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assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
PREFACE
Ce document de MATHEMATIQUES s’adresse spécifiquement aux élèves
de la terminale D.
Il peut également être utile aux élèves de la terminale 𝐴1 et à ceux de
l’enseignement technique (𝐵, 𝐺2 , 𝐹1 , 𝐹2 , 𝐹7 ), aux étudiants des
BTS (𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑇𝑒𝑟𝑡𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒), aux postulants du concours d’entrée au CAFOP et
enfin à tous ceux qui veulent acquérir de bonnes connaissances de base en
Mathématiques (Terminale SE).
L’objectif majeur de ce document est de servir de complément au manuel
officiel en vigueur de la 𝐶𝑜𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟 𝐴𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒
𝑀𝑎𝑡ℎé𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠. Ce présent document reprend intégralement tout le cours
avec des exercices d’application. De plus il contient plusieurs exercices
d’entrainement et d’approfondissement.
Ce document comprend deux (02) parties que vous consulterez dans le
sommaire. En outre, il nous parait bien de signaler que ce document repose
en grande partie sur des manuels et cours de mathématiques de divers
horizons puis des évaluations (devoirs et sujets type BAC) données ces dix
dernières années.
Des erreurs et des imperfections, il y en a certainement. Nous espérons que
de nombreux lecteurs et collègues voudront bien nous soumettre critiques et
suggestions afin de nous permettre d’apporter les améliorations qui
s’imposent à l’occasion des prochaines éditions. D’avance nous les
remercions.
Je remercie monsieur N’GUESSAN OSSAN ERIC assistant comptable au GSSA et
mademoiselle DJOKE ADJO YOLANDE grâce à qui l’ouvrage a pris forme.
Je remercie vivement mademoiselle DJOKE ADJO YOLANDE étudiante en
psychologie pour la compétence et le dévouement avec lesquels elle a assuré
la dactylographie.
SOMMAIRE
REVISIONS……………………………………………………Page 3-5
PREMIERE PARTIE………………………………………………………Page 6
Leçon 1 : LIMITES ET CONTINUITE
Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 6-22
Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 23-27
Leçon 2 : PROBABILITES
Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 28-42
Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 43-66
Leçon 3: DERIVEES ET PRIMITIVES
Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 67-73
Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 74-78
Leçon 4: FONCTION LOGARITHME NEPERIEN
Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 79-85
Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 86-104
Leçon 5 : NOMBRES COMPLEXES
Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 105-119
Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 120-124
Leçon 6 : FONCTION EXPONENTIELLE NEPERIENNE
Cours et exercices d’application corrigés………………………………pages 125-129
Exercices d’entrainement et d’approfondissement……………………pages 130-147
RECUEIL DE MATHEMATIQUES TLE D (Edition 03) RECUEIL DE MATHEMATIQUES TLE D (Edition 03) kjau451@gmail.com 09 528 785 Page 2
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REVISIONS
1) PRODUITS REMARQUABLES
(𝒂 + 𝒃)𝟐 = 𝒂² + 𝟐𝒂𝒃 + 𝒃²
(𝒂 − 𝒃)𝟐 = 𝒂² − 𝟐𝒂𝒃 + 𝒃²
(𝒂 − 𝒃)(𝒂 + 𝒃) = 𝒂² − 𝒃²
(𝒂 − 𝒃)𝟑 = 𝒂𝟑 − 𝟑𝒂𝟐 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃𝟐 − 𝒃𝟑
(𝒂 + 𝒃)𝟑 = 𝒂𝟑 + 𝟑𝒂𝟐 𝒃 + 𝟑𝒂𝒃𝟐 + 𝒃𝟑
(𝒂 − 𝒃)(𝒂𝟐 + 𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 ) = 𝒂𝟑 − 𝒃𝟑
(𝒂 + 𝒃)(𝒂𝟐 − 𝒂𝒃 + 𝒃𝟐 ) = 𝒂𝟑 + 𝒃𝟑
2) ENSEMBLE DE DEFINITION
Toute fonction polynôme 𝒇 a pour ensemble de définition ℝ.
Si 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0.
En particulier si 𝑓(𝑥) = √𝑎𝑥² + 𝑏 où 𝑎 et 𝑏 sont positifs alors 𝐷𝑓 = ℝ.
𝑁(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐷(𝑥) ≠ 0.
𝐷(𝑥)
𝑁(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) > 0.
√𝐴(𝑥)
√𝐴(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = 𝐷(𝑥)
alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0 et 𝐷(𝑥) ≠ 0.
𝑁(𝑥)
Si 𝑓(𝑥) = √𝐴(𝑥) + alors 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝐴(𝑥) ≥ 0 et 𝐷(𝑥) ≠ 0.
𝐷(𝑥)
3) POLYNOMES DU SECOND DEGRE
a. Discriminant d’un polynôme du second degré
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. On appelle discriminant de 𝑃(𝑥) le nombre réel
noté ∆ tel que : ∆= 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄.
b. Forme canonique d’un polynôme du second degré
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. On appelle forme canonique de 𝑃(𝑥) l’écriture
𝒃 𝟐 ∆
𝑃(𝒙) = 𝒂 [(𝒙 + 𝟐𝒂) − 𝟒𝒂²] .
c. Racines et factorisation d’un polynôme du second degré
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. 𝜶 est une racine ou un zéro de 𝑃(𝑥) si et
seulement si 𝑷(𝜶) = 𝟎.
Pour déterminer les racines de 𝑃(𝑥) et son écriture en produit de facteurs premiers on peut calculer son
discriminant et utiliser le tableau suivant :
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Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 un polynôme du second degré. Pour étudier le signe de 𝑃(𝑥) on se sert de ses
racines et on distingue trois cas :
1er cas : ∆< 𝟎 (𝑷(𝒙) n’admet pas de racines).
𝑥 −∞ +∞
𝑃(𝑥) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂
2ème cas : ∆= 𝟎 (𝑷(𝒙) admet une racine double𝑥0 )
𝑥 −∞ 𝑥0 +∞
𝑃(𝑥) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂
3ème cas : ∆> 𝟎 (𝑷(𝒙) admet deux racines distinctes 𝑥1 𝒆𝒕 𝑥2 ).
𝑥 −∞ 𝑥1 𝑥2 +∞
𝑃(𝑥) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 (– 𝒂) 0 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝒂
(𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝑥1 < 𝑥2 )
a. Axe de symétrie
Soit 𝑓 une fonction de ℝ vers ℝ, d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et (𝐶) sa représentation graphique.
Pour démontrer qu’une droite (𝐷) d’équation 𝒙 = 𝒂 est un axe de symétrie de (𝐶) on peut utiliser l’un des
procédés suivants :
On démontre que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 + 𝑎) est paire.
On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡𝒇(𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒂 + 𝒙).
On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) = 𝒇(𝒙).
b. Centre de symétrie
Soit 𝑓 une fonction de ℝ vers ℝ, d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et (𝐶) sa représentation graphique. Pour
démontrer qu’un point 𝛀(𝒂; 𝒃) est un centre de symétrie de (𝐶) on peut utiliser l’un des procédés suivants :
On démontre que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 + 𝑎) − 𝑏 est impaire.
On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 + 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡𝒇(𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒂 + 𝒙) = 𝟐𝒃.
On démontre que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 2𝑎 − 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡𝒇(𝟐𝒂 − 𝒙) + 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒃.
9) PLAN D’ETUDE D’UNE FONCTION
Pour étudier une fonction 𝑓 on peut adopter le plan suivant :
a. Etude des variations de 𝒇
- Ensemble de définition 𝐷𝑓 .
- Ensemble d’étude : (𝑝𝑎𝑟𝑖𝑡é, 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑖𝑐𝑖𝑡é)
- Limites aux bornes de 𝐷𝑓 .
- Dérivée : (𝑑é𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑓 ′ 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑓 ′ )
- Sens de variation et Tableau de variation.
b. Représentation graphique de (𝑪).
- Points et droites remarquables : (𝑎𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡𝑜𝑡𝑒𝑠, 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠)
- Eléments de symétrie :(𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑒, 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑒)
- Construction de (𝐶) :(𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑝è𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑖𝑡é𝑠 , 𝑒𝑠𝑞𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 (𝐶))
10) COORDONNEES DES POINTS D’INTERSECTION D’UNE COURBE AVEC LES AXES
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 et (𝐶) sa représentation graphique dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Pour déterminer les coordonnées des points intersection 𝑀 de (𝐶) avec l’axe des abscisses (𝑶𝑰) :
On résout l’équation 𝑓(𝑥) = 0 puis on a : 𝑀(𝑥𝑀 ; 0)où 𝑥𝑀 est une solution de 𝑓(𝑥) = 0.
Pour déterminer les coordonnées du point intersection 𝑀 de (𝐶) avec l’axe des ordonnées (𝑶𝑱) :
On calcule 𝑓(0) puis on a : 𝑀(0; 𝑦𝑀 ) où 𝑦𝑀 = 𝑓(0) .
11) MESURE PRINCIPALE D’UN ANGLE ORIENTE
a. Mesure principale 𝜶 d’un angle orienté dont une mesure est 𝒙 = 𝒌𝝅 (𝒌 ∈ ℤ).
1 cas : 𝑠𝑖 𝑙′ 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 |𝒌| 𝑒𝑠𝑡 𝒑𝒂𝒊𝒓 alors 𝜶 = 𝟎.
er
2ème cas :
𝑠𝑖 𝑙′ 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 |𝒌| 𝑒𝑠𝑡 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓 et 𝒌 > 0 alors 𝜶 = 𝝅
𝑠𝑖 𝑙′ 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 |𝒌| 𝑒𝑠𝑡 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓 et 𝒌 < 0 alors 𝜶 = −𝝅
𝒂𝝅
b. Mesure principale 𝜶 d’un angle orienté dont une mesure est 𝒙 = 𝒃
(𝑎 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℤ∗+ )
𝒂𝝅
si |𝒂| < 𝑏 alors 𝑥 = 𝒃
.
si |𝒂| > 𝑏 alors on détermine le quotient entier 𝒒 et le reste 𝒓 de la division euclidienne de |𝒂| par 𝒃
puis on utilise le tableau suivant :
𝒒 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒊𝒓 𝒒 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓
𝒓𝝅 (𝒓−𝒃)𝝅
𝒂>0 𝛼= 𝛼=
𝒃 𝒃
𝒓𝝅 (𝒃−𝒓)𝝅
𝒂<0 𝛼=− 𝛼=
𝒃 𝒃
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I) LIMITES
1) Limites de référence
𝑎 𝑒𝑡 𝑐 sont deux nombres réels, 𝑛 est un nombre entier naturel non nul :
lim 𝑐 = lim 𝑐 = lim 𝑐 = 𝑐 (𝑐 ∈ ℝ)
𝑥→𝑎 𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim√𝑥 = 0 ; lim √𝑥 = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥−1
lim =1 ; lim =0
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
+∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
lim 𝑥 𝑛 = { ; lim 𝑥 𝑛 = +∞
𝑥→−∞ −∞ 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟 𝑥→+∞
1 1
lim =0 ; lim =0
𝑥→−∞ 𝑥 𝑛 𝑥→+∞ 𝑥 𝑛
1 1
Pour 𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑟 ∶ lim = +∞ lim = +∞
𝑥→0 𝑥 𝑛 𝑥→𝑎 (𝑥−𝑎)𝑛
1 1
Pour 𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟 ∶ 𝑥→0
lim 𝑥 𝑛 = −∞ ; 𝑥→0
lim 𝑥 𝑛 = +∞ ;
< >
1 1
lim
𝑥→𝑎 (𝑥−𝑎)𝑛
= −∞ ; 𝑥→𝑎
lim (𝑥−𝑎)𝑛 = +∞
< >
Exemples :
lim 𝑥 2 = +∞ ; lim 𝑥 3 = −∞ ; lim 𝑥 4 = +∞ ; lim 𝑥 2 = +∞ ; lim 𝑥 3 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 1 1 1
lim2 = 2 ; lim √3 = √3 ; lim = ; lim = −∞ ; lim = +∞ ;
𝑥→5 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 4 4 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥
< >
1 1 1 1
lim
𝑥→2 (𝑥−2)3
= −∞ ; 𝑥→2
lim (𝑥−2)3 = +∞ ; 𝑥→1
lim (𝑥−1)2 = +∞ ; 𝑥→1
lim (𝑥−1)2 = +∞
< > < >
2) Limites et opérations
ℓ ∈ ℝ, ℓ′ ∈ ℝ, a∈ℝ∪ {−∞; +∞}
a) Limite de la somme de deux fonctions
lim 𝑓(𝑥) ℓ ℓ ℓ +∞ −∞
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥) ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ −∞
𝑥→𝑎
lim(𝑓 + 𝑔)(𝑥) ℓ + ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞
𝑥→𝑎
Remarque :𝒌 étant un nombre réel non nul, on a : lim(𝑘 × 𝑓)(𝑥) = 𝑘 × lim 𝑓(𝑥) .
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
c) Limite du quotient de deux fonctions
lim 𝑓(𝑥) ℓ ℓ;ℓ>0 ℓ ∞ 0
𝑥→𝑎
lim 𝑔(𝑥) ℓ′ 0 e𝑡 𝑔(𝑥) >0 0 e𝑡 𝑔(𝑥) <0 ∞ ∞ 0
𝑥→𝑎
lim(𝑔)(𝑥)
𝑓 ℓ +∞ −∞ 0
𝑥→𝑎 ℓ′
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Remarque : Dans les tableaux précédents une case hachurée correspond à un cas où il n’y a pas de
conclusion immédiate ; on dit que c’est un cas de forme indéterminée .Ainsi on distingue quatre(04) formes
indéterminées :
∞ 𝟎
∞
; 𝟎
; 𝟎 × ∞; +∞ − ∞ .
3) Limite à l’infini des fonctions polynômes et rationnelles
Propriété
-La limite à l’infini d’une fonction polynôme 𝑓 est égale à la limite à l’infini du monôme de plus haut degré de
𝑓(𝑥).
𝑃
-La limite à l’infini d’une fonction rationnelle 𝑄 est égale à la limite de la fonction rationnelle définie par les
monômes de plus haut degré de 𝑃(𝑥) 𝑒𝑡 𝑄(𝑥).
lim (𝑥 3 ) = −∞
𝑥→−∞
Exemple : lim (−2𝑥 3 + 𝑥 − 1) = lim (−2𝑥 3 ) = +∞ car {
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ lim (−2) = −2
𝑥→−∞
𝑥 4 −2𝑥 𝑥4 1
lim = lim = lim =0.
𝑥→+∞ 1+𝑥 3 +𝑥 5 𝑥→+∞ 𝑥 5 𝑥→+∞ 𝑥
9𝑥+5
Exemple : calculons lim √4𝑥−3
𝑥→+∞
9𝑥+5 9 9 3
On a : lim = 4 et lim9√𝑥 = √4 = 2
𝑥→+∞ 4𝑥−3 𝑥→
4
9𝑥+5 3
Donc lim √4𝑥−3 = 2
𝑥→+∞
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1
= lim |𝑥| √(2 + ) − 3𝑥 (car√𝑥² = |𝑥| )
𝑥→+∞ 𝑥2
1 𝑥 , 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
= lim 𝑥 (√(2 + 𝑥 2) − 3) (car |𝑥| = { )
𝑥→+∞ −𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
lim 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
= −∞ car { 1
lim √(2 + 𝑥 2) − 3 = √2 − 3 𝑒𝑡√2 − 3 < 0
𝑥→+∞
b) Utilisation d’une expression conjuguée
Rappels
Expressions Expressions conjuguées
√𝑥 √𝑥
√𝑥 − 3 √𝑥 + 3
√1 − 𝑥 √1 − 𝑥
√𝑎 − √𝑏 √𝑎 + √𝑏
𝑥 + √𝑥² + 1 𝑥 − √𝑥² + 1
√2𝑥 + 3 √2𝑥 + 3
2
Exemple : calculer la limite suivante : lim √𝑥 + 1 – 𝑥
𝑥→+∞
(√𝑥 2 +1 –𝑥)(√𝑥 2 +1+𝑥)
lim √𝑥 2 + 1 – 𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
2
(√𝑥 2 +1) −𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
𝑥 2 +1−𝑥 2
lim √𝑥 2 + 1 – 𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +1+𝑥
lim 1 = 1
𝑥→+∞
lim √𝑥 2 + 1 – 𝑥 = 0 car {
𝑥→+∞ lim √𝑥 2 + 1 + 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
c) Utilisation d’une expression conjuguée et d’une factorisation
Exemple : calculons la limite suivante : lim √𝑥 2 + 3𝑥 − 1 – 𝑥
𝑥→+∞
(√𝑥 2 +3𝑥−1 –𝑥)(√𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥)
lim √𝑥 2 + 3𝑥 − 1 – 𝑥 = lim
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
𝑥 2 +3𝑥−1−𝑥 2
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
3𝑥−1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
1
𝑥(3− )
𝑥
= lim
𝑥→+∞ √𝑥 2 +3𝑥−1+𝑥
1
𝑥(3− )
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥(√1+3 − 1 +1)
2 𝑥 𝑥
1
3−
𝑥
= lim
𝑥→+∞ √1+3 − 1 +1
𝑥 𝑥2
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1
lim 3 − 𝑥 = 3
3 𝑥→+∞
= 2 car { 3 1
lim √1 + − +1=2
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥2
𝑠𝑖𝑛𝑥−√3
2
𝑠𝑖𝑛𝑥−√3
2
On a :lim𝜋 3𝑥−𝜋
= lim𝜋 𝜋
𝑥→ 3 𝑥→ 3 3(𝑥− 3 )
1 𝑠𝑖𝑛𝑥−𝑠𝑖𝑛𝜋
3
= lim𝜋 3 × 𝑥−
𝜋
𝑥→ 3 3
𝟏 𝜋
= 𝟑 × 𝑠𝑖𝑛′ ( 3 ) (car la fonction sinus est dérivable sur ℝ)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1 𝜋
= 3 × 𝑐𝑜𝑠( 3 ) car ∀𝑥 ∈ ℝ, (𝑠𝑖𝑛𝑥)′ = 𝑐𝑜𝑠𝑥
1 𝜋 1
= Car 𝑐𝑜𝑠 ( ) =
6 3 2
6) Interprétation graphique des limites : asymptotes et branches paraboliques
Après calculs certaines limites peuvent être interprétées graphiquement en termes d’asymptotes ou de
branches paraboliques.
a) Notion d’asymptote
Une asymptote est une ligne droite dont s’approche indéfiniment une courbe sans l’atteindre.
On distingue généralement : L’asymptote verticale, l’asymptote horizontale et l’asymptote oblique.
Propriétés
Soit 𝑓 une fonction numérique et (C𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal
(O, I, J).
Soit 𝑎 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑟é𝑒𝑙 tel que 𝑎 ∉ 𝐷𝑓,Si 𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors la droite d’équation 𝒙 = 𝒂
𝒙→𝒂
est une asymptote verticale à (C𝑓) ou (C𝑓) admet une asymptote verticale d’équation 𝒙 = 𝒂.
Illustration graphique
y
(Cf)
0 1 a x
(Cf)
1
0 1 x
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Illustration graphique 2
y
b
(Cf)
1
0 1 x
1
(D)
0 1 x
1 (D)
0 1 x
Exercice d’application
𝑥²
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
(𝐷) est la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1
1)
a. Calculer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 1.
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
2)
1
a. Vérifier que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥−1
b. Calculer lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] et lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)]
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
c. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
Résolution
1)
lim𝑥² = 1
𝑥→1
𝑥2 <
lim𝑓(𝑥) = 𝑥→1
a. 𝑥→1 lim 𝑥−1 = −∞ car { 1
< < lim
𝑥→1 𝑥−1
= −∞
<
lim𝑥² = 1
𝑥→1
𝑥2 >
lim𝑓(𝑥) = 𝑥→1
𝑥→1
lim 𝑥−1 = +∞ car { 1
> > lim
𝑥→1 𝑥−1
= +∞
>
b. Interprétation graphique
lim𝑓(𝑥) = −∞ et 𝑥→1
𝑥→1
lim𝑓(𝑥) = +∞ alors la droite d’équation 𝑥 = 1 est une asymptote verticale à (𝐶𝑓 ).
< >
2)
1
a. Vérifions que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥−1
1 (𝑥+1)(𝑥−1)+1 𝑥²−1+1 𝑥²
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑥 + 1 + 𝑥−1 = 𝑥−1
= 𝑥−1
= 𝑥−1
1
Donc ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 + 𝑥−1
b.
1 1 1
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = lim [𝑥 + 1 + − (𝑥 + 1)] = lim = lim =0
𝑥→−∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥−1 𝑥→−∞ 𝑥
1 1 1
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = lim [𝑥 + 1 + 𝑥−1 − (𝑥 + 1)] = lim = lim =0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→+∞ 𝑥
c. Interprétation graphique des résultats obtenus.
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = 0 et lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1)] = 0 alors la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est une
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en −∞ et en +∞.
b) Branches paraboliques
Soit 𝑓 une fonction numérique et (C𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal
(O, I, J).
𝒇(𝒙)
. Si 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OI) en +∞.
𝒙→+∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
. Si 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OI) en −∞.
𝒙→−∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
.Si 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OJ) en +∞.
𝒙→+∞ 𝒙
𝒇(𝒙)
.Si 𝐥𝐢𝐦 = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ alors (C𝑓 ) admet une branche parabolique de direction (OJ) en −∞.
𝒙→−∞ 𝒙
N.B. (C𝒇 ) ne peut admettre de branche parabolique que si au préalable :
𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞ ou 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ 𝒐𝒖 − ∞
𝒙→+∞ 𝒙→−∞
Exercice d’application 1
𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒇: ℝ ⟶ ℝ
et (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé
𝒙 ↦ √𝒙
(𝑶, 𝑰, 𝑱).
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝑫𝒇 de la fonction 𝒇.
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2) Montrer que (𝑪𝒇) admet une branche parabolique de direction (𝑶𝑰) en +∞.
Résolution
1) Déterminons l’ensemble de définition 𝑫𝒇 de la fonction 𝒇.
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⟺ 𝑥 ≥ 0
⟺ 𝑥 ∈ [0; +∞[
D’où : 𝐷𝑓 = [0; +∞[
2) Montrons que (𝑪𝒇) admet une branche parabolique de direction (𝑶𝑰) en +∞.
On a : lim 𝑓(𝑥) = lim √𝑥 = +∞
𝒙→+∞ 𝑥→+∞
𝑓(𝑥) √𝑥
Et lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
2
𝑓(𝑥) (√𝑥 )
lim = lim
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥√𝑥
𝑥
= lim
𝑥→+∞ 𝑥√𝑥
1
= lim
𝑥→+∞ √𝑥
𝑓(𝑥)
lim =0
𝑥→+∞ 𝑥
𝒇(𝒙)
Comme 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) = +∞ et 𝐥𝐢𝐦 = 𝟎 alors (𝑪𝒇) admet une branche parabolique de direction
𝒙→+∞ 𝒙→+∞ 𝒙
(𝑶𝑰) en +∞.
Exercice d’application 2
𝑓 est la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 √𝑥² + 2
On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer :
𝑓(𝑥)
lim 𝑓(𝑥) et lim .
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
2) Donner une interprétation graphique de ces résultats.
Résolution
𝒇(𝒙)
1) Calculons : 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙) et 𝐥𝐢𝐦 .
𝒙→−∞ 𝒙→−∞ 𝒙
= lim √𝑥² + 2
𝑥→−∞
= +∞
2) Donner une interprétation graphique de ces résultats.
𝑓(𝑥)
Comme lim 𝑓(𝑥) = −∞ et lim = +∞ alors (𝐶𝑓) admet une branche parabolique de direction
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
(𝑂𝐽) en +∞.
II) CONTINUITE
1) Continuité en un point 𝒂
a) Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I de ℝ et 𝑎 ∈ I.
𝑓 est continue en 𝒂 si et seulement si : 𝐥𝐢𝐦𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒂).
𝒙→𝒂
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2𝑥²−8
𝑓(𝑥) = 𝑥−2 , 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 2
Exemple : Etudions la continuité en 2 de la fonction 𝑓 définie par : {
𝑓(2) = 8
2𝑥 2 −8
On a : lim𝑓(𝑥) = lim
𝑥→2 𝑥→2 𝑥−2
2(𝑥−2)(𝑥+2)
= lim 𝑥−2
𝑥→2
= lim 2𝑥 + 4
𝑥→2
lim𝑓(𝑥) = 8
𝑥→2
Comme lim𝑓(𝑥) = 𝑓(2) = 8 alors 𝑓 est continue en 2.
𝑥→2
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- Soit I un intervalle de ℝ ; On dit qu’une fonction 𝑓 est continue sur I, lorsque 𝑓 est continue en tout
élément de I.
- On dit qu’une fonction 𝑓 est continue sur un intervalle fermé [𝑎; 𝑏] lorsqu’elle est continue
sur]𝑎; 𝑏[ , continue à droite en 𝑎 et à gauche en 𝑏.
b) Propriété
- Toute fonction qui est somme, produit ou quotient de fonctions élémentaires est continue en tout
point de son ensemble de définition.
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Rappels :
Une fonction monotone est une fonction croissante ou décroissante.
Une fonction strictement monotone est une fonction strictement croissante ou strictement
décroissante.
Propriété
𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I. 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux nombres réels.
Remarque
Lorsque 𝒇 est strictement croissante sur I les nombres et leurs images sont rangés dans le même ordre.
Lorsque 𝒇 est strictement décroissante sur I, les nombres et leurs images sont rangés dans l’ordre
contraire.
Exercice d’application
Soit 𝒇 une fonction dérivable sur son ensemble de définition dont le tableau de variation est donné ci-
dessous :
𝒙 −∞ 𝟎 𝟓 𝟔 +∞
′
𝒇 (𝒙) − + 𝟎 − 𝟎 +
𝟏
− 𝟐 𝟒
𝟒
𝒇(𝒙)
−∞ −∞ −𝟏
En vous servant des données du tableau de variation de 𝒇 :
1) Déterminer :
a) L’ensemble de définition de 𝒇 noté 𝑫𝒇.
b) Le signe de𝒇′ (𝒙) suivant les valeurs de 𝒙
2) Déduire le sens de variation de 𝒇.
3) Recopier et compléter le tableau suivant :
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Résolution
1) Déterminons :
a) L’ensemble de définition de 𝑓.
𝐷𝑓 = ℝ ∖ {0} =] − ∞; 0[∪]0; +∞[
b) Le signe de 𝑓 ′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥
∀𝑥 ∈] − ∞; 0[∪]5; 6[ , 𝑓 ′ (𝑥) < 0
∀𝑥 ∈]0; 5[∪]6; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) > 0
5) Continuité et bijection
Propriété 1
-Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I alors 𝑓 réalise une bijection de 𝐈
sur 𝒇(𝐈).
-Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I alors 𝑓 admet une bijection
réciproque notée 𝒇−𝟏 qui est continue et strictement monotone sur 𝒇(𝐈). De plus 𝒇−𝟏 𝒆𝒕 𝒇 ont le même
sens de variation.
Remarque :
-Si 𝒇 est strictement croissante sur I alors 𝒇−𝟏 est strictement croissante sur 𝒇(𝐈).
-Si 𝒇 est strictement décroissante sur I alors 𝒇−𝟏 est strictement décroissante sur 𝒇(𝐈).
Propriété 2
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, les représentations graphiques de deux bijections réciproques
sont symétriques par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝒙 appelée la première bissectrice.
Illustration graphique
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y
y=x
5
(Cf)
4 A
3
B
2 A' (Cf-1)
B'
1
0 1 2 3 4 5 6x
-1
𝒇(𝒙)
−∞ −∞ −𝟏
1) a) Démontrer que 𝒇 réalise une bijection de ] − ∞; 𝟎[ sur un intervalle 𝑲 à déterminer.
b) on note 𝒇−𝟏 la bijection réciproque de 𝒇.
Donner le sens de variation de 𝒇−𝟏 et dresser son tableau de variation.
2) Démontrer que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟎 admet trois solutions dans l’intervalle ]𝟎; +∞[
3) Justifier que l’équation 𝒇(𝒙) = 𝟑 admet une solution unique dans l’intervalle ]𝟎; +∞[.
Résolution
1) a) Démontrons que 𝑓 réalise une bijection de ] − ∞; 0[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
𝑓 est continue et strictement décroissante sur ] − ∞; 0[ alors 𝑓 réalise une bijection de ] − ∞; 0[ sur
1 1
𝑓( ] − ∞; 0[ ) =] − ∞; − 4 [ . D’où : 𝐾 =] − ∞; − 4 [ .
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2) Démontrons que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet trois solutions dans l’intervalle ]𝟎; +∞[.
D’après le tableau de variation de 𝑓 :
𝑓 est continue et strictement croissante sur ]0; 5[ et 𝑓( ]0; 5[ ) =] − ∞; 2[
Or 0 ∈] − ∞; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟎; 𝟓[.
𝑓 est continue et strictement décroissante sur ]5; 6[ et 𝑓( ]5; 6[ ) =] − 1; 2[
Or 0 ∈] − 1; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟓; 𝟔[.
𝑓 est continue et strictement croissante sur ]6; +∞[ et 𝑓( ]6; +∞[ ) =] − 1; 4[
Or 0 ∈] − 1; 4[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟔; +∞[.
3) Justifions que l’équation 𝑓(𝑥) = 3 admet une solution unique dans l’intervalle ]0; +∞[.
D’après le tableau de variation de 𝑓 :
𝑓 est continue et strictement croissante sur ]0; 5[ et 𝑓( ]0; 5[ ) =] − ∞; 2[
Or 3 ∉] − ∞; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 3 n’admet pas de solution dans l’intervalle]𝟎; 𝟓[.
𝑓 est continue et strictement décroissante sur ]5; 6[ et 𝑓( ]5; 6[ ) =] − 1; 2[
Or3 ∉] − 1; 2[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 3 n’admet pas de solution dans l’intervalle]𝟓; 𝟔[.
𝑓 est continue et strictement croissante sur ]6; +∞[ et 𝑓( ]6; +∞[ ) =] − 1; 4[
Or 3 ∈] − 1; 4[ alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟔; +∞[.
En conclusion : l’équation 𝑓(𝑥) = 3 admet une solution unique dans l’intervalle]𝟎; +∞[.
c) Méthode de détermination de 𝜶, zéro d’une fonction continue sur un intervalle
Soi𝑡 𝒇 une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [𝒂; 𝒃] et 𝜶 un zéro de 𝒇 c’est-à-
dire 𝒇(𝜶) = 𝟎. Pour déterminer une valeur approchée de 𝜶 à 𝟏𝟎−𝒏 près (n∈ ℕ∗), on peut utiliser la
méthode de balayage qui consiste à calculer successivement les images par 𝒇 des nombres décimaux
consécutifs d’ordre n de l’intervalle [𝒂; 𝒃] et l’on s’arrête dès qu’il y a un changement de signe c’est-à-dire si
l’on trouve les deux premiers nombres décimaux d’ordre n dont les images sont de signes contraires.
Exercice d’application
On considère la fonction polynôme 𝒑 définie par 𝒑(𝒙) = −𝟐𝒙𝟑 + 𝟑𝒙² + 𝟏
1) Etudier les variations de 𝒑 et dresser son tableau de variation.
2) a- Démontrer que l’équation 𝒑(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique 𝜶 sur ℝ et que 𝟏 < 𝛼 < 2 .
b-Donner un encadrement de 𝜶 par deux décimaux consécutifs d’ordre 𝟏 puis d’ordre 𝟐.
c- Donner le signe de 𝒑(𝒙) suivant les valeurs de 𝒙.
𝟑𝛼²+𝟏
d- Démontrer que 𝛼 𝟑 = 𝟐
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Résolution
Dérivée de 𝑝
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑝′ (𝑥) = (−2𝑥 3 +3𝑥² + 1)′
= −6𝑥² + 6𝑥
Signe de 𝑝′ (𝑥)
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑝′ (𝑥) = 0 ⇔ −6𝑥 2 + 6𝑥 = 0
⇔ 6𝑥(−𝑥 + 1) = 0
⇔ 6𝑥 = 0 𝑜𝑢 − 𝑥 + 1 = 0
⇔ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = 1
Tableau de signe de 𝑝′ (𝑥)
𝑥 −∞ 0 1 +∞
−6𝑥² + 6𝑥 − 0 + 0 −
𝑝′ (𝑥) − 0 + 0 −
2) a-Démontrer que l’équation 𝑝(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ℝ et que 1 < 𝛼 < 2 .
D’après le tableau de variation de 𝑝 :
𝑝 est continue et strictement décroissante sur ] − ∞; 0[ et𝑝(] − ∞; 0[) =]1; +∞[
Or 0 ∉]1; +∞[ alors l’équation 𝑝(𝑥) = 0 n’admet pas de solution dans l’intervalle ] − ∞; 𝟎[.
𝑝 est continue et strictement croissante sur ]0; 1[ et 𝑝( ]0; 1[ ) =]1; 2[
Or 0 ∉]1; 2[ alors l’équation 𝑝(𝑥) = 0 n’admet pas de solution dans l’intervalle]𝟎; 𝟏[.
𝑝 est continue et strictement croissante sur ]1; +∞[ et 𝑝( ]1; +∞[ ) =] − ∞; 2[
Or 0 ∈] − ∞; 2[ alors l’équation 𝑝(𝑥) = 0 admet une solution dans l’intervalle]𝟏; +∞[.
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𝑝 admet sur ]−∞; 1[ un minimum positif égal à 1 alors ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 1[, 𝑝(𝑥) > 0.
𝑝 est continue et strictement décroissante sur ]1; +∞[ et 𝑝(𝛼) = 0
On a : 𝑝(]1; 𝛼[) = ]0; 2[ et 𝑝(]𝛼; +∞[) = ]−∞; 0[
Alors : ∀ 𝑥 ∈ ]1; 𝛼[, 𝑝(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑝(𝑥) < 0
En conclusion : ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑝(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑝(𝑥) < 0
NB : l’on peut tirer la même conclusion en déterminant l’image de chacun des intervalles : ]−∞; 𝟎[ ; ]𝟎; 𝟏[ ;
]𝟏; 𝜶[ et ]𝜶; +∞[.
𝟑𝛼²+𝟏
d- démontrons que 𝛼 𝟑 = 𝟐
D’après la question 2) a- on a : 𝑝(𝛼) = 0.
D’où 𝑝(𝛼) = 0 ⟺ −2𝛼 3 + 3𝛼 2 + 1 = 0
⟺ −2𝛼 3 = −3𝛼 2 − 1
⟺ 2𝛼 3 = 3𝛼 2 + 1 (cette égalité s’obtient en multipliant la ligne précédente par −1)
𝟑𝛼²+𝟏
⟺ 𝛼𝟑 = 𝟐
III) FONCTION RACINE N-IEME, PUISSANCE D’EXPOSANT RATIONNEL
1) Fonction racine n-ième
a) Définition et notation
Soit 𝑛 un nombre entier naturel tel que 𝑛 ≥ 2. La fonction racine n-ième est la bijection réciproque de la
fonction 𝑓: [0; +∞[ ⟶ [0; +∞[
𝑥 ⟼ 𝑥𝑛
1
𝑛
La racine n-ième d’un réel positif ou nul 𝑥 est notée √𝑥 ou 𝑥 𝑛 .
1
𝑛 1
√𝑥 se lit ≪ 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑛 − 𝑖è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑥 ≫ ; 𝑥 𝑛 se lit ≪ 𝑥 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑛
≫
Remarque
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
- 3
Pour 𝑛 = 3, on écrit √𝑥 et on lit : ≪ 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑥 ≫
b)Propriétés
Propriété 1
𝑥 𝑒𝑡 𝑦 étant des réels positifs ou nuls et n un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2,
On a :
1
𝑥 𝑛 = 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑛√𝑦 ; 𝑥𝑛 = 𝑦 ⇔ 𝑥 = 𝑦𝑛
1
𝑛
√𝑦 ≥ 0 ; 𝑦𝑛 ≥ 0
1 1
( 𝑛√𝑦)𝑛 = 𝑛√𝑦 𝑛 = 𝑦 ; (𝑦 𝑛 )𝑛 = (𝑦 𝑛 )𝑛 = 𝑦
1
3 3
Exemple : √8 = √23 = (23 )3 = 2
Propriété 2
𝒂 𝒆𝒕 𝒃 étant deux nombres réels positifs ; 𝑚 𝑒𝑡 𝑛 deux nombres entiers naturels supérieurs ou
égaux à 2 :
1 1 1
𝑛 𝑛 𝑛
√𝑎 × √𝑏 = √𝑎𝑏 ; 𝑎𝑛 × 𝑏 𝑛 = (𝑎𝑏)𝑛
Si de plus 𝑏 ≠ 0 alors :
1
𝑛
√𝑎 𝑛 𝑎 𝑎𝑛 𝑎 1
𝑛 = √𝑏 ; 1 = (𝑏 )𝑛
√𝑏 𝑏𝑛
𝑚 𝑛 1 1 1
√ √𝑎 = 𝑚𝑛√𝑎 ; (𝑎 ) = 𝑎𝑛𝑚
𝑛 𝑚
1 1
𝑛 𝑛
( √𝑎)𝑚 = √𝑎𝑚 ; (𝑎𝑛 )𝑚 = (𝑎𝑚 )𝑛
1 1 1
√𝑎 × √𝑎 =
𝑚 𝑛 𝑚𝑛
√𝑎𝑚+𝑛 ; 𝑎𝑚 × 𝑎𝑛 = (𝑎𝑚+𝑛 )𝑛𝑚
Exemple :
1
2×2 4
√√𝑎 =
√𝑎 = √𝑎 = 𝑎4
3 3 3 3 3 3
√25 × √625 = √25 × 625 = √25 × 625 = √25 × 25 × 25 = √253 = 25
2) Fonctions puissances d’exposants rationnels
a) Définition
𝒓 étant un nombre rationnel non nul, on appelle fonction puissance d’exposant 𝑟, la fonction :
ℝ+ ⟶ ℝ+
𝑥 ⟼ 𝑥𝑟
b)Propriété
𝒓 𝒆𝒕 𝒓′ étant des nombres rationnels non nuls, pour tous nombres réels strictement positifs 𝑎 𝑒𝑡 𝑏, on a :
𝑎𝑟 × 𝑎𝑟′ = 𝑎𝑟+𝑟′ ; 𝑎𝑟 × 𝑏 𝑟 = (𝑎 × 𝑏)𝑟
𝑎𝑟 𝑎
(𝑎𝑟 )𝑟′ = 𝑎𝑟×𝑟′ ; 𝑏𝑟
= (𝑏 )𝑟
𝑎𝑟 1
𝑎 𝑟′
= 𝑎𝑟−𝑟′ ; 𝑎𝑟
= 𝑎−𝑟
4
√2
Exemple : soit 𝐴 = 3 écrivons 𝐴 sous la forme 𝑎𝑟 où 𝑎 ∈ ℕ 𝑒𝑡 𝑟 ∈ ℚ.
√2
1
4 1 1 1
√2 24
𝐴= 3 = 1 = 24−3 = 2−12
√2 23
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
LIMITES ET CONTINUITE
Exercice 1
Calculer les limites suivantes :
𝑥+3 2 𝑥 2 −2𝑥−3 𝑥 2 −2𝑥−3
lim (𝑥+1)2
; lim (𝑥 2 − 7) ( + 3) ; lim ; lim ; lim − 2𝑥 3 + 7𝑥 2 + 𝑥 − 3
𝑥→−1 𝑥→−1 𝑥 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→2 𝑥−2 𝑥→+∞
> <
1+2𝑥 3 𝑥+5 𝑥 3 −1 √2𝑥+3−3
lim 3𝑥 4 +𝑥 3 +2𝑥+1
; lim √4𝑥−3 ; lim √𝑥 2 − 𝑥 − 𝑥 3 ; lim 𝑥 4−1 ; lim ; lim 4 + 3𝑥 − 𝑥 3
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→1 𝑥→3 √𝑥+1−2 𝑥→−∞
Exercice 2
Calculer les limites suivantes :
√𝑥+7−3 3
lim ; lim √𝑥² − 3𝑥 − √𝑥² − 4 ; lim √𝑥² − 3𝑥 − √𝑥² − 4 ; lim (−𝑥 2 + 𝑥)(𝑥 2)
𝑥→2 𝑥²−4 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞
√𝑥−3 2𝑥−√𝑥 1−𝑐𝑜𝑠𝑥 2𝑠𝑖𝑛𝑥−1 2𝜋𝑥 𝑥 2 −2𝑥−3
lim ; lim ; lim ; lim𝜋 ; limcos( ); lim | |
𝑥→9 √𝑥−5−2 𝑥→+∞ 𝑥−1 𝑥→0 𝑥² 𝑥→ 6𝑥−𝜋 𝑥→1 𝑥+2 𝑥→+∞ 2−𝑥²
6
Exercice 3
A) Etudier la continuité en -1 et en 1 de la fonction 𝑢 définie par :
𝑢(𝑥) = 𝑥² + 4𝑥 , si 𝑥 ∈ [−1; 1] et 𝑢(𝑥) = 2𝑥 − 1 , si 𝑥 ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]1; +∞[
B) Soit la fonction 𝑝 définie par :
𝑝(𝑥) = 𝑥² + 𝑎𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1]
{ 𝑝(𝑥) = 2𝑥 − 1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 1]
𝑝(𝑥) = 𝑥² − 1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]1; +∞[
1) Etudier la continuité de 𝑝 en 1.
2) Déterminer le réel 𝑎 pour que 𝑝 soit continue en −1.
Exercice 4
6𝑥
ℎ(𝑥) = 𝑥+1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 < 1
A) On considère la fonction ℎ de ℝ vers ℝ définie par :{ℎ(𝑥) = 2𝑎 + √𝑥 − 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 1
ℎ(1) = 1 − 𝑏
Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que ℎ soit continue en 1 .
𝑔(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 − 6 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 < 2
B) On considère la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :{ 𝑔(𝑥) = 2𝑥 − 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 > 2
𝑔(2) = 𝑏
Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑔 soit continue en 2 .
Exercice 5
√𝑥²+1−1
Soit la fonction ℎ définie par :ℎ(𝑥) =
𝑥
1) Déterminer l’ensemble de définition de ℎ.
2) Peut-on prolonger ℎ par continuité en 0 ?si oui préciser ce prolongement 𝑔.
Exercice 6
𝑥 2 +𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥
, si 𝑥 > 0
Soit 𝑓 la fonction définie par: −2𝑥 2 −5𝑥+3
𝑓(𝑥) = 𝑥+3
, si 𝑥 < 0
{ 𝑓(0) = 1
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞ .
3) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
4) Justifier que l’on peut prolonger 𝑓 par continuité en -3 et préciser ce prolongement 𝑔.
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Exercice 7
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Soit la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :
4
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +
{ 𝑥−2 et de représentation graphique (𝐶𝑔 )
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) = √𝑥 − 2
lim 𝑔(𝑥) et 𝑥→0
1) Calculer 𝑥→0 lim 𝑔(𝑥)
> <
2) Calculer lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑔(𝑥)
3) Calculer les limites de 𝑥
en −∞ et en +∞ puis interpréter graphiquement les résultats.
Exercice 8
On considère la fonction 𝑘 de ℝ vers ℝ définie par : 𝑘(𝑥) = 𝑥 + √𝑥² + 2𝑥 − 3 et (𝐶) sa courbe dans un
repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). (𝐷) est la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 1
1) Calculer lim 𝑘(𝑥)
𝑥→+∞
2) calculer lim 𝑘(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑥→−∞
3) Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶) en +∞.
Exercice 9
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ admettant le tableau de variation suivant :
𝑥 −∞ −2 1 7 +∞
′
𝑓 (𝑥) + − 0 +
𝑓(𝑥) +∞ +∞ 5
2
−∞ −1
1) Préciser l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Donner l’image par 𝑓 de chacun des intervalles suivants :𝐼 = ]−∞; −2[ ; 𝐽 = ]−2; 1[ ; 𝐾 = [1; +∞[ ;
𝐿 = ]−2; 7] ; 𝑀 = [1; 7] .
3) a) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de [1; +∞[ sur un intervalle 𝑄 que l’on précisera.
b) On désigne par 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓. Donner le sens de variation de 𝑓 −1 puis dresser son
tableau de variation.
4) Déterminer le nombre de solutions des équations :
(𝐸1 ): 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 0 ; (𝐸2 ): 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 10
Exercice 10
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 + 3𝑥 − 1.
1) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ.
2) Vérifier que 𝛼 ∈ ]0; 1[ et donner une valeur approchée de 𝛼 à 10−1 près.
3) Donner le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Exercice 11
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 3 − 2𝑥 + 6.
1) Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]1; 2[.
3) Donner une valeur approchée de 𝛼 à 10−2 près.
4) Donner le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Exercice 12
Soit la fonction ℎ: ℝ → ℝ
𝑥 ↦ 𝑥 3 − 6𝑥² + 1
1) Déterminer l’ensemble de définition de ℎ.
2) Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de 𝐷ℎ .
3) Calculer ℎ′ (𝑥) et montrer que ℎ′ (𝑥) = 3𝑥(𝑥 − 4)
4) a. Donner le sens de variation de ℎ.
b. Dresser le tableau de variation de ℎ.
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5) Démontrer que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution 𝑥0 avec 0 < 𝑥0 < 4.
6) a. Justifier que : 0,4 < 𝑥0 < 0,5
b. En déduire un encadrement de 𝑥0 à 10−2 près.
Exercice 13
1
Soit la fonction 𝑘 définie sur ℝ par 𝑘(𝑥) = −𝑥 + 1 + 2 𝑠𝑖𝑛 𝑥 dont le tableau de variation est le suivant :
𝑥 −∞ +∞
+∞
𝑘(𝑥)
−∞
1) a. Démontrer que 𝑘 réalise une bijection sur ℝ.
b. Démontrer que l’équation 𝑘(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ℝ .
c. vérifier que 1 < 𝛼 < 2.
2) a. recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9
Arrondi d’ordre 3 de 𝑘(𝑥)
b. en déduire un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1 puis donner une
valeur approchée de 𝛼 à 10−1 près.
Nb :pour les calculs, on utilisera la calculatrice en mode radian.
Exercice 14
𝑥² 8
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 2 + 𝑥 − 7 .
On désigne par (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓 noté 𝐷𝑓 .
b. Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
c. Montrer que la droite (𝑂𝐽) est une asymptote à (𝐶).
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
d. Calculer lim et lim puis donner une interprétation graphique des résultats.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→−∞ 𝑥
2) Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; +∞[ dont le tableau de variation est donné ci-dessous :
𝑥 0 2 +∞
+∞ +∞
𝑔(𝑥)
−1
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet deux solutions 𝛼 et 𝛽 dans l’intervalle ]0; +∞[ où 𝛽 < 𝛼.
b. Vérifier que 1 < 𝛽 < 2 et 2 < 𝛼 < 3
c. Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9
Arrondi d’ordre 2 de 𝑔(𝑥)
d. En déduire un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1.
3) Déterminer l’image par 𝑔 de chacun des intervalles suivants : ]0; 𝛽[ ; ]𝛽; 2[ ; ]2; 𝛼[ et ]𝛼; +∞[
4) En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Exercice 15
1) Soit 𝑎 un réel strictement positif. Mettre sous la forme 𝑎𝑞 le nombre suivant :
√√√𝑎 𝑎3 3
; ; 4√𝑎 × √𝑎
√𝑎 0,4
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10
4 √8
2) Justifier que : = 2√2
√ 5√256
PROBLEME 1
Partie A
Partie B
𝑥 3 +2𝑥²
Soit la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = de représentation graphique (𝐶𝑓 ) dans
𝑥²−1
le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 1 cm.
1. On se propose de trouver une expression de 𝑓(𝛼) en fonction de 𝛼.
2(𝛼+2)
a) Démontrer que : 𝛼² − 1 = 𝛼
.
𝛼3
b) En déduire que 𝑓(𝛼) = 2 .
2. Calculer la limite de 𝑓 à droite en 1. Interpréter graphiquement ce résultat.
3. Soit (𝐷) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2.
a) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
b) Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
c) Etudier la position relative de la droite (𝐷) par rapport à (𝐶𝑓 ).
4. Etude des variations de 𝑓.
𝑥𝑔(𝑥)
a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 élément de ]1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥²−1)²
b) En déduire le sens de variation de 𝑓.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5. Construire (𝐶𝑓 ) et ses asymptotes.
Partie C
PROBLEME 2
Partie A
Soit P x x 4 6 x 2 16 x 9
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Soit 𝑓: ℝ → ℝ
x 3 x 2 3x 5
x a , sa courbe représentative dans le plan muni d’un
x2 3
repère orthonormé O , I , J unité graphique : 1 cm.
8
1 ) a) Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ , f x x 1
x 2
3
x 1 x 2
2x 5
b ) Vérifier que pour tout 𝑥 ∈ ℝ, f x
x 2
3
2 ) Soit la droite D: y x 1
a ) Calculer lim f x et lim f x
x x
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Leçon 2 PROBABILITES
Exercice d’application
Dans un groupe de 𝟐𝟓 personnes, 𝟏𝟎 jouent au basket, 𝟏𝟕 jouent au foot et 𝟖 pratiquent ces deux sports.
1) Déterminer le nombre de personnes qui jouent seulement au foot.
2) Déterminer le nombre de personnes qui jouent seulement au basket.
3) Déterminer le nombre de personnes qui pratiquent au moins un sport.
(𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒅𝒊𝒂𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆)
Résolution
Désignons par :
𝑩 l’ensemble des personnes jouant au basket.
𝑭 l’ensemble des personnes jouant au foot.
1) Le nombre de personnes qui jouent seulement au foot est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∖ 𝑩)
On a : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∖ 𝑩) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∩ 𝑩)
= 17 − 8
=9
D’où il y a 9 personnes qui jouent seulement au foot.
2) Le nombre de personnes qui jouent seulement au basket est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩 ∖ 𝑭)
On a : 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩 ∖ 𝑭) = 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑩) − 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∩ 𝑩)
= 10 − 8
=2
D’où il y a 2 personnes qui jouent seulement au basket.
3) Le nombre de personnes qui pratiquent au moins un sport est 𝑪𝒂𝒓𝒅(𝑭 ∪ 𝑩)
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∪ 𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵) − 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∩ 𝐵)
= 17 + 10 − 8
= 19
*2è𝑚𝑒 méthode
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∪ 𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∖ 𝐵) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵 ∖ 𝐹) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐹 ∩ 𝐵)
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=9+2+8
= 19
D’où il y a 19 personnes qui pratiquent au moins un sport.
𝒑
On appelle combinaison de Le nombre de 𝒑 𝑨𝒏 𝒏!
p éléments de 𝐸 toute combinaisons de p 𝑪𝒏
= =
𝒑! 𝒑! (𝒏 − 𝒑)!
combinaison partie de 𝐸 qui possède p éléments de 𝐸 est 𝑪𝟎𝒏 = 𝑪𝒏𝒏 = 𝟏
𝒑 𝒑 𝒏−𝒑
éléments. 𝑪𝒏 et on 𝑪𝒏 = 𝑪𝒏
lit :<<𝐶, 𝑛, 𝑝>> 𝑪𝟏𝒏 = 𝑪𝒏−𝟏
𝒏 =𝒏
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1è𝑟𝑒 méthode
On peut avoir :
*une boule rouge prise parmi 3 et 2 boules prises parmi 6 (5blanches et une verte).
*2 boules rouges prises parmi 3 et une boule prise parmi 6 (5blanches et une verte) .
*3 boules rouges prises parmi 3.
D’où on a : 𝑪𝟏𝟑 × 𝑪𝟐𝟔 + 𝑪𝟐𝟑 × 𝑪𝟏𝟔 + 𝑪𝟑𝟑 = 𝟔𝟒 tirages.
2è𝑚𝑒 méthode
On sait que le nombre de façons différentes de tirer trois boules de l’urne est : 𝑪𝟑𝟗
De plus le nombre de tirages ne comportant pas de boules rouges est :𝑪𝟑𝟔 = 𝟐𝟎
Donc le nombre de tirages comportant au moins une boule rouge est 𝑪𝟑𝟗 − 𝑪𝟑𝟔 = 𝟔𝟒.
e) Le nombre de tirages comportant au plus deux boules blanches
On peut avoir :
*2 boules blanches prises parmi 5 et une boule prise parmi 4 (3 rouges et une verte).
*une boule blanche prise parmi 5 et 2 boules prises parmi 4 (3rouges et une verte).
*aucune boule blanche prise parmi 5 et 3boules prises parmi 4 (3rouges et une verte)
D’où on a : 𝑪𝟐𝟓 × 𝑪𝟏𝟒 + 𝑪𝟏𝟓 × 𝑪𝟐𝟒 + 𝑪𝟑𝟒 = 𝟕𝟒 tirages.
Exercice d’application 2
TANOH écrit les lettres de son nom sur cinq cartons et les met dans un chapeau.
1) D’abord Il tire successivement avec remise trois cartons du chapeau et les dépose devant lui de
gauche à droite. Il obtient alors un mot ayant un sens ou non.
Combien de mots différents peut-il ainsi former ?
2) Ensuite il tire successivement et sans remise trois cartons du chapeau et les dépose devant lui de
gauche à droite. Il obtient alors un mot ayant un sens ou non. Vérifier qu’il peut ainsi former 60 mots.
3) Enfin il décide de vider le chapeau en déposant les cartons devant lui de gauche à droite. Il obtient
alors un mot ayant un sens ou non.
Déterminer le nombre d’anagrammes qu’il peut former.
Résolution
1) Le nombre de mots différents qu’il peut former
Dans un mot l’ordre des lettres est important et il peut avoir répétition d’une lettre. Alors il s’agit d’une 3-
listes de l’ensemble des 5 lettres T ; A ; N ; O ; H.
Donc le nombre de mots qu’il peut former est :𝟓𝟑 = 𝟏𝟐𝟓.
2) Vérifions qu’il peut former 60 mots.
Dans un mot l’ordre des lettres est important et il ne peut pas avoir répétition d’une lettre. Alors il s’agit
d’un arrangement de trois lettres distinctes prises parmi 5.
D’où on a : 𝑨𝟑𝟓 = 𝟓 × 𝟒 × 𝟑 = 𝟔𝟎 mots.
3) Déterminons le nombre d’anagrammes qu’il peut former
Le nombre d’anagrammes qu’il peut former est le nombre de permutations des lettres de son nom TANOH.
D’où on a : 5! = 120 anagrammes.
II) Probabilités
1) Vocabulaire des probabilités
a) Expérience aléatoire, éventualité, univers des possibles
Une expérience aléatoire est une expérience dont on connait parfaitement les conditions de
déroulement et pour laquelle on ne peut pas prévoir l’issue c’est-à-dire le résultat de cette
expérience est imprévisible. Elle est liée au hasard.
Chaque résultat possible d’une expérience aléatoire est appelé éventualité.
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b) propriétés
Soit Ω l’univers des possibles d’une expérience aléatoire.
La somme des probabilités des événements élémentaires de 𝛀 est égale à 1.
Pour tout événement 𝐴 de Ω , 𝟎 ≤ 𝑷(𝑨) ≤ 𝟏
𝑃(Ω) = 1 et 𝑃(∅) = 0 .
𝐴 𝑒𝑡 𝐵 étant deux événements quelconques de Ω , on a :
*𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑩) − 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)
*Si 𝐴 et 𝐵 sont incompatibles, 𝑷(𝑨 ∪ 𝑩) = 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑩)
̅ 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝑨, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝑷(𝑨) + 𝑷(𝑨
*𝒔𝒊 𝑨 ̅ ) = 𝟏 𝒆𝒕 𝑷(𝑨
̅ ) = 𝟏 − 𝑷(𝑨) .
La probabilité d’un événement 𝐴 composé d’événements élémentaires est égale à la somme des
probabilités des événements élémentaires qui le composent.
Par exemple si 𝑨 = {𝒂; 𝒃; 𝒄; 𝒅} alors 𝑷(𝑨) = 𝑷({𝒂}) + 𝑷({𝒃}) + 𝑷({𝒄}) + 𝑷({𝒅}).
Si 𝐴 ⊂ 𝐵 alors 𝑃(𝐴) ≤ 𝑃(𝐵).
Exercice d’application
On lance un dé truqué à six faces numérotées de 𝟏 à 𝟔 et on note le numéro apparu sur la face supérieure
du dé. On désigne par 𝑷𝒊 la probabilité de sortie du numéro.
𝟏
Sachant que 𝑷𝟏 = 𝑷𝟓 et 𝑷𝟏 = 𝑷𝟐 = 𝑷𝟑 = 𝑷𝟒 = 𝑷𝟔 :
𝟑
1) Calculer la probabilité de sortie de chaque numéro.
2) Calculer la probabilité de l’événement 𝑨: ≪ 𝒐𝒃𝒕𝒆𝒏𝒊𝒓 𝒖𝒏 𝒏𝒖𝒎é𝒓𝒐 𝒑𝒂𝒊𝒓 ≫.
Résolution
1) Calculons la probabilité de sortie de chaque numéro
Soit Ω l’univers des possibles.
On a : Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6} et 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = 1
1
Or selon l’énoncé : 𝑃1 = 3 𝑃5 ⇔ 𝑃5 = 3𝑃1 et 𝑃1 = 𝑃2 = 𝑃3 = 𝑃4 = 𝑃6
D’où : 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = 1 ⇔ 𝑃1 + 𝑷𝟏 + 𝑷𝟏 + 𝑷𝟏 + 𝟑𝑷𝟏 + 𝑷𝟏 = 1
⇔ 𝟖𝑷𝟏 = 𝟏
𝟏
⇔ 𝑷𝟏 = 𝟖
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟑
De même : 𝑷𝟐 = ; 𝑷𝟑 = ; 𝑷𝟒 = ; 𝑷𝟔 = et 𝑷𝟓 = 𝟑𝑷𝟏 =
𝟖 𝟖 𝟖 𝟖 𝟖
2) Calculons la probabilité de l’événement 𝐴: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑜 𝑝𝑎𝑖𝑟 ≫
On a : 𝐴 = {2; 4; 6}
𝑃(𝐴) = 𝑃2 + 𝑃4 + 𝑃6
𝟏 𝟏 𝟏
=𝟖+𝟖+𝟖
𝟑
𝑷(𝑨) = 𝟖 .
c) Equiprobabilité
i) Définition
Lors d’une expérience aléatoire, lorsque les événements élémentaires ont tous la même chance d’être
réalisé, on dit que les événements élémentaires sont équiprobables. Dans ce cas, on dit que l’expérience
aléatoire se réalise sous l’hypothèse d’équiprobabilité.
ii) Propriétés
Dans une situation d’équiprobabilité :
𝟏
La probabilité d’un événement élémentaire est égale à 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝛀)
.
𝒄𝒂𝒓𝒅(𝑨) 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒇𝒂𝒗𝒐𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 à 𝑨
Pour un événement donné A, 𝑷(𝑨) = 𝒄𝒂𝒓𝒅(𝛀) = 𝑵𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒑𝒐𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔
Remarque :
on reconnait l’équiprobabilité à travers les expressions telles que :
« Indiscernables au toucher », « dé non pipé », « non truqué(e) »,
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Résolution
3
Soit Ω l’univers des possibles. On a :𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 𝐶10 = 120
a) Déterminons la probabilité d’obtenir exactement deux boules blanches.
Soit l’événement 𝐴: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠 ≫
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 𝐶32 × 𝐶71 = 21
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴)
Alors 𝑃(𝐴) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
21
= 120
𝟕
𝑷(𝑨) =
𝟒𝟎
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2ème méthode
𝑃(𝐷) = 1 − (𝑃(𝐵) + 𝑃(𝐶))
1 11
𝑃(𝐷) = 1 − (4 + 120)
𝟕𝟗
𝑷(𝑫) = 𝟏𝟐𝟎
e) Déterminons la probabilité d’obtenir au moins une boule noire
Soit l’événement 𝐸: ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 ≫
1ère méthode
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸) = 𝐶50 × 𝐶53 + 𝐶51 × 𝐶52 + 𝐶52 × 𝐶51 = 110
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸)
Alors 𝑃(𝐸) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω)
110
𝑃(𝐸) =
120
𝟏𝟏
𝑷(𝑬) = 𝟏𝟐
2ème méthode
Soit l’événement 𝐸̅ : ≪ 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 ≫
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸̅ ) = 𝐶53 = 10 ̅)
Donc 𝑷(𝑬) = 𝟏 − 𝑷(𝑬
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐸̅ ) 𝟏
Alors 𝑃(𝐸̅ ) = 𝑷(𝑬) = 𝟏 −
𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) 𝟏𝟐
10 𝟏𝟏
𝑃(𝐸̅ ) = 120 𝑷(𝑬) = 𝟏𝟐
1
𝑃(𝐸̅ ) =
12
1) Définition et notation
Soit Ω l’univers des possibles d’une expérience aléatoire.𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont deux événements de Ω tels que 𝑃(𝐴) ≠
𝑃(𝐴∩𝐵)
0. On appelle probabilité conditionnelle de 𝐵 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝐴 est réalisé, le nombre réel positif 𝑃(𝐴) . Elle
est notée :𝑃(𝐵⁄𝐴)𝑜𝑢 𝑃𝐴 (𝐵) et on lit :
<<probabilité de 𝐵 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 𝐴>>.
Formules :
𝑷(𝑨∩𝑩)
𝑷(𝑩⁄𝑨) = 𝑷𝑨 (𝑩) =
𝑷(𝑨)
𝑷(𝑨∩𝑩)
𝑷(𝑨⁄𝑩) = 𝑷𝑩 (𝑨) =
𝑷(𝑩)
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷𝑨 (𝑩) × 𝑷(𝑨) = 𝑷𝑩 (𝑨) × 𝑷(𝑩).
La probabilité d’un chemin est égale au produit des probabilités des branches le constituant.
La probabilité d’un événement A est égale à la somme des probabilités des chemins qui y conduisent.
Exemple d’arbre pondéré à deux niveaux
Branche secondaire
1er niveau 2ème niveau
𝑨 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩)
𝑷(𝑨/𝑩)
Branche primaire
𝑷(𝑩)
𝑩 𝑷(𝑨)
𝑩 ̅ ̅ ∩ 𝑩)
𝑷(𝑨
̅ /𝑩)
𝑷(𝑨 𝑨
̅)
𝑷(𝑨/𝑩 𝑨 ̅)
𝑷(𝑨 ∩ 𝑩 ̅)
𝑷(𝑨
̅)
𝑷(𝑩
̅
𝑩 ̅ /𝑩
𝑷(𝑨 ̅)
̅ ̅∩𝑩
𝑷(𝑨 ̅)
𝑨
Nœud primaire Nœud secondaire
̅
𝑩 ̅
𝑨
sont des chemins.
𝑩 ̅
𝑨
3) Evénements indépendants
Soit 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux événements d’un univers Ω de probabilités non nulles.
𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont indépendants ⇔ 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷(𝑨) × 𝑷(𝑩)
⇔ 𝑷𝑨 (𝑩) = 𝑷(𝑩)
⇔ 𝑷𝑩 (𝑨) = 𝑷(𝑨)
4) Partition d’un ensemble
a) Définition
Soit 𝐸 un ensemble, 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 deux parties non vides de 𝐸. On dit que 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 forment une partition de
𝐸 lorsque 𝑨 ∩ 𝑩 = ∅ et 𝑨 ∪ 𝑩 = 𝑬 .
b) Probabilités totales
𝐵1 , 𝐵2 , 𝐵3 , … , 𝐵𝑛 sont des événements d’un univers Ω formant une partition de Ω.
Pour tout événement A de Ω : 𝑷(𝑨) = 𝑷(𝑨 ∩ 𝐵1 ) + 𝑷(𝑨 ∩ 𝐵2 ) + ⋯ + 𝑷(𝑨 ∩ 𝐵𝑛 ).
Pour tout 𝑖 (1 ≤ 𝑖 ≤ 𝑛) : 𝑃(𝐴 ∩ 𝑩𝒊 ) = 𝑃𝑩𝒊 (𝐴) × 𝑷(𝑩𝒊 ).
Exercice d’application
Une population d’élèves comportant 𝟒𝟎% de bacheliers a subi un test de recrutement en première année
d’une grande école. Ce test a donné les résultats suivants :
𝟕𝟓% des bacheliers sont admis ;
𝟓𝟐% des non bacheliers sont admis.
On choisit au hasard un élève de la population. On note considère les événements suivants :
𝑩: ≪ 𝒍′ é𝒍è𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒂𝒄𝒉𝒆𝒍𝒊𝒆𝒓 ≫ ; 𝑻: ≪ 𝒍′ é𝒍è𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒕𝒆𝒔𝒕 ≫
′
𝑨: ≪ 𝒍 é𝒍è𝒗𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒂𝒄𝒉𝒆𝒍𝒊𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒅𝒎𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒕𝒆𝒔𝒕 ≫
1) Préciser 𝑷(𝑩); 𝑷𝑩 (𝑻) ; 𝑷𝑩̅ (𝑻). (𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒂 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒂𝒓𝒃𝒓𝒆 ).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝟎, 𝟕𝟓
𝑻
𝟎, 𝟒 𝑩 ̅
𝑻
0,25
𝟎, 𝟓𝟐
̅ 𝑻
0,6 𝑩
0,48 ̅
𝑻
1) Précisons : 𝑃(𝐵); 𝑃𝐵 (𝑇) ; 𝑃𝐵̅ (𝑇)
𝑃(𝐵) = 40% = 0,4 ; 𝑃𝐵 (𝑇) = 75% = 0,75 ; 𝑃𝐵̅ (𝑇) = 52% = 0,52
2) Démontrons que 𝑃(𝐴) = 0,3
On a: 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝑇)
Et 𝑃(𝐵 ∩ 𝑇) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝑇)
= 0,4 × 0,75
𝑃(𝐵 ∩ 𝑇) = 0,3 Donc 𝑷(𝑨) = 𝟎, 𝟑.
3) Calculons 𝑃(𝑇)
On a : 𝑃(𝑇) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝑇) + 𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇).
*calculons 𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇). D’où: 𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇) = 0,6 × 0,52
𝑃(𝐵̅ ∩ 𝑇) = 𝑃(𝐵̅ ) × 𝑃𝐵̅ (𝑇) = 0,312
̅
Or 𝑃(𝐵 ) = 1 − 𝑃(𝐵) Donc 𝑃(𝑇) = 0,3 + 0,312
= 1 − 0,4 𝑷(𝑻) = 𝟎, 𝟔𝟏𝟐
̅
𝑃(𝐵 ) = 0,6
4) Déduisons des questions précédentes que les événements 𝐵 et 𝑇 ne sont pas indépendants.
On a : 𝑃𝐵 (𝑇) = 0,75 et 𝑃(𝑇) = 0,612
Comme 𝑷𝑩 (𝑻) ≠ 𝑷(𝑻) alors les événements 𝐵 et 𝑇 ne sont pas indépendants.
25
5) Démontrer que la probabilité pour qu’un élève admis au test soit bachelier est égale à 51
25
Il s’agit de démontrer que 𝑷𝑻 (𝑩) = 51 .
𝑃(𝐵∩𝑇)
𝑃𝑇 (𝐵) = 𝑃(𝑇)
0,3
= 0,612
300
= 612
25×12
= 51×12
𝟐𝟓
𝑷𝑻 (𝑩) = 𝟏𝟐
Ω étant l’univers des éventualités associé à l’expérience aléatoire, 𝑋 est une application de Ω dans ℝ.
Vocabulaire et notation
(𝑋 = 𝑥𝑖 ) est l’événement<<𝑋 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑥𝑖 >>.
𝑿(Ω) = {𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 } est appelé univers-image Ω par𝑋, c’est-à-dire les valeurs prises par 𝑋
sont : 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 .
2) Loi de probabilité
Définition
Lorsqu’à chaque valeur 𝑥𝑖 prise par une variable aléatoire 𝑋, on associe la probabilité 𝑝𝑖 de
l’événement(𝑋 = 𝑥𝑖 ), on dit que l’on a défini la loi de probabilité de 𝑿 ou la distribution de 𝑿. Elle peut
être représentée par le tableau suivant :
Valeur de 𝑋 𝑥1 𝑥2 𝑥3 … 𝑥𝑛 Remarque
𝒙𝑖 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + ⋯ + 𝑝𝑛 = 1
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝑝1 𝑝2 𝑝3 … 𝑝𝑛
𝒑𝒊
3) Fonction de répartition
On appelle fonction de répartition d’une variable aléatoire 𝑋 l’application
𝐹 : ℝ→ [0; 1]
𝑥 ↦ 𝑃(𝑋 ≤ 𝑥)
𝐹 est alors défini par𝐹(𝑥) = 𝑃(𝑋 ≤ 𝑥).
Remarques :
Si 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 sont les valeurs prises par la variable aléatoire 𝑋 telles que 𝑥1 < 𝑥2 < 𝑥3 < ⋯ <
𝑥𝑛 alors la fonction de répartition 𝐹 est définie par :
Pour 𝑥 < 𝑥1 , 𝐹(𝑥) = 0
Pour 𝑥1 ≤ 𝑥 < 𝑥2 , 𝐹(𝑥) = 𝑝1
Pour 𝑥2 ≤ 𝑥 < 𝑥3 , 𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2
Pour 𝑥3 ≤ 𝑥 ≤ 𝑥4 , 𝐹(𝑥) = 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3
: : : : :
Pour 𝑥𝑛 ≤ 𝑥 , 𝐹(𝑥) = 1
𝐹 est une fonction croissante en escalier et sa représentation graphique est une réunion de
segments et de demi-droites.
3) Espérance mathématique, variance, écart-type
Soit 𝑋 une variable aléatoire prenant les valeurs 𝑥1 ; 𝑥2 ; 𝑥3 ; … ; 𝑥𝑛 avec les probabilités respectives
𝑝1 ; 𝑝2 ; … ; 𝑝𝑛 .
On appelle espérance mathématique de 𝑋, le nombre réel noté 𝑬(𝑿) tel que
𝑛
𝑬(𝑿) = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖 = 𝑥1 𝑝1 + 𝑥2 𝑝2 + 𝑥3 𝑝3 + ⋯ + 𝑥𝑛 𝑝𝑛
𝑖=1
On appelle variance de 𝑋, le nombre réel positif noté 𝑽(𝑿) tel que :
𝑽(𝑿) = 𝑬(𝑿𝟐 ) − [𝑬(𝑿)]𝟐
𝒏
𝑬(𝑿) = ∑ 𝑥𝑖 𝑝𝑖
𝑖=1
𝟐 𝟖 𝟏
𝑬(𝑿) = −1000 × 𝟏𝟓 + 𝟓𝟎𝟎 × 𝟏𝟓 + 𝟐𝟎𝟎𝟎 × 𝟑
𝟐𝟎𝟎𝟎 𝟒𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟎𝟎𝟎
𝑬(𝑿) = − + +
𝟏𝟓 𝟏𝟓 𝟑
𝑬(𝑿) = 𝟖𝟎𝟎
Le jeu n’est pas équitable ; il est favorable au joueur car 𝑬(𝑿) > 0 .
b) Calculons la variance et l’écart-type de 𝑋
*La variance 𝑉(𝑋)
𝒏
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑽(𝑿) = 𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎
*l’écart-type 𝜎(𝑋)
𝝈(𝑿) = √𝑽(𝑿)
𝝈(𝑿) = √𝟗𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎
𝝈(𝑿) = 𝟗𝟕𝟗, 𝟖
4) Epreuve de Bernoulli-schéma de Bernoulli-loi binomiale
a) Epreuve de Bernoulli
On appelle épreuve de Bernoulli toute expérience aléatoire ne conduisant qu’à deux éventualités appelées
SUCCES noté S et ECHEC noté E ou 𝑆̅ .
La probabilité 𝒑 du succès est appelée paramètre de l’épreuve de Bernoulli.
b) Schéma de Bernoulli
On appelle schéma de Bernoulli une suite de 𝒏 épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes.
La probabilité 𝒑 du succès et le nombre 𝒏 des épreuves sont les paramètres du schéma de Bernoulli.
c) Loi binomiale
Soit un schéma de Bernoulli à 𝒏 épreuves, 𝒑 la probabilité d’un succès et 𝑿 la variable aléatoire désignant le
nombre 𝒌 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒄𝒄è𝒔 au cours des 𝒏 épreuves. (0 ≤ 𝒌 ≤ 𝒏)
La loi de probabilité de 𝑋 est appelée loi binomiale de paramètres 𝒏 𝑒𝑡 𝒑 et définie par 𝑷(𝑿 = 𝒌) =
𝑪𝒌𝒏 𝒑𝒌 (𝟏 − 𝒑)𝒏−𝒌.
L’espérance mathématique et la variance dans ce cas sont définies respectivement par : 𝑬(𝑿) = 𝒏𝒑
et 𝑽(𝑿) = 𝒏𝒑(𝟏 − 𝒑).
Exercice d’application
𝟏
La probabilité qu’un tireur atteigne une cible est égale à 𝟑 .
1) Sur 5 tirs, indépendants les uns des autres :
a) Quelle est la probabilité que le tireur atteigne la cible exactement deux fois ?
b) Quelle est la probabilité que le tireur atteigne la cible aucune fois ?
c) Quelle est la probabilité que le tireur atteigne la cible au moins une fois ?
2) Combien de tirs au minimum doit-il effectuer pour que la probabilité d’atteindre au moins une fois
la cible soit supérieure à 𝟎, 𝟗𝟗?
Résolution
1) Sur 5 tirs, indépendants les uns des autres désignons par 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de
fois où le tireur atteint la cible.
a) Calculons la probabilité que le tireur atteigne la cible exactement deux fois.
Il s’agit de calculer 𝑃(𝑋 = 2).
𝟏 𝟏
𝑃(𝑋 = 2) = 𝑪𝟐𝟓 (𝟑 )𝟐 (𝟏 − 𝟑 )𝟓−𝟐
𝟏 𝟐
= 𝑪𝟐𝟓 (𝟑 )𝟐 (𝟑 )𝟑
𝟏 𝟖
= 10 × 𝟗 × 𝟐𝟕
𝟖𝟎
𝑷(𝑿 = 𝟐) = 𝟐𝟒𝟑
b) Calculons la probabilité que le tireur atteigne la cible aucune fois.
Il s’agit de calculer 𝑃(𝑋 = 0).
𝟏 𝟏
𝑃(𝑋 = 0) = 𝑪𝟎𝟓 (𝟑 )𝟎 (𝟏 − 𝟑 )𝟓−𝟎
𝟐
= (𝟑 )𝟓
𝟑𝟐
𝑷(𝑿 = 𝟎) = 𝟐𝟒𝟑
c) Calculons la probabilité que le tireur atteigne la cible au moins une fois.
Il s’agit de calculer𝑃(𝑋 ≥ 1).
On a : 𝑃(𝑋 ≥ 1) = 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 4) + 𝑃(𝑋 = 5)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Par conséquent le tireur doit effectuer au minimum 12 tirs pour que la probabilité d’atteindre au moins
une fois la cible soit supérieure à 𝟎, 𝟗𝟗.
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PROBABILITES
Exercice 1
On lance un dé à six faces. On note 𝑃𝑖 la probabilité de sortie de la face marquée 𝑖. Ce dé est truqué de telle
sorte que les probabilités de sortie des faces sont :
𝑃1 = 0,1 ; 𝑃2 = 0,2 ; 𝑃3 = 0,3 ; 𝑃4 = 0,1 ; 𝑃5 = 0,15.
1) Calculer 𝑃6 .
2) Calculer la probabilité d’obtenir un numéro pair.
Exercice 2
un sac contient 35 boules rouges , 14 boules jaunes et 21 boules vertes. On tire au hasard et simultanément
trois boules du sac.
Exercice 3
Une promotion d’élèves de Terminale d’un lycée de jeunes filles a pour nom de baptême
<<LES COLOMBES DU SUCCES>>. Elle est composée des séries 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐶et 𝐷.
Les 19 lettres de ce nom de baptême sont inscrites sur 19 petits cartons de forme identique.
Chaque petit carton porte une seule lettre. On prend simultanément et au hasard 4 petits cartons.
1. Combien de résultats peut-on ainsi obtenir ?
2. Reproduire et compléter le tableau suivant :
lettres B C D E L M O S U
effectif
3. Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐴: <<On obtient deux voyelles parmi les cartons pris>>
𝐵: <<Les quatre cartons pris sont les lettres E, L et S>>
𝐶: <<On obtient exactement trois fois la même lettre>>
𝐷: << On obtient au moins trois fois la même lettre>>
Exercice 4
Soit A et B deux événements incompatibles tels que : P(A)=0,2 et P(B)=0,4
Déterminer P (A∩B), P (A∪B), P (𝐴̅) et P (𝐵̅).
Exercice 5
Soit E et F deux événements quelconques tels que : P(E)=P(F)=0,7 et P(E∩F)=0,5
Calculer P(E∪F), P (𝐸̅ ), P (𝐹̅ ), P (E
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
∪ F) et P (E ∩ F).
Exercice 6
Dans une classe de seconde dans un établissement il y a 30 élèves. Chaque élève a la possibilité d’étudier
soit l’Allemand uniquement, ou l’Espagnol uniquement ; soit l’Allemand et l’Espagnol à la fois ou aucune de
ces deux langues.
On a noté que 17 élèves étudient l’Allemand ;15 étudient l’Espagnol et 5 n’étudient aucune de ces deux
langues. On rencontre un élève de cette classe.
1°) Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand et l’Espagnol.
2°) Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand uniquement.
3°) Calculer la probabilité pour que cet élève étudie l’Allemand ou l’Espagnol.
Exercice 7
On lance trois fois de suite une pièce de monnaie parfaite.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
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Exercice 12
Chacun des dix mots de la phrase :≪ 𝑹𝒊𝒆𝒏 𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓 𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 à 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 ≫ est inscrit sur un
carton. On suppose que les cartons sont indiscernables au toucher et on les place dans une urne. Un jeu
consiste à tirer au hasard un carton de l’urne. Les tirages sont supposés équiprobables.
𝑭
𝑯 ̅
𝑭
̅ 𝑭
𝑯
̅
𝑭
2) On note les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑑𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑛′ 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑑𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
𝐶: ≪ 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑑𝑢𝑙𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 ≫
Démontrer que : 𝑃(𝐴) = 0,912 ; 𝑃(𝐵) = 0,086 et 𝑃(𝐶) = 0,002 .
3) Les études actuelles sur cette maladie montrent que :
Si aucun des parents n’est asthmatique, la probabilité que leur enfant soit asthmatique est de 0,1.
Si un seul des parents est asthmatique, la probabilité que leur enfant soit asthmatique est de 0,3.
Si les deux parents sont asthmatiques, la probabilité que leur enfant soit asthmatique est de 0,5.
On note : 𝐸 l’événement :≪ 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑠𝑡ℎ𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ≫
a) Construire un arbre pondéré modélisant la situation proposée.
b) Démontrer que 𝑃(𝐸) = 0,118.
c) Calculer 𝑃𝐸 (𝐴) et déduire 𝑃𝐸 (𝐴̅ ).
d) Quelle est la probabilité qu’un enfant non asthmatique ait au moins un de ses parents
asthmatiques ?
Exercice 16
Dans un magasin d’électroménager, on s’intéresse au comportement d’un acheteur potentiel d’un téléviseur
et d’un magnétoscope.
La probabilité pour qu’il achète un téléviseur est de 0,6.
La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il a acheté un téléviseur est de 0,4.
La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il n’a pas acheté de téléviseur est de 0,2.
On considère les événements suivants :
𝑀: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐ℎè𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑜𝑠𝑐𝑜𝑝𝑒 ≫ 𝑇: ≪ 𝑙𝑒 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐ℎè𝑡𝑒 𝑢𝑛 𝑡é𝑙é𝑣𝑖𝑠𝑒𝑢𝑟 ≫
1) Quelle est la probabilité pour qu’il achète un téléviseur et un magnétoscope ?
2) Quelle est la probabilité pour qu’il achète un magnétoscope ?
3) Le client achète un magnétoscope. Quelle est la probabilité qu’il achète un téléviseur ?
4) Compléter l’arbre de probabilité suivant :
𝑻
𝑴 ̅
𝑻
̅ 𝑻
𝑴
̅
𝑻
Exercice 17
En vue de réaliser la meilleure sélection pour la coupe du monde 2018, le sélectionneur de l’équipe nationale
de la Côte d’Ivoire convoque des joueurs professionnels et des joueurs évoluant sur le plan local. Il dispose
de deux fois plus de joueurs locaux que de joueurs professionnels. Chaque joueur doit se prêter à une série
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
de trois penalties. Est retenu celui qui réussit à au moins deux tirs. La probabilité pour un joueur
1 1
professionnel de réussir un tir est 2 et celle d’un joueur local est 4 .
On choisit un joueur au hasard.
1) Quelle est la probabilité qu’il soit professionnel ?
2) Quelle est la probabilité pour un joueur professionnel de réussir exactement deux penalties ?
3) On considère les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑢𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑒𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢 ≫ 𝐵: ≪ 𝑢𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑙𝑜𝑐𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑡𝑒𝑛𝑢 ≫
1 5
a. Montrer que 𝑃(𝐴) = 2 et 𝑃(𝐵) = 32.
13
b. Démontrer que la probabilité d’un joueur d’être retenu est 48.
c. Un joueur est sélectionné. Quelle est la probabilité qu’il soit professionnel ?
Exercice 18
On dispose d’une urne de type A et d’une urne de type B ayant les compositions suivantes :
Type A : trois boules blanches et cinq boules noires.
Type B : quatre boules blanches et deux boules noires.
1) Une expérience consiste à tirer d’abord une boule de l’urne A que l’on met dans l’urne B ensuite on
tire successivement et sans remise deux boules de l’urne B.
5
a. Démontrer que la probabilité de tirer deux boules blanches de l’urne B est .
14
b. En déduire la probabilité de ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚ê𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 ≫ à l’issue de cette
expérience.
2) On dispose maintenant de cinq urnes dont deux de type A et trois de type B. une épreuve consiste à
tirer une boule d’une urne prise au hasard.
a. Quelle est la probabilité d’avoir tiré une boule blanche dans une urne de type A ?
11
b. Montrer que la probabilité d’avoir tiré une boule blanche à l’issue de cette épreuve est 20 .
Exercice 19
(Tous les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles)
Une épreuve sportive consiste à atteindre une cible partagée en trois cases numérotées 1 ; 4 ; 7. Deux
concurrents A et B sont en présence. On admet qu’à tout coup chacun atteint une case et une seule de la
cible. On admet que les résultats des lancers sont les suivants :
1 1
Pour le concurrent A, les probabilités d’atteindre les cases 1 et 4 sont, dans cet ordre, égales à 12 et 3.
1
Pour le concurrent B, la probabilité d’atteindre la case 1 est égale à 4
.
5
La probabilité que le concurrent choisi soit le concurrent B et qu’il atteigne la case 4 est égale à 12.
On choisit un des deux concurrents. En admettant que la probabilité de choisir le concurrent A est la moitié
de la probabilité de choisir le concurrent B et on considère les évènements suivants :
E << le concurrent choisi est A>>
I << la case 1 est atteinte>>
J << la case 4 est atteinte>>
K << la case 7 est atteinte>>
1. Schématiser la situation décrite ci-dessus par un arbre pondéré de probabilité qu’on complètera au
fur et à mesure
1
2. Démontrer que : 𝑃(𝐸) = 3.
3. Quelle est, pour le concurrent A, la probabilité d’atteindre la case 7 ?
5
4. Montrer que pour le concurrent B, la probabilité d’atteindre la case 4 est égale à .
8
5. Calculer la probabilité d’atteindre la case 7 sachant que le concurrent B est choisi.
6. Pour un observateur qui ne voit pas les concurrents, quelle est la probabilité qu’il constate que la
case 7 a été atteinte ?
7. Constatant que la case 7 a été atteinte, montrer que la probabilité que ce soit par le concurrent B est
3
égale à 10 .
Exercice 20
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Paul et Marc participent à un jeu qui consiste à lancer des fléchettes sur une cible partagée en trois cases
coloriées en orange, blanc et vert.
On admet que chaque joueur touche une case et une seule à chaque lancer. Les lancers sont indépendants.
1 3 3
Pour Paul les probabilités d’atteindre les cases orange, blanche et verte sont respectivement , et .
10 10 5
Pour Marc ses trois éventualités sont équiprobables.
1) Paul lance trois fléchettes. Calculer :
a. La probabilité 𝑃1 pour qu’il atteigne chaque fois la case blanche.
b. La probabilité 𝑃2 pour qu’il atteigne les cases orange, blanche et verte dans cet ordre
c. La probabilité 𝑃3 pour qu’il atteigne les cases orange, blanche et verte.
2) On choisit un des deux concurrents au hasard.
3 1
La probabilité de choisir Paul est égale à et celle de choisir Marc vaut .
4 4
Un seul lancer est effectué.
On note : 𝐴: ≪ 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑠𝑒 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝑃𝑎𝑢𝑙 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑒𝑡𝑡𝑒 ≫
a. Calculer 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵̅ ).
b. En déduire 𝑃(𝐴).
c. Calculer 𝑃𝐴 (𝐵).
Exercice 21
(Tous les résultats seront donnés sous forme de fractions irréductibles)
Partie A
On dispose d’un dé cubique 𝐸 parfaitement équilibré possédant une face orange, deux faces blanches et
trois faces vertes. Un jeu consiste à lancer trois fois de suite et de manière indépendante ce dé. On note à
chaque lancer la couleur de la face obtenue.
1) Calculer la probabilité pour qu’à l’issue d’un jeu, les trois faces obtenues soient blanches.
2) Soit l’événement 𝐴: ≪ à 𝑙′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑗𝑒𝑢, les trois faces obtenues sont de même couleur>>.
1
Démontrer que 𝑃(𝐴) = 6 .
3) Calculer la probabilité pour qu’à l’issue d’un jeu, les trois faces obtenues soient de couleurs
différentes.
4) A l’issue d’un jeu sachant que les trois faces obtenues sont de même couleur, quelle est la probabilité
pour que les trois faces obtenues soient oranges ?
Partie B
On dispose d’un second dé cubique 𝐹 équilibré et présentant quatre faces oranges et deux faces blanches.
Le nouveau jeu se déroule de la manière suivante : on lance le dé 𝐹 et :
Si la face obtenue est orange, on lance à nouveau le dé 𝐹 puis on note la couleur de la face obtenue.
Si la face obtenue est blanche, on lance le dé 𝐸 puis on note la couleur de la face obtenue.
1)
a. Construire un arbre de probabilités traduisant cette situation.
b. Quelle est la probabilité d’obtenir une face orange au deuxième lancer sachant que l’on a
obtenu une face orange au premier lancer ?
5
2) Montrer que la probabilité d’obtenir deux faces de même couleur est égale à 9.
3) Quelle est la probabilité d’obtenir une face orange au deuxième lancer ?
Exercice 22
Une agence de voyages propose exclusivement trois destinations: la destination A, la destination G et la
destination M. 50% des clients choisissent la destination A, 30% des clients choisissent la destination G et 20
% des clients choisissent la destination M. Au retour de leur voyage, tous les clients de l'agence répondent à
une enquête de satisfaction. Le dépouillement des réponses à ce questionnaire permet de dire que 90% des
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
clients ayant choisi la destination M sont satisfaits, de même que 80% des clients ayant choisi la destination
G.
On prélève au hasard un questionnaire dans la pile des questionnaires recueillis.
On note les événements :
A:« le questionnaire est celui d'un client ayant choisi la destination A »;
G:« le questionnaire est celui d'un client ayant choisi la destination G »;
M:« le questionnaire est celui d'un client ayant choisi la destination M » ;
S:« le questionnaire est celui d'un client satisfait »
1°) Traduire les données de l'énoncé sur un arbre de probabilité.
2°) a) Traduire par une phrase les événements G∩S et M∩S puis calculer les probabilités P(G∩S) et P(M∩S).
b) L'enquête montre que 72% des clients de l'agence sont satisfaits. En utilisant la formule des probabilités
totales, calculer P(A∩S).
c) En déduire 𝑃𝐴 (𝑆) , probabilité de l'événement S sachant que l'événement A est réalisé.
3°) Le questionnaire prélevé est celui d'un client qui est satisfait. Le client a omis de préciser quelle
destination il avait choisie. Déterminer la probabilité qu'il ait choisi la destination G (on donnera le résultat
sous la forme d'une fraction irréductible).
Exercice 23
A la fête d’un lycée, on met en vente 300billets de tombola. Le tiers des tickets mis en vente est gagnant. Un
élève tire simultanément et au hasard trois tickets. Les tickets sont identiques et indiscernables.
(𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠).
1) Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 ≫ .
𝐵: ≪ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡𝑠 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡𝑠 ≫ .
𝐶: ≪ 𝑛′ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 ≫.
𝐷: ≪ 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑡𝑖𝑐𝑘𝑒𝑡 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑎𝑛𝑡 ≫ .
2) Un élève achète trois tickets. Le ticket coûte 200 𝐹 𝐶𝐹𝐴 et rapporte 500 𝐹 𝐶𝐹𝐴.
Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque achat de trois tickets, associe le gain ou la perte réalisée.
a. Justifier que les valeurs prises par 𝑋 sont :−600; −100; 400 et 900.
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat.
d. Calculer la variance et l’écart-type de 𝑋.
Exercice 24
Dans le cadre de la réconciliation nationale, une rencontre regroupe :
10 représentants des chefs coutumiers ;
4 représentants des chefs religieux ;
6 membres de la société civile.
Avant le début des travaux, on choisit au hasard un bureau de séance. Ce bureau comprend :un président,
un secrétaire et un porte-parole.
On suppose que tous les participants ont la même chance de faire partie du bureau et qu’aucun membre du
bureau ne peut occuper plus d’un poste.
1) Justifier que le nombre de bureaux possibles est égal à 6840
𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒆𝒙𝒆𝒓𝒄𝒊𝒄𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒓𝒓𝒐𝒏𝒅𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊è𝒎𝒆 𝒑𝒓è𝒔
2) Calculer la probabilité de l’évènement 𝐴: ≪ Aucun représentant des chefs religieux ne fait partie du
bureau ≫.
3)
a. Soit l’évènement 𝐵: ≪ Il y a exactement un représentant des chefs religieux dans le bureau ≫
Démontrer que la probabilité de l’évènement 𝐵 est égale à 0,421.
b. Soit l’évènement 𝐶: ≪ Il y a exactement un représentant des chefs religieux dans le bureau et
celui-ci occupe le poste de président ≫. Calculer la probabilité de 𝐶.
4) Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de représentants des chefs religieux dans le bureau.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
b. Déterminer le plus petit entier 𝑛 pour que P𝑛 soit supérieure ou égale à 0,99
Exercice 27
Une ONG de lutte contre la mauvaise utilisation de l’internet en milieu scolaire, fait remplir un questionnaire
anonyme à chacun des élèves d’un lycée. Un quart des élèves de ce lycée est en second cycle et le reste en
premier cycle. Les résultats du questionnaire sont les suivants :
40% des élèves du second cycle utilisent rationnellement l’internet
20% des élèves du premier cycle utilisent rationnellement l’internet
I) On choisit au hasard un élève du lycée. On note les événements suivants :
𝑅: ≪ 𝑙′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒 𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒𝑡 ≫
𝑆: ≪ 𝑙′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 ≫
1)
a. Quelle est la probabilité que l’élève utilise rationnellement l’internet sachant qu’il est en second
cycle ?
b. Calculer 𝑃(𝑆 ∩ 𝑅).
2) Justifier que la probabilité de l’événement 𝑅 est 0,25.
3) Déterminer la probabilité que l’élève choisi soit en premier cycle sachant qu’il utilise rationnellement
l’internet.
II) L’ONG dispose de cinq clés internet qu’elle distribuer à cinq élèves tirés au sort et de façon
indépendante.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre d’élèves qui utilisent de façon rationnelle l’internet sur
les cinq élèves choisis.
1) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
5
2) Justifier que l’espérance mathématique de 𝑋 est . Interpréter ce résultat.
4
3) Calculer la probabilité pour qu’au moins trois élèves sur les cinq choisis utilisent rationnellement
l’internet.
Exercice 28
Dans une usine, à la fin d’une chaîne de fabrication, on effectue deux tests de qualité T1 et T2. Chaque pièce
fabriquée sur la chaîne subit les deux tests.
95% des pièces fabriquées sur la chaîne réussissent le test T1. Parmi les pièces ayant réussi le test T1, 99%
réussissent le test T2. Parmi les pièces ayant échoué au test T1, 98% réussissent le test T2.Etant donnée une
pièce, on note aussi T1 l’événement « la pièce réussit le test T1 » et T2 l’événement « la pièce réussit le test
T2 ». Les résultats seront donnés à 10-4 près.
1.
a. Calculer la probabilité de l’événement S : « la pièce franchit avec succès les deux tests ».
b. Calculer la probabilité qu’une pièce réussisse le test T2.
c. Les événements T1 et T2 sont-ils indépendants ?
d. On choisit une pièce ayant réussi le test T2. Quelle est la probabilité qu’elle ait réussi le test T1 ?
2. Les pièces ayant réussi les deux tests sont commercialisées au prix de 10000 F CFA. Celles n’ayant
réussi que l’un des deux tests sont vendues au prix promotionnel de 5000 F CFA. Les autres sont
jetées. Etant donnée une pièce, on note X la variable aléatoire correspondant à son prix de vente.
a. Donner la loi de probabilité de X.
b. Calculer l’espérance mathématique de X. Interpréter le résultat.
3. On dispose d’un carton de 10 pièces dont on ignore la qualité. On note Y la variable aléatoire égale
au nombre de pièce du carton qui ont réussi les deux tests.
a. Calculer la probabilité que les 10 pièces aient réussi les deux tests.
b. Calculer la probabilité qu’exactement 7 pièces aient réussi les deux tests.
c. Calculer la probabilité qu’au moins une pièce ait réussi les deux tests.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
- S’il obtient une case rouge alors il lance la roue B, note la couleur obtenue et la partie s’arrête.
-S’il obtient une case noire alors il relance la roue A, note la couleur de la case obtenue et la partie
s’arrête.
1) Traduire l’énoncé à l’aide d’un arbre pondéré.
2) On considère les événements suivants :
𝐸: ≪ 𝐴 𝑙′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 ≫ .
𝐹: ≪ 𝐴 𝑙′ 𝑖𝑠𝑠𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒, 𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 ≫ .
a. Démontrer que 𝑃(𝐸) = 0,02.
b. Démontrer que 𝑃(𝐹) = 0,17.
3) Si les deux cases obtenues sont rouges, le joueur reçoit 1 000 F ; si une seule case est rouge le joueur
reçoit 200 F ; sinon il ne reçoit rien.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au gain algébrique en francs du joueur.
a. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
c. Le jeu est-il favorable au joueur ? justifier la réponse.
Exercice 36
Une enquête menée par la mairie d’une localité révèle que :
- 30% des taxis communaux ont des freins défectueux ;
- Parmi les taxis ayant des freins défectueux, 20% ont un éclairage défectueux ;
-Parmi les taxis ayant de bons freins, 10% ont un éclairage défectueux.
En vue d’améliorer la sécurité routière, la gendarmerie effectue au hasard des contrôles.
On désigne par :
𝐸 L’événement :≪ 𝐿𝑒 𝑡𝑎𝑥𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟ô𝑙é 𝑎 𝑢𝑛 é𝑐𝑙𝑎𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑑é𝑓𝑒𝑐𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥 ≫.
𝐹 L’événement :≪ 𝐿𝑒 𝑡𝑎𝑥𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟ô𝑙é 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑒𝑖𝑛𝑠 𝑑é𝑓𝑒𝑐𝑡𝑢𝑒𝑢𝑥 ≫.
1)
a. Déterminer 𝑃𝐹 (𝐸) et 𝑃𝐹̅ (𝐸).
3 7 6
b. Démontrer que :𝑃(𝐹 ∩ 𝐸) = 50 ; 𝑃(𝐸 ∩ 𝐹̅ ) = 100 ; 𝑃(𝐹 ∩ 𝐸̅ ) = 25 .
c. En déduire 𝑃(𝐹̅ ∩ 𝐸̅ ).
2) A l’issue d’un contrôle, le chauffeur paye une somme d’un montant de :
1 000 F CFA si son véhicule a seulement un éclairage défectueux ;
2 000 F CFA si son véhicule a seulement des freins défectueux ;
2 750 F CFA si son véhicule a des freins défectueux et un éclairage défectueux.
Soit 𝑋 la variable aléatoire donnant le montant de la somme payée à l’issue du contrôle.
a. Déterminer les valeurs prises par 𝑋.
b. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat obtenu.
Exercice 37
Un jeu consiste à tirer au hasard, deux fois de suite, deux boules simultanément d’une urne qui contient six
boules indiscernables au toucher dont quatre boules sont vertes et deux boules sont rouges. On admet que
ces boules tirées ne sont pas remises dans l’urne. Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐶: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐷: ≪ 𝑡𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
1)
a. Calculer 𝑃(𝐴) ; 𝑃(𝐵) ; 𝑃(𝐶).
b. Calculer la probabilité des événements suivants : 𝐷/𝐴 ; 𝐷/𝐵 ; 𝐷/𝐶.
c. En déduire les probabilités des événements suivants : 𝐴 ∩ 𝐷; 𝐵 ∩ 𝐷 ; 𝐶 ∩ 𝐷.
d. Calculer 𝑃(𝐷).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
2) Pour participer au jeu, le joueur mise 500 F. s’il tire deux fois deux boules de même couleur, il gagne
le double de sa mise ; sinon il perd sa mise.
Soit 𝑋 la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
1
a. Démontrer que la probabilité que le joueur gagne le double de sa mise est 5 .
b. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer 𝐸(𝑋) et interpréter le résultat.
Exercice 38
Un jeu consiste à tirer simultanément deux stylos d’une urne contenant six stylos bleus et 𝒏 stylos rouges où
𝒏 est un nombre entier naturel supérieur ou égal à 2. Si les deux stylos tirés sont de même couleur, le joueur
gagne 100 F et si les deux stylos tirés sont de couleurs différentes, le joueur perd 100 F.
1) On prend 𝑛=𝟑.
a. Calculer la probabilité d’obtenir deux stylos de même couleur.
b. Calculer la probabilité d’obtenir deux stylos de couleurs différentes.
2) On revient au cas général où 𝒏 ≥ 𝟐.Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque tirage, associe le gain
algébrique du joueur.
a. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
100(𝑛2 −13𝑛+30)
b. Démontrer que l’espérance mathématique 𝐸(𝑋) = (𝑛+6)(𝑛+5)
.
c. Combien de stylos rouges faut-il placer dans l’urne pour que le joueur ait la même probabilité
de perdre ou de gagner ?
Exercice 39
Soit 𝑛 un entier tel que 2 ≤ 𝑛 ≤ 8.
Une urne contient 10 boules indiscernables au toucher dont :𝑛 boules blanches et (10 − 𝑛) boules rouges.
On tire deux boules simultanément.
1) Démontrer que la probabilité 𝑃(𝑛) de tirer deux boules de même couleur est :
2𝑛2 −20𝑛+90
𝑃(𝑛) = 90
2) Quel doit être le nombre 𝑛 de boules blanches pour que 𝑃(𝑛) soit minimum ? calculer ce minimum.
3) Soit 𝑋 la variable aléatoire qui à chaque tirage de deux boules, associe le nombre de boules rouges
tirées.
a. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
Exercice 40
On considère une roue de loterie divisée en six secteurs égaux. Un secteur est rouge, trois sont blancs et
deux sont bleus.
Un joueur fait tourner cette roue et regarde la couleur obtenue. Si elle est rouge, il gagne ; si elle est
blanche, il perd ; si elle est bleue, il doit à nouveau tourner la roue de façon indépendante. Si à l’issue de
cette deuxième épreuve, la couleur obtenue est rouge, le joueur gagne ; si elle est blanche ou bleue, il perd.
1)
a. Calculer la probabilité 𝑃1 de gagner dès la première épreuve.
1
b. Montrer que la probabilité 𝑃2 de gagner à l’issue de la deuxième épreuve est 18
c. Calculer la probabilité 𝑃′ de gagner cette partie.
2) La roue possède maintenant 𝒏 secteurs égaux (𝒏 est un nombre entier naturel supérieur ou égal à
quatre) dont un secteur rouge, trois secteurs blancs et 𝒏 − 𝟒 secteurs bleus. Le principe du jeu reste
le même que précédemment. Si le joueur gagne à la première épreuve, il reçoit 4 𝐹 ; s’il perd à cette
première épreuve, il verse 2 𝐹. S’il obtient un secteur rouge à la seconde épreuve, il reçoit 6 𝐹; s’il
obtient un secteur blanc, il verse 1 𝐹 et s’il obtient un secteur bleu, il ne reçoit ni ne verse rien.
On appelle 𝑋 la variable aléatoire associée au gain algébrique du joueur.
𝒏−𝟒 𝟑𝒏−𝟏𝟐
a. Justifier que la probabilité de gagner 6 𝐹 est 𝒏² et celle de perdre 1 𝐹 est 𝒏² .
b. Reproduire et compléter le tableau suivant :
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑥𝑖 −2 −1 0 4 6
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 )
𝒏−𝟏𝟐
c. Justifier que l’espérance mathématique de 𝑋 est :𝐸(𝑋) = .
𝒏²
d. Quel doit être le nombre total de secteurs de la roue pour que le jeu soit équitable ?
Exercice 41
Une urne U1 contient 2 jetons numérotés 1 et 2. Une urne U2 contient 4 jetons numérotés 1, 2, 3 et 4.
On choisit une urne au hasard, puis un jeton dans cette urne. (Les choix sont supposés équitables).
U1 U2
1 2 1 2 3 4
1) Reproduire et compléter l’arbre de probabilité ci-dessus.
2) Quelle est la probabilité de tirer un jeton portant le numéro 1 ?
3) On a tiré un jeton numéro 1. Quelle est la probabilité qu’il provienne de l’urne U 1 ?
4) On rassemble maintenant les deux urnes en une seule, qui contient donc les six jetons précédents. On
tire simultanément au hasard deux jetons de cette urne.
(Les tirages sont supposés équitables).
a. Calculer la probabilité de tirer deux jetons identiques.
b. Soit 𝑋 la variable aléatoire, qui à chaque tirage, associe la somme des numéros des jetons tirés.
Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
5) Deux joueurs, Koné et Yao, décident que si la somme des numéros des jetons tirés est impaire, Koné
donne 10 F CFA à Yao et que dans le cas contraire, Koné reçoit 𝒂 F CFA de Yao.
On note 𝑌 la variable aléatoire qui à chaque tirage, associe le gain algébrique de Koné.
2𝒂−30
a. Justifier que l’espérance mathématique de 𝑌 est : 𝐸(𝑌) = 5 .
b. Déterminer 𝒂 pour que le jeu soit équitable.
Exercice 42
Dans un lycée on veut choisir un élève du niveau terminale pour faire partie du club santé.
On considère les événements suivants :
𝐺: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑔𝑎𝑟ç𝑜𝑛 ≫
𝑅: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑎𝑛𝑡 ≫
La probabilité que l’élève choisi soit une fille est 0,32.
Lorsqu’un élève choisi est un garçon la probabilité qu’il soit redoublant est de 0,3 et la probabilité qu’une
fille soit non redoublante est de 0,2.
1) Construire un arbre pondéré.
2) Calculer 𝑃(𝐺) ; 𝑃(𝑅̅⁄𝐺 ) ; 𝑃(𝑅⁄𝐺̅ ) .
3) Montrer que la probabilité que l’élève choisi soit redoublant est de 0,46.
4) On suppose que l’élève choisi est redoublant, quelle est la probabilité qu’il soit un garçon.
5) On choisit trois élèves du niveau terminale et on note 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de
redoublant.
a. Justifier que 𝑋 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b. Déterminer la probabilité qu’il ait au moins un élève redoublant.
c. Calculer 𝐸(𝑋) et 𝑉(𝑋).
Exercice 43
Un livreur de pain qui fait son service à moto, doit servir tous les jours un client à 20 heures précises.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
La livraison de pain chez ce client est indépendante d’un jour à l’autre. Habituellement, le livreur de pain met
10 minutes de la boulangerie au domicile de ce client ; mais la mairie a fait installer sur son trajet deux feux
tricolores non synchronisés et indépendants.
S’il arrive à un feu orange, il s’arrête 60 secondes et repart.
S’il arrive à un feu rouge, il s’arrête 30 secondes et repart.
Pour chaque feu :
- La probabilité d’être vert à l’arrivée du livreur est 2 .
1
On note 𝑋 la variable aléatoire égale au temps mis en minutes par le livreur pour arriver au domicile du
client.
1)
a. Justifier que l’ensemble des valeurs prises par 𝑋 est :{10; 10,5; 11; 11,5; 12}.
5
b. Justifier que 𝑃(𝑋 = 11) = .
16
c. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
2) Calculer l’espérance mathématique de 𝑋 et interpréter le résultat obtenu.
3) Le livreur part à 19h49mn de la boulangerie.
a. Calculer la probabilité qu’il arrive à 20 heures précises chez le client.
b. Calculer la probabilité qu’il arrive en retard chez le client.
4) Pour cette question on donnera l’arrondi d’ordre 3 de chaque résultat.
a. Calculer la probabilité pour que le pain soit livré trois fois à 20 heures précises au cours d’une
semaine.
b. Calculer la probabilité pour que le pain soit livré au moins une fois à 20 heures précises au
cours d’une semaine.
Exercice 44
La masse d’un sachet de nescafé fabriqué dans des conditions normales est de 25 grammes. Une étude a
montré que la masse des sachets vendus varie entre 22grammes et 28 grammes.
Soit 𝑋 la variable aléatoire ayant pour valeurs les masses possibles exprimées en gramme. Le tableau suivant
donne la loi de probabilité de 𝑋:
𝑥𝑖 22 23 24 25 26 27 28
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 0,08 𝑎 0,15 0,32 0,16 0,15 𝑏
1) Sachant que 𝐸(𝑋) = 24,99
a. Démontrer que 𝑎 = 0,1 et 𝑏 = 0,04.
b. Calculer 𝑉(𝑋).
2) Un client achète un sachet de nescafé ; quelle est la probabilité que sa masse soit supérieure ou
égale à 25 grammes ?
3) Un client achète 10 sachets de nescafé.
a. Quelle est la probabilité de n’avoir aucun sachet de 25 grammes ?
b. En déduire la probabilité d’avoir au moins un sachet de 25 grammes.
Exercice 45
Dans un lycée 5% des élèves sont des filles. Durant l’année scolaire, le club de Mathématiques organise un
concours dénommé ≪ 𝑐𝑟𝑎𝑐𝑘 𝑒𝑛 𝑚𝑎𝑡ℎ𝑠 ≫. on sait que :75% des filles réussissent au concours et 90% des
garçons ne réussissent pas au concours. On choisit un élève au hasard et on note les événements suivants :
𝐹: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒 ≫
𝑅: ≪ 𝐿′ é𝑙è𝑣𝑒 𝑎 𝑟é𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑎𝑢 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 ≫
1)
a. Recopier et compléter l’arbre ci-dessous :
𝑹
𝑭
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
̅
𝑹
b. Traduire 𝐸 et 𝐺 à l’aide des événements 𝐹, 𝐹̅ 𝑒𝑡 𝑅̅.
c. Calculer 𝑃(𝐸) et 𝑃(𝐺).
d. En déduire que 𝑃(𝑅) = 0,8675.
2) Un élève a participé pendant 5 années consécutives à ce concours. On suppose que les participations
au concours sont indépendantes.
a. Quelle est la probabilité qu’il n’ait pas réussi au concours pendant au moins 4 années ?
b. Quelle est la probabilité qu’il réussisse au concours chaque année ?
Exercice 46
Cinq candidats dont deux filles participent à un concours de dance. On les classera tous sans ex aequo. On
désigne par 𝑋 la variable aléatoire désignant le rang de la première des filles.
1) Justifier que les valeurs prises par 𝑋 sont : 1; 2; 3 𝑜𝑢 4.
2) Recopier et compléter le tableau suivant désignant la loi de probabilité de 𝑋:
𝑥𝑖 1 2 3 4
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 3 1
10 5
3) On fait reprendre le concours avec les mêmes candidats tous les samedis sur deux
mois(ℎ𝑢𝑖𝑡 𝑠𝑎𝑚𝑒𝑑𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙). Les concours sont indépendants. On note 𝑌 la variable aléatoire
donnant le nombre de fois sur les deux mois que la première des filles est classée deuxième.
a. Quelles sont les valeurs prises par 𝑌 ?
b. Calculer 𝑃(𝑌 = 3) puis déterminer 𝐸(𝑌).
c. Calculer la probabilité qu’au moins une fois la première des filles soit classée deuxième.
Exercice 47
Le nombre de clients se présentant en cinq minutes dans une station-service est une variable aléatoire 𝑋
dont on donne la loi de probabilité suivante :
𝑥𝑖 0 1 2
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 0,1 0,5 0,4
1)
a. Définir et représenter graphiquement la fonction de répartition 𝐹 de 𝑋.
b. Calculer l’espérance mathématique de 𝑋.
2) Dans cette station-service, la probabilité qu’un client achète de l’essence est 0,7 et celle qu’il achète
du gazole est 0,3. Son choix est indépendant des autres clients. On considère les événements
suivants :
𝐶1 : ≪ 𝐸𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑒 𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 ≫
𝐶2 : ≪ 𝐸𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑒 𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 ≫
𝐸: ≪ 𝐸𝑛 𝑐𝑖𝑛𝑞 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠, 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑐ℎè𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 ≫
a. Calculer 𝑃(𝐶1 ∩ 𝐸).
b. Montrer que 𝑃(𝐸 ⁄𝐶2 ) = 0,42 et calculer 𝑃(𝐶2 ∩ 𝐸).
c. En déduire 𝑃(𝐸).
3) Soit 𝑌 la variable aléatoire égale au nombre de clients achetant de l’essence en cinq minutes.
Déterminer la loi de probabilité de 𝑌.
Exercice 48
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Dans une région de la Côte d’Ivoire, la probabilité qu’il ait une bonne pluviométrie dans l’année est de 0,8.
Lorsque la pluviométrie est bonne, la probabilité d’avoir une bonne récolte sur une exploitation
agricole est de 0,9.
En revanche lorsque la pluviométrie n’est pas bonne, la probabilité d’avoir une bonne récolte sur une
exploitation agricole est de 0,3.
On considère les événements suivants :
𝐴: ≪ 𝐿𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑣𝑖𝑜𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 ≫ 𝐵: ≪ 𝐿𝑎 𝑟é𝑐𝑜𝑙𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 ≫
1)
a. Donner chacune des probabilités suivantes :𝑃(𝐴) ; 𝑃(𝐵⁄𝐴) ; 𝑃(𝐵⁄𝐴̅).
b. Démontrer que 𝑃(𝐵) = 0,78.
2) Dans cette région, une coopérative villageoise possède trois exploitations agricoles. On désigne par 𝑋
la variable aléatoire égale au nombre d’exploitations de cette coopérative ayant une bonne récolte
dans l’année.
a. Déterminer la loi de probabilité de 𝑋.
b. Justifier que l’espérance mathématique de 𝑋 est : 𝐸(𝑋) = 2,34.
3) Monsieur SIEMIN, président de la coopérative souhaite augmenter à 𝒏 le nombre des exploitations
agricoles de la coopérative.
Déterminer la valeur minimale de 𝒏 pour que la probabilité d’avoir au moins une exploitation
agricole ayant une bonne récolte soit supérieure à 0,99.
Exercice 52
On considère les épreuves du 100 mètres, 200 mètres ou 400 mètres lors des meetings internationaux
d’athlétisme. On s’intéresse au nombre de faux départs survenant lors de ces épreuves. On rappelle qu’un
faux départ est le démarrage d’un coureur avant le signal donné par le starter à la suite de quoi, on doit
donner un nouveau signal de départ. Les statistiques des années précédentes ont permis d’établir les
données suivantes :
La probabilité qu’il y ait un faux départ au premier signal est de 0,2.
Lorsqu’il y a eu un faux départ au premier signal, la probabilité qu’il y ait de nouveau un faux départ
au deuxième signal est 0,05.
Il n’y a jamais de faux départ au troisième signal.
On donne les événements suivants :
𝐹1 : ≪ 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 ≫
𝐹2 : ≪ 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑎𝑙 ≫
1) Représenter ces données par un arbre de probabilités.
2) Montrer que la probabilité qu’il y ait exactement un faux départ est 0,19.
3) Soit 𝑋 la variable aléatoire désignant le nombre de faux départs donnés lors d’une épreuve
quelconque
a. Donner la loi de probabilité de 𝑋.
b. Justifier par un calcul l’affirmation suivante :≪
𝐷𝑎𝑛𝑠 20% 𝑑𝑒𝑠 é𝑝𝑟𝑒𝑢𝑣𝑒𝑠, 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑓𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 ≫
4) Lors d’une demi-finale du 200 mètres, on fait courir les athlètes en quatre séries indépendantes, soit
quatre épreuves. On désigne par 𝑌 la variable aléatoire égale au nombre de faux départs au premier
signal lors de cette demi-finale.
a. Justifier que 𝑌 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
b. Donner la loi de probabilité de 𝑌.
c. Calculer 𝐸(𝑌) et 𝑉(𝑌).
5) Un athlète effectue 𝑛 épreuves lors d’une demi-finale du 200 mètres
(𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙).
a. Démontrer que la probabilité 𝑃𝑛 qu’il y ait au moins un faux départ au premier signal lors de cette
4 𝑛
demi-finale est : 𝑃𝑛 = 1 − ( ) .
5
b. Déterminer la valeur minimale de 𝑛 pour que 𝑃𝑛 soit supérieure ou égale à 0,95.
Exercice 53
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Dans une association sportive, un quart des femmes et un tiers des hommes adhèrent à la section tennis. On
sait également que 30%des membres de cette association adhèrent à la section tennis.
A) On choisit au hasard un membre de cette association et on note les évènements suivants :
𝐹: ≪ 𝐿𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 ≫
𝑇: ≪ 𝐿𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑎𝑑ℎè𝑟𝑒 à 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑛𝑖𝑠 ≫
1. Donner sous forme de fractions irréductibles : 𝑃(𝑇) ; 𝑃𝐹 (𝑇)𝑒𝑡 𝑃𝐹̅ (𝑇).
2
2. Montrer que 𝑃(𝐹) = 5 .
3. On choisit un membre parmi les adhérents de la section tennis. Quelle est la probabilité que ce
soit une femme ?
B) Pour financer une sortie, les membres de cette association organisent une loterie. Chaque semaine, un
membre de l’association est choisi au hasard de manière indépendante pour tenir la loterie.
1. Déterminer la probabilité 𝑝 pour qu’en quatre semaines consécutives, il y ait exactement deux fois un
membre qui adhère à la section tennis parmi les membres choisis.
2. Pour tout entier naturel non nul 𝑛, on note 𝑃𝑛 la probabilité qu’en 𝑛 semaines consécutives, il y ait au
moins un membre qui adhère à la section tennis parmi les membres choisis.
a) Montrer que 𝑃𝑛 = 1 − (0,7)𝑛 .
b) Déterminer le nombre minimal de semaines consécutives pour que 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
3. Pour cette loterie, on utilise une urne contenant 100 jetons. 10 jetons sont exactement gagnants et
rapportent 20 000 F CFA chacun, les autres ne rapportent rien.
Pour jouer à cette loterie, un joueur paye 5 000 F CFA puis il tire au hasard et de façon simultanée deux
jetons de l’urne : il reçoit alors 20 000 F CFA par jeton gagnant. Les deux jetons sont ensuite remis dans
l’urne.
On note 𝑋 la variable aléatoire associant le gain algébrique (déduction faite des 5000 F CFA) réalisé par un
joueur lors d’une partie de cette loterie.
(𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 2 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é𝑠)
a) Justifier que les valeurs prises par 𝑋 sont : −5 000; 15 000 𝑒𝑡 35 000.
b) Déterminer la loi de probabilité de 𝑋 et calculer 𝐸(𝑋).
c) Définir la fonction de répartition 𝐹 de 𝑋.
Exercice 54
Un jeu est constitué d’un grattage suivi d’une loterie. Pour participer à ce jeu, le joueur achète un billet à
10 000 F CFA.
1
Il gratte une case sur le billet, il peut alors gagner 100 000 F CFA avec une probabilité 50 , ou bien ne
rien gagner.
Ensuite, il participe à une loterie avec le même billet. A cette loterie il peut gagner 100 000 F CFA ou
200 000 F CFA ou ne rien gagner.
On considère les événements suivants :
𝐺: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑔𝑟𝑎𝑡𝑡𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐴: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 100 00 𝐹 𝐶𝐹𝐴 à 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 ≫
𝐵: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 200 00 𝐹 𝐶𝐹𝐴 à 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 ≫
𝑅: ≪ 𝐿𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛 à 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒 ≫
On admet que si le joueur n’a rien gagné au grattage, la probabilité qu’il gagne 100 000 F CFA à la loterie est
1 1
70
et la probabilité qu’il gagne 200 000 F CFA à la loterie est 490 .
1) Faire un arbre de probabilités que l’on complètera au fur et à mesure où l’on indiquera les
renseignements ci-dessus.
2) Le joueur n’a rien gagné au grattage. Calculer la probabilité qu’il ne gagne rien à la loterie.
3) On appelle gain algébrique du joueur, la différence entre la somme totale reçue par le joueur à l’issue
du jeu et le prix d’achat du billet de participation. On désigne par 𝑋 la variable aléatoire qui
représente le gain algébrique du joueur.
a. Indiquer au bout de chaque flèche de l’arbre le gain algébrique du joueur.
b. Donner l’ensemble des valeurs prises par 𝑋.
13 1
4) On donne 𝑃(𝑋 = 90 000) = 500 et 𝑃(𝑋 = 190 000) = 125 .
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
a. Démontrer que la probabilité que le joueur gagne 100 000 F CFA à la loterie, sachant qu’il a
3
gagné 100 000 F CFA au grattage est 10 .
b. Démontrer que la probabilité que le joueur ne gagne rien à la loterie, sachant qu’il a gagné
6
100 000 F CFA au grattage est 10 .
5)
a. Définir la loi de probabilité de 𝑋.
b. Calculer 𝐸(𝑋) et interpréter le résultat.
6) Calculer la probabilité que le joueur soit perdant à ce jeu.
7) En déduire que la probabilité de gagner à ce jeu est 0,036.
8) On suppose que le nombre de billets est suffisamment grand pour que le choix d’un billet soit
assimilé à un tirage avec remise et de considérer les épreuves comme indépendantes. Le joueur
participe 𝒏 fois à ce jeu en achetant différents billets et on désigne par 𝑌 la variable aléatoire égale
au nombre de billets gagnant.( 𝒏 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙)
a. Quelle loi de probabilité suit grand 𝑌 ?
b. Calculer la variance de 𝑌.
c. Montrer que la probabilité qu’il ait au moins un billet gagnant est
𝑃𝑛 = 1 − (0,964)𝑛 .
d. Quel est nombre minimal de billets, un joueur doit-il acheter pour que la probabilité d’en
avoir au moins un de gagnant soit supérieure à 0,9 ?
Exercice 55
𝑻𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕𝒔 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒔 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒊𝒓𝒓é𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔
Une urne contient sept boules indiscernables au toucher dont une rouge, deux jaunes et quatre vertes. Un
joueur tire au hasard une boule :
Si elle est rouge il gagne 10 000 F CFA.
Si elle est jaune il perd 5 000 F CFA.
Si elle est verte, il tire une deuxième boule de l’urne sans avoir replacé la première boule tirée dans
l’urne. Si cette deuxième boule tirée est rouge, il gagne 8 000 F CFA sinon il perd 4 000 F CFA.
On désigne par :
𝑅1 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝐽 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑗𝑎𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝑉 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
𝑅2 l’événement :≪ 𝑇𝑖𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 ≫
1)
a. Construire un arbre pondéré représentant l’ensemble des éventualités de ce jeu.
1
b. Justifier que 𝑃(𝑅1 ) = 7 et 𝑃(𝑅 ̅̅̅2 ) = 5 .
6
2) Soit 𝑋 la variable aléatoire associant à chaque tirage le gain algébrique du joueur
(𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡é𝑒 𝑛é𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡)
a. Justifier que l’ensemble des valeurs prises par 𝑋est :{−5000; −4000; 8000; 10 000}.
b. Etablir la loi de probabilité de 𝑋.
c. Calculer 𝐸(𝑋) et interpréter le résultat.
d. Calculer 𝑉(𝑋).
3) Définir la fonction de répartition 𝐹 de 𝑋 puis la représenter dans le plan muni d’un repère orthogonal
d’unités graphiques : 1 cm pour 10 000 F sur l’axe (𝑂𝐼) et 21 cm pour une unité sur l’axe (𝑂𝐽).
4) Les conditions de jeu restent identiques. Indiquer le montant 𝒂 francs
(𝒂 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑛𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑙) qu’il faut attribuer à un joueur lorsque la boule tirée au
deuxième tirage est rouge, pour que le jeu soit équitable.
5) Un joueur participe 𝒏 fois au jeu( 𝒏 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑞𝑢𝑒 1) en
remettant à chaque fois la ou les boules tirée(s) dans l’urne avant un autre tirage. On désigne par 𝑌
la variable aléatoire qui compte le nombre de fois que le joueur gagne 10 000 F CFA au cours des
𝒏 participations.
a. Montrer que 𝑌 suit une loi binomiale dont on précisera les paramètres.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
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Exercice 59
Les deux parties de l’exercice sont dépendantes. Les probabilités seront données à 𝟏𝟎−𝟏 près.
Une étude est menée par une association de lutte contre la violence routière. Des observateurs, sur un
boulevard d’une grande ville, se sont intéressés au comportement es conducteurs d’automobile au moment
de franchir un feu tricolore.
Partie A
Sur un cycle de deux minutes (120 secondes), le feu est à la couleur « rouge » pendant 42
secondes, « orange » pendant 6 secondes et « vert » pendant 72 secondes.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Par ailleurs, les observateurs notent que les comportements diffèrent selon la couleur du feu :
Lorsque le feu est rouge, 10% des conducteurs continuent de rouler et les autres s’arrêtent ;
Lorsque le feu est orange, 86% des conducteurs continuent de rouler et les autres s’arrêtent ;
Lorsque le feu est vert, tous les conducteurs continuent de rouler.
On s’intéresse à un conducteur pris au hasard, et on observe son comportement selon la couleur du feu. On
note les évènements suivants :
R : « le feu est au rouge » ; O : « le feu est à l’orange » ;V : « le feu est au vert » ;
C : « le conducteur continue de rouler »
1) Modéliser cette situation par un arbre pondéré.
2) Montrer que la probabilité que le conducteur continue de rouler au feu est 0,678.
3) Sachant qu’un conducteur continue de rouler au feu, quelle est la probabilité que le feu soit vert ?
Partie B
Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On choisit au hasard n conducteurs d’automobile. On désigne par X la
variable aléatoire qui donne le nombre de conducteurs continuant de rouler au feu.
1) On suppose que n=5
a. Calculer la probabilité pour qu’exactement 2 des conducteurs choisis continuent de rouler.
b. Déterminer la probabilité de ne pas avoir de conducteurs continuant de rouler au feu.
2) On considère les n conducteurs d’automobile.
a. Quelle est la probabilité Pn qu’au moins un des conducteurs continue de rouler ?
b. Démontrer que le nombre minimal de conducteurs d’automobile à choisir pour que P n soit
supérieure ou égale à 0,999 est n0=7.
Exercice 60
Dans un quartier d’affaires d’une ville, la Mairie a créé des parkings payants pour les véhicules. Le prix du
stationnement dans ces parkings est se 2 000 𝐹 par jour. Par ailleurs le stationnement en tout autre endroit
est interdit et l’amende à payer liée à cette infraction est égale à 5 000 𝐹.
𝑂𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠.
Partie I
Pour encourager les automobilistes à utiliser ses parkings, la Mairie organise, dans le cadre d’une promotion,
une loterie. Cette loterie est constituée dix tickets identiques disposés dans une urne dont deux sont
gagnants. Chaque automobiliste qui désire se garer dans un des parkings, effectue le tirage d’un ticket, note le
résultat, le remet dans l’urne puis effectue le deuxième tirage.
Si les deux tickets tirés sont gagnants alors le client stationne gratuitement.
Si un seul des deux tickets tirés est gagnant le client stationne à 1 000 𝐹.
Si aucun des deux tickets tirés n’est gagnant le client stationne à 2 000 𝐹.
Un automobiliste se présente et effectue les deux tirages.
1) Calculer la probabilité de stationner gratuitement.
8
2) Justifier que la probabilité de payer la moitié du prix du stationnement est égale à 25.
3) Calculer la probabilité de payer au moins 1 000 𝐹 pour le stationnement.
Partie II
La probabilité pour un automobiliste d’être interpellé par la Police Municipale pour stationnement interdit et
4
d’avoir à payer l’amende est égale à 5 .
Un automobiliste se gare 𝑛 fois en stationnement interdit. Les risques d’amende sont indépendants d’un
stationnement interdit à l’autre.
1)
a. Calculer la probabilité 𝑞𝑛 de payer l’amende au plus une fois.
1
b. Démontrer que la probabilité 𝑃𝑛 qu’il paye au moins une fois l’amende est : 𝑃𝑛 = 1 − 5𝑛
c. Déterminer le plus petit entier naturel 𝑛 pour que 𝑃𝑛 ≥ 0,99.
2) Monsieur Riko, exerçant dans ce quartier, paye en moyenne 4 800 𝐹 pour trois jours de stationnement
par semaine dans les parkings payants. Il estime que les stationnements payants lui reviennent trop chers
et prend le risque de se garer en stationnement interdit trois fois dans la semaine. Soit 𝑋 la variable
aléatoire qui prend pour valeur le montant total des amendes qu’il peut payer dans la semaine.
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I) DERIVATION
1) Dérivabilité en un point 𝒂
a) Définition
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I et 𝑎 ∈ I .
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𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
On dit que 𝑓 est dérivable en 𝑎 si la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥−𝑎
admet une limite finie en 𝑎 ; cette limite est
′
appelée 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅é𝒓𝒊𝒗é 𝒅𝒆 𝒇 𝒆𝒏 𝒂 et se note𝒇 (𝒂).Ainsi, si 𝑓 est dérivable en 𝑎 alors𝒇 ′ (𝒂) = 𝐥𝐢𝐦 𝒇(𝒙)−𝒇(𝒂)
𝒙−𝒂
.
𝒙→𝒂
b) Lien entre dérivabilité et continuité
Propriété
Si une fonction est dérivable en 𝒂 alors elle est continue en 𝒂 .
N.B. la réciproque de cette propriété est fausse car toute fonction peut être continue en 𝒂 sans
être dérivable en 𝒂.
c) Interprétation géométrique du nombre dérivé
Soit 𝑓 une fonction,(𝐶𝑓) sa courbe représentative et A un point de (𝐶𝑓) d’abscisse 𝑎 c’est-à-dire 𝐴(𝑎; 𝑓(𝑎)).
Si 𝑓 est dérivable en 𝑎 alors (𝐶𝑓) admet une tangente (T) en A dont le coefficient directeur est𝒇′ (𝒂). Une
équation de (T) est 𝒚 = 𝒇′ (𝒂)(𝒙 − 𝒂)+𝒇(𝒂).
Illustration graphique
y (Cf)
(T)
f(a) A
0 a 1 x
Remarque : Lorsque 𝒇′ (𝒂) = 𝟎 (𝑪𝒇) admet au point d’abscisse 𝑎 une tangente horizontale d’équation 𝒚 =
𝒇(𝒂).
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b) Propriété
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I contenant 𝑎. 𝑓 est dérivable en 𝑎 si et seulement si
𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝒈𝒂𝒖𝒄𝒉𝒆 𝑒𝑛 𝑎 et 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 à 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒆 𝑒𝑛 𝑎 𝑒𝑡 𝒇′ 𝒈 (𝒂) = 𝒇′ 𝒅 (𝒂).
Exercice d’application
𝑢(𝑥) = 𝑥 − √𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0; 1]
On considère la fonction numérique 𝑢 définie par : {
𝑢(𝑥) = (𝑥 − 1)√𝑥² − 1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [1; +∞[
1) Etudier la dérivabilité de 𝒖 en 1.
2) En déduire les équations des demi-tangentes à (𝑪) courbe représentative de 𝒖.
Résolution
1) Etudions la dérivabilité de 𝑢 en 1
Dérivabilité à gauche en 1 Dérivabilité à droite en 1
𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏) 𝑥−√𝑥−𝟎 𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏) (𝑥−1)√𝑥²−1−𝟎
lim
On a : 𝑥→1 𝒙−𝟏
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
On a: lim
𝑥→1 𝒙−𝟏
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
< < > >
𝑥−√𝑥 (𝑥−1)√𝑥²−1
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
= 𝑥→1
lim 𝒙−𝟏
< >
(𝑥−√𝑥)(𝑥+√𝑥)
= 𝑥→1
lim (𝒙−𝟏)(𝑥+√𝑥)
= 𝑥→1
lim √𝑥²−1
< >
𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏)
lim 𝒙−𝟏
=0
𝑥→1
>
𝑥²−𝑥
= lim Alors 𝑢 est dérivable à droite en 1.
𝑥→1 (𝒙−𝟏)(𝑥+√𝑥)
<
𝑥(𝑥−1)
= 𝑥→1
lim (𝒙−𝟏)(𝑥+√𝑥)
<
𝑥
= 𝑥→1
lim 𝑥+√𝑥
<
𝒖(𝒙)−𝒖(𝟏) 1
lim
𝑥→1 𝒙−𝟏
=
2
<
Alors 𝑢 est dérivable à gauche en 1.
On conclut que 𝒖 n’est pas dérivable en 1 car 𝒖′ 𝒈 (𝟏) ≠ 𝒖′ 𝒅 (𝟏).
2) Déduisons les équations des demi-tangentes en 1.
(Tg):𝑦 = 𝑢′𝑔 (1)(𝑥 − 1) + 𝑢(1) (Td):𝑦 = 𝑢′ 𝑑 (1)(𝑥 − 1) + 𝑢(1)
1
𝑦 = 2 (𝑥 − 1) + 0 𝑦 = 0(𝑥 − 1) + 0
1 1
𝑦 = 2𝑥 − 2 𝑦=0
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝒇(𝒙)−𝒇(𝟎)
lim 𝒙−𝟎
= +∞ ; Alors 𝑓 n’est pas dérivable en 0 et la courbe (𝐶𝑓) de la fonction 𝑓 admet une demi-
𝑥→0
>
tangente verticale au point 𝑂(0; 0).
Illustration graphique
y
3
(Cf)
2
0 1 2 3 4 x
-1
3) Dérivabilité sur un intervalle
a) Définition
-On dit qu’une fonction 𝑓 est dérivable sur un intervalle I lorsque 𝑓 est dérivable en tout point de I .
-Une fonction numérique 𝑓 est dérivable sur un intervalle fermé [𝑎; 𝑏] si 𝑓 est dérivable sur l’intervalle
ouvert ]𝑎; 𝑏[, dérivable à droite en 𝑎 et dérivable à gauche en 𝑏.
b) Propriétés
𝟏 ′ 𝟐
Exemple : (2)′ = 0 ; (𝑥 3 )′ = 3𝑥² ; (3𝑥)′ = 3 ; (−5𝑥)′ = −5 ; (𝒙𝟐) = − 𝒙𝟑
b) Somme, produit et quotient de fonctions dérivables
𝒇 𝒆𝒕 𝒈 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒 𝐼 .
(𝒇 + 𝒈)′ = 𝒇′ + 𝒈′
(𝒇 × 𝒈)′ = 𝒇′ 𝒈 + 𝒈′𝒇 ; (𝒌𝒇)′ = 𝒌 × 𝒇′ avec 𝒌 𝒖𝒏 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍 𝒏𝒐𝒏 𝒏𝒖𝒍.
𝟏 ′ 𝒈′ 𝒇 ′ 𝒇′ 𝒈−𝒈′𝒇
𝒔𝒊 𝒈 ≠ 𝟎, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 (𝒈) = − 𝒈𝟐 et (𝒈) = 𝒈𝟐
𝒂𝒙+𝒃 ′ 𝒂𝒅−𝒃𝒄 𝟏 ′ −𝟏
Remarque : (𝒄𝒙+𝒅) = (𝒄𝒙+𝒅)𝟐 ; ( 𝒙) = 𝟐𝒙
√ √𝒙
Exemples :
′ ′
′ ′ 1 𝟑𝒙𝟐 (𝟑𝒙𝟐 ) (𝟓𝒙−𝟒)−(𝟓𝒙−𝟒)′ (𝟑𝒙𝟐 )
(𝑥 2 + √𝑥) = (𝑥 𝟐 )′ + (√𝑥) = 2𝑥 + 2 (𝟓𝒙−𝟒) = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
√𝑥
𝟏 ′ (𝒔𝒊𝒏𝒙)′ 𝒄𝒐𝒔𝒙 6𝑥(5𝑥−4)−5(3𝑥 2 )
(𝒔𝒊𝒏𝒙) = − (𝒔𝒊𝒏𝒙)² = − (𝒔𝒊𝒏𝒙)² = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
30𝑥²−24𝑥−15𝑥²
(𝑥 2 . 𝑐𝑜𝑠𝑥)′ = (𝑥 2 )′ 𝑐𝑜𝑠𝑥 + (𝑐𝑜𝑠𝑥)′ 𝑥 2 = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
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15𝑥²−24𝑥
= 2𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 − 𝑥²𝑠𝑖𝑛𝑥 = (𝟓𝒙−𝟒)𝟐
𝒙 ′ 𝟏 ′ 𝟏 𝟏
(𝟑) = (𝟑 𝒙) = 𝟑 (𝒙)′ = 𝟑
Remarque :
𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 (𝒂𝒙 + 𝒃)𝒏 𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒏. 𝒂(𝒂𝒙 + 𝒃)𝒏−𝟏 𝒂. 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃) −𝒂. 𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃)
Remarque
Pour déterminer (𝒇−𝟏 )′(𝒚𝟎 ), on peut utiliser la démarche suivante :
-On détermine le réel 𝑥0 solution de l’équation𝑓(𝑥) = 𝑦0 .
-Ensuite on calcule 𝒇′ (𝒙𝟎 )𝑒𝑡 𝑜𝑛 vérifie que 𝒇′ (𝒙𝟎 ) ≠ 𝟎
𝟏
-Enfin on déduit que 𝒇−𝟏 est dérivable en 𝒚𝟎 et (𝒇−𝟏 )′(𝒚𝟎 ) = 𝒇′(𝒙
𝟎)
Exercice d’application
2𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥−3
−6
1) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3}, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥−3)²
2) En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]3; +∞[ sur ]2; +∞[
4) On note 𝑓 −1 sa bijection réciproque.
a. Justifier que 𝑓 −1 est dérivable en 8.
b. Calculer (𝑓 −1 )′ (8)
Résolution
1) Justification correcte
2) 𝑓 est dérivable sur ℝ ∖ {3}
∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {3} , 𝑓 ′ (𝑥) < 0 car (𝑥 − 3)² > 0 et −6 < 0
Alors 𝑓 est strictement décroissante sur ]3; +∞[ et sur ]−∞; 3[
Tableau de variation de 𝑓
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑥 −∞ 3 +∞
′
𝑓 (𝑥) − −
2 +∞
𝑓(𝑥)
−∞ 2
3) 𝑓 est continue et strictement décroissante sur ]3; +∞[ alors 𝑓 réalise une bijection de ]3; +∞[ sur
]2; +∞[
4)
2𝑥
a. 𝑓(𝑥) = 8 ⟺ =8
𝑥−3
⟺ 2𝑥 = 8(𝑥 − 3)
⟺ 2𝑥 = 8𝑥 − 24
⟺𝑥 =4
−6
De plus 𝑓 ′ (4) = (4−3)² = −6
b.
1 1
(𝑓 −1 )′ (8) = = −6
𝑓′ (4)
5) Extrémums d’une fonction
Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 contenant 𝑥0 .
𝑓(𝑥0 ) est un extrémum (maximum ou minimum) relatif de 𝑓 si et seulement si 𝑓 ′ 𝒔′𝒂𝒏𝒏𝒖𝒍𝒆 en 𝒙𝟎 en
changeant de signe. Si 𝑓 admet un extrémum relatif en 𝑥0 , alors 𝒇′ (𝒙𝟎 ) = 𝟎.
1er Cas
𝑥 𝑎 𝑥0 𝑏 La dérivée s’annule en 𝑥0 en étant négative puis positive alors
𝑓 ′ (𝑥) − 0 + 𝒇(𝒙𝟎 ) est un minimum relatif de 𝑓 sur ]𝑎; 𝑏[ .
Si ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥0 ) ≥ 𝟎, alors ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥) ≥ 𝟎
𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥0 )
2ème Cas
𝑥 𝑎 𝒙𝟎 𝑏 La dérivée s’annule en 𝑥0 en étant positive puis négative alors
′ 𝒇(𝒙𝟎 ) est un maximum relatif de 𝑓 sur ]𝑎; 𝑏[
𝑓 (𝑥) + 0 −
𝑓(𝒙𝟎 ) Si ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥0 ) ≤ 𝟎, alors ∀𝑥 ∈]𝑎; 𝑏[, 𝑓(𝑥) ≤ 𝟎
𝑓(𝑥)
6) Dérivées successives
Définition et notation
𝒇 étant une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 :
𝑑𝑓
Sa dérivée 𝑓′ est appelée dérivée première de 𝑓 𝑒𝑡 notée 𝑓 (1) ou 𝑑𝑥 . Si 𝑓′ est dérivable sur 𝐾alors sa dérivée
𝑑2 𝑓
est appelée dérivée seconde de 𝑓 et notée 𝑓" ou 𝑓 (2) ou encore 𝑑𝑥² .
Exemple : Déterminons la dérivée troisième de la fonction 𝑔 définie sur ℝ par :
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
−𝑥 3 𝑥²
𝑔(𝑥) = + − 2𝑥 + 7 .
3 2
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −𝑥² + 𝑥 − 2 (𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊è𝒓𝒆)
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′′ (𝑥) = −2𝑥 + 1 (𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆)
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′′′ (𝑥) = −2 (𝒅é𝒓𝒊𝒗é𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔𝒊è𝒎𝒆)
II) PRIMITIVES
1) Définition
Soit 𝐹 𝑒𝑡 𝑓 deux fonctions numériques respectivement dérivables et continues sur un intervalle 𝐼
On dit que 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼 si et seulement si :∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝐹 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥).
Exemple : la fonction sinus est une primitive sur ℝ de la fonction cosinus car
∀𝑥 ∈ ℝ, (𝑠𝑖𝑛𝑥)′ = 𝑐𝑜𝑠𝑥 .
Exercice d’application
1
Soit 𝐺 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions définies sur ℝ par 𝐺(𝑥) = 𝑥² + 2𝑥 + 3 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 2 + 𝑥
2
Montrer que 𝐺 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
Résolution
1 1
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐺 ′ (𝑥) = ( 𝑥² + 2𝑥 + 3)′ = × 2𝑥 + 2 = 𝑥 + 2
2 2
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐺 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥) donc 𝐺 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
2) Propriétés
Propriété 1
Toute fonction continue sur un intervalle 𝑰 admet une infinité de primitives sur 𝑰.
Propriété 2
Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 et 𝐹 une primitive de 𝑓 sur 𝐼 alors :
Toute primitive de 𝑓 sur 𝐼 est de la forme : 𝑭(𝒙) + 𝒄 , (𝑐 ∈ ℝ).
Si 𝑥0 ∈ 𝐼 𝑒𝑡 𝑦0 ∈ ℝ , il existe une unique primitive 𝑭 de 𝒇 sur 𝐼 qui prend la valeur 𝑦0 𝑒𝑛 𝑥0 c’est-à-
dire 𝑭(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎 .
Remarque : la condition 𝑭(𝒙𝟎 ) = 𝒚𝟎 permet de déterminer la valeur de la constante 𝒄.
3) Recherche de primitives
a) Primitive des fonctions usuelles
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝒖′ −𝟏 𝒓 ∈ ℚ ∖ {𝟎; 𝟏} 𝒆𝒕 𝒖(𝒙) ≠ 𝟎
𝒖𝒓 (𝒓 − 𝟏)𝒖𝒓−𝟏
𝒖′ 𝟐√𝒖 𝒖(𝒙) > 0
√𝒖
𝒖′𝒄𝒐𝒔𝒖 𝒔𝒊𝒏𝒖
𝒖′𝒔𝒊𝒏𝒖 −𝒄𝒐𝒔𝒖
𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝟏 𝒂≠𝟎
𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒂
𝒔𝒊𝒏(𝒂𝒙 + 𝒃) 𝟏 𝒂≠𝟎
− 𝒄𝒐𝒔(𝒂𝒙 + 𝒃)
𝒂
Exercice d’application
Déterminer les primitives 𝐹de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
a) 𝒇(𝒙) = 𝒙² + 𝒙 − 𝟑 b)𝒇(𝒙) = 𝒄𝒐𝒔(𝟑𝒙 + 𝟐) c) 𝒇(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝒙 − 𝟒)
𝒙
d) 𝒇(𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟏)𝟑 e) 𝒇(𝒙) =
√𝒙²−𝟏
Résolution
Déterminons les primitives 𝐹 de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
𝒙𝟑 𝒙²
a) 𝒇(𝒙) = 𝒙² + 𝒙 − 𝟑 ⇒ 𝑭(𝒙) = 𝟑
+ 𝟐
− 𝟑𝒙 + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟏
b) 𝒇(𝒙) = 𝒄𝒐𝒔(𝟑𝒙 + 𝟐) ⇒ 𝑭(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝟑𝒙 + 𝟐) + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟑
c) 𝒇(𝒙) = 𝒔𝒊𝒏(𝒙 − 𝟒) ⇒ 𝑭(𝒙) = −𝒄𝒐𝒔(𝒙 − 𝟒) + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟏
d) 𝒇(𝒙) = (𝟐𝒙 + 𝟏)𝟑 = 𝒇(𝒙) = 𝟐 × 𝟐(𝟐𝒙 + 𝟏)𝟑
𝟏 (𝟐𝒙+𝟏)𝟒 (𝟐𝒙+𝟏)𝟒
⇒ 𝑭(𝒙) = 𝟐 × 𝟒
+ 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ) ⇒ 𝑭(𝒙) = 𝟖
+ 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
𝟏
𝒙 ×𝟐𝒙 𝟏
e) 𝒇(𝒙) = = 𝟐
⇒ 𝑭(𝒙) = × 𝟐√𝒙² − 𝟏 + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ) ⇒ 𝑭(𝒙) = √𝒙² − 𝟏 + 𝒄 (𝑐 ∈ ℝ)
√𝒙²−𝟏 √𝒙²−𝟏 𝟐
DERIVEES ET PRIMITIVES
DERIVEES
Exercice 1
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = √𝑥 + 1 . (𝐶𝑓) est sa courbe représentative dans
un repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Démontrer que 𝑓 est dérivable en 2 puis préciser 𝑓 ′ (2).
2) Donner une équation de la tangente à (𝐶𝑓) en 2.
Exercice 2
On considère la fonction numérique 𝑢 définie par :
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0; 1], 𝑢(𝑥) = 𝑥 − √𝑥
{
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [1; +∞[, 𝑢(𝑥) = (𝑥 − 1)√𝑥² − 1
Soit (𝐶𝑢) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère(𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer le nombre dérivé à gauche et le nombre dérivé à droite de 𝑢 en 1.
2) Conclure quant à la dérivabilité de 𝑢 en 1.
3) En déduire les équations des demi-tangentes à (𝐶𝑢) au point d’abscisse 1.
Exercice 3
√𝑥²+1−1
𝑘(𝑥) = , si 𝑥 > 0
𝑥
Soit 𝑘 la fonction définie par: {
−2𝑥 3 −5𝑥²+3𝑥
𝑘(𝑥) = , si 𝑥 ≤ 0
𝑥+3
Soit (𝐶𝑘 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère(𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer le nombre dérivé à gauche et le nombre dérivé à droite de 𝑘 en 0.
2) Conclure quant à la dérivabilité de 𝑘 en 0.
3) En déduire les équations des demi-tangentes à (𝐶𝑘 ) au point d’abscisse 0.
Exercice 4
On considère la fonction ℎ de ℝ vers ℝ par : ℎ(𝑥) = |𝑥² + 𝑥 − 2|.
1) Ecrire ℎ(𝑥) sans le symbole de la valeur absolue.
2) Etudier la dérivabilité de ℎ en −2 et interpréter graphiquement le résultat.
Exercice 5
On donne la fonction 𝑔 définie sur [3 ; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = √𝑥 − 3 .
Justifier que (𝐶𝑔) courbe représentative de 𝑔 admet une tangente verticale en 3.
Exercice 6
3−𝑥 1
Soit les fonctions 𝑓 et 𝑔 de ℝ vers ℝ définies par : 𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2 − .
𝑥−2 𝑥
Démontrer que 𝑓 ∘ 𝑔 est dérivable en 3 et calculer (𝑓 ∘ 𝑔)′ (3).
Exercice 7
Déterminer la fonction dérivée de chacune des fonctions suivantes :
1 𝑥4 𝑥²
1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 4𝑥² − 7𝑥 + 5 2) 𝑓(𝑥) = + − 𝑥 + 1 3) 𝑓(𝑥) = 2𝑥²√𝑥
3 4 2
2𝑥−3 𝑥²−5𝑥+15
4) 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥) = 5) 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 3𝑥 + 1)5 6) 𝑓(𝑥) = √4𝑥 − 1
2
𝑥+1 𝑥−1
𝑥
7) 𝑓(𝑥) = 8) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥. 𝑐𝑜𝑠𝑥 9) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(2𝑥 + 3) 10) 𝑓(𝑥) = √𝑠𝑖𝑛𝑥
√𝑥²+1
Exercice 8
Calculer les trois premières dérivées de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
𝑥
a) 𝑓(𝑥) = 5𝑥 3 + 4𝑥² − 3𝑥 + 8 b) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 c) 𝑓(𝑥) = 𝑥+2
Exercice 9
𝑎𝑥+𝑏
On considère la fonction numérique de 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥+1
où 𝑎 et 𝑏 sont des réels.
1) Déterminer l’ensemble de définition𝐷𝑓 de .
𝑎−2𝑏
2) Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) = .
(2𝑥+1)²
3) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que la tangente (𝑇) à la courbe représentative de 𝑓 au point
d’abscisse 0 ait pour équation 𝑦 = 2𝑥 + 1.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
PROBLEME 1
PARTIE A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par𝑔(𝑥) = −7𝑥 3 + 18𝑥² + 1.
1. Calculer lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥) .
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2.
a) Etudier le sens de variation de 𝑔 sur ℝ.
b) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2.
a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ℝ.
b) Vérifier que 2 < 𝛼 < 3.
c) Déterminer un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
∀𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0
3. Démontrer que :{
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
PARTIE B
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = (𝑥 3 − 1)√3 − 𝑥 . On désigne par (𝐶) la représentation graphique de 𝑓
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :1 𝑐𝑚 .
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
b. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
𝑓(𝑥)
c. Calculer lim et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞ 𝑥
2)
a. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 3 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑔(𝑥)
b. Démontrer que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 3[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 2 3−𝑥 .
√
c. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3) Déterminer les coordonnées des points d’intersection de (𝐶) avec les axes du repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
4) Construire la courbe (𝐶). (𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 2,5).
5) soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]−∞; 1].
a. Justifier que ℎ est une bijection de ]−∞; 1] sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. On désigne par ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
Démontrer que ℎ−1 est dérivable en 0 et Calculer (ℎ−1 )′ (0).
PROBLEME 2
PARTIE A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 4 − 4𝑥 − 3.
1) Calculer les limites de g en −∞ et en +∞.
2) Donner le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet deux solutions 𝛼 𝑒𝑡𝛽 sur ℝ telles que 𝛼 < 0 < 𝛽.
b) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 -0,9 -0,8 -0,7 -0 ,6 1,6 1,7 1,8 1,9
Arrondi d’ordre 2 de 𝑔(𝑥)
a) En déduire un encadrement d’amplitude 0,1 de 𝛼 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝛽 .
4) Démontrer que : si 𝑥 ∈] 𝛼; 𝛽[, 𝑔(𝑥) < 0 et si 𝑥 ∈] − ∞ ; 𝛼[∪]𝛽 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
PARTIE B
𝑥 4 +1
Soit 𝑓 la fonction numérique définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3−1 .On note (𝐶) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). (Unité graphique : 2cm).
1) a) Déterminer 𝐷𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
b) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
c) Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑥 = 1 est une asymptote verticale à (𝐶).
2) a) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 et 𝑒 tels que pour tout nombre réel 𝑥 différent de 1,
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑐𝑥²+𝑑𝑥+𝑒
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥 3 −1 .
b) En déduire que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en −∞ et en +∞.
c) Etudier la position de (𝐶) par rapport à (∆).
𝑥²𝑔(𝑥)
3) a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 différent de 1, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥3−1)² .
b) En déduire le sens de variation de 𝑓.
4 4
4) a) Démontrer que 𝑓(𝛼)= 3 𝛼 et 𝑓(𝛽)= 3 𝛽 .
b) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5) En utilisant les encadrements de la partie A, déterminer un encadrement d’amplitude 0,1 de𝑓(𝛼) et de
𝑓(𝛽).
6) a) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse−1.
b) Construire(𝐷),(∆), (𝐶) et (𝑇).(𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = −0,65 𝑒𝑡 𝛽 = 1,75 puis 𝑓(𝛼) = −0,85 et 𝑓(𝛽) = 2,3.
PARTIE C
Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle] − ∞; 𝛼].
1) Justifier que ℎ réalise une bijection de ] − ∞ ; 𝛼]sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
2) On désigne par ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ et (𝐶 −1 ) sa représentation graphique.
a) Calculer ℎ(−1) et démontrer que ℎ−1 est dérivable en −1.
1
b) Démontrer que (ℎ−1 )’ (−1) = .
2
3) Construire (𝐶 −1 ) dans le même repère que (𝐶).
PRIMITIVES
Exercice 1
Dans chacun des cas suivants justifier que 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐾
a) 𝐹(𝑥) = 5 − 3𝑥 + 2𝑥 3 et 𝑓(𝑥) = 6𝑥² − 3 ; 𝐾 = ℝ
b) 𝐹(𝑥) = 8𝑥 3 + 12𝑥² + 6𝑥 − 1 et 𝑓(𝑥) = 6(2𝑥 + 1)² ; 𝐾 = ℝ
𝑥 1 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 𝜋
c) 𝐹(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 et 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑠𝑖𝑛²𝑥 ; 𝐾 = ]0; 2 [
Exercice 2
Déterminer les primitives sur ℝ de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants :
a) 𝑓(𝑥) = 12𝑥 5 − 4𝑥 3 + 2𝑥 − 1
b) 𝑓(𝑥) = (3𝑥 − 1)²
3𝑥
c) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2+1)3
6𝑥+3
d) 𝑓(𝑥) =
√𝑥²+𝑥+1
Exercice 3
Dans chacun des cas suivants déterminer une primitive sur 𝐼 de la fonction 𝑓 :
𝑥−1
a) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2−2𝑥−3)² 𝐼 = ]−1; 3[
2𝑥
b) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 −4)²
𝐼 = [0; 1]
4𝑥−2
c) 𝑓(𝑥) = 𝐼 = [2; +∞[
√𝑥²−𝑥−1
2𝑥−3 𝑏
d) 𝑓(𝑥) = 𝐼 = ]−1; +∞[ on écrira 𝑓(𝑥) sous la forme 𝑓(𝑥) = 𝑎√𝑥 + 1 +
√𝑥+1 √𝑥+1
𝑥 4 −4𝑥²−2
e) 𝑓(𝑥) = 𝑥²
𝐼 = ]0; +∞[
Exercice 4
Déterminer les primitives des fonctions suivantes sur l’intervalle 𝐼.
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1 1
a) 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 𝑥 3 − 𝑥² − ; 𝐼 = ]0; +∞[
√𝑥
b) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)(𝑥² + 2 + 𝑥)3 ; 𝐼 = ℝ
1
c) 𝑓(𝑥) = (𝑥 3 + 2 𝑥)(𝑥 4 + 𝑥² − 1)5 ; 𝐼 = ℝ
2𝑥
d) 𝑓(𝑥) = ; 𝐼 = [0; +∞[
√𝑥²+1
6𝑥 3 +3𝑥
e) 𝑓(𝑥) = ;𝐼 =ℝ
√𝑥 4 +𝑥²+1
f) 𝑓(𝑥) = √3𝑥 + 5 ; 𝐼 = [0; +∞[
𝑥
g) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠 ( − 𝜋) ; 𝐼 = ]−𝜋; 𝜋]
2
2𝑥
h) 𝑓(𝑥) = (𝑥²−9)4 ; 𝐼 = ]3; +∞[
15𝑥²
i) 𝑓(𝑥) = (𝑥 3+1)6 ; 𝐼 = ]0; +∞[
Exercice 5
2𝑥 3 −7𝑥²+8𝑥−1
Soit la fonction 𝑓 dérivable sur ]1; +∞[ et définie par 𝑓(𝑥) =
(𝑥−1)²
𝑟
1) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑟 tels que pour tout 𝑥 > 1, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + (𝑥−1)²
2) Déterminer les primitives de 𝑓 sur ]1; +∞[
3) En déduire la primitive 𝐹 de 𝑓 qui s’annule en 0.
Exercice 6
2𝑥−1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; 1[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥²(𝑥−1)² .
𝑎 𝑏
1) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que 𝑓(𝑥) = 𝑥² + (𝑥−1)²
1
2) En déduire la primitive 𝐹 de 𝑓 sur ]0; 1[ vérifiant la condition 𝐹 (2) = 6.
Exercice 7
Dans chacun des cas suivants déterminer la primitive 𝐹 de 𝑓 qui vérifie la condition donnée :
a) 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)(𝑥 2 − 3𝑥 − 6)² et 𝐹(−1) = 9
3𝑥
b) 𝑓(𝑥) = (𝑥²+1)² et 𝐹(√2) = −2
3
c) 𝑓(𝑥) = 3𝑥² + 𝑥 − 4 et 𝐹(−1) = 2
Exercice 8
Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥√1 − 2𝑥
1) Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 tels que la fonction 𝐹 définie par
1
𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐)√1 − 2𝑥 soit une primitive de 𝑓 sur]−∞; [ 2
Exercice 9
𝑥
Soit la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = + 1 et (𝐷) la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 + 1.
√𝑥²+1
2. Déterminer une primitive de 𝑔 sur ℝ.
3. Déterminer la primitive 𝐺 de 𝑔 dont la courbe admet pour asymptote la droite (𝐷) au voisinage de +∞.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1
On appelle fonction logarithme népérien, notée ln, la primitive sur ]0; +∞[ de la fonction inverse(𝑥 ↦ 𝑥)
qui s’annule en 1.
Remarque :
On écrira souvent ln𝒙 au lieu de ln(𝒙).
La calculatrice comporte la touche ln qui permet de déterminer des valeurs approchées des images
par ln des nombres réels positifs.
2) Conséquences de la définition
La fonction ln a pour ensemble de définition ]0; +∞[
1
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, (ln𝑥)′ = 𝑥 et ln(1)=0
3) Existence du nombre réel « e »
Il existe un unique nombre réel positif noté « e » tel que lne=1. Et e ≈ 𝟐, 𝟕𝟏𝟖 .
Remarque : e est un nombre irrationnel.
4) Propriétés algébriques de la fonction ln
a) Propriété fondamentale
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, ln (a× 𝒃) = 𝐥𝐧𝐚 + 𝐥𝐧𝐛.
N.B. ln(𝒂 + 𝒃)≠lna+lnb
b) Conséquences de la propriété fondamentale
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b et tout nombre rationnel 𝑟, on a :
𝟏 𝒂 𝟏
ln(𝒃) = −ln𝒃 ; ln(𝒃) =ln𝒂 - lnb ; ln𝒂𝒓 = 𝒓ln𝒂 ; ln𝒆𝒓 = 𝒓ln𝒆 = 𝒓 ; ln√𝒂 = 𝟐ln𝒂
Exemple : exprimer chacun des nombres suivants en fonction de ln3 et ln5.
25
𝑙𝑛15 ; 𝑙𝑛45 ; 𝑙𝑛 3
Résolution
𝑙𝑛15 = 𝑙𝑛(3 × 5) = 𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛5 ; 𝑙𝑛45 = 𝑙𝑛(3² × 5) = 𝑙𝑛3² + 𝑙𝑛5 = 2𝑙𝑛3 + 𝑙𝑛5
25
𝑙𝑛 = 𝑙𝑛25 − 𝑙𝑛3 = 𝑙𝑛5² − 𝑙𝑛3 = 2𝑙𝑛5 − 𝑙𝑛3
3
c) Propriétés de comparaison
Pour tous nombres réels strictement positifs a et b, on a :
lna=lnb ⟺ a=b
lna<lnb ⟺ a<b
lna>lnb ⟺ a>b
Exemple : comparer sans calculatrice les nombres réels suivants : ln2 et ln3 ; 2ln3 et 3ln2
Résolution
On a : 2 < 3 alors ln2< ln3.
De même : 2ln3=ln3²= ln9 et 3ln2=ln23 =ln8 Or 8< 9 d’où : ln8< ln9 donc 3ln2< 2ln3.
II) Variations et représentation graphique de la fonction ln
1) Variations de la fonction ln
a) Limites de référence
lim ln𝑥 = −∞ ; lim ln𝑥 = +∞ ; lim 𝑥ln𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0
> >
ln𝑥 ln(1+𝑥) ln𝑥
lim = 0 ; lim = 1 ; lim 𝑥−1 = 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→1
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
b) Sens de variation
𝟏 𝟏
∀𝒙 ∈ ℝ∗+ , (𝐥𝐧𝒙)′ = et > 0 ; donc la fonction ln est strictement croissante sur]0; +∞[.
𝒙 𝒙
c) Tableau de variation
𝒙 0 +∞
(𝐥𝐧𝒙)′ +
𝐥𝐧𝒙 +∞
−∞
2 (Cln)
E
1
0 1 2
e3 4 5 6 7 8 9 10 x
-1
-2
-3
FONCTIONS DU TYPE ln ∘ 𝒖 et ln∘ |𝒖|
III)
1) Ensemble de définition
Soit 𝑢 une fonction numérique d’ensemble de définition𝐷𝑢 .
𝑥 ∈ 𝐷𝑙𝑛∘𝑢 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑢 𝑒𝑡 𝑢(𝑥) > 0 ; 𝑥 ∈ 𝐷𝑙𝑛∘|𝑢| ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑢 𝑒𝑡 𝑢(𝑥) ≠ 0
2) Dérivées
Propriété1
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Si 𝑢 est une fonction strictement positive et dérivable sur un intervalle 𝐾 alors la fonction 𝑙𝑛 ∘ 𝑢 est
𝒖′
dérivable sur 𝐾 𝑒𝑡 (𝒍𝒏 ∘ 𝒖)′ = . 𝒖
Remarque : La fonction 𝒍𝒏 ∘ 𝒖 est également notée 𝒍𝒏 𝒖.
Propriété2
Si 𝑢 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 sur lequel elle ne s’annule pas alors la fonction 𝑙𝑛 ∘ |𝑢| est
𝒖′
dérivable sur𝐾 et (𝒍𝒏 ∘ |𝒖|)′ = 𝒖
.
Remarque : La fonction 𝒍𝒏 ∘ |𝒖| est également notée 𝒍𝒏|𝒖|
Exemple : Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants puis calculer sa
dérivée:
2𝑥−1
𝑎) 𝑓(𝑥) = ln(6 − 2𝑥) 𝑏) 𝑓(𝑥) = ln ( 𝑥+2 ) 𝑐) 𝑓(𝑥) = ln|−𝑥² − 3𝑥|
Résolution
(6−2𝑥)′
𝑎) 𝑓(𝑥) = ln(6 − 2𝑥) ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) =
6−2𝑥
−2
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 6 − 2𝑥 > 0 = 6−2𝑥
1
⇔ −2𝑥 > −6 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥−3
⇔𝑥<3
𝐷𝑓 =] − ∞; 3[
2𝑥−1
𝑏) 𝑓(𝑥) = ln ( 𝑥+2 )
2𝑥−1
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥+2
> 0 et 𝑥 + 2 ≠ 0
2𝑥−1
Etudions le signe de 𝑥+2
1
2𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑥 = 2 ; 𝑥 + 2 = 0 ⇔ 𝑥 = −2
Tableau de signe
1 𝑐) 𝑓 (𝑥) = ln|−𝑥² − 3𝑥|
𝑥 −∞ −2 +∞
2
𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ −𝑥² − 3𝑥 ≠ 0
2𝑥 − 1 − − 0 +
⇔ 𝑥(−𝑥 − 3) ≠ 0
𝑥+2 − 0 + +
2𝑥 − 1 + − 0 + ⇔ 𝑥 ≠ 0 et 𝑥 ≠ −3
𝑥+2 𝐷𝑓 = ℝ ∖ {−3; 0}
D’après le tableau de signe,
1 (−𝑥 2 −3𝑥)′
𝐷𝑓 =] − ∞; −2[∪] ; +∞[ ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) =
2 −𝑥²−3𝑥
2𝑥−1
( )′ −2𝑥−3
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥+2
2𝑥−1 =
−𝑥²−3𝑥
𝑥+2
5
(𝑥+2)² 2𝑥+3
= 2𝑥−1 𝑓 ′ (𝑥) =
𝑥²+3𝑥
𝑥+2
5 𝑥+2
= ×
(𝑥+2)² 2𝑥−1
5
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+2)(2𝑥−1)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝒖′
La fonction 𝒖
pour primitive sur 𝐾 la fonction ln∘ |𝒖|.
2𝑥−3
Exemple : Déterminer les primitives sur ]−∞; 1[ et sur ]1; 2[ de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥²−3𝑥+2
Résolution
𝑢′ (𝑥)
Soit 𝑢(𝑥) = 𝑥² − 3𝑥 + 2 alors 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 − 3.D’où : 𝑓(𝑥) =
𝑢(𝑥)
Donc les primitives 𝐹 de 𝑓 sont définies par : 𝐹(𝑥) = 𝑙𝑛|𝑥² − 3𝑥 + 2| + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ)
*Etudions le signe de 𝑥² − 3𝑥 + 2 sur ]−∞; 1[ et sur ]1; 2[.
Tableau de signe
𝑥 −∞ 1 2 +∞
𝑥 2 − 3𝑥 + 2 + 0 − 0 +
∀𝑥 ∈ ]−∞; 1[, 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 > 0, donc les primitives de 𝑓 sur ]−∞; 1[ sont définies par :
𝐹(𝑥) = 𝑙𝑛(𝑥 2 − 3𝑥 + 2) + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ).
∀𝑥 ∈ ]1; 2[, 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 < 0, donc les primitives de 𝑓 sur ]1; 2[ sont définies par :
𝐹(𝑥) = 𝑙𝑛(−𝑥 2 + 3𝑥 − 2) + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ)
IV) Résolution d’équations et d’inéquations comportant ln
1) Equations du type ln U(x)=ln V(x)
Soit l’équation(𝑬): 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏𝒗(𝒙).
Pour résoudre l’équation(𝐸) on peut utiliser le procédé suivant :
D’abord déterminer les contraintes sur l’inconnue 𝑥 ou ensemble de validité noté 𝑉.
Ensuite résoudre l’équation équivalente 𝑥 ∈ V, (𝐸1 ): 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥).
Enfin les solutions de (𝐸) sont celles de (𝐸1 ) qui appartiennent à 𝑉.
Remarque (équations du type: 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒌 , 𝒌 ∈ ℝ)
Si (𝐸) est de la forme 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒌 alors 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒌 ⟺ 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏(𝒆𝒌 ).
En particulier :
Si (𝐸) est de la forme 𝑙𝑛𝑢(𝑥) = 0 alors 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝟎 ⟺ 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏𝟏.
Si (𝐸) est de la forme 𝑙𝑛𝑢(𝑥) = 1 alors 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝟏 ⟺ 𝒍𝒏𝒖(𝒙) = 𝒍𝒏 𝒆.
Exercice d’application
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
(𝐸1 ) : ln(𝑥 + 3) = ln(−2𝑥) ; (𝐸2 ): 𝑙𝑛(𝑥 − 2) + 𝑙𝑛(𝑥 + 2) = 𝑙𝑛(𝑥 + 8) ;
(𝐸3 ) : ln(𝑥² − 3) = 0 ;(𝐸4 ) : ln|𝑥 − 2| = 1
Résolution
(𝐸1 ) : ln(𝑥 + 3) = ln(−2𝑥)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
⇔ 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒 < 0 (𝑰′ 𝟏 )
*déterminons les racines de 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒
∆= 100 alors 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒 admet deux racines distinctes :𝑥1 = −6 et 𝑥2 = 4
Tableau de signe de 𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒
𝑥 −∞ −6 4 +∞ D’où : 𝑺(𝑰′ 𝟏 ) = ]−𝟔; 𝟒[
𝒙𝟐 + 𝟐𝒙 − 𝟐𝟒 + 0 − 0 + Et 𝑺ℝ (𝑰𝟏 ) = 𝑽 ∩ 𝑺(𝑰′ 𝟏 )
= ]−𝟔; −𝟓[ ∪ ]𝟑; 𝟒[
(𝑰𝟐 ) : 𝒍𝒏(−𝟐𝒙 + 𝟏) > 𝑙𝑛(𝟐 − √𝟑) + 𝒍𝒏(𝟐 + √𝟑)
Ensemble de validité 𝑉
∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼2 ) ⇔ 𝑙𝑛(−2𝑥 + 1) < 𝑙𝑛(𝟐 − √𝟑)(𝟐 + √𝟑)
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ −2𝑥 + 1 > 0 ⇔ −2𝑥 + 1 < (2 − √3)(2 + √3) (𝑰′ 𝟐 )
1
⇔𝑥<2 ⇔ −2𝑥 + 1 < 1
1
D’où :𝑉 = ]−∞; 2[ ⇔𝑥>0
𝟏
Alors 𝑺(𝑰′ 𝟐 ) = ]𝟎; +∞[ Et 𝑺ℝ (𝑰𝟐 ) = 𝑽 ∩ 𝑺(𝑰′ 𝟐 ) = ]𝟎; 𝟐[
Exercice d’application
Résoudre dans ℝ :
(𝑬): 𝟐(𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 = 𝟎 (𝑰): (𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝟕𝒍𝒏𝒙 + 𝟏𝟐 < 0
Résolution
(𝑬): 𝟐(𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝒍𝒏𝒙 − 𝟏 = 𝟎
Ensemble de validité 𝑉
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ 𝑥 > 0 Alors 𝑉 = ]0; +∞[
Posons 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 et on obtient (𝐸 ′ ): 2𝑋² − 𝑋 − 1 = 0.
Résolvons (𝐸 ′ )
1
∆= 9 Alors (𝐸 ′ ) admet deux solutions :𝑋1 = − et 𝑋2 = 2
2
𝟏 𝟏
Or 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑒 ; d’où les solutions de (𝑬) sont : 𝒆− 𝟐 et 𝒆𝟐 car 𝒆− 𝟐 ∈ 𝑽 et 𝒆𝟐 ∈ 𝑽
𝑋
𝟏
Donc 𝑺ℝ (𝑬) = {𝒆−𝟐 ; 𝒆𝟐 }
(𝑰): (𝒍𝒏𝒙)𝟐 − 𝟕𝒍𝒏𝒙 + 𝟏𝟐 < 0
Ensemble de validité 𝑉
𝑥 ∈ 𝑉 ⇔ 𝑥 > 0 Alors 𝑉 = ]0; +∞[
Posons 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 et on obtient(𝐼′ ): 𝑋² − 7𝑋 + 12 < 0.
Résolvons (𝐼′ )
*déterminons les racines du polynôme 𝑋² − 7𝑋 + 12.
∆= 1 Alors le polynôme 𝑋² − 7𝑋 + 12 admet deux racines : 𝑋1 = 3 et 𝑋2 = 4
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
*tableau de signe de 𝑋² − 7𝑋 + 12
𝑋 −∞ 3 4 +∞ Alors 𝑋² − 7𝑋 + 12 < 0 ⇔ 3 < 𝑋 < 4
2
𝑋 − 7𝑋 + 12 + 0 − 0 + D’où 𝑆(𝐼′ ) = ]3; 4[
𝑋
Or 𝑋 = 𝑙𝑛𝑥 ⇔ 𝑥 = 𝑒
Donc 3 < 𝑋 < 4 ⇔ 3 < 𝑙𝑛𝑥 < 4
3 < 𝑋 < 4 ⇔ 3 < 𝑙𝑛𝑥 < 4
3 < 𝑋 < 4 ⇔ 𝑒3 < 𝑥 < 𝑒4
⇔ 𝑥 ∈ ]𝑒 3 ; 𝑒 4 [
Par conséquent : 𝑺ℝ (𝑰) = 𝑽 ∩ ]𝑒 3 ; 𝑒 4 [ = ]𝑒 3 ; 𝑒 4 [
V) FONCTION LOGARITHME DECIMAL
1) Définition
𝒍𝒏𝒙
On appelle fonction logarithme décimal, la fonction notée log définie sur ]0; +∞[ par : log𝒙 = 𝒍𝒏𝟏𝟎 .
Exemples : log1= 0 ; log10= 1
2) Propriétés
Pour tous nombres réels 𝑎 et 𝑏 strictement positifs et pour tout nombre rationnel 𝑟, on a :
1 𝑎
(𝟏) log(𝑎𝑏) =log 𝑎 +log 𝑏 ; (𝟐) log( ) = − log 𝑎 ; (𝟑) log( ) = log 𝑎 −log 𝑏 ; (𝟒) log(𝑎𝑟 ) = 𝑟 log𝑎
𝑎 𝑏
Exemples : log 2 +log 5 = log10 = 1 ; log100 = log(102 ) = 2 log10 = 2
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑥+1
a) 𝑓(𝑥) = ln(𝑥 2 + 1) b) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛 |𝑥−1| c) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛|𝑥| d) 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 + 𝑥)𝑙𝑛𝑥
1+𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑥² 6 𝑙𝑛|𝑥|
e) 𝑓(𝑥) = f) 𝑓(𝑥) = g) 𝑓(𝑥) = − − 7𝑙𝑛𝑥 h) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 −
2𝑥 𝑥−1 2 𝑥 𝑥
2 𝑙𝑛𝑥 𝑥+1
i) 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 1 + ln(1 − 𝑥) j) 𝑓(𝑥) = 3 𝑥 − 1 + 𝑥²
k) 𝑓(𝑥) = 𝑥²ln( 𝑥
)
𝑙𝑛𝑥 𝑙𝑛(𝑥+1) 𝑥
l) 𝑓(𝑥) = 1+𝑥𝑙𝑛𝑥 m) 𝑓(𝑥) = 𝑥+1
−𝑥 n) 𝑓(𝑥) = (𝑙𝑛𝑥)² − 1 o) 𝑓(𝑥) = ln(𝑙𝑛𝑥)
B) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐼 dans chacun des cas suivants :
a) 𝑓(𝑥) = ln(1 − 𝑥) ; 𝐼 = ]−∞; 1[ c) 𝑓(𝑥) = 𝑥² − 𝑙𝑛𝑥 − 1 ; 𝐼 = ]0; +∞[
𝑙𝑛|𝑥| 1 1
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥
; 𝐼 = ℝ∗ d) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 ; 𝐼 = ]0; 1[ e) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛 (1 + 𝑥) ; 𝐼 = ]0; +∞[
Exercice 10
Dans chacun des cas suivants déterminer une primitive sur 𝐼 de la fonction 𝑓:
𝑙𝑛𝑥
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥
; 𝐼 = ]1; +∞[
1
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 ; 𝐼 = ]1; +∞[
1 1
c) 𝑓(𝑥) = + +1 ; 𝐼 = ]0; +∞[
𝑥² 𝑥
𝑥
d) 𝑓(𝑥) = ;𝐼 = ℝ
𝑥²+1
1 1
e) 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 + 𝑥−1 ; 𝐼 = ]−1; 1[
Exercice 11
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 8𝑙𝑛𝑥 − 4𝑥 + 4.
1) Montrer que la fonction 𝐻 définie sur ]0; +∞[ par 𝐻(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 est une primitive de la fonction 𝑙𝑛.
2) En déduire la primitive 𝐹 de la fonction 𝑓 telle que 𝐹(1) = −6 .
Exercice 12
3 2𝑥²−𝑥−1
A) On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−∞; [ par 𝑓(𝑥) = .
2 4𝑥−6
3 𝑐
1) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; [, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 +
2 4𝑥−6
3
2) En déduire une primitive 𝐹 de 𝑓 sur ]−∞; 2[.
3𝑥 3 −7𝑥²+4
B) On considère la fonction rationnelle 𝑔 définie de ℝ vers ℝ par 𝑔(𝑥) =
𝑥²−3𝑥+2
1) Quel est l’ensemble de définition𝐷𝑔 de 𝑔?
4 5
2) Vérifier que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑥) = 3𝑥 + 2 + 𝑥−1 − 𝑥−2
3)
a. Déterminer l’ensemble des primitives 𝐺 de 𝑔.
b. Déterminer la primitive de 𝑔 qui prend la valeur 10 en 3.
Exercice 13
1 1
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − − 𝑙𝑛𝑥
3 3
On désigne par (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité
graphique : 2𝑐𝑚.
1. a) Démontrer que la droite (𝑂𝐽) est une asymptote à la courbe (𝐶) .
𝑓(𝑥)
b) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
2. Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
3. Construire (𝐶).
Exercice 14
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
−𝑥+1
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = + 𝑙𝑛𝑥. Le plan est
2
muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unités : 𝑂𝐼 = 2 𝑐𝑚 ; 𝑂𝐽 = 5 𝑐𝑚. On note (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de 𝑓.
1) Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
2)
−𝑥+2
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 strictement positif, 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥
b. En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ]2; +∞[
b. Vérifier que 3,5 < 𝛼 < 3,6
𝑥2 1
4) Justifier que la fonction 𝐹 définie par :𝐹(𝑥) = − 4
− 2 𝑥 + 𝑥𝑙𝑛𝑥 est une primitive de𝑓 sur ]0; +∞[
5)
a. Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 0,25 0,5 1 2 3 4 5 6 7 8
Arrondi d’ordre 1 de 𝑓(𝑥)
Exercice 15
𝑥
Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = + 2𝑙𝑛|𝑥| et on note (𝐶) sa représentation graphique dans le plan
𝑥−1
muni d’un repère(𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Déterminer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
3)
a. Montrer que l’axe (𝑂𝐽) est une asymptote à (𝐶)
b. Calculer les limites à gauche et à droite de 𝑓 en 1.Interpréter graphiquement les résultats
obtenus.
4)
(𝑥−2)(2𝑥−1)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 élément de 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥(𝑥−1)²
′ (𝑥)
b. Etudier le signe de 𝑓 et donner le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5) Ecrire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse −1
6) Tracer (𝑇) puis construire (𝐶) et ses asymptotes.
Exercice 16
Le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité graphique : 2𝑐𝑚.
1
On considère la fonction 𝑓 dérivable sur ℝ∗ et définie par :𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + 4 𝑙𝑛|𝑥|
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en 0.
b. Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.
2)
1
a. Démontrer que 𝑓 est strictement croissante sur chacun des intervalles ]−∞; − 4[ et ]0; +∞[ et
1
strictement décroissante sur l’intervalle ]− 4 ; 0[.
b. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 3 < 𝛼 < 4.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
4) Démontrer que :
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ]0; 𝛼[, 𝑓(𝑥) < 0
{
∀𝑥 ∈ ]𝛼 ; +∞[, 𝑓(𝑥) > 0
Exercice 17
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie sur [0; +∞[ par :
𝑓(𝑥) = 𝑥²(1 − 2𝑙𝑛𝑥) et 𝑓(0) = 0. (𝐶) est sa représentation graphique dans le plan muni d’un repère
orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) . Unité graphique :2 𝑐𝑚 .
1) Démontrer que 𝑓 est continue en 0.
2) Justifier que (𝐶) admet en son point d’abscisse 0, une tangente horizontale.
𝑓(𝑥)
3) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
4) a- Démontrer que pour tout 𝑥 élément de l’intervalle ]0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = −4𝑥𝑙𝑛𝑥.
b- Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
c- calculer 𝑓(√𝑒) et justifier que :
∀𝑥 ∈ [0; √𝑒 ], 0 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 1
{
∀𝑥 ∈ ]√𝑒 ; +∞[, 𝑓(𝑥) < 0
5) a- Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) en son point d’abscisse √𝑒 .
b- Tracer (𝑇) et (𝐶).
Exercice 18
𝑥² 𝑥
On donne la fonction numérique 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = − + 𝑙𝑛(𝑥 + 2)
2 2
Soit (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique :3 𝑐𝑚.
1) Justifier que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−2; +∞[.
2) Calculer 𝑥lim
→−2
𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat.
>
𝑓(𝑥)
3) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis en donner une interprétation graphique.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥
4) On note 𝑓′ la fonction dérivée de 𝑓.
2𝑥²+3𝑥
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−2; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑥+4
.
b. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]−2; +∞[ , 2𝑥 + 4 > 0 et en déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) sur 𝐷𝑓 .
c. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5)
a. Reproduire et compléter le tableau suivant :
𝑥 −1,95 −1 0 1 2 3 4
′
𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥)
b. Construire (𝐶𝑓 ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Exercice 19
Partie A
Soit 𝑃 le polynôme défini par : 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 − 7𝑥 + 6.
1) Calculer 𝑃(2).
2) Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que :∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 2)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐).
3) Résoudre dans ℝ, l’équation 𝑃(𝑥) = 0.
∀𝑥 ∈ ]−∞; −3[ ∪ ]1; 2[, 𝑃(𝑥) < 0
4) Justifier que : {
∀𝑥 ∈ ]−3; 1[ ∪ ]2; +∞[, 𝑃(𝑥) > 0
Partie B
𝑥² 6
𝑓 est la fonction numérique définie sur l’intervalle ]0; +∞[ par :𝑓(𝑥) = 2
− 𝑥 − 7𝑙𝑛𝑥.
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(𝐶) est la courbe représentative de 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)d’unité graphique :1cm.
1) Calculer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑃(𝑥)
3) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥²
.
4) En utilisant la question 4) de la partie A, donner les variations de 𝑓 sur ]0; +∞[ et dresser son
tableau de variation.
5) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 0,5 1 2 5 7
𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥)
6) Construire la courbe (𝐶).
Exercice 20
1
Soit 𝑓 la fonction numérique de la variable réelle 𝑥 définie par 𝑓(𝑥) = + 2𝑙𝑛(𝑥 + 1) , de courbe
𝑥
représentative (𝐶) dans le plan muni du repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 1cm.
Partie A
Soit le polynôme 𝑄 définie par : 𝑄(𝑥) = 2𝑥² − 𝑥 − 1.
1
1) Calculer 𝑄 (− 2) et 𝑄(1)
1
∀𝑥 ∈ ]−∞; − [ ∪ ]1; +∞[, 𝑄(𝑥) > 0
2
2) En déduire que : { 1
∀𝑥 ∈ ]− 2 ; 1[ , 𝑄(𝑥) < 0
Partie B
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷 de 𝑓.
2)
a. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷.
b. En déduire que (𝐶) admet deux asymptotes verticales dont on précisera les équations.
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur𝐷.
𝑄(𝑥)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ 𝐷, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥²(𝑥+1)
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Recopier et compléter le tableau suivant :
𝑥 −0,7 −0,5 −0,2 0,5 1 2 3 4
′
𝐴𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 1 𝑑𝑒 𝑓(𝑥)
5) Construire la courbe (𝐶) et ses asymptotes.
Exercice 21
1 1+𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie par :𝑓(𝑥) = 2 𝑙𝑛( 1−𝑥 ) et (𝐶) désigne sa représentation graphique dans
le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).Unité : 2𝑐𝑚.
1) Démontrer que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−1; 1[.
2) Calculer les limites de 𝑓 en −1 et 1 puis interpréter graphiquement les résultats.
3)
1
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−1; 1[, 𝑓 ′ (𝑥) = 1−𝑥²
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
c. Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point 𝑂.
4) Soit la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 𝑥
a. Déterminer le sens de variation de 𝑔.
b. Calculer 𝑔(0) et en déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c. Déterminer la position de (𝐶) par rapport à (𝑇).
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Problème 2
Partie A
𝑓(0) = 0
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[par :{
𝑓(𝑥) = 2𝑥(1 − 𝑙𝑛𝑥) si 𝑥 > 0
On note (C), sa courbe représentative dans le plan muni d'un repère orthonormé (O, I, J) d'unité 2cm.
1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0
2)
a. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0.
b. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
c. Calculer la limite de 𝑓 en +∞
3)
a. Déterminer la dérivée 𝑓' de 𝑓 sur ]0; +∞[et le signe de 𝑓 ′ (𝑥).
b. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Soit A le point d'intersection de (C) et de (0I), autre que O.
Partie B
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Problème 3
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique 2cm.
PARTIE A
1
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = − 4𝑙𝑛𝑥
𝑥
1) a) Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de son ensemble de définition.
b) Déterminer 𝑔′ (𝑥) pour tout nombre réel 𝑥 élément de]0; +∞[.
c) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2) a) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 et que 1,22 < 𝛼 < 1,23.
b) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈]0; 𝛼[ , 𝑔(𝑥) > 0 et∀ 𝑥 ∈]𝛼; +∞[,𝑔(𝑥) < 0.
PARTIE B
1
Soit 𝑓 la fonction numérique dérivable et définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2(𝑙𝑛𝑥)²
et (𝐶𝑓) sa courbe représentative.
1) a) Calculer les limites de 𝑓 à droite en 0 et en +∞.
b) Justifier que (𝐶𝑓) admet une branche parabolique de direction (O I) en +∞.
𝑔(𝑥)
2) a) Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥 > 0, 𝑓 ′ (𝑥) = −
𝑥
b) En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
1 1
3) Démontrer que 𝑓(α) = 8α² + α et donner un encadrement de 𝑓(α) à 2. 10−2 près.
4) Construire (𝐶𝑓) . On prendra α = 1,225 et 𝑓(α) = 0,89.
Problème 4
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2 𝑐𝑚 .
Partie A
∀𝑥 ∈]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = −1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 de [0; +∞[ vers ℝ définie par : {
𝑓(0) = −1
1) Justifier que 𝑓 est continue en 0.
2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 et en donner une interprétation géométrique.
3) Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]1,5; 2[.
5) Déterminer le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
1+𝑥
On considère la fonction 𝑔 définie par : 𝑔(𝑥) = 1+𝑙𝑛𝑥 et (𝐶) sa représentation graphique.
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
2) Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de 𝐷𝑔 et en déduire une équation de l’asymptote.
𝑔(𝑥)
3) Calculer lim et donner une interprétation géométrique de ce résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
𝑓(𝑥)
4) a- Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) = 𝑥(1+𝑙𝑛𝑥)²
b- Etudier le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c- En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
5) Démontrer que 𝑔(𝛼) = 𝛼.
6) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 1.
7) Tracer l’asymptote, (𝑇) et la courbe (𝐶).
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Problème 5
Partie A
2(1−𝑥)
On considère la fonction ℎ dérivable sur ]0 ; +∞[ définie par :ℎ(𝑥) = 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥.
1)
𝑥+2
a. Démontrer que pour tout 𝑥 élément de ]0 ; +∞[, ℎ′ (𝑥) = − 𝑥² .
b. Etudier les variations de ℎ et dresser son tableau de variation
( 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 ℎ 𝑒𝑛 0 𝑒𝑡 𝑒𝑛 + ∞).
2)
a. Vérifier que ℎ(1) = 0.
b. En déduire que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[, ℎ(𝑥) > 0 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ]1 ; +∞[, ℎ(𝑥) < 0.
Partie B
On considère la fonction 𝑔 dérivable sur ]0 ; +∞[ définie par : 𝑔(𝑥) = (2 − 𝑥)𝑙𝑛𝑥 + 1 − 𝑥.
1) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = ℎ(𝑥).
b. En déduire les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3) En déduire que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑔(𝑥) ≤ 0.
Partie C
𝑥²
∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥−1 𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par :{ 𝑓(0) = 0
𝑓(1) = 1
On note (𝐶) sa courbe représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique : 1 cm
1) Démontrer que 𝑓 est continue en 0 et en 1.
2)
𝑓(𝑥)
a. Calculer les limites de 𝑓(𝑥) et de 𝑥 lorsque 𝑥 tend vers +∞.
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
3) Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 et donner une interprétation graphique du résultat.
3
4) On admet que 𝑓 est dérivable en 1 et 𝑓 ′ (1) = . En déduire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶)
2
au point d’abscisse 1.
5)
−𝑥𝑔(𝑥)
a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[, 𝑓′(𝑥) = (𝑥−1)² .
b. En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
6) Construire la courbe (𝐶) et la tangente (𝑇).
Problème 6
Partie A
On considère la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = √𝑥𝑙𝑛𝑥 si 𝑥 > 0 et 𝑓(0) = 0.
On désigne par (𝐶) sa représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1
cm.
1) Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
2) Etudier la dérivabilité de 𝑓 à droite en 0 et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
4) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
𝑓(𝑥)
5) Calculer la limite de 𝑥 lorsque 𝑥 tend vers +∞ et Interpréter graphiquement le résultat.
6) Construire (𝐶).
Partie B
Soit 𝑔 la restriction de 𝑓 à l’intervalle [𝑒 −2 ; +∞[.
1)
a. Démontrer que 𝑔 est une bijection de [𝑒 −2 ; +∞[ sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
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Problème 7
Partie A
On donne la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :𝑔(𝑥) = 𝑥² − 1 + 𝑙𝑛|𝑥| .
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑔.
b. Etudier la parité de 𝑔.
2) Etudier les variations de 𝑔.
3)
a. Calculer 𝑔(−1) et 𝑔(1) puis dresser le tableau de variation de 𝑔.
b. En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
𝑙𝑛|𝑥|
On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 𝑥
.
1) Déterminer son ensemble de définition 𝐷𝑓 .
2) Montrer que 𝑓 est impaire.
3) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
𝑔(𝑥)
4) Sachant que 𝑓 est dérivable surℝ∗ , calculer 𝑓 ′ (𝑥) et vérifier que :𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥² .
5) Déduire de la question 3𝑏 de la partie A, le signe de 𝑓 ′ (𝑥).
6) Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
7) Construire (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
unité :1 cm.
Problème 8
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]0 ; +∞[par : 𝑔(𝑥) = 2 − 𝑥² − 2𝑙𝑛𝑥.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2)
a. ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, déterminer 𝑔′ (𝑥) et son signe.
b. En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Justifier que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique α sur ]0 ; +∞[.
b. Vérifier que :1,2 < 𝛼 < 1,3.
4) En déduire que 𝑔 est positive sur ]0 ; α[ et négative sur ] α; +∞[.
Partie B
2𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0 ; +∞[ par :𝑓(𝑥) = −𝑥 + 2 + et (𝐶𝑓 ) sa représentation
𝑥
graphique dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
1) Déterminer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞ et démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une
asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
3) Déterminer la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
4)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥² .
b. En déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et le sens de variation de 𝑓.
5)
2
a. Démontrer que :𝑓(α) = 2 − 2α + α .
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Problème 9
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]0 ; +∞[par : 𝑔(𝑥) = 𝑥² + 2 − 2𝑙𝑛𝑥.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2)
a. Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
b. En déduire que pour tout 𝑥 > 0, on a 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
2𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0 ; +∞[ par :𝑓(𝑥) = 𝑥 + et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique
𝑥
dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
1) Déterminer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞
3)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥²
′
b. En déduire le signe de 𝑓 (𝑥) et le sens de variation de 𝑓.
4) Soit la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥
a. Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Déterminer la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
c. Déterminer les coordonnées du point de (𝐶𝑓 ) en lequel la tangente est parallèle à (𝐷).
5) Soit (𝑇) la tangente à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 1. Déterminer une équation de (𝑇).
1
6) Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique α dans ]0 ; +∞[ et que α ∈ ]2 ; 1[.
7) Construire (𝑇) , (𝐷) et (𝐶𝑓 ).
Problème 10
Partie A
Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ]−∞; 1[ et sur ]1; +∞[ et définie par :
𝑥
𝑔(𝑥) = 𝑥−1 + 𝑙𝑛|𝑥 − 1|.
1)
a. Justifier que l’ensemble de définition de 𝑔 est 𝐷𝑔 = ℝ ∖ {1}.
b. Calculer 𝑔′ (𝑥) pour 𝑥 ∈ ℝ ∖ {1}.
c. Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser le tableau de variation de 𝑔.
∀𝑥 ∈ ]−∞ ; 0[ ∪ ]1 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
2) Calculer 𝑔(0) et démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0 ; 1[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ]−∞; 1[ et sur ]1; +∞[ et définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑙𝑛|𝑥 − 1|.
On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 2 cm.
1)
a. Déterminer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 1.Interpréter graphiquement ces
résultats.
b. Déterminer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
c. Calculer : lim 𝑥 et lim 𝑥 puis interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {1}, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. En déduire les variations de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3)
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a. Démontrer que (𝐶) coupe la droite (𝑂𝐼) en deux points dont on précisera les coordonnées.
On notera 𝐴 celui dont l’abscisse est non nulle.
b. Justifier qu’une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) en 𝐴 est :𝑦 = 2𝑥 − 4.
4) Soit 𝑑 la fonction définie sur ]1; +∞[ par :𝑑(𝑥) = 𝑓(𝑥) − 2𝑥 + 4.
a. Etudier les variations de la fonction 𝑑.
b. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]1 ; 2[, 𝑑(𝑥) < 0 𝑒𝑡∀𝑥 ∈ ]2; +∞[, 𝑑(𝑥) > 0.
c. En déduire la position relative de (𝐶) et (𝑇) par rapport sur ]1; +∞[.
5) Construire (𝐶) et (𝑇) dans le même repère.
Partie C
On désigne par ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]1; +∞[.
1) Démontrer que ℎ réalise une bijection de ]1; +∞[ sur ℝ.
2) On note ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
a. Donner le sens de variation de ℎ−1 et dresser son tableau de variation.
b. Justifier que ℎ−1 n’est pas dérivable en 0.
c. Vérifier que ℎ(3) = 3𝑙𝑛2
d. En déduire que ℎ−1 est dérivable en 3𝑙𝑛2 et calculer : (ℎ−1 )′ (3𝑙𝑛2).
3) Construire (𝐶ℎ−1 ) courbe représentative de ℎ−1 dans le même repère que (𝐶).
Problème 11
Partie A
1) Résoudre dans ℝ l’équation (𝐸): 𝑥 2 + 𝑥 − 2 = 0.
2) En déduire les solutions dans ℝ de l’équation :(𝐸 ′ ): (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2 = 0
∀𝑥 ∈ ]𝑒 −2 ; 𝑒[, (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2 < 0
3) Démontrer que : {
∀𝑥 ∈ ]0; 𝑒 −2 [ ∪ ]𝑒; +∞[, (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2 > 0
Partie B
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥(𝑙𝑛𝑥)2 − 𝑥𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 − 1.
1) Calculer les limites de 𝑔 en 0 et en +∞.
2) Démontrer que pour tout 𝑥 > 0, 𝑔′ (𝑥) = (𝑙𝑛𝑥)2 + 𝑙𝑛𝑥 − 2
3)
a. Donner le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
b. Donner le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]0; +∞[ et que 5,4 < 𝛼 < 5,5 .
𝑔(𝑥) < 0 ; 𝑠𝑖 𝑥 < 𝛼
5) Démontrer que : {
𝑔(𝑥) > 0 ; 𝑠𝑖 𝑥 > 𝛼
Partie C
1+𝑥𝑙𝑛𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥−1 ; 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
Soit la fonction 𝑓 définie par : { et (𝐶) sa courbe représentative dans un repère
𝑓(0) = 0
orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 0,5cm.
1) Démontrer que l’ensemble de définition de 𝑓 est :𝐷𝑓 = [0; 𝑒[ ∪ ]𝑒; +∞[ .
2)
a. Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
3)
a. Calculer les limites de 𝑓 à gauche et à droite en 𝑒. Donner une interprétation graphique des
résultats obtenus.
b. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑔(𝑥)
4) Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0; 𝑒[ ∪ ]𝑒; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥(𝑙𝑛𝑥−1)²
5) Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation .
6) Construire (𝐶) et ses asymptotes. On prendra 𝑒 = 2,7 et 𝛼 = 5,4.
Partie D
Soit ℎ la restriction de 𝑓 à [0; 𝑒[.
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1) Démontrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 d’un intervalle 𝐼 à préciser sur [0; 𝑒[.
2) Démontrer que ℎ−1 est dérivable en −1 puis calculer (ℎ−1 )′ (−1).
3) Donner le sens de variation de variation de ℎ−1 et dresser son tableau de variation.
4) Construire (Γ) la courbe représentative de ℎ−1 dans le même repère que(𝐶).
Problème 12
Partie A
On considère la fonction 𝑢 dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝑢(𝑥) = 𝑥 2 + 4 − 4𝑙𝑛𝑥.
1) Etudier les variations de 𝑢 et dresser son tableau de variation.
2) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑢(𝑥) > 0.
Partie B
1 𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 4 𝑥 − 1 + 𝑥 et (𝐶) désigne sa représentation graphique dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).Unité :2𝑐𝑚.
1) Calculer la limite de 𝑓 en 0 et interpréter graphiquement le résultat.
2)
a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
𝑥
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = − 1 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
4
3)
𝑢(𝑥)
a. Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑥² .
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 et que 1 < 𝛼 < 𝑒.
b. Calculer 𝑓(2) et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
5)
a. Démontrer qu’il existe un unique point 𝐴 de (𝐶) où la tangente (𝑇) est parallèle à (𝐷).
b. Donner les coordonnées du point 𝐴.
6)
a. Etudier la position relative de (𝐷) par rapport à (𝐶).
b. Construire (𝑇), (𝐷) et (𝐶).
Problème 13
Partie A
𝑥
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1; +∞[, par :𝑔(𝑥) = 2 ln(𝑥 + 1) + 1+𝑥 .
lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥).
1) Calculer 𝑥→−1
𝑥→+∞
>
2) La fonction 𝑔 est dérivable sur]−1; +∞[.
a. Déterminer la dérivée 𝑔′ de 𝑔.
b. En déduire le sens de variation de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3) Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ]−1; +∞[.
4)
a. Justifier que 𝛼 = 0.
∀𝑥 ∈ ]−1; 0[, 𝑔(𝑥) < 0
b. Déduire des questions précédentes que :{ .
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1cm.
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−1; +∞[, par :𝑓(𝑥) = 𝑥² ln(𝑥 + 1) et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
1)
𝑓(𝑥)
lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 .
a. Calculer 𝑥→−1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
>
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Problème 14
Partie A
Soit la fonction 𝑢 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑙𝑛𝑥 − 𝑥 .
1)
a. Calculer les limites de 𝑢 en 0 et en +∞ .
b. Dresser le tableau de variation de 𝑢.
c. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑢(𝑥) ≤ 0.
2) Soit 𝑣 la fonction définie sur ]0; +∞[ par 𝑣(𝑥) = 𝑒𝑙𝑛𝑥 + 𝑥.
a. Calculer les limites de 𝑣 en 0 et en +∞ .
b. Dresser le tableau de variation de 𝑣.
c. Démontrer que l’équation 𝑣(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 sur ]0; +∞[ puis vérifier
0,7 < 𝛼 < 0,8.
d. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑣(𝑥) < 0 et ∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑣(𝑥) > 0.
Partie B
(𝑙𝑛𝑥)²
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 et on note (𝐶) sa courbe représentative
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2cm.
1) Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞ puis interpréter graphiquement les résultats obtenus.
2)
(2−𝑙𝑛𝑥).𝑙𝑛𝑥
a. Démontrer que pour tout ∈ ]0; +∞[ , 𝑓 ′ (𝑥) = .
𝑥²
b. Etudier le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et donner le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 𝑒.
4)
1 𝑢(𝑥).𝑣(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) − 𝑒² 𝑥 = 𝑒²𝑥 .
b. En déduire la position relative de (𝐶) et (𝑇).
5)
𝛼
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝑒² .
b. Construire (𝐶), (𝑇) et les tangentes horizontales. On prendra 𝛼 = 0,8.
Problème 15
Partie A
2
Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ]0; +∞[ et définie par : 𝑔(𝑥) = 3 𝑥 3 + 1 − 2𝑙𝑛𝑥.
1)
2(𝑥−1)(𝑥 2 +𝑥+1)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥
.
b. Déterminer le signe de 𝑔′ (𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
c. En déduire les variations de 𝑔.
2)
a. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
b. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
2 𝑙𝑛𝑥
Soit la fonction 𝑓 dérivable sur ]0; +∞[ et définie par :𝑓(𝑥) = 3 𝑥 − 1 + 𝑥² . On note (𝐶) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2cm.
1)
a. Déterminer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
b. En déduire que (𝐶) admet une asymptote verticale.
2)
2
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶).
3
b. Etudier la position de (𝐶) par rapport à (𝐷).
3)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 3 .
𝑥
b. Déterminer les variations de 𝑓. (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐴. 2. 𝑏)
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)
a. Démontrer que l’équation : 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼.
b. Démontrer que : 1,15 < 𝛼 < 1,3.
c. Construire (𝐷) et (𝐶) dans le même repère.(𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 1,2).
Problème 16
Partie A
1 1
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 2 𝑥² − 2 𝑥 + 2𝑙𝑛𝑥.
1) On considère le polynôme 𝑃 définie par 𝑃(𝑥) = 2𝑥² − 𝑥 + 4. Etudier le signe de 𝑃(𝑥).
2)
𝑃(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = .
2𝑥
b. En déduire les variations de 𝑔.
c. Calculer les limites en 0 et en +∞.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝑥0 dans ]0; +∞[.
b. Vérifier que 𝑥0 = 1.
4) Justifier que : ∀𝑥 ∈ ]0; 1[, 𝑔(𝑥) < 0 et ∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
1
Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 2 𝑥² + 2𝑙𝑛𝑥.
(𝐶𝑓 ) est sa courbe représentative dans le plan muni dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
unité :1cm.
1)
a. Calculer les limites de 𝑓 en 0 et en +∞.
b. Etudier le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
2)
a. Démontrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]0; +∞[.
b. Vérifier que 0,83 < 𝛼 < 0,84.
3) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à la courbe (𝐶𝑓 ).
1
4) Soit (∆) la droite d’équation 𝑦 = 2 𝑥.
1
a. Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) − 2 𝑥 = 0 ⇔ 𝑔(𝑥) = 0.
b. En déduire que la courbe (𝐶𝑓 ) coupe la droite (∆) en un point 𝐴 dont on précisera les
coordonnées.
c. Déterminer la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (∆) .
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑓(𝑥)
5) Calculer lim puis interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
6) Construire (∆), (𝑇)𝑒𝑡 (𝐶𝑓 ) dans le même repère.
Problème 17
Partie A
1
Soit la fonction numérique ℎ définie par : ℎ(𝑥) = 2𝑙𝑛𝑥 + 3 + 𝑥 2 .
1) Etudier le sens de variation de ℎ et montrer que pour tout 𝑥 strictement positif ℎ(𝑥) > 0.
(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠)
1
2) Soit la fonction 𝑔 définie par : 𝑔(𝑥) = 2𝑥𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 − 𝑥 .
a. Calculer 𝑔(1).
b. Montrer que pour tout 𝑥 strictement positif 𝑔′ (𝑥) = ℎ(𝑥).
c. Etudier les variations de 𝑔 et montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution que
l’on précisera.
∀𝑥 ∈ ]0; 1[, 𝑔(𝑥) < 0
d. Justifier que :{
∀𝑥 ∈ ]1; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = (𝑥 2 − 1)𝑙𝑛|𝑥|
On note (𝐶) sa courbe représentative dans le repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique :2cm
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition de 𝑓.
b. Montrer que 𝑓 est une fonction paire et interpréter graphiquement ce résultat.
Dans la suite, on utilisera l’ensemble 𝐷 = ]0; +∞[ comme domaine d’étude de la fonction 𝑓.
2)
a. Calculer la limite de 𝑓 en 0 et en +∞.
b. Montrer que pour tout 𝑥 strictement positif 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
c. En déduire sur 𝐷 le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
d. Construire la courbe (𝐶) sur l’intervalle ]0; +∞[ et la compléter sur 𝐷
3) Soit 𝜑 la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; 1].
a. Montrer que 𝜑 est une bijection de ]0; 1] sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. Montrer que la réciproque 𝜑 −1 de 𝜑 est dérivable sur un intervalle que l’on déterminera.
c. Construire la courbe (𝐶 ′ ) de 𝜑 −1 dans le même repère.
Problème 18
Partie A
Soit 𝑓 une fonction définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 3)2 − 2(𝑥 − 3) + 𝑙𝑛(4 − 𝑥).
1) Justifier que l’ensemble de définition de 𝑓 est 𝐷𝑓 = ]−∞; 4[.
2) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
3) Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Calculer 𝑓(3).
b. En déduire le signe de 𝑓(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
𝑙𝑛(4−𝑥)
On considère la fonction 𝑔 définie sur ]−∞; 4[ par 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2 + 4−𝑥
On désigne par (𝐶𝑔 ) la courbe représentative de 𝑔 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽)
Unité : 2𝑐𝑚.
1) Calculer la limite à gauche de 𝑔 en 4 puis interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑔 en −∞.
3) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2 est une asymptote à (𝐶𝑔 ) en −∞.
4) Etudier la position de (𝐶𝑔 ) par rapport à (∆).
5) On admet que 𝑔 est dérivable sur ]−∞; 4[.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑓(𝑥)
a. Calculer 𝑔′ (𝑥) et vérifier que 𝑔′ (𝑥) =
(4−𝑥)²
b. Justifier que 𝑔 est strictement croissante sur ]−∞; 3[ et strictement décroissante sur ]3; 4[.
6) On désigne par 𝑘 la restriction de 𝑔 à l’intervalle ]−∞; 3[.
a. Démontrer que 𝑘 réalise une bijection de ]−∞; 3[ sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. Démontrer que l’équation (𝐸): 𝑥 ∈ ]−∞; 4[, 𝑔(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions 𝛼 et
𝛽 telles que 𝛼 ∈ [−3; −2] et 𝛽 ∈ [3,7; 3,8]
c. Donner un encadrement de 𝛼 à 10−1 près et un encadrement de 𝛽 à 10−2 près.
d. Vérifier que 𝑙𝑛(4 − 𝛼) = 𝛼² − 2𝛼 − 8
7) Construire(𝐶𝑔 )𝑒𝑡 (∆).
Problème 19
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie sur ]−1 ; +∞[par : 𝑔(𝑥) = 𝑥² + 2𝑥 + 3 − 2𝑙𝑛(𝑥 + 1).
2𝑥(𝑥+2)
1) Démontrer que ∀𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥+1
2) Etudier le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de
variation.(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠)
3) En déduire que ∀𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
2𝑙𝑛(𝑥+1)
On considère la fonction 𝑓 définie sur ]−1 ; +∞[ par :𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4 + 𝑥+1 et (𝐶𝑓 ) sa représentation
graphique dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
1) Calculer la limite de 𝑓 en −1 et interpréter graphiquement le résultat.
2) Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
3)
a. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 4 est asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Déterminer les coordonnées du point A intersection de (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
c. Etudier la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
4)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]−1 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = . (𝑥+1)²
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
c. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique α dans ]−1 ; +∞[ et que α ∈
[3; 4]
d. Donner un encadrement de α d’amplitude 10−1 .
e. Déterminer les coordonnées du point B de (𝐶𝑓 ) où la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) est parallèle à (𝐷).
5) Démontrer que : (𝐶𝑓 ) est en dessous de (𝑂𝐼) sur ]−1 ; α[ et (𝐶𝑓 ) est au dessus de (𝑂𝐼) sur ]α ; +∞[
6) Tracer les asymptotes, (𝑇) et (𝐶𝑓 ). on prendra α = 3,35
Problème 20
Partie A
Soit ℎ la fonction définie sur ] − 1; +∞[ par : ℎ(𝑥) = 𝑥 − 𝑙𝑛(𝑥 + 1)
1) Etudier le sens de variation de ℎ et dresser son tableau de variation.
(On ne calculera pas les limites)
2) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈] − 1; +∞[, ℎ(𝑥) ≥ 0.
Partie B
𝑥²+5𝑥+4
𝑔(𝑥) = 𝑥
, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−∞; −1]
∗
Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par { 1
𝑔(𝑥) = (1 + 𝑥) 𝑙𝑛(𝑥 + 1), 𝑠𝑖 𝑥 ∈ ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[
1) Démontrer que 𝑔 admet un prolongement 𝑝 par continuité en 0 que l’on précisera.
2)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Problème 21
Partie A
𝑥
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]−1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥+1 − 2𝑙𝑛(𝑥 + 1).
1) Calculer les limites de 𝑓 en −1 à droite et en +∞.
−2𝑥−1
2) Justifier que :∀𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑥+1)² .
3) Etudier le sens de variation de 𝑓.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ]−1; +∞[, 𝑓(𝑥) = 0 admet exactement deux solutions.
b. Justifier que l’une des solutions notée 𝛼 est telle que −0,73 < 𝛼 < −0,71 et que l’autre vaut 0.
c. Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]−1; 𝛼[ ∪ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) < 0 et : ∀𝑥 ∈ ]𝛼; 0[, 𝑓(𝑥) > 0
Partie B
𝑙𝑛(𝑥+1)
Soit la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥² et on désigne par (𝐶𝑔 ) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2𝑐𝑚.
1) Justifier que l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔 est ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[.
2)
a. Calculer les limites de 𝑔 en 0 à gauche et à droite puis interpréter graphiquement les
résultats.
b. Calculer les limites de 𝑔 en −1 à droite et en +∞ puis interpréter graphiquement chacun des
résultats.
3) On admet que 𝑔 est dérivable sur 𝐷𝑔 .
𝑓(𝑥)
a. Montrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) = 𝑥 3 .
b. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
1
c. Montrer que 𝑔(𝛼) = 2𝛼(𝛼+1)
Partie C
Soit ℎ la restriction de 𝑔 à l’intervalle ]0; +∞[.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1) Justifier que ℎ réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
2) On désigne par ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.
a. Calculer ℎ(𝑒 − 1).
1 1
b. Montrer que ℎ−1 est dérivable en ( 𝑒−1 )² puis calculer (ℎ−1 )′ ((𝑒−1) ²).
3) Construire les courbes de 𝑔 et de ℎ−1 .
Problème 22
Partie A
La courbe (Γ) donnée en annexe est celle d’une fonction 𝑔 définie et dérivable sur ]0; +∞[. La droite (𝐴𝐵)
1
est la tangente à la courbe (Γ) en 𝐴. On a : 𝐴(1; −1) ; 𝐵(0; −3) ; 𝐶(𝑒; 1 − 𝑒 ).
1)
a. Prouver qu’une équation de la droite (𝐴𝐵) est : 𝑦 = 2𝑥 − 3.
b. Sur le graphique, lire les valeurs de 𝑔(1) ; 𝑔(𝑒) et 𝑔′ (1).
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
𝑏
2) On suppose que 𝑔(𝑥) est de la forme : 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 où 𝑎 et 𝑏 sont deux nombres réels.
a. Calculer 𝑔′ (𝑥) en fonction de 𝑎 et 𝑏.
b. A l’aide des résultats précédents, déterminer les réels 𝑎 et 𝑏.
Dans la suite on suppose que 𝑎 = 1 et 𝑏 = −1.
1
c. Montrer qu’il existe un unique réel 𝛼 tel que 𝑙𝑛𝛼 = 𝛼 et que 1,7 < 𝛼 < 1,8.
∀𝑥 ∈ ]0; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0
d. Justifier que : {
∀𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
Partie B
On considère la fonction 𝑓 définie sur]0; +∞[ par𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥 + 𝑥 − 𝑥𝑙𝑛𝑥. On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité : 2cm.
1)
𝑓(𝑥)
a. Déterminer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 puis interpréter graphiquement le deuxième résultat.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat.
b. Calculer 𝑥→0
>
2)
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour 𝑥 dans ]0; +∞[ et vérifier que : 𝑓 ′ (𝑥) = −𝑔(𝑥).
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
1
c. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 + 𝛼 − 1 puis dresser le tableau de variation de 𝑓.
d. Donner un encadrement de 𝑓(𝛼) à 2. 10−1 près.
3)
a. Ecrire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 1.
b. Etudier la position de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝑇).
c. Tracer (𝐶𝑓 ) et (𝑇).
Partie C
𝑥 𝑥
1) Soit ℎ la fonction définie et dérivable sur ]0; +∞[ par :ℎ(𝑥) = 𝑥 (1 − 2 ) 𝑙𝑛𝑥 − 𝑥(1 − 4 ).
a. Calculer la dérivée de ℎ .
b. En déduire la primitive sur ]0; +∞[ de la fonction 𝑓 qui prend la valeur 𝑒 en 1.
2) Soit 𝑘 la restriction de 𝑓 à [𝛼; +∞[.
a. Justifier que 𝑘 admet une bijection réciproque 𝑘 −1 dont on précisera l’ensemble de départ.
b. Calculer 𝑘(𝑒) et prouver que 𝑘 −1 est dérivable en 1.
c. Donner une équation de la tangente (𝑇 ′ ) à la courbe (𝐶𝑘 −1 ) de 𝑘 −1 au point d’abscisse 1.
d. Tracer (𝐶𝑘 −1 ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Annexe
y
3 (C)
1
C
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 x
-1
-2
B
-3
-4
-5
-6
-7
-8
𝟏
𝑨(𝟏; −𝟏) ; 𝑩(𝟎; −𝟑) ; 𝑪(𝒆; 𝟏 − 𝒆 ).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Résolution
𝒁 𝐑𝐞(𝐳) 𝐈𝐦(𝐳)
𝟐−𝒊 2 −1
𝟑 + 𝟐𝒊√𝟑 3 2√3
−𝒊 0 −1
𝑖 𝟎 𝟏
1 𝟏 𝟎
𝟐 + 𝒊√𝟑 1 √3
𝟐 2
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
b) 𝑍 − 𝑍 ′ = −1 + 𝑖√3 − 1 − 𝑖
= −1 − 1 + 𝑖√3 − 𝑖
= −2 + (√3 − 1)𝑖
c) 𝑍 × 𝑍 ′ = (−1 + 𝑖√3 )( 1 + 𝑖)
= −1 − 𝑖 + 𝑖√3 + 𝑖²√3
= −1 − 𝑖 + 𝑖√3 − √3
= −1 − √3 + (√3 − 1)𝑖
1 1
d) 𝑍 = −1+𝑖 3
√
−1 √3
= (−1)2+( − (−1)2+( 𝑖
√3)² √3)²
1 √3
=− − 𝑖
4 4
𝑍′ 1+𝑖
e) =
𝑍 −1+𝑖 √3
1
= (1 + 𝑖) ×
−1+𝑖√3
1 √3 1 √3 1 √3
= (1 + 𝑖)(− − 𝑖) = − + + (− − )𝑖
4 4 4 4 4 4
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑘=0
(𝑢 + 𝑣)𝑛 = 𝑢𝑛 + 𝐶𝑛1 𝑢𝑛−1 𝑣1 + 𝐶𝑛2 𝑢𝑛−2 𝑣 2 + ⋯ + 𝑣 𝑛 .
Remarques :
Les exposants de 𝑢 sont rangés dans l’ordre décroissant et ceux de 𝑣 dans l’ordre croissant.
Les nombres 𝐶𝑛𝑘 appelés coefficients binomiaux peuvent être obtenus à partir du Triangle de
Pascal.
𝑛 𝑘 0 1 2 3 4 5
0 1 𝑪𝟏𝟐 = 𝑪𝟎𝟏 + 𝑪𝟏𝟏 = 𝟏 + 𝟏 = 𝟐
1 1 1 𝑪𝟑𝟓 = 𝑪𝟐𝟒 + 𝑪𝟑𝟒 = 𝟔 + 𝟒 = 𝟏𝟎
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
Exercice d’application
𝟏−𝟓𝒊 𝒊
En utilisant les conjugués, écrire sous forme algébrique : 𝟐+𝟑𝒊 et 𝟏−𝒊√𝟐
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
B
4
C A
1
F
-2 -1 0 1 2 3 4 5 x
-1
D E
-2
-3
𝑧𝐴 +𝑧𝐶
𝑧𝐺 = 2
3+𝑖−2+𝑖
= 2
1+2𝑖
= 2
𝟏
𝒛𝑮 = 𝟐 + 𝒊
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𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟐 𝟏
⟺ (𝒙 + 𝟐) − 𝟒 + (𝒚 − 𝟐) − 𝟒 − 𝟐 = 𝟎
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏
⟺ (𝒙 + ) + (𝒚 − ) = + + 𝟐
𝟐 𝟐 𝟒 𝟒
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 𝟏𝟎
⟺ (𝒙 + ) + (𝒚 − ) =
𝟐 𝟐 𝟒
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 √𝟏𝟎
𝑍 est réel ⟺ (𝒙 + 𝟐) + (𝒚 − 𝟐) = ( 𝟐
)²
𝟏 𝟏 √𝟏𝟎
Donc (𝐸1 ) est le cercle de centre 𝛀(− ; ) et de rayon .
𝟐 𝟐 𝟐
d) Déterminons l’ensemble (𝐸2 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit imaginaire pur.
𝑍 est imaginaire pur ⟺ 𝑅𝑒(𝑍) = 0
𝟑𝒙+𝒚+𝟏
⟺ − 𝒙²+(𝒚+𝟏)² = 𝟎
⟺ 𝟑𝒙 + 𝒚 + 𝟏 = 𝟎
⟺ 𝒚 = −𝟑𝒙 − 𝟏
Donc (𝐸2 ) est la droite d’équation 𝒚 = −𝟑𝒙 − 𝟏.
III) FORME TRIGONOMETRIQUE ET FORME EXPONENTIELLE D’UN NOMBRE COMPLEXE NON NUL
1) Argument d’un nombre complexe non nul
a) Définition
Soit 𝑧 un nombre complexe non nul et 𝑀 le point-image de 𝑧 dans le plan muni d’un repère orthonormé
direct (O, I, J).
On appelle argument de 𝒛 et on note 𝐚𝐫𝐠(𝒛) toute mesure de l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ). Si 𝜃 est une
̂
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
mesure de l’angle orienté (𝑂𝐼 𝑂𝑀 ), 𝐚𝐫𝐠(𝒛) = 𝜃 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ.
On appelle argument principal de 𝒛 et on note 𝐀𝐫𝐠(𝒛) la mesure principale de l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
, 𝑂𝑀
).
⃗⃗⃗⃗̂
Si 𝜃 est la mesure principale de l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ), 𝐀𝐫𝐠(𝒛) = 𝜃 ( 𝜃 ∈ ]−𝜋; 𝜋]).
, 𝑂𝑀
Exemple :
𝑧 1 𝑖 −1 −𝑖 1+𝑖 1−𝑖
𝐴𝑟𝑔(𝑧) 0 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
− −
2 2 4 4
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7𝜋 7𝜋 𝟓𝝅 𝟓𝝅
𝑧4 = 3 (𝑐𝑜𝑠 ( ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 ( )) = 𝟑(𝒄𝒐𝒔 (− ) + 𝒊𝒔𝒊𝒏 (− ))
6 6 𝟔 𝟔
c) Formule de Moivre
Pour tout nombre réel 𝜽, pour tout nombre entier relatif 𝒏 ,
On a: (𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃)𝒏 = 𝑐𝑜𝑠(𝒏𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝒏𝜃)
Remarque :
La formule de Moivre permet d’exprimer 𝑐𝑜𝑠𝒏𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝒏𝜃 en fonction de 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜃.
𝑐𝑜𝑠𝒏𝜃 𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝒏𝜃 sont alors respectivement la partie réelle et la partie imaginaire du développement de
(𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃)𝒏 à l’aide de la formule du binôme de Newton.
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√3
𝑐𝑜𝑠𝜃2 = − 2 5𝜋 −𝒊
𝟓𝝅
Soit 𝜃2 = arg(𝒛′) . D’où { 1
et 𝜃2 = − + 2𝑘𝜋(𝑘 ∈ ℤ) .Donc 𝒛′ = 𝟐𝒆 𝟔
6
𝑠𝑖𝑛𝜃2 = −
2
b) Propriétés
Soit 𝑧 𝑒𝑡 𝑧 ′ deux nombres complexes non nuls tels que : 𝑧 = 𝒓𝒆𝒊𝜽 𝒆𝒕 𝒛′ = 𝒓′𝒆𝒊𝜽 ′, 𝑛 est un nombre entier
relatif, on a :
′ 𝟏 𝟏 𝒛 𝒓 ′
𝒛 × 𝒛′ = 𝒓𝒓′𝒆𝒊(𝜽+𝜽 ) ; 𝒛𝒏 = 𝒓𝒏 𝒆𝒊𝒏𝜽 ; = 𝒆−𝒊𝜽 ; = 𝒆𝒊(𝜽−𝜽 ) .
𝒛 𝒓 𝒛′ 𝒓′
c) Formules d’Euler
Pour tout nombre réel 𝜽 et pour tout entier relatif 𝑛, on a :
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝒏𝜽 +𝒆−𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒊𝒏𝜽 −𝒆−𝒊𝒏𝜽
𝒄𝒐𝒔𝜽 = 𝟐
; 𝒔𝒊𝒏𝜽 = 𝟐𝒊 ; 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜽) = 𝟐
; 𝒔𝒊𝒏(𝒏𝜽) = 𝟐𝒊
.
On déduit que :
𝒆𝒊𝜽 + 𝒆−𝒊𝜽 = 𝟐𝒄𝒐𝒔𝜽 ; 𝒆𝒊𝜽 − 𝒆−𝒊𝜽 = 𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽
𝒆𝒊𝒏𝜽 + 𝒆−𝒊𝒏𝜽 = 𝟐𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜽) ; 𝒆𝒊𝒏𝜽 − 𝒆−𝒊𝒏𝜽 = 𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏(𝒏𝜽)
Remarque :
Les formules d’Euler permettent de linéariser 𝑐𝑜𝑠 𝑛 𝜽 et 𝑠𝑖𝑛𝑛 𝜽 . Pour cela il faut :
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽
D’abord, développer et réduire ( )𝒏 et ( )𝒏 à l’aide de la formule du binôme de Newton. Ensuite
𝟐 𝟐𝒊
regrouper deux à deux les termes d’exposants opposés puis enfin exprimer chacun d’eux en fonction de
termes de la forme 𝒄𝒐𝒔(𝒌𝜽) et 𝒔𝒊𝒏(𝒌𝜽) ; 𝒌 variant 𝟏 à 𝒏.
Exemple : linéariser 𝑐𝑜𝑠 3 𝜽 et 𝑠𝑖𝑛3 𝜽
𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 𝟑 (𝒆𝒊𝜽 +𝒆−𝒊𝜽 )3 1
𝑐𝑜𝑠 3 𝜽 = ( ) = = (𝒆𝒊𝟑𝜽 + 𝟑𝒆𝒊𝟐𝜽 𝒆−𝒊𝜽 + 𝟑𝒆𝒊𝜽 𝒆−𝒊𝟐𝜽 + 𝒆−𝒊𝟑𝜽 )
𝟐 8 8
3 1 𝒊𝟑𝜽 −𝒊𝟑𝜽 𝒊𝜽 −𝒊𝜽 ))
𝑐𝑜𝑠 𝜽 = (𝒆 +𝒆 + 𝟑(𝒆 + 𝒆
8
1 1 3
𝑐𝑜𝑠 3 𝜽 = 8 (𝟐𝒄𝒐𝒔(𝟑𝜽) + 𝟑(𝟐𝒄𝒐𝒔𝜽)) = 4 𝒄𝒐𝒔(𝟑𝜽) + 4 𝒄𝒐𝒔𝜽
𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 𝟑 (𝒆𝒊𝜽 −𝒆−𝒊𝜽 )3 1
𝑠𝑖𝑛3 𝜽 = ( 𝟐𝒊
) = −8𝑖
= − 8𝑖 (𝒆𝒊𝟑𝜽 − 𝟑𝒆𝒊𝟐𝜽 𝒆−𝒊𝜽 + 𝟑𝒆𝒊𝜽 𝒆−𝒊𝟐𝜽 − 𝒆−𝒊𝟑𝜽 )
𝟏 𝒊𝟑𝜽
𝑠𝑖𝑛3 𝜽 = −
(𝒆 − 𝒆−𝒊𝟑𝜽 − 𝟑(𝒆𝒊𝜽 − 𝒆−𝒊𝜽 ))
𝟖𝒊
𝟏 𝟏 𝟑
𝑠𝑖𝑛3 𝜽 = − 𝟖𝒊 (𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝟑𝜽 − 𝟑(𝟐𝒊𝒔𝒊𝒏𝜽)) = − 𝟒 𝒔𝒊𝒏𝟑𝜽 + 𝟒 𝒔𝒊𝒏𝜽
IV) Résolution d’équations dans ℂ
1) Racines carrées d’un nombre complexe
a) Définition
On appelle racine carrée d’un nombre complexe 𝑍 tout nombre complexe 𝑧 tel que : 𝑧² = 𝑍.
Exemple : 𝑖² = −1 alors 𝑖 est une racine carrée de −1.
b) Propriété
Tout nombre complexe non nul admet deux racines carrées opposées.
c) Méthode de détermination sous forme algébrique des deux racines carrées d’un
nombre complexe non nul
Soit 𝑍 = 𝑎 + 𝑖𝑏 un nombre complexe non nul. Posons 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 tel que 𝑧² = 𝑍.
|𝒛²| = |𝒁| 𝒛² = 𝒙² − 𝒚² + 𝟐𝒊𝒙𝒚
𝟐
On a : 𝑧² = 𝑍 ⟺ { 𝑹𝒆(𝒛 ) = 𝑹𝒆(𝒁) or {|𝒛²| = |𝒛|² = 𝒙² + 𝒚²
𝟐
𝑰𝒎(𝒛 ) = 𝑰𝒎(𝒁) |𝒁| = √𝒂² + 𝒃²
𝒙² + 𝒚² = √𝒂² + 𝒃² (𝟏)
Donc : 𝑧² = 𝑍 ⟺ { 𝒙² − 𝒚² = 𝒂 (𝟐)
𝟐𝒙𝒚 = 𝒃 (𝟑)
Indications
(𝟏) + (𝟐) permet de déterminer 𝒙
(𝟏) − (𝟐) permet de déterminer 𝒚
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Le produit 𝒙𝒚 a le même signe que le réel 𝒃. Alors :
Si 𝒃 < 0 , 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔
Si 𝒃 > 0 , 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝒎ê𝒎𝒆 𝒔𝒊𝒈𝒏𝒆
Remarque : lorsque 𝒁 est un nombre réel non nul alors les racines carrées de 𝒁 sont :
−√𝒁 et √𝒁 , si 𝒁 > 0
−𝒊√−𝒁 et 𝒊√−𝒁 , si 𝒁 < 0
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Résolution
1) Déterminons les racines cubiques de 1 et représentons les points-images de ces racines cubiques
géométriquement.
1 admet 3 racines 𝑐𝑢𝑏𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 qui sont les différentes valeurs de :
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝒛𝑘 = [cos ( 3
) + 𝑖sin ( 3
)] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2}.
Pour𝑘 = 0, 𝒛0 = [cos 0 + 𝑖sin0] = 1
2𝜋 2𝜋 1 √3
Pour𝑘 = 1, 𝒛1 = [cos ( ) + 𝑖sin ( )] = − + 𝑖 = 𝑗
3 3 2 2
4𝜋 4𝜋 2𝜋 2𝜋 1 √3
Pour𝑘 = 2, 𝒛2 = [cos ( 3 ) + 𝑖sin ( 3 )] = [cos (− 3
) + 𝑖sin (− 3
)] = − 2 − 𝑖 2
= 𝑗̅
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Représentation géométrique
y
1
M( j )
-1 0 1 I(1) x
N -1
2) Vérifions que 1 + 𝑖 est une racine quatrième de – 4 et déduisons toutes les racines quatrièmes de
– 4.
On a : (1 + 𝑖)4 = [(1 + 𝑖)²]2 = (1 + 2𝑖 − 1)2 = (2𝑖)2 = −4
Alors 1 + 𝑖 est une racine quatrième de – 4.D’où toutes les racines quatrièmes de −4 sont
2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
𝒛𝑘 = (1 + 𝑖) × [cos ( 4
) + 𝑖sin ( 4
)] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3}.
𝑘𝜋 𝑘𝜋
𝒛𝑘 = (1 + 𝑖) × [cos ( 2 ) + 𝑖sin ( 2 )] avec 𝑘 ∈ {0; 1; 2; 3}.
Pour𝑘 = 0, 𝒛0 = (1 + 𝑖) × [cos 0 + 𝑖sin0] = 1 + 𝑖
𝜋 𝜋
Pour𝑘 = 1, 𝒛1 = (1 + 𝑖) × [cos ( ) + 𝑖sin ( )] = (1 + 𝑖) × 𝑖 = −1 + 𝑖
2 2
Pour𝑘 = 2, 𝒛2 = (1 + 𝑖) × [cos(𝜋) + 𝑖sin(𝜋)] = (1 + 𝑖)(−1) = −1 − 𝑖
3𝜋 3𝜋
Pour𝑘 = 3, 𝒛3 = (1 + 𝑖) × [cos ( 2 ) + 𝑖sin ( 2 )] = (1 + 𝑖) × (−𝑖) = 1 − 𝑖
V) Application géométrique des nombres complexes
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
1) Angle orienté de vecteurs
𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont quatre points du plan d’affixes respectives 𝒛𝐴 , 𝒛𝐵 , 𝒛𝐶 𝑒𝑡 𝒛𝐷 tels que : 𝒛𝐴 ≠ 𝒛𝐵 𝑒𝑡 𝒛𝐶 ≠ 𝒛𝐷
𝑚𝑒𝑠(𝑨𝑩, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒛𝑪𝑫
𝑪𝑫) = 𝒂𝒓𝒈 ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒛 −𝒛
) + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈 ( 𝐷 𝐶 ) + 𝟐𝒌𝝅 (𝒌𝝐ℤ)
𝒛𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒛𝐵 −𝒛𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝑚𝑒𝑠(𝑶𝑰, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) + 𝟐𝒌𝝅 = 𝒂𝒓𝒈(𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 ) + 𝟐𝒌𝝅 (𝒌𝝐ℤ)
𝑨𝑩) = 𝒂𝒓𝒈(𝑨𝑩
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝝅
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝟏 √𝟑
𝒛𝐶 −𝒛𝐴
=𝟐+𝒊 𝟐
= 𝒆𝒊 𝟑 ou
Triangle 𝑨𝑩𝑪 équilatéral
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝟏 √𝟑 𝝅
= −𝒊 = 𝒆−𝒊 𝟑
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 𝟐 𝟐
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴
= 𝒊𝒃 (𝒃 ∈ ℝ∗ )
Triangle 𝑨𝑩𝑪 rectangle en 𝑨 𝒛𝐶 − 𝒛𝐴
𝝅 𝝅
Triangle 𝑨𝑩𝑪 rectangle et isocèle en 𝑨 𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝒛𝐵 − 𝒛𝐴
𝒛𝐶 −𝒛𝐴
= 𝒊 = 𝒆𝒊𝟐 ou 𝒛𝐶 −𝒛𝐴
= −𝒊 = 𝒆−𝒊𝟐
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴
= 𝒂 (𝒂 ∈ ℝ∗ )
Points 𝑨, 𝑩 𝒆𝒕 𝑪 alignés 𝒛𝐶 − 𝒛𝐴
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝒛𝐵 − 𝒛𝐷
( : ) = 𝒂 (𝒂 ∈ ℝ∗ )
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 𝒛𝐶 − 𝒛𝐷
Points 𝑨, 𝑩, 𝑪 𝒆𝒕 𝑫 cocycliques
𝒛𝐵 − 𝒛𝐴 𝒛𝐶 − 𝒛𝐷
( × ) = 𝒂 (𝒂 ∈ ℝ∗ )
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴 𝒛𝐵 − 𝒛𝐷
NOMBRES COMPLEXES
Exercice 1
Déterminer la forme algébrique des nombres complexes suivants :
3−2𝑖 2−3𝑖 2−𝑖 1
𝑧1 = (1 + 𝑖)(3 − 2𝑖) ; 𝑧2 = (4 + 2𝑖)² ; 𝑧3 = (2 + 𝑖)3 ; 𝑧4 = ; 𝑧5 = + ; 𝑧6 = ;
1+𝑖 1+𝑖 1+𝑖 1+𝑖√3
2+3𝑖 𝑖 5−2𝑖 ̅̅̅̅̅
2−𝑖 3+𝑖 ̅̅̅̅̅̅̅
5−4𝑖 1−𝑖
𝑧7 = 2−3𝑖 − 3+2𝑖 ; 𝑧8 = ; 𝑧9 = 1+𝑖 ; 𝑧10 = 3+𝑖 ; 𝑧11 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
; 𝑧12 = (2 − 𝑖)(3 − 2𝑖) ; 𝑧13 = ;
𝑖 ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅
3+2𝑖 √2
𝑧14 = 2 + 𝑖 32 + 𝑖 235 + 𝑖 ; 2015
Exercice 2
1) Déterminer le module et un argument de chacun des nombres complexes suivants :
√2 1+𝑖
𝑧1 = 1 − 𝑖√3 ; 𝑧2 = −2 ; 𝑧3 = 1−𝑖 ; 𝑧4 = (−1 + 𝑖√3 )3 ; 𝑧5 = √6 + 𝑖√2 ; 𝑧6 = −4𝑖 ; 𝑧7 = (1−𝑖 )3
2) En déduire leur forme trigonométrique et leur forme exponentielle.
Exercice 3
𝑧−2𝑖
A tout nombre complexe 𝑧 distinct de 1 on associe le nombre complexe 𝑧 tel que 𝑧′ = 𝑧−1
et on pose : 𝑧 =
𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧′ = 𝑥′ + 𝑖𝑦′.
𝑥²−𝑥+𝑦²−2𝑦 −2𝑥−𝑦+2
1) Démontrer que 𝑥 ′ = (𝑥−1)2 +𝑦²
𝑒𝑡 𝑦 ′ = (𝑥−1)2+𝑦².
2) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸1 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que |𝑧′| = 1
3) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸2 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit réel.
4) Déterminer et construire l’ensemble (𝐸3 ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 tels que 𝑍 soit imaginaire pur.
Exercice 4
Le plan est rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝑢⃗ , 𝑣 ). L’unité graphique est 2cm.
1) Déterminer sous forme algébrique les nombres complexes 𝑧1 et 𝑧2 vérifiant le système
𝑧1 + 𝑖𝑧2 = 2 + 𝑖(√3 + 1
suivant :{
𝑧1 − 𝑖𝑧2 = 𝑖(√3 − 1)
2) On note 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points d’affixes respectives𝑎 = 1 + 𝑖√3 , 𝑏 = 1 − 𝑖 𝑒𝑡 𝑐 = 𝑎𝑏.
a. Donner la forme algébrique de 𝑐.
b. Déterminer le module et chacun des nombres complexes 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐.
c. Placer les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 dans le repère.
𝜋 𝜋
3) Déduire des questions précédentes la valeur exacte de 𝑐𝑜𝑠 12 et 𝑠𝑖𝑛 12 .
4) Soit M un point quelconque du plan d’affixe 𝑧.
a. Interpréter géométriquement les modules |𝑧 − (1 + 𝑖√3 )| et |𝑧 − (1 − 𝑖)|.
b. Déterminer et construire l’ensemble (𝐷) des points M tels que :
|𝑧 − (1 + 𝑖√3 )| = |𝑧 − (1 − 𝑖)|.
Exercice 5
On donne quatre points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’affixes respectives 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑.
1) On pose : 𝑎 = 2 + 5𝑖 ; 𝑏 = −1 + 2𝑖 ; 𝑐 = 4 − 3𝑖 et 𝑑 = 1.
⃗⃗⃗⃗⃗̂
a. Déterminer la mesure principale de l’angle orienté ( 𝐴𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷 ) .
b. En déduire la position relative des droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷).
2) On pose : 𝑎 = 5 + 3𝑖 ; 𝑏 = −2 + 4𝑖 ; 𝑐 = −3 + 3𝑖 et 𝑑 = 4 + 4𝑖.
Montrer que les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 sont cocycliques.
Exercice 6
1) Linéariser 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 ; 𝑠𝑖𝑛4 𝑥 ; 𝑐𝑜𝑠 5 𝑥 ; 𝑠𝑖𝑛5 𝑥.
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Exercice 7
−𝑖−1
On considère le nombre complexe 𝑍 = 1 1
+ 𝑖√3
2 2
1) Ecrire 𝑍 sous forme algébrique.
11𝜋
2) Montrer que |𝑍| 𝑒𝑡 𝐴𝑟𝑔(𝑍) = 12
3) Ecrire 𝑍 sous forme trigonométrique et sous forme exponentielle.
11𝜋 11𝜋
4) Déduire de tout ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 et 𝑠𝑖𝑛 .
12 12
2016 1008
5) Calculer et vérifier que :𝑍 =2 .
Exercice 8
On considère le nombre complexe 𝑢 = −3 + 3𝑖.
1) Donner le module et un argument de 𝑢.
2)
17𝜋 17𝜋
a. Déterminer le nombre complexe 𝑧 tel que :𝑢 × 𝑧 = 6√2 (𝑐𝑜𝑠 12 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 12 )
17𝜋 17𝜋
b. En déduire les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 12
et 𝑠𝑖𝑛 12
.
Exercice 9
1) Déterminer les racines carrées du nombre complexe 2 + 2𝑖√3 .
2) Résoudre dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧² + (√3 − 7𝑖)𝑧 − 4(3 + 𝑖√3) = 0
3) On donne les nombres complexes :𝑧1 = 4𝑖 et 𝑧2 = −√3 + 3𝑖.
𝑧 −2𝑖
a. Ecrire sous forme algébrique le complexe: 𝑍 = 2 .
𝑧1 −2𝑖
b. Calculer |𝑍|.
Exercice 10
Soit 𝛼 un nombre réel et l’équation (𝐸): 𝑧 2 − (2𝑐𝑜𝑠𝛼)𝑧 + 1 = 0.
1) Soit Δ le discriminant de (𝐸).
a. Justifier que Δ = −4𝑠𝑖𝑛²(𝛼).
b. Déterminer les racines carrées de Δ.
2) En déduire les solutions de (𝐸) sous forme trigonométrique.
Exercice 11
−1−𝑖
1) Calculer le module et un argument du nombre complexe :𝑎 = 3+𝑖 .
√
2) Ecrire le nombre complexe 𝑎 sous forme algébrique.
3) Résoudre dans ℂ l’équation 𝑧² = 𝑎 et donner les solutions sous forme algébrique.
13𝜋 13𝜋
4) Déduire de ce qui précède les valeurs exactes de 𝑐𝑜𝑠 24 et 𝑠𝑖𝑛 24 .
Exercice 12
1) Justifier que (2 + 𝑖)3 = 2 + 11𝑖.
2)
a. Déterminer les racines cubiques de l’unité.
b. En déduire les racines cubiques de 2 + 11𝑖.
3) Déterminer les racines quatrièmes de 1 − 𝑖√3.
Exercice 13
Soit le polynôme 𝑃(𝑧) = 𝑧 3 − 2𝑧² + 16𝑧 − 32
1)
a. Vérifier que 2 est une racine de 𝑃(𝑧).
b. En déduire un polynôme du second degré 𝑄(𝑧) tel que 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)𝑄(𝑧).
2)
a. Résoudre dans ℂ, 𝑧² + 2√3 𝑧 + 16 = 0.
b. En déduire sous forme algébrique puis sous forme exponentielle les solutions de l’équation
(𝐸): 𝑃(𝑧) = 0.
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Exercice 14
1) On considère dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧 3 − (3 + 2𝑖)𝑧 2 + (1 + 5𝑖)𝑧 + 2 − 2𝑖 = 0.
a. Justifier 𝑖 est une solution de l’équation (𝐸).
b. Justifier que (𝐸) ⟺ (𝑧 − 𝑖)(𝑧 2 − (3 + 𝑖)𝑧 + 2 + 2𝑖) = 0
c. Résoudre dans ℂ, l’équation (𝐸 ′ ): 𝑧 2 − (3 + 𝑖)𝑧 + 2 + 2𝑖 = 0.
d. En déduire les solutions dans ℂ de l’équation (𝐸).
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité graphique :4cm.
a. Placer le point 𝐶 d’affixe 2 et le point 𝐷 d’affixe 1 + 𝑖.
𝑧−2
b. Déterminer et construire l’ensemble ( Γ ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 vérifiant :| 𝑧−1−𝑖| = 1
c. Déterminer et construire l’ensemble ( Ψ ) des points 𝑀 d’affixe 𝑧 vérifiant :
|(1 + 𝑖)𝑧 − 1 − 𝑖 | = √2
Exercice 15
Le plan est muni du repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2cm.
3+𝑖
1) Soit le nombre complexe 𝑢 = et l’équation (𝐸): 𝑧 3 − (7 + 𝑖)𝑧 2 + 2(8 + 3𝑖)𝑧 − 10 − 10𝑖 = 0
2−𝑖
a. Justifier que : 𝑢 = 1 + 𝑖.
b. Ecrire 𝑢 sous forme trigonométrique puis sous forme exponentielle.
c. Démontrer que 𝑢 est une solution de (𝐸).
d. En déduire la résolution dans ℂ de l’équation (𝐸).
2) On considère les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 du plan d’affixes respectives :1 + 𝑖; 3 − 𝑖 𝑒𝑡 3 + 𝑖.
a. Placer les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶.
b. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle rectangle.
c. Déterminer l’affixe du centre 𝐺 et le rayon 𝑟 du cercle circonscrit au triangle 𝐴𝐵𝐶.
3) Soit (𝐷) l’ensemble des points 𝑀 du plan d’affixe 𝑧 tels que : |𝑧 − 1 − 𝑖| = |𝑧 − 3 + 𝑖|.
a. Justifier que le point 𝐹 d’affixe 4 + 2𝑖 appartient à (𝐷).
b. Caractériser géométriquement (𝐷) puis construire (𝐷).
Exercice 16
1) Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑧 2 − 4𝑖𝑧 − 4 + 2𝑖 = 0
2) Soit le polynôme 𝑃 de la variable complexe 𝑧 défini par :
𝑃(𝑧) = 𝑧 3 + 4(1 − 𝑖)𝑧 2 − 2(2 + 7𝑖)𝑧 − 16 + 8𝑖 et l’équation (𝐸): 𝑃(𝑧) = 0.
a. Démontrer que l’équation (𝐸) admet une solution réelle 𝛼 que l’on précisera.
b. Déterminer le polynôme 𝑄 tel que :𝑃(𝑧) = (𝑧 − 𝛼)𝑄(𝑧).
c. Résoudre dans ℂ l’équation 𝑄(𝑧) = 0 puis en déduire les solutions de l’équation (𝐸).
3) Soit les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 du plan d’affixes respectives :−1 + 3𝑖; 1 + 𝑖 𝑒𝑡 − 4.
4)
a. Placer ces points dans un repère orthonormé d’unité :1cm.
b. Démontrer que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle en 𝐴.
c. Déterminer et construire l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que :
|𝑧 − 1 − 𝑖| = |𝑧 + 1 − 3𝑖|.
Exercice 17
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
On pose :𝑎 = √2(𝑐𝑜𝑠 6 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 6 ) ; 𝑏 = √2(𝑐𝑜𝑠 4 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 4 ) ; 𝑐 = √2(𝑐𝑜𝑠 3 + 𝑖𝑠𝑖𝑛 3 )
1) Ecrire 𝑎6 ; 𝑏 6 𝑒𝑡 𝑐 6 sous forme algébrique.
2) En déduire une solution de l’équation (𝐸): 𝑧 ∈ ℂ, 𝑧 6 = −8𝑖.
1 𝑖√3
3) Soit 𝑗 = − 2 + 2
a. Vérifier que 𝑗 est une racine cubique de 1.
b. Démontrer que 𝑗𝑏 𝑒𝑡 𝑗 2 𝑏 sont aussi des solutions de (𝐸).
c. En déduire toutes les solutions de (𝐸) en les écrivant sous forme algébrique.
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Exercice 18
On considère dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧 3 − (10+𝑖√3 )𝑧 2 + 7(5 + 𝑖√3 )𝑧 − 26 − 6𝑖√3 = 0.
1) Démontrer que (𝐸) admet une solution unique réelle.
2) Résoudre (𝐸).
3) On munit le plan d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).unité :2cm.
a. Placer les points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = 5 − 𝑖√3 et 𝑧𝐵 = 4 + 2𝑖√3.
𝜋
𝑧
b. Démontrer que 𝑧𝐵 = 𝑒 𝑖 3
𝐴
c. En déduire la nature du triangle 𝑂𝐴𝐵.
4) Soit 𝐶 le milieu du segment [𝑂𝐵].
a. Déterminer l’affixe 𝑧𝐶 du point 𝐶.
b. Déterminer l’affixe 𝑧𝐷 du point 𝐷 pour que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐶𝐷 soit un parallélogramme.
𝑧𝐷− 𝑧𝐴 √3
c. Démontrer que = −𝑖 puis en déduire la nature du triangle 𝑂𝐷𝐴.
𝑧𝐷 3
d. Démontrer que le quadrilatère 𝑂𝐷𝐴𝐶 est un rectangle.
Exercice 19
Le plan est rapporté à un repère orthonormé(𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ). L’unité graphique est 2cm.
On considère dans ℂ, l’équation(𝐸): 𝑧 + (−1+2𝑖)𝑧 2 − (1 + 2𝑖)𝑧 − 3 + 4𝑖 = 0.
3
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I)
Définition et propriétés algébriques
1) Définition et notation
On appelle fonction exponentielle népérienne, la bijection réciproque de la fonction logarithme népérien.
Elle est notée 𝑒𝑥𝑝. On a : 𝒆𝒙𝒑: ℝ ⟶ ]𝟎; +∞[
𝒙 ⟼ 𝐞𝐱𝐩(𝒙)
Autre notation: ∀𝒙 ∈ ℝ, 𝐞𝐱 𝐩(𝒙) = 𝒆𝒙
2) Conséquence de la définition
La fonction 𝑒𝑥𝑝 est définie et dérivable sur ℝ. Elle est strictement croissante sur ℝ.
*∀𝑥 ∈ ℝ, 𝒆𝒙 > 0 𝑒𝑡 𝒆−𝒙 > 0 .
*𝒆𝟎 = 𝟏 𝒆𝒕 𝒆𝟏 = 𝒆
*∀𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑒𝑡 ∀𝑦 ∈ ℝ, on a:
*𝑒 𝑙𝑛𝑥 = 𝑥 𝑒𝑡 ln(𝒆𝒚 ) = 𝒚
* 𝑦 = 𝑙𝑛𝑥 ⟺ 𝑥 = 𝒆𝒚
3) Propriétés de comparaison
∀𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 ∀𝑦 ∈ ℝ , 𝑜𝑛 𝑎:
𝒆𝒙 < 𝒆𝒚 ⟺ 𝑥 < 𝑦 ; 𝒆𝒙 = 𝒆𝒚 ⟺ 𝑥 = 𝑦
4) Propriétés algébriques de la fonction 𝒆𝒙𝒑
∀𝑎 ∈ ℝ, 𝑒𝑡 ∀𝑏 ∈ ℝ, on a:
. 𝒆𝒂+𝒃 = 𝒆𝒂 × 𝒆𝒃 (𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒊é𝒕é 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆)
−𝒃
𝟏 𝒂−𝒃
𝒆𝒂
.𝒆 = 𝒃 ; 𝒆 = 𝒃 ; (𝒆𝒂 )𝒓 = 𝒆𝒂𝒓 (𝑟 ∈ ℚ)
𝒆 𝒆
Remarque :
𝒆𝟐𝒙 = (𝒆𝒙 )𝟐
𝟏
𝒆−𝟐𝒙 = (𝒆−𝒙 )𝟐 = 𝒆𝟐𝒙
𝒆−𝒙 × 𝒆𝒙 = 𝟏
lim 𝑥𝑒 𝑥 = 0 lim 𝑥² = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
= 0 Car { Car {
lim 𝑒 𝑥 = 0 lim 𝑒 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝑒𝑥 𝑒 2𝑥 𝑒𝑥
* lim 𝑥 − 𝑒 𝑥 = lim 𝑥(1 − ) * lim = lim ( × 𝑒𝑥)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑒𝑥 𝑒𝑥
lim (1 − ) = −∞ = +∞ lim
= −∞ Car{ 𝑥→+∞ 𝑥 = +∞ Car{ 𝑥→+∞ 𝑥𝑥
lim 𝑥 = +∞ lim 𝑒 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑒 𝑥 −1
𝑒 𝑥 −1 1 𝑒 𝑥 −1 1
lim =1
𝑥
*lim = lim ( × )= car {𝑥→0 1 1
𝑥→0 2𝑥 𝑥→0 2 𝑥 2
lim =
𝑥→0 2 2
b) Sens de variation de la fonction 𝒆𝒙𝒑
* Dérivée
La fonction exponentielle népérienne est dérivable surℝ, et est égale à sa propre dérivée.
Donc ∀𝑥 ∈ ℝ, (𝒆𝒙 )′ = 𝒆𝒙.
* Sens de variation
On sait que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝒆𝒙 > 0 alors la fonction exponentielle népérienne est strictement croissante sur ℝ.
c) Tableau de variation de la fonction 𝒆𝒙𝒑
𝒙 −∞ +∞
𝒙
(𝒆 ) ′
+
𝒆𝒙 +∞
𝟎
2) Représentation graphique de la fonction 𝒆𝒙𝒑
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J), la représentation graphique de la fonction 𝑒𝑥𝑝
notée(𝑪𝒆𝒙𝒑 ), est symétrique à (𝑪𝒍𝒏 ) par rapport à la droite d’équation 𝒚 = 𝒙.
y
4 (Cexp) y=x
3 F
E (Cln)
1
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x
-1
-2
-3
-4
III) FONCTION DU TYPE 𝒆𝒙𝒑 ∘ 𝒖
NB : La fonction 𝒆𝒙𝒑 ∘ 𝒖 est également notée 𝒆𝒖 .
1) Ensemble de définition
𝑥 ∈ 𝐷𝑒𝑥𝑝∘𝑢 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑢
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2) Dérivée
Propriété
Si 𝑢 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾 alors 𝑒 𝑢 est dérivable sur 𝐾 et (𝒆𝒖 )′ = 𝒖′𝒆𝒖.
Exercice d’application : Déterminer l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 dans chacun des cas suivants
1
puis calculer sa dérivée: 𝑎) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥²−3𝑥 𝑏) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥
Résolution
1
𝑎) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥²−3𝑥 𝑏) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥
𝑫𝒇 = ℝ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⇔ 𝑥 ≠ 0 Alors 𝑫𝒇 = ℝ ∖ {𝟎}
2 −3𝑥 1
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 )′ ∀𝑥 ∈ ℝ ∖ {𝟎}, 𝑓 ′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 )′
1
2 −3𝑥 1
= (𝑥 2 − 3𝑥)′𝑒 𝑥 = (𝑥)′𝑒 𝑥
𝟏
𝟐 −𝟑𝒙 𝟏
𝒇′ (𝒙) = (𝟐𝒙 − 𝟑)𝒆𝒙 𝒇′ (𝒙) = − 𝒙² 𝒆𝒙
3) Recherche de primitives comportant exp
Propriété
Si 𝒖 est une fonction dérivable sur un intervalle 𝐾, alors la fonction 𝒆𝒖 est une primitive sur 𝐾 de la fonction
𝒖′𝒆𝒖.
Exemple : Déterminer les primitives sur ℝ de la fonction 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 3)𝑒 𝑥²−3𝑥
Résolution
Soit 𝑢(𝑥) = 𝑥² − 3𝑥 alors 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 − 3 d’où : 𝑓(𝑥) = 𝑢′ (𝑥). 𝑒 𝑢(𝑥)
Donc les primitives de 𝑓 sur ℝ sont les fonctions 𝐹 définies par :𝐹(𝑥) = 𝑒 𝑥²−3𝑥 + 𝑐, (𝑐 ∈ ℝ).
IV) RESOLUTION D’EQUATIONS ET D’INEQUATIONS COMPORTANT 𝒆𝒙𝒑
1) Equations du type 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒆𝒗(𝒙)
Soit l’équation(𝑬): 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒆𝒗(𝒙) .
Pour résoudre l’équation(𝐸) on peut utiliser le procédé suivant :
D’abord déterminer son ensemble de validité noté 𝑉 = 𝐷𝑢 ∩ 𝐷𝑣 .
Ensuite résoudre l’équation équivalente 𝑥 ∈ V, (𝐸1 ): 𝑢(𝑥) = 𝑣(𝑥).
Enfin les solutions de (𝐸) sont celles de (𝐸1 ) qui appartiennent à V.
Remarque (équations du type 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒂 , 𝒂 ∈ ℝ)
Si 𝒂 ≤ 𝟎 alors l’équation 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒂 n’admet pas de solution et on a : 𝑆ℝ = ∅ .
Si 𝒂 > 0 alors l’équation 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒂 est équivalente à : 𝒆𝒖(𝒙) = 𝒆𝒍𝒏𝒂 .
Exercice d’application : résoudre dans ℝ les équations suivantes :
1 𝑥−2
(𝐸1 ) ∶ 𝑒 √𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 ; (𝐸2 ) ∶ 𝑒 𝑥+4 = 𝑒 2𝑥+1 ; (𝐸3 ): 𝑒 𝑥−2 − 3 = 0 ; (𝐸4 ): 𝑒 𝑥+1 = −2
Résolution
2
(𝐸1 ) ∶ 𝑒 √𝑥−1 = 𝑒 𝑥−1 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸1 ) ⇔ (√𝑥 − 1) = (𝑥 − 1)²
*Ensemble de validité 𝑉 ⇔ 𝑥 − 1 = 𝑥² − 2𝑥 + 1
𝑥 ∈𝑉 ⇔𝑥−1≥0 ⇔ 𝑥² − 3𝑥 + 2 = 0
⇔𝑥≥1 ⇔ 𝑥 = 1 ou 𝑥 = 2
Alors 𝑉 = [1; +∞[ Comme 1 ∈ 𝑉 et 2 ∈ 𝑉
*∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸1 ) ⇔ √𝑥 − 1 = 𝑥 − 1 Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟏 ) = {𝟏; 𝟐}
1 𝑥−2
(𝐸2 ) ∶ 𝑒 𝑥+4 = 𝑒 2𝑥+1 (𝐸3 ): 𝑒 𝑥−2 − 3 = 0
*Ensemble de validité 𝑉 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
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𝑥+4≠0
𝑥∈𝑉⇔{ *∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸3 ) ⇔ 𝑒 𝑥−2 = 3
2𝑥 + 1 ≠ 0
𝑥 ≠ −4
⇔ {𝑥 ≠ − 1 ⇔ 𝑒 𝑥−2 = 𝑒 𝑙𝑛3
2
1
D’où : 𝑉 = ℝ ∖ {−4; − } ⇔ 𝑥 − 2 = 𝑙𝑛3
2
1 𝑥−2
*∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐸2 ) ⇔ = ⇔ 𝑥 = 2 + 𝑙𝑛3
𝑥+4 2𝑥+1
⇔ (𝑥 + 4)(𝑥 − 2) = 1(2𝑥 + 1) Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟑 ) = {𝟐 + 𝒍𝒏𝟑}
⇔ 𝑥² + 2𝑥 − 8 = 2𝑥 + 1
⇔ 𝑥² − 9 = 0 (𝐸4 ): 𝑒 𝑥+1 = −2
⇔ 𝑥 = −3 ou 𝑥 = 3 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
Comme −3 ∈ 𝑉 et 3 ∈ 𝑉 Comme −2 < 0
Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟐 ) = {−𝟑; 𝟑} Donc 𝑺ℝ (𝑬𝟒 ) = ∅
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Exercice 1
1) Ecris plus simplement :
𝑒 2+𝑙𝑛3 𝑒 2𝑥
𝑎 = 𝑒 1+𝑙𝑛2 ; 𝑏 = 𝑒 1+𝑙𝑛2 ; 𝑐 = 𝑒 −𝑥 × 𝑒 𝑥 ; 𝑑 = 𝑒 4𝑥×𝑒 ; 𝑓 = 𝑒 2𝑥 × (𝑒 −𝑥 )3
2) Démontrer que :
2𝑒 𝑥 −1 2−𝑒 −𝑥
a) 2𝑒 𝑥+5 = 2+5𝑒 −𝑥 b) ln(1 + 𝑒 𝑥 ) = 𝑥 + ln(1 + 𝑒 −𝑥 )
Exercice 2
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :
(𝐸1 ) : 𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑥 = √𝑒 ; (𝐸2 ) ∶ 2 − 𝑒 𝑥 = 0 ; (𝐸3 ) ∶ (𝑒 𝑥 − 2)(𝑒 −𝑥 + 1) = 0 ;
(𝐸4 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 4𝑒 −𝑥 − 3 = 0 ; (𝐸5 ) ∶ 𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 − 3 = 0 ; (𝐸6 ) ∶ 𝑒 2𝑥+𝑙𝑛3 − 𝑒 𝑥+𝑙𝑛5 + 2 = 0 (𝐸7 ) : 𝑒 3−𝑥 = 1
2𝑥+1
; (𝐸8 ) : 𝑒 7𝑥 = 𝑒 2𝑥²+3 ; (𝐸9 ) ∶ 3𝑒 2𝑥 + 5𝑒 𝑥 − 2 = 0 ; (𝐸10 ) ∶ 𝑒 𝑥−3 = 𝑒 .
Exercice 3
Résoudre les systèmes suivants :
2𝑥 + 3𝑒 𝑦 = 10 𝑙𝑛𝑥 − 2𝑙𝑛𝑦 = 𝑙𝑛2
𝑒 𝑥 − 𝑒𝑦 = 3 𝑒 𝑥+1 − 2𝑒 𝑦 = −𝑒 4- {
1-{ 2-{ 3- { 𝑒𝑥 1
−𝑥 + 𝑒 𝑦 = 5 𝑒 2𝑥 − 𝑒 2𝑦 = 21 2𝑒 𝑥 + 𝑒 𝑦−1 = 3 = ( 𝑦 )3
𝑒𝑦 𝑒
Exercice 4
(𝐼1 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 2 ≥ 0 ; (𝐼2 ) ∶ (𝑒 𝑥 − 2)(2𝑒 𝑥 − 1) < 0 ; (𝐼3 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 4𝑒 −𝑥 ≤ 0
(𝐼4 ) ∶ 𝑒 2𝑥 − 2𝑒 𝑥 − 3 > 0 ; (𝐼5 ) ∶ 𝑒 2𝑥+𝑙𝑛3 − 𝑒 𝑥+𝑙𝑛5 + 2 < 0 ; (𝐼6 ) : 𝑒 3−𝑥 > 1
2𝑥+1
(𝐼7 ) : 𝑒 7𝑥 < 𝑒 2𝑥²+3 ; (𝐼8 ) ∶ 3𝑒 2𝑥 + 5𝑒 𝑥 − 2 < 0 ;(𝐼9 ) ∶ 𝑒 𝑥 − 4𝑒 −𝑥 − 3 ≤ 0 ;(𝐼10 ) ∶ 𝑒 𝑥−3 > 𝑒 .
Exercice 5
On donne : 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 7𝑥² − 5𝑥 + 4
1) Vérifier que −1 est une racine de 𝑃(𝑥).
2) Résoudre dans ℝ l’équation suivante : 𝑃(𝑥) = 0
3) En déduire la résolution dans ℝ de :
(𝐸): 2𝑒 3𝑥 − 7𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 4 = 0 ; (𝐼): 2𝑒 3𝑥 − 7𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 4 ≥ 0
Exercice 6
Soit le polynôme 𝑃 défini par 𝑃(𝑥) = −𝑥 3 − 2𝑥 + 3.
1)
a. Calculer 𝑃(1) et en déduire une factorisation de 𝑃(𝑥).
b. Résoudre dans ℝ l’inéquation 𝑃(𝑥) ≥ 0.
2) On considère l’inéquation (𝐼): 𝑥 ∈ ℝ, 2𝑥 − 𝑙𝑛(3𝑒 −𝑥 − 2) ≤ 0
a. Déterminer son ensemble de validité 𝑉.
b. Démontrer que l’inéquation (𝐼) est équivalente à 𝑥 ∈ 𝑉, −𝑒 3𝑥 − 2𝑒 𝑥 + 3 ≥ 0.
c. Déduire de la question 1 les solutions de (𝐼).
Exercice 7
Calculer les limites de 𝑓 en aux bornes de son ensemble de définition puis calculer sa dérivée 𝑓 ′ dans chacun
des cas suivants :
𝑥 1
a- 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑒 𝑥 ; b- 𝑓(𝑥) = −2𝑥 − 3 + 𝑒 𝑥 ; c- 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 ; d- 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑥
𝑒 +1 2
𝑥
− 2𝑥 1−𝑥
e- 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 5 − 𝑥𝑒 ; f- 𝑓(𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 + 1 ; g- 𝑓(𝑥) = 1 − (1 + 𝑥)𝑒
2
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1+𝑥−𝑒 −𝑥
4) a. Démontrer que pour tout élément 𝑥 non nul, 𝑢(𝑥) =
1−𝑒 −𝑥
b. Calculer lim 𝑢(𝑥).
𝑥→+∞
c. démontrer que la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 + 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑢) en+∞
Exercice 9
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies sur ℝ respectivement par :
𝑓(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 et 𝑔(𝑥) = (𝑥 2 − 4)𝑒 2𝑥
1) Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 tels que la fonction 𝐹 définie par 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 −𝑥 soit une primitive
sur ℝ de la fonction𝑓.
2)
a. Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tels que la fonction 𝐺 définie par
𝐺(𝑥) = (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐)𝑒 2𝑥 soit une primitive sur ℝ de la fonction 𝑔.
b. En déduire la primitive de la fonction 𝑔 qui s’annule 0.
Exercice 10
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies sur ℝ respectivement par :
1
𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) = 1 − 𝑓(𝑥)
1+𝑒 𝑥
1) Déterminer une primitive de 𝑔 sur ℝ.
2) En déduire une primitive de la fonction 𝑓 sur ℝ.
3𝑥
3) Déterminer une primitive sur ℝ de la fonction ℎ définie parℎ(𝑥) = 𝑒 𝑥 +
𝑥²+1
Exercice 11
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 et (𝐶) sa courbe représentative dans le
plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 3 cm.
1) Montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 −𝑥
2) Etudier le sens de variation de 𝑓.
3) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
4) Préciser les asymptotes éventuelles de 𝑓.
5) Dresser le tableau de variation de 𝑓.
𝑓(𝑥)
6) Calculer lim 𝑥 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞
7) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
8) Tracer (𝑇) et (𝐶).
Exercice 12
𝑒𝑥
𝑔 est la fonction définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2(𝑒 𝑥−2) et (𝐶𝑔) est sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
2. a) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑥 = 𝑙𝑛2 est une asymptote à (𝐶𝑔) .
b) Déterminer la limite de 𝑔 en −∞ et justifier que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une
asymptote à (𝐶𝑔) en −∞.
1 1
c) Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔, 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 2+𝑒 𝑥 −2
1
d) En déduire la limite de 𝑔 en +∞ et justifier que la droite (𝐷′) d’équation 𝑦 = 𝑥 + 2
est une asymptote à (𝐶𝑔) en +∞.
(𝑒 𝑥 −1)(𝑒 𝑥 −4)
3. Démontrer que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔, 𝑔′(𝑥) = (𝑒 𝑥 −2)²
′ (𝑥)
4. Etudier le signe de 𝑔 et en déduire les variations de 𝑔.
5. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
6. Tracer (𝐶𝑔) et ses asymptotes.
Exercice 13
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1 1
Soit ℎ la fonction dérivable sur ℝ définie par , ℎ(𝑥) = (𝑥 − 2) 𝑒 2𝑥 + 2 .On note (𝐶 ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2cm.
1
1) Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2 est asymptote à (𝐶 ) en −∞
ℎ(𝑥)
2) Calculer les limites de ℎ(𝑥) et de 𝑥 lorsque 𝑥 tend vers +∞. Interpréter graphiquement les
résultats.
3) Calculer ℎ′ (𝑥).
4) Etudier les variations de ℎ et dresser son tableau de variation.
5) Etudier la position de (𝐶 ) par rapport à (𝐷).
6) Construire (𝐷) et (𝐶 ).
Exercice 14
1
Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ℝ définie par , 𝑓(𝑥) = 2 [𝑥 + (1 − 𝑥)𝑒 2𝑥 ] .On note (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2cm.
1) a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞ et en −∞.
1
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2 𝑥 est une asymptote à (𝐶𝑓 ) en −∞.
c. Etudier la position de (𝐶 ) par rapport à (𝐷).
2) On considère la fonction 𝑢 définie sur ℝ par : 𝑢(𝑥) = 1 + (1 − 2𝑥)𝑒 2𝑥
a. Etudier le sens de variation de 𝑢.
b. Calculer la limite de 𝑢 en +∞ et en −∞.
c. Démontrer que l’équation 𝑢(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans [0; 1] puis encadrer 𝛼 par
deux décimaux consécutifs d’ordre 1.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑢.
e. En déduire que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ ,𝑢(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑢(𝑥) < 0.
3) En déduire le sens de variation de 𝑓 et dresser le tableau de variation de 𝑓
1 1 1−𝛼
4) Justifier que : 𝑒 2𝛼 = et démontrer que : 𝑓(𝛼) = 𝛼+ .
2𝛼−1 2 4𝛼−2
5) Construire la courbe(𝐶). On prendra : 𝛼 = 0,64 .
Exercice 15
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 𝑥 − 3.
(𝐶𝑓) désigne sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité
graphique :2cm.
1) a- Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
b- Etudier le sens de variation de 𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) a- Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]0; +∞[
b- vérifier que 1 < 𝛼 < 2 et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,1.
3) a- Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 3 est une asymptote à (𝐶𝑓) en −∞.
b- Etudier la position relative de (𝐷) par rapport à (𝐶𝑓).
c- Montrer que (𝐶𝑓) admet une branche parabolique de direction (𝑂𝐽) en +∞.
4) Construire (𝐶𝑓) et (𝐷).
5) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle[0; +∞[.
a- Montrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 dont on précisera l’ensemble de départ 𝐾.
b- Démontrer que ℎ−1 est dérivable en0.
c- Justifier que ℎ′ (𝛼) = 𝛼 + 2 et calculer (ℎ−1 )′ (0)
Exercice 16
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑒 −𝑥 et (𝐶) sa courbe représentative
dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 1 cm.
1) Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
2) Vérifier que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 (𝑥𝑒 𝑥 + 1). En déduire la limite de 𝑓 en −∞.
3)
a. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
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Problème 2
Partie A
𝑒𝑥
Soit la fonction 𝑔 de ℝ vers ℝ définie par :𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥−1 et (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni
d’un repère ℛ1 orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique : 2 cm.
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
2) Déterminer le signe de 𝑔 sur 𝐷𝑔 .
1
3) Montrer que le point 𝐴 (0; 2) est un centre de symétrie de (𝐶).
4)
a. Calculer la limite de 𝑔 en −∞ et interpréter graphiquement le résultat.
1
b. Démontrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑥) = 1−𝑒 −𝑥
c. Justifier que la droite d’équation 𝑦 = 1 est une asymptote à (𝐶) en +∞
d. Calculer les limites de 𝑔 à gauche et à droite en 0.
5) On admet que 𝑔 est dérivable sur 𝐷𝑔 .
𝑒𝑥
a. Montrer que pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔′ (𝑥) = − (𝑒 𝑥−1)²
b. En déduire les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation de 𝑔.
6) Tracer (𝐶) et ses asymptotes dans le repère ℛ1 .
7) Soit 𝑓 la restiction de 𝑔 à l’intervalle ]0; +∞[.
a. Montrer que 𝑓 réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à préciser.
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Problème 3
Partie A
On donne la fonction 𝑔 définie et dérivable sur ℝ par 𝑔(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 −𝑥 − 1.
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2)
a. Démontrer que :∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (𝑥 − 2)𝑒 −𝑥 .
b. Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que 0 est l’unique solution dans ℝ de l’équation 𝑔(𝑥) = 0.
b. Démontrer que :∀𝑥 ∈ ]0; +∞[,𝑔(𝑥) < 0 et :∀𝑥 ∈ ]−∞; 0[,𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 − 𝑥 + 4 et (𝐶) sa courbe
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). unité : 2 cm.
1)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) 𝑒𝑡 lim 𝑥 puis donner l’interprétation graphique de ces résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
b. Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
2)
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 4 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶) par rapport à (𝐷).
3)
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. Etudier le sens de variation de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)
a. Démontrer que (𝐶) coupe l’axe (𝑂𝐼) en deux points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 d’abscisses respectives 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
telles que :𝛼 < 0 < 𝛽.
b. Justifier que −1,4 < 𝛼 < −1,3.
𝛼
c. Démontrer que 𝛼 = 𝑙𝑛(𝛼−4).
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
6) Construire (𝐶), (𝐷) et (𝑇). on prendra 𝛼 = −1,3 et 𝛽 = 4,1.
Problème 4
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 + (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 et on appelle (𝐶𝑓 ) la représentation
graphique de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité graphique :2 𝑐𝑚.
Partie A
soit 𝑓′ la dérivée de 𝑓 sur ℝ.
1) Vérifier que pour tout nombre réel , 𝑓 ′ (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 −𝑥 − 1.
2) Calculer les limites de 𝑓 ′ en −∞ et en +∞.
3) Calculer la dérivée seconde 𝑓′′de la fonction 𝑓.
4) Etudier le sens de variation de 𝑓′puis dresser le tableau de variation de 𝑓 ′ .
5) Calculer 𝑓 ′ (0).
6) Démontrer que :∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑓 ′ (𝑥) > 0 et :∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) < 0
Partie B
1)
1
a. Montrer que pour tout réel 𝑥 non nul, 𝑓(𝑥) = 𝑥 [−1 + (2 + 𝑥)𝑒 −𝑥 ].
b. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
2)
a. Montrer que pour tout réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = 2𝑥𝑒 −𝑥 + 𝑒 −𝑥 − 𝑥.
b. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
3)
a. Déduire de la partie A , le sens de variation de 𝑓 .
b. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 est une asymptote à (𝐶𝑓 )en +∞.
5) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
6) Construire (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
Problème 5
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑒 𝑥 + 2𝑥 − 7.
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2) Calculer 𝑔′ (𝑥) et étudier son signe suivant les valeurs de 𝑥.
3) En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4) Montrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ.
5) Vérifier que 0,94 < 𝛼 < 0,941
6) Déterminer le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par𝑓(𝑥) = (2𝑥 − 5)(1 − 𝑒 −𝑥 ). On note (𝐶) la courbe représentative de la
fonction 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
5 5
1) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 0[ ∪ ] ; +∞[ , 𝑓(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]0; [ , 𝑓(𝑥) < 0.
2 2
2)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis en donner une interprétation graphique.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
b. Calculer lim 𝑓(𝑥) .
𝑥→+∞
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
b. Justifier que 𝑓 est strictement décroissante sur ]−∞; 𝛼[ et strictement croissante sur ]𝛼; +∞[.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4)
(2𝛼−5)²
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = 2𝛼−7 .
b. En déduire à partir de l’encadrement de 𝛼, un encadrement d’amplitude 10−2 de 𝑓(𝛼).
5)
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2𝑥 − 5 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
b. Préciser la position de (𝐶) par rapport à (𝐷).
6) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à ]−∞; 0].
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
a. Montrer que ℎ est une bijection de ]−∞; 0] sur un intervalle que l’on précisera.
b. On note ℎ−1 la bijection réciproque de ℎ.dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
c. Calculer ℎ(0) puis (ℎ−1 )′(0).
7) Tracer la droite (𝐷), la courbe (𝐶) et la courbe (𝐶 ′ ) de ℎ−1 dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).Unité : 2 𝑐𝑚.
Problème 6
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 1𝑐𝑚 .
1
Soit la fonction numérique 𝑓 définie et dérivable sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 − 2 𝑥 et de représentation
graphique (𝐶).
Partie A
1
Soit la fonction numérique 𝑔 définie et dérivable sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = (1 − 𝑥)𝑒 −𝑥 − 2 .
1
1) Justifier que lim 𝑔(𝑥) = − et calculer lim 𝑔(𝑥).
𝑥→+∞ 2 𝑥→−∞
2)
a. Montrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (𝑥 − 2)𝑒 −𝑥 .
b. Etudier les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
1
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ℝ et que 0 < 𝛼 < 2 .
b. Donner un encadrement de 𝛼 par deux nombres décimaux consécutifs d’ordre 1.
c. Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0 .
Partie B
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
1
b. Démontrer que la droite d’équation 𝑦 = − 2 𝑥 est une asymptote à (𝐶) en +∞.
c. Etudier la position relative de (𝐶) et (𝐷).
2)
a. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim et interpréter graphiquement le résultat obtenu.
𝑥→−∞ 𝑥
3)
a. Démontrer que 𝑓 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
b. En déduire les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
𝛼²
a. Justifier que 𝑒 𝛼 = 2(1 − 𝛼) et démontrer que 𝑓(𝛼) = 2(1−𝛼)
1
b. En déduire que : 0 < 𝑓(𝛼) < 4 .
5) Démontrer que la courbe (𝐶) et la droite (𝑂𝐼) sont sécantes en deux points dont on précisera les
coordonnées.
6) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
7) Construire (𝐷), (𝑇) et (𝐶).
Problème 7
(4𝑥+1)𝑒 𝑥 −4𝑥+1
Soit la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 4(1−𝑒 𝑥 )
On désigne par (𝐶) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité
graphique : 2 𝑐𝑚.
Partie A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑒 2𝑥 − 5𝑒 𝑥 + 2.
1) Résoudre dans ℝ, l’équation 𝑔(𝑥) = 0.
2) Démontrer que : ∀𝑥 ∈ ]−∞; −𝑙𝑛2[ ∪ ]𝑙𝑛2; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
∀ 𝑥 ∈ ]−𝑙𝑛2; 𝑙𝑛2[, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
3)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim puis interpréter graphiquement ces résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
b. Calculer lim 𝑓(𝑥).
𝑥→+∞
c. Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = −𝑥 est une asymptote à (𝐶).
4)
a. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
b. Construire (∆) et (𝐶).
Problème 10
Partie A
𝑥
On considère la fonction 𝑔 définie pour tout réel 𝑥 par : 𝑔(𝑥) = 2𝑒 − 2 − 𝑥 − 2
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Calculer 𝑔(0).
b. En déduire le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
𝑥
4 4
On considère la fonction 𝑓 définie pour tout réel 𝑥 par : 𝑓(𝑥) = 3 𝑥 + 2 − 3 𝑥𝑒 2 et on désigne par (𝐶𝑓 ) sa
représentation graphique dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Calculer les limites de 𝑓 en −∞ et en +∞.
2)
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) pour tout réel 𝑥.
𝑥
2
b. Démontrer que pour tout réel 𝑓 ′ (𝑥) = 3 𝑔(𝑥)𝑒 2 .
c. Démontrer que 𝑓 est strictement croissante sur ]−∞; 0[ et strictement décroissante sur
]0; +∞[.
d. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
𝑓(𝑥)
3) Calculer la limite de quand 𝑥 tend vers +∞ puis interpréter graphiquement ce résultat.
𝑥
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
4
4) On considère la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 3 𝑥 + 2
a. Démontrer que la droite (𝐷) est une asymptote à (𝐶𝑓 ) en −∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶) et (𝐷).
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse −2.
6)
a. Démontrer que (𝐶𝑓 ) coupe l’axe des abscisses en deux points distincts d’abscisses
respectivement négative 𝛼 et positive 𝛽.
b. Vérifier que −2,3 ≤ 𝛼 ≤ −2,2 et que 1,4 ≤ 𝛽 ≤ 1,5.
7) Tracer (𝐷), (𝑇) et (𝐶𝑓 ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2𝑐𝑚.
Problème 11
Partie A
Soit 𝑔 la fonction dérivable sur ℝ et définie par 𝑔(𝑥) = −𝑥 − 2 + 2𝑒 𝑥
1) Calculer les limites de 𝑔 en −∞ et +∞.
2) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Calculer 𝑔(0).
b. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans ]−∞; −𝑙𝑛2[.
c. Justifier que :−1,6 < 𝛼 < −1,5.
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[ ∪ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0
4) Justifier que : {
∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; 0[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
Soit la fonction 𝑓 définie et dérivable sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 − (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 . On note (𝐶) sa courbe
représentative dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2 𝑐𝑚.
1) Calculer la limite de 𝑓 en −∞ et interpréter graphiquement le résultat.
𝑓(𝑥)
2) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 puis interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3)
a. Démontrer que : 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
b. Etudier les variations de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
𝛼²+2𝛼
a. Démontrer que 𝑓(𝛼) = − 4
b. En déduire un encadrement de 𝑓(𝛼).
5) Tracer (𝐶).
Problème 12
Partie A
On désigne par 𝑔 la fonction dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 2𝑥 + 1 .
1) Calculer les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.
2) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −4𝑥𝑒 2𝑥 .
3) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 dans ℝ.
b. Justifier que 0,6 < 𝛼 < 0,7.
5) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) > 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0.
Partie B
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2 𝑐𝑚 .
Soit 𝑓 la fonction dérivable et définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + (1 − 𝑥)𝑒 2𝑥 .
On désigne par (𝐶) sa représentation graphique.
1)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
𝑓(𝑥)
b. Calculer lim puis donner une interprétation graphique du résultat.
𝑥→+∞ 𝑥
2)
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𝒉(𝒙) 𝟏
−∞ 𝟐
Problème 15
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable sur ℝ, et définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥 − 1.
1)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Problème 16
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0]; 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑒 𝑥 − 𝑥 + 2
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par :{
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 − 𝑥𝑙𝑛𝑥
On désigne par (𝐶𝑓) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité
graphique : 2cm.
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]−∞; 0] par 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 𝑒 −𝑥
1) Etudier le sens de variation de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
2) En déduire que ∀𝑥 ∈ ]−∞; 0], 𝑔(𝑥) < 0 .
Partie B
1) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑓(𝑥) puis 𝑓(0).
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2)
a. Montrer que 𝑓 est continue en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0 puis interpréter graphiquement les résultats obtenus.
c. Déterminer une équation de la tangente à gauche en 0.
3)
a. Montrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = −𝑥 + 2 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓) en −∞.
b. Etudier les positions relatives de (𝐶𝑓) et (𝐷) sur ]−∞; 0].
c. Montrer que (𝐶𝑓) admet en +∞ une branche parabolique dont on précisera la direction.
4)
∀𝑥 ∈ ]−∞; 0]; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑔(𝑥)
a. Montrer que la dérivée 𝑓′ de 𝑓 est définie par : {
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[; 𝑓′(𝑥) = −𝑙𝑛𝑥
b. Sur ]−∞; 0]déterminer le signe de 𝑓′(𝑥) à l’aide de la partie A.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
2)
𝑙𝑛𝑥
a. Vérifier que : ∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓(𝑥) = 𝑥 .
𝑒
b. En déduire la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat.
3)
𝑒 −𝑥 𝑔(𝑥)
a. Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑓′(𝑥) = 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
4)
1
a. Montrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼 .
𝛼𝑒
b. En déduire un encadrement de 𝑓(𝛼).
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
5) Construire (𝐶𝑓 ).
6) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; 𝛼[
a. Montrer que ℎ admet une bijection réciproque ℎ−1 dont on précisera l’ensemble de départ
et l’ensemble d’arrivée.
b. Dresser le tableau de variation de ℎ−1 .
c. Démontrer que ℎ−1 est dérivable en 0 et calculer (ℎ−1 )′ (0) .
Problème 19
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ]0; +∞[ par 𝑔(𝑥) = 1 + 𝑙𝑛𝑥 + 𝑒 𝑥 .
lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)
1) Calculer 𝑥→0
𝑥→+∞
>
2)
𝑥𝑒 𝑥 +1
a. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 ∈ ]0; 1[
b. Donner un encadrement de 𝛼 par deux décimaux consécutifs d’ordre 1.
c. En déduire le signe de 𝑔 sur ]0; +∞[.
Partie B
Soit ℎ une fonction définie sur ]0; +∞[ par ℎ(𝑥) = −1 + 𝑥𝑙𝑛𝑥 + 𝑒 𝑥
1)
a. Démontrer que ℎ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
b. En déduire le sens de variation de ℎ.
c. Dresser le tableau de variation de ℎ. (𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 ℎ(𝛼) = −0,13 )
2) Démontrer qu’il existe un unique réel 𝛽 tel que ℎ(𝛽) = 0.
3) Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ]0; 𝛽[, ℎ(𝑥) < 0 et ∀ 𝑥 ∈ ]𝛽; +∞[, ℎ(𝑥) > 0.
Partie C
𝑠𝑖 𝑥 > 0, 𝑓(𝑥) = (1 − 𝑒 −𝑥 )𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par : {
𝑓(0) = 0
On note (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans un repère (0, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique : 1𝑐𝑚 → 0,5 en abscisse et 1𝑐𝑚 → 0,2 en ordonnée.
1)
a. Etudier la continuité de 𝑓 en 0.
b. Etudier la dérivabilité de 𝑓 en 0.
2)
ℎ(𝑥)
a. Démontrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥𝑒 𝑥
b. En déduire le sens de variation de 𝑓 sur [0; +∞[
𝑓(𝑥)
3) Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim 𝑥 puis donner une interprétation graphique des résultats
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
( 1−𝑒 𝛽 )²
4) Démontrer que 𝑓(𝛽) = − 𝛽𝑒 𝛽
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Problème 21
Partie A
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −2𝑥 ). On désigne (𝐶𝑓 ) la courbe
représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) . Unité graphique : 5𝑐𝑚.
1
1) Soit la fonction ℎ dérivable et définie sur ℝ par ℎ(𝑥) = 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −2𝑥 ) − 𝑒 2𝑥 +1 .
a. Etudier la limite de ℎ en +∞.
b. Calculer ℎ′ (𝑥) et démontrer que ℎ est strictement décroissante sur ℝ.
c. Démontrer que ℎ réalise une bijection de ℝ sur ]0; +∞[
d. En déduire le signe de ℎ(𝑥) pour tout nombre réel 𝑥.
2) Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et montrer que 𝑓 ′ (𝑥) = 2𝑒 2𝑥 ℎ(𝑥)
3)
𝑙𝑛(1+𝑒 −2𝑥 )
a. Vérifier que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑒 −2𝑥
b. En déduire que lim 𝑓(𝑥) = 1. (𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑋 = 𝑒 −2𝑥 ).
𝑥→+∞
c. Interpréter graphiquement le résultat de la limite.
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4)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑒 2𝑥 [−2𝑥 + 𝑙𝑛(1 + 𝑒 2𝑥 )]
b. En déduire la limite de 𝑓 en −∞.
5) Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
6) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
7) Construire (𝐶𝑓 ) et (𝑇).
Problème 22
Partie A
On considère la fonction 𝑔 dérivable et définie sur ℝ par : 𝑔(𝑥) = 2 − (𝑥 2 + 2𝑥)𝑒 𝑥 .
1)
a. Déterminer la limite de 𝑔 en −∞.
b. Déterminer la limite de 𝑔 en +∞.
2)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (−𝑥 2 − 4𝑥 − 2)𝑒 𝑥 .
b. Etudier les variations de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
3) Démontrer que l’équation 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 0,4 < 𝛼 < 0,5.
4) Déterminer le signe de 𝑔(𝑥) sur ℝ.
Partie B
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 𝑥²𝑒 𝑥 .
On note (𝐶) la représentation graphique de 𝑓 dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2𝑐𝑚.
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en −∞.
b. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
c. Démontrer que la courbe (𝐶) admet en +∞, une branche parabolique de direction (𝑂𝐽).
2)
a. Démontrer que 𝑓 est une primitive de 𝑔 sur ℝ.
b. En déduire que 𝑓 est strictement croissante sur ]−∞; 𝛼[ et strictement décroissante sur
]𝛼; +∞[.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
3)
a. Démontrer que la droite d’équation 𝑦 = 2𝑥 est une asymptote à (𝐶) en −∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶) et de (𝐷).
4) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶) au point d’abscisse 0.
2𝛼²+2𝛼
5) Démontrer que 𝑓(𝛼) = 𝛼+2
.
6) Tracer (𝐷), (𝑇) et (𝐶).
Problème 23
Partie A
1) Etudier les variations de la fonction 𝑢: ↦ 1 − (1 + 𝑥)𝑒 1−𝑥
2) On considère l’équation (𝐸): 𝑥 ∈ ℝ, 𝑢(𝑥) = 0.
a. Démontrer que l’équation (𝐸) admet deux solutions 𝛼 et .
b. Vérifier que l’on a : −0,9 ≤ 𝛼 ≤ −0,8 et 2,1 ≤ 𝛽 ≤ 2,2
3) En déduire :
Si 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼] ∪ [𝛽; +∞[, 𝑢(𝑥) ≥ 0
Si 𝑥 ∈ [𝛼; 𝛽], 𝑢(𝑥) ≤ 0
Partie B
𝑥
On considère la fonction numérique 𝑓 définie par : 𝑓(𝑥) = 1−𝑒 1−𝑥 de représentation graphique (𝐶𝑓 ) dans un
repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique : 2 𝑐𝑚.
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓
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3) Démontrer que la droite (∆) d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ).
4) Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) et (∆).
1−(1+𝑥)𝑒 1−𝑥
5) Démontrer que : ∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓 ′ (𝑥) = (1−𝑒 1−𝑥 )²
.
6)
a. Déduire de la partie A les variations de 𝑓.
b. Montrer que 𝑓(𝛼) = 1 + 𝛼 et 𝑓(𝛽) = 1 + 𝛽
7) Construire (𝐶𝑓 ) et (∆).
Problème 24
Le plan est muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) tel que 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 et 𝑂𝐽 = 4𝑐𝑚 .
1
On considère la fonction numérique 𝑓 définie sur ℝ, par 𝑓(𝑥) = 2 𝑥 − 1 + 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 ) de représentation
graphique (𝐶𝑓 ).
1)
a. Calculer la limite de 𝑓 en +∞.
1
b. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 2 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
c. Justifier que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑙𝑛(1 + 𝑒 −𝑥 ) ≥ 0.
d. En déduire la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
2)
1
a. Montrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = − 2 𝑥 − 1 + 𝑙𝑛(1 + 𝑒 𝑥 )
b. En déduire la limite de 𝑓 en −∞.
1
c. Démontrer que la droite (𝐷′) d’équation 𝑦 = − 2 𝑥 − 1 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en −∞.
d. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷′).
3)
𝑒 𝑥 −1
a. Démontrer que pour tout nombre réel 𝑥, 𝑓′(𝑥) = 2(1+𝑒 𝑥)
b. En déduire le sens de variation de 𝑓.
c. Calculer la valeur exacte de 𝑓(0).
d. Dresser le tableau de variation de 𝑓.
4) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle [0; +∞[
a. Démontrer que ℎ réalise une bijection de [0; +∞[ sur un intervalle à préciser.
b. En déduire que l’équation ℎ(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans [0; +∞[.
c. Vérifier que 1,6 < 𝛼 < 1,7 et donner un encadrement de 𝛼 d’amplitude 0,01.
5)
a. Démontrer que la fonction 𝑓 est paire.
b. En déduire que 𝑓(−𝛼) = 0.
6)
a. Montrer à l’aide des questions 4) b. et 5) b. que (𝐶𝑓 ) et la droite (𝑂𝐼) se coupent en deux points 𝐴 et
𝐵 dont on précisera les coordonnées respectives avec 𝑥𝐴 < 𝑥𝐵 .
b. Tracer les droites (𝐷) et (𝐷′ ) , placer les points 𝐴 et 𝐵 puis construire (𝐶𝑓 ) et (𝐷).
(𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝛼 = 1,65 𝑒𝑡 𝑙𝑛2 = 0,7).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif différent de 1. On appelle fonction exponentielle de base 𝑎, la
fonction notée 𝑒𝑥𝑝𝑎 et définie sur ℝ, par 𝒆𝒙𝒑𝒂 (𝒙) = 𝒂𝒙 = 𝒆𝒙𝒍𝒏𝒂 . Exemple : 2𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛2 ; 𝜋 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝜋
Remarque : La fonction exponentielle de base 𝒆 est la fonction exponentielle népérienne.
2) Sens de variation
Dérivée
′
La fonction 𝑒𝑥𝑝𝑎 est dérivable sur ℝ et ∀𝒙 ∈ ℝ, (𝒂𝒙 )′ = (𝒆𝒙𝒍𝒏𝒂 ) = 𝒍𝒏𝒂. 𝒆𝒙𝒍𝒏𝒂 = 𝒍𝒏𝒂. 𝒂𝒙
Signe de la dérivée
∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒂𝒙 > 0 ; alors le signe de (𝒂𝒙 )′ est celui 𝒍𝒏𝒂. Or: ∀𝑎 ∈ ]0; 1[, 𝑙𝑛𝑎 < 0 𝑒𝑡 ∀𝑎 ∈ ]1; +∞[, 𝑙𝑛𝑎 > 0
Donc: ∀𝑎 ∈ ]0; 1[, (𝒂𝒙 )′ < 0 𝑒𝑡 ∀𝑎 ∈ ]1; +∞[, (𝒂𝒙 )′ > 0
Sens de variation
La fonction 𝒆𝒙𝒑𝒂 est 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆 sur ℝ, si 𝒂 ∈ ]0; 1[ .
La fonction 𝒆𝒙𝒑𝒂 est strictement croissante sur ℝ, si 𝒂 ∈ ]1; +∞[ .
Exemple :
La fonction 𝑥 ↦ 𝟐𝒙 est strictement croissante sur ℝ.
La fonction 𝑥 ↦ (𝟎, 𝟖)𝒙 est strictement décroissante sur ℝ.
On déduit de ce qui précède les propriétés suivantes :
3) Propriétés
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif différent de 1.𝛼 𝑒𝑡 𝛽 étant des nombres réels positifs :
𝒂𝜶 = 𝒂𝜷 ⟺ 𝜶 = 𝜷
𝒂𝜶 < 𝒂𝜷 ⟺ 𝜶 < 𝛽 , 𝑠𝑖 𝑎 > 1
𝒂𝜶 < 𝒂𝜷 ⟺ 𝜶 > 𝜷 , 𝒔𝒊 𝟎 < 𝑎 < 1
Remarque : Ces propriétés permettent de résoudre des équations et inéquations.
Exemple : Résoudre dans ℝ l’équation et les inéquations suivantes :
1 1
(𝐸): 32𝑥 − 5 × 3𝑥 + 6 = 0 ; (𝐼1 ): 2𝑥−1 ≤ 2−𝑥 ; (𝐼2 ): ( )2𝑥−1 ≤ ( )𝑥
2 2
Résolution
(𝐼1 ): 2𝑥−1 ≤ 2−𝑥
(𝐸 ): 32𝑥 − 5 × 3𝑥 + 6 = 0 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
*Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼1 ) ⟺ 𝑥 − 1 ≤ −𝑥
Posons 𝑋 = 3𝑥 ⟺ 2𝑥 ≤ 1
1 𝟏
et on obtient(𝐸′): 𝑋² − 5𝑋 + 6 = 0 ⟺𝑥≤ 𝑺ℝ (𝐼1 ) = ]−∞; ]
2 𝟐
*Résolvons (𝐸′)
1 1
On a : ∆= 1 Alors (𝐸′) admet deux (𝐼2 ): ( )2𝑥−1 ≤ ( )𝑥
2 2
solutions : 𝑋1 = 2 et 𝑋2 = 3 *Ensemble de validité 𝑉 : 𝑉 = ℝ
1
Or 𝑋 = 3𝑥 ; d’où : 3𝑥 = 2 et 3𝑥 = 3 ∀𝑥 ∈ 𝑉, (𝐼2 ) ⟺ 2𝑥 − 1 ≥ 𝑥 Car 0 < < 1
2
𝑥 𝑥𝑙𝑛3 𝑙𝑛2
*3 = 2 ⟺ 𝑒 =𝑒 ⟺𝑥≥1
⟺ 𝑥𝑙𝑛3 = 𝑙𝑛2 Donc 𝑺ℝ (𝐼2 ) = [𝟏; +∞[
𝑙𝑛2
⟺𝑥=
𝑙𝑛3
*3𝑥 = 3 ⟺ 3𝑥 = 31
⟺𝑥=1
𝒍𝒏𝟐
Donc 𝑺ℝ (𝐸2 ) = { ; 𝟏}
𝒍𝒏𝟑
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4) Limites
Soit 𝑎 un nombre réel strictement positif différent de 1.
Si 0 < 𝑎 < 1 , lim 𝑎 𝑥 = +∞ et lim 𝑎 𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Si 𝑎 > 1 , lim 𝑎 𝑥 = 0 et lim 𝑎 𝑥 = +∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
Exemple : calculer les limites en −∞ 𝑒𝑡 + ∞ des fonctions suivantes :
𝒇(𝒙) = 𝝅𝒙 ; 𝒈(𝒙) = (𝟎, 𝟓)𝒙
Résolution
*On a : 𝜋 > 1
Alors lim 𝑓(𝑥) = lim 𝝅𝑥 = 0 et lim 𝑓(𝑥) = lim 𝝅𝑥 = +∞ .
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
*On a : 0 < 0,5 < 1
Alors lim 𝑔(𝑥) = lim (𝟎, 𝟓)𝑥 = +∞ et lim 𝑔(𝑥) = lim (𝟎, 𝟓)𝑥 = 0
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
II)
FONCTION PUISSANCE D’EXPOSANT REEL NON NUL
1) Définition
Soit 𝛼 un nombre réel non nul.
On appelle fonction puissance d’exposant 𝛼 , la fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 , définie sur ]0; +∞[ par 𝒙𝜶 = 𝒆𝜶𝒍𝒏𝒙 .
Exemple : 𝒙² = 𝒆𝟐𝒍𝒏𝒙 ; 𝒙−𝟎,𝟐 = 𝒆−𝟎,𝟐𝒍𝒏𝒙 ; 𝒙𝝅 = 𝒆𝝅𝒍𝒏𝒙
2) Sens de variation
Dérivée
La fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 est dérivable sur ]0; +∞[ et ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[ ,(𝒙𝜶 )′ = 𝜶. 𝒙𝜶−𝟏 .
Signe de la dérivée
∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒙𝜶−𝟏 > 0 alors le signe de (𝒙𝜶 )′ est celui de 𝜶.
D’où : si 𝛼 < 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 (𝒙𝜶 )′ < 0 et si 𝛼 > 0 , alors(𝒙𝜶 )′ > 0.
Sens de variation
La fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 est strictement croissante sur ]0; +∞[ , si 𝛼 > 0 .
La fonction 𝑥 ↦ 𝒙𝜶 est strictement décroissante sur]0; +∞[ , si 𝛼 < 0 .
3) Limites
si 𝛼 > 0 lim𝑥 𝛼 = 0 et lim 𝑥 𝛼 = +∞
𝑥→0 𝑥→+∞
>
lim𝑥 = +∞ et lim 𝑥 𝛼 = 0
si 𝛼 < 0 𝑥→0 𝛼
𝑥→+∞
>
III) CROISSANCES COMPAREES :Comparaison de : 𝑒 𝑥 , 𝑙𝑛𝑥 , 𝑥 𝛼 (𝛼 > 0)
A l’infini positif, la fonction 𝑒𝑥𝑝 croît plus vite que la fonction 𝑥 ↦ 𝑥 𝛼 et la fonction 𝑥 ↦ 𝑥 𝛼 croît plus vite
que la fonction 𝑙𝑛.
Propriété
Pour tout nombre réel strictement positif 𝛼 , on a :
𝒍𝒏𝒙 𝒆𝒙 𝒍𝒏𝒙
𝐥𝐢𝐦 𝜶 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝜶 = + ∞ ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝜶 𝒍𝒏𝒙 = 𝟎 ; 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝜶 𝒆𝒙 = 𝟎
𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒙 𝒙→+∞ 𝒆 𝒙→𝟎 𝒙→−∞
>
Exemple : calculer les limites suivantes :
𝑒𝑥
𝑎) lim (𝑥² − 𝑒 𝑥 ) ; 𝑏) lim (𝑒 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥) ; 𝑐) lim 𝑥
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3
Résolution
𝑒𝑥 𝑙𝑛𝑥
𝑎) lim (𝑥² − 𝑒 𝑥 ) = lim 𝑥²(1 − 𝑥 2) 𝑏) lim (𝑒 𝑥 − 𝑙𝑛𝑥) = lim 𝑒 𝑥 (1 − 𝑒𝑥
)
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
= −∞ = +∞
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lim 𝑥² = +∞ lim 𝑒 𝑥 = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Car { 𝑒𝑥 Car { 𝑙𝑛𝑥
lim (1 − 𝑥 2) = −∞ lim (1 − )=1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑒𝑥
𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑐) lim = lim
𝑥→+∞ 3𝑥 𝑥→+∞ 𝑒 𝑥𝑙𝑛3
lim 𝑥(1 − 𝑙𝑛3) = −∞ 𝑐𝑎𝑟 1 − 𝑙𝑛3 < 0
= lim 𝑒 𝑥−𝑥𝑙𝑛3 car {𝑥→+∞ 𝑥
𝑥→+∞ lim 𝑒 = 0
𝑥→−∞
= lim 𝑒 𝑥(1−𝑙𝑛3)
𝑥→+∞
=𝟎
N.B. :
Pour faire l’étude de la fonction Il est possible de se ramener à forme
𝑥 ↦ 𝒂𝒙 𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑎
𝑥 ↦ 𝒙𝜶 𝑒 𝛼𝑙𝑛𝑥
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1) Définition et vocabulaire
On appelle transformation du plan une bijection du plan dans lui-même.
Soit 𝑭: 𝒫⟶𝒫
𝑀(𝑧) ⟼ 𝑀′ (𝑧 ′ )
Une transformation du plan. A la transformation 𝐹 on peut associer une bijection complexe
𝒇: ℂ ⟶ ℂ
𝑧 ⟼ 𝑧′
On dit que 𝑭 a pour écriture complexe 𝒛′ = 𝒇(𝒛).
2) Ecriture complexe de quelques transformations usuelles du plan.
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O, I, J).
Transformations du plan Ecriture complexe
Symétrie centrale de centre 𝐴 d’affixe 𝒛𝑨 𝒛′ = −𝒛 + 𝟐𝒛𝑨
Symétrie centrale de centre 𝑂 𝒛′ = −𝒛
Symétrie orthogonale d’axe (𝑂𝐼) 𝒛′ = 𝒛̅
Symétrie orthogonale d’axe (𝑂𝐽) 𝒛′ = −𝒛̅
Translation de vecteur 𝑢
⃗ d’affixe 𝑏 𝒛′ = 𝒛 + 𝒃
∗
Homothétie de centre Ω d’affixe 𝜔 et de rapport 𝑘 (𝑘𝜖ℝ ) 𝒛′ = 𝒌𝒛 + (𝟏 − 𝒌)𝝎
Homothétie de centre 𝑂 et de rapport 𝑘 (𝑘𝜖ℝ∗ ) 𝒛′ = 𝒌𝒛
Rotation de centre Ω d’affixe 𝜔 et d’angle orienté de mesure 𝜃 𝒛′ = 𝒆𝒊𝜃 𝒛 + (𝟏 − 𝒆𝒊𝜃 )𝝎
Rotation de centre 𝑂 et d’angle orienté de mesure 𝜃 𝒛′ = 𝒆𝒊𝜃 𝒛
Remarques :
Une homothétie a deux éléments caractéristiques : le centre et le rapport.
Une rotation a deux éléments caractéristiques : le centre et l’angle orienté.
Par une symétrie centrale, une rotation ou une homothétie, l’image du centre est le centre lui-
même. On dit que le centre est un point invariant ou un point fixe.
Chacune de ces écritures complexes permet de calculer l’affixe de l’image ou de l’antécédent d’un
point donné par l’une des transformations.
Exemple : Déterminer l’écriture complexe de :
a) La translation de vecteur 𝑢⃗ (−3; 2).
b) L’homothétie de centre 𝐴(2; 5) et de rapport −4.
𝜋
c) La rotation de centre 𝐵(−1; 2) et d’angle 2 .
d) La symétrie centrale de centre 𝐾 d’affixe 3 − 𝑖.
Résolution
a) ⃗ (−3; 2) a pour écriture complexe : 𝒛′ = 𝒛 − 𝟑 + 𝟐𝒊
La translation de vecteur 𝑢
b) L’homothétie de centre 𝐴(2; 5) et de rapport −4 a pour écriture complexe :
𝑧 ′ = −4𝑧 + (1 − (−4))(2 + 5𝑖)
𝑧 ′ = −4𝑧 + 5(2 + 5𝑖)
𝒛′ = −𝟒𝒛 + 𝟏𝟎 + 𝟐𝟓𝒊
𝜋
c) La rotation de centre 𝐵(−1; 2) et d’angle 2 a pour écriture complexe :
𝜋 𝜋
𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + (1 − 𝑒 𝑖 2 ) (−1 + 2𝑖)
𝑧 ′ = 𝑖𝑧 + (1 − 𝑖)(−1 + 2𝑖)
𝑧 ′ = 𝑖𝑧 + (−1 + 2𝑖 + 𝑖 + 2)
𝒛′ = 𝒊𝒛 + 𝟏 + 𝟑𝒊
d) La symétrie centrale de centre 𝐾 d’affixe 3 − 𝑖 a pour écriture complexe :
𝑧 ′ = −𝑧 + 2𝑧𝐾
𝑧 ′ = −𝑧 + 2(3 − 𝑖)
𝒛′ = −𝒛 + 𝟔 − 𝟐𝒊
a) Définition-propriété
On appelle similitude directe du plan toute transformation du plan dont l’écriture complexe est de la forme :
𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃, (𝑎𝜖ℂ∗ 𝑒𝑡 𝑏𝜖ℂ).
b) Propriétés
Propriété 1
Toute bijection complexe 𝑓 définie par 𝑓(𝑧) = 𝑎𝑧 + 𝑏 ,(𝑎𝜖ℂ∗ 𝑒𝑡 𝑏𝜖ℂ) est associée à une similitude directe 𝑺
𝒃
de centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂 , de rapport 𝒌 = |𝒂| et d’angle orienté de mesure 𝜽 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂) .
Propriété 2
𝑺 étant une similitude directe de centre Ω d’affixe 𝝎 , de rapport 𝒌 et d’angle orienté de mesure 𝜽 alors
l’écriture complexe de 𝑺 est 𝒛′ = 𝒌𝒆𝒊𝜃 𝒛 + (𝟏 − 𝒌𝒆𝒊𝜃 )𝝎.
Remarques :
Le centre, le rapport et l’angle orienté sont appelés les éléments caractéristiques de la similitude
directe 𝑆.
Le centre est un point invariant par 𝑺.
𝒂 = 𝒌𝒆𝒊𝜃 et 𝒃 = 𝝎(𝟏 − 𝒂)
Exemple :
1) Donner les éléments caractéristiques de la similitude directe 𝑆 d’écriture complexe : 𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 2.
𝜋
2) Déterminer l’écriture complexe de la similitude directe de centre Ω(1; 1) , de rapport 2 et d’angle − .
6
Résolution
1) Donnons les éléments caractéristiques de la similitude directe 𝑆 d’écriture complexe :
𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 2.
−2 −2
Le centre Ω d’affixe 𝜔 = 1−(1+𝑖) = −𝑖 = −2𝑖
Le rapport 𝑘 = |1 + 𝑖| = √2
𝜋
L’angle orienté de mesure 𝜃 = arg(1 + 𝑖) = 4
2) Déterminons l’écriture complexe de la similitude directe de centre Ω(1; 1) , de rapport 2 et
𝜋
d’angle− 6 .
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec
𝜋
𝜋 𝜋 √3 1
𝑎 = 𝑘𝑒 𝑖𝜃 = 2𝑒 −𝑖 6 = 2 (cos (− 6 ) + 𝑖𝑠𝑖𝑛 (− 6 )) = 2 ( 2 − 2 𝑖) = √3 − 𝑖
Et 𝑏 = 𝜔(1 − 𝑎) = (1 + 𝑖)(1 − √3 + 𝑖)
Donc 𝒛′ = (√𝟑 − 𝒊)𝒛 + (𝟏 + 𝒊)(𝟏 − √𝟑 + 𝒊)
Propriété 3
Toute similitude directe de rapport 𝒌 :
Conserve les angles orientés
Multiplie les longueurs par 𝒌 et les aires par 𝒌².
Transforme :
Une droite en une droite.
Une demi-droite en une demi-droite.
Un segment de longueur 𝑙 en un segment de longueur 𝒌 × 𝑙.
Un cercle de rayon 𝑟 en un cercle de rayon 𝒌 × 𝑟.
Propriété 4
Soit 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 trois points du plan tels que :𝐴 ≠ 𝐵 𝑒𝑡 𝐴 ≠ 𝐶. Il existe une unique similitude directe 𝑺 de
centre 𝐴 qui transforme 𝐵 𝑒𝑛 𝐶 . ( 𝑺(𝑨) = 𝑨 𝒆𝒕 𝑺(𝑩) = 𝑪 )
Remarques :
𝒛 −𝒛
l’écriture complexe de 𝑺 étant 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 alors 𝒂 = 𝒛𝐶 −𝒛 𝐴 et 𝒃 = (1 − 𝑎)𝒛𝐴
𝐵 𝐴
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
L’angle orienté de 𝑺 est alors (𝑨𝑩, 𝑨𝑪) de mesure
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝒛 −𝒛
𝜃 = 𝒂𝒓𝒈 ( 𝒛𝐶 −𝒛 𝐴 ) + 𝟐𝒌𝝅, 𝒌 ∈ ℤ.
𝐵 𝐴
𝒛𝐶 − 𝒛𝐴
Le rapport de 𝑺 est 𝒌 = | |.
𝒛𝐵 −𝒛𝐴
Propriété 5
Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 quatre points du plan tels que :𝐴 ≠ 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 ≠ 𝐷. Il existe une unique similitude directe 𝑺
qui transforme 𝐴 𝑒𝑛 𝐶 𝑒𝑡 𝐵 𝑒𝑛 𝐷 .( 𝑺(𝑨) = 𝑪 𝒆𝒕 𝑺(𝑩) = 𝑫 ).
Remarques :
l’écriture complexe de 𝑺 étant 𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 alors
𝒛 −𝒛
𝒂 = 𝐷 𝐶 et 𝒃 = 𝒛𝐶 − 𝑎𝒛𝐴 = 𝒛𝐷 − 𝑎𝒛𝐵
𝒛𝐵 −𝒛𝐴
𝒃
le centre de 𝑺 a pour affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
L’angle orienté de 𝑺 est alors (𝑨𝑩, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) de mesure 𝜃 = 𝒂𝒓𝒈 (𝒛𝐷 − 𝒛𝐶) + 𝟐𝒌𝝅, 𝒌 ∈ ℤ.
𝑪𝑫
𝒛𝐵 −𝒛𝐴
𝒛𝐷 − 𝒛𝐶
Le rapport de 𝑺 est 𝒌 = | 𝒛 |
𝐵 −𝒛𝐴
Exercice d’application
Donner l’écriture complexe de la similitude directe 𝑺 et donner ses éléments caractéristiques dans chacun
des cas suivants :
a) 𝑺 est la similitude directe de centre 𝛀 d’affixe – 𝒊 qui transforme 𝑨(𝟐; 𝟏) en 𝑩(𝟗; −𝟓).
b) 𝑺 est la similitude directe qui transforme 𝑨(𝟏; 𝟏) en 𝑩(−𝟐; 𝟓) et 𝑪(𝟑; 𝟐) en 𝑫(−𝟏; 𝟖).
Résolution
a) 𝑆 est la similitude directe de centre Ω d’affixe – 𝑖 qui transforme 𝐴(2; 1) en 𝐵(9; −5).
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec
𝑧𝐵 − 𝑧Ω 9−5𝑖−(−𝑖) 9−4𝑖 5 13
𝑎= 𝑧𝐴 −𝑧Ω
= 2+𝑖−(−𝑖)
= 2+2𝑖 = 4 − 4
𝑖
5 13 1 13 1 13 13 1
et 𝑏 = (1 − 𝑎)𝑧Ω = (1 − 4 + 4
𝑖) (−𝑖) = (− 4 + 4
𝑖) (−𝑖) = 4 𝑖 + 4
= 4
+ 4𝑖
𝟓 𝟏𝟑 𝟏𝟑 𝟏
Donc 𝒛′ = ( − 𝒊)𝑧 + + 𝒊
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
b) 𝑆 est la similitude directe qui transforme 𝐴(1; 1) en 𝐵(−2; 5) et 𝐶(3; 2) en 𝐷(−1; 8).
𝑧 ′ = 𝑎𝑧 + 𝑏 avec
𝑧𝐷 − 𝑧𝐵 −1+8𝑖−(−2+5𝑖) −1+8𝑖+2−5𝑖 1+3𝑖
𝑎= 𝑧𝐶 −𝑧𝐴
= 3+2𝑖−(1+𝑖)
= 3+2𝑖−1−𝑖
= 2+𝑖
=1+𝑖
et 𝑏 = 𝑧𝐵 − 𝑎𝑧𝐴 = −2 + 5𝑖 − (1 + 𝑖)(1 + 𝑖) = −2 + 3𝑖
Donc 𝒛′ = (𝟏 + 𝒊)𝒛 − 𝟐 + 𝟑𝒊.
4) Nature et éléments caractéristiques d’une transformation du plan F définie par son écriture
complexe
Ecriture Nature de 𝒂 Conditions Nature de F Eléments caractéristiques
complexe sur 𝒂
𝒂 est un 𝒂 = −𝟏 Symétrie centrale 𝒃
Centre d’affixe 𝝎 = 𝟐
nombre réel
𝒂=𝟏 translation ⃗ d’affixe 𝒃
Vecteur 𝒖
𝒂 ≠ −𝟏 homothétie 𝒃
𝒛′ = 𝒂𝒛 + 𝒃 Centre d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂
𝒆𝒕 𝒂 ≠ 𝟏
Rapport 𝒌 = 𝒂
𝒂 est un |𝒂| = 𝟏 rotation 𝒃
Centre d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂
nombre Angle 𝜽 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂)
complexe
|𝒂| ≠ 𝟏 Similitude directe du plan Centre d’affixe 𝝎 = 𝒃
non réel 𝟏−𝒂
Rapport 𝒌 = |𝒂|
Angle 𝜽 = 𝐚𝐫𝐠(𝒂)
Exemple :
Dans chacun des cas suivants, donner la nature et les éléments caractéristiques de la transformation 𝑭
définie par son écriture complexe :
a) 𝒛′ = −𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟒𝒊 b) 𝒛′ = −𝟑𝒛 + 𝟐 + 𝒊 c) 𝒛′ = 𝒛 + 𝟐 + 𝟒𝒊
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d) 𝒛′ = −𝟐𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟑𝒊 e) 𝒛′ = −𝒛 − 𝟒 − 𝟔𝒊
Resolution
′
𝒛 = 𝒂𝒛 + 𝒃
a) 𝒛′ = −𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟒𝒊
|𝒂| = |−𝒊| = 𝟏 alors 𝑭 est une rotation .
Eléments caractéristiques
𝒃 𝟏−𝟒𝒊 𝟏−𝟒𝒊 (𝟏−𝟒𝒊)(𝟏−𝒊) 𝟑 𝟓
Centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂 = 𝟏−(−𝒊) = 𝟏+𝒊
= 𝟐
= −𝟐 − 𝟐𝒊
𝝅
Angle 𝜽 = 𝐚𝐫 𝐠(𝒂) = 𝒂𝒓𝒈(−𝒊) = −
𝟐
b) 𝒛′ = −𝟑𝒛 + 𝟐 + 𝒊
𝒂 = −𝟑 alors 𝑭 est une homothétie.
Eléments caractéristiques
𝒃 𝟐+𝒊 𝟐+𝒊 𝟏 𝟏
Centre Ω d’affixe 𝝎 = = = = + 𝒊
𝟏−𝒂 𝟏−(−𝟑) 𝟒 𝟐 𝟒
Rapport 𝒌 = 𝒂 = −𝟑
c) 𝒛′ = 𝒛 + 𝟐 + 𝟒𝒊
⃗ d’affixe 𝟐 + 𝟒𝒊.
𝒂 = 𝟏 alors 𝑭 est une translation de vecteur 𝒖
d) 𝒛′ = −𝟐𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝟑𝒊
|𝒂| = |−𝟐𝒊| = 𝟐 et 𝟐 ≠ 𝟎 alors 𝑭 est une similitude directe.
Eléments caractéristiques
𝒃 𝟏−𝟑𝒊 𝟏−𝟑𝒊
Centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟏−𝒂 = 𝟏−(−𝟐𝒊) = 𝟏+𝟐𝒊 = −𝟏 − 𝒊
Rapport 𝒌 = |𝒂| = |−𝟐𝒊| = 𝟐
𝝅
Angle 𝜽 = 𝒂𝒓𝒈(𝒂) = 𝒂𝒓𝒈(−𝟐𝒊) = −
𝟐
e) 𝒛′ = −𝒛 − 𝟒 − 𝟔𝒊
𝒃 −𝟒−𝟔𝒊
𝒂 = −𝟏 alors 𝑭 est une symétrie centrale de centre Ω d’affixe 𝝎 = 𝟐 = 𝟐
= −𝟐 − 𝟑𝒊
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Exercice 1
Le plan est muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Déterminer l’écriture complexe de chacune des transformations suivantes :
⃗ (3; −2).
1) La translation 𝑡𝑢⃗ de vecteur 𝑢
2) La symétrie centrale de centre 𝐶(−2; 4).
3) L’homothétie ℎ de centre 𝑂 et de rapport −2
3
4) L’homothétie ℎ de centre 𝐴(−2; 1) et de rapport .
2
5) L’homothétie ℎ de centre 𝐴(2; 3) qui transforme 𝐵(−1; −3) en 𝐶(1; 1).
6) L’homothétie ℎ de centre 𝑂 qui transforme 𝐵(1; 3) en 𝐶(−1; −1).
7) L’homothétie ℎ telle que :ℎ(𝐴) = 𝐵 et ℎ(𝐶) = 𝐷 avec 𝐴(12) ; 𝐵(−1
−3
); 𝐶(−2
3
5
); 𝐷(−5 ).
2𝜋
8) La rotation 𝑟 de centre 𝑂 et d’angle 3
.
𝜋
9) La rotation 𝑟 de centre 𝐴(2; 3) et d’angle 2 .
3
10) La rotation 𝑟 de centre 𝑂 qui transforme 𝐴(−2 ) en 𝐵(51)
3 1
11) La rotation 𝑟 de centre 𝐴(2; −2) qui transforme 𝐵(−2 ) en 𝐶(−2 ).
𝜋
12) La similitude directe 𝑆 de centre Ω (1; 1) , de rapport −2 et d’angle .
6
13) La similitude directe 𝑆 telle que 𝑆(𝐽) = 𝑂 et 𝑆(𝐵) = 𝐶 avec 𝐵(√3; 0) et 𝐶(0; −4).
14) La similitude directe 𝑆 de centre 𝐴(−1; 0) qui transforme 𝐵 en 𝐶 où 𝐵(−1; −1) et 𝐶(0; −1).
Exercice 2
Le plan est muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Dans chacun des cas suivants, déterminer la nature et les éléments caractéristiques de la transformation 𝐹
du plan dont l’écriture complexe est donnée par :
1 1
1) 𝑧 ′ = ( + 𝑖√3) 𝑧 + √3
2 2
𝜋
2) 𝑧 ′
= (1 + √2 )𝑒 𝑖 4 𝑧
3) 𝑧′ = 𝑧+2+𝑖
4) 𝑧′ = 𝑧 − √2 𝑧
5) 𝑧′ = −𝑧 + 3𝑖
1 1
6) 𝑧′ = (− 2 + 2 𝑖√3) 𝑧 + 1 + 𝑖√3
7) 𝑧 ′ = (1 + 𝑖√3)𝑧 + 1 − 𝑖
8) 𝑧 ′ = (1 − 𝑖)𝑧
𝑧 3
9) 𝑧 ′ = − 2 + 2 𝑖
Exercice 3
On pose 𝑃(𝑧) = (1 + 𝑖)𝑧 3 + (5 + 𝑖)𝑧² − 2(1 + 3𝑖)𝑧 − 24.
On considère l’équation (𝐸): 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = 0.
1)
a. Démontrer que (𝐸) admet deux solutions réelles.
b. Déterminer les nombres complexes 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 tels que :
∀𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = (𝑧 − 2)(𝑧 + 3)(𝑎𝑧 + 𝑏)
c. Déduire des questions précédentes la résolution de l’équation (𝐸) dans ℂ.
2) Dans le plan muni du repère orthonormé direct(𝑂, 𝐼, 𝐽) ,unité : 1cm, on considère les points
𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’affixes respectives :2; −2 + 2𝑖; −3 𝑒𝑡 2 − 5𝑖.
a. Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷.
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𝑧 −𝑧
b. Ecrire sous forme algébrique le nombre complexe : 𝐷 𝐶 . en déduire une mesure de
𝑧𝐴 −𝑧𝐶
̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
l’angle ( 𝐶𝐴; 𝐶𝐷 ).
3) Soit 𝑆 la similitude directe du plan de centre 𝐶 qui applique 𝐴 sur 𝐷.
a. Déterminer le rapport et l’angle orienté de 𝑆.
b. En déduire que l’écriture complexe de 𝑆 est : 𝑧 ′ = (1 − 𝑖)𝑧 − 3𝑖.
c. Déterminer l’affixe du point 𝐵′ image de 𝐵 par 𝑆.
4) Soit (Γ) l’ensemble des points 𝑀 du plan d’affixes 𝑧 vérifiant : |𝑧 + 2 − 2𝑖| = 2 et(Γ ′ ) = 𝑆((Γ)).
a. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (Γ).
b. Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de (Γ′).
Exercice 4
1) On considère dans ℂ, l’équation (𝐸): 𝑧 3 − 7𝑧² + (13 + 16𝑖)𝑧 + 9 − 12𝑖 = 0
a. Démontrer que (𝐸) admet une solution imaginaire pure 𝑧0 que l’on précisera.
b. Résoudre l’équation (𝐸).
2) Dans le plan muni du repère orthonormé direct(𝑂, 𝐼, 𝐽) ,unité : 1cm, on considère les points 𝐵 𝑒𝑡 𝐶
d’affixes respectives :1 + 2𝑖 𝑒𝑡 6 − 3𝑖.
a. Placer les points 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 et démontrer que le triangle 𝐽𝐵𝐶 est rectangle.
b. Démontrer que l’affixe du point 𝐷 image du point 𝐵 par la translation du vecteur 𝑢 ⃗ d’affixe 4
est 5 + 2𝑖.
c. Démontrer que les points 𝐽, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 appartiennent à un même cercle (𝐶) dont on précisera
le centre et le rayon.
3) Soit 𝑆 la similitude directe du plan de centre 𝐶 qui transforme le point 𝐷 en 𝐴.
4)
a. Démontrer que l’écriture complexe de 𝑆 est :𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 − 3 − 6𝑖.
b. Déterminer les éléments caractéristiques de 𝑆.
c. (Γ) est l’image par 𝑆 du cercle (𝐶) de centre 𝐸 d’affixe 3 − 𝑖 et de rayon √13. Caractériser
(Γ) et le construire.
Exercice 5
On considère le polynôme complexe 𝑃 défini par 𝑃(𝑧) = 𝑧 4 − 6𝑧 3 + 24𝑧² − 18𝑧 + 63
1)
a. Calculer 𝑃(𝑖√3) et 𝑃(−𝑖√3)
b. Déterminer le polynôme complexe 𝑄 tel que : ∀ 𝑧 ∈ ℂ, 𝑃(𝑧) = (𝑧 2 + 3)𝑄(𝑧).
2) Résoudre dans ℂ, l’équation 𝑃(𝑧) = 0.
3) Le plan complexe est rapporté au repère orthonormé (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ). Unité :2cm. On considère les points
𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’affixes respectives : 𝑧𝐴 = 𝑖√3 , 𝑧𝐵 = −𝑖√3, 𝑧𝐶 = 3 + 2𝑖√3, 𝑒𝑡 𝑧𝐷 = 𝑧̅̅̅.
𝐶
a. Placer les points 𝐴, 𝐵, 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 dans le repère.
b. On note 𝐸 le symétrique de 𝐷 par rapport à 𝑂. Placer 𝐸.
𝜋
𝑧𝐶 −𝑧𝐵
4) Montrer que = 𝑒 −𝑖 3 et déterminer la nature du triangle 𝐵𝐸𝐶.
𝑧𝐸 −𝑧𝐵
5) Soit 𝑆 la similitude directe du plan de centre 𝐵 qui transforme 𝐸 en 𝐶.
a. Déterminer l’angle orienté et le rapport de 𝑆.
b. Déterminer l’écriture complexe de 𝑆.
Exercice 6
Dans le plan muni du repère orthonormé direct (𝑂, 𝐼, 𝐽) ,unité : 1cm, on considère les points 𝐴0 , 𝐴1 𝑒𝑡 𝐴2
d’affixes respectives :𝑧0 = −3, 𝑧1 = 2 + 2𝑖 𝑒𝑡 𝑧2 = 7𝑖 .
1)
a. Placer les points 𝐴0 , 𝐴1 𝑒𝑡 𝐴2 dans le repère.
b. Montrer que le triangle 𝐴0 𝐴1 𝐴2 est rectangle isocèle.
2) Soit 𝐹 la similitude directe de bijection complexe associée :𝑧 ′ = (1 + 𝑖)𝑧 + 3𝑖
a. Justifier que 𝐹(𝐴1 ) = 𝐴2 .
b. Déterminer les éléments caractéristiques de 𝐹.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Exercice 10
1
Soit (𝑧𝑛 ) la suite des nombres complexes définies par : 𝑧0 = 1 et 𝑧𝑛+1 = (𝑧𝑛 + 𝑖), ∀ 𝑛 ∈ ℕ
2
1) Calculer 𝑧1 et 𝑧2 puis placer dans le plan complexe les points-images 𝑀0 , 𝑀1 , et 𝑀2 .
2) On note 𝑟𝑛 le module de 𝑧𝑛 .
a. Calculer 𝑟0 ; 𝑟1 et 𝑟2 .
b. Démontrer par récurrence que ∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑟𝑛 < 1.
3) On pose : 𝑈𝑛 = 𝑧𝑛 − 𝑖.
a. Montrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
b. Exprimer 𝑈𝑛 sous forme algébrique en fonction de 𝑛.
Exercice 11
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂, 𝑢 ⃗ , 𝑣 ).
On note 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 les points du plan d’affixes respectives : 3 − 2𝑖 et 5 + 𝑖. On désigne par 𝒮 la similitude
directe de centre 𝑂 qui transforme 𝐶 en 𝐵.
1)
1
a. Démontrer que l’écriture complexe de 𝒮 est : 𝑧 ′ = 2 (1 − 𝑖)𝑧 .
b. Déterminer les éléments caractéristiques de 𝒮.
c. Déterminer l’affixe du point 𝐷 qui a pour image le point 𝐶 par 𝒮.
2)
1
a. Justifier que l’affixe 𝑧1 du point 𝐵1 image de 𝐵 par 𝒮 est 2 (1 − 5𝑖).
b. Justifier que le triangle 𝑂𝐵𝐵1 est rectangle et isocèle en 𝐵1 .
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4 𝑒1 5
Exemple : calculer les intégrales suivantes: ∫2 𝑥²𝑑𝑥 ; ∫1 𝑑𝑢 ; ∫−1 𝑑𝑡 .
𝑢
Résolution
4
4 𝒙𝟑 𝑒1 5 5
∫2 𝑥 2 𝑑𝑥 = [ 𝟑 ] ∫1 𝑢 𝑑𝑢 = [𝒍𝒏|𝒖|]1𝑒 ∫−1 𝑑𝑡 = ∫−1 1 × 𝑑𝑡
2
𝟒𝟑 𝟐𝟑
=
𝟑
−
𝟑
= [𝒍𝒏𝒖]𝑒1 = [𝒕]5−1
𝟔𝟒 𝟖
= − = 𝒍𝒏𝒆 − 𝒍𝒏𝟏 = 𝟓 − (−𝟏)
𝟑 𝟑
𝟓𝟔
= 𝟑
= 𝟏. =𝟔
2) Conséquence de la définition
𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏.
𝒂 𝒃 𝒂
On a: ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = 𝟎 ; ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 = − ∫𝒃 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 (𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠)
3) Intégrale et primitives
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑓 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant le réel 𝑎. La fonction
𝒙
𝒙 ↦ ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕, de 𝐼 vers ℝ, est la primitive de la fonction 𝑓 qui s’annule en 𝒂 .
Remarque : si 𝐹 est une primitive de 𝑓 sur 𝐼 qui s’annule en 𝑎 alors
𝒙
∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝑭(𝒙) = ∫𝒂 𝒇(𝒕)𝒅𝒕 et 𝑭′ (𝒙) = 𝒇(𝒙) .
Exemple : la fonction logarithme népérien est la primitive sur]0; +∞[ de la fonction inverse qui s’annule
𝒙𝟏
en 1 ; c’est-à-dire ∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝒍𝒏𝒙 = ∫𝟏 𝒕 𝒅𝒕
II) Interprétation graphique de l’intégrale : notion d’aire
Une intégrale peut être interprétée en terme d’aire. Dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽),
l’unité d’aire en abrégé 𝒖. 𝒂,est l’aire du rectangle de dimensions 𝑂𝐼 𝑒𝑡 𝑂𝐽. Ainsi par exemple :
Si l’unité graphique est le centimètre alors 1 𝒖. 𝒂 vaut 1cm².
Si l’unité graphique est 2cm alors 1 𝒖. 𝒂 vaut 4cm².
Si 𝑂𝐼 = 2𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑂𝐽 = 5𝑐𝑚 alors 1 𝒖. 𝒂 vaut 10cm².
1) Cas d’une fonction continue et positive sur [𝒂; 𝒃]
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𝑓 est une fonction continue et positive sur [𝒂; 𝒃] tel que 𝑎 < 𝑏 et (𝑪𝒇) sa courbe représentative dans le
𝒃
plan muni d’un repère orthogonal (O, I, J). ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 est l’aire (en unité d’aire ) de la partie ∆ du plan
limitée par : (𝑪𝒇), (𝑶𝑰), 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝒙 = 𝒂 𝒆𝒕 𝒙 = 𝒃 .
y (Cf)
0 1 a b x
(Cf)
(Cf) 1
c
a 0 1 b x
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y
(Cf)
a 0 1 b x
(Cg)
(D)
a 0 1 b x
(D)
(Cf)
∆ est la partie hachurée ; 𝑴(𝒙; 𝒚) ∈ (∆) ⇔ 𝒂 ≤ 𝒙 ≤ 𝒃 𝒆𝒕 𝒇(𝒙) ≤ 𝒚 ≤ 𝒎𝒙 + 𝒑
III) Propriétés de l’intégrale
Propriété 1 (signe de l’intégrale)
𝑏
Si 𝑓 est une fonction continue et positive sur[𝒂; 𝒃] alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0 .
Propriété 2 (comparaison d’intégrale)
𝑓 𝑒𝑡𝑔 sont deux fonctions continues sur un intervalle [𝒂; 𝒃] .
𝑏 𝑏
Si 𝑓 ≤ 𝑔 sur [𝒂; 𝒃] alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
Propriété 3 (relation de Chasles)
𝑓 étant une fonction continue sur un intervalle 𝐼 contenant les éléments 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 ;
𝑏 𝒄 𝑏
on a : ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝒄 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
Propriété 4 (linéarité)
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑓 𝑒𝑡𝑔 sont deux fonctions continues sur un intervalle 𝐼 contenant les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏. Pour tous réels 𝛼 𝑒𝑡 𝛽,
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
on a : ∫𝑎 [𝛼𝑓(𝑥) + 𝛽𝑔(𝑥)] 𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝛼𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑎 𝛽𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = 𝛼 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + 𝛽 ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
Exercice d’application
Calculer les intégrales suivantes :
𝜋
3
𝐼 = ∫02 (3𝑐𝑜𝑠𝑥 + 5𝑠𝑖𝑛𝑥)𝑑𝑥 𝐽 = ∫−2|𝑥 − 1|𝑑𝑥
Résolution
𝜋
𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1
𝐼 = ∫02 (3𝑐𝑜𝑠𝑥 + 5𝑠𝑖𝑛𝑥)𝑑𝑥 On a : |𝑥 − 1| = {
𝜋 𝜋
−𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 1
3
𝐼 = 3 ∫02 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑑𝑥 + 5 ∫02 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 Alors 𝐽 = ∫−2|𝑥 − 1|𝑑𝑥
𝜋 𝜋
1 3
= 3[𝑠𝑖𝑛𝑥]02 + 5[−𝑐𝑜𝑠𝑥]02 = ∫−2(−𝑥 + 1)𝑑𝑥 + ∫1 (𝑥 − 1)𝑑𝑥
𝜋 𝜋 1 1 1 3
= 3 (𝑠𝑖𝑛 2 − 𝑠𝑖𝑛0) − 5(𝑐𝑜𝑠 2 − 𝑐𝑜𝑠0) = [− 2 𝑥² + 𝑥] + [2 𝑥² − 𝑥]
−2 1
13
= 3 × 1 − 5 × (−1) = 2
𝐼=8
Exercice d’application
Soit la fonction 𝒇 définie sur ℝ par 𝒇(𝒙) = 𝟐𝒙 + 𝟑.
Calculer la valeur moyenne de 𝒇 sur [−𝟐; 𝟑].
Résolution
𝑓 est une fonction polynôme alors elle est continue sur ℝ en particulier sur [−2; 3] .
Soit 𝑚 la valeur moyenne de 𝑓 sur [−2; 3]
1 3
On a : 𝒎 = 3−(−2) ∫−2(2𝑥 + 3)𝑑𝑥
1
= 5 [𝑥² + 3𝑥]3−2
𝒎=4
VI) Intégration par parties
Propriété
Soit 𝑢 𝑒𝑡 𝑣 deux fonctions dérivables sur un intervalle 𝐼 telles que les dérivées 𝑢′ 𝑒𝑡 𝑣′ soient continues sur 𝐼 .
𝒃 𝒃
On a: ∫𝒂 𝒖(𝒙). 𝒗′ (𝒙)𝒅𝒙 = [𝒖(𝒙). 𝒗(𝒙)]𝒃𝒂 − ∫𝒂 𝒖′ (𝒙). 𝒗(𝒙)𝒅𝒙.
Remarque: L’intérêt d’une intégration par parties est de calculer une intégrale par l’obtention d’une
intégrale plus simple à calculer.
Indications pour le choix de 𝑢(𝑥)𝑒𝑡 𝑣 ′ (𝑥).
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝒃 𝒃 𝒃 𝒃
∫𝒂 𝒍𝒏 × 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 ∫𝒂 𝒍𝒏 × 𝒆𝒙𝒑 ∫𝒂 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 × 𝒆𝒙𝒑 ∫𝒂 𝒑𝒐𝒍𝒚𝒏ô𝒎𝒆 × 𝒕𝒓𝒊𝒈𝒐
↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑
𝒖 𝒗′ 𝒖 𝒗′ 𝒖 𝒗′ 𝒖 𝒗′
Exercice d’application
1) A l’aide d’une intégration par parties calculer les intégrales suivantes :
𝝅 𝒆
𝑨 = ∫𝟎 𝒙𝒄𝒐𝒔𝒙 𝒅𝒙 ; 𝑩 = ∫𝟏 𝒍𝒏𝒕 𝒅𝒕
2) A l’aide de deux intégrations par parties calculer l’intégrale suivante :
𝟏
𝑪 = ∫𝟎 (𝒙 + 𝟏)²𝒆𝒙 𝒅𝒙
Résolution
1) A l’aide d’une intégration par parties
𝜋
calculons 𝐴 = ∫0 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑑𝑥
𝑢(𝑥) = 𝑥 𝑢′(𝑥) = 1
Posons { ′ d’où : {
𝑣 (𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑣(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝜋 𝜋
Alors 𝐴 = [𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥]0 − ∫0 1 × 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑑𝑥
𝜋
= [𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥]𝜋0 + ∫0 −𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑑𝑥
= [𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥]𝜋0 + [𝑐𝑜𝑠𝑥]𝜋0
= (𝜋𝑠𝑖𝑛𝜋 − 0𝑠𝑖𝑛0) + (𝑐𝑜𝑠𝜋 − 𝑐𝑜𝑠0)
𝑨 = −𝟐
𝑒
calculons 𝐵 = ∫1 𝑙𝑛𝑡 𝑑𝑡
1
𝑢(𝑡) = 𝑙𝑛𝑡 𝑢′(𝑡) = 𝑡
Posons { ′ d’où : {
𝑣 (𝑡) = 1 𝑣(𝑡) = 𝑡
𝑒1
Alors 𝐵 = [𝑡𝑙𝑛𝑡]1𝑒 − ∫1 × 𝑡 𝑑𝑡
𝑡
𝑒
= [𝑡𝑙𝑛𝑡]1𝑒 − ∫1 𝑑𝑡
= [𝑡𝑙𝑛𝑡]1𝑒
− [𝑡]1𝑒
= (𝑒𝑙𝑛𝑒 − 1𝑙𝑛1) − (𝑒 − 1)
𝑩=𝟏
1
2) A l’aide de deux intégrations par parties calculons 𝐶 = ∫0 (𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝑢(𝑥) = (𝑥 + 1)² 𝑢′(𝑥) = 2(𝑥 + 1)
Posons { ′ d’où : {
𝑣 (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑣(𝑥) = 𝑒 𝑥
1
Alors 𝐶 = [(𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 ]10 − ∫0 2(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1
𝐶 = [(𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 ]10 − 2 ∫0 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
1
Soit 𝐶 ′ = ∫0 (𝑥 + 1)𝑒 𝑥 𝑑𝑥
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 𝑓′(𝑥) = 1
Posons { ′ d’où : {
𝑔 (𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑥
1
Alors 𝐶 ′ = [(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 ]10 − ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 = [(𝑥 + 1)𝑒 𝑥 ]10 − [𝑒 𝑥 ]10
𝑪′ = 𝒆
Donc 𝐶 = [(𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 ]10 − 2𝐶′
𝐶 = 4𝑒 − 1 − 2𝑒
𝑪 = 𝟐𝒆 − 𝟏
EXERCICES D’ENTRAINEMENT ET D’APPROFONDISSEMENT
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
CALCUL INTEGRAL
Exercice 1
Calculer les intégrales suivantes :
41 1 1 𝑒1
𝐼1 = ∫1 𝑡²
𝑑𝑡 ; 𝐼2 = ∫0 3𝑥 2 (𝑥 3 + 1)𝑑𝑥 ;𝐼3 = ∫−2 𝑥 3 (𝑥 4 + 1)𝑑𝑥 ; 𝐼4 = ∫1 𝑡 𝑑𝑡 ;
1 2 2 2 𝑥 2 +1 0 𝑒 𝑙𝑛𝑥
𝐼5 = ∫0 (𝑡 + 1)(𝑡² + 2𝑡)3 𝑑𝑡 ; 𝐼6 = ∫1 𝑑𝑡 ; 𝐼7 = ∫1 𝑑𝑥 ; 𝐼8 = ∫−1 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐼9 = ∫1 𝑑𝑥 ; 𝐼10 =
√2𝑡−1 √𝑥 3 +3𝑥 𝑥
0 𝑒𝑡 1 1 𝑒2 1
∫−1 1+𝑒 𝑡 𝑑𝑡 ; 𝐼11 = ∫0 (3+4𝑥)3
𝑑𝑥 ; 𝐼12 = ∫𝑒 𝑥𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 ;
𝑙𝑛2 𝑒 (𝑙𝑛𝑥)²
𝐼13 = ∫0 𝑒 𝑥 (𝑒 𝑥 + 3)4 𝑑𝑥 ;𝐼14 = ∫1 𝑥
𝑑𝑥 ;
Exercice 2
A l’aide de l’égalité de Chasles calculer les intégrales suivantes :
2 2
𝐼1 = ∫−1|𝑥² − 3𝑥|𝑑𝑥 ;𝐼2 = ∫1 |𝑙𝑛𝑡|𝑑𝑡
2
Exercice 3
A l’aide d’une intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
1 1 1
𝐼1 = ∫0 (3𝑥 2 + 2𝑥)ln(𝑥 + 1) ;𝐼2 = ∫−1 𝑥𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ; ; 𝐼3 = ∫0 (𝑡 + 1)𝑒 −𝑡 𝑑𝑡 ;
𝜋
𝑒 𝑙𝑛𝑡
𝐼4 = ∫02 2𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 𝐼5 = ∫1 𝑑𝑡
𝑡²
Exercice 4
A l’aide d’une double intégration par parties, calculer les intégrales suivantes :
𝜋
𝜋 1 2
𝐼1 = ∫0 𝑒 𝑥 cos(2𝑥)𝑑𝑥 ; 𝐼2 = ∫0 (𝑥 + 1)²𝑒 𝑥 𝑑𝑥 ; 𝐼3 = ∫02 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑑𝑥 ; 𝐼4 = ∫1 𝑥(𝑙𝑛𝑥)²𝑑𝑥 .
Exercice 5
𝜋 𝜋
Soit 𝐼 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠²𝑥 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫0 𝑒 𝑥 𝑠𝑖𝑛²𝑥 𝑑𝑥
1) Calculer 𝐼 + 𝐽 et 𝐼 − 𝐽.
2) En déduire les valeurs exactes de 𝐼 et 𝐽.
Exercice 6
𝑙𝑛2 3+𝑒 𝑥 𝑙𝑛2 1
Soit 𝐾 = ∫0 4+𝑒 𝑥
𝑑𝑥 et 𝐿 = ∫0 4+𝑒 𝑥
𝑑𝑥
1) Calculer en fonction de 𝑙𝑛2, 𝐾 − 3𝐿 et 𝐾 + 𝐿.
2) En déduire les valeurs exactes de 𝐾 et 𝐿.
Exercice 7
𝑥 3 −3𝑥²+𝑥
Soit 𝑓(𝑥) = 1−𝑥
1) Déterminer les réels 𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 tels que pour tout 𝑥 différent de 1,
𝑑
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 + 1−𝑥
1
2) Calculer 𝐼 = ∫02 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
1
3) A l’aide d’une intégration par parties, calculer : 𝐽 = ∫02(3𝑥 2 − 6𝑥 + 1)ln(1 − 𝑥)𝑑𝑥.
Exercice 8
On considère les fonctions 𝐻 et ℎ dérivables sur ]1; +∞[ et définies par :
1
𝐻(𝑥) = ln(𝑥 − 1) − 2 et ℎ(𝑥) = .
𝑥−1
1) Vérifier que 𝐻 est une primitive de ℎ sur ]1; +∞[ .
2 1
2) Calculer l’intégrale 𝐼 = ∫3 (−𝑥 + 4 − ) 𝑑𝑥 .
2 𝑥−1
Exercice 9
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1 1 𝑥3
On considère les intégrales suivantes :𝐼 = ∫0 𝑥² ln(𝑥 + 1) 𝑑𝑥 et 𝐽 = ∫0 𝑑𝑥.
1+𝑥
1)
𝑥3 1
a. Vérifier que pour tout nombre réel différent de −1, 1+𝑥 = 𝑥 2 − 𝑥 + 1 − 1+𝑥
b. En déduire le calcul de 𝐽.
2)
𝑙𝑛2 1
a. Démontrer, en utilisant une intégration par parties, que :𝐼 = 3
− 3 𝐽.
b. En déduire la valeur de 𝐼.
Exercice 10
1
Soit 𝛼 un nombre réel tel que : 0 < 𝛼 < 2 .
1
𝑙𝑛(1−𝑥 2 )
On se propose de calculer l’intégrale 𝐼(𝛼) = ∫𝛼2 𝑑𝑥
𝑥²
2 1 1
1) Justifier que pour tout 𝑥 élément de ℝ∖{−1; 1}, 1−𝑥² = 1+𝑥 + 1−𝑥
1
2
2) Calculer l’intégrale 𝐽 = ∫𝛼2 1−𝑥² 𝑑𝑥
3)
a. A l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼(𝛼).
b. Calculer lim 𝐼(𝛼).
𝛼→0
Exercice 11
𝑒 2𝑥 𝑒𝑥
1) Justifier que pour tout réel 𝑥, 1+𝑒 𝑥 = 𝑒 𝑥 − 1+𝑒 𝑥
1 1 𝑒𝑥
2) Calculer ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 et ∫0 𝑑𝑥.
1+𝑒 𝑥
1 𝑒 2𝑥
3) En déduire la valeur exacte de ∫0 1+𝑒 𝑥
𝑑𝑥.
Exercice 12
(4𝑥+1)𝑒 𝑥 −4𝑥+1
Soit la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) =
4(1−𝑒 𝑥 )
1 1
1) Vérifier que : ∀𝑥 ∈ ℝ*, 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 4 + 2(1−𝑒 𝑥)
1 1 𝑒𝑥
2) Vérifier que ∀𝑥 ∈ ℝ*, 2(1−𝑒 𝑥) = 2 + 2(1−𝑒 𝑥)
3) Déterminer les primitives de la fonction 𝑓 sur ]0; +∞[.
𝑙𝑛2
4) En déduire la primitive 𝐺 de 𝑓 sur ]0; +∞[ qui prend la valeur 4 en 𝑙𝑛2.
Exercice 13
y
5 (C)
0 1 2 3 4 5 x
-1
2 𝑙𝑛𝑥
On donne la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑥 + 𝑥
.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
On désigne par (𝐶) la courbe représentative de la fonction 𝑓 donnée ci-dessus dans un repère
orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 1cm. Calculer l’aire 𝒜 en 𝑐𝑚² de la partie du plan limitée par (𝐶) ; (𝑂𝐼) et les
droites d’équations 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒.
Exercice 14
On donne la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par :
𝑥 2 −2𝑥+3
𝑓(𝑥) = 𝑥−2 et la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥. On désigne par (𝐶) la courbe représentative de la
fonction 𝑓 donnée ci-dessous dans un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) où l’unité est le centimètre.
y
(C)
8
6 (D)
0 1 2 3 4 5 6 7 x
3
1) Justifier que pour tout nombre réel 𝑥 différent de 2, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 𝑥−2 .
2) Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚² de la partie (∆) du plan limitée par (𝐶) ; (𝐷) et les droites d’équations 𝑥 = 3 et 𝑥 =
7.
a. Hachurer (∆)
b. Calculer 𝒜.
Exercice 15
On donne la fonction 𝑓 définie sur ]−∞; 2] par :
𝑓(𝑥) = (−2𝑥 + 3)𝑒 𝑥 .On désigne par (𝐶) la courbe représentative
de la fonction 𝑓 donnée ci-dessous dans un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité :1cm
3y
(C) 2
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 x
-1
-2
Soit 𝒜 l’aire en 𝑐𝑚² de la partie (∆) du plan limitée par (𝐶) ; (𝑂𝐽) et la droite d’équation 𝑥 = −3
Hachurer (∆) et calculer 𝒜.
Exercice 16
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1 1
Soit ℎ la fonction dérivable sur ℝ définie par , ℎ(𝑥) = (𝑥 − 2) 𝑒 2𝑥 + 2 .On note (𝐶 ) sa courbe
représentative donnée ci-dessous dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité 2cm. Soit
1
(𝐷) la droite d’équation 𝑦 = .
2
y
(C)
1
(D)
-2 -1 0 1 x
Soit 𝜆 un nombre réel négatif et 𝒜(𝜆) l’aire en 𝑐𝑚² de la partie du plan limitée par (𝐶) ; (𝑂𝐽) et les droites
1
d’équations 𝑥 = 𝜆 et 𝑦 = 2 .
1) Calculer 𝒜(𝜆) à l’aide d’une intégration par parties.
2) Calculer 𝒜(−1).
3) Démontrer que lim 𝒜(𝜆) = 2 .
𝜆→−∞
Exercice 17
Soit la fonction f définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑒 3−𝑥 𝑙𝑛𝑥 et (𝐶) désigne sa représentation graphique dans
le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J) d’unité graphique : 2cm.
3
1) Donner une interprétation graphique de l’intégrale 𝐼 = 4 ∫1 𝑒 3−𝑥 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥 .
2)
3
a. A l’aide d’une intégration par parties, calculer : 𝐽 = ∫1 𝑙𝑛𝑥 𝑑𝑥.
b. Démontrer que pour tout nombre réel ∈ [1; 3], 𝑙𝑛𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑒 2 𝑙𝑛𝑥 .
c. En déduire que : 4(−2 + 3𝑙𝑛3) ≤ 𝐼 ≤ 4𝑒 2 (−2 + 3𝑙𝑛3).
Exercice 18
Soit 𝑓 la fonction de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥²𝑒 −𝑥 . On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 ci-
dessous dans le plan muni d’un repère orthonormé(𝑂, 𝐼, 𝐽), unité graphique :1 𝑐𝑚.
5y
(C) 4
-2 -1 0 1 2 3 4 5 6x
-1
1) Soit 𝐹 la fonction définie sur ℝ par 𝐹(𝑥) = (𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐)𝑒 −𝑥 où 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels.
a. Déterminer les nombres réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que la fonction 𝐹 soit une primitive de 𝑓 sur ℝ.
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b. Soit 𝓐 l’aire en 𝑐𝑚² de la partie du plan délimitée par la courbe (𝐶), l’axe des abscisses et les
5
droites d’équations respectives : 𝑥 = 0 et 𝑥 = 1. Démontrer que 𝓐 = (2 − ) 𝑐𝑚².
𝑒
1 1
2) Soit 𝑔 la fonction définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 1+𝑥²𝑒 −𝑥 et on pose 𝐾 = ∫0 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 .
(𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝐾)
a. Démontrer que :∀ 𝑥 ∈ [0; 1], 0 ≤ 𝑥²𝑒 −𝑥 ≤ 1.
1 𝑢
b. Vérifier que : ∀ 𝑢 ∈ [0; 1], 1 − 𝑢 ≤ ≤ 1−
1+𝑢 2
1
c. En utilisant les questions précédentes, démontrer que : 1 − 𝓐 ≤ 𝐾 ≤ 1 − 2 𝓐
d. En déduire un encadrement de 𝐾 à 10−2 près.
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Leçon 10 STATISTIQUE
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Exercice d’application
Madame Kouamé, statisticienne à la retraite, a créé une petite entreprise de fabrication de colliers
traditionnels. Dans l’intention de faire des prévisions pour la production de colliers de l’année 2011, elle a
fait l’état des ventes des huit types de colliers fabriqués en 2010. Les résultats sont donnés dans le tableau
ci-dessous :
Type de collier 𝑖 1 2 3 4 5 6 7 8
Prix de vente 𝑥𝑖 en centaines de francs CFA 54 60 66 72 84 90 96 102
du collier de type 𝑖
Nombre 𝑦𝑖 de dizaines colliers vendus 18 16 15 13 10 9 8 7
au prix 𝑥𝑖
1.a) Représenter graphiquement le nuage de points associé à la série statistique double (X; Y) dans le plan
muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼 , 𝐽). On prendra 1cm pour 10 centaines de francs sur(𝑂𝐼) et 1cm pour 2
dizaines de colliers sur(𝑂𝐽).
b) Calculer les coordonnées du point moyen G du nuage et placer G .
2. Calculer la variance V(X) de X et la variance V(Y) de Y.
3. Calculer la covariance COV(X, Y) de la série statistique double (X; Y).
4. a) Démontrer que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire est égal à −0,99 .
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Résolution
1) a. Nuage de points
y
20 (D)
18
16
14
G
12
10
-2 NUAGE DE POINTS
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𝑛 𝑛
1 1
𝑉(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 2 − 𝑋̅ 2 𝑉(𝑌) = ∑ 𝑦𝑖 2 − 𝑌̅ 2
𝑁 𝑁
𝑖=1 𝑖=1
50832 1268
= 8
− 78² = 8
− 12²
= 6354 − 6084 = 158,5 − 144
𝑽(𝑿) = 𝟐𝟕𝟎 𝑽(𝒀) = 𝟏𝟒, 𝟓
3. calcul de la covariance 𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌)
𝑛
1
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌) = ∑ 𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 𝑋̅ 𝑌̅
𝑁
𝑖=1
6990
= 8
− 78 × 12
= 873,75 −936
𝑪𝑶𝑽(𝑿, 𝒀) = −𝟔𝟐, 𝟐𝟓
4. a) Démontrer que l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire est égal à
−0,99 .
𝐶𝑂𝑉(𝑋, 𝑌)
𝑟=
√𝑉(𝑋) × 𝑉(𝑌)
−𝟔𝟐,𝟐𝟓
=
√270×14,5
−𝟔𝟐,𝟐𝟓
=
√3915
𝒓 = −𝟎, 𝟗𝟗
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STATISTIQUE
Exercice1
Une ferme d’élevage de volailles a décidé de vendre à ses clients en plus des poulets et des pintades, des
cailles. Elle mène une enquête visant à étudier l’évolution du nombre 𝑦 de cailles vendus en fonction du
nombre 𝑥 de clients auxquels ce nouveau produit a été proposé. Les résultats sont consignés dans le tableau
suivant :
Nombre de clients
𝑥i 30 60 90 120 150 180 210 240
Nombre de cailles
𝑦i 16 24 27 45 49 58 75 82
1) Dans un repère orthonormé, représenter le nuage de points associé à cette série statistique. On
prendra :
1𝑐𝑚 pour 30 clients en abscisses ; 1𝑐𝑚 pour 10 cailles en ordonnées.
(𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑙′ 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖 𝑑 ′ 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 3 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑡𝑎𝑡𝑠)
2) a) Calculer la moyenne 𝑋̅ de 𝑥 et la moyenne 𝑌̅ de 𝑦.
b) Placer le point moyen 𝐺 du nuage.
c) Calculer la variance 𝑉(𝑥) de 𝑥 et la variance 𝑉(𝑦) de 𝑦.
d) Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑥, 𝑦) de 𝑥 et 𝑦.
3) a) Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝑟 entre 𝑥 et 𝑦.
b) Un ajustement affine est-il envisageable ? Justifier votre réponse.
4) Déterminer une équation de la droite (𝐷) d’ajustement obtenue par la méthode des moindres
carrés de 𝑦 en 𝑥. Tracer (𝐷).
5) En supposant que cette tendance se poursuit déterminer à l’unité près le nombre de cailles vendus si
la promotion a été faite auprès de 400 clients.
Exercice 2
La Mutuelle des cadres de Konankpinkro (𝑀𝑈𝐶𝐴𝐾𝑂) a été créée le 1er janvier 2005. Le 1er janvier de
chaque nouvelle année, le secrétaire général calcule le taux global d’adhésion de la mutuelle. Le tableau ci-
dessous donne les taux respectifs obtenus sur la période
2006-2011.
2006 2007 2008 2009 2010 2011
Age X de la MUCAKO (en années) 1 2 3 4 5 6
Taux global d'adhésion Y (en pourcentages) 75 77 77,3 78,2 79,3 80
1) Représenter le nuage de points associé à la série statistique double(𝑋; 𝑌) dans le plan muni d’un
repère orthonormé. L’unité graphique est telle que :
2cm représentent une année sur l’axe des abscisses
2cm représentent un taux de 1% sur l’axe des ordonnées.
𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 (0; 74) 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑜𝑟𝑖𝑔𝑖𝑛𝑒.
2) Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 puis le placer dans le repère.
3) a. Justifier que : 𝐶𝑜𝑣 (𝑋; 𝑌) = 2,7 ;𝑉(𝑋) = 2,9 et 𝑉(𝑌) = 2,7 (arrondis d’ordre 1).
b. Calculer l’arrondi d’ordre 2 du coefficient de corrélation linéaire entre 𝑋 et .
c. Justifier qu’il existe une forte corrélation linéaire entre l’âge de la mutuelle et le taux global
d’adhésion.
4) a. Justifier qu’une équation de la droite (𝐷) de régression de 𝑦 en 𝑥 est :
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Exercice 4
Sur huit exploitations agricoles d’une même région, on a mesuré la taille de l’exploitation (en dizaines
d’hectares) et le bénéfice annuel (en centaines de milliers de francs). Les résultats sont consignés dans le
tableau ci-dessous :
𝑇𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑥𝑖 1 2 4 1 3 4 3 2
𝐵é𝑛é𝑓𝑖𝑐𝑒 𝑦𝑖 2 5 7 −1 8 9 7 3
1) représenter le nuage de points associé à cette série statistique double dans un repère orthonormé
(𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité : 1 cm.
2) Calculer 𝑋̅ et 𝑌̅ les moyennes respectives des variables 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
3) Déterminer les coordonnées du point moyen 𝐺 du nuage de points et placer 𝐺 dans le repère.
4)
a. Calculer 𝑉(𝑥) et 𝑉(𝑦) les variances respectives des variables 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
b. Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑥, 𝑦) de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
5)
a. Déterminer une équation de la droite de régression (𝐷) de 𝑦 en fonction de 𝑥.
b. Déterminer une équation de la droite de régression (𝐷′) de 𝑥 en fonction de 𝑦.
c. Tracer les droites (𝐷) et (𝐷′ ).
6) Déterminer 𝑟 le coefficient de corrélation linéaire de cette série statistique et l’interptréter.
7) En utilisant la droite (𝐷′ ), déterminer la taille de l’exploitation réalisant un bénéfice nul.
Exercice 5
Le responsable d’une boutique a relevé le chiffre d’affaires en milliers de F CFA depuis la création de sa
boutique en 2006. Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
𝐴𝑛𝑛é𝑒 2006 2007 2008 2009 2010 2011
′
𝑅𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑙 𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑥𝑖 1 2 3 4 5 6
𝐶ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑦𝑖 1100 2000 3600 6400 11 400 20 400
1) Représenter le nuage de points associé à cette série double (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) dans un repère orthogonal tel que :
En abscisse, 2 cm représentent 1 unité de rang ;
En ordonnée, 1 cm représente 2 000 000 F CFA.
2) L’allure du nuage permet-elle un ajustement affine ? justifier la réponse.
(𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 , 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖𝑠 à 10−3 𝑝𝑟è𝑠)
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Exercice 6
En Côte d’Ivoire, le Gouvernement par décret N° 2013-327 du 22 mai 2013, a interdit la production,
l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques. L’application du
décret a été reportée au 22 novembre 2014.
Au début du mois de juin 2013, un magasin de distribution disposait d’un stock de 740 cartons de sachets
plastiques. Depuis lors, l’entreprise a arrêté d’acquérir de nouveaux cartons de sachets plastiques et a suivi
l’évolution de son stock pendant six mois en notant, au début de chaque mois, le nombre de cartons de
sachets plastiques disponibles.
Le tableau suivant donne les résultats obtenus.
Mois Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre
2013 2013 2013 2013 2013 2013
Rang 𝑥𝑖 du mois 1 2 3 4 5 6
Nombre 𝑦𝑖 de cartons de 740 680 650 580 500 450
sachets plastiques
1)
a. Représenter le nuage de points associés à cette série statistique (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) dans le plan muni d’un
repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽).
On prendra 2cm pour un mois en abscisse et 1cm pour 50 cartons en ordonnée.
b. Peut-on effectuer un ajustement linéaire de cette série statistique ?
2) Calculer les coordonnées du point moyen 𝐺 de cette série et le placer dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
3)
a. Calculer la variance 𝑉(𝑋) de 𝑋.
b. Calculer la covariance 𝐶𝑜𝑣(𝑋, 𝑌) de cette série statistique double.
(𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟𝑎 𝑙𝑒𝑠 𝑟é𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠)
4)
a. Démontrer par la méthode des moindres carrés qu’une équation de la droite (𝐷) de régression de
412
𝑦 en 𝑥 est : 𝑦 = − 7 𝑥 + 806
b. Construire la droite (𝐷) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
c. Calculer le coefficient de corrélation linéaire 𝒓 et interpréter le résultat.
5) On suppose que ce modèle reste valable jusqu’à la fin de l’année 2014.
a. Déterminer le rang du mois où le stock sera épuisé( 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖𝑟 à 𝑙′ 𝑢𝑛𝑖𝑡é).
b. L’entreprise pourra-t-elle épuiser son stock avant la date d’entrée en application du décret ?
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
I)
GENERALITES
1) Définition
On appelle suite numérique toute fonction de ℕ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ.
2) Notation
Si 𝐸 désigne l’ensemble de définition d’une suite numérique 𝐔 alors on a les notations suivantes :
Notation fonctionnelle
U : E⟶ ℝ
𝒏 ⟼ 𝑼(𝒏)
Notation indicielle
(𝑼𝒏 )𝒏∈𝑬
Vocabulaire
Pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑼(𝒏) se note 𝑼𝒏 et on lit<< 𝑈 indice 𝑛 ≫ ; 𝑼𝒏 est le terme général de la suite 𝑈. La suite 𝑈
se note aussi(𝑼𝒏 ).
3) Mode de détermination d’une suite numérique
En général une suite numérique peut être définie par une formule explicite et par une formule de
récurrence.
a) Suite définie par une formule explicite
Une suite numérique (𝑼𝒏 ) est définie par une formule explicite lorsque le terme général 𝑼𝒏 s’exprime en
fonction de 𝒏.( 𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏)𝑜ù 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑢𝑚é𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 ).
Remarque : la formule explicite permet de calculer un terme quelconque en fonction de son indice.
Exemple : calculer les cinq premiers termes des suites (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒕(𝑽𝒏 ) définies respectivement par :∀𝑛 ∈
𝑛+3
ℕ∗ , 𝑼𝒏 = 𝑒𝑡 𝑽𝒏 = √3𝑛 + 1 , ∀𝑛 ∈ ℕ
2𝑛
Résolution
1+3 2+3 5 3+3 4+3 7 5+3 4
𝑼𝟏 = 2×1 = 2 ; 𝑼𝟐 = 2×2 = 4 ; 𝑼𝟑 = 2×3 = 1 ; 𝑼𝟒 = 2×4 = 8 ; 𝑼𝟓 = 2×5 = 5
𝑽𝟎 = √3 × 0 + 1 = 1 ; 𝑽𝟏 = √3 × 1 + 1 = 2 ; 𝑽𝟐 = √3 × 2 + 1 = √7 ;
𝑽𝟑 = √3 × 3 + 1 = √10 ; 𝑽𝟒 = √3 × 4 + 1 = √13
b) Suite définie par une formule de récurrence
Une suite numérique (𝑼𝒏 ) est définie par une formule de récurrence lorsque sont donnés :
Un terme quelconque de la suite (en général le premier terme).
Une relation liant deux termes consécutifs, appelée relation de récurrence. En général, celle-ci est
telle que 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇( 𝑼𝒏 ).(𝑼𝒏+𝟏 s′ exprime en fonction de 𝑼𝒏 )
Exemple : soit les suites (𝑻𝒏 ) et (𝑾𝒏 ) définies respectivement par :
𝑻 =𝟒 𝑾𝟎 = −𝟑
{ 𝟎 ∗ et { 𝟏
𝑻𝒏 = 𝟐𝑻𝒏−𝟏 − 𝒏 + 𝟑 (𝒏 ∈ ℕ ) 𝑾𝒏+𝟏 = 𝑾𝒏 + 𝟐 (𝒏 ∈ ℕ)
𝟑
Calculer les termes d’indice 1 et 2 de chacune de ces suites.
Résolution
1 1
𝑻𝟏 = 2𝑇1−1 − 1 + 3 𝑻𝟐 = 2𝑇2−1 − 2 + 3 𝑊0+1 = 𝑊0 + 2 𝑊1+1 = 𝑊1 + 2
3 3
1 1
= 2𝑻𝟎 − 1 + 3 = 2𝑻𝟏 − 2 + 3 𝑊1 = 𝑊0 + 2 𝑊2 = 𝑊1 + 2
3 3
1 1
=2×4−1+3 = 2 × 10 − 2 + 3 𝑊1 = × (−3) + 2 𝑊2 = × 1 + 2
3 3
𝟕
𝑻𝟏 = 𝟏𝟎 𝑻𝟐 = 𝟐𝟏 𝑾𝟏 = 𝟏 𝑾𝟐 =
𝟑
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑼𝟎 = 𝟐
Exemple : soit la suite (𝑼𝒏 ) définie par : { 𝟗
(𝒏 ∈ ℕ)
𝑼𝒏+𝟏 =
𝟔−𝑼𝒏
Démontrer par récurrence que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑼𝒏 < 3.
Résolution
Vérifions que 𝑈0 < 3.
On a: 𝑈0 = 2 or 2 < 3 alors 𝑈0 < 3.
Supposons qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que 𝑼𝒌 < 3 et démontrons que 𝑼𝒌+𝟏 < 3.
𝟗
On a : 𝑼𝒌+𝟏 = 𝟔−𝑼
𝒌
Exercice d’application
Etudier le sens de variation des suites (𝑼𝒏 ) , (𝑽𝒏 ) et définies pour tout entier
naturel 𝒏 respectivement par : 𝑼𝒏 = 𝒍𝒏(𝟏 + 𝒏) et 𝑽𝒏 = 𝒆−𝟐𝒏 .
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Résolution
On a : 𝑈𝒏+𝟏 = 𝑙𝑛(1 + 𝒏 + 𝟏) = 𝑙𝑛(2 + 𝑛)
et 𝑈𝒏+𝟏 − 𝑈𝒏 = 𝑙𝑛(2 + 𝑛) − 𝑙𝑛(1 + 𝑛)
2+𝑛
= 𝑙𝑛 1+𝑛
2+𝑛 2+𝑛 2+𝑛
Or ∀𝑛 ∈ ℕ, 2 + 𝑛 > 1 + 𝑛 et 1+𝑛 > 1 ; d’où : 𝑙𝑛 1+𝑛 > 𝑙𝑛1 soit : 𝑙𝑛 1+𝑛 > 0.
Donc 𝑈𝒏+𝟏 − 𝑈𝒏 > 0. Par conséquent la suite (𝑈𝑛 ) est croissante.
𝑽𝒏+𝟏
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑒 −2𝑛 > 0 alors (𝑉𝑛 ) est à termes positifs. Comparons 𝑽𝒏
et 1.
𝑉𝑛+1 𝑒 −2(𝑛+1)
On a : =
𝑉𝑛 𝑒 −2𝑛
𝑒 −2𝑛−2
= 𝑒 −2𝑛
−2𝑛−2+2𝑛
=𝑒
= 𝑒 −2
1 1
= Or 𝑒2 > 1 et <1.
𝑒2 𝑒2
𝑽𝒏+𝟏
D’où : < 1. Par conséquent la suite (𝑉𝑛 ) est décroissante.
𝑽𝒏
6) Limite d’une suite numérique
a) Propriété 1
Si une suite numérique admet une limite celle-ci est unique.
Remarque si 𝑼𝒏 = 𝒇(𝒏)où 𝑓 est une fonction numérique et de plus si lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 alors lim𝑼𝒏 = 𝑙 ou
𝑥→+∞ 𝑛→+∞
plus simplement lim𝑼𝒏 = 𝒍 .
b) Propriété 2
(𝑼𝒏 ), (𝑽𝒏 ) 𝒆𝒕 (𝑾𝒏 ) étant des suites numériques et 𝒍 un nombre réel ; à partir d’un certain rang :
Si 𝑼𝒏 < 𝑽𝒏 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑼𝒏 < 𝑙𝑖𝑚𝑽𝒏
Si 𝑼𝒏 < 𝑽𝒏 < 𝑾𝒏 𝑒𝑡 𝑠𝑖 𝑙𝑖𝑚𝑼𝒏 = 𝑙𝑖𝑚𝑾𝒏 = 𝒍 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑽𝒏 = 𝒍
7) Suite majorée, minorée et bornée
Soit (𝑼𝒏 ) une suite numérique,𝑚 𝑒𝑡 𝑀 sont des nombres réels.
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑠𝑖 𝑼𝒏 ≤ 𝑴 alors on dit que (𝑼𝒏 ) est majorée par 𝑴.
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑠𝑖 𝑼𝒏 ≥ 𝒎 alors on dit que (𝑼𝒏 ) est minorée par 𝒎.
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑠𝑖 𝒎 ≤ 𝑼𝒏 ≤ 𝑴 alors on dit que (𝑼𝒏 ) est bornée.
Remarque :
Pour démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est majorée ou minorée par un réel quelconque 𝜶, on peut procéder
comme suit :
1er cas : (𝑈𝑛 ) est définie par une formule explicite.
- On peut comparer 𝑈𝑛 et 𝛼 (ou étudier le signe de la différence 𝑈𝑛 − 𝛼)
-On peut étudier la fonction 𝑓 telle que 𝑈𝑛 = 𝑓(𝑛) sur[0; +∞[.
2ème cas : (𝑈𝑛 ) est définie par une formule de récurrence.
On utilise généralement une démonstration par récurrence.
8) Convergence d’une suite numérique
a) Définition
Une suite numérique (𝑼𝒏 ) est convergente lorsque sa limite est finie.
b) Propriété
Toute suite croissante et majorée est convergente.
Toute suite décroissante et minorée est convergente.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Remarque :
-Une suite qui n’est pas convergente est divergente.
-Pour montrer qu’une suite est convergente on peut utiliser l’un des procédés suivants :
Lorsqu’elle est définie par une formule de récurrence, montrer qu’elle est croissante et majorée ou
décroissante et minorée
Lorsqu’elle est définie par une formule explicite, calculer sa limite et obtenir une valeur finie.
Exemple : Etudier la convergence des suites numériques définies par :
𝒏+𝟏 𝟒
𝑼𝒏 = 𝟐𝒏 − 𝒏² ; 𝑽𝒏 = 𝒍𝒏 ( 𝟐𝒏 ) ; 𝑻𝒏 = √𝒏 + 𝒏 ; 𝑾𝒏 = 𝒏²𝒆−𝒏
Résolution
𝒏+𝟏 𝒏
lim 𝑼𝒏 = lim (𝟐𝒏 − 𝒏𝟐 ) on a: lim ( ) = lim d’où: lim 𝑽𝒏 = −𝑙𝑛2
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝟐𝒏 𝑛→+∞ 𝟐𝒏 𝑛→+∞
𝟏
= lim (−𝒏𝟐 ) = lim Donc ( 𝑽𝒏 ) converge
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝟐
𝟏
= −∞ = vers – 𝒍𝒏𝟐.
𝟐
𝟏
Donc ( 𝑼𝒏 ) est divergente. Et lim𝟏𝒍𝒏(𝒏) = 𝒍𝒏 = −𝒍𝒏𝟐
𝟐
𝑛→
𝟐
𝟒
On a : lim (𝒏 + 𝒏) = +∞ et lim √𝒏 = +∞ d’où : lim 𝑻𝒏 = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Donc ( 𝑻𝒏 ) est divergente.
lim 𝑾𝒏 = lim 𝒏²𝒆−𝒏
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛²
= lim
𝑛→+∞ 𝒆𝒏
= 0 car la fonction exponentielle croit plus vite que la fonction puissance.
Donc ( 𝑾𝒏 ) converge vers 0.
c) Limite d’une suite définie par une formule de récurrence
Propriété
Soit 𝑔 une fonction continue sur un intervalle 𝐼 et (𝑼𝒏 ) une suite à valeurs dans 𝐼 définie par la formule de
récurrence suivante : 𝑼𝒏+𝟏 = 𝒈( 𝑼𝒏 ). Si (𝑼𝒏 ) est convergente alors sa limite 𝒍 est solution de l’équation
𝑔(𝑥) = 𝑥.
N.B : cette propriété ne permet pas de démontrer qu’une suite est convergente mais de calculer sa limite
sachant qu’elle est convergente.
Exercice d’application
𝑼𝟎 = 𝟏
Soit la suite numérique (𝑼𝒏 ) définie par : { 𝟏
𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 + 𝟒 (∀𝒏 ∈ ℕ)
𝟑
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, on a :𝟎 < 𝑼𝒏 < 6.
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, on a :𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏
3) a) En déduire le sens de variation de la suite(𝑼𝒏 ).
b) Justifier que la suite (𝑼𝒏 ) est convergente et calculer sa limite.
Résolution
1) Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏 on a 𝟎 < 𝑼𝒏 < 6.
Vérifions que 0 < 𝑈0 < 6.
On a : 𝑈0 = 1 et 0 < 1 < 6 alors 0 < 𝑈0 < 6.
Supposons qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que 0 < 𝑈𝑘 < 6 et démontrons que : 0 < 𝑈𝑘+1 < 6
1
On a: 𝑈𝑘+1 = 𝑈𝑘 + 4
3
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1 1 1
𝑒𝑡 0 < 𝑈𝑘 < 6 ⇒ × 0 < 𝑈𝑘 < × 6
3 3 3
1
⇒ 0 < 𝑈𝑘 < 2
3
1
⇒ 0 + 4 < 𝑈𝑘 + 4 < 2 + 4
3
⇒ 4 < 𝑈𝑘+1 < 6
Or 0 < 4 alors 0 < 𝑈𝑘+1 < 6
On conclut que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 0 < 𝑈𝑛 < 6.
2) Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel 𝒏, on a :𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏
Vérifions que 𝑼𝟎 < 𝑼𝟏
1 8 8
On a : 𝑈0 = 1 et 𝑈1 = 3 𝑈0 + 4 = 3 or 1 < 3 . Alors 𝑼𝟎 < 𝑼𝟏 .
Supposons qu’il existe un certain entier 𝑘 > 0 tel que 𝑼𝒌 < 𝑼𝒌+𝟏 et démontrons que 𝑼𝒌+𝟏 < 𝑼𝒌+𝟐
1
On a : 𝑈𝑘+2 = 𝑈𝑘+1 + 4
3
1 1
Et 𝑼𝒌+𝟏 > 𝑈𝒌 ⇒ 𝑼𝒌+𝟏 > 𝑼𝒌
3 3
1 1
⇒ 3 𝑼𝒌+𝟏 + 𝟒 > 3 𝑼𝒌 + 𝟒
⇒ 𝑼𝒌+𝟐 > 𝑼𝒌+𝟏
⇒ 𝑼𝒌+𝟏 < 𝑼𝒌+𝟐
On conclut que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏 .
3) a) Déduisons le sens de variation de la suite(𝑼𝒏 ).
Pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝑼𝒏 < 𝑼𝒏+𝟏 alors la suite (𝑼𝒏 ) est croissante.
b) Justifions que la suite (𝑼𝒏 ) est convergente et calculons sa limite
Pour tout entier naturel 𝑛 , on a : 0 < 𝑈𝑛 < 6 ; alors la suite (𝑼𝒏 ) est majorée par 6.
Comme la suite (𝑼𝒏 ) est croissante et majorée alors elle est convergente.
Calculons sa limite ; Soit 𝑙 la limite de la suite (𝑼𝒏 ) .
1
alors 𝑙 est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥 avec 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 4.
3
1 1 2
𝑔(𝑥) = 𝑥 ⇔ 𝑥 + 4 = 𝑥 ⇔ 𝑥 − 𝑥 = −4 ⇔ − 𝑥 = −4 ⇔ 𝑥 = 6 . Donc 𝑙 = 6
3 3 3
9) Représentation graphique des termes d’une suite numérique
𝑼 =𝟐
Exemple : Soit la suite (𝑼𝒏 ) définie par : { 𝟎
𝑼𝒏+𝟏 = −𝟐𝑼𝒏 + 𝟓 (∀𝒏 ∈ ℕ)
Représentons graphiquement les quatre premiers termes de la suite(𝑼𝒏 ) sur l’axe des abscisses d’un repère
orthonormé (O, I, J) .unité : 1cm.
y
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
u 3 -1 u1 u0 u2
-2
-3
(Cf)
y=x
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Méthode de construction
D’abord il faut construire (𝑪𝒇) la courbe représentative de 𝑓 telle que
𝑼𝒏+𝟏 = 𝒇(𝑼𝒏 ) avec 𝒇(𝒙) = −𝟐𝒙 + 𝟓
Ensuite il faut tracer (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥
Enfin, il faut placer 𝑼𝟎 sur l’axe (OI) et on détermine graphiquement
𝑼𝟏 = 𝒇(𝑼𝟎 ) ; 𝑼𝟐 = 𝒇(𝑼𝟏 ) et 𝑼𝟑 = 𝒇(𝑼𝟐 ).
𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑼𝟏
Projeter verticalement 𝑼𝟎 sur (𝑪𝒇) , et projeter le point obtenu horizontalement sur (∆) puis projeter ce
nouveau point verticalement sur (OI), on obtient ainsi 𝑼𝟏 .
𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑼𝟐
Projeter verticalement 𝑼𝟏 sur (𝑪𝒇) , et projeter le point obtenu horizontalement sur (∆) puis projeter ce
nouveau point verticalement sur (OI), on obtient ainsi 𝑼𝟐 .
𝒅é𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑼𝟑
Projeter verticalement 𝑼𝟐 sur (𝑪𝒇) , et projeter le point obtenu horizontalement sur (∆) puis projeter ce
nouveau point verticalement sur (OI), on obtient ainsi 𝑼𝟑 .
II) SUITES ARITHMETIQUES-SUITES GEOMETRIQUES
Suite arithmétique Suite géométrique
Définition Une suite arithmétique est une suite Une suite géométrique est une suite
numérique (𝑼𝒏 ) dont chaque terme, sauf le numérique (𝑽𝒏 ) dont chaque terme, sauf le
premier, est obtenu en ajoutant au terme premier, est obtenu en multipliant le terme
précédent une constante 𝒓 appelée raison. précédent par une constante 𝒒 appelée
+𝒓 +𝒓 … +𝒓 raison.
×𝒒 ×𝒒 … ×𝒒
𝑼𝟎 𝑼𝟏 𝑼𝟐 … 𝑼𝒏 𝑼𝒏+𝟏
𝑽𝟎 𝑽𝟏 𝑽𝟐 … 𝑽𝒏 𝑽𝒏+𝟏
Relation de 𝑼𝟏 = 𝑼𝟎 + 𝒓 ; 𝑼𝟐 = 𝑼𝟏 + 𝒓 𝑽𝟏 = 𝒒𝑽𝟎 ; 𝑽𝟐 = 𝒒𝑽𝟏
récurrence 𝑼𝒏+𝟏 = 𝑼𝒏 + 𝒓 ; 𝑼𝒏 = 𝑼𝒏−𝟏 + 𝒓 𝑽𝒏+𝟏 = 𝒒𝑽𝒏 ; 𝑽𝒏 = 𝒒𝑽𝒏−𝟏
Formule 𝑼𝒏 = 𝑼𝒑 + (𝒏 − 𝒑)𝒓 avec 𝒑 ≤ 𝒏 𝑽𝒏 = 𝑽𝒑 × 𝒒𝒏−𝒑 avec 𝒑 ≤ 𝒏
explicite 𝑼𝒏 = 𝑼𝟎 + 𝒏𝒓 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 × 𝒒𝒏 ; 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 × 𝒒𝒏−𝟏
𝑼𝒏 = 𝑼𝟏 + (𝒏 − 𝟏)𝒓
𝟏𝒆𝒓 𝑻𝒆𝒓𝒎𝒆+𝑫𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝑻𝒆𝒓𝒎𝒆 𝟏−𝒒𝑵
𝑺=𝑵( 𝟐
) 𝑺 = 𝟏𝒆𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 × 𝟏−𝒒
𝑵 = 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 = (𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑑𝑒𝑟𝑛𝑖𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 − 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑢 1𝑒𝑟 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒) + 1
Exemples : Exemples :
Somme S des 𝑺 = 𝑼𝒑 +𝑼𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 𝑺 = 𝑽𝒑 +𝑽𝒑+𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏
𝑼 +𝑼 𝟏−𝒒𝒏−𝒑+𝟏
termes 𝑺 = (𝒏 − 𝒑 + 𝟏)( 𝒑 𝟐 𝒏 ) 𝑺 = 𝑽𝒑 × 𝟏−𝒒
consécutifs En particulier : En particulier :
𝑼 +𝑼
𝑼𝟎 +𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 = (𝒏 + 𝟏)( 𝟎 𝟐 𝒏) 𝑽𝟎 +𝑽𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏 = 𝑽𝟎 ×
𝟏−𝒒𝒏+𝟏
𝑼𝟏 +𝑼𝒏 𝟏−𝒒
𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏 = 𝒏( ) 𝟏−𝒒𝒏
𝟐 𝑽𝟏 +𝑽𝟐 + ⋯ + 𝑽𝒏 = 𝑽𝟏 ×
𝑼𝟎 + 𝑼𝒏−𝟏 𝟏−𝒒
𝑼𝟎 +𝑼𝟏 + ⋯ + 𝑼𝒏−𝟏 = 𝒏( ) 𝟏 − 𝒒𝒏
𝟐 𝑽𝟎 +𝑽𝟏 + ⋯ + 𝑽𝒏−𝟏 = 𝑽𝟎 ×
𝟏−𝒒
Remarque :
Pour démontrer qu’une suite numérique (𝑼𝒏 ) est arithmétique, on peut montrer que la
différence: 𝑼𝒏+𝟏 − 𝑼𝒏 = 𝒓 où 𝒓 est un réel indépendant de 𝑛 .
Pour démontrer qu’une suite numérique (𝑽𝒏 ) est géométrique, on peut montrer que le
𝑽𝒏+𝟏
quotient: 𝑽𝒏
= 𝒒 où 𝒒 est un réel indépendant de 𝑛.
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Exercice d’application 1
3
𝑈0 =
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : { 2
𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 1 (∀𝑛 ∈ ℕ)
1) Calculer 𝑈1
2) Vérifier que 𝑈3 = 5
3) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛.
a. Calculer 𝑉0 , 𝑉1 et 𝑉2
b. Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
c. Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑉𝑛 = 2𝑛−1
1023
4) On considère la somme 𝑆 suivante :𝑆 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉9 . Démontrer que 𝑆 =
2
𝑛−1
5) Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑈𝑛 = 1 + 2
Résolution
1) Calculons 𝑈1
3
𝑈1 = 2𝑈0 − 1 = 2 × − 1 = 3 − 1 = 2
2
2) Vérifions que 𝑈3 = 5
𝑈3 = 2𝑈2 − 1
*calculons 𝑈2
𝑈2 = 2𝑈1 − 1 = 2 × 2 − 1 = 3
Donc 𝑈3 = 2 × 3 − 1 = 5
3) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛.
a. Calculons 𝑉0 , 𝑉1 et 𝑉2
3 1
𝑉0 = 𝑈0 − 1 = 2 − 1 = 2 ; 𝑉1 = 𝑈1 − 1 = 2 − 1 = 1 ; 𝑉2 = 𝑈2 − 1 = 3 − 1 = 2
b. Démontrons que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
On a : 𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛+1 − 1 = 2𝑈𝑛 − 1 − 1 = 2𝑈𝑛 − 2 = 2(𝑈𝑛 − 1)
Or 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛. Alors 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛
Par conséquent (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
c. Pour tout entier naturel 𝑛, justifions que 𝑉𝑛 = 2𝑛−1
1 2𝑛
𝑉𝑛 = 𝑉0 × 𝑞 𝑛 = 2 × 2𝑛 = 2
= 2𝑛−1
1023
4) On considère la somme 𝑆 suivante :𝑆 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉9 . Démontrons que 𝑆 = 2
1−𝑞10 1 1−210 1 1−1024
𝑆 = 𝑉0 × 1−𝑞
=2× 1−2
= 2× 1−2
5) Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑈𝑛 = 1 + 2𝑛−1
On sait que 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 1 pour tout entier naturel 𝑛. d’où : 𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 1
Donc 𝑈𝑛 = 2𝑛−1 + 1 = 1 + 2𝑛−1 .
Exercice d’application 2
𝑈0 = 1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par : { 𝑈 2𝑈
= 𝑛 (∀𝑛 ∈ ℕ) 𝑛+1 2+𝑈𝑛
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1
1) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈 pour tout entier naturel 𝑛.
𝑛
1 1
a. Justifier que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑉𝑛+1 = 𝑈 + 2
𝑛
b. Calculer 𝑉0
1
c. Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 2 .
𝑛
d. Pour tout entier naturel 𝑛, justifier que 𝑉𝑛 = 2 + 1
2) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
a. Calculer 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛
b. Calculer 𝑆11 .
Résolution
1
1) On donne la suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈 pour tout entier naturel 𝑛.
𝑛
1 1
a. Justifions que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑉𝑛+1 = 𝑈 + 2
𝑛
1 1 2+𝑈𝑛 2 𝑈 1 1
𝑉𝑛+1 = 𝑈 = 2𝑈𝑛 = 2𝑈𝑛
= 2𝑈 + 2𝑈𝑛 = 𝑈 + 2
𝑛+1 𝑛 𝑛 𝑛
2+𝑈𝑛
b. Calculons 𝑉0 .
1
𝑉0 = 𝑈 = 1
0
1
c. Démontrons que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 2 .
1 1 1 1
On sait que 𝑉𝑛+1 = 𝑈 + 2 et 𝑉𝑛 = 𝑈 alors 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 + 2
𝑛 𝑛
1
Donc (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique de raison .
2
𝑛
d. Pour tout entier naturel 𝑛, justifions que 𝑉𝑛 = 2 + 1
1 𝑛 𝑛
𝑉𝑛 = 𝑉0 + 𝑛𝑟 = 1 + 𝑛 × 2 = 1 + 2 = 2 + 1
2) Soit la somme 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛
a. Calculons 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛
𝑛+1
𝑆𝑛 = (𝑉0 + 𝑉𝑛 )
2
𝑛+1 𝑛
= 2
(1 + 2 + 1)
𝑛+1 𝑛
= 2
(2 + )
2
𝑛+1 𝑛+4
= 2
( 2
)
𝑛²+5𝑛+4
𝑆𝑛 =
4
b. Calculons 𝑆11 .
11²+5×11+4
𝑆11 = 4
= 45
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SUITES NUMERIQUES
Exercice 1
Déterminer les quatre premiers termes de chacune des suites suivantes :
2𝑛+3
𝑈0 = 3
𝑈𝑛 = 𝑛−1 (𝑛 > 1) ; 𝑈𝑛 = √4 + 𝑛² − 𝑛 (𝑛 ∈ ℕ) ; { 1 (𝑛 ∈ ℕ)
𝑈𝑛+1 = 2 𝑈𝑛 − 1
Exercice 2
On considère les suites numériques suivantes :
𝑈 =2 𝑉 = −5
{ 0 (𝑛 ∈ ℕ) ; { 0 (𝑛 ∈ ℕ)
𝑈𝑛+1 = 2𝑈𝑛 − 3 𝑉𝑛+1 = 2𝑉𝑛 + 1
1) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel , on a : 𝑈𝑛 = 3 − 2𝑛 .
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 , on a : 𝑉𝑛 ≤ −1.
3) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 , on a : 𝑉𝑛+1 ≤ 𝑉𝑛 .
Exercice 3
Dans chacun des cas suivants étudier la convergence de la suite (𝑈𝑛 ) :
𝑛²+2 2𝑛−1
𝑈𝑛 = 𝑛+1 ; 𝑈𝑛 = 𝑒 𝑛 − 𝑛 ; 𝑈𝑛 = 2 ln(1 + 𝑛) − 0,5𝑛² ; 𝑈𝑛 = 3𝑛−2
Exercice 4
𝑈0 = 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ définie par : { 3
𝑈𝑛+1 = 5 𝑈𝑛 + 1
1) Dans le plan rapporté à un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽), représenter sur l’axe des abscisses les termes
𝑈0 ; 𝑈1 ; 𝑈2 ; 𝑈3 de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ.(𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 2 𝑐𝑚).
5
2) Démontrer par récurrence que la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ est majorée par .
2
3) a. Donner le sens de variation de la suite(𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ.
b. En déduire la convergence de la suite (𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ .
c. Calculer la limite de la suite(𝑈𝑛 )𝑛∈ℕ.
Exercice 5
1
𝑈1 = 2
Soit la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 définie par : { 𝑛+1
𝑈𝑛+1 = 2𝑛 𝑈𝑛
1) Calculer 𝑈2 ; 𝑈3 et 𝑈4 .
2) a. Démontrer par récurrence que :∀ 𝑛 ≥ 1, 𝑈𝑛 > 0.
b. Démontrer que la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est décroissante.En déduire que la suite (𝑈𝑛 )𝑛≥1 est convergente.
Exercice 6
2𝑉 +3
On considère la suite numérique (𝑉𝑛 ) définie par : 𝑉0 = 1 et ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛
𝑛
2𝑥+3
1) Soit la fonction 𝑓 définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = 𝑥
dont la courbe (𝐶 ), est donnée ci-dessous :
y
7 (C)
(D) : y = x
6
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9x
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
a) Représenter sur l’axe des abscisses les cinq premiers termes de la suite (𝑉𝑛 ) à l’aide de la courbe (𝐶 )
et la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥.
b) Que peut-on conjecturer quant à la convergence de la suite (𝑉𝑛 ) ?
c) Démontrer que pour tout 𝑥 élément de [1; 5], 𝑓(𝑥) ∈ [1; 5] .
2) En déduire au moyen d’un raisonnement par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 1 ≤ 𝑉𝑛 ≤ 5 .
Exercice 7
Soit les suites (𝑈 ) et (𝑉 ) définies respectivement pour tout entier naturel 𝑛 par :
𝑈𝑛 = 2 × 3𝑛 et 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛𝑈𝑛
1) Démontrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
2) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison et le premier terme.
3) Calculer en fonction de 𝑛 les sommes suivantes :
𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 et 𝑆′𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 .
Exercice 8
(𝑇𝑛 ) est une suite numérique telle que 3𝑇𝑛+1 + 5𝑇𝑛 = 0.
1) Démontrer que (𝑇𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
2) Calculer 𝑇1 ; 𝑇2 ; 𝑇3 sachant que 𝑇0 = −9.
Exercice 9
5𝑊 −1
Soit la suite (𝑊𝑛 ) définie sur ℕ par 𝑊0 = 2 et 𝑊𝑛+1 = 𝑊 𝑛+3
𝑛
1) Démontrer que pour tout entier naturel, 𝑊𝑛 ≠ 1.
1
2) On pose : 𝑈𝑛 = 𝑊 −1
𝑛
a) Calculer 𝑈0 .
b) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison.
c) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
3) Exprimer 𝑊𝑛 en fonction de 𝑈𝑛 et en déduire 𝑊𝑛 en fonction de 𝑛.
4) Calculer les limites de (𝑈𝑛 ) et de (𝑊𝑛 ).
Exercice 10
1
On considère la suite (𝑈𝑛 )définie sur ℕ par 𝑈0 = −1 , 𝑈1 = et pour tout entier naturel 𝑛,
2
1
𝑈𝑛+2 = 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛
4
1) Calculer 𝑈2 et 𝑈3 .
1
2) On définit la suite (𝑉𝑛 ) en posant pour tout entier naturel 𝑛 ,𝑉𝑛 = 𝑈𝑛+1 − 2 𝑈𝑛 .
a) Calculer 𝑉0
1
b) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2.
c) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
d) Calculer la somme des dix premiers termes de la suite(𝑉𝑛 ).
1
3) On définit la suite (𝑊𝑛 ) en posant pour tout entier naturel 𝑛, 𝑊𝑛 = 𝑈𝑛 .
𝑉𝑛
a) Calculer 𝑊0
b) Démontrer que (𝑊𝑛 ) est une suite arithmétique dont on précisera la raison.
c) Justifier que 𝑊𝑛 = 2𝑛 − 1 .
d) Calculer la somme des dix premiers termes de la suite(𝑊𝑛 ).
2𝑛−1
4) a) Montrer que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑈𝑛 = 2𝑛 .
b) La suite (𝑈𝑛 ) est-elle convergente ? Justifier
5) On pose pour tout entier naturel 𝑛, 𝑇𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 .
2𝑛+3
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛 , 𝑇𝑛 = 2 − 2𝑛 .
Exercice 11
Soit 𝛼 un nombre réel appartenant à l’intervalle ]0; 1[. On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie sur ℕ par :
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
𝑈0 = 2
{ (1+𝛼)𝑈𝑛 −𝛼
𝑈𝑛+1 =
𝑈𝑛
𝛼
1) Justifier que 𝑈𝑛+1 = 1 + 𝛼 − 𝑈
𝑛
2)
a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑈𝑛 ≥ 1.
b. Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) est décroissante.
c. En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente et déterminer sa limite.
𝑈 −1
3) Soit (𝑉𝑛 ) la suite définie sur ℕ par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛−𝛼 .
𝑛
a. Montrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 𝛼.
b. Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛 et 𝛼.
c. Retrouver alors la limite de la suite (𝑈𝑛 ).
4) Soit 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛
1−𝛼𝑛+1
a. Démontrer que :𝑆𝑛 = (2−𝛼)(1−𝛼)
b. Calculer lim 𝑆𝑛 .
𝑛→+∞
Exercice 12
𝑛²+2𝑛
(𝑈𝑛 ) est une suite définie sur ℕ∗ par : 𝑈𝑛 = (𝑛+1)²
1) Calculer les deux premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ).
2)
a. Calculer la limite de la suite (𝑈𝑛 ).
b. En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente.
3
3) Démontrer que ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 4 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 1.
4) On pose pour tout entier naturel non nul 𝑛, 𝑎𝑛 = 𝑈1 × 𝑈2 × … × 𝑈𝑛
𝑛+2
a. démontrer par récurrence que : ∀ 𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑎𝑛 = 2(𝑛+1)
b. En déduire que la suite (𝑎𝑛 ) est convergente.
5) On pose pour tout entier naturel non nul 𝑛, 𝑏𝑛 = 𝑙𝑛𝑈1 + 𝑙𝑛𝑈2 + ⋯ + 𝑙𝑛𝑈𝑛
a. Démontrer que (𝑏𝑛 ) est une suite à termes négatifs
b. Justifier que la limite de la suite (𝑏𝑛 ) est – 𝑙𝑛2.
Exercice 13
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie surℕ∗ par :
𝑈1 = 1
{
𝑈𝑛+1 = 2√𝑈𝑛
1) Calculer : 𝑈2 , 𝑈3 , 𝑈4 et 𝑈5 en donnant les résultats sous la forme 2𝛼 .
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nul 𝑛 on a : 1 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 4.
3) Démontrer que la suite (𝑈𝑛 ) est croissante.
4) Déduire des questions précédentes que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente.
5) On considère la suite (𝑉𝑛 ) définie sur ℕ∗ par 𝑉𝑛 = ln(𝑈𝑛 ) − 𝑙𝑛4 .
1
a) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2 et calculer 𝑉1 .
b) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
c) Calculer la limite de (𝑈𝑛 ) .
6) Pour tout entier naturel non nul 𝑛 on pose :
𝑆𝑛 = 𝑉1 + 𝑉2 + ⋯ + 𝑉𝑛 et 𝑃𝑛 = 𝑈1 × 𝑈2 × … × 𝑈𝑛
−𝑛
a) Démontrer que : 𝑆𝑛 = 2𝑙𝑛4 (2 − 1)
b) Démontrer que 𝑃𝑛 = 4𝑛 . 𝑒 𝑆𝑛 puis exprimer 𝑃𝑛 en fonction de 𝑛.
7) Pour quelles valeurs de 𝑛 a-t-on 𝑈𝑛 > 3,96.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
Exercice 14
On considère les suites (𝑈𝑛 ) et (𝑉𝑛 ) définies sur ℕ par :
1
𝑈0 = 3 3
{ 3 et 𝑉𝑛 = 𝑙𝑛 (2 𝑈𝑛 ).
2
𝑈𝑛+1 = (𝑈𝑛 )
2
1) Calculer 𝑉0
2) Démontrer que (𝑉𝑛 ) est une suite géométrique de raison 2
3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de 𝑛.
4) (𝑉𝑛 ) est- elle convergente ? justifier
5) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑉𝑛 et en déduire la limite de (𝑈𝑛 ).
6) Pour tout entier naturel non nul 𝑛, on pose :
𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛−1 et 𝑇𝑛 = 𝑈0 × 𝑈1 × … × 𝑈𝑛−1
a) Démontrer que 𝑆𝑛 = (1 − 2𝑛 )𝑙𝑛2
2 𝑛
b) Justifier que 𝑇𝑛 = ( ) 𝑒 𝑆𝑛
3
c) Exprimer 𝑇𝑛 en fonction de 𝑛.
Exercice 15
1
Soit la suite numérique (𝐼𝑛 ) définie pour tout entier naturel 𝑛 par 𝐼𝑛 = ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
1) Calculer 𝐼0 puis à l’aide d’une intégration par parties, calculer 𝐼1 .
2) a) Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛, on a : 𝐼𝑛 ≥ 0.
b) Démontrer que la suite (𝐼𝑛 ) est décroissante.
c) En déduire que la suite (𝐼𝑛 ) est convergente.
3) a) Démontrer à l’aide d’une intégration par parties que : 𝐼𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝐼𝑛 − 𝑒 −1
1 1
b) Démontrer que pour tout entier naturel non nul 𝑛 ,(𝑛+1)𝑒 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝑛𝑒 .
c) En déduire la limite de la suite (𝐼𝑛 ) .
Exercice 16
1
𝑛
Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = ∫𝑛−1 𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥 pour 𝑛 ∈ ℕ∗
1)
a. Calculer les deux premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ).
b. Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
2) Démontrer que (𝑈𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison.
1
𝑛
3) Démontrer que la somme 𝑆𝑛 des 𝑛 premiers termes de la suite (𝑈𝑛 ) est : 𝑆𝑛 = ∫0 𝑒 −2𝑥 𝑑𝑥
Exercice 17
Soit (𝑈𝑛 ) une suite géométrique décroissante à termes strictement positifs telle que :
𝑈0 𝑈3 = 128 et 𝑈0 + 𝑈3 = 36
1) Calculer 𝑈0 et 𝑈3 puis déterminer la raison 𝑞 de cette suite.
2) Exprimer en fonction de 𝑛 le terme général 𝑈𝑛 et la somme 𝑆𝑛 des 𝑛 premiers termes.
3) En déduire la limite de 𝑆𝑛 lorsque 𝑛 tend vers l’infini.
Exercice 18
On définit deux suites (𝑈) et (𝑉) par :
1 1
𝑈0 = 1 ; 𝑉0 = 12 et ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = 3 (𝑈𝑛 + 2𝑉𝑛 ) et 𝑉𝑛+1 = 4 (𝑈𝑛 + 3𝑉𝑛 )
1) On appelle (𝑊) la suite définie par :𝑊𝑛 = 𝑉𝑛 − 𝑈𝑛 , ∀𝑛 ∈ ℕ.
a. Montrer que (𝑊)est une suite géométrique à termes positifs dont on précisera la raison et le
premier terme.
b. Déterminer la limite de la suite (𝑊).
2)
a. Montrer que (𝑈) est croissante.
b. Montrer que (𝑉) est décroissante.
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
c. En déduire que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑉𝑛 ≤ 𝑉0
3) Montrer que (𝑈) et (𝑉) convergent et ont la même limite que l’on appellera 𝑙.
4) Soit (𝑇) la suite définie par :𝑇𝑛 = 3𝑈𝑛 + 8𝑉𝑛
a. Montrer que (𝑇)est une suite constante et déterminer cette constante.
b. Déterminer alors la valeur de 𝑛.
Exercice 19
2
On considère la suite numérique ( 𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = −4 et ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑈𝑛 = 5 𝑈𝑛−1 − 3.
1) Calculer 𝑈1 , 𝑈2 , 𝑈3 .
2) On considère la suite (𝑉𝑛 ) définie par : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑎 ; 𝑎 ∈ ℝ.
2
a. Justifier que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 𝑈𝑛 + 𝑎 − 3
5
2 3𝑎−15
b. Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑉𝑛+1 = 𝑉𝑛 + .
5 5
c. En déduire la valeur de 𝑎 pour que (𝑉𝑛 ) soit une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
3) On pose 𝑎 = 5.
a. Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
b. Calculer la limite de ( 𝑉𝑛 ) et celle de ( 𝑈𝑛 ) .
4) On pose : ∀𝑛 ∈ ℕ : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛−1 et 𝑆′𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛−1
a. Exprimer 𝑆𝑛 en fonction de 𝑛.
5
b. En déduire que 𝑆′𝑛 = 3 [1 − (0,4)𝑛 ] − 5𝑛
c. Calculer lim 𝑆𝑛 et lim 𝑆′𝑛 .
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Exercice 20
Soit 𝑎 un nombre réel non nul de l’intervalle]−1; 1[. On considère la suite ( 𝑈𝑛 ) définie par 𝑈0 = 2 et pour
tout entier naturel non nul, 𝑈𝑛+1 = 𝑎𝑈𝑛 + 3.
1)
3
a. Démontrer que la suite ( 𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑎−1 est une suite géométrique de raison 𝑎.
2𝑎+1
b. Calculer 𝑉0 puis démontrer que :∀ 𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = 𝑎𝑛 ×
𝑎−1
c. En déduire l’expression de 𝑈𝑛 en fonction de 𝑛.
2) Déterminer le nombre réel 𝑎 pour que lim 𝑈𝑛 = 5
𝑛→+∞
2
3) On suppose que 𝑎 = .
5
a. Justifier que𝑈𝑛 = 𝑉𝑛 + 5.
b. On pose 𝑆𝑛 = 𝑈0 + 𝑈1 + ⋯ + 𝑈𝑛 . Démontrer 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 + 5(𝑛 + 1)
2 𝑛+1
c. En déduire que 𝑆𝑛 = 5 [𝑛 + (5) ]
d. Calculer lim 𝑆𝑛
𝑛→+∞
Exercice 21
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) d’unité graphique 1cm.
𝑣0 = 6
On considère la suite (𝑣𝑛 ) définie sur ℕ par { 𝑣
∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑣𝑛+1 = 1 + 2𝑛
On désigne par (∆) la droite d’équation 𝑦 = 𝑥 et (𝐷) la représentation graphique de la fonction 𝑓 définie sur
1
ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 .
2
1) Construire (∆)et (𝐷) dans le même repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
2)
a. Représenter graphiquement sur l’axe des abscisses les six premiers termes de la suite (𝑣𝑛 ).
b. Que peut-on conjecturer sur le sens de variation et la convergence de la suite (𝑣𝑛 ).
3)
a. Démontrer par récurrence que la suite (𝑣𝑛 ) est minorée par 2.
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ANNEXE
y
1
-3 -2 -1 0 1 2 x
-1 (D)
-2
-3
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
I) GENERALITES
1) Définition et notations
On appelle équation différentielle toute équation ayant pour inconnue une fonction, dans laquelle, figure
au moins une des dérivées successives de cette fonction.
La fonction inconnue est souvent notée 𝑦 et ses dérivées successives𝑦 ′ , 𝑦", … .
Exemples :
𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 est une équation différentielle du premier ordre sans second membre.
𝑦 ′ + 𝑦 = 𝑥² est une équation différentielle du premier ordre avec second membre.
𝑦 ′′ − 2𝑦 ′ + 3 = 0 est une équation différentielle du second ordre sans second membre.
𝑦 ′′ − 2𝑦′ − 𝑦 = 𝑒 𝑥 est une équation différentielle du second ordre avec second membre.
Remarque :
L’expression ≪ 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒐𝒏𝒅 𝒎𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 ≫ signifie que le second membre est nul.
Toute équation différentielle sans second membre est appelée équation homogène.
2) Solution d’une équation différentielle
Toute fonction vérifiant une équation différentielle sur un intervalle ouvert 𝐼 est appelée solution sur 𝐼 de
cette équation différentielle.
Exemple : Vérifier que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑒 −𝑥 est une solution de l’équation
différentielle(𝐸): 𝑦 ′ + 3𝑦 = 2𝑒 −𝑥 .
Résolution
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −𝑒 −𝑥 et 𝑔′ (𝑥) + 3𝑔(𝑥) = −𝑒 −𝑥 + 3𝑒 −𝑥 = 2𝑒 −𝑥 .
Alors 𝑔 est une solution de l’équation différentielle(𝐸).
3) Solution de quelques équations différentielles particulières
Equation différentielles Solutions
𝒚′ = 𝒂𝒚 𝒐𝒖 𝒚′ − 𝒂𝒚 = 𝟎 ; (𝒂 ∈ ℝ) 𝒙 ↦ 𝒌𝒆𝒂𝒙 (𝒌 ∈ ℝ)
𝒚" = 𝟎 𝒙 ↦ 𝒂𝒙 + 𝒃 (𝒂 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒃 ∈ ℝ)
𝒚′′ = 𝒘𝟐 𝒚 𝒐𝒖 𝒚′′ − 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 ; (𝒘 ∈ ℝ∗+ ) 𝒙 ↦ 𝒂𝒆𝒘𝒙 + 𝒃𝒆−𝒘𝒙 (𝒂 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒃 ∈ ℝ)
𝒚′′ = −𝒘𝟐 𝒚 𝒐𝒖 𝒚′′ + 𝒘𝟐 𝒚 = 𝟎 ; ( 𝒘 ∈ ℝ∗+ ) 𝒙 ↦ 𝒂𝒄𝒐𝒔(𝒘𝒙) + 𝒃𝒔𝒊𝒏(𝒘𝒙); (𝑎 ∈ ℝ; 𝑏 ∈ ℝ)
Exemple : résoudre les équations différentielles suivantes :
(𝐸1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 ; (𝐸2 ): 𝑦 ′ + 𝑦 = 0 ; (𝐸3 ): 𝑦" − 4𝑦 = 0 ; (𝐸4 ): 𝑦" + 9𝑦 = 0
Résolution
(𝐸1 ) ⇔ 𝑦 ′ = 2𝑦 alors les solutions de (𝐸1 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑘𝑒 2𝑥 (𝑘 ∈ ℝ).
(𝐸2 ) ⇔ 𝑦 ′ = −𝑦 alors les solutions de (𝐸2 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑘𝑒 −𝑥 (𝑘 ∈ ℝ).
(𝐸3 ) ⇔ 𝑦 ′ = 2²𝑦
Alors les solutions de (𝐸3 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑎𝑒 2𝑥 + 𝑏𝑒 −2𝑥 (𝒂 ∈ ℝ 𝒆𝒕 𝒃 ∈ ℝ)
(𝐸4 ) ⇔ 𝑦 ′ = −3²𝑦
Alors les solutions de (𝐸4 ) sont les fonctions 𝑥 ↦ 𝑎𝑐𝑜𝑠(3𝑥) + 𝑏𝑠𝑖𝑛(3𝑥)(𝒂 ∈ ℝ , 𝒃 ∈ ℝ)
4) Equations différentielles du type : 𝒂𝒚′′ + 𝒃𝒚′ + 𝒄𝒚 = 𝟎.
Soit l’équation différentielle(𝐸): 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0.
L’équation (𝐸′): 𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0 du second degré d’inconnue 𝑟 est appelée équation caractéristique
associée à l’équation différentielle (𝐸).Le réel ∆= 𝒃² − 𝟒𝒂𝒄 est le discriminant de
(𝐸′): 𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0.
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Tableau récapitulatif
Signe de Solutions de Solutions de (𝐸): 𝑎𝑦 ′′ + 𝑏𝑦 ′ + 𝑐𝑦 = 0
∆ (𝐸′): 𝑎𝑟² + 𝑏𝑟 + 𝑐 = 0
Exercice d’application
On considère l’équation différentielle (𝐸): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑒 2𝑥
1) Démontrer que la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 2𝑥 est une solution de (𝐸).
2) Résoudre l’équation différentielle (𝐸 ′ ) : 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 .
3) Démontrer qu’une fonction 𝑓 définie sur ℝ est solution de (𝐸) si et seulement si 𝑓 − 𝑔 est solution
de (𝐸 ′ ).
4) En déduire toutes les solutions de l’équation (𝐸).
5) Déterminer la fonction ℎ solution de (𝐸) qui prend la valeur 1 en 0.
Résolution
1) Démontrons que la fonction 𝑔 est une solution de (𝐸).
𝑔 est une solution de (𝐸) ⇔ 𝒈′ − 𝟐𝒈 = 𝒆𝟐𝒙
Or ∀𝑥 ∈ ℝ,𝑔′ (𝑥) = 𝑒 2𝑥 + 2𝑥𝑒 2𝑥 et De plus : 𝑔′ (𝑥) − 2𝑔(𝑥) = 𝑒 2𝑥 + 2𝑥𝑒 2𝑥 − 2𝑥𝑒 2𝑥 = 𝑒 2𝑥
Donc 𝒈 est une solution de (𝑬).
2) Résolvons l’équation différentielle (𝐸 ′ ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0
𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 ⇔ 𝑦 ′ = 2𝑦 donc les solutions de (𝐸 ′ ) sont les fonctions : 𝑥 ⟼ 𝑘𝑒 2𝑥 (𝑘 ∈ ℝ)
3) Démontrons qu’une fonction 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si (𝑓 − 𝑔) est solution de (𝐸 ′ ).
𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ 𝑓 ′ − 2𝑓 = 𝑒 2𝑥
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⇔ 𝑓 ′ − 2𝑓 = 𝑔′ − 2𝑔 car 𝑔′ − 2𝑔 = 𝑒 2𝑥
⇔ 𝑓 ′ − 2𝑓 − 𝑔′ + 2𝑔 = 0
⇔ 𝑓 ′ − 𝑔′ − 2𝑓 + 2𝑔 = 0
𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ (𝑓 − 𝑔)′ − 2(𝑓 − 𝑔) = 0
Or (𝑓 − 𝑔)′ − 2(𝑓 − 𝑔) = 0 ⇔ (𝑓 − 𝑔) est une solution de (𝐸 ′ ).
D’où : 𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ (𝑓 − 𝑔) est une solution de (𝐸 ′ ).
Donc une fonction 𝒇 est solution de (𝑬) si et seulement si (𝒇 − 𝒈) est solution de(𝑬′ ).
4) Déduisons les solutions de (𝐸).
D’après tout ce qui précède, 𝑓 est une solution de (𝐸) ⇔ 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = 𝑘𝒆2𝒙
⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑘𝒆2𝒙 + 𝑔(𝑥)
Donc les solutions de (𝐸) sont les fonctions 𝒙 ⟼ 𝒌𝒆𝟐𝒙 + 𝒙𝒆𝟐𝒙 (𝑘 ∈ ℝ)
5) Déterminer la solution ℎ de (𝐸) qui prend la valeur 1 en 0
∀𝑥 ∈ ℝ, on a : ℎ(𝑥) = 𝑓(𝑥) = 𝑘𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥
𝒉(𝟎) = 𝟏 ⇔ 𝑘𝑒 0 + 0𝑒 0 = 1
⇔𝒌=𝟏
Donc 𝒉(𝒙) = 𝑒 2𝑥 + 𝑥𝑒 2𝑥 = (𝑥 + 1)𝑒 2𝑥 .
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EQUATIONS DIFFERENTIELLES
Exercice 1
Résoudre les équations différentielles suivantes :
a) 𝑦 ′ − 7𝑦 = 0 ; b) 𝑦" + 9𝑦 = 0 ; c) 𝑦" − 2𝑦 = 0 ; d) 𝑦" − 8𝑦′ + 25𝑦 = 0
e) 3𝑓 ′ + 7𝑓 = 0 ; f) 𝑓" = 0 ; g) 𝑓′ = 4𝑓 ; h) 2𝑓" + 𝑓 = 0 i) 𝑓" − 9𝑓 = 0
Exercice 2
1) Résoudre sur ℝ l’équation différentielle suivante :(𝐺): 𝑦" + 16𝑦 = 0
𝜋
2) Déterminer la solution 𝑓 qui vérifie : 𝑓 ( ) = −2 et 𝑓 ′ (𝜋) = 8.
4
Exercice 3
On considère l’équation différentielle (𝐸): 4𝑓" − 4𝑓′ + 𝑓 = 0.
1) Résoudre (𝐸).
2) Déterminer la solution de (𝐸) qui vérifie les deux conditions :
- Sa représentation graphique (𝐶) passe par le point 𝑀(0; 4)
- La tangente à (𝐶) au point d’abscisse 2 a pour coefficient directeur 0.
Exercice 4
On considère l’équation différentielle (𝐹1 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 𝑥𝑒 𝑥 .
1) Résoudre l’équation différentielle (𝐹2 ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 où 𝑦 désigne une fonction dérivable sur ℝ.
2) Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels et soit 𝑈 la fonction définie sur ℝ par 𝑈(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 𝑥 .
a. Déterminer 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑈 soit solution de l’équation(𝐹1 ).
b. Démontrer que 𝑉 est solution de l’équation (𝐹2 ) si et seulement si 𝑈 + 𝑉 est solution de (𝐹1 ).
c. En déduire l’ensemble des solutions de l’équation (𝐹1 ).
3) Déterminer la solution de l’équation (𝐹1 ) qui s’annule en 0.
Exercice 5
2
On considère l’équation différentielle (𝐸): 𝑦 ′ − 2𝑦 = −
1+𝑒 −2𝑥
1) Déterminer la fonction solution de (𝐸 ′ ): 𝑦 ′ − 2𝑦 = 0 qui prend la valeur 1 en 0.
2) Soit 𝑓 la fonction dérivable sur ℝ, telle que 𝑓(0) = 𝑙𝑛2 et soit 𝑔 la fonction définie par
l’égalité :𝑔(𝑥) = 𝑒 −2𝑥 𝑓(𝑥).
a. Calculer 𝑔(0).
b. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) en fonction de 𝑔′(𝑥) et 𝑔(𝑥).
−2𝑒 −2𝑥
c. Montrer que 𝑓 est solution de (𝐸) si et seulement si :𝑔′ (𝑥) = 1+𝑒 −2𝑥 .
d. En déduire l’expression de 𝑔(𝑥), puis celle de 𝑓(𝑥) de telle sorte que 𝑓 soit solution de (𝐸).
Exercice 6
On se propose de chercher les fonctions dérivables 𝑓 de ℝ vers ℝ solutions de l’équation différentielle
(𝐸): 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 2𝑥 − 1.
1) Démontrer que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = 𝑥 − 1 est solution de (𝐸).
2) Soit (𝐸 ′ ) l’équation différentielle : 𝑓 ′ (𝑥) + 2𝑓(𝑥) = 0.
a. Résoudre (𝐸 ′ ).
b. Soit 𝑘 un nombre réel. Démontrer que les fonctions 𝑓𝑘 de ℝ vers ℝ telles que :
𝑓𝑘 (𝑥) = 𝑘𝑒 −2𝑥 + 𝑥 − 1 sont solutions de (𝐸).
3) Soit 𝑓 une fonction dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que si 𝑓 est solution de (𝐸) alors 𝑓 − 𝑔 est solution de (𝐸 ′ ).
b. En déduire les solutions de (𝐸).
Exercice 7
On se propose de chercher les fonctions dérivables ℎ de ℝ vers ℝ solutions de l’équation
différentielle (𝐸): 𝑦 ′ + 2𝑦 = 3𝑒 −3𝑥 .
1) Démontrer que la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = −3𝑒 −3𝑥 est solution de (𝐸).
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DEUXIEME PARTIE
Problèmes de
préparation au BAC D
Sujets de bac D
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Problème 1
Partie A
ex e2
g est la fonction définie sur 0; par g x 3
x 8
1-Calculer limg x et lim g x
x 0 x
>
x4
b) En déduire les variations de g puis dresser son tableau de variations.
3-Démontrer qu’il existe un réel unique 3; tel que g 0 puis vérifier que 4,2 4,3
4-a)Calculer g 2
b) Démontrer que : x 0;2 U ; , g x 0 et x 2; , g x 0
Partie B
et C désigne sa courbe
x3
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé O, I, J .
1-a)Déterminer la limite de f en 0 . Interpréter graphiquement le résultat
f x
b) Calculer lim f x et lim
. Interpréter graphiquement les résultats.
x x
x
b) Calculer A 1
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Problème 2
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 1−𝑥 .
1) Déterminer : lim 𝑔(𝑥) et lim 𝑔(𝑥)
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2) Calculer 𝑔′ (𝑥) et étudier son signe.
3) En déduire les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
4) Montrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) ≤ 1.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑒 1−𝑥 + 𝑙𝑛|𝑥| .
On désigne par (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthogonal(𝑂, 𝐼, 𝐽). Unités
graphiques : 5 𝑐𝑚 sur (𝑂𝐼) et 2 𝑐𝑚 sur (𝑂𝐽).
1) Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓.
2) Déterminer lim𝑓(𝑥) et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→0
3)
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) ; lim 𝑓(𝑥) ; lim et lim
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
b. Interpréter graphiquement les résultats obtenus.
4)
1−𝑔(𝑥)
a. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et montrer que : ∀ 𝑥 ∈ ℝ ∖ {0}, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥
b. En utilisant la question 4 de la partie A, déduire le signe de 𝑓 ′ (𝑥)
c. Donner le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
5)
a. Démontrer qu’il existe deux réels 𝛼 et 𝛽 tels que 𝑓(𝛼) = 𝑓(𝛽) = 0
b. Vérifier que 0,08 < 𝛼 < 0,09 et que −0,06 < 𝛽 < −0,05
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛽[ ∪ ]𝛼; +∞[, 𝑓(𝑥) > 0
c. Démontrer que : {
∀ 𝑥 ∈ ]𝛽; 0[ ∪ ]0; 𝛼[, 𝑓(𝑥) < 0
6) Démontrer que 𝑓 réalise une bijection de ]−∞; 0[ sur ℝ.
7) Soit 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
a. Calculer 𝑓(−1)
b. Démontrer que le nombre dérivé de 𝑓 −1 en 𝒆² existe puis le calculer.
8) Construire (𝐶𝑓 ).
Partie C
On désigne par 𝒜 l’aire de la partie du plan délimitée par (𝐶𝑓 ), la droite (𝑂𝐼) et les droites d’équations
respectives 𝑥 = 𝛼 et 𝑥 = 1.
1
1) A l’aide d’une intégration par parties démontrer que ∫𝛼 𝑙𝑛|𝑥|𝑑𝑥 = 𝛼 − 1 + 𝛼𝑒 1−𝛼
2) Démontrer que la valeur de 𝒜 en unités d’aire est : 𝒜 = (𝛼 + 1)𝑒 1−𝛼 + 𝛼 − 2.
3) Déterminer en 𝑐𝑚² l’arrondi d’ordre 2 de la valeur de 𝒜 pour 𝛼 = 0,085.
Problème 3
lnx
On considère la fonction f dérivable et définie sur 0; par f x . On désigne par C sa courbe
1 ex
représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal O, I, J .
Partie A
Soit la fonction g dérivable et définie sur 0; par g x 1 e 1 xlnx
x
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b) Démontrer que :
g est strictement croissante sur 0;1
g est strictement décroissante sur 1;
c)Dresser le tableau de variations de g .
3-a)Démontrer qu’il existe un unique nombre réel 1;2 tel que g 0 .
b) Vérifier que 1,8 1,9
4-Démontrer que :
x 0; , g x 0
x ; , g x 0
Partie B
1-a)Calculer lim f x . Interpréter graphiquement le résultat.
x 0
>
f x dx
2
1-a)Interpréter graphiquement l’intégrale K 20
1
2
b) A l’aide d’une intégration par parties, Démontrer que lnxdx 1 ln4
1
lnx lnx
2-a)Démontrer que x 1;2 , f x
1 e 2
1 e
b) En déduire un encadrement de K .
Problème 4
Partie A
Soit la fonction numérique 𝑔 définie par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 + 1 − 2𝑙𝑛|𝑥|
1)
a. Déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
b. Calculer les limites de 𝑔 aux bornes de 𝐷𝑔 .
(𝑥−1)(3𝑥²+3𝑥+2)
c. Démontrer que pour tout nombre réel non nul, 𝑔′ (𝑥) = 𝑥
d. En déduire le sens de variation de 𝑔 et dresser le tableau de variation 𝑔.
2)
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Problème 6
Partie A
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 4𝑒 𝑥 + 𝑥² − 𝑥.
1) Calculer 𝑔′ (𝑥) puis 𝑔"(𝑥) où 𝑔" désigne la fonction dérivée de 𝑔′ .
2)
a. En déduire le signe de 𝑔" , pour tout 𝑥 élément de ℝ.
b. En déduire le sens de variation 𝑔′ puis dresser le tableau de variation de 𝑔′ .
c. Montrer que l’équation : 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝜃 et que −0,6 < 𝜃 < −0,5.
d. Déduire le signe de 𝑔′ sur ℝ.
3)
a. Etudier les variations de 𝑔 sur ℝ puis dresser son tableau de variation.
1−2𝜃
b. Montrer que 𝑒 𝜃 = et que 𝑔(𝜃) = 𝜃² − 3𝜃 + 1
4
c. Justifier que 2,75 < 𝑔(𝜃) < 3,16 et déduire que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 4𝑙𝑛|𝑥| + 1 − 𝑥𝑒 𝑥 .
On note (𝐶) la courbe représentative de 𝑓 dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Unité graphique : 2𝑐𝑚.
1) Soit 𝐷𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓.
a. Déterminer 𝐷𝑓 et calculer les limites de 𝑓 aux bornes de 𝐷𝑓 .
b. En déduire que (𝐶) admet une droite asymptote dont on donnera une équation.
𝑔(𝑥)
c. Calculer 𝑓 ′ (𝑥) et vérifier que pour tout ∈ 𝐷𝑓 ; 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 .
𝑥𝑒
d. En déduire le sens de variation de 𝑓 sur 𝐷𝑓 puis dresser son tableau de variation.
2) Montrer que (𝐶) coupe l’axe des abscisses en deux points 𝐴 et 𝐵 avec 𝐴(𝛼; 0) et 𝐵(𝛽; 0).
𝑓(𝑥)
3) Calculer la limite de en +∞ et en −∞.Interpréter graphiquement les résultats.
𝑥
4) Construire (𝐶) et son asymptote. On prendra :𝛼 = −0,59 et 𝛽 = 0,85.
Partie C
1) Soit ℎ la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]0; +∞[.
a. Montrer que ℎ réalise une bijection de ]0; +∞[ sur un intervalle 𝐾 à déterminer.
b. Dresser le tableau de variation ℎ−1 où ℎ−1 est la bijection réciproque de ℎ.
𝑒−1
c. Calculer ℎ(1) ; justifier que ℎ−1 est dérivable en 𝑒 et calculer(ℎ−1 )′ (1 − 𝑒 −1 ).
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2) Montrer qu’une équation de la tangente (𝑇) à (Γ), courbe de ℎ−1 au point 𝐶(1; 1 − 𝑒 −1 ) est 𝑦 =
1 𝑒 −1
(𝑥 + 3) + .
4 4
3) Construire (Γ) dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Partie D
1) Déterminer les positions relatives de la courbe (𝐶) et la droite (𝑂𝐼) sur [1; +∞[.
𝑒
2) A l’aide d’une intégration par parties, calculer ∫1 𝑙𝑛𝑥𝑑𝑥
3) On pose 𝑈(𝑥) = (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑒 −𝑥 et 𝑢(𝑥) = −𝑥𝑒 −𝑥 . Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que 𝑈 soit une
primitive de 𝑢 sur ]0; +∞[.
4) Soit Δ la partie du plan comprise entre (𝐶), l’axe des abscisses et les droites d’équations 𝑥 = 1 et
𝑥 = 𝑒.
a. Représenter graphiquement (ℎ𝑎𝑐ℎ𝑢𝑟𝑒𝑟) la partie Δ dans le repère (𝑂, 𝐼, 𝐽).
b. Calculer la valeur exacte en 𝑐𝑚² de l’aire de Δ . (𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝑎 = 𝑏 = 1).
Problème 7
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité : 2 𝑐𝑚.
1+2𝑙𝑛𝑥
On considère la fonction 𝑓 dérivable et définie sur ]0; +∞[ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 1 + 𝑥 et de courbe
représentative (𝐶𝑓 ).
Partie A
On considère la fonction 𝑔 définie sur ]0 ; +∞[ par : 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + 1 − 2𝑙𝑛𝑥.
Partie B
1)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥)
𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) puis interpréter graphiquement le résultat.
b. 𝑥→0
>
2)
𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout 𝑥 élément de l’intervalle ]0 ; +∞[, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥²
b. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
3)
a. Démontrer que la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑥 − 1 est une asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) en +∞
b. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
4)
a. Démontrer que l’équation : 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 dans l’intervalle ]0; 1[.
b. Justifier que 0,6 < 𝛼 < 0,7.
5)
a. Démontrer que 𝑓 est une bijection de ]0 ; +∞[ sur un intervalle 𝐾 que l’on précisera.
b. Dresser le tableau de variation de 𝑓 −1 la bijection réciproque de 𝑓.
6) Soit (𝐶′) la courbe représentative de 𝑓 −1 et (𝑇) la tangente à (𝐶′) au point d’abscisse 1.
a. Vérifier que 𝑓(1) = 1
1
b. Démontrer qu’une équation de la tangente (𝑇) est 𝑦 = 2 (𝑥 + 1)
7) Construire dans le même repère (𝐷), (𝐶𝑓 ), (𝐶′) et (𝑇) .
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8) On désigne par 𝒜 l’aire de la partie du plan délimitée par la courbe (𝐶𝑓 ), la droite (𝑂𝐼) et les droites
d’équations respectives 𝑥 = 1 et 𝑥 = 𝑒. Calculer 𝒜 en 𝑐𝑚².
Problème 8
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie et dérivable sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2𝑥 + 3 − 𝑒 −𝑥−1 .
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et en +∞.
2) Etudier le sens de variation de 𝑔.
3) Dresser le tableau de variation de 𝑔.
4) Calculer 𝑔(−1) et déterminer le signe de 𝑔(𝑥) suivant les valeurs de 𝑥.
Partie B
Soit 𝑓 la fonction définie et dérivable sur ℝ par 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 1 + (2𝑥 + 1)𝑒 𝑥+1
(𝐶𝑓 ) désigne sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthogonal (𝑂, 𝐼, 𝐽) avec 𝑂𝐼 = 2 𝑐𝑚 et
𝑂𝐽 = 1 𝑐𝑚 .
1)
a. Déterminer la limite de 𝑓 en −∞.
b. Justifier que la droite (∆) d’équation 𝑦 = −𝑥 − 1 est une asymptote à (𝐶𝑓 ) en −∞
c. Etudier les positions de (∆) et (𝐶𝑓 ).
2)
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Problème 10
Partie A
1; par g x 1 ln x 2 ln x
2
On considère la fonction g dérivable et définie sur
1-Déterminer la limite de g en .
1 4lnx
2-a)Démonter que x 1; , g' x
x
b) Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variations.
3-a)Calculer g e
b) Démontrer que :
x 1;e , g x 0
x 1; , g x 0
Partie B
1 2lnx
f est la fonction dérivable et définie sur 1; par f x .
xlnx
On désigne par C sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé O, I, J .
1-a)Déterminer la limite de f en1 . Interpréter graphiquement le résultat
1 2
b) Justifier que x 1; , f x .
xlnx x
c)En déduire la limite de f en . Interpréter graphiquement le résultat.
gx
2-a)Démontrer que x 1; , f ' x .
xlnx
2
b) Déduire de la question 3-b de la partie A, les variations de f puis dresser son tableau de variations.
3-a)Démontrer que sur 1;e , C coupe l’axe OI en un unique point d’abscisse .
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𝑥 = e et 𝑥 = 𝑒.
Problème 11
Partie A
On considère la fonction g dérivable et définie sur ℝ par g x 1 xex
1-Déterminer les limites de g en et en +
2-a) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = −(𝑥 + 1)𝑒 𝑥
b) Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variations.
c)Démontrer qu’il existe un réel unique 0;1 tel que g 0 .
1
d) Vérifier que 0,5 0,6 puis établir que e
3-Démontrer que :
x ; , g x 0
x ; , g x 0
Partie B
ex x 2
f est la fonction dérivable et définie sur ℝ par : f x . On note C sa courbe représentative
ex 1
dans le plan muni d’un repère orthonormé O, I, J .
1-a)Déterminer la limite de f en . Interpréter graphiquement le résultat.
b) Déterminer la limite de f en .
𝑥𝑒 𝑥 +𝑒 𝑥
2-a) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 − 𝑒 𝑥 +1
b) En déduire que la droite D : y x 2 est asymptote à C en .
c) Etudier les positions relatives de C par rapport à la droite D .
𝑔(𝑥)
3-a) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓′(𝑥) = (𝑒 𝑥+1)²
b) Déduire de la question 3 de la partie A, les variations de f ;
c)Démontrer que f 1puis dresser le tableau de variation de f .
4-Tracer C et ses asymptotes. Unité graphique 2 cm. prendre 0,6
Problème 12
Soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + (𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan
muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
Partie A
Soit 𝑔la fonction dérivable et définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 1 − 𝑥𝑒 −𝑥 .
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et +∞.
2) Etudier les variations de 𝑔 et dresser son tableau de variation.
3) Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
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Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès assuré* Succès
1)
𝑓(𝑥)
a. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim . Interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
b. Déterminer la limite de 𝑓 en +∞.
2)
a. Démontrer que la droite (𝐷)d’équation 𝑦 = 𝑥 est une asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Etudier la position relative de (𝐶𝑓 ) par rapport à (𝐷).
3) On admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥).
b. Etudier le sens de variation de 𝑓 et dresser son tableau de variation.
4)
a. Démontrer que (𝐶𝑓 ) coupe l’axe des abscisses en un unique point d’abscisse 𝛼.
b. Vérifier que −0,7 < 𝛼 < −0,6.
5) Déterminer les coordonnées du point 𝐸 de la courbe (𝐶𝑓 ) où la tangente (𝑇) est parallèle à la droite
(𝐷).
6) Construire (𝐷), (𝐶𝑓 ) et (𝑇). Unité graphique : 2 𝑐𝑚. On prendra :𝛼 = −0,65.
Partie C
On désigne par (∆) le domaine du plan limité par la courbe (𝐶𝑓 ), la droite (𝐷) et les droites d’équations 𝑥 =
0 et 𝑥 = 1. On note𝓐 l’aire exprimée en 𝑐𝑚2 .
Problème 13
Partie A
Soit 𝑔 la fonction définie et dérivable sur ℝ par 𝑔(𝑥) = −2 + (2 − 𝑥)𝑒 −𝑥
1) Déterminer les limites de 𝑔 en −∞ et +∞.
2)
a. Démontrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, (𝑥 − 3)𝑒 −𝑥
b. En déduire les variations de 𝑔 puis dresser son tableau de variation.
3)
a. Calculer 𝑔(0)
∀ 𝑥 ∈ ]−∞; 0[, 𝑔(𝑥) > 0
b. Démontrer : {
∀ 𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑔(𝑥) < 0
Partie B
𝑥²
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 −1 , 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : {
𝑓(0) = 0
On désigne par (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽).
1) Démontrer que 𝑓 est continue en 0.
2)
𝑓(𝑥)−𝑓(0)
a. Démontrer que lim 𝑥−0
= 1.
𝑥→0
b. La fonction 𝑓 est-elle dérivable en 0 ? Justifier la réponse.
c. En déduire une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
3)
a. Déterminer la limite de 𝑓 en +∞. Interpréter graphiquement le résultat.
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𝑓(𝑥)
b. Calculer lim 𝑓(𝑥) et lim . Interpréter graphiquement les résultats.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥
4) On admet que 𝑓 est dérivable sur ℝ.
𝑥𝑔(𝑥)
a. Démontrer que pour tout nombre réel non nul 𝑥, 𝑓 ′ (𝑥) =
(𝑒 𝑥 −1)²
b. Etudier les variations de 𝑓.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑓
5) Construire (𝑇) et (𝐶𝑓 ). Unité graphique : 2 𝑐𝑚.
Problème 14
1
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 4(𝑥 + 1)𝑒 − 2𝑥 et (𝐶𝑓 ) sa représentation graphique
dans un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Unité :2 𝑐𝑚.
Partie A
1
Soit la fonction 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = 2(𝑥 − 1)𝑒− 2𝑥 + 1 .
1)
a. Calculer les limites de 𝑔 en +∞ et en −∞.
1
b. Montrer que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔′ (𝑥) = (3 − 𝑥)𝑒 − 2𝑥 et en déduire le sens de variation de 𝑔.
c. Dresser le tableau de variation de 𝑔.
2)
a. Démontrer que l’équation 𝑔(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 sur ℝ et que 0,39 < 𝛼 < 0,4.
b. Démontrer que pour 𝑥 ∈ ]−∞; 𝛼[, 𝑔(𝑥) < 0 et que pour 𝑥 ∈ ]𝛼; +∞[, 𝑔(𝑥) > 0.
Partie B
1) Calculer les limites de 𝑓 en +∞ et en −∞.(Pour la limite en −∞ on pourra mettre 𝑥 en facteur)
2)
a. Justifier que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑔(𝑥)
b. En utilisant le résultat de la question 2) b. de la partie A, étudier le sens de variation de 𝑓 et dresser
son tableau de variation.
3)
1
−1 𝛼²+𝛼+2
a. Démontrer que 𝑒 −2 𝛼 = et en déduire que 𝑓(𝛼) =
2(𝛼−1) 𝛼−1
b. Pour 𝛼 = 0,39 calculer 𝑓(𝛼) à 10−2 près.
4)
a. Démontrer que la droite (𝐷)d’équation 𝑦 = 𝑥 est asymptote oblique à (𝐶𝑓 ) en +∞.
b. Etudier les positions relatives de (𝐶𝑓 ) et (𝐷)en précisant les coordonnées de leur point
d’intersection.
𝑓(𝑥)
c. Calculer lim 𝑥 et interpréter graphiquement le résultat.
𝑥→−∞
5) Déterminer une équation de la tangente (𝑇) à (𝐶𝑓 ) au point d’abscisse 0.
6) Construire (𝑇), (𝐷)et (𝐶𝑓 ).
Partie C
1
Soit la fonction ℎ définie sur ℝ par ℎ(𝑥) = 4(𝑥 + 1)𝑒 − 2𝑥 .
1
1) Démontrer que la fonction 𝐻 définie sur ℝ par 𝐻(𝑥) = −8(𝑥 + 3)𝑒 − 2𝑥 est une primitive de ℎ sur ℝ.
2) Soit 𝜆 un nombre réel strictement supérieur à −1 et 𝐴(𝜆) l’aire en 𝑐𝑚2 de la partie du plan délimitée
par (𝐶𝑓 ), (𝐷)et les droites d’équations respectives 𝑥 = −1 et 𝑥 = 𝜆.
𝜆 𝜆
a. Démontrer que 𝐴(𝜆) = (−8𝜆𝑒 − 2 − 24𝑒 − 2 + 16√𝑒) 𝑐𝑚².
b. Calculer lim 𝐴(𝜆).
𝜆→+∞
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