Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Continuité d’une
1f fonction numérique
Professeur : Mustapha Baq
Premier semestre
Année scolaire 2022_2023 Matière : mathématiques
b. Exemples.
1 −5
On a : 𝑙𝑖𝑚 3𝑥 2 = 0, 𝑙𝑖𝑚 −4𝑥 3 = 0, 𝑙𝑖𝑚 2 √𝑥 = 0, 𝑙𝑖𝑚 √−𝑥 = 0, 𝑙𝑖𝑚 √2(𝑥 − 1)3 = 0,
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 2 𝑥→1
𝑥>0 𝑥<0
1 1 1 1 1 1
𝑙𝑖𝑚 2 √3 − 𝑥 = 0, 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = +∞, 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = +∞, 𝑙𝑖𝑚 𝑥 3 = −∞, 𝑙𝑖𝑚 = +∞ et 𝑙𝑖𝑚 = +∞.
𝑥→3 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 √𝑥 𝑥→0 √−𝑥
𝑥<3 𝑥>0 𝑥<0 𝑥<0 𝑥>0 𝑥<0
c. Propriété.
d. Exemples.
−2 3 6
On a : 𝑙𝑖𝑚 𝑥 2 = +∞, 𝑙𝑖𝑚 𝑥 4 = +∞, 𝑙𝑖𝑚 𝑥 5 = −∞, 𝑙𝑖𝑚 = 0, 𝑙𝑖𝑚 = 0, et 𝑙𝑖𝑚 = 0 et
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥 2 𝑥→−∞ 𝑥 2 𝑥→+∞ √𝑥
−3
𝑙𝑖𝑚 = 0.
𝑥→−∞ √−𝑥
e. Remarques.
✓ La limite d’une fonction numérique en un point est une notion locale, ça veut dire que cette notion ne
dépend de la fonction qu’au voisinage de ce point.
✓ Si la limite d’une fonction numérique 𝑓 existe en un point, alors elle est unique.
✓ Soient 𝑙 et 𝑎 deux nombres réels, on a l’équivalence suivante : 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙 ⇔ 𝑙𝑖𝑚 𝑓(ℎ + 𝑎) = 𝑙 où
𝑥→𝑎 ℎ→0
ℎ = 𝑥 − 𝑎.
f. Exercice d’application.
1 1 1 1 1 1
Calculer les limites suivantes : 1) 𝑙𝑖𝑚 𝑥−1 2) 𝑙𝑖𝑚 𝑥−1 3) 𝑙𝑖𝑚 (𝑥−2)2 4) 𝑙𝑖𝑚 (2−𝑥)3 5) 𝑙𝑖𝑚 (−2+𝑥)3 6) 𝑙𝑖𝑚
𝑥→1 𝑥→1 𝑥→2 𝑥→2 𝑥→2 𝑥→2 √𝑥−2
𝑥>1 𝑥<1 𝑥>2 𝑥>2 𝑥>2
1
7) 𝑙𝑖𝑚 .
𝑥→3 √3−𝑥
𝑥<3
2. Limites des fonctions usuelles.
a. Propriété.
b. Exercice d’application.
1 1 3𝑥 2 −1
Calculer les limites suivantes : 1) 𝑙𝑖𝑚 3𝑥 2 − 2𝑥 + 2 2) 𝑙𝑖𝑚 3𝑥 2 − 2𝑥 + 2 3) 𝑙𝑖𝑚 𝑥 3 −2𝑥 4) 𝑙𝑖𝑚𝜋 𝑠𝑖𝑛(𝑥)
𝑥→0 𝑥→−1 𝑥→1 𝑥→
2
𝜋 2𝜋 1
5) 𝑙𝑖𝑚𝜋 𝑠𝑖𝑛 (𝑥 − 3 ) 6) 𝑙𝑖𝑚
2𝜋
𝑐𝑜𝑠(𝑥) 7) 𝑙𝑖𝑚𝜋 𝑐𝑜𝑠 ( 3 − 𝑥) 8) 𝑙𝑖𝑚𝜋 𝜋 .
𝑥→ 𝑥→ 𝑥→ 𝑥→ 𝑡𝑎𝑛(𝑥− 3 )
2 3 6 6
Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions numériques, 𝑎, 𝜆, 𝑙 et 𝑙′ quatre nombres réels tels que 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙 et
𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙′. On a :
𝑥→𝑎
✓ 𝑙𝑖𝑚(𝑓 + 𝑔)(𝑥) = 𝑙 + 𝑙′, 𝑙𝑖𝑚(𝑓 × 𝑔)(𝑥) = 𝑙 × 𝑙′, 𝑙𝑖𝑚|𝑓(𝑥)| = |𝑙| et 𝑙𝑖𝑚(𝜆𝑓)(𝑥) = 𝜆 × 𝑙.
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
1 1 𝑓 𝑙
✓ Si 𝑙′ ≠ 0, alors 𝑙𝑖𝑚 (𝑔) (𝑥) = 𝑙′ et 𝑙𝑖𝑚 (𝑔) (𝑥) = 𝑙′ .
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
✓ Si 𝑙 ≥ 0, alors 𝑙𝑖𝑚 √𝑓(𝑥) = √𝑙 et si 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = +∞, alors 𝑙𝑖𝑚 √𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→𝑎 𝑥→𝑎 𝑥→𝑎
b. Remarque.
Les résultats de la propriété précédente restent aussi valables lorsque 𝑥 tend vers +∞ ou vers −∞ ou
vers 𝑎 à droite ou vers 𝑎 à gauche.
c. Exercice d’application.
𝜋
𝑠𝑖𝑛(𝑥) 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥) 𝑠𝑖𝑛(𝑥− ) 1−𝑐𝑜𝑠(3𝑥)
2
Calculer les limites suivantes : 1) 𝑙𝑖𝑚 2) 𝑙𝑖𝑚 3) 𝑙𝑖𝑚 𝑡𝑎𝑛(2𝑥) 4) 𝑙𝑖𝑚𝜋 5) 𝑙𝑖𝑚 𝑠𝑖𝑛(2𝑥) 𝑡𝑎𝑛(4𝑥)
𝑥→0 2𝑥 𝑥→0 2𝑥 𝑥→0 𝑥→ 2𝑥−𝜋 𝑥→0
2
𝑥 2 −3𝑥+2 𝑥 3 +3𝑥 2 −4
6) 𝑙𝑖𝑚 −2𝑥 2−2𝑥+4 7) 𝑙𝑖𝑚 √ .
𝑥→1 𝑥→1 𝑥−1
d. Propriété.
e. Exercice d’application.
1 1 +∞ −∞ 0+ 0−
𝑙𝑖𝑚 ( ) (𝑥) =
𝑥→𝑎 𝑓 𝑙
d. Limite d’un quotient de deux fonctions numériques.
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙 𝑙 +∞ −∞ +∞ −∞ 0 +∞ ou −∞
𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 𝑔(𝑥) = 𝑙′ ≠ 0 +∞ 𝑙>0 𝑙>0 𝑙<0 𝑙<0 0 +∞ ou −∞
𝑥→𝑎
ou ou 0+ ou 0+ ou 0− ou 0−
−∞
𝑓 𝑙 0 +∞ −∞ −∞ +∞ Forme Forme
𝑙𝑖𝑚 ( ) (𝑥) = ′
𝑥→𝑎 𝑔 𝑙 indéterminée indéterminée
e. Remarques.
✓ L’obtention d’une forme indéterminée ne signifie pas que la fonction n’admet pas de limite.
✓ Ne jamais écrire sur sa copie +∞ + (+∞) = +∞, +∞ − (−∞) = +∞, −∞ + (−∞) = −∞,
1 1
+∞ × (+∞) = +∞, +∞ = 0+ , 0− = −∞,…
∞ 0
✓ Les formes indéterminées sont : +∞ + (−∞), 0 × ∞, ∞ et 0.
f. Exercice d’application.
2
(1−√3)𝑥4 𝑥 2 −3𝑥−(𝑥 2 −1) 𝑥2 𝑥 2 −4
Calculer les limites suivantes : 1) 𝑙𝑖𝑚 2) 𝑙𝑖𝑚 3) 𝑙𝑖𝑚 − 2𝑥 4) 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 2𝑥 4 −3𝑥 2 −1 𝑥→−∞ 2𝑥 4 −3𝑥 2 −1 𝑥→+∞ 𝑥−2 𝑥→2 𝑥−2
𝑥 2 −4 𝑥 2 −2𝑥 √2𝑥+3−√𝑥+6 −4 𝑥3
5) 𝑙𝑖𝑚 6) 𝑙𝑖𝑚 7) 𝑙𝑖𝑚 8) 𝑙𝑖𝑚 3− 9) 𝑙𝑖𝑚 √𝑥−1 + 𝑥 10) 𝑙𝑖𝑚 √16𝑥 2 − 3𝑥 − 4𝑥
𝑥→2 √𝑥−√2 𝑥→2 𝑥 3 −8 𝑥→3 √3𝑥+3−√2𝑥+6 𝑥→9 √𝑥 𝑥→−∞ 𝑥→+∞
𝑥<9
5. Limites et ordre.
a. Propriété.
b. Remarque.
Les résultats de la propriété précédente restent aussi valables lorsque tend vers +∞ ou vers −∞ ou vers
𝑎 ou vers 𝑎 à droite ou vers 𝑎 à gauche.
c. Exercice d’application.
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur l’intervalle 𝐼 = [0; +∞[ telle que :
(∀𝑥 ∈ 𝐼) ∶ 𝑥 2 − 2𝑥 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑥 2 + 2𝑥. Calculer les limites suivantes : 1) 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) 2) 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)
𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥>0
𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
3) 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) − 2𝑥 4) 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) + 2𝑥 5) 𝑙𝑖𝑚 6) 𝑙𝑖𝑚 7) 𝑙𝑖𝑚 8) 𝑙𝑖𝑚 9) 𝑙𝑖𝑚 .
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥2 𝑥→+∞ 𝑥3 𝑥→+∞ √𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 √𝑥
h. Remarques.
b. Remarque.
De façon analogue, on définit la continuité d’une fonction 𝑓 sur les intervalles [𝑎; 𝑏[, ]𝑎; 𝑏], [𝑎; +∞[ et
]−∞; 𝑎].
b. Exercice d’application.
1. Dans chacun des cas suivants, montrer que la fonction 𝑓 est continue sur l’intervalle 𝐼.
1
1.1. 𝑓(𝑥) = 3 𝑐𝑜𝑠(𝑥) + 𝑥 et 𝐼 = ]0; +∞[.
3𝑥 3 +√𝑥
1.2. 𝑓(𝑥) = et 𝐼 = ]3; +∞[.
3−𝑥
𝑥−9
𝑔(𝑥) = 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 9
2. Etudier la continuité de la fonction 𝑔 définie par : { √𝑥−3 sur 𝐼 = [0; +∞[.
𝑔(9) = 6
3. Fonction partie entière.
a. Définition.
La fonction qui à tout nombre réel 𝑥 associé l’unique entier relatif 𝑝 qui vérifie 𝑝 ≤ 𝑥 < 𝑝 + 1 est
appelée fonction partie entière.
L’image 𝑥 par cette fonction est notée 𝐸(𝑥) ou [𝑥].
b. Activité.
1. Recopier et remplir le tableau suivant :
𝑥 1,2 −4,3 6 √3 −2 1 √5 4,7
2. Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur
3
l’intervalle [−1; 2[ par : 𝑓(𝑥) = 𝐸(𝑥). 𝐸(𝑥)
2.1. Calculer 𝑓(𝑥) dans chacun des cas
suivants : 𝑥 ∈ [−1; 0[, 𝑥 ∈ [0: 1[ et 𝑥 ∈ [1; 2[.
c. Remarques.
Figure 2
d. Exercice d’application.
La figure ci-contre représente la courbe d’une fonction 𝑓
définie sur l’intervalle [−2; 5]. Dans chacun des cas
suivants déterminer l’image de l’intervalle 𝐼 par la
fonction 𝑓 : 𝐼 = [−2; −1],
𝐼 = [−1; 2], 𝐼 = [2; 4], 𝐼 = [−1; 0], 𝐼 = [−2; 0[,
𝐼 = [0; 3[ et 𝐼 = [−2; 4[.
2. Théorème des valeurs intermédiaires.
a. Propriété.
b. Preuve.
On a : 𝑓 est une fonction continue sur l’intervalle 𝐼, 𝑎 et 𝑏 deux éléments de 𝐼 (supposons que 𝑎 < 𝑏), alors
la fonction 𝑓 est continue sur l’intervalle [𝑎; 𝑏].
Donc il existe deux nombres réels 𝑚 et 𝑀 tels que : 𝑓([𝑎; 𝑏]) = [𝑚; 𝑀].
Comme 𝑓(𝑎) ∈ [𝑚; 𝑀] et 𝑓(𝑏) ∈ [𝑚; 𝑀], alors [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)] ⊂ [𝑚; 𝑀] (ici on a supposé que : 𝑓(𝑎) ≤
𝑓(𝑏)).
Cela veut dire que : [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)] ⊂ 𝑓([𝑎; 𝑏]).
Il en résulte que : pour tout nombre réel 𝜆 compris entre 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏), il existe au moins un nombre réel 𝑐
compris entre 𝑎 et 𝑏 tel que : 𝑓(𝑐) = 𝜆.
c. Remarque.
Si le nombre réel 𝜆 compris entre 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏), alors 𝜆 𝜖 𝑓([𝑎; 𝑏]).
d. Exemple.
Soit 𝑓 la fonction numérique définie sur = −3 =3
l’intervalle 𝐼 = [−1; 1] par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 2𝑥. Comme 1 est compris entre 𝑓(−1) et 𝑓(1), alors
On a : la fonction 𝑓 continue sur l’intervalle 𝐼 il existe au moins un nombre réel 𝑐 de l’intervalle
puisque c’est une fonction polynôme. 𝐼 tel que 𝑓(𝑐) = 1.
De plus on a : On dit que l’équation 𝑓(𝑥) = 1 (ou 𝑥 3 + 2𝑥 = 1)
𝑓(−1) = (−1)3 + 2 × (−1), 𝑓(1) = 13 + 2 × 1 admet au moins une solution sur l’intervalle 𝐼.
= −1 − 2 = 1+2
e. Conséquence.
Si 𝑓 est une fonction continue sur un intervalle [𝑎; 𝑏] et 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0, alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0
admet au moins une solution dans intervalle ]𝑎; 𝑏[.
g. Exemple.
1 1
Montrons que l’équation 𝑠𝑖𝑛(𝑥) = 𝑥 − 2 admet (𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(𝑥) + (−𝑥 + 2)).
1 1
au moins une solution dans intervalle [0; 𝜋]. On a : 𝑓(0) = 𝑠𝑖𝑛(0) − 0 + 2 = 2 et
On considère la fonction 𝑓 définie par : 1 1
1 𝑓(𝜋) = 𝑠𝑖𝑛(𝜋) − 𝜋 + 2 = −𝜋 + 2.
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(𝑥) − 𝑥 + 2.
Donc 𝑓(0) × 𝑓(𝜋) < 0.
Continuité de la fonction 𝑓. Par suite d’après le théorème des valeurs
On a : 𝑥 → 𝑠𝑖𝑛(𝑥) est continue sur ℝ (fonction intermédiaires il existe au moins un élément 𝑐
usuelle), alors elle est continue sur l’intervalle dans l’intervalle ]0; 𝜋[ tel que : 𝑓(𝑐) = 0.
[0; 𝜋].
1
Donc l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet au moins une
𝑥 → −𝑥 + 2 est continue sur ℝ (fonction solution dans intervalle [0; 𝜋], c’est-à-dire que :
1
polynôme), alors elle est continue sur l’intervalle l’équation 𝑠𝑖𝑛(𝑥) = 𝑥 − 2 admet au moins une
[0; 𝜋]. solution dans intervalle [0; 𝜋].
D’où 𝑓 est continue sur l’intervalle [0; 𝜋] comme
somme de deux fonctions continues
3. Cas d’une fonction continue et strictement monotone.
L’intervalle 𝐼 𝑓 est continue et strictement 𝑓 est continue et strictement La courbe
croissante décroissante représentative (𝐶𝑓)
𝐼 = [𝑎; 𝑏] 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑎); 𝑓(𝑏)] 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑏); 𝑓(𝑎)]
𝐼 = [𝑎; 𝑏[
𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑎); 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ 𝑓(𝐼) = ]𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑓(𝑎)]
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
𝑥<𝑏 𝑥<𝑏
𝐼 = ]𝑎; 𝑏]
𝑓(𝐼) = ]𝑙𝑖𝑚
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) ; 𝑓(𝑏)] 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑏); 𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥>𝑎 𝑥>𝑎
𝐼 = ]𝑎; 𝑏[
𝑓(𝐼) = ]𝑙𝑖𝑚
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ 𝑓(𝐼) = ]𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→𝑏 𝑥→𝑏
𝑥>𝑎 𝑥<𝑏 𝑥<𝑏 𝑥>𝑎
𝐼 = [𝑎; +∞[ 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑎); 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ 𝑓(𝐼) = ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑓(𝑎)]
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝐼 = ]𝑎; +∞[
𝑓(𝐼) = ]𝑙𝑖𝑚
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ 𝑓(𝐼) = ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑥→𝑎
𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑥>𝑎 𝑥>𝑎
𝐼 = ]−∞; 𝑏] 𝑓(𝐼) = ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑓(𝑏)] 𝑓(𝐼) = [𝑓(𝑏); 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝐼 = ]−∞; 𝑏[
𝑓(𝐼) = ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ 𝑓(𝐼) = ]𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
𝑥→−∞ 𝑥→𝑏 𝑥→𝑏 𝑥→−∞
𝑥<𝑏 𝑥<𝑏
a. Exemples.
Soit 𝑓 une fonction numérique continue et définie On a : 𝑓(]−∞; −4]) = [𝑓(−4); 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[
sur ℝ par le tableau de variations suivant : 𝑥→−∞
(puisque la fonction 𝑓 strictement décroissante
𝑥 −∞ −4 0 +∞
sur l’intervalle ]−∞; −4].
Variations +∞ 2
Alors 𝑓(]−∞; −4]) = [−3; +∞[
de 𝑓 −3 −∞
Comme 𝑓 est une strictement croissante sur
l’intervalle [−4; 0] .
Alors 𝑓([−4; 0] ) = [𝑓(−4); 𝑓(0)]
Chapitre 01 – Continuité d’une fonction numérique – Mustapha Baq 11
= [−3; 2] Alors 𝑓(ℝ+ ) = 𝑓([0; +∞[)
Comme 𝑓 est une strictement croissante sur = ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑓(0)]
l’intervalle ℝ+ . 𝑥→+∞
= ]−∞; 2]
b. Exercice d’application.
Soit 𝑓 une fonction numérique définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 4 − 2𝑥 2 .
1. Justifier la continuité de la fonction 𝑓 sur ℝ.
2. Déterminer les images des intervalles ]−∞; −1], [−1; 0[, [0; 1] et ]1; +∞[ par la fonction 𝑓.
c. Conséquences.
✓ Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur l’intervalle [𝑎; 𝑏], alors pour tout nombre
réel 𝜆 compris entre 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏), il existe un nombre réel unique 𝑐 compris entre 𝑎 et 𝑏 tel que :
𝑓(𝑐) = 𝜆.
✓ Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [𝑎; 𝑏] et 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0,
alors l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution dans intervalle ]𝑎; 𝑏[.
Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [𝑎; 𝑏] et 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0
(c’est-à-dire que : 𝑓(𝑎) et 𝑓(𝑏) ont deux signes différents), alors cela signifie géométriquement que la
courbe représentative (𝐶𝑓 ) de la fonction 𝑓 coupe l’axe des abscisses une seule foi en un point dont
l’abscisse appartient à l’intervalle ]𝑎; 𝑏[.
e. Exemple.
Montrons que l’équation 𝑥 3 − 𝑥 2 − 1 = 0 admet On a : (∀𝑥 ∈ [1; 2]) ∶ 𝑓′(𝑥) = (𝑥 3 − 𝑥 2 − 1)′
une solution unique dans l’intervalle ]1; 2[. = 3𝑥 2 − 2𝑥
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 2 − 1. = 𝑥(3𝑥 − 2)
3 2
Donc 𝑥 − 𝑥 − 1 = 0 ⇔ 𝑓(𝑥) = 0. Comme 𝑥 ∈ [1; 2] alors le signe de 𝑓′(𝑥) est celui
Continuité de la fonction 𝑓. de 3𝑥 − 2.
La fonction 𝑓 est évidement continue sur ℝ car On a : 𝑥 ∈ [1; 2] ⇒ 1 ≤ 𝑥 ≤ 2
c’est une fonction polynomiale. ⇒ 3 × 1 ≤ 3𝑥 ≤ 3 × 2
Donc elle est continue sur l’intervalle [1; 2]. ⇒ 3 ≤ 3𝑥 ≤ 6
3 2 3
On a : 𝑓(1) = 1 − 1 − 1 et 𝑓(2) = 2 − 2 − 1 2 ⇒ 3 − 2 ≤ 3𝑥 − 2 ≤ 6 − 2
=1−1−1 =8−4−1 ⇒ 1 ≤ 3𝑥 − 2 ≤ 4
= −1 =3 ⇒ 3𝑥 − 2 > 0
Donc 𝑓(1) × 𝑓(2) < 0. Par suite (∀𝑥 ∈ [1; 2]) ∶ 𝑓 ′ (𝑥) > 0.
Alors d’après le théorème des valeurs Il en résulte que la fonction 𝑓 est strictement
intermédiaires, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet au croissante sur l’intervalle [1; 2].
moins une solution sur l’intervalle ]1; 2[. D’où d’après le théorème des valeurs
Monotonie de la fonction 𝑓 sur l’intervalle [1; 2]. intermédiaires, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une
La fonction 𝑓 est dérivable sur ℝ car c’est une unique solution sur l’intervalle ]1; 2[.
fonction polynomiale. C’est-à-dire que l’équation 𝑥 3 − 𝑥 2 − 1 = 0
Donc elle est dérivable sur l’intervalle [1; 2]. admet une unique solution sur l’intervalle ]1; 2[.
Exercice d’application.
1. Montrer que l’équation 3𝑥 3 − 4𝑥 2 + 4𝑥 − 1 = 0 admet une solution unique dans l’intervalle ]0; 1[.
2 𝜋 𝜋
2. Montrer que l’équation 𝑐𝑜𝑠(𝑥) = 3 𝑥 admet une solution unique dans l’intervalle ] 6 ; 3 [.
4. Méthode de dichotomie pour encadrer les solutions de l’équation 𝑓(𝑥 ) = 0.
a. Activité.
Considérons la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑥 − 1.
Chapitre 01 – Continuité d’une fonction numérique – Mustapha Baq 12
1. Montrer que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une solution unique 𝛼 telle que 1 < 𝛼 < 2.
3 3
2. Calculer 𝑓 (2), en déduire que 1 < 𝛼 < 2.
5
3. Calculer 𝑓 (4), en déduire un autre encadrement de 𝛼.
b. Principe de la méthode de dichotomie.
Soit 𝑓 une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [𝑎; 𝑏] telle que 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0.
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution 𝛼 sur
l’intervalle ]𝑎; 𝑏[.
Pour déterminer un encadrement du nombre 𝛼 avec une précision donnée, on suit les étapes suivantes :
𝑎+𝑏
On calcule le nombre 𝑐 milieu de l’intervalle [𝑎; 𝑏] (C’est-à-dire (𝑐 = )) et l’image de 𝑐 par la fonction 𝑓
2
(C’est-à-dire 𝑓(𝑐)).
Si 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑐) < 0 alors 𝛼 ∈ ]𝑎; 𝑐[, sinon 𝛼 ∈ ]𝑐; 𝑏[.
On continue en testant le milieu du nouvel intervalle jusqu’à trouver la précision demandée.
c. Exemple.
On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par : Par suite d’après le théorème des valeurs
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 6𝑥 2 + 6. intermédiaires (∃! 𝛼 ∈ ]−1; 0[) ∶ 𝑓(𝛼) = 0.
Montrons que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet une Déterminons un encadrement de 𝛼 d’amplitude
solution unique 𝛼 ]−1; 0[. 0,25.
La fonction 𝑓 est évidement continue sur On a : −1 < 𝛼 < 0, cet encadrement est
l’intervalle [−1; 0] car c’est une fonction d’amplitude 0 − (−1) = 1.
−1+0 1
polynôme. Le centre de l’intervalle [−1; 0] est : 2 = − 2,
On a : 1 1 3 1 2
𝑓(−1) = (−1)3 − 6 × (−1)2 + 6 et on a : 𝑓 (− 2) = (− 2) − 6 × (− 2) + 6
= −1 − 6 + 6 1 1
= −8 − 6 × 4 + 6
= −1 1 2 48
et 𝑓(0) = 03 − 6 × 02 + 6 = −8 − 6 × 8 + 6
35
= 0−0+6 =
6
=6 1 1
Donc 𝑓(−1) × 𝑓(0) < 0. Comme 𝑓 (− 2) × 𝑓(0) < 0 alors − 2 < 𝛼 < 0,
Alors d’après le théorème des valeurs cet encadrement est d’amplitude
1 1
intermédiaires, l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet au 0 − (− 2) = 2 = 0,5.
moins une solution sur l’intervalle ]−1; 0[. − +0
1
1 2 1
La fonction 𝑓 est dérivable sur l’intervalle [−1; 0] Le centre de l’intervalle [− 2 ; 0] est : = − 4,
2
car c’est une fonction polynôme. 1 1 3 1 2
et on a : 𝑓 (− 4) = (− 4) − 6 × (− 4) + 6
On a : (∀𝑥 ∈ [−1; 0]) ∶ 𝑓′(𝑥) = (𝑥 3 − 6𝑥 2 + 6)′
1 1
= 3𝑥 2 − 6 × 2𝑥 = − 64 − 6 × 16 + 6
= 3𝑥(𝑥 − 4) 1
= − 64 − 6 × 64 +
4 384
On a : 𝑥 ∈ [−1; 0] ⇒ −1 ≤ 𝑥 ≤ 0 359
64
⇒ −1 − 4 ≤ 𝑥 − 4 ≤ 0 − 4 𝑒𝑡 𝑥 ≤ 0 = 64
⇒ −5 ≤ 𝑥 − 4 ≤ −4 < 0 et 3𝑥 ≤ 0 1 1
Comme 𝑓 (− ) × 𝑓 (− ) < 0 alors
2 4
⇒ 𝑓 ′ (𝑥) > 0 1 1
Il en résulte que la fonction 𝑓 est strictement − 2 < 𝛼 < − 4, cet encadrement est d’amplitude
1 1 1
croissante sur l’intervalle ]−1; 0[. − 4 − (− 2) = 4 = 0,25, la précision voulue.
d. Exercice d’application.
𝜋 𝜋
1. Montrer que : (∃ ! 𝛼 ∈ ] 4 ; 2 [) ∶ 𝛼 𝑐𝑜𝑠(𝛼) + 𝑠𝑖𝑛(𝛼) = 𝛼 2 .
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2. A quel des deux intervalles ] 4 ; 3 [ et ] 3 ; 2 [ appartient-il le nombre réel 𝛼 ? justifier la réponse.
Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions numériques. Si 𝑓 est une fonction continue sur un intervalle 𝐼, et 𝑔 est une
fonction continue sur un intervalle 𝐽 tel que 𝑓(𝐼) ∁ 𝐽, alors la fonction 𝑔𝑜𝑓 est continue sur l’intervalle 𝐼.
b. Exemples.
1. Etudions la continuité de la fonction Montrons que : 𝑓(𝐼) ∁ 𝐽.
𝑥 → 𝑐𝑜𝑠(𝑥 2 − 𝑥 + 3) sur l’intervalle 𝐼 = ℝ. Calculons 𝑓(𝐼).
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 + 3 et 𝑔(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(𝑥), On a : 𝑓 est dérivable sur 𝐷𝑓 (fonction
−6
alors 𝑐𝑜𝑠(𝑥 2 − 𝑥 + 3) = 𝑔𝑜𝑓(𝑥). rationnelle) et (∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓) 𝑓′(𝑥) = (𝑥−2)2, ⟹
On a : 𝑓 est continue sur 𝐼 = ℝ, car c’est une
(∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓) 𝑓 ′ (𝑥) < 0
fonction polynôme, et la fonction 𝑔 est
D’où 𝑓 est strictement décroissante sur l’intervalle
continue sur 𝐽 = ℝ (fonction usuelle), et
𝐼, et par suite
𝑓(𝐼) = 𝑓(ℝ) ∁ ℝ = 𝐽.
D’où, par composée, la fonction 𝑓(𝐼) = 𝑓(]2; +∞[) = ] 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) ; 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[.
𝑥→2
𝑥 → 𝑐𝑜𝑠(𝑥 2 − 𝑥 + 3) est continue sur ℝ. 𝑥→+∞
𝑥>2
𝑥+4 𝑥
2. Etudions la continuité de la fonction Puisque 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 = 1 et
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥−2 𝑥→+∞ 𝑥
𝑥+4 𝑥+4
𝑥 → √𝑥−2 sur l’intervalle 𝐼 = ]2; +∞[. 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥−2 = +∞ car 𝑙𝑖𝑚𝑥 + 4 = 6 et
𝑥→2 𝑥→2 𝑥→2
𝑥+4 𝑥>2 𝑥>2 𝑥>2
On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥−2 et 𝑔(𝑥) = √𝑥, alors 𝑙𝑖𝑚𝑥 − 2 = 0 .+
𝑥→2
𝑥+4 𝑥>2
√ = 𝑔𝑜𝑓(𝑥). Alors 𝑓(𝐼) = ]1; +∞[ ∁ [0; +∞[ = 𝐽.
𝑥−2
On a : 𝑓 est continue sur 𝐼 = ]2; +∞[, car c’est D’où, par composée, la fonction 𝑥 → √𝑥−2 sur
𝑥+4
une fonction rationnelle définie sur
𝐷𝑓 = ]−∞; −4[ ∪ ]2; +∞[, et la fonction 𝑔 est l’intervalle 𝐼 = ]2; +∞[.
continue sur 𝐽 = [0; +∞[ (fonction usuelle).
c. Conséquence.
Si 𝑓 est une fonction continue et positive sur un intervalle 𝐼, alors la fonction √𝑓 est continue sur
l’intervalle 𝐼.
d. Exercice d’application.
Dans chacun des deux cas suivants, étudier la continuité de la fonction ℎ : ℎ(𝑥) = √|𝑥| − 1 et
ℎ(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(√𝑥 2 + 1).
VI. Fonction réciproque d’une fonction continue et strictement
monotone sur un intervalle.
a. Activité.
Considérons la fonction numérique 𝑓 définie sur l’intervalle 𝐼 = [1; 3] par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥.
1. Montrer que la fonction 𝑓 est continue et strictement monotone sur l’intervalle 𝐼.
On dit que la fonction 𝑓 admet une fonction réciproque.
2. Déterminer l’intervalle 𝐽 l’image de l’intervalle 𝐼 par la fonction 𝑓.
3. Soit 𝑥 un élément de l’intervalle 𝐽, et soit 𝑦 un élément de l’intervalle 𝐼. Montrer que :
𝑓(𝑦) = 𝑥 ⟺ 𝑦 = 1 + √𝑥 + 𝑥.
La fonction définie sur l’intervalle 𝐽 = 𝑓(𝐼) par : 𝐽 → 𝐼
𝑥 → 1 + √𝑥 + 1
Chapitre 01 – Continuité d’une fonction numérique – Mustapha Baq 14
est la fonction réciproque de la fonction 𝑓, notée 𝑓 −1 et on a : (∀𝑥 ∈ 𝐽) ∶ 𝑓 −1 (𝑥) = 1 + √𝑥 + 1.
b. Propriété.
Si 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼, alors pour tout élément 𝑦 de
𝑓(𝐼), l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑦 admet une solution unique dans l’intervalle 𝐼.
c. Définition.
Soient 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼, et 𝐽 l’image de
l’intervalle 𝐼 par la fonction 𝑓. On appelle fonction réciproque de la fonction 𝑓 la fonction notée 𝑓 −1
définie sur l’intervalle 𝐽 par : pour tout 𝑥 de 𝐽, 𝑓 −1 (𝑥) = 𝑦 où 𝑦 est l’unique élément de 𝐼 tel que
𝑓(𝑦) = 𝑥.
d. Conséquences.
Soient 𝑓 est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle 𝐼, et 𝑓 −1 sa fonction
𝑓 −1 (𝑥) = 𝑦 𝑓(𝑦) = 𝑥
réciproque, on a : { ⟺{ , (∀𝑥 ∈ 𝐼) ∶ 𝑓 −1 𝑜𝑓(𝑥) = 𝑥 et
𝑥 ∈ 𝑓(𝐼) 𝑦∈𝐼
(∀𝑥 ∈ 𝑓(𝐼)) ∶ 𝑓𝑜𝑓 −1 (𝑥) = 𝑥.
e. Exemple.
Montrons que la fonction numérique 𝑓 définie sur Alors la fonction 𝑥 → 2√𝑥 − 1 est dérivable sur
l’intervalle [2; +∞[ par : l’intervalle [2; +∞[.
𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2 − 2√𝑥 − 1 admet une fonction Ainsi la fonction 𝑥 → 𝑥 − 2 est dérivable sur ℝ, en
−1
réciproque 𝑓 définie sur un intervalle 𝐽 que l’on tant que fonction polynôme, alors elle est
déterminera. dérivable sur l’intervalle [2; +∞[.
La continuité de la fonction 𝑓 sur l’intervalle Donc la fonction 𝑓 est dérivable sur l’intervalle
[2; +∞[. [2; +∞[ comme somme de deux fonctions
On a : (∀𝑥 ∈ [2; +∞[) ∶ 𝑥 − 1 > 0. dérivables.
La fonction 𝑥 → 𝑥 − 1 est continue sur ℝ, en tant (∀𝑥 ∈ [2; +∞[) ∶ 𝑓′(𝑥) = (𝑥 − 2 − 2√𝑥 − 1)′
que fonction polynôme, alors elle est continue sur (𝑥−1)′
= 1 − 2 × 2√𝑥−1
l’intervalle [2; +∞[.
1
Par suit la fonction 𝑥 → √𝑥 − 1 est continue sur = 1−
√𝑥−1
l’intervalle [2; +∞[. =
√𝑥−1−1
Alors la fonction 𝑥 → 2√𝑥 − 1 est continue sur √𝑥−1
On a : 𝑥 ∈ [2; +∞[ ⟹ 𝑥 ≥ 2
l’intervalle [2; +∞[.
⟹𝑥−1≥2−1
Ainsi la fonction 𝑥 → 𝑥 − 2 est continue sur ℝ, en
⟹𝑥−1≥1
tant que fonction polynôme, alors elle est
⟹ √𝑥 − 1 ≥ √1
continue sur l’intervalle [2; +∞[.
Donc la fonction 𝑓 est continue sur l’intervalle ⟹ √𝑥 − 1 ≥ 1
[2; +∞[ comme somme de deux fonctions ⟹ √𝑥 − 1 − 1 ≥ 1 − 1
continues. ⟹ √𝑥 − 1 − 1 ≥ 0
Monotonie de la fonction 𝑓 sur l’intervalle D’où (∀𝑥 ∈ [2; +∞[) ∶ 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0.
[2; +∞[. Par conséquent la fonction 𝑓 est strictement
On a : (∀𝑥 ∈ [2; +∞[) ∶ 𝑥 − 1 > 0. croissante sur l’intervalle [2; +∞[.
La fonction 𝑥 → 𝑥 − 1 est dérivable sur ℝ, en tant Il en résulte que la fonction 𝑓 admet une fonction
que fonction polynôme, alors elle est dérivable sur réciproque 𝑓 −1 définie sur un intervalle 𝐽 tel que
l’intervalle [2; +∞[. 𝐽 = 𝑓([2; +∞[).
Par suit la fonction 𝑥 → √𝑥 − 1 est dérivable sur On a : 𝐽 = 𝑓([2; +∞[)
l’intervalle [2; +∞[.
Chapitre 01 – Continuité d’une fonction numérique – Mustapha Baq 15
= [𝑓(2); 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥)[ (Car 𝑓 est 1
⇒ 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 (√𝑥 − 2√1 − 𝑥) − 2 = +∞ (Par
𝑥→+∞
𝑥→+∞
strictement croissante sur l’intervalle [2; +∞[)
somme)
Or 𝑓(2) = 2 − 2 − 2√2 − 1
D’où 𝐽 = 𝑓([2; +∞[)
= −2√1
= [−2; +∞[
= −2
Détermination de 𝑓 −1 (𝑥) en fonction de 𝑥.
Et 𝑙𝑖𝑚 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 − 2 − 2√𝑥 − 1 Soit 𝑥 un élément de l’intervalle [−2; +∞[ et soit
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
1 𝑦 un élément de l’intervalle [2; +∞[.
= 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 × √𝑥 − 2 − 2√𝑥 (1 − 𝑥)
𝑥→+∞ On a : 𝑦 = 𝑓 −1 (𝑥) ⇔ 𝑓(𝑦) = 𝑥
(𝑥 est strictement positif) ⇔ 𝑦 − 2 − 2√𝑦 − 1 = 𝑥
1
= 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 × √𝑥 − 2 − 2√𝑥 × √1 − 𝑥 ⇔ 𝑦 − 1 − 2√𝑦 − 1 − 1 = 𝑥
𝑥→+∞ 2
1
⇔ √𝑦 − 1 − 2√𝑦 − 1 + 12 − 12 − 1 = 𝑥
= 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 (√𝑥 − 2√1 − 𝑥) − 2 2
𝑥→+∞ ⇔ (√𝑦 − 1 − 1) − 2 = 𝑥
= +∞ 2
⇔ (√𝑦 − 1 − 1) = 𝑥 + 2
Car 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = +∞ et
𝑥→+∞ ⇔ √𝑦 − 1 − 1 = √𝑥 + 2 (Car 𝑥 ∈ [−2; +∞[)
1 1
𝑙𝑖𝑚 1 − 𝑥 = 1 ⇒ 𝑙𝑖𝑚 √1 − 𝑥 = √1 = 1 ⇔ √𝑦 − 1 = √𝑥 + 2 + 1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 2
1
⇔ √𝑦 − 1 = (√𝑥 + 2 + 1)
⇒ 𝑙𝑖𝑚 −2√1 − 𝑥 = −2 2
𝑥→+∞ ⇔ 𝑦 − 1 = (√𝑥 + 2 + 1)
1 2
⇒ 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 − 2√1 − 𝑥 = + ∞ (Par somme) ⇔ 𝑦 = (√𝑥 + 2 + 1) + 1
𝑥→+∞
D’où
1 2
⇒ 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 (√𝑥 − 2√1 − 𝑥) = +∞ (Par produit) (∀𝑥 ∈ [−2; +∞[): 𝑓 −1 (𝑥) = (√𝑥 + 2 + 1) + 1.
𝑥→+∞
g. Preuve.
1. On admet la première propriété.
2. Montrons que la fonction réciproque 𝑓 −1 de la fonction 𝑓 est strictement monotone sur l’intervalle
𝐽 = 𝑓(𝐼), et elle a la même monotonie que la fonction 𝑓 sur l’intervalle 𝐼.
Soient 𝑦1 et 𝑦2 deux éléments distincts de l’intervalle 𝐽 = 𝑓(𝐼). Il existe deux éléments distincts 𝑥1 et 𝑥2
de l’intervalle 𝐼 tels que : 𝑦1 = 𝑓(𝑥1 ) et 𝑦2 = 𝑓(𝑥2 ).
Par suite 𝑓 −1 (𝑦1 ) = 𝑥1 et 𝑓 −1 (𝑦2 ) = 𝑥2 .
𝑓 −1 (𝑦1 )−𝑓 −1 (𝑦2 ) 𝑥1 −𝑥2 1
Alors = 𝑓(𝑥 = 𝑓(𝑥1 )−𝑓(𝑥2 ) .
𝑦1 −𝑦2 1 )−𝑓(𝑥2 )
𝑥1 −𝑥2
Il en résulte que le taux de variation de 𝑓 −1 et 𝑓 ont le même signe.
Par conséquent la fonction réciproque 𝑓 −1 de la fonction 𝑓 est strictement monotone sur l’intervalle
𝐽 = 𝑓(𝐼), et elle a la même monotonie que la fonction 𝑓 sur l’intervalle 𝐼.
c. Remarques.
2 1
✓ Pour tout nombre réel positif on a : √𝑥 = √𝑥 et √𝑥 = 𝑥.
𝑥𝑛 = 𝑦 𝑥 = 𝑛√𝑦
✓{ ⟺{ .
𝑥≥0 𝑦≥0
3
✓ La fonction 𝑥 → √𝑥 est appelée fonction racine cubique.
d. Conséquences.
𝑛 𝑛 𝑛
✓ (∀𝑥 ≥ 0) ∶ √𝑥 𝑛 = √𝑥 = 𝑥.
𝑛
✓ 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 = +∞.
𝑥→+∞
𝑛
✓ La fonction √ est continue et strictement croissante sur l’intervalle [0; +∞[, alors
e. Exemples.
1. Résolvons dans ℝ l’équation (𝐸1 ) ∶ 𝑥 3 = 2. Si 𝑥 est une solution de l’équation (𝐸1 ) alors
Si 𝑥 est une solution de l’équation (𝐸1 ) alors 𝑥 ≥ 0 ou 𝑥 ≤ 0.
𝑥 ≥ 0. Donc 𝑥 6 = 3 ⟺ |𝑥|6 = 3
3 3 6 6
Donc 𝑥 3 = 2 ⟺ √𝑥 3 = √2 ⟺ √|𝑥|6 = √3
3 6
⟺ 𝑥 = √2 ⟺ |𝑥| = √3
6 6
D’où l’ensemble de solutions de l’équation ⟺ 𝑥 = √3 ou 𝑥 = − √3.
3
(𝐸1 ) est : 𝑆1 = { √2}. D’où l’ensemble de solutions de l’équation
2. Résolvons dans ℝ l’équation (𝐸2 ) ∶ 𝑥 7 = −5. 6 6
(𝐸3 ) est : 𝑆3 = {− √3: √3}.
Si 𝑥 est une solution de l’équation (𝐸1 ) alors 4. Résolvons dans ℝ l’inéquation
𝑥 ≤ 0. (𝐸4 ) ∶ 4√𝑥 − 2 > 4.
Donc 𝑥 7 = −5 ⟺ −𝑥 7 = 5 L’inéquation (𝐸4 ) est définie si et seulement si
⟺ (−𝑥)7 = 5 𝑥 − 2 ≥ 0, c’est-à-dire : 𝑥 ≥ 2.
7 7
⟺ √(−𝑥)7 = √5 4 4 4
On a : √𝑥 − 2 > 4 ⟺ { √𝑥 − 2 > 4
4
7
⟺ −𝑥 = √5 𝑥≥2
7
⟺ 𝑥 = − √5. 𝑥 − 2 > 64
⟺{
D’où l’ensemble de solutions de l’équation (𝐸2 ) 𝑥≥2
7 𝑥 > 66
est 𝑆2 = {− √5}. ⟺{ .
𝑥≥2
3. Résolvons dans ℝ l’équation (𝐸3 ) ∶ 𝑥 6 = 3. D’où l’ensemble de solutions de l’inéquation
(𝐸4 ) est : 𝑆4 = ]66; +∞[.
f. Exercice d’application.
1. Résoudre dans ℝ les équations suivantes : (𝐸1 ) ∶ 64𝑥 3 − 27 = 0, (𝐸2 ) ∶ (𝑥 − 1)3 + 125 = 0,
3 3
(𝐸3 ) ∶ 3√2 + 𝑥 + √2 − 𝑥 = √4 et (𝐸4 ) ∶ √𝑥 + 3√𝑥 − 36 = 0.
4
2. Résoudre dans ℝ les inéquations suivantes : (𝐸1 ) ∶ 16𝑥 4 − 625 < 0, (𝐸2 ) ∶ √𝑥 − 1 < 3 et
(𝐸3 ) ∶ 3√(𝑥 − 1)(𝑥 2 − 2𝑥 + 3) > 𝑥 − 1.
g. Propriété (Opérations sur les racines nième).
𝑛 𝑛 𝑛
Soient 𝑛 et 𝑚 deux éléments de ℕ∗ et soient 𝑎 et 𝑏 deux éléments de ℝ+ , on a : √𝑎 × √𝑏 = √𝑎𝑏 ,
𝑛
𝑛 1 1 √𝑎 𝑛 𝑎 𝑛𝑚 𝑛 𝑚 𝑛 𝑛𝑚
√ = 𝑛 (𝑏 ≠ 0), 𝑛 = √𝑏 (𝑏 ≠ 0), √𝑎𝑚 = √𝑎 et √ √𝑎 = √𝑎 .
𝑏 √𝑏 √𝑏
h. Exemples.
4 4
1. Simplifions le nombre = 3 √3 + 6 − 3 √3
4
𝐴 = √√3 + 2√81 − √243.
4 =6
5
4 4 2. Comparons les nombres suivants : 𝑎 = √3 et
On a : 𝐴 = 3√√3 + 2 √81 − √243 7
4 4 4 𝑏 = √2
= 3√3 + 2 √34 − √81 × 3 5×7 35 7×5 35
4 4 4 On a : 𝑎 = √37 = √37 et 𝑏 = √25 = √25
= 3√3 + 2 × 3 − √81 × √3 35 35
4 4 4
= 3√3 + 6 − √34 × √3 Comme √37 > √37 alors 𝑎 > 𝑏.
i. Exercice d’application.
4 3 3
√9×√ √3× √9
1. Simplifier le nombre 𝐴 = .
5
√729×√√√3
4 3
2. Comparer les deux nombres 𝑎 = √5 et 𝑏 = √4.
k. Remarque.
Les résultats de la propriété précédente restent aussi valables lorsque 𝑥 tend vers +∞ ou vers −∞ ou
vers 𝑎 à droite ou vers 𝑎 à gauche.
l. Exemples.
1. Etudions la continuité de la fonction 𝑓 définie 3. Calculons la limite suivante :
5
4 1 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 3 + 4𝑥 2 − 8𝑥
par : 𝑓(𝑥) = √𝑥 + 1 + 𝑥 sur chaque intervalle 𝑥→+∞
On a : 𝑙𝑖𝑚 𝑥 3 + 4𝑥 2 − 8𝑥 = 𝑙𝑖𝑚 𝑥 3
de son domaine de définition. 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Déterminons le domaine de définition de la = +∞
5 3 2
fonction 𝑓. Alors 𝑙𝑖𝑚 √𝑥 + 4𝑥 − 8𝑥 = +∞
𝑥→+∞
1 3
On a ; 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ\𝑥 + 1 + 𝑥 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 0} √𝑥+1−1
4. Calculons la limite suivante : 𝑙𝑖𝑚
𝑥→+∞ 𝑥
𝑥 2 +𝑥+1
= {𝑥 ∈ ℝ\ 𝑥 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑥 ≠ 0} Le calcul direct de cette limite nous donne une
Déterminons le signe du trinôme 𝑥 2 + 𝑥 + 1. forme indéterminée.
En posant 𝑎 = 1, 𝑏 = 1 et 𝑐 = 1. On a :
3
On a : ∆= 𝑏 2 − 4𝑎𝑐 𝑙𝑖𝑚
√𝑥+1−1
=
𝑥
= 12 − 4 × 1 × 1 𝑥→+∞
3 3 2 3
( √𝑥+1−1)(( √𝑥+1) + √𝑥+1×1+12 )
=1−4 𝑙𝑖𝑚 2
= −3 𝑥→+∞ 3
𝑥(( √𝑥+1) + √𝑥+1×1+12 )
3
Soient 𝑥 un nombre réel strictement positif et 𝑟 un nombre rationnel non nul. On appelle puissance
𝑛 𝑚
rationnelle du nombre 𝑥 d’exposant 𝑟 le nombre noté 𝑥 𝑟 , définie par : 𝑥 𝑟 = √𝑥 𝑚 où 𝑟 = 𝑛 avec 𝑛 ∈
ℕ∗ et 𝑚 ∈ ℤ∗ .
b. Remarques.
𝑚 𝑚′
✓ Si 𝑟 = = où 𝑛 et 𝑛′ sont deux éléments de ℕ∗ et 𝑚 et 𝑚′ sont deux éléments de ℤ∗ , alors
𝑛 𝑛′
𝑛 𝑛′
𝑥 𝑟 = √𝑥 𝑚 = √𝑥 𝑚′ .
✓ (∀(𝑟; 𝑟 ′ ) ∈ ℚ∗2 ) (∀𝑥 ∈ ℝ∗+ ) ∶ 𝑥 𝑟 = 𝑥 𝑟′ ⇔ 𝑟 = 𝑟′.
1 1 1
3 𝑛
✓ Soit 𝑥 un nombre réel strictement positif, on a : √𝑥 = 𝑥 2 , √𝑥 = 𝑥 3 et de façon générale : √𝑥 = 𝑥 𝑛 .
c. Propriété.
𝑥𝑟
Pour tout 𝑥 et 𝑦 de ℝ∗+ et pour tout 𝑟 et 𝑟 ′ de ℚ∗ , on a : 𝑥 𝑟 𝑥 𝑟′ = 𝑥 𝑟+𝑟′, 𝑥 𝑟′ = 𝑥 𝑟−𝑟′, (𝑥 𝑟 )𝑟′ = 𝑥 𝑟𝑟′ ,
1 𝑥𝑟 𝑥 𝑟
𝑥 −𝑟 = 𝑥 𝑟 , 𝑥 𝑟 𝑦 𝑟 = (𝑥𝑦)𝑟 et 𝑦 𝑟 = (𝑦) .
d. Exemple.
10 12 1
√25 × √88 22 ×22
Simplifions le nombre : 𝐴 = = 3 1 5
4 6
√43 ×√ 4√16× √215 22 ×2
4×
8 ×22
10 1
12
√25 × √88 22 ×22
On a : 𝐴 = = 3 1 5
4 6 4×
√43 ×√ 4√16× √215 22 ×2 2×4 ×22
1
5 8 22 ×22
210 ×812 = 3 1 5
= 15 22 ×22 ×22
3 1
44 ×√164 ×2 6
1
+2
22
5 4×2 = 3 1 5
25×2 ×84×3 + +
22 2 2
= 1 1 4
3 1 2 3×5 +
22 2
44 ×((164 ) ×23×2 = 9
1 2 22
5
22 ×83 22
= 3 1 1 5 = 9
×
44 ×164 2 ×22 22
1 2
1
22 ×(23 )3 =
= 3 1 5
9 5
−
22 2
(22 )4 ×168 ×22 1
1
3×
2 = 4
22 ×2 3 22
= 3 1 5 1
2×
2 2×2 ×(24 )8 ×22 = 22