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DEPLOIEMENT ET IMPLEMENTATION

DE LA VoIP
I SOMMAIRE.............................................................................................................................2
II INTRODUCTION...................................................................................................................2
III Première partie: Présentation et fonctionnement du système................................................2
III.1 Présentation de T-VoIP................................................................................................................2
III.2 Principe de fonctionnement........................................................................................................6
III.3 Technologies et architecture.....................................................................................................11
IV Deuxième partie: Déploiement et implementation..............................................................20
IV.1 Déploiement..............................................................................................................................20
IV.2 Implémentation.........................................................................................................................30
V Troisième partie: Limite et dysfonctionnement du système.................................................44
V.1 Limite de la VoIP.........................................................................................................................44
V.2 Les faiblesses que rebutent les entreprises................................................................................44
V.3 Dysfonctionnement général.......................................................................................................45
V.4 Perspectives...............................................................................................................................46
VI CONCLUSION....................................................................................................................46
VII Bibliographie et Webographie............................................................................................46

I SOMMAIRE

II INTRODUCTION

Première partie : Présentation et


fonctionnement du système
Présentation de T-VoIP

I-Présentation de la Voix sur IP (VoIP)


La voix sur IP est un domaine complexe comprenant beaucoup de concept indispensable à

connaitre avant de vouloir déployer et implémenter son propre système


T-VoIP
La VoIP est une nouvelle technologie de transmission de la voix à travers le réseau IP. Tout
d’abord expliquons le concept de T-VoIP (Téléphonie et Voix sur IP).La T-VoIP est composé
de la VoIP et de la ToIP.

La VoIP (Voice over IP) concerne le cœur du système de téléphonie, qui comprend tous les
éléments assurant le transport de la voix : autocoms IP, passerelles de communication,
réseaux opérateurs, communication inter-sites, protocoles de communication. La VoIP répond
ainsi à la question de ‘’que se passe-t’il après avoir composéun numéro de téléphone ? »

La ToIP (Téléphonie over IP) concerne uniquement la partie correspondante aux téléphones
IP. Les soft phones ou logiciels téléphoniques, qui s’installent sur un PC et qui ‘’émulent’’ un
téléphone IP, rentrent tout à fait dans cette catégorie

A noter que ces deux concepts sont indissociables puisqu’il parait difficile de faire de la ToIP
(Téléphonie over) sans VoIP (un téléphone IP va toujours s’authentifier sur un autocom), et
vice versa, un cœur de réseau en VoIP est inutilisable sans combinés téléphoniques
Contrairement à la téléphonie RTC qui utilise la technique de commutation de circuit pour
établir une communication point to point entre les deux utilisateurs, la technologie VoIP
utilise le protocole du réseau IP c'est-à-dire TCP/IP qui est un réseau numérique et qui est à
commutation de paquet. Le défi majeur qu’a relevé la VoIP est de transporter la voix sous
forme de paquet de donnée à travers un réseau à commutation de paquet .Il faut noter que
pour être transportée dans le réseau IP, la voix doit être numérisée et ensuite découpé en
paquet pour être transmis. La voix en ce moment devient comme de le data (la donnée). La
voix sur IP (Voice over IP) est une technologie de communication vocale en pleine
émergence, elle fait partie d’un tournant dans le monde de la communication. En effet, la
convergence du triple Play (voix, données et vidéo) fait partie des enjeux principaux des
acteurs de la télécommunication aujourd’hui. Plus récemment l’Internet s’est étendu
partiellement dans l’intranet de chaque organisation, voyant le trafic total basé sur un
transport réseau de paquets IP surpasser le trafic traditionnel du réseau voix (réseau à
commutation de circuits) il devenait clair que dans le sillage de cette avancée technologique,
les opérateurs, entreprises ou organisations et fournisseurs devaient, pour bénéficier de
l’avantage du transport unique IP, introduire de nouveaux services voix et vidéo.
Ce fut en 1996 la naissance de la première version voix sur IP appelée H.323. Issu de
l’organisation de standardisation de télécommunication IUT-T sur la base de la signalisation
voix RNIS (Q931), ce standard a maintenant donné suite àde nombreuses évolutions,
quelques nouveaux standards prenant d’autres orientations technologiques. La téléphonie
VoIP est l'un des services de télécommunications qui connaît la croissance la plus
spectaculaire dans le monde. Le principal avantage de la VoIP et de la téléphonie par Internet
est que ce système permet d'éviter les charges imposées par un service téléphonique ordinaire
associé à la facilité de mise en œuvre, assure une haute qualité et une riche fonctionnalité.

2. Les enjeux et motivations de la VoIP

Dans cette partie, nous allons voir pourquoi la téléphonie IP est devenue importante pour les
entreprises. L'enjeu est de réussir à faire converger le réseau de donnée IP et le réseau
téléphonique actuel. Voici les principales motivations pour déployer la téléphonie sur IP
(Source Sage Research 2003, sondage auprès de 100 décisionnaires IT).

Motivations Pourcentage

Réduction de coûts 75 %
Nécessité de standardiser l'équipement 66 %
Hausse de la productivité des employés 65 %
Autres bénéfices de productivité 64 %
Hausse du volume d'appels à traiter 46 %
Autres facteurs 50 %

La téléphonie sur IP exploite un réseau de données IP pour offrir des communications vocales
à l'ensemble de l'entreprise sur un réseau unique voix et données. Cette convergence des
services de communication données, voix, et vidéo sur un réseau unique, s'accompagne des
avantages liés à la réduction des coûts d'investissement, à la simplification des procédures
d'assistance et de configuration, et à l'intégration accrue de filiales et de sites distants aux
installations du réseau d'entreprise. Le schéma ci-dessous illustre cette convergence
communément appelée Triple Play (voix, données et vidéo)
SCHEMA DE CONVERGENCE DE SERVICES DANS UN RESEAU VoIP

Les coûts généraux de l'infrastructure de réseau sont réduits. Le déploiement d'un unique
réseau convergé voix et données sur tous les sites permet de réaliser des économies sur les
investissements productifs, l'ordre d'idée en 2004-2005 atteint les 50% si l'on prend on
compte les communications inter-sites. De plus, comme le téléphone et le PC partagent le
même câble Ethernet, les frais de câblage sont réduits. Les frais d'administration du réseau
sont également minimisés. Il est ainsi possible de réaliser des économies à court et à long
terme sur de nombreux postes : administration d'un seul réseau, fournisseur d'accès unique,
unique contrat de maintenance, câblage commun, gratuité des communications interurbaines,
réduction de la complexité de l'intégration d'applications. Le schéma ci-dessous illustre
l’unification d’infrastructures de communication.

Schéma d’unification des infrastructures de communication


Enfin, la migration de la solution actuelle vers la Téléphonie sur IP s'effectue en douceur. Les
solutions de téléphonie sur IP sont conçues pour dégager une stratégie de migration à faible
risque à partir de l'infrastructure existante.

Le scénario vers lequel va s'orienter la téléphonie sur Ip dépend beaucoup de l'évolution du


réseau lui-même. En effet, si Internet reste à peu près dans sa configuration actuelle où il est
essentiellement dimensionné en fonction d'une qualité de service moyenne pour la
transmission des données, il est fort probable que la téléphonie sur IP restera un marché
réservé au réseau de type Frame, Mpls. Les seules exceptions seraient alors les cas
d'interconnexion de PBX d'entreprises, commerce électronique, applications nouvelles
associant la voix pour une véritable utilisation multimédia d'Internet. En effet, ce qui ralenti
considérablement l'explosion de ce secteur est le fait qu'il y ait encore trop peu de
déploiements opérationnels dans le monde. De nombreuses entreprises connaissent la
téléphonie sur IP, mais toutes en sont au même stade : le test. De plus, il faut savoir que la
plupart des déploiements opérationnels de téléphonie sur IP ont été réalisés pour des
universités, or, les universités n'ayant pas les mêmes exigences qu'une entreprise, ces
déploiements ne sont pas réellement pris en compte.
Les applications et les services IP intégrés améliorent la productivité et le soin de la clientèle.
Les bénéfices récurrents seront apportés par les gains de productivité liés à l'utilisation de
nouveaux services et de nouveaux applicatifs tels que la messagerie unifiée qui permettent de
libérer, selon les spécificités des métiers, entre 25 et 40 minutes de temps de travail par
collaborateur, les assistants personnels qui permettent au collaborateur de personnaliser sur
l'Intranet toutes les fonctions avancées de renvoi d'appel en fonction de son agenda propre ou
partagé et les applications « d'e-Learning », qu'il convient de faire apparaître dans une
démarche de démonstration de retour sur l'investissement à court et moyen terme. De plus, les
fonctions simplifiées de création, de déplacement et de modification réduisent le temps
nécessaire pour ajouter de nouveaux utilisateurs au réseau. Le déploiement de nouveaux
services est accéléré. L'utilisation d'une infrastructure IP commune et d'interfaces standard
ouvertes permet de développer et de déployer très rapidement des applications innovantes.

Enfin, les utilisateurs accèdent à tous les services du réseau partout où ils peuvent s'y
connecter notamment à travers l'extension mobility (substitution de postes).
II.1 Principe de fonctionnement
.
II- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Dans ce paragraphe nous allons voir les différentes étapes de l’établissement de la


communication. Avant tout faisons un peu d'histoire : avant l'apparition des réseaux
numériques, la téléphonie classique utilisait le RTC (Réseau Téléphonique Commuté) : le bon
vieux central. Celui-ci a évolué mais a gardé les principes de ses débuts, à savoir : la
"commutation de circuits" : un circuit physique est (réellement) établi entre les interlocuteurs,
le temps de l’appel. Ceci n'est plus le cas avec la VoIP.

1-Mise en correspondance

Le principe fondamental dans la téléphonie IP c’est l’échange mutuel de paramètres de


communication entre les participants : quelle est l’adresse IP où le téléphone peut joindre son
correspondant ? Quels sont les ports TCP/UDP sur lesquels l’application de téléphonie peut
transmettre les flux d’informations numériques (les médias) qui correspondent à la voix, la
vidéo, le texte, etc.

Les paramètres de communication dans le cas où un des participants n’est disponible qu’à
travers un réseau RTC (et/ou GSM), ces paramètres (IP et ports) seront ceux que la passerelle
utilisée aura temporairement associés à cet utilisateur non joignable sur le réseau IP.

Il existe de nombreuses technologies permettant la mise en correspondance de deux ou


plusieurs participants à une communication. Beaucoup sont « propriétaires » ; il s’agit de
produits ou logiciels ne se conformant à aucun standard international reconnu. Ce type de
solution est apparu avec l’ouverture de l’internet au grand public dans le courant des années
1990. Au début, la plupart des logiciels de téléphonie fonctionnaient uniquement suivant le
mode point à point : il n’y avait pas de serveur intermédiaire sur lequel déléguer la tâche de
localisation des correspondants. Le problème majeur de ces solutions est l’absence
d’interopérabilité, ce qui restreint leur utilisation à des communautés limités d’utilisateurs.
Pour pallier à ce problème, différents organismes internationaux de standardisations s’y sont
intéressé. Ce sont essentiellement les organismes suivants :
IUT-T : organisme orienté télécom. Les normes sont ouvertes mais l’obtention de leurs
spécifications n’est pas gratuite.

IETF : organisme orienté internet. Les normes sont ouvertes et l’obtention de leurs

Spécifications est gratuite.

Pour le profane, les infrastructures de téléphonie IP font malheureusement appel à des


méthodes d’adressage plus conventionnelles : utilisation de la numérotation téléphonique
traditionnelle (E.164), utilisation d’identité virtuelle (pseudo ou nom de login), utilisation du
nom et/ou du prénom réel(s), utilisation d’adresse de courrier électronique, utilisation forcée
d’un annuaire, etc. C’est dès lors le protocole de mise en correspondance qui doit établir le
lien entre une identité conventionnelle et les paramètres de communication nécessaires à
l’établissement de la session multimédia. Il existe divers systèmes de signalisation et
d’échanges de paramètres de communication mais avant expliquons le principe de
transmission dans un réseau VoIP.

2-Principe de transmission sur un réseau VoIP


Tout d’abord, il s’agit de commutation par paquets (au lieu de commutation par circuit : PBX,
ce qui est le cas d’un réseau téléphonique traditionnel). Le transport des signaux voix
numérisés par paquets impose des contraintes majeures. La transmission de la voix sur IP est
une transmission en mode paquets au format TCP/UDP. Pour comprendre le traitement
complexe de la voix analogique (signaux électriques) en signaux binaire, les signaux vocaux
sont scindé en petites unités appelées "paquets" et sont envoyer vers le destinataire à travers le
réseau (maillé) quel que soit le chemin. Pour arriver à destination, chaque paquet est numéroté
et reçoit l’adresse du destinataire. On dit que les paquets sont encapsulés, un peu comme une
mise sous enveloppe. Les paquets suivent alors leur propre chemin en fonction du chargement
ou de l'encombrement du réseau Internet. Dans le cas ou une ligne ou un circuit tombe, les
paquets déjà émis changent automatiquement de route pour arriver à leur point de destination.
Une fois arrivée les paquets sont remis dans leur ordre initial d'émission. Rien n'est
perceptible car tout ceci se passe à la vitesse de la lumière. Toute fois, si une multiplicité de
paquets mettent du temps à parvenir, c'est tous les paquets précédents qui mettent du temps à
parvenir en attendant le paquet manquant, ce qui parfois se traduit à l'usage par un délai dans
la réception de la voix du correspondant. De façon très succincte, on peut décrire le
fonctionnement général de la VoIP de la façon suivante : on transforme un signal audio
analogique (la voix) en des données de type digital, qui peuvent être transmises à travers
l'internet, puis on les reconvertit en analogique, une fois arrivées à destination. La
communication peut se faire sous la forme de trois cas distincts :

. les deux correspondants possèdent chacun leur PC équipé à travers les-quels ils peuvent
communiquer, à condition de connaître leurs adresses IP respectives.

les deux correspondants possèdent un téléphone IP ce qui équivaut à un PC avec la


particularité d'être conçu exclusivement pour la VoIP.

3. les deux correspondants possèdent un téléphone normal et ils passent par une passerelle.
Ensuite, les deux passerelles communiquent entre elles par un réseau du type internet. De
plus, on peut combiner ces trois cas entre eux. Par exemple, un correspondant peut utiliser un
PC pour appeler une personne sur son téléphone, en passant par un fournisseur de service sur
Internet. Ce dernier met en place une passerelle, entre Internet et le réseau RTC, qui gérera les
échanges de données, et ainsi de suite.
2.1 Conversion du signal sonore

On va maintenant détailler chaque partie de la communication. Voyons d'abord le premier


principe de base de toute la VoIP : la transformation d'un signal analogique en un signal
digital ou vice-versa.

La voix, n'étant qu'un signal sonore particulier, est contenue dans un espace continu des
fréquences. De façon à rendre ce signal traitable par l'ordinateur, il faut le numériser et le
passer dans un espace discret temporel. La numérisation du signal s'appelle aussi la
conversion analogique/numérique. Cette conversion se fait directement au niveau de
l'hardware, soit par la carte son de l'ordinateur, soit par une carte son embarquée dans un
téléphone IP. Dans le cas où le téléphone est connecté à une passerelle ATA, le signal passe
toujours par la carte son du PC qui lui aussi doit y être connecté. C'est aussi à la carte son de
reconvertir le signal numérique en analogique.

Voici le processus de la numérisation de la parole téléphonique sur un réseau VoIP :

Processus de la numérisation et de la paquetisation de la voix sur un réseau IP


Dans le cas où les signaux téléphoniques à transmettre sont sous forme analogique, ces
derniers doivent d'abord être convertis sous forme numérique suivant le format PCM (Pulse
Code Modulation) à 64 Kbps. Si l'interface téléphonique est numérique (accès RNIS, par
exemple), cette fonction est omise.

Compression : le signal numérique PCM à 64 Kbps est compressé selon l'un des formats de
codec (compression / décompression) (Tableau 3-3) puis inséré dans des paquets IP. La
fonction de codec est le plus souvent réalisée par un DSP (Digital Signal Processor). Selon la
bande passante à disposition, le signal voix peut également être transporté dans son format
originel à 64 Kbps.

Décompression : côté réception, les informations reçues sont décompressées .il est nécessaire
pour cela d'utiliser le même codec que pour la compression- puis reconverties dans le format
approprié pour le destinataire (analogique, PCM 64Kbps, etc.).

L'objectif d'un codec est d'obtenir une bonne qualité de voix avec un débit et un délai de
compression le plus faibles possibles. Le coût du DSP est lié à la complexité du codec utilisé.
Le Tableau ci-dessous présente les caractéristiques des principaux codecs standards de l'UIT.
Les codecs les plus souvent mis en œuvre dans les solutions VoIP sont G.711, G.729 et
G.723.1.

La qualité d'un codec est mesurée de façon subjective en laboratoire par une population test
de personnes. Ces dernières écoutent tout un ensemble de conversations compressées selon les
différents codecs à tester et les évaluent qualitativement selon la table suivante :

Tableau : Echelle utilisé pour l'évaluation de la qualité de voix

Qualité de la parole Score

Excellente 5

Bonne 4

Correcte 3

Pauvre 2

Insuffisante 1

Sur la base des données numériques des appréciations, une opinion moyenne de la qualité
d'écoute (Mean Opinion Score. MOS) est ensuite calculée pour chaque codec. Les résultats
obtenus pour les principaux codecs sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Tableau : Score MOS des différents codecs

Codec VoIP Débit (Kbps) Score MOS


G.711 (PCM) 64 4.1

G.726 32 3.85

G.729 8 3.92

G.723.1 3.5 3.9

G.723.1 5.3 5.3

GSM 13 3.5

G.729 x2 3.27

G.729 x3 2.68
G.729 x GSM 3.17
Deux observations principales peuvent être tirées du Tableau ci-dessus :

La qualité de la voix obtenue par les codecs G.729 et G.723.1 (à 6.4Kbps) est
très proche de celle du service téléphonique actuel, et ce pour des débits entre 8
et 10 fois inférieurs. Ces deux codecs présentent une meilleure qualité que celle
des réseaux téléphoniques cellulaires (GSM).

Le cumul, dans une même communication, d'opérations de


compression/décompression conduit à une rapide dégradation de la qualité. Les
solutions mises en œuvre doivent éviter des configurations en tandem dans
lesquelles un PBX reçoit un appel d'un poste distant à travers une liaison VoIP
et le redirige vers une autre liaison semblable.

3-Le contrôle et la sécurisation de la communication


Une étroite collaboration entre RTP et RTCP permet, tout au long de la communication, aux
applications respectives d’échanger des rapports sur la qualité des données reçues et de
valoriser ces rapports afin d’améliorer la communication.

II.2 Technologies et architecture

III-TECNOLOGIES ET ARCHITECTURE
Tout système de communication est basé sur des architectures et assujetti à des règles de
communications qui permettent aux utilisateurs d’ouvrir une session, d’établir la
communication, de la maintenir et de fermer la session à la fin de la communication. La VoIP
n’est pas en reste l’ouverture et la fermeture d’une session de communication sont gérées par
des protocoles aussi variés.
Toute la difficulté de la VoIP est de transformer un flux voix de type audio en numérique
(découpage en paquet de l’information) afin de transiter sur les réseaux IP et d’effectuer
l’opération inverse dans le bon ordre afin que le correspondant comprenne parfaitement le
flux voix audio, et ceci en temps réel (moins de 300ms). La notion temps réel est une
contrainte que le transport des flux de données classiques (SMTP, FTP, Http...) n’a pas à
gérer.

Dans le cadre de notre étude nous allons nous focaliser sur les plus utilisés en décrivant leur
mode de fonctionnement, leur orientation, leurs forces et faiblesses. Par la suite nous allons
voir les différents matériels et équipements dont est constitué un réseau VoIP, les techniques
et modes de communications

Les protocoles de la VoIP

1 – Protocole SIP
Le protocole SIP (Session Initiation Protocol) est un protocole de transport qui date de 1996,
établit par l’IETF (Internet Engineering Task Force). Il est décrit dans le RFC 3261 (Request
For Comments).

Il fonctionne en mode client/serveur : le téléphone (client) envoie des requêtes au serveur SIP
(autocom) ou vers d’autres client SIP. Ces requêtes sont en fait des paquets de données qui
contiennent des informations à destination du serveur SIP.

Depuis 2004, SIP s’est imposé comme protocole de choix en matière de VoIP en raison de sa
simplicité et de sa disponibilité gratuite ; il est d’ailleurs implémenté dans la majorité des
matériels et logiciels fournis à ce jour par les constructeurs et éditeurs.

Le fonctionnement de SIP

Etant donné que le port standard de SIP est UDP 5060, il est possible de déterminer les
échanges entre un client et un serveur à l’aide d’une trace Ethereal ou tcpdump (logiciels de
capture de trames).
Dans l’exemple suivant, un client SIP dont l’adresse IP est 192.168.1.10 tente de dialoguer
avec le serveur SIP dont l’adresse IP est 192.168.1.30 :

N° Source Destination Protocole Désignation


1 192.168.1.10 192.168.1.30 SIP Request : REGISTER sip : 192.168.1.3O

2 192.168.1.30 192.168.1.10 SIP Status : 100 Trying

3 192.168.1.30 192.168.1.10 SIP Status: 200 ok

4 192.168.1.30 192.168.1.10 SIP Request: NOTIFY sip:


7114@192.168.1.10:5060

5 192.168.1.10 192.168.1.30 SIP Status: 200 ok

1 : le client tente de s’enregistrer auprès du serveur ; il lui envoie une requête (REGISTER)

: le serveur répond 100 Trying (la requête a bien été reçu et est en cours de traitement)

: le serveur répond 200 ok. L’enregistrement du client au serveur s’est correctement réalisé.

: le serveur demande (NOTIFY) alors au client le nom de l’utilisateur 7114

: le client répond 200 Ok, s’il est configuré en tant qu’utilisateur 7114.

1.1.2 Les codes retour de SIP

Il existe six types de réponses aux requêtes envoyées :

-1xx= Information – requête reçue par le destinataire et traitement en cours (180= ‘en train de
sonner’,100=’Trying’).

-2xx= Succès (200=’OK’, 202=’acceptée’).

-3xx= Redirection – Attente d’une autre action avant la validation de la requête.

-4xx= Erreur client – requête contenant une syntaxe erroné ou ne pouvant pas etre traitée par
le serveur (404= ‘Not found’ = ‘non trouvé’, 401=’Unauthorized’, 407= ‘Proxy
Authentification Required’, 408= ‘Registration error – Request Timeout’).

-5xx= Erreur serveur – requête correcte mais problème de traitement de la part du serveur.

-6xx= Echec général – requête ne pouvant être traitée par aucun serveur

1.13 L’adressage de SIP

SIP utilise les URL (Uniform Ressource Locators) dont le format est le suivant :
Sip : u@h

Avec u=nom d’utilisateur et h=nom d’hôte (domaine ou adresse IP)

Exemple d’adresse SIP

-sip : 7114@192.168.1.10

-sip : lou@sip-serveur.societe.com

-sip : 7114@sip-serveur.societe.com

Exemple de mise en relation de 2 terminaux SIP

1.1.4 Les requêtes SIP

Il existe plusieurs types de requêtes entre un client et un serveur ou entre deux clients :

REGISTER : le client tente de s’enregistrer auprès du serveur SIP

INVITE : le client demande l’établissement d’une session vers un autre client

RE-INVITE : le destinataire souhaite une renégociation des paramètres (codecs…).

ACK :requête de configuration de la part de l’émetteur vers le destinataire pour lui dire qu’il a
bien reçu la requête de succès 200 0K à sa demande d’INVITE.

BYE : en cas de terminaison de session

CANCEL : en cas d’annulation d’une requête

1.1.5 La signalisation SDP

Le protocole SDP (Session Description Protocol) est un format de description et


d’initialisation des paramètres d’une session multimédia (IETF-RFC 2327-Avril 1998) et
concerne la signalisation de SIP. Des informations SDP sont injectées dans chaque paquet SIP
(afin de préciser les caractéristiques des terminaux, autrement dit les codecs supportés).

1.1.6 Le problème du nattage avec SIP

Le protocole SIP connait des difficultés à travers les équipements équipés de


mécanisme de NAT (Network Adresse Translation) comme les firewalls et les routeurs. En
effet, SIP encapsule toutes les données comprenant les adresses IP, alors que le NAT a besoin
de ces informations afin de faire passer les paquets. Les communications sont bloquées par le
firewall.
2. Le protocole H.323
Le protocole H.323 a été développé par l’UIT (Union International des Télécommunication)
en 1996, afin de fournir sur un mécanisme de transport IP la visioconférence.

Aujourd’hui, il est plus utilisé chez les opérateurs qu’en entreprise. Le client H.323 le plus
connu est NetMeeting de Microsoft.

H .323 est un protocole complexe qui utilise RTP/RTCP pour transporter la voix, ainsi que
des codecs audio (G711, G723.1, G28) et des codecs vidéo (H.261 et H.263).

Il est à noter qu’Asterisk supporte H.323 (module chan-h323.so).

3.4 MGCP
Le protocole MGCP (Media Gateway Control Protocol) est défini dans la RFC 3435.

L’intelligence, contrairement à SIP, n’est pas dans le client de téléphonie mais dans le cœur
du réseau. Les téléphones MGCP ne peuvent pas s’appeler entre eux mais doivent passer
obligatoirement par un contrôleur central : la Gateway.

Bien qu’Asterisk supporte MGCP (mgcp.conf et chan_mgcp.so), il est peut- être préférable
d’avoir un parc homogène et donc de migrer les téléphones IP MGCP en SIP

Il est à noter que MGCP est en perte de vitesse face à SIP et IAX.

4.4 Le protocole IAX

Le protocole IAX (Inter-Asterisk eXchange) prononcé « X » a été mis au point par la société
Diguim uniquement pour permettre à plusieurs serveurs Asterisk de communiquer entre-deux.
IAX est un protocole peer to peer de signalisation et de transport de la voix.

IAX2 utilise un port UDP unique (port 4569) pour la signalisation (flux de contrôle) et les
données (flux RTP) (alors que IAX1 utilisait le port 5039).

IAX est apparu après SIP et est en train de devenir une véritable alternative, au point que bon
nombre de constructeurs et opérateurs l’on implémenté dans leurs équipements. Il permet
d’économiser de la bande passante en agrégeant plusieurs sessions dans un seul flux de
données.

Enfin, il permet de fonctionner parfaitement derrière du NAT (Network Adresse Translation).

4.5 Le protocole SCCP


Le protocole SCCP (Skinny Client Control Protocol) est le protocole propriétaire de Cisco.

C’est un protocole utilisé dans tous les téléphones IP Cisco et dans l’autocom Cisco Call
Manager.

2. LES COMPOSANTS MATERIELS ET LOGICIELS


DANS UN ENVIRONNEMENT VoIP

Matériels
1. Les terminaux IP
1 .1 Les téléphones IP
Le téléphone IP est un téléphone que vous branchez sur votre réseau connecté à Internet. Il
s’agit d’un vrai téléphone avec les fonctionnalités des téléphones traditionnels. Il existe
plusieurs gammes de téléphones (pour particuliers ou classe affaire) de diverses marques
(Thomson, Cisco, Snom, Swissvoice, Gandstream…). Il est à noter que le leader dans ce
domaine est la société Cisco en plus Cisco possède son propre protocole pour ces matériels.

Bien que conçues avec un protocole propriétaire, il est préférable de migrer les téléphones
Cisco en SIP
Les soft phones

Les soft phones sont des logiciels téléphoniques, qui s’installent sur un PC et qui
« émulent » un téléphone IP. Il existe une variété (Zoiper, X-Lite, Skype, Ekiga…).

La plupart des terminaux IP du marché, utilisant le protocole SIP, sont compatibles Asterisk.

Autocom ou IPBX
Il s’agit en fait d’un ordinateur ou plus exactement d’un serveur (Dell, HP, IBM,
Supermicro…) qui va héberger logiciel (Asterisk ou autre) et matériel (système
d’exploitation, mémoire, carte de communication VoIP, carte réseau, disque dur,
processeur…). IPBX peut aussi être sous forme d’un boitier qui propose les mêmes
fonctionnalités que les PABX classiques et repose sur un réseau IP. Il assure la commutation
des appels et leurs autorisations. Il peut s’interconnecter à d’autres PABX traditionnels ou
d’autres PABX IP. Il peut posséder des interfaces de type analogiques (fax), numériques
(postes), numériques (RNIS, QSIG) ou opérateurs (RTC-PSTN ou EURO-RNIS).
L’Adaptateur VoIP
L’adaptateur VoIP est de plus en plus utilisé. L’inconvénient avec un téléphone IP est qu’il
vous oblige à avoir un deuxième téléphone si vous disposiez déjà d’un téléphone analogique
pour votre ligne classique. Avec l’adaptateur, vous n’avez nullement besoin d’acheter un
nouveau téléphone. Vous pouvez utiliser le même que vous avez déjà. L’adaptateur vous
permettra ainsi de disposer de deux lignes téléphoniques (la ligne classique et la ligne
Internet) sur le même téléphone.

4. La Gateway (passerelle VoIP)


Une Gateway est vulgairement (très vulgairement) un assemblage de plusieurs adaptateurs
VoIP en 1. Il a pour but d’établir la conversion Signal analogique/Signal numérique afin que
la voix puisse circuler à travers le réseau IP depuis vos téléphones analogiques (car on peut en
brancher plusieurs dessus).

Routeurs et Switchs
Les routeurs sont des équipements (Cisco, 3com…) permettant de faire communiquer des
réseaux différents. Par exemple, pour qu’un réseau adressé en 192.168.1.0/24 puisse
communiquer avec un réseau adressé en 10.10.0.0/16, il faut un équipement de routage ayant
une interface sur chaque réseau.
Les routeurs sont indispensables pour acheminer la voix sur les réseaux et peuvent être
combinés avec des switchs pour segmenter le LAN en plusieurs LANs virtuels, les VLANs
(Virtual LANs), afin de séparer les paquets de données des paquets de voix. Un routeur agit
au niveau 3(routage) alors qu’un switch agit au niveau 2 (VLAN). Certains modèles
d’équipement sont routeurs et switchs à la fois (Cisco 3750, 3COM 4500…) ; ils sont souvent
plus onéreux à l’achat que deux séparément mais permettent une analyse du réseau plus aisé.

Le Kit casque et microphone

Utilisé avec les soft phones (communication par ordinateur) il remplace tout simplement le
combiné des téléphones classiques comportant donc un microphone et des écouteurs

Cartes de communication
Les cartes de communication permettent de passer du monde IP au monde RTC. Certaines
sociétés spécialisées (Diguim, Junhams, Sangoma…) fabriquent ce type de cartes. Ces cartes
sont directement intégrées dans le serveur autocom.
Chez Cisco, les cartes T0 et/ou T2 peuvent directement être installées dans les routeurs VoIP
adéquates. Si la carte est installée dans un routeur (et non dans un serveur Asterisk), elle
permet de libérer le serveur des tâches de gestion de la conversion IP/réseau commuté. Ce
dernier étant alors plus disponible pour traiter le routage des appels. Le choix stratégique
d’utiliser un routeur VoIP permet de le positionner n’importe où dans le réseau et ainsi de le
dissocier à l’autocom.

Les Logiciels
Ce sont les produits qui stockent la configuration des utilisateurs, le plan de numérotation (la
logique de routage des appels), les messageries vocales…et qui réalisent le routage des
appels.

Parmi cette catégorie, nous trouvons de nombreux produits parmi lesquels (liste bien entendue
non exhaustive

Autocoms propriétaires

OmniPCX (Alcatel-Lucent)

NexSpan (Aastra Matra)

Call Manager (Cisco)

Media Gateway (Avaya)

Autocoms Open –source


Asterisk

sipX

Opérateurs telecom

Orange

9 Telecom

ARCHITECTURE
Nous allons illustrer de manière simpliste comment se présente une architecture de réseau
VoIP. Voici le schéma général de l'utilisation de la VoIP en entreprise :

En sommes la T-VoIP offre de nombreux avantages et englobe beaucoup de termes qui faut
connaitre pour pouvoir se lancer dans un déploiement .Le choix du codec, du protocole et
autres choix technologiques doivent être bien pensé en fonction des services que l’on souhaite
avoir dans le réseau et même en fonction de l’architecture du réseau existant ou du réseau à
bâtir.
Dans la seconde partie nous allons nous attarder sur le déploiement et l’implémentation à
proprement dit de la VoIP dans un réseau.

Deuxième partie : Déploiement et


implémentation
II.3 Déploiement
I-DEPLOIEMENT
Il faut bien constater que la période actuelle est propice à la migration vers la T-VoIP puisque
les autocoms (PABX) d’entreprises arrivent en fin de cycle ; bien souvent, ils ont été achetés à
la fin des années 1990, bons nombres de DSL souhaitant déployer une téléphonie permettant
d’éviter le fameux bug de l’an 2000 (bug qui n’a finalement pas vraiment eu lieu).
L’amortissement matériel a eu lieu (en moyenne 6ans) et le mainteneur (bien souvent celui
qui a vendu et installé l’autocom) propose soit un renouvellement sur la même technologie,
soit une transition en douceur vers le monde IP, soit une migration totale en IP.

L’analyse de l’architecture existante est importante car de nombreux paramètres doivent être
pris en compte et un oubli initial peut avoir des conséquences inattendues et négatives en
terme financier ; par exemple, installer de la T-VoIP sur un système de câblage ancien
(catégorie 3), ne pas tenir compte d’un renouvellement indispensable des switchs (préparation
du réseau) ou encore ne pas tenir compte des agences d’une entreprise.

1 Les différents scénarios de migrations et stratégies


d’architectures VoIP
1-1Scénarios de migrations
La transition vers un réseau T-VoIP doit- elle être progressive, en rupture avec l’existant ou
passer par la plate-forme mutualisée d’un tiers ? Passage en revue de ces trois approches.

La migration de l’infrastructure de télécommunication d’une entreprise vers la T-VoIP peut se


faire selon trois méthodes différentes : soit de façon progressive, soit en opérant une rupture
radicale avec les technologies traditionnelles, soit, enfin en ayant recours à l’externalisation.

1-1.1La première approche –progressive


L’entreprise souhaite conserver ses acquis tout en souhaitant établir un « pont » vers le monde
IP. Ce choix est souvent dicté par la volonté de mettre en place une application CTI
(Couplage Téléphonie-Informatique).On intègre au PABX traditionnel une extension voix sur
IP, laquelle se charge de convertir les communications analogiques en données informatiques
binaires et d’encapsuler ces dernières dans les paquets IP. Une carte IP est installée dans
l’autocom qui est souvent renouvelé ou bien conservé. C’est une solution transitoire pour tout
entreprise qui migrera inéluctablement rapidement vers le tout IP, cependant l’ajout de carte
IP n’est possible que sur les PABX de conception récente.

Avantages :

Couplage de trois mondes : numérique, analogique et IP ;

CTI possible

Inconvénients :

dépendance d’un prestataire ;

développement des applicatifs CTI : longs, propriétaires, coûteux


1-1.2 La deuxième approche-migration full IP
Cette approche consiste à remplacer le PABX par un IP PBX (IPBX), commutateur ne
sachant gérer que la voix sur IP, lequel est connecté directement sur le réseau Ethernet
(souvent un serveur et système d’exploitation qui peut être basé sur Linux, Windows… selon
la technologie utilisée).

La transition est radicale : il faut disposer du nombre nécessaire de prises réseau, du câblage
nécessaire et aux normes, de baie de brassage et non plus télécom, de nouvel élément actif
(routeurs et switchs manageables).Il faut bien sûr de nouveaux téléphones ou des soft phones,
qui sont des logiciels transformant le PC en téléphone. En outre, il faut prendre toute une série
de précautions techniques pour garantir la qualité des communications vocales comme
redimensionner le réseau, de prioriser les flux vocaux ou encore de sécuriser les postes IP afin
de prévenir les risques d’interception des communications. Dans cette approche, le CTI est
également possible. La voix devient alors la voix sur IP et se comporte comme une
application qui dialogue entre un client (le téléphone) et le serveur (l’autocom est alors
devenu un IPBX). Le retour en arrière est inenvisageable.

Le choix de l’autocom IP est primordial et il faut s’efforcer de mettre en place une


technologie ouverte qui va permettre des développements ultérieurs aisés.

1-1.3 Troisième approche- Scénario Centrex


Plus spécialement conçue pour les besoins des PME (Petites et Moyennes Entreprises) mono
ou multi-sites, les Centres IP sont des services de téléphonie sur IP Centrex, commercialisés
par des opérateurs alternatifs, l’opérateur historique est également présente sur ces marchés,
quoique discrètement, le risque étant pour lui de cannibaliser ses offres de téléphonie
classique. Il n’en demeure pas moins que cet engagement émanent d‘un opérateur historique à
crédibiliser l’approche Centrex IP.

En pratique, l’IPBX ; hébergé chez un le prestataire, est mutualisé entre plusieurs clients.
L’entreprise doit toute fois se doter de téléphones IP, qu’elle peut louer auprès des
prestataires, et doit bien sûr disposer d’un routeur gérant la qualité de service ; il faut en outre
s’assurer que son réseau local est suffisamment robuste pour supporter les communications
téléphoniques. Elle accède au Centrex IP via une liaison télécom, xDSL le plus souvent.

Bien sûr, la disponibilité à une large échelle de liaison xDSL à des tarifs raisonnables plaide
en faveur du Centrex IP. Il est conseillé de dédier cette liaison à la voix : c’est plus
économique que d’utiliser une unique liaison télécom pour le trafic voix et données et de lui
adjoindre des équipements gérant les priorités entre les flux. L’entreprise règle un loyer
mensuel, comprenant l’utilisation de l’IPBX, les téléphones IP et parfois les communications
fixes (internes, nationales voire internationales) et/ou mobiles.

Les fournisseurs annoncent des économies d’environ 30% par rapport à l’installation d’un
PABX interne. L’un des avantages du Centrex IP est donc de limiter considérablement
l’investissement initial tout en épargnant à l’entreprise le travail technique d’installation et
d’intégration d’un IPBX à l’infrastructure informatique. Il permet aussi d’augmenter
facilement le nombre de poste connecté au gré de l’évolution de l’activité de l’entreprise.

Un autre argument a trait aux services à valeur ajoutées qu’ils proposent : messagerie unifiée,
travail de groupe, visioconférence, centre d’appels…, en plus de fonctions de téléphonie
traditionnelle (transfert d’appels, messagerie vocale filtrage…), service que l’entreprise
administre elle-même à distance via une interface web. Insistons sur une caractéristique des
Centrex IP, et plus généralement de la ToIP, qui est de favoriser la mobilité des salariés
puisque leur numéro de téléphone et leur profil sont découplés d’une ligne physique. Un
travailleur nomade équipé d’un portable et d’un soft phone peut être joint, consulter sa
messagerie, organiser une téléconférence, consulter l’historique des appels reçus et passés…
dès lors qu’il dispose d’une connexion haut débit. L’organisation du télétravail est de même
facilitée.

2-Stratégies d’architecture
2-1 VoIP/ToIP pour une PME mono-site
2-1.1 Stratégie locale
L’autocom IP est installé dans le LAN sur le site de l’entreprise, il est équipé d’une carte de
communication « T2 » permettant l’interconnexion entre le monde IP et le monde TDM
(téléphonie).

L’entreprise dispose d’un abonnement de type T2 avec un opérateur et peut donc supporter 30
appels simultanés.

Les téléphones sont tous IP ou soft phones (avec adresses IP fixes ou dynamiques) et sont
donc branchés sur le LAN.
Avantages :

Cette architecture est peu coûteuse et permet de déployer de la T-VoIP

La carte T2 (Diguim, Junghams…) s’installe rapidement. Les téléphones IP sont


configurables soit directement sur l’interface locale ou via le web.

Inconvénients :

Cette architecture n’est pas redondée. Si l’autocom IP et/ou la carte T2 crashent, l’entreprise
ne dispose plus de téléphonie. On privilégiera cette approche si l’activité téléphonique n’est
pas critique. Il faudra être prudent en conservant quelques lignes analogiques pour la gestion
des fax et des numéros d’urgence et pour maintenir une activité téléphonique minimale.
2-1.2 stratégie Centrex
L’autocom IP est externalisé (il s’appelle un Centrex).

La passerelle (Gateway) est également externalisée.

Avantages : voir A.3

Inconvénients :

L’entreprise est dépendante d’un opérateur. Mieux vaut bien le choisir (taux de disponibilité,
fiabilité, coût, efficacité de la hotline, interface de management de la solution).

Cette architecture est tributaire de la qualité des liens télécom mis en place.
Le lien via Internet est réalisable, peu cher, mais ne garantit en rien la qualité de service
puisque le temps de transite n’est pas garanti.

Le lien VPN (Virtual Personal Network ) privé est préconisé et permet d’apporter de la QoS
(Quality of Service) et de la GTR (Garantie de Temps de Rétablissement). Ces services ont
évidemment un coût

2-2 VoIP/ToIP pour une PME multi sites


L’approche locale ou Centrex peut être adopté ; les deux pouvant être utilisées mais pour des
raisons de lisibilité d’architecture technique (et de facturation la suite), il est souhaitable de
faire un choix clair.

2-2.1 Trunk inter-sites (Liaison inter sites)


L’entreprise et ses agences sont interconnectées entre elles par le biais d’un VPN sous-traité
auprès d’un opérateur ; ce VPN doit implémenter de la qualité de service (QoS), mécanisme
indispensable afin de garantir la fluidité des paquets VoIP ; en effet, sans cette QoS, un gros
flux de type FTP, un envoi de mails massifs… pourraient monopoliser toute la bande
passante et ainsi fortement dégrader l’émission et la réception de la voix. A noter que la QoS
doit être présente de bout en bout (routeurs d’extrémité, équipement réseau opérateur).

Avantages :

Chaque site dispose de son propre autocom IP et donc est autonome. En outre, une sortie
locale vers le réseau commuté est rassurante car elle n’est pas tributaire d’un lien réseau de
données. La qualité d’un T2 de l’opérateur historique n’étant plus à démontrer.

Il est par exemple possible de router les appels sortants des agences vers le siège, pour prix
d’une communication locale.

Inconvénients :

Il faut bien mettre en évidence en œuvre un plan de numérotation par autocom et donc un par
site. Ensuite, il faut réaliser des trunks et cela nécessite des manipulations sur chaque
autocom

2-2.2 Multi sites avec Centrex et secours locaux

Cette architecture est similaire à la précédente en terme de VPN mais les « petites agences »
de moins 20 personnes ne disposent ni d’autocom en local, ni de sortie locale vers le réseau
commuté.

Il est à noter que d’un point de vue sécuritaire, il indispensable de conserver quelques lignes
analogiques qui serviront au fax, aux numéros d’urgences, à un secours ADSL.

Les « grosses agences», à partir de 20 personnes, devront disposer d’un autocom en local
avec une sortie locale, considérant que le blocage de ce type d’agence peut nuire à la
productivité de l’entreprise.
Avantages :

Certaines agences disposent d’un secours en local.

Si le serveur du siège est injoignable (ligne SDSL hors-service ou défaillance du serveur),


c’est le serveur local qui sera utilisé.

Inconvénients :

Il faut maintenir le serveur local (intégrité physique, logicielle et fonctionnelle) : chaque ajout
de téléphone fera l’objet d’une modification de la configuration centrale et locale.

Pour petites agences, si le lien télécom est en panne, il n’y a plus de téléphonie.

Les préliminaires d’une migration vers un réseau VoIP


Cette migration d’un réseau existant doit respecter absolument certaines règles, les voici :

2.1-Etudes préalables
Elaboration du cahier des charges fonctionnelles

Elaboration du cahier des charges techniques avec schéma de l’architecture

Choix de l’architecture technique

Estimation du budget prévisionnel.

2.2-Mettre à niveau le réseau étendu

Le transport de la voix sur IP étendu est certes bon marché mais il n’est gratuit. Outre la
bande passante consommée, la téléphonie se relève exigeante au niveau du délai de latence et
du taux de pertes de paquets. Dans le cas le plus fréquent, la voix emprunte le chemin d’un
VPN/IP sur lequel l’opérateur doit savoir prioriser les flux temps réels critiques.

Soit un surcoût de 15 à 20% par rapport à un VPN sans priorisation. SDSL et liaisons louées
restent pratiquement seuls en lice, excepté quant les raccordements en fibres optiques sont
possibles. D’autre part, les réseaux métropolisation basés (MAN) de bout en bout sur la fibre
sont bien adaptés au transport de flux téléphoniques entre sites voisins.
2.3-Dimensionner le réseau local
S’assurer d’une très bonne bande passante et surtout de son utilisation. Un réseau local
existant n’est pas forcément en mesure de supporter les nouveaux flux. Une évolution vers la
commutation Ethernet 100 Mbits/s représente le minimum requis. La mise en œuvre de
mécanismes de priorisation est rarement nécessaire mais on aura avantage à segmenter ces
derniers via des réseaux locaux privés virtuels (VLAN).

Notion de VLAN dans un réseau VoIP

Les Vlans (LAN virtuel) permet d’isoler les sous-réseaux au sein d’une entreprise et sont
naturellement utilisé lors d’une cohabitation entre un réseau de données et un réseau voix ; en
effet, les « parasitage » présents dans un VLAN ne se propageront pas dans un autre, donc, à
priori, un gros téléchargement aura une incidence sur le réseau de données mais pas sur le
réseau voix.

Toutes les trames de niveau 2 sortiront du Switch en étant tagguées avec l’identifiant (ID) du
vlan associé. Les Vlans sont gérés au niveau des switchs au niveau de la couche 2(modèle
OSI) mais l est nécessaire de disposer d’un routeur (niveau 3) permettant de router les paquets
au sein des différents Vlans.

2.4- Récupérer l’existant en téléphonie classique


(Comme les fax par exemple ou les liens opérateurs analogiques ou numériques) Lorsqu’une
société ne dispose que d’un seul type de central téléphonique (PBX) et qu’elle opte pour
l’offre IP du même constructeur, la migration sera progressive, sans heurts et sans perte de
services. Dans le cas d’un parc hétérogène, l’interopérabilité est déjà partielle et ne sera guère
plus dégradée par la migration vers une solution IP tierce. D’autant que les constructeurs de
solutions IP ont fait des efforts pour supporter les protocoles d’interopérabilité, protocole
QSIG en tête.

2.5- Conférer une certaine autonomie aux sites distants


Les centraux téléphoniques utilisant un réseau IP local ou étendu parviennent à retrouver la
fiabilité des PBX classiques grâce à des configurations logicielles mono applicative, donc
stable, et des architectures en grappe. Mais, revers de la centralisation du gestionnaire
d’appels, en cas de panne d’un lien réseau, les sites secondaire sont démunis.

La tolérance à une telle panne à un cout. Cisco préconise la mise en œuvre des fonctionnalités
de téléphonie réduites sur les routeurs des sites distants.3Com et Alcatel proposent plutôt le
déploiement de petits gestionnaires d’appels. Dans tous les cas, une « media Gateway »
permettra d’effectuer des appels locaux sans passer par le site central, donc à moindre frais.

2.6- Intégrer la téléphonie sans fil (soit DECT, soit wifi)

Pour la téléphonie sans fil, il semble logique d’opter le déploiement d’un réseau WI-FI
(Wireless-Fidelity) et de téléphones IP compatibles avec cette norme. Mas ces derniers sont
plus chers, plus lourds et moins autonomes que les combinés DECT (Digital Enhanced
Cordless Telecommunications, le standard des téléphones GSM). De plus, le roaming
(passage du téléphone d’un point d’accès à un autre) est trop lent pour passer inaperçu.

Certains constructeurs corrigent ce défaut moyennant la mise en œuvre de technologies


propriétaires. Il en était de même pour la priorisation de la voix sur le point d’accès WI-FI,
qui a fait l’objet d’un processus de standardisation (la norme 802.11r). L’alternative consiste
à greffer une infrastructure DECT. Mais le mariage avec IP peut alors entrainer des effets de
bords dus au fait que chacun utilise ses propres modèles de compression. Le problème peut
être réglé par des mémoires tampon et des circuits d’annulation d’écho.

Au final, le choix entre DECT et WI-FI dépend de l’existant. Si l’entreprise est déjà équipée
en DECT, elle le conservera, sinon, elle aura intérêt à choisir le WI-FI.

1.7Assurer la sécurité
Comme tout flux IP, les communications vocales peuvent être interceptées. Pire : le
gestionnaire d’appels ne voit rien puisqu’il se contente d’initialiser les communications. C’est
donc le poste IP qui doit traiter le problème, d’abord en s’authentifiant auprès du gestionnaire
d’appels, ensuite en détectant un changement d’adresse MAC ou IP du correspondant.

3. Les différentes phases de déploiements


3.1- Phase1 : phase préparatoire
Après les études préliminaires et la préparation du réseau (segmentation en VLANs), il faut
passer aux étapes suivantes :

Achat des matériels et logiciels.

Installation du serveur (IPBX ou Autocom IP), paramétrage.

Déroulement des scénarios de tests.

Formation des équipes d’administration.

Installation des lignes analogiques, support des fax et modems (hors Autocom IP).

Développement de l’interface de CTI et couplage avec l’informatique applicative existante.

Réalisation d’une « sucette », connectique capable de s’interfacer entre l’arrivée existante


(vieille technologie T2) et la connectique RJ45.

Mise en œuvre des trunking (liens inter-sites) pour entreprises multi-sites

3.2- Phase2 : déploiement du site pilote


Cette phase concerne un échantillon d’utilisateurs représentatifs de l’entreprise.

Ces utilisateurs disposeront de deux types de terminaux :

les téléphones existants numériques et les téléphones IP

de postes (PC) équipés de soft phones.

Les terminaux IP (téléphones IP et postes équipés de soft phones) ne pourront pas appeler
vers l’extérieur si l’entreprise ne dispose que d’une passerelle.

3.3- Phase3 : retour d’expérience et correction


Après le déploiement du site pilote il faut :

Faire le bilan du site pilote.

Faire des corrections éventuelles.

Rédiger une notice utilisateur.


3.4- Phase4 : déploiement généralisé
C’est à la suite des phases précédentes que l’entreprise pourra passer au déploiement générale
qui consistera à :

L’installation et au paramétrage des téléphones IP et soft phones.

Au basculement de la passerelle entre le PABX et l’IPBX.

A la gestion des aspects relationnels et suivi utilisateurs (à ne pas négliger).

A l’arrêt définitif du PABX, de sa maintenance.

Et enfin à la revente des anciens matériels (autocommutateurs et téléphones).

L’architecture et le plan de déploiement idéale est celle qui est en adéquation avec le cahier de
charge fonctionnel et technique que aura élaboré l’entreprise. En plus il faut se poser la
question « Quel type d’architecture et pour quel type d’utilisateurs » car offrant sans doute
beaucoup d’opportunités la VoIP doit répondre aux attentes des utilisateurs et de l’entreprise
tant en terme d’efficacité dans la communication interne et externe et en terme de sécurité et
de réduction de coût de communication.

Dans les chapitres qui vont suivre il sera question d’étudier le cas d’un réseau d’entreprise, de
faire le choix et l’implémentation du gestionnaire des communications (autocom ou IPBX)
avec les différents services susceptibles d’être misent en œuvre

II.4 Implémentation
II- IMPLEMENTATION DU RESEAU
Dans ce chapitre nous allons étudier le cas d’un réseau d’entreprise existant. Il s’agit de
savoir si l’architecture en place est susceptible de supporter un réseau VoIP et dans le cas
contraire préparer le réseau.

L’entreprise Decompaore & Niang spécialisée dans la fourniture de solutions informatiques et


réseaux de communication pour entreprises. Hormis le siège la société possède deux agences

Cahier de charges

Cahier des charges techniques avec schéma de l’architecture


Dimensionnement du réseau

Interconnexion du siège avec les deux agences

Implémentation avec IPBX en interne au niveau du siège et des agences

Cahier des charges fonctionnelles

Appel téléphonique à travers le réseau interconnecté de la société

Appel sortant et entrant au niveau de chaque site

Messagerie vocale

Service voicemail

Service de mise en conférence (audio et vidéo)

Etat des lieux

L’architecture du réseau de la société avant installation de la VoIP se présente comme suit:

-un LAN adressé en 192.168.1.0/24 ;

- 50 PC, 6 serveurs ;

-une téléphonie totalement indépendante du réseau informatique, une sortie T2, un autocom
local (non IP) ;

-une liaison SDSL 1Mb/s vers un opérateur permettant l’évasion Internet, la messagerie et
l’interconnexion avec les agences ;

-un ensemble hétérogène de hubs et de switchs permettant l’interconnexion du réseau.

Cette société dispose deux agences ayant chacune une architecture plus légère :

Un LAN de 12 postes en 192.168.Y.0/24 où Y est un chiffre différent par agence (Y =2 ou


3) ;

Des PC, pas de serveurs ;

Téléphonie indépendante, une sortie ½ T2 ou plusieurs T0, autocom local non IP ;

Une liaison de type SDSL 512 Kb/s avec GTR vers le réseau opérateur ;

Quelques hubs et switchs hétérogène pour l’interconnexion.

Premier constat, premières modifications


Il est possible de mettre en place une architecture VoIP au sein de cette entreprise sans
remettre en cause l’existant, mais des problèmes de qualité vont rapidement apparaitre au
niveau de la voix.

Une modification profonde de l’architecture réseau s’impose et va passer par les changements
suivants :

- achat de switchs manageables pour le siège, dont un switch servira à desservir les autres
(réseau en étoile) ;

- achat de switchs manageables pour les agences ;

- migration des lignes SDSL 1Mb/s en 2Mb/s pour le siège et des lignes agences en SDSL
1Mb/s, mise en place avec l’opérateur de mécanismes de QoS (réservation de bande passante
pour la voix) ;

- segmentation de chaque réseau en VLAN, achat d’un routeur par agence.

Exemple : Tableau Vlans de la nouvelle architecture

Site ID Vlan Nom Vlan Subnet IP Masque


Siège 1 LAN DATA 192.168.1.0 255.255.255.0
Siège 2 LAN VOIX IP 192.168.2.0 255.255.255.0
Siège 3 LAN VOIX IP 192.168.3.0 255.255.255.0
Soft phone
Siège 4 WAN opérateur 192.168.4.0 Masque
opérateur

Ces quatre Vlans doivent être créés sur chaque Switch mais certains constructeur s (Cisco par
exemple) fournissent un puissant mécanisme appelé VTP (Vlan Trunk Protocol) simplifiant
ce type de paramétrage.

Le principe est de définir un VTP domain sur un switch de tête et de saisir tous les Vlans sur
ce Switch. Ensuite, tous les autres éléments seront définis comme VTP client et, ainsi, tous les
Vlans seront alors propagé automatiquement en temps réel.

Configuration des switchs


Dans l’agence, le Switch principal (24 ports 10/100/1000) sera configuré de la façon
suivante :

Port 1 à 12 : interconnexion avec les autres switchs ;

Port 13 : routeur interne, interface Fe0/0 en vlan 1+2+3, interface FE0/1 en vlan4 ;

Port 14 : routeur opérateur WAN (192.168.4.1), vlan4.

Ensuite il ya plusieurs cas de figures :

Cas n°1 : Les téléphones IP sont isolés et branchés en direct sur une prise du LAN.

Il s’agit du cas le plus simple ; encore faut-il disposer de suffisamment de prises RJ45 dans les
bureaux mais c’est rarement le cas. Il suffit alors de brancher le téléphone IP sur un port
configuré en vlan 2.

Cas n°2 : Les téléphones IP et les PC sont dépendants.

Le PC est branché sur le Switch intégré du téléphone IP ; le port correspondant doit être en
vlan 1+2. Dans le cas du soft phone, il doit être en vlan 1+3.(il est intéressant de tagger les
soft phones dans un vlan à part car souvent ces logiciels sont employés par des hot-liners qui
ont des clients presque toute la journée. La qualité de la voix est donc primordiale car elle
représente une partie de l’image de la société.)

Schéma des ports du Switch de tète


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Vers les autres switchs du réseau Vers le routeur Vers le routeur opérateur Vlan
interne Vlan 1+2+3 4

Configuration du routeur

Un routeur vient souvent en complément des switchs. Il assure le routage des différents sous-
réseaux de l’architecture. Dans notre cas, un Cisco 1841 sera utilisé.

Le 1841 dispose de deux interfaces physiques 10/100 b/s :

FE0/0 : nous allons l’utiliser pour la gestion du LAN : data, voix téléphones IP, voix soft
phones, en créant des interfaces logiques (sous-interfaces) :

FE0/0.1 : sous réseau « data » en 192.168.1.2.0


FE0/0.2 : sous réseau « voix téléphones » en 192.168.2.0

FE0/0.3 sous réseau « voix soft phones » en 192.168.3.0

La FE0/0.1 sera branché sur le port13 du switch de tête, en mode trunk vlan 1+2+3.

FE0/1 : nous allons utiliser cette interface pour la gestion du routeur WAN, en créant une
interface logique : FE0/1.4.

FE0/1.4 fera référence au sous réseau « routeur WAN » en 192.168.4.0, avec une adresse du
routeur en routeur en 192.168.4.2 par exemple (sous-entendu que le routeur WAN est en
192.168.4.1). La FE0/1.4 sera branché sur le port 14 du Switch de tête, en mode trunk vlan4.

Remarque :

Le routeur WAN n’est pas physiquement branché sur le LAN. Il faut demander à l’opérateur
de rajouter trois routes statiques :

192.168.1.0/24 via 192.168..4.2


192.168.2.0/24 via 192.168..4.2
192.168.3.0/24 via 192.168..4.2
L’adresse LAN du routeur interne devient ainsi la passerelle TCP/IP de tous les éléments du
LAN du siège (téléphones, PC, serveurs, imprimantes…).

Les interfaces du routeur interne

Interface FE0/0

Sous interface Sous interface FE0/0.2 Sous interface FE0/0.3 Sous interface FE0/1.4
FE0/0.1

VLAN 1 VLAN 2 VLAN 3 VLAN 4

Data Voix téléphones Voix soft phones WAN opérateur


192.168.1.1 192.168.2.1 192.168.3.1 192.168.4.2

Port 13 du Switch Port 14 du Switch

Remarque : Le numéro VLAN choisi doit correspondre au dernier numéro de l’interface


logique du routeur : FE0 /0.X fera référence au vlan X par exemple.

Adressage des téléphones IP

Le mode DHCP permet un déploiement plus rapide mais il est difficile d’administrer
directement le téléphone via un navigateur, dans la mesure où l’adresse IP est dynamique. Le
mode adressage statique présente les avantages et inconvénients de l’autre.

Dans notre cas, les téléphones auront une adresse IP fixe dans le sous-réseau 192.168.2.0/24
(si les téléphones sont nombreux, il sera utile d’utiliser un outil de provisioning).

Implémentation des agences

Puisque les sous réseaux 192.168.2.0… ont été utilisés, il faut changer le plan de
numérotation au niveau des agences

Agence n°1
Site ID Vlan Nom vlan Subnet IP Masque

Agence 1 1 LAN DATA 192.168.11.0 255.255.255.0

Agence 1 2 LAN VOIX IP 192.168.21.0 255.255.255.0

Agence 1 3 LAN VOIX IP soft 192.168.31.0 255.255.255.0


phones
Agence 1 4 WAN opérateur 192.168.41.0 Masque opérateur

Agence n°2
Site ID Vlan Nom vlan Subnet IP Masque

Agence 2 1 LAN DATA 192.168.12.0 255.255.255.0

Agence 2 2 LAN VOIX IP 192.168.22.0 255.255.255.0

Agence 2 3 LAN VOIX IP soft 192.168.32.0 255.255.255.0


phones
Agence 2 4 WAN opérateur 192.168.42.0 Masque opérateur

Chaque agence devra disposer de switchs permettant de faire des Vlans.

Le choix du routeur en agence peut être le même que pour le siège mais il est intéressant, en
plus de la fonctionnalité de routage des flux inter-vlans, de le coupler avec une fonctionnalité
de passerelle vers le RTC

Schéma globale de l’architecture logique


Après avoir étudié et redimensionné le réseau nous allons passer dans le chapitre suivant au
choix de la technologie de l’autocom et à l’installation au niveau de chaque site

II - INSTALLATION DES AUTOCOMS


L’autocommutateur (Autocom ou IPBX) est l’élément central d’un réseau VoIP. En effet c’est
cet élément qui est chargé de l’ouverture des sessions de communication et de la mise en
correspondance des clients (téléphones classiques, téléphones IP, soft phones etc..). Pour
l’implémentation de l’autocom notre choix s’est porté sur la technologie SIP et le serveur
Asterisk.
SIP est un protocole développé par les professionnels d’internet et elle est quasi gratuite .Un
de ses atouts est sa simplicité et la légèreté d’utilisation, tout étant très complet. De plus, ses
avancées en matière de sécurité des messages sont un atout important par rapport à ses
concurrents. Ce sont autant d’arguments qui pourraient convaincre les investisseurs.

Asterisk est une plate ouverte open-source développé en langage C sous Linux par Marc
Spencer, fondateur de la société Diguim .Elle permet de concevoir des solutions complètes de
téléphonie intégrant aussi bien la téléphonie traditionnelle en analogique ou numérique que la
téléphonie sur IP avec le protocole SIP et un protocole inter-PBX propriétaire : IAX. Sa
plate-forme logicielle est constituée d’un serveur Linux (Fedora, Ubuntu, Centos, Debian etc.)
, sa documentation est facile à obtenir et est quasi gratuite, en plus elle supporte plusieurs
d’autres protocoles comme le H.323 (avec le module chan-h323.so), MGCP (avec les fichiers
mgcp.conf et chan-mgcp.so).

Installation d’Asterisk

Avant tout il faut rappeler que notre serveur Asterisk va se fait sur une plate-forme Linux plus
précisément la distribution Fedora

Téléchargement de la nouvelle version des codes source Asterisk à partir du


site ftp.diguim.com/pub . Ces fichiers sont au format compressé tar.gz

On aura besoin des packages suivants :

asterisk-1.2.0.tar.gz

asterisk-addons-1.2.0.tar.gz

asterisk-sounds-1.2.0.tar.gz

libpri-1.2.0.tar.gz

zaptel-1.2.0.tar.gz

Déplacer et compiler les sources dans le répertoire /usr/src :

# cd /usr/src/

# tar zxvf zaptel-1.2.0.tar.gz

# tar zxvf libpri-1.2.0.tar.gz


# tar zxvf asterisk-1.2.0.tar.gz

# tar zxvf asterisk-sounds-1.2.0.tar.gz

# tar zxvf l-1.2.0.tar.gz

Après décompression on a les répertoire suivants : zaptel,libpri, asterisk, asterisk-sounds.

1.1-Compilation de zaptel :

# cd /usr/src/zaptel-version

# make clean

# make

# make install

# make config

1.2- Compilation de libpri :


On entre dans le repertoire libpri

# cd /usr/src/libpri-1.2.0

Ensuite on execute les commandes:

# make clean

# make

# make install

Compilation de asterisk :

On entre dans le répertoire de asterisk par la commande

# cd /usr/src/asterisk-1.2.0

Ensuite on tape la commande

# make clean
# make

# make install

# make samples

# make config

Installation des modules additionnels : le package asterisk-sounds

On part dans le répertoire de asterisk-sounds

# cd /usr/src/asterisk-sounds

Ensuite on fait

# make install

Chargement des modules zaptel :

Le module zaptel doit être charger avant tout autre module. Donc on se doit d’ajouter
quelques instructions dans notre fichier rules : /etc/udev/rules d/50-udev.rules. Ajouter les
lignes suivantes à la fin du fichier

# Section for zaptel device

KERNEL=”zapctl”. NAME=”zaptel/ctl”

KERNEL=”zaptimer”. NAME=”zap/timer”

KERNEL=”zapchannel”. NAME=”zap/channel”

KERNEL=”zappseudo”. NAME=”zap/pseudo”

KERNEL=”zap[0-9]*”. NAME=”zap/%n”

Pour le chargement automatique de zaptel :

# modprobe zaptel
Chargement du module ztdummy :

Le module ztdummy est chargé après zaptel. Pour automatiser son chargement exécuter :

# modprobe ztdummy

Les librairies libpri :

Les librairies libpri n’ont pas besoin d’être chargées. C’est à la compilation de Asterisk que ce
dernier cherche ces librairies pour sa propre configuration.

Conception du plan de numérotation

Le plan de numérotation est le cœur logique du routage des appels du système Asterisk : il
indique au système ce qu’il faut faire à chaque fois qu’il y a un appel entrant, sortant ou
interne. Défini dans le fichier /etc/asterisk/extensions.conf, il fait appel au
fichier /etc/asterisk/sip.conf qui contient la liste des terminaux SIP du système ou au fichier
/etc/asterisk/iax.conf pour les téléphones et trunks IAX. A noter qu’une extension fait
généralement allusion à un numéro de téléphone.

Configuration de sip.conf et extensions.conf

Asterisk doit aussi reconnaitre les soft phones pour cela les fichiers sip.conf et
extensions.conf doivent être

Site du siege

Le plan de numérotation est bâti sur trois chiffre : de 100 à 1xx (avec xx comprit entre 01 et
99).

# /etc/asterik/sip.conf

[100]

context=default
host=dynamic

type=friend

username=100

[102]

context=default

host=dynamic

type=friend

username=102

Ainsi de suite jusqu’au dernier client SIP

# /etc/asterisk/extension.conf

Tout appel commençant par le chiffre 2, suivi de deux autres chiffres, est routé sur le canal
SIP/adresse_IP du serveur SIP de l’agence , donc envoyé vers le serveur SIP de agence 1.

Tout appel commençant par le chiffre 3, suivi de deux autres chiffres est routé sur le canal
SIP/adresse_IP du serveur SIP de l’agence 2, donc envoyé vers le serveur SIP de l’agence 2.

exten=> _2xx, 1, dial(SIP/adresse_IP du serveur SIP de l’agence 1/${EXTEN})

exten=> _3xx, 1, dial(SIP/adresse_IP du serveur SIP de l’agence 2/${EXTEN})

Site de l’agence 1

Le plan de numérotation est bâti sur trois chiffre : de 200 à 2xx .

# /etc/asterik/sip.conf

[200]

context=default

host=dynamic

type=friend

username=200
[201]

context=default

host=dynamic

type=friend

username=201

Ainsi de suite jusqu’au dernier client SIP

# /etc/asterisk/extension.conf

Tout appel commençant par le chiffre 1, suivi de deux autres chiffres, est routé sur le canal
SIP/adresse_IP du serveur SIP du siège, donc envoyé vers le serveur SIP du siège.

Tout appel commençant par le chiffre 3, suivi de deux autres chiffres est routé sur le canal
SIP/adresse_IP du serveur SIP de l’agence 2, donc envoyé vers le serveur SIP de l’agence 2.

exten=> _1xx, 1, dial(SIP/adresse_IP du serveur du siège/${EXTEN})

exten=> _3xx, 1, dial(SIP/l’adresse_IP du serveur SIP de l’agence 2/${EXTEN})

Site de l’agence 2

Le plan de numérotation est bâti sur trois chiffres : de 300 à 3xx.

# /etc/asterik/sip.conf

[300]

context=default

host=dynamic

type=friend

username=300

[301]

context=default

host=dynamic
type=friend

username=301

Ainsi de suite jusqu’au dernier client SIP

# /etc/asterisk/extension.conf

Tout appel commençant par le chiffre 2, suivi de deux autres chiffres, est routé sur le canal
SIP/adresse_IP du serveur de l’agence 1, donc envoyé vers le serveur SIP de agence 1.

Tout appel commençant par le chiffre 1, suivi de deux autres chiffres est routé sur le canal
SIP/adresse_IP du serveur du siège, donc envoyé vers le serveur SIP du siège.

exten=> _2xx, 1, dial(SIP/adresse_IP du serveur SIP de l’agence 1/${EXTEN})

exten=> _1xx, 1, dial(SIP/adresse_IP du serveur SIP du siège/${EXTEN})

Interconnexion des serveurs Asterisk avec des trunks

Lorsque plusieurs Asterisk doivent etre interconnectés, il est préférable de les mettre en
relation à l’aide du protocole IAX qui a étév développé spécialement à cet effet.

IAX permet de réaliser des trunks IAX mais aussi de connecter des clients IAX entre-eux
(téléphones et softphones).

Le fichier /etc/asterisk/iax.conf permet de configurer les trunks IAX.

Il comprend toujours une section [general] permettant de définir certains paramètres du


protocole IAX (codecs, bande passande, mode trunk…)et autant de section qu’il y aura
d’utilisateur IAX.

Dans notre cas,les utilisateurs IAX que sont le siège, les deux agences sont définis en tant que
friend : ils peuvent donc émettre et recevoir des appels.

3.1- Site du siège


- iax.conf (# /etc/asterisk/iax.conf)
[general ]

qualify= yes

*desactivation de tous les codec

disallow =allow

*autorisation du codec GSM, G711 ulaw, G711 alaw

allow= ulaw ; gsm ; alaw

port= 4569

trunk= yes

context= internal

[agence1 ]

username= agence1

type= friend

*mot de passe

secret= agence1.com

context = internal

host= adresse_IP du serveur SIP de l’agence 1

[agence2 ]

username= agence2

type= friend

*mot de passe

secret= agence2.com

context = internal

host= adresse_IP du serveur SIP de l’agence 2


extensions.conf (# /etc/asterisk/extensions.conf)

*gestion du trunk IAX vers l’agence1

exten => _2xx,1,Dial (IAX2/agence1 : agence1.com@adresse_IP du serveur Asterisk de


l’agence1/$ {EXTEN} )

*gestion du trunk IAX vers l’agence 2

exten => -3xx,1,Dial (IAX2/agence2 : agence2.com@adresse_IP du serveur Asterisk de


l’agence2/$ {EXTEN} )

3.2- Site de l’agence 1

- iax.conf

[general ]

qualify= yes

disallow =allow

allow= ulaw ; gsm ; alaw

port= 4569

trunk= yes

context= internal

[siège ]

username= siège

type= friend

secret= siège.com

context = internal

host= adresse_IP du serveur SIP du siège


[agence2 ]

username= agence2

type= friend

secret= agence2.com

context = internal

host= adresse_IP du serveur SIP de l’agence 2

- extensions.conf

exten => _1xx,1,Dial (IAX2/siège : siège.com@adresse_IP du serveur Asterisk du siège/$


{EXTEN} )

exten => -3xx,1,Dial (IAX2/agence2 : agence2.com@adresse_IP du serveur Asterisk de


l’agence2/$ {EXTEN} )

3.3 Site de l’agence 2

- iax.conf

[general ]

qualify= yes

disallow =allow

allow= ulaw ; gsm ; alaw

port= 4569

trunk= yes

context= internal

[agence1 ]

username= agence1
type= friend

secret= agence1.com

context = internal

host= adresse_IP du serveur SIP de l’agence 1

[siège ]

username= siège

type= friend

secret= siège.com

context = internal

host= adresse_IP du serveur SIP du siège

extensions.conf

exten => _2xx,1,Dial (IAX2/agence1 : agence1.com@adresse_IP du serveur Asterisk de


l’agence1/$ {EXTEN} )

exten => -1xx,1,Dial (IAX2/siège : siège.com@adresse_IP du serveur Asterisk de l’agence2/$


{EXTEN} )

Après l’installation du IPABX et l’interconnection des différents sites il reste la configuration


des terminaux que sont les soft phones et les téléphones IP.
Troisième partie : Limite et
dysfonctionnement du système
II.5 Limite de la VoIP

II.6 Les faiblesses que rebutent les entreprises


II- LES FAIBLESSES QUI REBUTENT LES
ENTREPRISES

La VoIP n’a pas encore pris son essor en Afrique en générale et au Sénégal en particulier
pour diverses raisons qui sont d’ordres techniques structurels et économiques.

Les faiblesses techniques

La VoIP n’était pas encore suffisamment fiable et le protocole IP en était le principal


responsable. De larges segments de la population internet et des réseaux IP utilisaient la
version IPV4 qui ne fournissait pas un bon support pour un routage fiable. La question que
l’on se posait était la suivante : combien de temps accepte-on d’attendre la tonalité lorsque
l’on décroche le téléphone ?

Avec l’implémentation de la nouvelle version IPV6 la VoIP devient ne option intéressante


pour les entreprises. Cependant il est possible de l’utiliser avec d’autres solutions hybrides qui
combinent l’IP avec d’autres protocoles plus fiables comme l’ATM. Aujourd’hui nous
assistons à l’utilisation conjointe d’IPV4 et d’IPV6 sur internet, le temps que les entreprises
mettent à jour leurs équipements

Une qualité de son médiocre.

Au début, il n’y avait pas de garantie de qualité sonore pour la VoIP. Elle était souvent plus
mauvaise que celle d’un téléphone GSM utilisé dans une zone à la couverture médiocre… Les
temps de latence, les problèmes de compression et un résultat peu fidèle affaiblissaient
grandement la qualité sonore du VoIP. La tâche va être simplifiée avec l’implémentation à
grande échelle d’IPv6 et l’établissement de nouveaux standards par les organismes des
industriels des réseaux et des télécoms (IUT-T, EITF)
L’amélioration de l’utilisation

La VoIP n’offrait pas des fonctionnalités telles que la mise en attente d’un appel et
l’identification de l’appelant, des services de base de la téléphonie traditionnelle (la
spécification Q.931 de l’IUT-T). Aujourd’hui pratiquement toutes ces fonctionnalités ont été
transposées au sein des systèmes voix sur IP. Toute, la technologie VoIP offre de multiples
autre opportunités de fonctionnalités téléphoniques de nouvelles génération. De plus,
l’activation et l’annulation de ces services sont simplifiées par la misent en place d’interfaces
web.

II.7 Dysfonctionnement général

III- DYSFONCTIONNEMENT GENERALE


La latence

La maîtrise du délai de transmission est un élément essentiel pour bénéficier d’un véritable
mode de conversation et minimiser la perception d’écho (similaire aux désagréments causés
par les conversations par satellites, désormais remplacés par les câble pour ce type d’usage).

La durée de traversée d’un réseau IP dépend de nombreux facteurs :

Le débit de transmission sur chaque lien.

Le nombre d’élément réseaux traversés.

Le temps de traversé de chaque élément, qui est lui-même fonction de la puissance et la


charge de ce dernier, du temps de mise en file d’attente des paquets, et du temps d’accès en
sortie de l’élément.

Le délai de propagation de l’information, qui est non négligeable si on communique à


l’opposé de la terre.

Noter que le temps de transport de l’information n’est pas le seul facteur responsable de la
durée totale de traitement de la parole. Le temps de codage et la mise en paquet de la voix
contribuent aussi de manière important à ce délai.

Il est important de rappeler que sur les réseaux IP actuels(Sans mécanismes de garantie de
qualité de service), chaque paquet IP « fait sont chemin » indépendamment des paquets qui le
précèdent ou le suivent : c’est ce qu’on appelle grossièrement le « Best effort » pour signifier
que le réseau ne contrôle rien. Ce fonctionnement est fondamentalement différent de celui du
réseau téléphonique où un circuit est établi pendant toute la durée de la communication.

On considère généralement que la limite supérieure acceptable pour une communication


téléphonique , se situe entre 150 et 300ms de transmission (en considérant à la fois le
traitement de la voix et le délai d’acheminement).

II.8 Perspectives

III CONCLUSION

IV Bibliographie et Webographie

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