑢⃗ de vecteur 𝑢
2) La symétrie centrale de centre 𝐶(−2; 4).
3) L’homothétie ℎ de centre 𝑂 et de rapport −2
3
4) L’homothétie ℎ de centre 𝐴(−2; 1) et de rapport .
2
5) L’homothétie ℎ de centre 𝐴(2; 3) qui transforme 𝐵(−1; −3) en 𝐶(1; 1).
6) L’homothétie ℎ de centre 𝑂 qui transforme 𝐵(1; 3) en 𝐶(−1; −1).
7) L’homothétie ℎ telle que :ℎ(𝐴) = 𝐵 et ℎ(𝐶) = 𝐷 avec 𝐴(12) ; 𝐵(−1
−3
); 𝐶(−2
3
5
); 𝐷(−5 ).
2𝜋
8) La rotation 𝑟 de centre 𝑂 et d’angle 3
.
𝜋
9) La rotation 𝑟 de centre 𝐴(2; 3) et d’angle 2 .
3
10) La rotation 𝑟 de centre 𝑂 qui transforme 𝐴(−2 ) en 𝐵(51)
3 1
11) La rotation 𝑟 de centre 𝐴(2; −2) qui transforme 𝐵(−2 ) en 𝐶(−2 ).
𝜋
12) La similitude directe 𝑆 de centre Ω (1; 1) , de rapport −2 et d’angle .
6
13) La similitude directe 𝑆 telle que 𝑆(𝐽) = 𝑂 et 𝑆(𝐵) = 𝐶 avec 𝐵(√3; 0) et 𝐶(0; −4).
14) La similitude directe 𝑆 de centre 𝐴(−1; 0) qui transforme 𝐵 en 𝐶 où 𝐵(−1; −1) et 𝐶(0; −1).
Exercice 2
Le plan est muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation 𝐹
du plan dont l’écriture complexe est donnée par :
1 1
1) 𝑧 ′ = ( + 𝑖√3) 𝑧 + √3
2 2
𝜋
2) 𝑧 ′
= (1 + √2 )𝑒 𝑖 4 𝑧
3) 𝑧′ = 𝑧+2+𝑖
4) 𝑧′ = 𝑧 − √2 𝑧
5) 𝑧′ = −𝑧 + 3𝑖
1 1
6) 𝑧′ = (− 2 + 2 𝑖√3) 𝑧 + 1 + 𝑖√3
7) 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 + 1 − 𝑖
8) 𝑧 ′ = (1 − 𝑖)𝑧
𝑧 3
9) 𝑧 ′ = − 2 + 2 𝑖
Exercice 3
On pose 𝑃(𝑧) = (1 + 𝑖)𝑧 3 + (5 + 𝑖)𝑧² − 2(1 + 3𝑖)𝑧 − 24.
On considère l’équation (𝐸): 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = 0.
1)
a. Démontrer que (𝐸) admet deux solutions réelles.
b. Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que :
∀𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 + 3)(𝑎𝑧 + 𝑏)
c. Déduire des questions précédentes la résolution de l’équation (𝐸) dans ℂ.
2) Dans le plan muni du repère orthonormé direct(𝑂, 𝐼, 𝐽) ,unité : 1cm, on considère les points
𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’affixes respectives :2; −2 + 2𝑖; −3 𝑒𝑡 2 − 5𝑖.
a. Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑧 −𝑧
b. Ecrire sous forme algébrique le nombre complexe : 𝐷 𝐶 . en déduire une mesure de
𝑧𝐴 −𝑧𝐶
̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
l’angle ( 𝐶𝐴; 𝐶𝐷 ).
3) Soit 𝑆 la similitude directe du plan de centre 𝐶 qui applique 𝐴 sur 𝐷.
a. Déterminer le rapport et l’angle orienté de 𝑆.
b. En déduire que l’écriture complexe de 𝑆 est : 𝑧 ′ = (1 − 𝑖)𝑧 − 3𝑖.
c. Déterminer l’affixe du point 𝐵′ image de 𝐵 par 𝑆.
4) Soit (Γ) l’ensemble des points 𝑀 du plan d’affixes 𝑧 vérifiant : |𝑧 + 2 − 2𝑖| = 2 et(Γ ′ ) = 𝑆((Γ)).
a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (Γ).
b. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (Γ′).
Exercice 4
1) On considère dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧 3 − 7𝑧² + (13 + 16𝑖)𝑧 + 9 − 12𝑖 = 0
a. Démontrer que (𝐸) admet une solution imaginaire pure 𝑧0 que l’on précisera.
b. Résoudre l’équation (𝐸).
2) Dans le plan muni du repère orthonormé direct(𝑂, 𝐼, 𝐽) ,unité : 1cm, on considère les points 𝐵 𝑒𝑡 𝐶
d’affixes respectives :1 + 2𝑖 𝑒𝑡 6 − 3𝑖.
a. Placer les points 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 et démontrer que le triangle 𝐽𝐵𝐶 est rectangle.
b. Démontrer que l’affixe du point 𝐷 image du point 𝐵 par la translation du vecteur 𝑢 ⃗ d’affixe 4
est 5 + 2𝑖.
c. Démontrer que les points 𝐽, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 appartiennent à un même cercle (𝐶) dont on précisera
le centre et le rayon.
3) Soit 𝑆 la similitude directe du plan de centre 𝐶 qui transforme le point 𝐷 en 𝐴.

4)
a. Démontrer que l’écriture complexe de 𝑆 est :𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 3 − 6𝑖.
b. Déterminer les éléments caractéristiques de 𝑆.
c. (Γ) est l’image par 𝑆 du cercle (𝐶) de centre 𝐸 d’affixe 3 − 𝑖 et de rayon √13. Caractériser
(Γ) et le construire.
Exercice 5
On considère le polynôme complexe 𝑃 défini par 𝑃(𝑧) = 𝑧 4 − 6𝑧 3 + 24𝑧² − 18𝑧 + 63
1)
a. Calculer 𝑃(𝑖√3) et 𝑃(−𝑖√3)
b. Déterminer le polynôme complexe 𝑄 tel que : ∀ 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = (𝑧 2 + 3)𝑄(𝑧).
2) Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑃(𝑧) = 0.
3) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ). Unité :2cm. On considère les points
𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = 𝑖√3 , 𝑧𝐵 = −𝑖√3, 𝑧𝐶 = 3 + 2𝑖√3, 𝑒𝑡 𝑧𝐷 = 𝑧̅̅̅.
𝐶
a. Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 dans le repère.
b. On note 𝐸 le symétrique de 𝐷 par rapport à 𝑂. Placer 𝐸.
𝜋
𝑧𝐶 −𝑧𝐵
4) Montrer que = 𝑒 −𝑖 3 et déterminer la nature du triangle 𝐵𝐸𝐶.
𝑧𝐸 −𝑧𝐵
5) Soit 𝑆 la similitude directe du plan de centre 𝐵 qui transforme 𝐸 en 𝐶.
a. Déterminer l’angle orienté et le rapport de 𝑆.
b. Déterminer l’écriture complexe de 𝑆.
Exercice 6
Dans le plan muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽) ,unité : 1cm, on considère les points 𝐴0 , 𝐴1 𝑒𝑡 𝐴2
d’affixes respectives :𝑧0 = −3, 𝑧1 = 2 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = 7𝑖 .
1)
a. Placer les points 𝐴0 , 𝐴1 𝑒𝑡 𝐴2 dans le repère.
b. Montrer que le triangle 𝐴0 𝐴1 𝐴2 est rectangle isocèle.
2) Soit 𝐹 la similitude directe de bijection complexe associée :𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 + 3𝑖
a. Justifier que 𝐹(𝐴1 ) = 𝐴2 .
b. Déterminer les éléments caractéristiques de 𝐹.

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c. Construire le point 𝐴3 image de 𝐴2 par 𝐹.


d. Démontrer que le triangle 𝐴0 𝐴2 𝐴3 est rectangle isocèle en 𝐴2 .
3) Pour tout entier naturel 𝑛 plus grand que 1, on définit la suite (𝐴𝑛 ) des points du plan par :
𝐴
{ 1
𝐴𝑛+1 = 𝐹(𝐴𝑛 ) ∀𝑛 ≥ 1
On note 𝑧𝑛 l’affixe de 𝐴𝑛 et 𝑧𝑛+1 l’affixe de 𝐴𝑛+1 .
𝑧 −𝑧𝑛
a. Exprimer 𝑧𝑛+1 en fonction de 𝑧𝑛 , et calculer 𝑛+1𝑧 −𝑧
puis interpréter géométriquement le résultat
0 𝑛
obtenu.
b. On pose ∀𝑛 ≥ 1, 𝑟𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 |. Calculer 𝑟1 .
c. Démontrer que la suite (𝑟𝑛 ) est une suite géométrique de raison √2.
𝑛−1
d. Démontrer que 𝑟𝑛 = 2 𝑛 √29 et calculer la limite en +∞ de la suite (𝑟𝑛 ).
Exercice 7
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ). unité : 1cm, on considère les points
𝐴0 , 𝐴1 𝑒𝑡 𝐴2 d’affixes respectives :𝑧0 = 2, 𝑧1 = 2 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = 4𝑖 . Soit 𝑆 la similitude directe de centre 𝑂,
𝜋
d’angle et de rapport √2.
4
1)
a. Déterminer l’écriture complexe de 𝑆.
b. Justifier que 𝑆(𝐴0 ) = 𝐴1 et 𝑆(𝐴1 ) = 𝐴2
2) Pour tout entier naturel 𝑛 , on note 𝑧𝑛 l’affixe de 𝐴𝑛 , 𝑧𝑛+1 l’affixe de 𝐴𝑛+1 et on pose :
𝐴𝑛+1 = 𝑆(𝐴𝑛 ). Justifier que 𝑧𝑛+1 = (1 + 𝑖)𝑧𝑛 .
3) On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie pour tout entier naturel par : 𝑈𝑛 = |𝑧𝑛 |.
a. Démontrer que 𝑈𝑛+1 = √2 𝑈𝑛
b. En déduire que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
c. Justifier que la distance 𝑂𝐴20 = 2048.
Exercice 8
Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ). Soit 𝑆 la similitude directe d’écriture
1−𝑖
complexe 𝑧 ′ = ( 2 ) 𝑧 − 1 + 𝑖.
1) Déterminer le rapport et l’angle de la similitude 𝑆.
2) Prouver que le point Ω d’affixe 2𝑖 est le centre de 𝑆.
3) Soit 𝐴0 le point d’affixe 16 + 2𝑖. On considère la suite des points 𝐴𝑛 d’affixes 𝑧𝑛 définie par :∀ 𝑛 ∈
ℕ, 𝐴𝑛+1 = 𝑆(𝐴𝑛 ) et on pose : 𝑡𝑛 = 𝑧𝑛 − 2𝑖.
a. Démontrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ, la suite (𝑡𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison 𝑞 et le
premier terme 𝑡0 .
1−𝑖 𝑛
b. Justifier que ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑡𝑛 = 16 ( 2 ) .
c. En déduire l’expression de 𝑧𝑛 en fonction de 𝑛.
4) On pose 𝑈𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 | = 𝐴𝑛 𝐴𝑛+1
a. Calculer 𝑈0 , 𝑈1 et𝑈2 .
√2
b. Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛 la suite (𝑈𝑛 ) est géométrique de raison 2
.
c. Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
d. Déterminer la limite de la suite (𝑈𝑛 ).
5) On pose :𝐿𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + 𝑈2 + ⋯ + 𝑈𝑛 .
a. Calculer 𝐿2 .
b. Exprimer 𝐿𝑛 en fonction de 𝑛 et calculer 𝐿𝑛 .
Exercice 9
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1 cm.
On considère les points 𝐴1 , 𝐴2 et 𝐴3 d’affixes respectives 6; 3 + 3𝑖 et 3𝑖.
Soit 𝑆 la similitude directe du plan qui transforme 𝐴1 en 𝐴2 et 𝐴2 en 𝐴3 .
1+𝑖
1) Justifier que l’écriture complexe de 𝑆 est : 𝑧 ′ = 2 𝑧 .
2) Déterminer les éléments caractéristiques de 𝑆.

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3) On considère la suite des points (𝐴𝑛 ) définie par 𝐴𝑛+1 = 𝑆(𝐴𝑛 ).


Placer les points 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 , 𝐴4 , et 𝐴5
4) On considère la suite numérique (𝑑𝑛 ) définie par 𝑑𝑛 = |𝑧𝑛+1 − 𝑧𝑛 |, 𝑧𝑛 étant l’affixe 𝐴𝑛
a. Démontrer que (𝑑𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera raison et le premier terme 𝑑1 .
b. Exprimer 𝑑𝑛 en fonction de 𝑛 et étudier la convergence de la suite (𝑑𝑛 ).
c. Calculer la longueur 𝑙𝑛 de la ligne brisée 𝐴1 𝐴2 , 𝐴3 … … … 𝐴𝑛 .

Exercice 10
1
Soit (𝑧𝑛 ) la suite des nombres complexes définies par : 𝑧0 = 1 et 𝑧𝑛+1 = (𝑧𝑛 + 𝑖), ∀ 𝑛 ∈ ℕ
2
1) Calculer 𝑧1 et 𝑧2 puis placer dans le plan complexe les points-images 𝑀0 , 𝑀1 , et 𝑀2 .
2) On note 𝑟𝑛 le module de 𝑧𝑛 .
a. Calculer 𝑟0 ; 𝑟1 et 𝑟2 .
b. Démontrer par récurrence que ∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑟𝑛 < 1.
3) On pose : 𝑈𝑛 = 𝑧𝑛 − 𝑖.
a. Montrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
b. Exprimer 𝑈𝑛 sous forme algébrique en fonction de 𝑛.
Exercice 11
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ).
On note 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points du plan d’affixes respectives : 3 − 2𝑖 et 5 + 𝑖. On désigne par 𝒮 la similitude
directe de centre 𝑂 qui transforme 𝐶 en 𝐵.
1)
1
a. Démontrer que l’écriture complexe de 𝒮 est : 𝑧 ′ = 2 (1 − 𝑖)𝑧 .
b. Déterminer les éléments caractéristiques de 𝒮.
c. Déterminer l’affixe du point 𝐷 qui a pour image le point 𝐶 par 𝒮.
2)
1
a. Justifier que l’affixe 𝑧1 du point 𝐵1 image de 𝐵 par 𝒮 est 2 (1 − 5𝑖).
b. Justifier que le triangle 𝑂𝐵𝐵1 est rectangle et isocèle en 𝐵1 .

3) On définit les points suivants : 𝐵0 = 𝐵et ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝐵𝑛+1 = 𝒮(𝐵𝑛 ).


On note : 𝑧𝑛 l’affixe de 𝐵𝑛 .
1 𝑛
a. Démontrer par récurrence que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑧𝑛 = ( ) (1 − 𝑖)𝑛 𝑧0 .
2
b. Calculer la distance 𝑂𝐵𝑛 en fonction de 𝑛.
c. Calculer lim 𝑂𝐵𝑛 .
𝑛→+∞

Leçon 9 CALCUL INTEGRAL

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I) Intégrale d’une fonction continue


1) Définition et notation
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant deux nombres réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ; 𝐹 est une primitive
quelconque de 𝑓 sur 𝐼.
𝑏
On appelle intégrale de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de 𝑓 le nombre réel 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎). Le réel 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) se note ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏
ou [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 . On écrit :∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎).
Vocabulaire
𝑏
 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 se lit : ≪ 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑙𝑒(𝑜𝑢 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒) 𝑑𝑒 𝑎 à 𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
 [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 se lit :<< 𝐹(𝑥) 𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ≫
𝑏
 𝒂 𝒆𝒕 𝒃 sont appelés les bornes de l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 et 𝑥 est appelé variable muette.
En effet, on peut remplacer la variable 𝑥 par toute autre lettre alphabétique (sauf 𝒂 𝒆𝒕 𝒃) car elle
𝑏
n’intervient pas dans le résultat de l’intégrale ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
Ainsi : ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 = ∫𝑎 𝑓(𝑢)𝑑𝑢 = ∫𝑎 𝑓(𝑠)𝑑𝑠 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎).

4 𝑒1 5
Exemple : calculer les intégrales suivantes: ∫2 𝑥²𝑑𝑥 ; ∫1 𝑑𝑢 ; ∫−1 𝑑𝑡 .
𝑢
 Résolution
4
4 𝒙𝟑 𝑒1 5 5
∫2 𝑥 2 𝑑𝑥 = [ 𝟑 ] ∫1 𝑢 𝑑𝑢 = [𝒍𝒏|𝒖|]1𝑒 ∫−1 𝑑𝑡 = ∫−1 1 × 𝑑𝑡
2
𝟒𝟑 𝟐𝟑
=
𝟑

𝟑
= [𝒍𝒏𝒖]𝑒1 = [𝒕]5−1
𝟔𝟒 𝟖
= − = 𝒍𝒏𝒆 − 𝒍𝒏𝟏 = 𝟓 − (−𝟏)
𝟑 𝟑
𝟓𝟔
= 𝟑
= 𝟏. =𝟔
2) Conséquence de la définition
𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏.
𝒂 𝒃 𝒂
On a: ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = 𝟎 ; ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = − ∫𝒃 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 (𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠)
3) Intégrale et primitives
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant le réel 𝑎. La fonction
𝒙
𝒙 ↦ ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕, de 𝐼 vers ℝ, est la primitive de la fonction 𝑓 qui s’annule en 𝒂 .
Remarque : si 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼 qui s’annule en 𝑎 alors
𝒙
∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝑭(𝒙) = ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕 et 𝑭′ (𝒙) = 𝒇(𝒙) .
Exemple : la fonction logarithme népérien est la primitive sur]0; +∞[ de la fonction inverse qui s’annule
𝒙𝟏
en 1 ; c’est-à-dire ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒍𝒏𝒙 = ∫𝟏 𝒕 𝒅𝒕
II) Interprétation graphique de l’intégrale : notion d’aire
Une intégrale peut être interprétée en terme d’aire. Dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽),
l’unité d’aire en abrégé 𝒖. 𝒂,est l’aire du rectangle de dimensions 𝑂𝐼 𝑒𝑡 𝑂𝐽. Ainsi par exemple :
 Si l’unité graphique est le centimètre alors 1 𝒖. 𝒂 vaut 1cm².
 Si l’unité graphique est 2cm alors 1 𝒖. 𝒂 vaut 4cm².
 Si 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑂𝐽 = 5𝑐𝑚 alors 1 𝒖. 𝒂 vaut 10cm².
1) Cas d’une fonction continue et positive sur [𝒂; 𝒃]

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𝑓 est une fonction continue et positive sur [𝒂; 𝒃] tel que 𝑎 < 𝑏 et (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le
𝒃
plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J). ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 est l’aire (en unité d’aire ) de la partie ∆ du plan
limitée par : (𝑪𝒇), (𝑶𝑰), 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃 .
y (Cf)

0 1 a b x

∆ est la partie hachurée ; 𝑴(𝒙; 𝒚) ∈ (∆) ⇔ 𝒂 ≤ 𝒙 ≤ 𝒃 𝒆𝒕 𝟎 ≤ 𝒚 ≤ 𝒇(𝒙)


2) Cas d’une fonction continue et négative sur [𝒂; 𝒃]
𝑓 est une fonction continue et négative sur [𝒂; 𝒃] tel que 𝑎 < 𝑏 et (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le
plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
𝒂
∫𝒃 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 est l’aire (en unité d’aire) de la partie ∆ du plan limitée par :
1
(𝑪𝒇), (𝑶𝑰), 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃 .
y
0 1 a b x

(Cf)

∆ est la partie hachurée ; 𝑴(𝒙; 𝒚) ∈ (∆) ⇔ 𝒂 ≤ 𝒙 ≤ 𝒃 𝒆𝒕 𝒇(𝒙) ≤ 𝒚 ≤ 𝟎


3) Cas d’une fonction continue et quelconque sur[𝒂; 𝒃].
𝑓 est une fonction continue sur [𝒂; 𝒃] et 𝒄 un élément de [𝒂; 𝒃] tel que 𝑓 est positive sur[𝒂; 𝒄] et négative
sur [𝒄; 𝒃] 𝑒𝑡 (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J).
L’aire (en unité d’aire) de la partie ∆ du plan limitée par : (𝑪𝒇), (OI), les droites d’équations 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃
𝒄 𝒃
est : ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 − ∫𝒄 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 .
y

(Cf) 1

c
a 0 1 b x

∆ est la partie hachurée

4) Aire de la partie comprise entre deux courbes


𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont deux fonctions continues sur un intervalle [𝒂; 𝒃] telles que 𝑓 ≥ 𝑔 sur [𝒂; 𝒃] . (𝑪𝒇)𝒆𝒕 (𝑪𝒈) sont
les courbes représentatives de 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 dans le plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J). L’aire (en unité
d’aire) de la partie ∆ du plan limitée par : (𝑪𝒇), (𝑪𝒈), les droites d’équations 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃 est :
𝒃
∫𝒂 [𝒇(𝒙) − 𝒈(𝒙)]𝒅𝒙 .

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

y
(Cf)

a 0 1 b x

(Cg)

∆ est la partie hachurée ; 𝑴(𝒙; 𝒚) ∈ (∆) ⇔ 𝒂 ≤ 𝒙 ≤ 𝒃 𝒆𝒕 𝒈(𝒙) ≤ 𝒚 ≤ 𝒇(𝒙)


5) Aire de la partie comprise entre une courbe et une droite
d’équation 𝒚 = 𝒎𝒙 + 𝒑
𝑓 est une fonction continue sur [𝒂; 𝒃] tel que 𝑎 < 𝑏 et (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère orthogonal (O, I, J). (𝐷) est la droite d’équation = 𝑚𝑥 + 𝑝 .
 Si (𝑪𝒇) 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 𝒅𝒆 (𝑫)𝒔𝒖𝒓 [𝒂; 𝒃] alors L’aire (en unité d’aire) de la partie ∆ du plan limitée
𝒃
par : (𝑪𝒇), (𝑫) , les droites d’équations 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃 est : ∫𝒂 [𝒇(𝒙) − (𝒎𝒙 + 𝒑)]𝒅𝒙 .
y (Cf)

(D)

a 0 1 b x

∆ est la partie hachurée ; 𝑴(𝒙; 𝒚) ∈ (∆) ⇔ 𝒂 ≤ 𝒙 ≤ 𝒃 𝒆𝒕 𝒎𝒙 + 𝒑 ≤ 𝒚 ≤ 𝒇(𝒙)


 Si (𝑪𝒇) 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖 𝒅𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆 (𝑫)𝒔𝒖𝒓 [𝒂; 𝒃] alors L’aire (en unité d’aire) de la partie ∆ du plan
𝒂
limitée par : (𝑪𝒇), (𝑫) , les droites d’équations 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃 est : ∫𝒃 [𝒇(𝒙) − (𝒎𝒙 + 𝒑)]𝒅𝒙 ou
𝒃 𝒃
∫𝒂 [(𝒎𝒙 + 𝒑) − 𝒇(𝒙)]𝒅𝒙 ou − ∫𝒂 [𝒇(𝒙) − (𝒎𝒙 + 𝒑)]𝒅𝒙
y
1
a
0 1 b x

(D)

(Cf)
∆ est la partie hachurée ; 𝑴(𝒙; 𝒚) ∈ (∆) ⇔ 𝒂 ≤ 𝒙 ≤ 𝒃 𝒆𝒕 𝒇(𝒙) ≤ 𝒚 ≤ 𝒎𝒙 + 𝒑
III) Propriétés de l’intégrale
Propriété 1 (signe de l’intégrale)
𝑏
Si 𝑓 est une fonction continue et positive sur[𝒂; 𝒃] alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0 .
Propriété 2 (comparaison d’intégrale)
𝑓 𝑒𝑡𝑔 sont deux fonctions continues sur un intervalle [𝒂; 𝒃] .
𝑏 𝑏
Si 𝑓 ≤ 𝑔 sur [𝒂; 𝒃] alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
Propriété 3 (relation de Chasles)
𝑓 étant une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant les éléments 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 ;
𝑏 𝒄 𝑏
on a : ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝒄 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.

Propriété 4 (linéarité)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝑓 𝑒𝑡𝑔 sont deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼 contenant les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏. Pour tous réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽,
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
on a : ∫𝑎 [𝛼𝑓(𝑥) + 𝛽𝑔(𝑥)] 𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝛼𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝛽𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + 𝛽 ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
Exercice d’application
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋
3
𝐼 = ∫02 (3𝑐𝑜𝑠𝑥 + 5𝑠𝑖𝑛𝑥)𝑑𝑥 𝐽 = ∫−2|𝑥 − 1|𝑑𝑥
 Résolution
𝜋
𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
𝐼 = ∫02 (3𝑐𝑜𝑠𝑥 + 5𝑠𝑖𝑛𝑥)𝑑𝑥 On a : |𝑥 − 1| = {
𝜋 𝜋
−𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1
3
𝐼 = 3 ∫02 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑑𝑥 + 5 ∫02 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 Alors 𝐽 = ∫−2|𝑥 − 1|𝑑𝑥
𝜋 𝜋
1 3
= 3[𝑠𝑖𝑛𝑥]02 + 5[−𝑐𝑜𝑠𝑥]02 = ∫−2(−𝑥 + 1)𝑑𝑥 + ∫1 (𝑥 − 1)𝑑𝑥
𝜋 𝜋 1 1 1 3
= 3 (𝑠𝑖𝑛 2 − 𝑠𝑖𝑛0) − 5(𝑐𝑜𝑠 2 − 𝑐𝑜𝑠0) = [− 2 𝑥² + 𝑥] + [2 𝑥² − 𝑥]
−2 1

13
= 3 × 1 − 5 × (−1) = 2
𝐼=8

IV) Intégrale des fonctions paires, impaires et périodiques


 Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 symétrique par rapport à 0. Pour tout 𝑎 élément de
𝐼:
𝑎 𝑎
 Si 𝑓 est paire alors : ∫−𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 2 ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑎
 Si 𝑓 est impaire alors :∫−𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0
 Soit 𝑓 une fonction continue sur ℝ et périodique de période 𝑇. Pour tous réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏
𝑎+𝑇 𝑇 𝑏+𝑇 𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 . ∫𝑎+𝑇 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
V) Valeur moyenne d’une fonction
Définition
𝑓 étant une fonction continue sur un intervalle [𝒂; 𝒃], on appelle valeur moyenne de 𝒇 sur [𝒂; 𝒃] , le
𝟏 𝒃
nombre réel :𝒃−𝒂 ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙.

Exercice d’application
Soit la fonction 𝒇 définie sur ℝ par 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒙 + 𝟑.
Calculer la valeur moyenne de 𝒇 sur [−𝟐; 𝟑].
 Résolution
𝑓 est une fonction polynôme alors elle est continue sur ℝ en particulier sur [−2; 3] .
Soit 𝑚 la valeur moyenne de 𝑓 sur [−2; 3]
1 3
On a : 𝒎 = 3−(−2) ∫−2(2𝑥 + 3)𝑑𝑥
1
= 5 [𝑥² + 3𝑥]3−2
𝒎=4
VI) Intégration par parties
Propriété
Soit 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼 telles que les dérivées 𝑢′ 𝑒𝑡 𝑣′ soient continues sur 𝐼 .
𝒃 𝒃
On a: ∫𝒂 𝒖(𝒙). 𝒗′ (𝒙)𝒅𝒙 = [𝒖(𝒙). 𝒗(𝒙)]𝒃𝒂 − ∫𝒂 𝒖′ (𝒙). 𝒗(𝒙)𝒅𝒙.
Remarque: L’intérêt d’une intégration par parties est de calculer une intégrale par l’obtention d’une
intégrale plus simple à calculer.
Indications pour le choix de 𝑢(𝑥)𝑒𝑡 𝑣 ′ (𝑥).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

𝒃 𝒃 𝒃 𝒃
∫𝒂 𝒍𝒏 × 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 ∫𝒂 𝒍𝒏 × 𝒆𝒙𝒑 ∫𝒂 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 × 𝒆𝒙𝒑 ∫𝒂 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 × 𝒕𝒓𝒊𝒈𝒐
↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑
𝒖 𝒗′ 𝒖 𝒗′ 𝒖 𝒗′ 𝒖 𝒗′

Exercice d’application
1) A l’aide d’une intégration par parties calculer les intégrales suivantes :
𝝅 𝒆
𝑨 = ∫𝟎 𝒙𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑩 = ∫𝟏 𝒍𝒏𝒕 𝒅𝒕
2) A l’aide de deux intégrations par parties calculer l’intégrale suivante :
𝟏
𝑪 = ∫𝟎 (𝒙 + 𝟏)²𝒆𝒙 𝒅𝒙

 Résolution
1) A l’aide d’une intégration par parties
𝜋
 calculons 𝐴 = ∫0 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑑𝑥
𝑢(𝑥) = 𝑥 𝑢′(𝑥) = 1
Posons { ′ d’où : {
𝑣 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑣(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋 𝜋
Alors 𝐴 = [𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥]0 − ∫0 1 × 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑑𝑥
𝜋
= [𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥]𝜋0 + ∫0 −𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑑𝑥
= [𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥]𝜋0 + [𝑐𝑜𝑠𝑥]𝜋0
= (𝜋𝑠𝑖𝑛𝜋 − 0𝑠𝑖𝑛0) + (𝑐𝑜𝑠𝜋 − 𝑐𝑜𝑠0)
𝑨 = −𝟐
𝑒
 calculons 𝐵 = ∫1 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑡
1
𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 𝑢′(𝑡) = 𝑡
Posons { ′ d’où : {
𝑣 (𝑡) = 1 𝑣(𝑡) = 𝑡
𝑒1
Alors 𝐵 = [𝑡𝑙𝑛𝑡]1𝑒 − ∫1 × 𝑡 𝑑𝑡
𝑡
𝑒
= [𝑡𝑙𝑛𝑡]1𝑒 − ∫1 𝑑𝑡
= [𝑡𝑙𝑛𝑡]1𝑒
− [𝑡]1𝑒
= (𝑒𝑙𝑛𝑒 − 1𝑙𝑛1) − (𝑒 − 1)
𝑩=𝟏
1
2) A l’aide de deux intégrations par parties calculons 𝐶 = ∫0 (𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝑢(𝑥) = (𝑥 + 1)² 𝑢′(𝑥) = 2(𝑥 + 1)
Posons { ′ d’où : {
𝑣 (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑣(𝑥) = 𝑒 𝑥
1
Alors 𝐶 = [(𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 ]10 − ∫0 2(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1
𝐶 = [(𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 ]10 − 2 ∫0 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1
Soit 𝐶 ′ = ∫0 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 𝑓′(𝑥) = 1
Posons { ′ d’où : {
𝑔 (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥
1
Alors 𝐶 ′ = [(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 ]10 − ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = [(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 ]10 − [𝑒 𝑥 ]10
𝑪′ = 𝒆
Donc 𝐶 = [(𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 ]10 − 2𝐶′
𝐶 = 4𝑒 − 1 − 2𝑒
𝑪 = 𝟐𝒆 − 𝟏
EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

CALCUL INTEGRAL

Exercice 1
Calculer les intégrales suivantes :
41 1 1 𝑒1
𝐼1 = ∫1 𝑡²
𝑑𝑡 ; 𝐼2 = ∫0 3𝑥 2 (𝑥 3 + 1)𝑑𝑥 ;𝐼3 = ∫−2 𝑥 3 (𝑥 4 + 1)𝑑𝑥 ; 𝐼4 = ∫1 𝑡 𝑑𝑡 ;
1 2 2 2 𝑥 2 +1 0 𝑒 𝑙𝑛𝑥
𝐼5 = ∫0 (𝑡 + 1)(𝑡² + 2𝑡)3 𝑑𝑡 ; 𝐼6 = ∫1 𝑑𝑡 ; 𝐼7 = ∫1 𝑑𝑥 ; 𝐼8 = ∫−1 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐼9 = ∫1 𝑑𝑥 ; 𝐼10 =
√2𝑡−1 √𝑥 3 +3𝑥 𝑥
0 𝑒𝑡 1 1 𝑒2 1
∫−1 1+𝑒 𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐼11 = ∫0 (3+4𝑥)3
𝑑𝑥 ; 𝐼12 = ∫𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 ;
𝑙𝑛2 𝑒 (𝑙𝑛𝑥)²
𝐼13 = ∫0 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 + 3)4 𝑑𝑥 ;𝐼14 = ∫1 𝑥
𝑑𝑥 ;
Exercice 2
A l’aide de l’égalité de Chasles calculer les intégrales suivantes :
2 2
𝐼1 = ∫−1|𝑥² − 3𝑥|𝑑𝑥 ;𝐼2 = ∫1 |𝑙𝑛𝑡|𝑑𝑡
2

Exercice 3
A l’aide d’une intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
1 1 1
𝐼1 = ∫0 (3𝑥 2 + 2𝑥)ln(𝑥 + 1) ;𝐼2 = ∫−1 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ; ; 𝐼3 = ∫0 (𝑡 + 1)𝑒 −𝑡 𝑑𝑡 ;
𝜋
𝑒 𝑙𝑛𝑡
𝐼4 = ∫02 2𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 𝐼5 = ∫1 𝑑𝑡
𝑡²
Exercice 4
A l’aide d’une double intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
𝜋
𝜋 1 2
𝐼1 = ∫0 𝑒 𝑥 cos(2𝑥)𝑑𝑥 ; 𝐼2 = ∫0 (𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝐼3 = ∫02 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 ; 𝐼4 = ∫1 𝑥(𝑙𝑛𝑥)²𝑑𝑥 .
Exercice 5
𝜋 𝜋
Soit 𝐼 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠²𝑥 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛²𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 − 𝐽.
2) En déduire les valeurs exactes de 𝐼 et 𝐽.
Exercice 6
𝑙𝑛2 3+𝑒 𝑥 𝑙𝑛2 1
Soit 𝐾 = ∫0 4+𝑒 𝑥
𝑑𝑥 et 𝐿 = ∫0 4+𝑒 𝑥
𝑑𝑥
1) Calculer en fonction de 𝑙𝑛2, 𝐾 − 3𝐿 et 𝐾 + 𝐿.
2) En déduire les valeurs exactes de 𝐾 et 𝐿.
Exercice 7
𝑥 3 −3𝑥²+𝑥
Soit 𝑓(𝑥) = 1−𝑥
1) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 tels que pour tout 𝑥 différent de 1,
𝑑
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 + 1−𝑥
1
2) Calculer 𝐼 = ∫02 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
1
3) A l’aide d’une intégration par parties, calculer : 𝐽 = ∫02(3𝑥 2 − 6𝑥 + 1)ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥.
Exercice 8
On considère les fonctions 𝐻 et ℎ dérivables sur ]1; +∞[ et définies par :
1
𝐻(𝑥) = ln(𝑥 − 1) − 2 et ℎ(𝑥) = .
𝑥−1
1) Vérifier que 𝐻 est une primitive de ℎ sur ]1; +∞[ .
2 1
2) Calculer l’intégrale 𝐼 = ∫3 (−𝑥 + 4 − ) 𝑑𝑥 .
2 𝑥−1
Exercice 9

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1 1 𝑥3
On considère les intégrales suivantes :𝐼 = ∫0 𝑥² ln(𝑥 + 1) 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫0 𝑑𝑥.
1+𝑥
1)
𝑥3 1
a. Vérifier que pour tout nombre réel différent de −1, 1+𝑥 = 𝑥 2 − 𝑥 + 1 − 1+𝑥
b. En déduire le calcul de 𝐽.
2)
𝑙𝑛2 1
a. Démontrer, en utilisant une intégration par parties, que :𝐼 = 3
− 3 𝐽.
b. En déduire la valeur de 𝐼.
Exercice 10
1
Soit 𝛼 un nombre réel tel que : 0 < 𝛼 < 2 .
1
𝑙𝑛(1−𝑥 2 )
On se propose de calculer l’intégrale 𝐼(𝛼) = ∫𝛼2 𝑑𝑥
𝑥²
2 1 1
1) Justifier que pour tout 𝑥 élément de ℝ∖{−1; 1}, 1−𝑥² = 1+𝑥 + 1−𝑥
1
2
2) Calculer l’intégrale 𝐽 = ∫𝛼2 1−𝑥² 𝑑𝑥
3)
a. A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼(𝛼).
b. Calculer lim 𝐼(𝛼).
𝛼→0
Exercice 11
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥
1) Justifier que pour tout réel 𝑥, 1+𝑒 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 1+𝑒 𝑥
1 1 𝑒𝑥
2) Calculer ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 et ∫0 𝑑𝑥.
1+𝑒 𝑥
1 𝑒 2𝑥
3) En déduire la valeur exacte de ∫0 1+𝑒 𝑥
𝑑𝑥.
Exercice 12
(4𝑥+1)𝑒 𝑥 −4𝑥+1
Soit la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) =
4(1−𝑒 𝑥 )
1 1
1) Vérifier que : ∀𝑥 ∈ ℝ*, 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 4 + 2(1−𝑒 𝑥)
1 1 𝑒𝑥
2) Vérifier que ∀𝑥 ∈ ℝ*, 2(1−𝑒 𝑥) = 2 + 2(1−𝑒 𝑥)
3) Déterminer les primitives de la fonction 𝑓 sur ]0; +∞[.
𝑙𝑛2
4) En déduire la primitive 𝐺 de 𝑓 sur ]0; +∞[ qui prend la valeur 4 en 𝑙𝑛2.
Exercice 13
y

5 (C)

0 1 2 3 4 5 x
-1
2 𝑙𝑛𝑥
On donne la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑥 + 𝑥
.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

On désigne par (𝐶) la courbe représentative de la fonction 𝑓 donnée ci-dessus dans un repère
orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 1cm. Calculer l’aire 𝒜 en 𝑐𝑚² de la partie du plan limitée par (𝐶) ; (𝑂𝐼) et les
droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
Exercice 14
On donne la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par :
𝑥 2 −2𝑥+3
𝑓(𝑥) = 𝑥−2 et la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥. On désigne par (𝐶) la courbe représentative de la
fonction 𝑓 donnée ci-dessous dans un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) où l’unité est le centimètre.
y
(C)
8

6 (D)

0 1 2 3 4 5 6 7 x

3
1) Justifier que pour tout nombre réel 𝑥 différent de 2, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑥−2 .
2) Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚² de la partie (∆) du plan limitée par (𝐶) ; (𝐷) et les droites d’équations 𝑥 = 3 et 𝑥 =
7.
a. Hachurer (∆)
b. Calculer 𝒜.
Exercice 15
On donne la fonction 𝑓 définie sur ]−∞; 2] par :
𝑓(𝑥) = (−2𝑥 + 3)𝑒 𝑥 .On désigne par (𝐶) la courbe représentative
de la fonction 𝑓 donnée ci-dessous dans un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité :1cm
3y

(C) 2

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 x

-1

-2
Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚² de la partie (∆) du plan limitée par (𝐶) ; (𝑂𝐽) et la droite d’équation 𝑥 = −3
Hachurer (∆) et calculer 𝒜.

Exercice 16

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1 1
Soit ℎ la fonction dérivable sur ℝ définie par , ℎ(𝑥) = (𝑥 − 2) 𝑒 2𝑥 + 2 .On note (𝐶 ) sa courbe
représentative donnée ci-dessous dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2cm. Soit
1
(𝐷) la droite d’équation 𝑦 = .
2
y
(C)

1
(D)

-2 -1 0 1 x

Soit 𝜆 un nombre réel négatif et 𝒜(𝜆) l’aire en 𝑐𝑚² de la partie du plan limitée par (𝐶) ; (𝑂𝐽) et les droites
1
d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑦 = 2 .
1) Calculer 𝒜(𝜆) à l’aide d’une intégration par parties.
2) Calculer 𝒜(−1).
3) Démontrer que lim 𝒜(𝜆) = 2 .
𝜆→−∞
Exercice 17
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 3−𝑥 𝑙𝑛𝑥 et (𝐶) désigne sa représentation graphique dans
le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique : 2cm.
3
1) Donner une interprétation graphique de l’intégrale 𝐼 = 4 ∫1 𝑒 3−𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 .
2)
3
a. A l’aide d’une intégration par parties, calculer : 𝐽 = ∫1 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥.
b. Démontrer que pour tout nombre réel ∈ [1; 3], 𝑙𝑛𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑒 2 𝑙𝑛𝑥 .
c. En déduire que : 4(−2 + 3𝑙𝑛3) ≤ 𝐼 ≤ 4𝑒 2 (−2 + 3𝑙𝑛3).
Exercice 18
Soit 𝑓 la fonction de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 −𝑥 . On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 ci-
dessous dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽), unité graphique :1 𝑐𝑚.

5y

(C) 4

-2 -1 0 1 2 3 4 5 6x

-1
1) Soit 𝐹 la fonction définie sur ℝ par 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐)𝑒 −𝑥 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels.
a. Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que la fonction 𝐹 soit une primitive de 𝑓 sur ℝ.

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b. Soit 𝓐 l’aire en 𝑐𝑚² de la partie du plan délimitée par la courbe (𝐶), l’axe des abscisses et les
5
droites d’équations respectives : 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1. Démontrer que 𝓐 = (2 − ) 𝑐𝑚².
𝑒
1 1
2) Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 1+𝑥²𝑒 −𝑥 et on pose 𝐾 = ∫0 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 .
(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝐾)
a. Démontrer que :∀ 𝑥 ∈ [0; 1], 0 ≤ 𝑥²𝑒 −𝑥 ≤ 1.
1 𝑢
b. Vérifier que : ∀ 𝑢 ∈ [0; 1], 1 − 𝑢 ≤ ≤ 1−
1+𝑢 2
1
c. En utilisant les questions précédentes, démontrer que : 1 − 𝓐 ≤ 𝐾 ≤ 1 − 2 𝓐
d. En déduire un encadrement de 𝐾 à 10−2 près.

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Leçon 10 STATISTIQUE

I) Série statistique double


1) Définition
Soit 𝑃 une population statistique d’effectif 𝑁 sur laquelle sont définis deux caractères quantitatifs 𝑋 et 𝑌.On
appelle série statistique double l’ensemble des triplets(𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 , 𝑛𝑖 ) où 𝒙𝒊 représente les modalités du
caractère 𝑋 et 𝒚𝒊 représente les modalités du caractère 𝑌 ; puis 𝒏𝒊 représente les effectifs associés aux
couples (𝒙𝒊 ; 𝒚𝒊 ).
N.B : Dans la suite on prendra 𝒏𝒊 = 𝟏 et la série statistique pourra être représentée par le tableau
suivant :
𝑋 𝒙𝟏 𝒙𝟐 𝒙𝟑 …………… 𝒙𝒊 ……………. 𝒙𝒏
𝑌 𝒚𝟏 𝒚𝟐 𝒚𝟑 …………… 𝒚𝒊 ……………. 𝒚𝒏
2) Nuage de points associé à une série statistique double
a) Définition
On appelle nuage de points associé à une série statistique double de caractères 𝑋 𝑒𝑡 𝑌, l’ensemble des
points 𝑀𝑖 (𝒙𝒊 ; 𝒚𝒊 ) dans le plan muni d’un repère orthogonal.
b) Point moyen d’un nuage de points
On appelle point moyen d’un nuage de points associé à une série statistique double de caractères 𝑋 𝑒𝑡 𝑌 , le
point 𝐺 tel que 𝐺(𝑋̅; 𝑌̅) où :
𝑋̅ 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝑑𝑒 𝑋 𝑒𝑡 ̅𝑌 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 𝑑𝑒 𝑌.
𝑛 𝑛
1 𝒙𝟏 + 𝒙𝟐 +𝒙𝟑 + ⋯ + 𝒙𝒏 1 𝒚𝟏 + 𝒚𝟐 +𝒚𝟑 + ⋯ + 𝒚𝒏
𝑋̅ = ∑ 𝒙𝒊 = ; 𝑌̅ = ∑ 𝒚𝒊 =
𝑁 𝑁 𝑁 𝑁
𝑖=1 𝑖=1
3) Variance et écart-type des caractères d’une série statistique double
Soit une série statistique double de caractères 𝑋 𝑒𝑡 𝑌.
 On appelle variance de 𝑋 et variance de 𝑌 les nombres réels positifs notés respectivement 𝑉(𝑋) et
𝑉(𝑌) tels que :
𝑛
1 𝒙𝟏 ² + 𝒙𝟐 ²+𝒙𝟑 ² + ⋯ + 𝒙𝒏 ²
𝑽(𝑿) = ∑ 𝒙𝒊 2 − 𝑋̅ 2 = ̅𝟐
−𝑿
𝑁 𝑁
𝑖=1
𝑛
1 𝒚𝟏 ² + 𝒚𝟐 ²+𝒚𝟑 ² + ⋯ + 𝒚𝒏 ²
𝑽(𝒀) = ∑ 𝒚𝒊 2 − 𝑌̅ 2 = ̅𝟐
−𝒀
𝑁 𝑁
𝑖=1
On appelle écart-type la racine carrée de la variance. On le note :𝝈.
D’où :𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋) et 𝜎(𝑌) = √𝑉(𝑌) .
4) Covariance d’une série statistique double
Soit une série statistique double de caractères 𝑋 𝑒𝑡 𝑌. on appelle covariance de 𝑋 𝑒𝑡 𝑌 le nombre réel noté
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) tel que :
𝑛
1 𝒙𝟏 𝒚𝟏 + 𝒙𝟐 𝒚𝟐 +𝒙𝟑 𝒚𝟑 + ⋯ + 𝒙𝒏 𝒚𝒏
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) = ∑ 𝒙𝒊 𝒚𝒊 − 𝑋̅𝑌̅ = − 𝑋̅ 𝑌̅
𝑁 𝑁
𝑖=1
N.B : pour le calcul de 𝑿 ̅; 𝒀
̅ ; 𝑽(𝑿); 𝑽(𝒀) 𝑒𝑡𝑪𝑶𝑽(𝑿, 𝒀) on peut regrouper certains calculs dans un
tableau comme ci-dessous :
𝑿 𝒀 𝑿² 𝒀² 𝑿𝒀
𝒙𝟏 𝒚𝟏 𝒙𝟏 ² 𝒙𝟏 ² 𝒙𝟏 𝒚𝟏
𝒙𝟐 𝒚𝟐 𝒙𝟐 ² 𝒙𝟐 ² 𝒙𝟐 𝒚𝟐
𝒙𝟑 𝒚𝟑 𝒙𝟑 ² 𝒙𝟑 ² 𝒙𝟑 𝒚𝟑
: : : : :
𝒙𝒏 𝒚𝒏 𝒙𝒏 ² 𝒙𝒏 ² 𝒙𝒏 𝒚𝒏
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝒏
TOTAL
∑ 𝒙𝒊 ∑ 𝒚𝒊 ∑ 𝒙𝒊 ² ∑ 𝒚𝒊 ² ∑ 𝒙𝒊 𝒚𝒊
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝒊=𝟏

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II) Ajustement linéaire


1) Définition
Ajuster un nuage de points consiste à déterminer une courbe simple passant le plus près possible des points
du nuage. Si la courbe rechercher est une droite alors l’ajustement est dit linéaire ou affine.
N.B : Lorsque le nuage de points a une forme linéaire, alors l’on peut effectuer un ajustement linéaire de
ce nuage.
L’ajustement linéaire peut se faire à l’aide de la méthode de Mayer et la méthode des moindres carrés.
a) Méthode de Mayer
On partage le nuage de points en deux parties d’effectifs égaux. Ensuite on calcule le point moyen de
chaque partie c’est-à-dire les points 𝐺1 𝑒𝑡 𝐺2 tels que : 𝐺1 (𝒙 ̅̅̅;
𝟏 ̅̅̅)𝑒𝑡
𝒚𝟏 ̅̅̅;
𝐺2 (𝒙 𝟐 ̅̅̅)
𝒚𝟐 . Enfin la droite de Mayer est
la droite (𝐺1 𝐺2 ) dont une équation est 𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec :
̅𝑦̅̅2̅−𝑦
̅̅̅1̅
𝒂 = ̅𝑥̅̅̅−𝑥 et 𝒃=𝒚 ̅̅̅𝟏 − 𝑎𝒙
̅̅̅𝟏 = 𝒚
̅̅̅𝟐 − 𝑎𝒙
̅̅̅𝟐 .
2 ̅̅̅̅1
Remarque : la droite de Mayer passe toujours par le point moyen 𝑮(𝑿 ̅; 𝒀̅ ) du nuage de points. Donc 𝒃 =
̅
𝒀 − 𝒂𝑿 ̅
b) Méthode des moindres carrés
Elle permet de déterminer deux droites appelées droites de régression. On distingue :
 La droite de régression de 𝑦 𝑒𝑛 𝑥 dont une équation est :𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 avec
𝑪𝑶𝑽(𝑿,𝒀)
𝒂= ̅ − 𝒂𝑿
et 𝒃 = 𝒀 ̅
𝑽(𝑿)
 La droite de régression de 𝑥 𝑒𝑛 𝑦 dont une équation est :𝒙 = 𝒂′ 𝒚 + 𝒃′ avec
𝑪𝑶𝑽(𝑿,𝒀)
𝒂′ = ̅ − 𝒂′𝒀
et 𝒃′ = 𝑿 ̅
𝑽(𝒀)
𝑹𝒆𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆 : Ces deux droites de régression passent toujours par le point moyen 𝑮(𝑿 ̅; 𝒀
̅ ) du nuage de
points.
2) Coefficient de corrélation linéaire
On appelle coefficient de corrélation linéaire d’une série statistique double de caractères 𝑋 𝑒𝑡 𝑌, le nombre
𝑪𝑶𝑽(𝑿,𝒀) 𝑪𝑶𝑽(𝑿,𝒀)
réel noté 𝒓 tel que :𝒓 = = 𝜎(𝑋)×𝜎(𝑌) .
√𝑽(𝑿)×𝑽(𝒀)
Remarques :
 Lorsque : 𝟎, 𝟖𝟕 ≤ |𝒓| ≤ 𝟏 , On dit que la corrélation entre 𝑿 𝒆𝒕 𝒀 est forte ou encore on a une
bonne corrélation entre 𝑿 𝒆𝒕 𝒀.
 𝒓² = 𝒂 × 𝒂′.

Exercice d’application
Madame Kouamé, statisticienne à la retraite, a créé une petite entreprise de fabrication de colliers
traditionnels. Dans l’intention de faire des prévisions pour la production de colliers de l’année 2011, elle a
fait l’état des ventes des huit types de colliers fabriqués en 2010. Les résultats sont donnés dans le tableau
ci-dessous :
Type de collier 𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8
Prix de vente 𝑥𝑖 en centaines de francs CFA 54 60 66 72 84 90 96 102
du collier de type 𝑖
Nombre 𝑦𝑖 de dizaines colliers vendus 18 16 15 13 10 9 8 7
au prix 𝑥𝑖
1.a) Représenter graphiquement le nuage de points associé à la série statistique double (X; Y) dans le plan
muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼 , 𝐽). On prendra 1cm pour 10 centaines de francs sur(𝑂𝐼) et 1cm pour 2
dizaines de colliers sur(𝑂𝐽).
b) Calculer les coordonnées du point moyen G du nuage et placer G .
2. Calculer la variance V(X) de X et la variance V(Y) de Y.
3. Calculer la covariance COV(X, Y) de la série statistique double (X; Y).
4. a) Démontrer que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire est égal à −0,99 .

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b) Justifier que ce résultat permet d’envisager un ajustement linéaire.


5. Soit (D) la droite d’ajustement de Y en X obtenue par la méthode des moindres carrés.
a) Justifier que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient directeur de (D) est égal à−0,23.
b) Démontrer qu’une équation de la droite (D) est :𝑦 = −0,23𝑥 + 29,94 et tracer (D).
6. Pour l’année 2011, Madame Kouamé souhaite fabriquer un nouveau type de collier qu’elle vendrait à
11 500 francs CFA l’unité. Combien de colliers de ce type pourrait-elle vendre selon l’ajustement linéaire
réalisé?

 Résolution
1) a. Nuage de points
y
20 (D)

18

16

14

G
12

10

20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 x

-2 NUAGE DE POINTS

Tableau des calculs

𝑥 𝑦 𝑥² 𝑦² 𝑥𝑦 b) calcul des coordonnées du point moyen 𝐺


54 18 2916 324 972 𝐺(𝑋̅; 𝑌̅)
60 16 3600 256 960 8 8
1 1
66 15 4356 225 990 𝑋̅ = ∑ 𝒙𝒊 𝑌̅ = ∑ 𝒚𝒊
8 8
72 13 5184 169 936 𝑖=1 𝑖=1
624 96
84 10 7056 100 840 = =
8 8
90 9 8100 81 810
= 78 = 12
96 8 9216 64 768
102 7 10404 49 714
Total 624 96 50832 1268 6990 Alors 𝐺(78; 12).

2. calculons les variances 𝑉(𝑋) et 𝑉(𝑌)

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𝑛 𝑛
1 1
𝑉(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 2 − 𝑋̅ 2 𝑉(𝑌) = ∑ 𝑦𝑖 2 − 𝑌̅ 2
𝑁 𝑁
𝑖=1 𝑖=1
50832 1268
= 8
− 78² = 8
− 12²
= 6354 − 6084 = 158,5 − 144
𝑽(𝑿) = 𝟐𝟕𝟎 𝑽(𝒀) = 𝟏𝟒, 𝟓
3. calcul de la covariance 𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌)
𝑛
1
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 𝑋̅ 𝑌̅
𝑁
𝑖=1
6990
= 8
− 78 × 12
= 873,75 −936
𝑪𝑶𝑽(𝑿, 𝒀) = −𝟔𝟐, 𝟐𝟓
4. a) Démontrer que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire est égal à
−0,99 .
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌)
𝑟=
√𝑉(𝑋) × 𝑉(𝑌)
−𝟔𝟐,𝟐𝟓
=
√270×14,5
−𝟔𝟐,𝟐𝟓
=
√3915
𝒓 = −𝟎, 𝟗𝟗

b) Justifions que ce résultat permet d’envisager un ajustement linéaire.


On a : |𝒓| = |−𝟎, 𝟗𝟗| = 𝟎, 𝟗𝟗 et 𝟎, 𝟖𝟕 ≤ |𝒓| ≤ 𝟏
Alors ce résultat permet d’envisager un ajustement linéaire.
5. Soit (D) la droite d’ajustement de Y en X obtenue par la méthode des moindres
carrés.
a) Justifions que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient directeur de (D) est égal à−0,23.
𝐶𝑂𝑉(𝑋,𝑌)
Le coefficient directeur de (D) est 𝑎 = .
𝑉(𝑋)
Or 𝑪𝑶𝑽(𝑿, 𝒀) = −𝟔𝟐, 𝟐𝟓 et 𝑽(𝑿) = 𝟐𝟕𝟎
−𝟔𝟐,𝟐𝟓
D’où : 𝒂 = 𝟐𝟕𝟎 = −𝟎, 𝟐𝟑
b) Démontrons qu’une équation de la droite (D) est :𝑦 = −0,23𝑥 + 29,94
Une équation de la droite (𝐷) est de la forme : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec
𝑎 = −0,23 et 𝑏 = 𝑌̅ − 𝑎𝑋̅
 calculons 𝑏
𝑏 = 12 − (−0,23) × 78
= 12 + 17,94
𝑏 = 29,94
Donc une équation de la droite (𝐷) est : 𝑦 = −0,23𝑥 + 29,94
6. Déterminons le nombre de colliers de ce type qu’elle pourrait vendre selon l’ajustement linéaire réalisé.
On a : 11500 = 115 × 100 c’est-à-dire 115 centaines. Alors il s’agit de calculer 𝑦 sachant que 𝑥 = 115.
Pour 𝑥 = 115 , 𝑦 = −0,23 × 115 + 29,94 = 3,49 dizaines soit34,9.
Donc elle pourrait vendre 35 colliers au prix de 11500 francs l’unité.

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EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

STATISTIQUE
Exercice1
Une ferme d’élevage de volailles a décidé de vendre à ses clients en plus des poulets et des pintades, des
cailles. Elle mène une enquête visant à étudier l’évolution du nombre 𝑦 de cailles vendus en fonction du
nombre 𝑥 de clients auxquels ce nouveau produit a été proposé. Les résultats sont consignés dans le tableau
suivant :

Nombre de clients
𝑥i 30 60 90 120 150 180 210 240
Nombre de cailles
𝑦i 16 24 27 45 49 58 75 82

1) Dans un repère orthonormé, représenter le nuage de points associé à cette série statistique. On
prendra :
1𝑐𝑚 pour 30 clients en abscisses ; 1𝑐𝑚 pour 10 cailles en ordonnées.
(𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑙′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 3 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑡𝑎𝑡𝑠)
2) a) Calculer la moyenne 𝑋̅ de 𝑥 et la moyenne 𝑌̅ de 𝑦.
b) Placer le point moyen 𝐺 du nuage.
c) Calculer la variance 𝑉(𝑥) de 𝑥 et la variance 𝑉(𝑦) de 𝑦.
d) Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑥, 𝑦) de 𝑥 et 𝑦.
3) a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 entre 𝑥 et 𝑦.
b) Un ajustement affine est-il envisageable ? Justifier votre réponse.
4) Déterminer une équation de la droite (𝐷) d’ajustement obtenue par la méthode des moindres
carrés de 𝑦 en 𝑥. Tracer (𝐷).
5) En supposant que cette tendance se poursuit déterminer à l’unité près le nombre de cailles vendus si
la promotion a été faite auprès de 400 clients.
Exercice 2
La Mutuelle des cadres de Konankpinkro (𝑀𝑈𝐶𝐴𝐾𝑂) a été créée le 1er janvier 2005. Le 1er janvier de
chaque nouvelle année, le secrétaire général calcule le taux global d’adhésion de la mutuelle. Le tableau ci-
dessous donne les taux respectifs obtenus sur la période
2006-2011.
2006 2007 2008 2009 2010 2011
Age X de la MUCAKO (en années) 1 2 3 4 5 6
Taux global d'adhésion Y (en pourcentages) 75 77 77,3 78,2 79,3 80

1) Représenter le nuage de points associé à la série statistique double(𝑋; 𝑌) dans le plan muni d’un
repère orthonormé. L’unité graphique est telle que :
2cm représentent une année sur l’axe des abscisses
2cm représentent un taux de 1% sur l’axe des ordonnées.
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 (0; 74) 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒.
2) Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 puis le placer dans le repère.
3) a. Justifier que : 𝐶𝑜𝑣 (𝑋; 𝑌) = 2,7 ;𝑉(𝑋) = 2,9 et 𝑉(𝑌) = 2,7 (arrondis d’ordre 1).
b. Calculer l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire entre 𝑋 et .
c. Justifier qu’il existe une forte corrélation linéaire entre l’âge de la mutuelle et le taux global
d’adhésion.
4) a. Justifier qu’une équation de la droite (𝐷) de régression de 𝑦 en 𝑥 est :
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𝑦 = 0,9𝑥 + 74,7 (les résultats seront arrondis à l’ordre 1).


b. Tracer (𝐷).
5) Quelle devrait être le taux d’adhésion à la MUCAKO en 2015 selon l’ajustement réalisé ?
Exercice 3
On met en contact des bactéries avec un antimicrobien.
Dans le tableau ci-dessous, 𝑡𝑖 désigne le temps (en minutes) d’exposition des bactéries à l’agent
antimicrobien et 𝑦𝑖 désigne le nombre de survivants sur 106 bactéries.
𝑡𝑖 15 20 25 30 35 40 45 50
𝑦𝑖 120 67 49 27 20 9 7 3
𝑧𝑖 = 𝑙𝑛𝑦𝑖
1) Reproduire le tableau ci-dessous en complétant la dernière ligne 𝑧𝑖 = 𝑙𝑛𝑦𝑖 .Donner les résultats
arrondis à 10−1 près.
2) Représenter graphiquement le nuage de points de coordonnées (𝑡𝑖 ; 𝑧𝑖 ) dans un repère orthonormé.
Unité : 2cm pour 10 mn en abscisse et 2cm pour une unité en ordonnée.
3) a. Déterminer l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire entre 𝑡 et 𝑧.
b. La corrélation entre les variables 𝑡 et 𝑧 est-elle bonne ? Justifier votre réponse.
c. Déterminer par la méthode des moindres carrés, une équation de la droite de régression de 𝑡 en 𝑧.
4) On admet que cette droite réalise un bon ajustement du nuage sur la base de cet ajustement, calculer le
nombre de survivants sur 106 bactéries au bout de 90mn d’exposition.

Exercice 4
Sur huit exploitations agricoles d’une même région, on a mesuré la taille de l’exploitation (en dizaines
d’hectares) et le bénéfice annuel (en centaines de milliers de francs). Les résultats sont consignés dans le
tableau ci-dessous :
𝑇𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑥𝑖 1 2 4 1 3 4 3 2
𝐵é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑦𝑖 2 5 7 −1 8 9 7 3
1) représenter le nuage de points associé à cette série statistique double dans un repère orthonormé
(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité : 1 cm.
2) Calculer 𝑋̅ et 𝑌̅ les moyennes respectives des variables 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
3) Déterminer les coordonnées du point moyen 𝐺 du nuage de points et placer 𝐺 dans le repère.
4)
a. Calculer 𝑉(𝑥) et 𝑉(𝑦) les variances respectives des variables 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
b. Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑥, 𝑦) de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
5)
a. Déterminer une équation de la droite de régression (𝐷) de 𝑦 en fonction de 𝑥.
b. Déterminer une équation de la droite de régression (𝐷′) de 𝑥 en fonction de 𝑦.
c. Tracer les droites (𝐷) et (𝐷′ ).
6) Déterminer 𝑟 le coefficient de corrélation linéaire de cette série statistique et l’interptréter.
7) En utilisant la droite (𝐷′ ), déterminer la taille de l’exploitation réalisant un bénéfice nul.
Exercice 5
Le responsable d’une boutique a relevé le chiffre d’affaires en milliers de F CFA depuis la création de sa
boutique en 2006. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
𝐴𝑛𝑛é𝑒 2006 2007 2008 2009 2010 2011

𝑅𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑙 𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
𝐶ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑦𝑖 1100 2000 3600 6400 11 400 20 400
1) Représenter le nuage de points associé à cette série double (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) dans un repère orthogonal tel que :
 En abscisse, 2 cm représentent 1 unité de rang ;
 En ordonnée, 1 cm représente 2 000 000 F CFA.
2) L’allure du nuage permet-elle un ajustement affine ? justifier la réponse.
(𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 , 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖𝑠 à 10−3 𝑝𝑟è𝑠)
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3) On pose :𝑧𝑖 = 𝑙𝑛𝑦𝑖 .


a. Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
𝑧𝑖 13,911 16,831
b. Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 de la série (𝑥𝑖 , 𝑧𝑖 ).
c. Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑋, 𝑍) et le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 de la série (𝑥𝑖 , 𝑧𝑖 ).
d. A-t-on une bonne corrélation linéaire ? justifier la réponse.
e. Déterminer par la méthode des moindres carrés une équation de la droite de régression de 𝑧 en 𝑥.
4)
a. Exprimer 𝑦 en fonction de 𝑥.
b. Quel chiffre d’affaires le boutiquier peut-il prévoir en 2012?
c. A partir de quelle année, peut-il prévoir un chiffre d’affaires supérieur à 100 000 000 F CFA ?

Exercice 6
En Côte d’Ivoire, le Gouvernement par décret N° 2013-327 du 22 mai 2013, a interdit la production,
l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques. L’application du
décret a été reportée au 22 novembre 2014.
Au début du mois de juin 2013, un magasin de distribution disposait d’un stock de 740 cartons de sachets
plastiques. Depuis lors, l’entreprise a arrêté d’acquérir de nouveaux cartons de sachets plastiques et a suivi
l’évolution de son stock pendant six mois en notant, au début de chaque mois, le nombre de cartons de
sachets plastiques disponibles.
Le tableau suivant donne les résultats obtenus.
Mois Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre
2013 2013 2013 2013 2013 2013
Rang 𝑥𝑖 du mois 1 2 3 4 5 6
Nombre 𝑦𝑖 de cartons de 740 680 650 580 500 450
sachets plastiques
1)
a. Représenter le nuage de points associés à cette série statistique (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) dans le plan muni d’un
repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽).
On prendra 2cm pour un mois en abscisse et 1cm pour 50 cartons en ordonnée.
b. Peut-on effectuer un ajustement linéaire de cette série statistique ?
2) Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 de cette série et le placer dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
3)
a. Calculer la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
b. Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑋, 𝑌) de cette série statistique double.
(𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠)
4)
a. Démontrer par la méthode des moindres carrés qu’une équation de la droite (𝐷) de régression de
412
𝑦 en 𝑥 est : 𝑦 = − 7 𝑥 + 806
b. Construire la droite (𝐷) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
c. Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝒓 et interpréter le résultat.
5) On suppose que ce modèle reste valable jusqu’à la fin de l’année 2014.
a. Déterminer le rang du mois où le stock sera épuisé( 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖𝑟 à 𝑙′ 𝑢𝑛𝑖𝑡é).
b. L’entreprise pourra-t-elle épuiser son stock avant la date d’entrée en application du décret ?

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Leçon 11 SUITES NUMERIQUES

I)
GENERALITES
1) Définition
On appelle suite numérique toute fonction de ℕ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ.
2) Notation
Si 𝐸 désigne l’ensemble de définition d’une suite numérique 𝐔 alors on a les notations suivantes :
 Notation fonctionnelle
U : E⟶ ℝ
𝒏 ⟼ 𝑼(𝒏)
 Notation indicielle
(𝑼𝒏 )𝒏∈𝑬
Vocabulaire
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑼(𝒏) se note 𝑼𝒏 et on lit<< 𝑈 indice 𝑛 ≫ ; 𝑼𝒏 est le terme général de la suite 𝑈. La suite 𝑈
se note aussi(𝑼𝒏 ).
3) Mode de détermination d’une suite numérique
En général une suite numérique peut être définie par une formule explicite et par une formule de
récurrence.
a) Suite définie par une formule explicite
Une suite numérique (𝑼𝒏 ) est définie par une formule explicite lorsque le terme général 𝑼𝒏 s’exprime en
fonction de 𝒏.( 𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏)𝑜ù 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 ).
Remarque : la formule explicite permet de calculer un terme quelconque en fonction de son indice.
Exemple : calculer les cinq premiers termes des suites (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒕(𝑽𝒏 ) définies respectivement par :∀𝑛 ∈
𝑛+3
ℕ∗ , 𝑼𝒏 = 𝑒𝑡 𝑽𝒏 = √3𝑛 + 1 , ∀𝑛 ∈ ℕ
2𝑛
 Résolution
1+3 2+3 5 3+3 4+3 7 5+3 4
𝑼𝟏 = 2×1 = 2 ; 𝑼𝟐 = 2×2 = 4 ; 𝑼𝟑 = 2×3 = 1 ; 𝑼𝟒 = 2×4 = 8 ; 𝑼𝟓 = 2×5 = 5
𝑽𝟎 = √3 × 0 + 1 = 1 ; 𝑽𝟏 = √3 × 1 + 1 = 2 ; 𝑽𝟐 = √3 × 2 + 1 = √7 ;
𝑽𝟑 = √3 × 3 + 1 = √10 ; 𝑽𝟒 = √3 × 4 + 1 = √13
b) Suite définie par une formule de récurrence
Une suite numérique (𝑼𝒏 ) est définie par une formule de récurrence lorsque sont donnés :
 Un terme quelconque de la suite (en général le premier terme).
 Une relation liant deux termes consécutifs, appelée relation de récurrence. En général, celle-ci est
telle que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇( 𝑼𝒏 ).(𝑼𝒏+𝟏 s′ exprime en fonction de 𝑼𝒏 )
Exemple : soit les suites (𝑻𝒏 ) et (𝑾𝒏 ) définies respectivement par :
𝑻 =𝟒 𝑾𝟎 = −𝟑
{ 𝟎 ∗ et { 𝟏
𝑻𝒏 = 𝟐𝑻𝒏−𝟏 − 𝒏 + 𝟑 (𝒏 ∈ ℕ ) 𝑾𝒏+𝟏 = 𝑾𝒏 + 𝟐 (𝒏 ∈ ℕ)
𝟑
Calculer les termes d’indice 1 et 2 de chacune de ces suites.
 Résolution
1 1
𝑻𝟏 = 2𝑇1−1 − 1 + 3 𝑻𝟐 = 2𝑇2−1 − 2 + 3 𝑊0+1 = 𝑊0 + 2 𝑊1+1 = 𝑊1 + 2
3 3
1 1
= 2𝑻𝟎 − 1 + 3 = 2𝑻𝟏 − 2 + 3 𝑊1 = 𝑊0 + 2 𝑊2 = 𝑊1 + 2
3 3
1 1
=2×4−1+3 = 2 × 10 − 2 + 3 𝑊1 = × (−3) + 2 𝑊2 = × 1 + 2
3 3
𝟕
𝑻𝟏 = 𝟏𝟎 𝑻𝟐 = 𝟐𝟏 𝑾𝟏 = 𝟏 𝑾𝟐 =
𝟑

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4) Démonstration par récurrence


Soit P(n) une propriété dépendant de l’entier naturel n.Pour démontrer par récurrence que P(n) est vraie, on
peut procéder comme suit :
 On vérifie que P(n) est vraie pour n=0 c’est-à-dire P(0) est vraie.
 Ensuite on suppose qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que P(𝑘) est vraie et on démontre que
P(𝑘 + 1) est vraie.
 Enfin on conclut que P(n) est vraie.

𝑼𝟎 = 𝟐
Exemple : soit la suite (𝑼𝒏 ) définie par : { 𝟗
(𝒏 ∈ ℕ)
𝑼𝒏+𝟏 =
𝟔−𝑼𝒏
Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 < 3.
 Résolution
 Vérifions que 𝑈0 < 3.
On a: 𝑈0 = 2 or 2 < 3 alors 𝑈0 < 3.
 Supposons qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que 𝑼𝒌 < 3 et démontrons que 𝑼𝒌+𝟏 < 3.
𝟗
On a : 𝑼𝒌+𝟏 = 𝟔−𝑼
𝒌

Or 𝑼𝒌 < 3 ⇒ −𝑼𝒌 > −3


⇒ 6 − 𝑼𝒌 > 3
𝟏 𝟏
⇒ 𝟔−𝑼 < 𝟑
𝒌
𝟗 𝟗
⇒ <
𝟔−𝑼𝒌 𝟑
⇒ 𝑼𝒌+𝟏 < 3

On conclut que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 < 3.
5) Sens de variation d’une suite numérique
a) Propriété
Soit (𝑼𝒏 ) une suite numérique. Pour tout entier naturel n :
 Si 𝑼𝒏+𝟏 ≥ 𝑼𝒏 𝒐𝒖 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 ≥ 𝟎 alors (𝑼𝒏 ) est croissante.
 Si 𝑼𝒏+𝟏 ≤ 𝑼𝒏 𝒐𝒖 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 ≤ 𝟎 alors (𝑼𝒏 ) est décroissante.
 Si 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 𝒐𝒖 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝟎 alors (𝑼𝒏 ) est constante ou stationnaire.

b) Méthode d’étude du sens de variation d’une suite numérique


Pour étudier le sens de variation d’une suite numérique (𝑼𝒏 ) , on peut utiliser l’un des procédés suivants :
 Etudier le signe de la différence 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏.
 Etudier le sens de variation de la fonction 𝑓 telle que 𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏). Dans ce cas la suite (𝑼𝒏 ) et la
fonction 𝑓 ont le même sens de variation.
 Utiliser une démonstration par récurrence si 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇( 𝑼𝒏 ).
𝑼𝒏+𝟏
 Comparer le quotient 𝑼𝒏
à 1 si (𝑼𝒏 ) est à termes positifs (∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 > 0) ; dans ce cas :
𝑼𝒏+𝟏
 Si 𝑼𝒏
< 1 alors (𝑼𝒏 ) est décroissante.
𝑼𝒏+𝟏
 Si > 1 alors (𝑼𝒏 ) est croissante.
𝑼𝒏

Exercice d’application
Etudier le sens de variation des suites (𝑼𝒏 ) , (𝑽𝒏 ) et définies pour tout entier
naturel 𝒏 respectivement par : 𝑼𝒏 = 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒏) et 𝑽𝒏 = 𝒆−𝟐𝒏 .

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 Résolution
 On a : 𝑈𝒏+𝟏 = 𝑙𝑛(1 + 𝒏 + 𝟏) = 𝑙𝑛(2 + 𝑛)
et 𝑈𝒏+𝟏 − 𝑈𝒏 = 𝑙𝑛(2 + 𝑛) − 𝑙𝑛(1 + 𝑛)
2+𝑛
= 𝑙𝑛 1+𝑛
2+𝑛 2+𝑛 2+𝑛
Or ∀𝑛 ∈ ℕ, 2 + 𝑛 > 1 + 𝑛 et 1+𝑛 > 1 ; d’où : 𝑙𝑛 1+𝑛 > 𝑙𝑛1 soit : 𝑙𝑛 1+𝑛 > 0.
Donc 𝑈𝒏+𝟏 − 𝑈𝒏 > 0. Par conséquent la suite (𝑈𝑛 ) est croissante.

𝑽𝒏+𝟏
 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑒 −2𝑛 > 0 alors (𝑉𝑛 ) est à termes positifs. Comparons 𝑽𝒏
et 1.
𝑉𝑛+1 𝑒 −2(𝑛+1)
On a : =
𝑉𝑛 𝑒 −2𝑛
𝑒 −2𝑛−2
= 𝑒 −2𝑛
−2𝑛−2+2𝑛
=𝑒
= 𝑒 −2
1 1
= Or 𝑒2 > 1 et <1.
𝑒2 𝑒2
𝑽𝒏+𝟏
D’où : < 1. Par conséquent la suite (𝑉𝑛 ) est décroissante.
𝑽𝒏
6) Limite d’une suite numérique
a) Propriété 1
Si une suite numérique admet une limite celle-ci est unique.
Remarque si 𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏)où 𝑓 est une fonction numérique et de plus si lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 alors lim𝑼𝒏 = 𝑙 ou
𝑥→+∞ 𝑛→+∞
plus simplement lim𝑼𝒏 = 𝒍 .
b) Propriété 2
(𝑼𝒏 ), (𝑽𝒏 ) 𝒆𝒕 (𝑾𝒏 ) étant des suites numériques et 𝒍 un nombre réel ; à partir d’un certain rang :
 Si 𝑼𝒏 < 𝑽𝒏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑼𝒏 < 𝑙𝑖𝑚𝑽𝒏
 Si 𝑼𝒏 < 𝑽𝒏 < 𝑾𝒏 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑙𝑖𝑚𝑼𝒏 = 𝑙𝑖𝑚𝑾𝒏 = 𝒍 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑽𝒏 = 𝒍
7) Suite majorée, minorée et bornée
Soit (𝑼𝒏 ) une suite numérique,𝑚 𝑒𝑡 𝑀 sont des nombres réels.
 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑠𝑖 𝑼𝒏 ≤ 𝑴 alors on dit que (𝑼𝒏 ) est majorée par 𝑴.
 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑠𝑖 𝑼𝒏 ≥ 𝒎 alors on dit que (𝑼𝒏 ) est minorée par 𝒎.
 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑠𝑖 𝒎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝑴 alors on dit que (𝑼𝒏 ) est bornée.
Remarque :
Pour démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est majorée ou minorée par un réel quelconque 𝜶, on peut procéder
comme suit :
1er cas : (𝑈𝑛 ) est définie par une formule explicite.
- On peut comparer 𝑈𝑛 et 𝛼 (ou étudier le signe de la différence 𝑈𝑛 − 𝛼)
-On peut étudier la fonction 𝑓 telle que 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛) sur[0; +∞[.
2ème cas : (𝑈𝑛 ) est définie par une formule de récurrence.
On utilise généralement une démonstration par récurrence.
8) Convergence d’une suite numérique
a) Définition
Une suite numérique (𝑼𝒏 ) est convergente lorsque sa limite est finie.
b) Propriété
 Toute suite croissante et majorée est convergente.
 Toute suite décroissante et minorée est convergente.

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Remarque :
-Une suite qui n’est pas convergente est divergente.
-Pour montrer qu’une suite est convergente on peut utiliser l’un des procédés suivants :
 Lorsqu’elle est définie par une formule de récurrence, montrer qu’elle est croissante et majorée ou
décroissante et minorée
 Lorsqu’elle est définie par une formule explicite, calculer sa limite et obtenir une valeur finie.
Exemple : Etudier la convergence des suites numériques définies par :
𝒏+𝟏 𝟒
𝑼𝒏 = 𝟐𝒏 − 𝒏² ; 𝑽𝒏 = 𝒍𝒏 ( 𝟐𝒏 ) ; 𝑻𝒏 = √𝒏 + 𝒏 ; 𝑾𝒏 = 𝒏²𝒆−𝒏
 Résolution
𝒏+𝟏 𝒏
lim 𝑼𝒏 = lim (𝟐𝒏 − 𝒏𝟐 ) on a: lim ( ) = lim d’où: lim 𝑽𝒏 = −𝑙𝑛2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝟐𝒏 𝑛→+∞ 𝟐𝒏 𝑛→+∞
𝟏
= lim (−𝒏𝟐 ) = lim Donc ( 𝑽𝒏 ) converge
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝟐
𝟏
= −∞ = vers – 𝒍𝒏𝟐.
𝟐
𝟏
Donc ( 𝑼𝒏 ) est divergente. Et lim𝟏𝒍𝒏(𝒏) = 𝒍𝒏 = −𝒍𝒏𝟐
𝟐
𝑛→
𝟐

𝟒
On a : lim (𝒏 + 𝒏) = +∞ et lim √𝒏 = +∞ d’où : lim 𝑻𝒏 = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Donc ( 𝑻𝒏 ) est divergente.
lim 𝑾𝒏 = lim 𝒏²𝒆−𝒏
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛²
= lim
𝑛→+∞ 𝒆𝒏
= 0 car la fonction exponentielle croit plus vite que la fonction puissance.
Donc ( 𝑾𝒏 ) converge vers 0.
c) Limite d’une suite définie par une formule de récurrence
Propriété
Soit 𝑔 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 et (𝑼𝒏 ) une suite à valeurs dans 𝐼 définie par la formule de
récurrence suivante : 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒈( 𝑼𝒏 ). Si (𝑼𝒏 ) est convergente alors sa limite 𝒍 est solution de l’équation
𝑔(𝑥) = 𝑥.
N.B : cette propriété ne permet pas de démontrer qu’une suite est convergente mais de calculer sa limite
sachant qu’elle est convergente.
Exercice d’application
𝑼𝟎 = 𝟏
Soit la suite numérique (𝑼𝒏 ) définie par : { 𝟏
𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 + 𝟒 (∀𝒏 ∈ ℕ)
𝟑
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, on a :𝟎 < 𝑼𝒏 < 6.
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, on a :𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏
3) a) En déduire le sens de variation de la suite(𝑼𝒏 ).
b) Justifier que la suite (𝑼𝒏 ) est convergente et calculer sa limite.
 Résolution
1) Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏 on a 𝟎 < 𝑼𝒏 < 6.
 Vérifions que 0 < 𝑈0 < 6.
On a : 𝑈0 = 1 et 0 < 1 < 6 alors 0 < 𝑈0 < 6.
 Supposons qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que 0 < 𝑈𝑘 < 6 et démontrons que : 0 < 𝑈𝑘+1 < 6
1
On a: 𝑈𝑘+1 = 𝑈𝑘 + 4
3

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1 1 1
𝑒𝑡 0 < 𝑈𝑘 < 6 ⇒ × 0 < 𝑈𝑘 < × 6
3 3 3
1
⇒ 0 < 𝑈𝑘 < 2
3
1
⇒ 0 + 4 < 𝑈𝑘 + 4 < 2 + 4
3
⇒ 4 < 𝑈𝑘+1 < 6
Or 0 < 4 alors 0 < 𝑈𝑘+1 < 6
 On conclut que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 0 < 𝑈𝑛 < 6.
2) Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, on a :𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏
 Vérifions que 𝑼𝟎 < 𝑼𝟏
1 8 8
On a : 𝑈0 = 1 et 𝑈1 = 3 𝑈0 + 4 = 3 or 1 < 3 . Alors 𝑼𝟎 < 𝑼𝟏 .
 Supposons qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que 𝑼𝒌 < 𝑼𝒌+𝟏 et démontrons que 𝑼𝒌+𝟏 < 𝑼𝒌+𝟐
1
On a : 𝑈𝑘+2 = 𝑈𝑘+1 + 4
3
1 1
Et 𝑼𝒌+𝟏 > 𝑈𝒌 ⇒ 𝑼𝒌+𝟏 > 𝑼𝒌
3 3
1 1
⇒ 3 𝑼𝒌+𝟏 + 𝟒 > 3 𝑼𝒌 + 𝟒
⇒ 𝑼𝒌+𝟐 > 𝑼𝒌+𝟏
⇒ 𝑼𝒌+𝟏 < 𝑼𝒌+𝟐
 On conclut que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏 .
3) a) Déduisons le sens de variation de la suite(𝑼𝒏 ).
Pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏 alors la suite (𝑼𝒏 ) est croissante.
b) Justifions que la suite (𝑼𝒏 ) est convergente et calculons sa limite
Pour tout entier naturel 𝑛 , on a : 0 < 𝑈𝑛 < 6 ; alors la suite (𝑼𝒏 ) est majorée par 6.
Comme la suite (𝑼𝒏 ) est croissante et majorée alors elle est convergente.
 Calculons sa limite ; Soit 𝑙 la limite de la suite (𝑼𝒏 ) .
1
alors 𝑙 est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 avec 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 4.
3
1 1 2
𝑔(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝑥 + 4 = 𝑥 ⇔ 𝑥 − 𝑥 = −4 ⇔ − 𝑥 = −4 ⇔ 𝑥 = 6 . Donc 𝑙 = 6
3 3 3
9) Représentation graphique des termes d’une suite numérique
𝑼 =𝟐
Exemple : Soit la suite (𝑼𝒏 ) définie par : { 𝟎
𝑼𝒏+𝟏 = −𝟐𝑼𝒏 + 𝟓 (∀𝒏 ∈ ℕ)
Représentons graphiquement les quatre premiers termes de la suite(𝑼𝒏 ) sur l’axe des abscisses d’un repère
orthonormé (O, I, J) .unité : 1cm.
y

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
u 3 -1 u1 u0 u2

-2

-3
(Cf)
y=x

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Méthode de construction
 D’abord il faut construire (𝑪𝒇) la courbe représentative de 𝑓 telle que
𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) avec 𝒇(𝒙) = −𝟐𝒙 + 𝟓
 Ensuite il faut tracer (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
 Enfin, il faut placer 𝑼𝟎 sur l’axe (OI) et on détermine graphiquement
𝑼𝟏 = 𝒇(𝑼𝟎 ) ; 𝑼𝟐 = 𝒇(𝑼𝟏 ) et 𝑼𝟑 = 𝒇(𝑼𝟐 ).
 𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑼𝟏
Projeter verticalement 𝑼𝟎 sur (𝑪𝒇) , et projeter le point obtenu horizontalement sur (∆) puis projeter ce
nouveau point verticalement sur (OI), on obtient ainsi 𝑼𝟏 .
 𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑼𝟐
Projeter verticalement 𝑼𝟏 sur (𝑪𝒇) , et projeter le point obtenu horizontalement sur (∆) puis projeter ce
nouveau point verticalement sur (OI), on obtient ainsi 𝑼𝟐 .
 𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑼𝟑
Projeter verticalement 𝑼𝟐 sur (𝑪𝒇) , et projeter le point obtenu horizontalement sur (∆) puis projeter ce
nouveau point verticalement sur (OI), on obtient ainsi 𝑼𝟑 .
II) SUITES ARITHMETIQUES-SUITES GEOMETRIQUES
Suite arithmétique Suite géométrique
Définition Une suite arithmétique est une suite Une suite géométrique est une suite
numérique (𝑼𝒏 ) dont chaque terme, sauf le numérique (𝑽𝒏 ) dont chaque terme, sauf le
premier, est obtenu en ajoutant au terme premier, est obtenu en multipliant le terme
précédent une constante 𝒓 appelée raison. précédent par une constante 𝒒 appelée
+𝒓 +𝒓 … +𝒓 raison.
×𝒒 ×𝒒 … ×𝒒
𝑼𝟎 𝑼𝟏 𝑼𝟐 … 𝑼𝒏 𝑼𝒏+𝟏
𝑽𝟎 𝑽𝟏 𝑽𝟐 … 𝑽𝒏 𝑽𝒏+𝟏
Relation de 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎 + 𝒓 ; 𝑼𝟐 = 𝑼𝟏 + 𝒓 𝑽𝟏 = 𝒒𝑽𝟎 ; 𝑽𝟐 = 𝒒𝑽𝟏
récurrence 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 + 𝒓 ; 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏−𝟏 + 𝒓 𝑽𝒏+𝟏 = 𝒒𝑽𝒏 ; 𝑽𝒏 = 𝒒𝑽𝒏−𝟏
Formule 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓 avec 𝒑 ≤ 𝒏 𝑽𝒏 = 𝑽𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑 avec 𝒑 ≤ 𝒏
explicite 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × 𝒒𝒏 ; 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 × 𝒒𝒏−𝟏
𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 + (𝒏 − 𝟏)𝒓
𝟏𝒆𝒓 𝑻𝒆𝒓𝒎𝒆+𝑫𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝑻𝒆𝒓𝒎𝒆 𝟏−𝒒𝑵
𝑺=𝑵( 𝟐
) 𝑺 = 𝟏𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 × 𝟏−𝒒
𝑵 = 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 = (𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 − 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 1𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒) + 1
Exemples : Exemples :
Somme S des 𝑺 = 𝑼𝒑 +𝑼𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 𝑺 = 𝑽𝒑 +𝑽𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏
𝑼 +𝑼 𝟏−𝒒𝒏−𝒑+𝟏
termes 𝑺 = (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)( 𝒑 𝟐 𝒏 ) 𝑺 = 𝑽𝒑 × 𝟏−𝒒
consécutifs En particulier : En particulier :
𝑼 +𝑼
𝑼𝟎 +𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 = (𝒏 + 𝟏)( 𝟎 𝟐 𝒏) 𝑽𝟎 +𝑽𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 ×
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
𝑼𝟏 +𝑼𝒏 𝟏−𝒒
𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 = 𝒏( ) 𝟏−𝒒𝒏
𝟐 𝑽𝟏 +𝑽𝟐 + ⋯ + 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 ×
𝑼𝟎 + 𝑼𝒏−𝟏 𝟏−𝒒
𝑼𝟎 +𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟏 = 𝒏( ) 𝟏 − 𝒒𝒏
𝟐 𝑽𝟎 +𝑽𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏−𝟏 = 𝑽𝟎 ×
𝟏−𝒒
Remarque :
 Pour démontrer qu’une suite numérique (𝑼𝒏 ) est arithmétique, on peut montrer que la
différence: 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝒓 où 𝒓 est un réel indépendant de 𝑛 .
 Pour démontrer qu’une suite numérique (𝑽𝒏 ) est géométrique, on peut montrer que le
𝑽𝒏+𝟏
quotient: 𝑽𝒏
= 𝒒 où 𝒒 est un réel indépendant de 𝑛.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

De plus lorsque (𝑽𝒏 ) étant géométrique de raison 𝒒 alors :


𝟎 𝑠𝑖 − 1 < 𝑞 < 1
𝟏 𝑠𝑖 𝑞 = 1
lim 𝒒𝒏 = {
𝑛→+∞ +∞ 𝑠𝑖 𝑞>1

𝒏 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝑠𝑖 𝑞 ≤ −1

Exercice d’application 1
3
𝑈0 =
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : { 2
𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 1 (∀𝑛 ∈ ℕ)
1) Calculer 𝑈1
2) Vérifier que 𝑈3 = 5
3) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛.
a. Calculer 𝑉0 , 𝑉1 et 𝑉2
b. Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
c. Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑉𝑛 = 2𝑛−1
1023
4) On considère la somme 𝑆 suivante :𝑆 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉9 . Démontrer que 𝑆 =
2
𝑛−1
5) Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑈𝑛 = 1 + 2

 Résolution
1) Calculons 𝑈1
3
𝑈1 = 2𝑈0 − 1 = 2 × − 1 = 3 − 1 = 2
2
2) Vérifions que 𝑈3 = 5
𝑈3 = 2𝑈2 − 1
*calculons 𝑈2
𝑈2 = 2𝑈1 − 1 = 2 × 2 − 1 = 3
Donc 𝑈3 = 2 × 3 − 1 = 5
3) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛.
a. Calculons 𝑉0 , 𝑉1 et 𝑉2
3 1
𝑉0 = 𝑈0 − 1 = 2 − 1 = 2 ; 𝑉1 = 𝑈1 − 1 = 2 − 1 = 1 ; 𝑉2 = 𝑈2 − 1 = 3 − 1 = 2
b. Démontrons que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
On a : 𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 1 = 2𝑈𝑛 − 1 − 1 = 2𝑈𝑛 − 2 = 2(𝑈𝑛 − 1)
Or 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛. Alors 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛
Par conséquent (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
c. Pour tout entier naturel 𝑛, justifions que 𝑉𝑛 = 2𝑛−1
1 2𝑛
𝑉𝑛 = 𝑉0 × 𝑞 𝑛 = 2 × 2𝑛 = 2
= 2𝑛−1
1023
4) On considère la somme 𝑆 suivante :𝑆 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉9 . Démontrons que 𝑆 = 2
1−𝑞10 1 1−210 1 1−1024
𝑆 = 𝑉0 × 1−𝑞
=2× 1−2
= 2× 1−2
5) Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑈𝑛 = 1 + 2𝑛−1
On sait que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛. d’où : 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 1
Donc 𝑈𝑛 = 2𝑛−1 + 1 = 1 + 2𝑛−1 .
Exercice d’application 2
𝑈0 = 1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : { 𝑈 2𝑈
= 𝑛 (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑛+1 2+𝑈𝑛

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

1
1) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈 pour tout entier naturel 𝑛.
𝑛
1 1
a. Justifier que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑉𝑛+1 = 𝑈 + 2
𝑛

b. Calculer 𝑉0
1
c. Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 2 .
𝑛
d. Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑉𝑛 = 2 + 1
2) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
a. Calculer 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛
b. Calculer 𝑆11 .

 Résolution
1
1) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈 pour tout entier naturel 𝑛.
𝑛
1 1
a. Justifions que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑉𝑛+1 = 𝑈 + 2
𝑛
1 1 2+𝑈𝑛 2 𝑈 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈 = 2𝑈𝑛 = 2𝑈𝑛
= 2𝑈 + 2𝑈𝑛 = 𝑈 + 2
𝑛+1 𝑛 𝑛 𝑛
2+𝑈𝑛

b. Calculons 𝑉0 .
1
𝑉0 = 𝑈 = 1
0
1
c. Démontrons que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 2 .
1 1 1 1
On sait que 𝑉𝑛+1 = 𝑈 + 2 et 𝑉𝑛 = 𝑈 alors 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 + 2
𝑛 𝑛
1
Donc (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique de raison .
2
𝑛
d. Pour tout entier naturel 𝑛, justifions que 𝑉𝑛 = 2 + 1
1 𝑛 𝑛
𝑉𝑛 = 𝑉0 + 𝑛𝑟 = 1 + 𝑛 × 2 = 1 + 2 = 2 + 1
2) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
a. Calculons 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛
𝑛+1
𝑆𝑛 = (𝑉0 + 𝑉𝑛 )
2
𝑛+1 𝑛
= 2
(1 + 2 + 1)
𝑛+1 𝑛
= 2
(2 + )
2
𝑛+1 𝑛+4
= 2
( 2
)
𝑛²+5𝑛+4
𝑆𝑛 =
4
b. Calculons 𝑆11 .
11²+5×11+4
𝑆11 = 4
= 45

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

SUITES NUMERIQUES
Exercice 1
Déterminer les quatre premiers termes de chacune des suites suivantes :
2𝑛+3
𝑈0 = 3
𝑈𝑛 = 𝑛−1 (𝑛 > 1) ; 𝑈𝑛 = √4 + 𝑛² − 𝑛 (𝑛 ∈ ℕ) ; { 1 (𝑛 ∈ ℕ)
𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 − 1
Exercice 2
On considère les suites numériques suivantes :
𝑈 =2 𝑉 = −5
{ 0 (𝑛 ∈ ℕ) ; { 0 (𝑛 ∈ ℕ)
𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 3 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛 + 1
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel , on a : 𝑈𝑛 = 3 − 2𝑛 .
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 , on a : 𝑉𝑛 ≤ −1.
3) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 , on a : 𝑉𝑛+1 ≤ 𝑉𝑛 .
Exercice 3
Dans chacun des cas suivants étudier la convergence de la suite (𝑈𝑛 ) :
𝑛²+2 2𝑛−1
𝑈𝑛 = 𝑛+1 ; 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑛 − 𝑛 ; 𝑈𝑛 = 2 ln(1 + 𝑛) − 0,5𝑛² ; 𝑈𝑛 = 3𝑛−2
Exercice 4
𝑈0 = 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ définie par : { 3
𝑈𝑛+1 = 5 𝑈𝑛 + 1
1) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽), représenter sur l’axe des abscisses les termes
𝑈0 ; 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ.(𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 2 𝑐𝑚).
5
2) Démontrer par récurrence que la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ est majorée par .
2
3) a. Donner le sens de variation de la suite(𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ.
b. En déduire la convergence de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ .
c. Calculer la limite de la suite(𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ.
Exercice 5
1
𝑈1 = 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 définie par : { 𝑛+1
𝑈𝑛+1 = 2𝑛 𝑈𝑛
1) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 et 𝑈4 .
2) a. Démontrer par récurrence que :∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑈𝑛 > 0.
b. Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est décroissante.En déduire que la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est convergente.
Exercice 6
2𝑉 +3
On considère la suite numérique (𝑉𝑛 ) définie par : 𝑉0 = 1 et ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
𝑛
2𝑥+3
1) Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥
dont la courbe (𝐶 ), est donnée ci-dessous :
y
7 (C)
(D) : y = x
6

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9x

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a) Représenter sur l’axe des abscisses les cinq premiers termes de la suite (𝑉𝑛 ) à l’aide de la courbe (𝐶 )
et la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥.
b) Que peut-on conjecturer quant à la convergence de la suite (𝑉𝑛 ) ?
c) Démontrer que pour tout 𝑥 élément de [1; 5], 𝑓(𝑥) ∈ [1; 5] .
2) En déduire au moyen d’un raisonnement par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 1 ≤ 𝑉𝑛 ≤ 5 .
Exercice 7
Soit les suites (𝑈 ) et (𝑉 ) définies respectivement pour tout entier naturel 𝑛 par :
𝑈𝑛 = 2 × 3𝑛 et 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛𝑈𝑛
1) Démontrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
2) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison et le premier terme.
3) Calculer en fonction de 𝑛 les sommes suivantes :
𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 et 𝑆′𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 .
Exercice 8
(𝑇𝑛 ) est une suite numérique telle que 3𝑇𝑛+1 + 5𝑇𝑛 = 0.
1) Démontrer que (𝑇𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
2) Calculer 𝑇1 ; 𝑇2 ; 𝑇3 sachant que 𝑇0 = −9.
Exercice 9
5𝑊 −1
Soit la suite (𝑊𝑛 ) définie sur ℕ par 𝑊0 = 2 et 𝑊𝑛+1 = 𝑊 𝑛+3
𝑛
1) Démontrer que pour tout entier naturel, 𝑊𝑛 ≠ 1.
1
2) On pose : 𝑈𝑛 = 𝑊 −1
𝑛

a) Calculer 𝑈0 .
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison.
c) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
3) Exprimer 𝑊𝑛 en fonction de 𝑈𝑛 et en déduire 𝑊𝑛 en fonction de 𝑛.
4) Calculer les limites de (𝑈𝑛 ) et de (𝑊𝑛 ).

Exercice 10
1
On considère la suite (𝑈𝑛 )définie sur ℕ par 𝑈0 = −1 , 𝑈1 = et pour tout entier naturel 𝑛,
2
1
𝑈𝑛+2 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛
4
1) Calculer 𝑈2 et 𝑈3 .
1
2) On définit la suite (𝑉𝑛 ) en posant pour tout entier naturel 𝑛 ,𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 2 𝑈𝑛 .
a) Calculer 𝑉0
1
b) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
c) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
d) Calculer la somme des dix premiers termes de la suite(𝑉𝑛 ).
1
3) On définit la suite (𝑊𝑛 ) en posant pour tout entier naturel 𝑛, 𝑊𝑛 = 𝑈𝑛 .
𝑉𝑛
a) Calculer 𝑊0
b) Démontrer que (𝑊𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison.
c) Justifier que 𝑊𝑛 = 2𝑛 − 1 .
d) Calculer la somme des dix premiers termes de la suite(𝑊𝑛 ).
2𝑛−1
4) a) Montrer que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑈𝑛 = 2𝑛 .
b) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle convergente ? Justifier
5) On pose pour tout entier naturel 𝑛, 𝑇𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 .
2𝑛+3
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 , 𝑇𝑛 = 2 − 2𝑛 .
Exercice 11
Soit 𝛼 un nombre réel appartenant à l’intervalle ]0; 1[. On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie sur ℕ par :

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𝑈0 = 2
{ (1+𝛼)𝑈𝑛 −𝛼
𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛
𝛼
1) Justifier que 𝑈𝑛+1 = 1 + 𝛼 − 𝑈
𝑛
2)
a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑈𝑛 ≥ 1.
b. Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante.
c. En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente et déterminer sa limite.
𝑈 −1
3) Soit (𝑉𝑛 ) la suite définie sur ℕ par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛−𝛼 .
𝑛
a. Montrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝛼.
b. Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛 et 𝛼.
c. Retrouver alors la limite de la suite (𝑈𝑛 ).
4) Soit 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛
1−𝛼𝑛+1
a. Démontrer que :𝑆𝑛 = (2−𝛼)(1−𝛼)
b. Calculer lim 𝑆𝑛 .
𝑛→+∞
Exercice 12
𝑛²+2𝑛
(𝑈𝑛 ) est une suite définie sur ℕ∗ par : 𝑈𝑛 = (𝑛+1)²
1) Calculer les deux premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ).
2)
a. Calculer la limite de la suite (𝑈𝑛 ).
b. En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente.
3
3) Démontrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 4 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 1.
4) On pose pour tout entier naturel non nul 𝑛, 𝑎𝑛 = 𝑈1 × 𝑈2 × … × 𝑈𝑛
𝑛+2
a. démontrer par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑎𝑛 = 2(𝑛+1)
b. En déduire que la suite (𝑎𝑛 ) est convergente.
5) On pose pour tout entier naturel non nul 𝑛, 𝑏𝑛 = 𝑙𝑛𝑈1 + 𝑙𝑛𝑈2 + ⋯ + 𝑙𝑛𝑈𝑛
a. Démontrer que (𝑏𝑛 ) est une suite à termes négatifs
b. Justifier que la limite de la suite (𝑏𝑛 ) est – 𝑙𝑛2.
Exercice 13
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie surℕ∗ par :
𝑈1 = 1
{
𝑈𝑛+1 = 2√𝑈𝑛
1) Calculer : 𝑈2 , 𝑈3 , 𝑈4 et 𝑈5 en donnant les résultats sous la forme 2𝛼 .
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul 𝑛 on a : 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 4.
3) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est croissante.
4) Déduire des questions précédentes que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente.
5) On considère la suite (𝑉𝑛 ) définie sur ℕ∗ par 𝑉𝑛 = ln(𝑈𝑛 ) − 𝑙𝑛4 .
1
a) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2 et calculer 𝑉1 .
b) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
c) Calculer la limite de (𝑈𝑛 ) .
6) Pour tout entier naturel non nul 𝑛 on pose :
𝑆𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 et 𝑃𝑛 = 𝑈1 × 𝑈2 × … × 𝑈𝑛
−𝑛
a) Démontrer que : 𝑆𝑛 = 2𝑙𝑛4 (2 − 1)
b) Démontrer que 𝑃𝑛 = 4𝑛 . 𝑒 𝑆𝑛 puis exprimer 𝑃𝑛 en fonction de 𝑛.
7) Pour quelles valeurs de 𝑛 a-t-on 𝑈𝑛 > 3,96.

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

Exercice 14
On considère les suites (𝑈𝑛 ) et (𝑉𝑛 ) définies sur ℕ par :
1
𝑈0 = 3 3
{ 3 et 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 (2 𝑈𝑛 ).
2
𝑈𝑛+1 = (𝑈𝑛 )
2
1) Calculer 𝑉0
2) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
4) (𝑉𝑛 ) est- elle convergente ? justifier
5) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛 et en déduire la limite de (𝑈𝑛 ).
6) Pour tout entier naturel non nul 𝑛, on pose :
𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛−1 et 𝑇𝑛 = 𝑈0 × 𝑈1 × … × 𝑈𝑛−1
a) Démontrer que 𝑆𝑛 = (1 − 2𝑛 )𝑙𝑛2
2 𝑛
b) Justifier que 𝑇𝑛 = ( ) 𝑒 𝑆𝑛
3
c) Exprimer 𝑇𝑛 en fonction de 𝑛.

Exercice 15
1
Soit la suite numérique (𝐼𝑛 ) définie pour tout entier naturel 𝑛 par 𝐼𝑛 = ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
1) Calculer 𝐼0 puis à l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼1 .
2) a) Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝐼𝑛 ≥ 0.
b) Démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante.
c) En déduire que la suite (𝐼𝑛 ) est convergente.
3) a) Démontrer à l’aide d’une intégration par parties que : 𝐼𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝐼𝑛 − 𝑒 −1
1 1
b) Démontrer que pour tout entier naturel non nul 𝑛 ,(𝑛+1)𝑒 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝑛𝑒 .
c) En déduire la limite de la suite (𝐼𝑛 ) .
Exercice 16
1
𝑛
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫𝑛−1 𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥 pour 𝑛 ∈ ℕ∗
1)
a. Calculer les deux premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ).
b. Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
2) Démontrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
1
𝑛
3) Démontrer que la somme 𝑆𝑛 des 𝑛 premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ) est : 𝑆𝑛 = ∫0 𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥
Exercice 17
Soit (𝑈𝑛 ) une suite géométrique décroissante à termes strictement positifs telle que :
𝑈0 𝑈3 = 128 et 𝑈0 + 𝑈3 = 36
1) Calculer 𝑈0 et 𝑈3 puis déterminer la raison 𝑞 de cette suite.
2) Exprimer en fonction de 𝑛 le terme général 𝑈𝑛 et la somme 𝑆𝑛 des 𝑛 premiers termes.
3) En déduire la limite de 𝑆𝑛 lorsque 𝑛 tend vers l’infini.
Exercice 18
On définit deux suites (𝑈) et (𝑉) par :
1 1
𝑈0 = 1 ; 𝑉0 = 12 et ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 3 (𝑈𝑛 + 2𝑉𝑛 ) et 𝑉𝑛+1 = 4 (𝑈𝑛 + 3𝑉𝑛 )
1) On appelle (𝑊) la suite définie par :𝑊𝑛 = 𝑉𝑛 − 𝑈𝑛 , ∀𝑛 ∈ ℕ.
a. Montrer que (𝑊)est une suite géométrique à termes positifs dont on précisera la raison et le
premier terme.
b. Déterminer la limite de la suite (𝑊).
2)
a. Montrer que (𝑈) est croissante.
b. Montrer que (𝑉) est décroissante.

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c. En déduire que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑉𝑛 ≤ 𝑉0
3) Montrer que (𝑈) et (𝑉) convergent et ont la même limite que l’on appellera 𝑙.
4) Soit (𝑇) la suite définie par :𝑇𝑛 = 3𝑈𝑛 + 8𝑉𝑛
a. Montrer que (𝑇)est une suite constante et déterminer cette constante.
b. Déterminer alors la valeur de 𝑛.
Exercice 19
2
On considère la suite numérique ( 𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = −4 et ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑈𝑛 = 5 𝑈𝑛−1 − 3.
1) Calculer 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 .
2) On considère la suite (𝑉𝑛 ) définie par : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑎 ; 𝑎 ∈ ℝ.
2
a. Justifier que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 𝑎 − 3
5
2 3𝑎−15
b. Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 + .
5 5
c. En déduire la valeur de 𝑎 pour que (𝑉𝑛 ) soit une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
3) On pose 𝑎 = 5.
a. Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
b. Calculer la limite de ( 𝑉𝑛 ) et celle de ( 𝑈𝑛 ) .
4) On pose : ∀𝑛 ∈ ℕ : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛−1 et 𝑆′𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛−1
a. Exprimer 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛.
5
b. En déduire que 𝑆′𝑛 = 3 [1 − (0,4)𝑛 ] − 5𝑛
c. Calculer lim 𝑆𝑛 et lim 𝑆′𝑛 .
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Exercice 20
Soit 𝑎 un nombre réel non nul de l’intervalle]−1; 1[. On considère la suite ( 𝑈𝑛 ) définie par 𝑈0 = 2 et pour
tout entier naturel non nul, 𝑈𝑛+1 = 𝑎𝑈𝑛 + 3.
1)
3
a. Démontrer que la suite ( 𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑎−1 est une suite géométrique de raison 𝑎.
2𝑎+1
b. Calculer 𝑉0 puis démontrer que :∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑎𝑛 ×
𝑎−1
c. En déduire l’expression de 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
2) Déterminer le nombre réel 𝑎 pour que lim 𝑈𝑛 = 5
𝑛→+∞
2
3) On suppose que 𝑎 = .
5
a. Justifier que𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 5.
b. On pose 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Démontrer 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 + 5(𝑛 + 1)
2 𝑛+1
c. En déduire que 𝑆𝑛 = 5 [𝑛 + (5) ]
d. Calculer lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
Exercice 21
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 1cm.
𝑣0 = 6
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie sur ℕ par { 𝑣
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛+1 = 1 + 2𝑛
On désigne par (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 et (𝐷) la représentation graphique de la fonction 𝑓 définie sur
1
ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 .
2
1) Construire (∆)et (𝐷) dans le même repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
2)
a. Représenter graphiquement sur l’axe des abscisses les six premiers termes de la suite (𝑣𝑛 ).
b. Que peut-on conjecturer sur le sens de variation et la convergence de la suite (𝑣𝑛 ).
3)
a. Démontrer par récurrence que la suite (𝑣𝑛 ) est minorée par 2.

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b. Démontrer que la suite (𝑣𝑛 ) est décroissante.


c. En déduire que la suite (𝑣𝑛 ) converge.
4) On pose ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 = 𝑣𝑛 − 2.
a. Montrer que (𝑢𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
b. Exprimer pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 en fonction de 𝑛 et justifier que la suite (𝑢𝑛 ) converge vers 0.
1
c. Montrer que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑣𝑛 = 2 + 𝑛−2 .
2
d. Calculer la limite de la suite (𝑣𝑛 ).
5) A priori, combien suffit-il de calculer de termes de la suite (𝑣𝑛 ) pour que |2 − 𝑣𝑛 | ≤ 10−6 ?
6) On pose 𝑆 = 𝑣0 + 𝑣1 + 𝑣2 + ⋯ + 𝑣22
1
a. Montrer que 𝑆 = 54 − 220
b. En déduire l’arrondi d’ordre 1 de 𝑆.
Exercice 22
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2 cm
𝑢0 = √2
On considère la suite (𝑢) définie sur ℕ par { 1
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 2 + 𝑢𝑛
2
1) Déterminer les valeurs exactes de 𝑢1 et 𝑢2 .
1
2) Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 + 2 et de représentation graphique (𝐷).
a. Tracer (𝐷) et la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥.
b. Placer 𝑢0 sur l’axe (𝑂𝐼).
c. A l’aide de (𝐷) et de (∆) placer les termes 𝑢1 , 𝑢2 et 𝑢3 de la suite (𝑢).
3)
a. Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛 ≤ 4.
b. Démontrer que la suite (𝑢) est croissante.
c. En déduire que la suite (𝑢) est convergente.
4) On considère la suite (𝑣) définie par 𝑣𝑛 = 𝑢𝑛 − 4, ∀𝑛 ∈ ℕ. Démontrer que (𝑣) est une suite
géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
5) On pose ∀𝑛 ∈ ℕ : 𝑇𝑛 = 𝑣0 + 𝑣1 + ⋯ + 𝑣𝑛 et 𝑆𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛
a. Exprimer pour tout entier naturel 𝑛, 𝑇𝑛 en fonction de 𝑛 .
1
b. Justifier que : 𝑆𝑛 = 2(√2 − 4) (1 − 2𝑛+1) + 4(𝑛 + 1).
c. Déterminer la limite de 𝑆𝑛 .
Exercice 23
√2 𝑈 3
On considère la suite 𝑈 définie par : 𝑈0 = 2 et ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 2𝑛 − 2
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique 2 cm.
𝑥 3
1) On considère la représentation graphique (𝐷) de la fonction ℎ définie par ℎ(𝑥) = − et la droite 2 2
(∆) d’équation 𝑦 = 𝑥. Voir annexe.
a. Placer avec précision 𝑈0 sur l’axe (𝑂𝐼)
b. Placer 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 et 𝑈4 sur l’axe (𝑂𝐼)
2)
a. Démontrer par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 ≥ −3
b. Démontrer que la suite 𝑈 est décroissante.
c. En déduire que la suite 𝑈 est convergente.
3) On considère la suite 𝑉 définie par : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 3
1
a. Démontrer que 𝑉 est suite géométrique de raison 2 .Préciser 𝑉0 .
b. Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
c. Déterminer la limite de la suite 𝑈.
1
On pose 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛−1 . Démontrer que : 𝑆𝑛 = (√2 + 6) (1 − 2𝑛) − 3𝑛.

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ANNEXE

y
1

-3 -2 -1 0 1 2 x

-1 (D)

-2

-3

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Leçon 12 EQUATIONS DIFFERENTIELLES

I) GENERALITES
1) Définition et notations
On appelle équation différentielle toute équation ayant pour inconnue une fonction, dans laquelle, figure
au moins une des dérivées successives de cette fonction.
La fonction inconnue est souvent notée 𝑦 et ses dérivées successives𝑦 ′ , 𝑦", … .
Exemples :
𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 est une équation différentielle du premier ordre sans second membre.
𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑥² est une équation différentielle du premier ordre avec second membre.
𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 3 = 0 est une équation différentielle du second ordre sans second membre.
𝑦 ′′ − 2𝑦′ − 𝑦 = 𝑒 𝑥 est une équation différentielle du second ordre avec second membre.
Remarque :
 L’expression ≪ 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅 𝒎𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 ≫ signifie que le second membre est nul.
 Toute équation différentielle sans second membre est appelée équation homogène.
2) Solution d’une équation différentielle
Toute fonction vérifiant une équation différentielle sur un intervalle ouvert 𝐼 est appelée solution sur 𝐼 de
cette équation différentielle.

Exemple : Vérifier que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑒 −𝑥 est une solution de l’équation
différentielle(𝐸): 𝑦 ′ + 3𝑦 = 2𝑒 −𝑥 .
 Résolution
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −𝑒 −𝑥 et 𝑔′ (𝑥) + 3𝑔(𝑥) = −𝑒 −𝑥 + 3𝑒 −𝑥 = 2𝑒 −𝑥 .
Alors 𝑔 est une solution de l’équation différentielle(𝐸).
3) Solution de quelques équations différentielles particulières
Equation différentielles Solutions
𝒚′ = 𝒂𝒚 𝒐𝒖 𝒚′ − 𝒂𝒚 = 𝟎 ; (𝒂 ∈ ℝ) 𝒙 ↦ 𝒌𝒆𝒂𝒙 (𝒌 ∈ ℝ)
𝒚" = 𝟎 𝒙 ↦ 𝒂𝒙 + 𝒃 (𝒂 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒃 ∈ ℝ)
𝒚′′ = 𝒘𝟐 𝒚 𝒐𝒖 𝒚′′ − 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 ; (𝒘 ∈ ℝ∗+ ) 𝒙 ↦ 𝒂𝒆𝒘𝒙 + 𝒃𝒆−𝒘𝒙 (𝒂 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒃 ∈ ℝ)
𝒚′′ = −𝒘𝟐 𝒚 𝒐𝒖 𝒚′′ + 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 ; ( 𝒘 ∈ ℝ∗+ ) 𝒙 ↦ 𝒂𝒄𝒐𝒔(𝒘𝒙) + 𝒃𝒔𝒊𝒏(𝒘𝒙); (𝑎 ∈ ℝ; 𝑏 ∈ ℝ)
Exemple : résoudre les équations différentielles suivantes :
(𝐸1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 ; (𝐸2 ): 𝑦 ′ + 𝑦 = 0 ; (𝐸3 ): 𝑦" − 4𝑦 = 0 ; (𝐸4 ): 𝑦" + 9𝑦 = 0
 Résolution
(𝐸1 ) ⇔ 𝑦 ′ = 2𝑦 alors les solutions de (𝐸1 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑘𝑒 2𝑥 (𝑘 ∈ ℝ).
(𝐸2 ) ⇔ 𝑦 ′ = −𝑦 alors les solutions de (𝐸2 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑘𝑒 −𝑥 (𝑘 ∈ ℝ).
(𝐸3 ) ⇔ 𝑦 ′ = 2²𝑦
Alors les solutions de (𝐸3 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑎𝑒 2𝑥 + 𝑏𝑒 −2𝑥 (𝒂 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒃 ∈ ℝ)

(𝐸4 ) ⇔ 𝑦 ′ = −3²𝑦
Alors les solutions de (𝐸4 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑎𝑐𝑜𝑠(3𝑥) + 𝑏𝑠𝑖𝑛(3𝑥)(𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ)
4) Equations différentielles du type : 𝒂𝒚′′ + 𝒃𝒚′ + 𝒄𝒚 = 𝟎.
Soit l’équation différentielle(𝐸): 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0.
L’équation (𝐸′): 𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0 du second degré d’inconnue 𝑟 est appelée équation caractéristique
associée à l’équation différentielle (𝐸).Le réel ∆= 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄 est le discriminant de
(𝐸′): 𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0.

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Tableau récapitulatif
Signe de Solutions de Solutions de (𝐸): 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0
∆ (𝐸′): 𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0

∆> 𝟎 −𝒃 − √∆ −𝒃 + √∆ 𝒙 ⟼ 𝒂𝒆𝒓𝟏𝒙 + 𝒃𝒆𝒓𝟐𝒙 (𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ)


𝒓𝟏 = 𝒆𝒕 𝒓𝟐 =
𝟐𝒂 𝟐𝒂
∆= 𝟎 −𝒃 𝒙 ⟼ (𝒂𝒙 + 𝒃)𝒆𝒓𝟎𝒙 (𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ)
𝒓𝟎 =
𝟐𝒂
∆< 𝟎 𝜶 + 𝒊𝜷 𝒆𝒕 𝜶 − 𝒊𝜷 𝒙 ⟼ 𝒆𝜶𝒙 (𝒂𝒄𝒐𝒔𝜷𝒙 + 𝒃𝒔𝒊𝒏𝜷𝒙) ;(𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ)

Exemple : Résoudre les équations différentielles suivantes :


(𝐸1 ): 𝑦" + 2𝑦′ − 3𝑦 = 0 ; (𝐸2 ): 𝑦" − 4𝑦′ + 13𝑦 = 0 ; (𝐸3 ): 𝑦" + 2𝑦′ + 𝑦 = 0
 Résolution
. (𝐸1 ): 𝑦" + 2𝑦′ − 3𝑦 = 0 a pour équation caractéristique(𝐸′1 ): 𝑟² + 2𝑟 − 3 = 0.
Résolvons (𝐸′1 ) . On a ∆= 16 et comme ∆> 0 alors (𝐸′1 ) admet deux solutions distinctes 𝒓𝟏 = −3 𝒆𝒕 𝒓𝟐 =
1.
Donc les solutions de (𝐸1 ) sont les fonctions ⟼ 𝒂𝒆−3𝒙 + 𝒃𝒆𝒙 (𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ) .
. (𝐸2 ): 𝑦" − 4𝑦′ + 13𝑦 = 0 a pour équation caractéristique (𝐸′2 ): 𝑟² − 4𝑟 + 13 = 0
Résolvons(𝐸′2 ). On a ∆= −36 et comme ∆< 0 alors les racines carrées de ∆ sont 6𝑖 et −6𝑖. (𝐸′2 ) admet
4+6𝑖 4−6𝑖
ainsi deux solutions complexes conjuguées : et c’est-à-dire 2 + 3𝑖 et 2 − 3𝑖.
2 2
𝟐𝒙 (𝒂𝒄𝒐𝒔𝟑𝒙
Donc les solutions de (𝐸2 ) sont les fonctions 𝒙 ⟼ 𝒆 + 𝒃𝒔𝒊𝒏𝟑𝒙) ;(𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ).
. (𝐸3 ): 𝑦" + 2𝑦′ + 𝑦 = 0 a pour équation caractéristique (𝐸′3 ): 𝑟² + 2𝑟 + 1 = 0
Résolvons(𝐸′3 ). On a ∆= 0 alors (𝐸′3 ) admet une solution double 𝒓𝟎 = −1.
Donc les solutions de (𝐸3 ) sont les fonctions 𝒙 ⟼ (𝒂𝒙 + 𝒃)𝒆−𝒙 (𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ).
II) RESOLUTION D’EQUATIONS DIFFERENTIELLES AVEC SECOND MEMBRE
Pour résoudre une équation différentielle(𝐸) avec second membre on peut procéder comme suit :
 On détermine une solution particulière 𝑺𝑝 de(𝐸).
 Ensuite on détermine les solutions homogènes 𝑺ℎ de (𝐸) en résolvant l’équation homogène
associée à(𝐸).
 Enfin les solutions générales 𝑺𝑔 de (𝐸) sont telles que : 𝑺𝑔 = 𝑺ℎ + 𝑺𝑝 .

Exercice d’application
On considère l’équation différentielle (𝐸): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑒 2𝑥
1) Démontrer que la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 est une solution de (𝐸).
2) Résoudre l’équation différentielle (𝐸 ′ ) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 .
3) Démontrer qu’une fonction 𝑓 définie sur ℝ est solution de (𝐸) si et seulement si 𝑓 − 𝑔 est solution
de (𝐸 ′ ).
4) En déduire toutes les solutions de l’équation (𝐸).
5) Déterminer la fonction ℎ solution de (𝐸) qui prend la valeur 1 en 0.
 Résolution
1) Démontrons que la fonction 𝑔 est une solution de (𝐸).
𝑔 est une solution de (𝐸) ⇔ 𝒈′ − 𝟐𝒈 = 𝒆𝟐𝒙
Or ∀𝑥 ∈ ℝ,𝑔′ (𝑥) = 𝑒 2𝑥 + 2𝑥𝑒 2𝑥 et De plus : 𝑔′ (𝑥) − 2𝑔(𝑥) = 𝑒 2𝑥 + 2𝑥𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 2𝑥 = 𝑒 2𝑥
Donc 𝒈 est une solution de (𝑬).
2) Résolvons l’équation différentielle (𝐸 ′ ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0
𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 ⇔ 𝑦 ′ = 2𝑦 donc les solutions de (𝐸 ′ ) sont les fonctions : 𝑥 ⟼ 𝑘𝑒 2𝑥 (𝑘 ∈ ℝ)
3) Démontrons qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si (𝑓 − 𝑔) est solution de (𝐸 ′ ).
𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ 𝑓 ′ − 2𝑓 = 𝑒 2𝑥

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⇔ 𝑓 ′ − 2𝑓 = 𝑔′ − 2𝑔 car 𝑔′ − 2𝑔 = 𝑒 2𝑥
⇔ 𝑓 ′ − 2𝑓 − 𝑔′ + 2𝑔 = 0
⇔ 𝑓 ′ − 𝑔′ − 2𝑓 + 2𝑔 = 0
𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ (𝑓 − 𝑔)′ − 2(𝑓 − 𝑔) = 0
Or (𝑓 − 𝑔)′ − 2(𝑓 − 𝑔) = 0 ⇔ (𝑓 − 𝑔) est une solution de (𝐸 ′ ).
D’où : 𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ (𝑓 − 𝑔) est une solution de (𝐸 ′ ).
Donc une fonction 𝒇 est solution de (𝑬) si et seulement si (𝒇 − 𝒈) est solution de(𝑬′ ).
4) Déduisons les solutions de (𝐸).
D’après tout ce qui précède, 𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑘𝒆2𝒙
⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑘𝒆2𝒙 + 𝑔(𝑥)
Donc les solutions de (𝐸) sont les fonctions 𝒙 ⟼ 𝒌𝒆𝟐𝒙 + 𝒙𝒆𝟐𝒙 (𝑘 ∈ ℝ)
5) Déterminer la solution ℎ de (𝐸) qui prend la valeur 1 en 0
∀𝑥 ∈ ℝ, on a : ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) = 𝑘𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥
𝒉(𝟎) = 𝟏 ⇔ 𝑘𝑒 0 + 0𝑒 0 = 1
⇔𝒌=𝟏
Donc 𝒉(𝒙) = 𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥 = (𝑥 + 1)𝑒 2𝑥 .

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EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT

EQUATIONS DIFFERENTIELLES
Exercice 1
Résoudre les équations différentielles suivantes :
a) 𝑦 ′ − 7𝑦 = 0 ; b) 𝑦" + 9𝑦 = 0 ; c) 𝑦" − 2𝑦 = 0 ; d) 𝑦" − 8𝑦′ + 25𝑦 = 0
e) 3𝑓 ′ + 7𝑓 = 0 ; f) 𝑓" = 0 ; g) 𝑓′ = 4𝑓 ; h) 2𝑓" + 𝑓 = 0 i) 𝑓" − 9𝑓 = 0
Exercice 2
1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle suivante :(𝐺): 𝑦" + 16𝑦 = 0
𝜋
2) Déterminer la solution 𝑓 qui vérifie : 𝑓 ( ) = −2 et 𝑓 ′ (𝜋) = 8.
4
Exercice 3
On considère l’équation différentielle (𝐸): 4𝑓" − 4𝑓′ + 𝑓 = 0.
1) Résoudre (𝐸).
2) Déterminer la solution de (𝐸) qui vérifie les deux conditions :
- Sa représentation graphique (𝐶) passe par le point 𝑀(0; 4)
- La tangente à (𝐶) au point d’abscisse 2 a pour coefficient directeur 0.
Exercice 4
On considère l’équation différentielle (𝐹1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥 .
1) Résoudre l’équation différentielle (𝐹2 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 où 𝑦 désigne une fonction dérivable sur ℝ.
2) Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels et soit 𝑈 la fonction définie sur ℝ par 𝑈(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 .
a. Déterminer 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑈 soit solution de l’équation(𝐹1 ).
b. Démontrer que 𝑉 est solution de l’équation (𝐹2 ) si et seulement si 𝑈 + 𝑉 est solution de (𝐹1 ).
c. En déduire l’ensemble des solutions de l’équation (𝐹1 ).
3) Déterminer la solution de l’équation (𝐹1 ) qui s’annule en 0.
Exercice 5
2
On considère l’équation différentielle (𝐸): 𝑦 ′ − 2𝑦 = −
1+𝑒 −2𝑥
1) Déterminer la fonction solution de (𝐸 ′ ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 qui prend la valeur 1 en 0.
2) Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ℝ, telle que 𝑓(0) = 𝑙𝑛2 et soit 𝑔 la fonction définie par
l’égalité :𝑔(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑓(𝑥).
a. Calculer 𝑔(0).
b. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) en fonction de 𝑔′(𝑥) et 𝑔(𝑥).
−2𝑒 −2𝑥
c. Montrer que 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si :𝑔′ (𝑥) = 1+𝑒 −2𝑥 .
d. En déduire l’expression de 𝑔(𝑥), puis celle de 𝑓(𝑥) de telle sorte que 𝑓 soit solution de (𝐸).

Exercice 6
On se propose de chercher les fonctions dérivables 𝑓 de ℝ vers ℝ solutions de l’équation différentielle
(𝐸): 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1.
1) Démontrer que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 1 est solution de (𝐸).
2) Soit (𝐸 ′ ) l’équation différentielle : 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 0.
a. Résoudre (𝐸 ′ ).
b. Soit 𝑘 un nombre réel. Démontrer que les fonctions 𝑓𝑘 de ℝ vers ℝ telles que :
𝑓𝑘 (𝑥) = 𝑘𝑒 −2𝑥 + 𝑥 − 1 sont solutions de (𝐸).
3) Soit 𝑓 une fonction dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que si 𝑓 est solution de (𝐸) alors 𝑓 − 𝑔 est solution de (𝐸 ′ ).
b. En déduire les solutions de (𝐸).
Exercice 7
On se propose de chercher les fonctions dérivables ℎ de ℝ vers ℝ solutions de l’équation
différentielle (𝐸): 𝑦 ′ + 2𝑦 = 3𝑒 −3𝑥 .
1) Démontrer que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = −3𝑒 −3𝑥 est solution de (𝐸).

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2) Soit (𝐸 ′ ) l’équation différentielle : 𝑦 ′ + 2𝑦 = 0.


a. Résoudre (𝐸 ′ ).
b. Soit 𝑘 un nombre réel. Démontrer que les fonctions ℎ𝑘 de ℝ vers ℝ telles que :
ℎ𝑘 (𝑥) = 𝑘𝑒 −2𝑥 − 3𝑒 −3𝑥 sont solutions de (𝐸).
3) Soit ℎ une fonction dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que si ℎ est solution de (𝐸) alors ℎ − 𝑔 est solution de (𝐸 ′ ).
b. En déduire les solutions de (𝐸).
Exercice 8
On considère les équations différentielles :
(𝐸): 𝑦" − 4𝑦 = 0 et (𝐸′): 𝑦" − 4𝑦 = 4(𝑥 − 1)² − 2.
1) Résoudre (𝐸).
2) Démontrer que (𝐸 ′ ) admet sur ℝ une et une seule solution qui soit une fonction polynôme 𝑝 de
degré 2.
3) Démontrer qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸 ′ ) si et seulement si la fonction (𝑓 − 𝑝) est solution
de (𝐸).
4) En déduire les solutions de (𝐸 ′ ).
5) Déterminer la solution particulière de (𝐸 ′ ) qui vérifie 𝑓(0) = 𝑓 ′ (0) = 0.
Exercice 9
On considère l’équation différentielle (𝐸1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = (𝑥 − 1)𝑒 𝑥
1) Résoudre l’équation différentielle (𝐸2 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0
2) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que la fonction 𝑢 définie sur ℝ par 𝑢(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 soit une
solution de (𝐸1 )
3) Démontrer qu’une fonction 𝑣 définie sur ℝ est solution de (𝐸1 ) si et seulement si 𝑢 − 𝑣 est solution
de (𝐸2 ).
4) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation (𝐸1 ).
5) Trouver la solution 𝑓 de l’équation (𝐸1 ) vérifiant 𝑓(0) = 1.
𝑙𝑛3
6) Calculer ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
Exercice 10
On considère l’équation différentielle (𝐸1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 3𝑒 𝑥 − 4𝑥 + 2.
1) Résoudre l’équation différentielle (𝐸2 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0
2) Démontrer que la fonction 𝑢 définie sur ℝ par 𝑢(𝑥) = −3𝑒 𝑥 + 2𝑥 est une solution de (𝐸1 )
3) Démontrer qu’une fonction 𝑣 définie sur ℝ est solution de (𝐸2 ) si et seulement si 𝑢 + 𝑣 est solution
de (𝐸1 ).
4) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation (𝐸1 ).
5) Déterminer la solution 𝑓 de l’équation (𝐸1 ) telle que la courbe représentative de 𝑓 admette une
tangente horizontale au point d’abscisse 0.

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DEUXIEME PARTIE
Problèmes de

préparation au BAC D

Sujets de bac D

sessions 2010 2011 2012

2013 2014 2015 2016

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Problème 1

Partie A
ex e2
g est la fonction définie sur 0; par g  x   3 
x 8
1-Calculer limg  x  et lim g  x 
x 0 x 
>

2-a)Démontrer que x  0, g'  x  


 x  3 e x

x4
b) En déduire les variations de g puis dresser son tableau de variations.
3-Démontrer qu’il existe un réel unique   3;  tel que g    0 puis vérifier que 4,2    4,3
4-a)Calculer g  2 
b) Démontrer que : x  0;2 U  ;  , g  x   0 et x  2;  , g  x   0
Partie B

f est la fonction dérivable et définie sur 0; par f  x  


 x  2 e x

et  C  désigne sa courbe
x3
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé  O, I, J  .
1-a)Déterminer la limite de f en 0 . Interpréter graphiquement le résultat
f x
b) Calculer lim f  x  et lim
. Interpréter graphiquement les résultats.
x  x 
x

2-a)Démontrer que x  0;  , f '  x  


 x 2  4x  6  e x
x4
b) En déduire le sens de variations de f puis dresser son tableau de variations.
e2
3-Démontrer que la tangente  T  à  C  au point d’abscisse 2 a pour équation y   x  2
8
e2
4-a)Démontrer que x  0;  , f  x    x  2    x  2  g  x 
8
b) Déduire de la question 4-b de la partie A les positions relatives de  C  par rapport à  T  .
e2
5-Tracer  T  et  C  . Unité graphique : 2 cm. Prendre   4,2 et  0,9
8
Partie C
Soit   0;2 et    le domaine du plan limité par  C  , l’axe des abscisses et les droites d’équations
x   et x  2 .
 ax  b  e x

1-Soit h la fonction définie sur 0; par h  x  


x2
a)Calculer h'  x 
b) Déterminer a et b pour que h soit une primitive de f sur 0; .
2-Dans la suite, on donne a  0 et b  1
a)Déterminer l’aire A    en cm du domaine   
2

b) Calculer A 1

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Problème 2

Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 1−𝑥 .
1) Déterminer : lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2) Calculer 𝑔′ (𝑥) et étudier son signe.
3) En déduire les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
4) Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) ≤ 1.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 1−𝑥 + 𝑙𝑛|𝑥| .
On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal(𝑂, 𝐼, 𝐽). Unités
graphiques : 5 𝑐𝑚 sur (𝑂𝐼) et 2 𝑐𝑚 sur (𝑂𝐽).
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓.
2) Déterminer lim𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→0
3)
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) ; lim et lim
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
4)
1−𝑔(𝑥)
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et montrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ ∖ {0}, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥
b. En utilisant la question 4 de la partie A, déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥)
c. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5)
a. Démontrer qu’il existe deux réels 𝛼 et 𝛽 tels que 𝑓(𝛼) = 𝑓(𝛽) = 0
b. Vérifier que 0,08 < 𝛼 < 0,09 et que −0,06 < 𝛽 < −0,05
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛽[ ∪ ]𝛼; +∞[, 𝑓(𝑥) > 0
c. Démontrer que : {
∀ 𝑥 ∈ ]𝛽; 0[ ∪ ]0; 𝛼[, 𝑓(𝑥) < 0
6) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]−∞; 0[ sur ℝ.
7) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
a. Calculer 𝑓(−1)
b. Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en 𝒆² existe puis le calculer.
8) Construire (𝐶𝑓 ).
Partie C
On désigne par 𝒜 l’aire de la partie du plan délimitée par (𝐶𝑓 ), la droite (𝑂𝐼) et les droites d’équations
respectives 𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = 1.
1
1) A l’aide d’une intégration par parties démontrer que ∫𝛼 𝑙𝑛|𝑥|𝑑𝑥 = 𝛼 − 1 + 𝛼𝑒 1−𝛼
2) Démontrer que la valeur de 𝒜 en unités d’aire est : 𝒜 = (𝛼 + 1)𝑒 1−𝛼 + 𝛼 − 2.
3) Déterminer en 𝑐𝑚² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de 𝒜 pour 𝛼 = 0,085.

Problème 3
lnx
On considère la fonction f dérivable et définie sur 0; par f  x   . On désigne par  C  sa courbe
1  ex
représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal  O, I, J  .
Partie A
Soit la fonction g dérivable et définie sur 0; par g  x   1  e 1  xlnx 
x

1-a)Démontrer que g admet un prolongement par continuité en 0 .


b) Calculer lim g  x  .
x 

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2-a)Démontrer que x  0;  , g'  x   e  x  1 lnx


x

b) Démontrer que :
g est strictement croissante sur 0;1
g est strictement décroissante sur 1;
c)Dresser le tableau de variations de g .
3-a)Démontrer qu’il existe un unique nombre réel   1;2 tel que g    0 .
b) Vérifier que 1,8    1,9
4-Démontrer que :
x  0;  , g  x   0
x   ;  , g  x   0
Partie B
1-a)Calculer lim f  x  . Interpréter graphiquement le résultat.
x 0
>

b) Démontrer que  C  admet en  une asymptote horizontale dont on précisera l’équation.


1
2-Démontrer que f      ln 

gx
3-a)Démontrer que x  0;  , f '  x   .
x 1  e x 
2

b) Etudier les variations de f


c)Dresser le tableau de variations de f .
x 1
4-Démontrer qu’une équation de la tangente  T  à  C  au point d’abscisse1 est : y  
e 1 e 1
5-On admet que  C  est au-dessous de  T  . Construire  T  et  C  . Unité graphique :
1
OI  2cm et OJ  10cm . On prendra   1,9 et  0,3
e 1
Partie C

 f  x  dx
2
1-a)Interpréter graphiquement l’intégrale K  20
1
2
b) A l’aide d’une intégration par parties, Démontrer que  lnxdx  1  ln4
1

lnx lnx
2-a)Démontrer que x  1;2 ,  f x 
1 e 2
1 e
b) En déduire un encadrement de K .

Problème 4

Partie A
Soit la fonction numérique 𝑔 définie par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2𝑙𝑛|𝑥|
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
b. Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de 𝐷𝑔 .
(𝑥−1)(3𝑥²+3𝑥+2)
c. Démontrer que pour tout nombre réel non nul, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥
d. En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser le tableau de variation 𝑔.
2)

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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès

a. Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ℝ.


b. Vérifier que : −1,3 < 𝛼 < −1,2.
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0
c. Démontrer que :{
∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; 0[ ∪ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
𝑥+𝑙𝑛|𝑥|
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑥² et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un repère
orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique :
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
b. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
c. Justifier que l’axe (𝑂𝐽) est une asymptote à (𝐶𝑓 )
d. Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en −∞ et en +∞
2) Soit la fonction ℎ définie par ℎ(𝑥) = 𝑥 + 𝑙𝑛|𝑥|
a. Etudier les variations de ℎ puis dresser son tableau de variation
b. En déduire que (∆) et (𝐶𝑓 ) se coupent en un unique point d’abscisse 𝛽 tel que : 0,56 < 𝛽 < 0,57
c. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (∆) .
3)
𝑥 𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout nombre réel non nul, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 4 .
b. En déduire les variations de 𝑓.
c. Construire (∆) et (𝐶𝑓 ). On prendra : 𝛼 = −1,25.
Partie C
Soit 𝜑 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; +∞[.
1) Montrer que 𝜑 réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
2) On note 𝜑 −1 la bijection réciproque de 𝜑.
a. Vérifier que 𝜑(1) = 2 et montrer que 𝜑 −1 est dérivable en 2.
b. Calculer (𝜑 −1 )′(2)
3) Soit 𝜆 un nombre réel strictement supérieur à 1.
𝜆 𝑙𝑛𝑥
a. Calculer à l’aide d’une intégration par parties l’intégrale 𝐼 = ∫1 𝑥²
𝑑𝑥
b. En déduire l’aire 𝒜 en 𝑐𝑚² de la partie du plan délimitée par la courbe (𝐶𝑓 ) , la droite (∆) et
droites d’équations respectives 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝜆.
Problème 5
Partie A
Soit la fonction 𝑔 : ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 2𝑥𝑒 𝑥 − 1
1) Calculer les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.
2) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = 2(𝑥 + 1)𝑒 𝑥
3) Etudier le signe de 𝑔′(𝑥) et déduire les variations de 𝑔.
4) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
5)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ.
b. Vérifier que 0,35 < 𝛼 < 0,36.
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ , 𝑔(𝑥) < 0
6) Démontrer que :{
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[ , 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
On considère la fonction 𝑓 ∶ ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝑥𝑒 𝑥 (𝑥𝑒 𝑥 − 1)
On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unité : 2 𝑐𝑚.
1) Calculer lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞
2)
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a. Calculer lim 𝑓(𝑥)


𝑥→+∞
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
3) Démontrer que∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
4)
a. Etudier le signe de 𝑓′(𝑥) et donner les variations de 𝑓.
1
b. Justifier que 𝑓(𝛼) = − 4
5) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
6)
a. Calculer 𝑓(0).
b. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛽 dans l’intervalle ]0; +∞[
7)
a. Déterminer le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
b. En déduire les positions relatives de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝑂𝐼).
8) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
9) Construire (𝑇) et (𝐶𝑓 ).

Problème 6

Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 4𝑒 𝑥 + 𝑥² − 𝑥.
1) Calculer 𝑔′ (𝑥) puis 𝑔"(𝑥) où 𝑔" désigne la fonction dérivée de 𝑔′ .
2)
a. En déduire le signe de 𝑔" , pour tout 𝑥 élément de ℝ.
b. En déduire le sens de variation 𝑔′ puis dresser le tableau de variation de 𝑔′ .
c. Montrer que l’équation : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝜃 et que −0,6 < 𝜃 < −0,5.
d. Déduire le signe de 𝑔′ sur ℝ.
3)
a. Etudier les variations de 𝑔 sur ℝ puis dresser son tableau de variation.
1−2𝜃
b. Montrer que 𝑒 𝜃 = et que 𝑔(𝜃) = 𝜃² − 3𝜃 + 1
4
c. Justifier que 2,75 < 𝑔(𝜃) < 3,16 et déduire que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 4𝑙𝑛|𝑥| + 1 − 𝑥𝑒 𝑥 .
On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique : 2𝑐𝑚.
1) Soit 𝐷𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
a. Déterminer 𝐷𝑓 et calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
b. En déduire que (𝐶) admet une droite asymptote dont on donnera une équation.
𝑔(𝑥)
c. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et vérifier que pour tout ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 .
𝑥𝑒
d. En déduire le sens de variation de 𝑓 sur 𝐷𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) Montrer que (𝐶) coupe l’axe des abscisses en deux points 𝐴 et 𝐵 avec 𝐴(𝛼; 0) et 𝐵(𝛽; 0).
𝑓(𝑥)
3) Calculer la limite de en +∞ et en −∞.Interpréter graphiquement les résultats.
𝑥
4) Construire (𝐶) et son asymptote. On prendra :𝛼 = −0,59 et 𝛽 = 0,85.
Partie C
1) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; +∞[.
a. Montrer que ℎ réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
b. Dresser le tableau de variation ℎ−1 où ℎ−1 est la bijection réciproque de ℎ.
𝑒−1
c. Calculer ℎ(1) ; justifier que ℎ−1 est dérivable en 𝑒 et calculer(ℎ−1 )′ (1 − 𝑒 −1 ).

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2) Montrer qu’une équation de la tangente (𝑇) à (Γ), courbe de ℎ−1 au point 𝐶(1; 1 − 𝑒 −1 ) est 𝑦 =
1 𝑒 −1
(𝑥 + 3) + .
4 4
3) Construire (Γ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Partie D
1) Déterminer les positions relatives de la courbe (𝐶) et la droite (𝑂𝐼) sur [1; +∞[.
𝑒
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculer ∫1 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
3) On pose 𝑈(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 −𝑥 et 𝑢(𝑥) = −𝑥𝑒 −𝑥 . Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑈 soit une
primitive de 𝑢 sur ]0; +∞[.
4) Soit Δ la partie du plan comprise entre (𝐶), l’axe des abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 1 et
𝑥 = 𝑒.
a. Représenter graphiquement (ℎ𝑎𝑐ℎ𝑢𝑟𝑒𝑟) la partie Δ dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
b. Calculer la valeur exacte en 𝑐𝑚² de l’aire de Δ . (𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑎 = 𝑏 = 1).

Problème 7

Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2 𝑐𝑚.
1+2𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + 𝑥 et de courbe
représentative (𝐶𝑓 ).
Partie A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ]0 ; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + 1 − 2𝑙𝑛𝑥.

lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)


1) Calculer 𝑥→0
𝑥→+∞
>
2)
a. Calculer 𝑔′(𝑥)
b. Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser le tableau de variation de 𝑔.
3) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.

Partie B
1)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat.
b. 𝑥→0
>
2)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 élément de l’intervalle ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥²
b. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est une asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) en +∞
b. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
4)
a. Démontrer que l’équation : 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans l’intervalle ]0; 1[.
b. Justifier que 0,6 < 𝛼 < 0,7.
5)
a. Démontrer que 𝑓 est une bijection de ]0 ; +∞[ sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. Dresser le tableau de variation de 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
6) Soit (𝐶′) la courbe représentative de 𝑓 −1 et (𝑇) la tangente à (𝐶′) au point d’abscisse 1.
a. Vérifier que 𝑓(1) = 1
1
b. Démontrer qu’une équation de la tangente (𝑇) est 𝑦 = 2 (𝑥 + 1)
7) Construire dans le même repère (𝐷), (𝐶𝑓 ), (𝐶′) et (𝑇) .

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8) On désigne par 𝒜 l’aire de la partie du plan délimitée par la courbe (𝐶𝑓 ), la droite (𝑂𝐼) et les droites
d’équations respectives 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒. Calculer 𝒜 en 𝑐𝑚².
Problème 8

Le plan est muni du repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique : 2cm.


Partie A
𝑏𝑒 𝑥
Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels et 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑥 + 2 −
2+𝑒 𝑥
1) Calculer la dérivée de 𝑔.
2) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que la courbe représentative de 𝑔 passe par le point F de
coordonnées (𝑙𝑛2; 𝑙𝑛2) et admette en ce point une tangente parallèle à l’axe des abscisses.
Partie B
4𝑒 𝑥
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par :𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 − 𝑒 𝑥+2 (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
1)
8
a. Prouver que pour tout nombre réel 𝑥 , on a : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 + 𝑒 𝑥+2
b. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞
c. Démontrer que les droites (∆1 ) et (∆2 ) d’équations respectives 𝑦 = 𝑥 − 2 et 𝑦 = 𝑥 + 2 sont
asymptotes à (𝐶𝑓 ) respectivement en +∞ et en −∞.
d. Préciser la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à chacune des droites (∆1 ) et (∆2 ).
2)
a. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
b. Justifier que (𝐶𝑓 ) coupe l’axe des abscisses en un seul point A d’abscisse 𝛼 et donner un
encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
4+2𝛼
c. Justifier que 𝑒 𝛼 = 2−𝛼
.
3) Tracer (𝐶𝑓 ) et ses asymptotes.
Partie C
Soit 𝛽 un nombre réel tel que 𝛽 < −2.
1) Hachurer sur le graphique le domaine 𝐷𝛽 du plan délimité par la courbe (𝐶𝑓 ) , la droite (∆2 ) et les
droites d’équations 𝑥 = 𝛽 et 𝑥 = −2.
1+2𝑒²
2) Démontrer que l’aire 𝐴𝛽 , en cm² du domaine 𝐷𝛽 est égale à −32 + 16𝑙𝑛 ( 2+𝑒 𝛽 ) et calculer lim 𝐴𝛽 .
𝛽→−∞
Problème 9

Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie et dérivable sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑥 + 3 − 𝑒 −𝑥−1 .
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2) Etudier le sens de variation de 𝑔.
3) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
4) Calculer 𝑔(−1) et déterminer le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie et dérivable sur ℝ par 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 1 + (2𝑥 + 1)𝑒 𝑥+1
(𝐶𝑓 ) désigne sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) avec 𝑂𝐼 = 2 𝑐𝑚 et
𝑂𝐽 = 1 𝑐𝑚 .
1)
a. Déterminer la limite de 𝑓 en −∞.
b. Justifier que la droite (∆) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 1 est une asymptote à (𝐶𝑓 ) en −∞
c. Etudier les positions de (∆) et (𝐶𝑓 ).
2)

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a. Calculer lim 𝑓(𝑥)


𝑥→+∞
b. Justifier que (𝐶𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽) en +∞.
3)
a. Justifier que pour tout réel 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)𝑒 𝑥+1
b. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions 𝛼 et 𝛽 avec 𝛼 < 𝛽.
b. Vérifier que −3 < 𝛼 < −2 et −1 < 𝛽 < 0.
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse −1.
6) Tracer (∆), (𝑇) et (𝐶𝑓 ).
7) Soit ℎ et 𝐻 les fonctions définies par : ℎ(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 𝑥+1 et 𝐻(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥+1
a. Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que 𝐻 soit une primitive sur ℝ de ℎ.
b. En déduire que l’aire 𝒜(𝛼) en 𝑐𝑚² de la partie du plan délimitée par (𝐶𝑓 ), (∆) et les droites
4𝛼²+14𝛼+4
d’équations respectives 𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = −1 est 𝒜(𝛼) = ( ) 𝑐𝑚²
2𝛼+1

Problème 10

Partie A
1;  par g  x   1  ln x  2  ln x 
2
On considère la fonction g dérivable et définie sur
1-Déterminer la limite de g en  .
1  4lnx
2-a)Démonter que x  1;  , g'  x  
x
b) Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variations.
3-a)Calculer g  e 
b) Démontrer que :
x  1;e , g  x   0
x  1;  , g  x   0
Partie B
1  2lnx
f est la fonction dérivable et définie sur 1;  par f  x   .
xlnx
On désigne par  C  sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé  O, I, J  .
1-a)Déterminer la limite de f en1 . Interpréter graphiquement le résultat
1 2
b) Justifier que x  1;  , f  x     .
xlnx x
c)En déduire la limite de f en  . Interpréter graphiquement le résultat.
gx
2-a)Démontrer que x  1;  , f ' x    .
 xlnx 
2

b) Déduire de la question 3-b de la partie A, les variations de f puis dresser son tableau de variations.
 
3-a)Démontrer que sur 1;e ,  C  coupe l’axe  OI  en un unique point d’abscisse  .

b) Calculer f  e  . En déduire la valeur de .


5-Tracer  C  et ses asymptotes. Unité graphique 2 cm. Prendra :  =1,6
Partie C

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Soit F la fonction définie par F  x   1  ln  lnx   2ln x .


1-Démontrer que F est une primitive sur 1; de la fonction f .
2-En déduire l’aire 𝐴 de la partie du plan délimitée par  C  ,  OI  et les droites d’équations respectives

𝑥 = e et 𝑥 = 𝑒.
Problème 11

Partie A
On considère la fonction g dérivable et définie sur ℝ par g  x   1  xex
1-Déterminer les limites de g en  et en +
2-a) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥
b) Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variations.
c)Démontrer qu’il existe un réel unique    0;1 tel que g    0 .
1
d) Vérifier que 0,5    0,6 puis établir que e



3-Démontrer que :
x  ;  , g  x   0
x   ;  , g  x   0
Partie B
ex  x  2
f est la fonction dérivable et définie sur ℝ par : f  x   . On note  C  sa courbe représentative
ex  1
dans le plan muni d’un repère orthonormé  O, I, J  .
1-a)Déterminer la limite de f en  . Interpréter graphiquement le résultat.
b) Déterminer la limite de f en  .
𝑥𝑒 𝑥 +𝑒 𝑥
2-a) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 − 𝑒 𝑥 +1
b) En déduire que la droite  D  : y  x  2 est asymptote à  C  en  .
c) Etudier les positions relatives de  C  par rapport à la droite  D  .
𝑔(𝑥)
3-a) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′(𝑥) = (𝑒 𝑥+1)²
b) Déduire de la question 3 de la partie A, les variations de f ;
c)Démontrer que f      1puis dresser le tableau de variation de f .
4-Tracer  C  et ses asymptotes. Unité graphique 2 cm. prendre   0,6
Problème 12

Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Partie A
Soit 𝑔la fonction dérivable et définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 1 − 𝑥𝑒 −𝑥 .
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et +∞.
2) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B

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1)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim . Interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
b. Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
2)
a. Démontrer que la droite (𝐷)d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que (𝐶𝑓 ) coupe l’axe des abscisses en un unique point d’abscisse 𝛼.
b. Vérifier que −0,7 < 𝛼 < −0,6.
5) Déterminer les coordonnées du point 𝐸 de la courbe (𝐶𝑓 ) où la tangente (𝑇) est parallèle à la droite
(𝐷).
6) Construire (𝐷), (𝐶𝑓 ) et (𝑇). Unité graphique : 2 𝑐𝑚. On prendra :𝛼 = −0,65.

Partie C
On désigne par (∆) le domaine du plan limité par la courbe (𝐶𝑓 ), la droite (𝐷) et les droites d’équations 𝑥 =
0 et 𝑥 = 1. On note𝓐 l’aire exprimée en 𝑐𝑚2 .

1) Hachurer le domaine (∆).


1 3
2) A l’aide d’une intégration par parties, montrer que ∫0 (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = 2 −
𝑒
3) En déduire la valeur exacte de 𝓐.

Problème 13

Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie et dérivable sur ℝ par 𝑔(𝑥) = −2 + (2 − 𝑥)𝑒 −𝑥
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et +∞.
2)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, (𝑥 − 3)𝑒 −𝑥
b. En déduire les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
a. Calculer 𝑔(0)
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑔(𝑥) > 0
b. Démontrer : {
∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
𝑥²
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −1 , 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : {
𝑓(0) = 0
On désigne par (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Démontrer que 𝑓 est continue en 0.
2)
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
a. Démontrer que lim 𝑥−0
= 1.
𝑥→0
b. La fonction 𝑓 est-elle dérivable en 0 ? Justifier la réponse.
c. En déduire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
3)
a. Déterminer la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat.

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𝑓(𝑥)
b. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim . Interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
4) On admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
𝑥𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout nombre réel non nul 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑒 𝑥 −1)²
b. Etudier les variations de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓
5) Construire (𝑇) et (𝐶𝑓 ). Unité graphique : 2 𝑐𝑚.

Problème 14
1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4(𝑥 + 1)𝑒 − 2𝑥 et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique
dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2 𝑐𝑚.
Partie A
1
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2(𝑥 − 1)𝑒− 2𝑥 + 1 .
1)
a. Calculer les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.
1
b. Montrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (3 − 𝑥)𝑒 − 2𝑥 et en déduire le sens de variation de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 sur ℝ et que 0,39 < 𝛼 < 0,4.
b. Démontrer que pour 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0 et que pour 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
1) Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.(Pour la limite en −∞ on pourra mettre 𝑥 en facteur)
2)
a. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
b. En utilisant le résultat de la question 2) b. de la partie A, étudier le sens de variation de 𝑓 et dresser
son tableau de variation.
3)
1
−1 𝛼²+𝛼+2
a. Démontrer que 𝑒 −2 𝛼 = et en déduire que 𝑓(𝛼) =
2(𝛼−1) 𝛼−1
b. Pour 𝛼 = 0,39 calculer 𝑓(𝛼) à 10−2 près.
4)
a. Démontrer que la droite (𝐷)d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Etudier les positions relatives de (𝐶𝑓 ) et (𝐷)en précisant les coordonnées de leur point
d’intersection.
𝑓(𝑥)
c. Calculer lim 𝑥 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
6) Construire (𝑇), (𝐷)et (𝐶𝑓 ).
Partie C
1
Soit la fonction ℎ définie sur ℝ par ℎ(𝑥) = 4(𝑥 + 1)𝑒 − 2𝑥 .
1
1) Démontrer que la fonction 𝐻 définie sur ℝ par 𝐻(𝑥) = −8(𝑥 + 3)𝑒 − 2𝑥 est une primitive de ℎ sur ℝ.
2) Soit 𝜆 un nombre réel strictement supérieur à −1 et 𝐴(𝜆) l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée
par (𝐶𝑓 ), (𝐷)et les droites d’équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑥 = 𝜆.
𝜆 𝜆
a. Démontrer que 𝐴(𝜆) = (−8𝜆𝑒 − 2 − 24𝑒 − 2 + 16√𝑒) 𝑐𝑚².
b. Calculer lim 𝐴(𝜆).
𝜆→+∞

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