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LES BASES DE LA

RADIOCOMMUNICATION
Liaisons Hertziennes
Notions générales

• Un bref historique des télécommunications

• Les supports de transmissions

• Intérêt et inconvénients

• Système utilisant les liaison hertziennes


Propagation des ondes électromagnétiques

• Rappels sur les ondes

• Caractéristiques d’une onde électromagnétique

• Comment transmettre un signal par liaison hertzienne

• La propagation dans l’environnement terrestre


Décibels
• Origine du décibels

• Rapport de puissance en dB

• Rapport de courant ou de tension en dB

• Application à la mesure de puissance

• Règles d’additivités

• Synthèse: différents types de décibels


Les antennes

• Généralités sur les antennes

• Une antenne idéale

• Directivité et diagramme de rayonnement d’une antenne

• Angle d’ouverture, lobes secondaires et arrières

• Gain d’une antenne

• Polarisation

• Quelques antennes courantes


Bilan de liaison

• Bilan de liaison

• Etude d’un système de radiocommunication


Le changement de fréquence

• Principe

• Changement de fréquence en réception, fréquence d’image


ANNEXES

• Propagation des ondes hertziennes


• Spectres des ondes hertziennes
• Gamme de fréquences utilisables
• Aspects des différents types de propagation
• Exemples de chaines complets
• Ellipsoïde de Fresnel
LIAISONS HERTZIENNES
1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
Un bref historique des télécommunications
• La transmission à distance de l’information a toujours été une préoccupation humaine importante.

• Dans l’antiquité, des messagers parcouraient à pied la distance entre l’émetteur et le récepteur du message. A cette époque, l’information ne
se déplaçait pas à la vitesse de la lumière et on ne connaissait pas les autoroutes de l’information.

• Plus tard, l’homme a utilisé des liaisons optiques. D’abord rudimentaires (signaux de fumée, feu pour avertir d’un danger), elles ont été
améliorées plus tard : le télégraphe Chappe permettait vers 1800 de transmettre des messages en utilisant des signaux optiques à l’aide de
sémaphores.

• En 1832, Samuel Morse invente le télégraphe. C’est le premier système de transmission utilisant des signaux électriques se propageant sur
une ligne. On transmet sur la ligne une suite d’impulsions brèves ou longues pour créer des symboles (lettres de l’alphabet).

• Ce système était très intéressant mais il nécessitait un support physique (une ligne électrique) entre l’émetteur et le récepteur.
LIAISONS HERTZIENNES
1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
Un bref historique des télécommunications.

• A la fin du 19eme siècle, les physiciens ont mis en évidence les ondes électromagnétiques (Maxwell, Hertz).
Guglielmo Marconi, un physicien italien réalise en 1895 la première transmission radio (on parlait alors de
TSF : Télégraphie sans fil) sur une distance de 1,5 km.

• Au cours de 20ème siècle, les progrès ont été spectaculaires : En France, en février 2009, il y avait 58
millions de clients aux téléphones mobiles pour un peu plus de 64 Millions de Français (bébés et
centenaires inclus !).

• Nous vivons à l’époque des télécommunications


LIAISONS HERTZIENNES
1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
Intérêt des liaisons hertziennes.

Les supports de transmission

Dans les télécommunications, on distingue actuellement trois grandes familles de supports de transmission de
l’information numérique :
• les liaisons filaires (ou lignes de transmission).
• les liaisons hertziennes.
• les liaisons optiques.
LIAISONS HERTZIENNES
1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
Intérêt des liaisons hertziennes.

Les supports de transmission

Il existe deux types de liaisons optiques :


• liaison par fibre optique (optique guidée).
• liaison optique en espace libre (exemple : liaison infrarouge télécommande-téléviseur).
• Nous n’étudierons en détail dans ce chapitre que les liaisons hertziennes, mais nous allons détailler les
avantages et inconvénients de celle-ci par rapport aux autres support de transmission.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.

Intérêts et inconvénients

• L’intérêt principal des liaisons hertziennes et qu’elles ne nécessitent pas de support physique entre l’émetteur
et le récepteur de l’information.
• C’est le moyen de communication idéal pour les liaisons avec les objets mobiles: piétons, automobiles,
bateaux, trains, avions, fusées, satellites, etc..
• Les liaisons hertziennes sont intéressantes dans le cas de la diffusion (radio diffusion et télédiffusion), où l’on
a un émetteur et plusieurs récepteurs. En effet pour couvrir une ville, il est plus simple et moins
• cher d’installer un émetteur et une antenne chez chaque particulier, plutôt que de relier par câble chaque
particulier !
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.

Intérêts et inconvénients

Les inconvénients principaux des liaisons hertziennes (par rapport aux autres supports) sont aussi liés à l’absence de support
physique :

• Comment faire pour que tout le monde puisse communiquer en même temps ?

Ce problème n’existe pas par rapport à une liaison filaire : chacun son câble ! Dans le cas des liaisons

hertziennes, ceci impose une gestion stricte des fréquences : Chaque système de transmission radio

dispose d’une certaine bande de fréquence qui lui est allouée.

• Comment garantir la confidentialité de transmission entre l’émetteur et le récepteur ? N’importe quel

« espion » peut intercepter une communication puisque l’information est transmise en « espace libre ».

Cet inconvénient est corrigé par l’utilisation de cryptage de l’information entre l’émetteur et le récepteur.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.

Les systèmes utilisant les liaisons hertziennes

Quelques exemples de systèmes utilisant les liaisons hertziennes, la liste qui suit n’est, bien sûr, pas exhaustive.
• Radiodiffusion (en modulation d’amplitude ou de fréquence)
• Télédiffusion (analogique ou numérique, terrestre ou par satellite)
• Radiocommunications : Talkie-walkie, CB, liaison VHF pour avions ou bateaux
• Faisceaux hertziens.
• Téléphonie : téléphone DECT (réseau de téléphones sans fil à l’intérieur d’une maison ou d’une petite
entreprise), téléphone mobile.
• Internet : Liaison Wi-Fi (réseau Internet sans fil à l’intérieur d’une maison ou d’une petite entreprise).


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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques

Rappel sur les ondes


• Dans une liaison hertzienne, c’est une onde électromagnétique qui « porte » l’information à transmettre.
• Une onde électromagnétique est constituée d’un champ électrique E et d’un champ magnétique H, couplés
entre eux : les deux champs sont perpendiculaires l’un à l’autre, leurs amplitudes sont en rapport constant
et leurs variations sont en phase.

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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques
Caractéristiques d’une onde électromagnétique

Les caractéristiques principales d’une onde électromagnétique sont :

• La polarisation : C’est l’orientation du champs électrique par rapport à l’horizontale. Si le champ E est parallèle à
l’horizontale, on dit que l’onde a une polarisation horizontale. Si le champ E est perpendiculaire à
l’horizontale, on dit que l’onde a une polarisation verticale.

Dans le cas général (angle quelconque du champ E ), on a alors une composante horizontale et une composante
verticale.

• Remarque : Certaines antennes génèrent des ondes qui ont une polarisation circulaire ou elliptique : la polarisation
varie au cours de la propagation.

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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques
Caractéristiques d’une onde électromagnétique

• Cette notion sera revue plus loin, lors de l’étude des antennes. La vitesse de propagation : Dans le vide, une onde
électromagnétique se propage à la vitesse de la lumière c = 3.108 m/s.

• La fréquence : En un point donné, c’est le nombre de maxima de champ par seconde. Elle est égale à la

fréquence du générateur qui a donné naissance à l’onde. L'unité est le Hertz. On la note f.

• La longueur d’onde : c'est la distance entre deux maximums consécutifs ou bien c'est la distance parcourue par
l'onde pendant la durée d'une période. On la note l.

• λ= C/f=CT
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.

Comment transmettre un signal par liaison hertzienne ?

• Pour transmettre un signal par liaison hertzienne, une solution (faussement) simple pourrait être de transmettre le
signal directement, en reliant directement le générateur d’information à une antenne. On

réaliserait alors ce qu’on appelle une liaison en bande de base.

• Ceci n’est jamais réalisé en pratique.

• En effet, les signaux transmis généralement sont des signaux audio, vidéo ou numériques. Ces informations ont une
spectre basse fréquence et assez étendu.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.

Comment transmettre un signal par liaison hertzienne ?

Ils ne peuvent donc être transmis directement pour les raisons suivantes :

• le canal hertzien a une atténuation qui varie fortement avec la fréquence et coupe les basses fréquences.

• Les antennes devraient avoir des dimensions gigantesques pour avoir des performances honorables (plus la
fréquence est haute et plus les antennes sont petites).

• Une fois qu’un générateur émettrait, il perturberait toutes les autres liaisons.

C’est pour ces raisons que les liaisons hertziennes sont réalisées à des fréquences élevées de telle manière que la bande
occupée par le message à transmettre soit très inférieure à la fréquence de l’onde porteuse.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.

Comment transmettre un signal par liaison hertzienne ?


• On retiendra : Pour transmettre un signal par liaison hertzienne, il faut « accrocher » le signal basse
fréquence (le message à transmettre) à une onde de haute fréquence (la porteuse). C’est l’opération de
modulation.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.
La propagation dans l’environnement terrestre
Lorsque on effectue sur la terre une transmission entre un émetteur et un récepteur, le récepteur reçoit une onde
directe émise par l’émetteur mais aussi une onde réfléchie.

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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.
La propagation dans l’environnement terrestre

• La réflexion peut se faire sur la terre, sur la mer, mais parfois aussi sur les hautes couches de l’atmosphère,

• L’onde directe est celle qui parcourt le chemin le plus court (la ligne droite).

L’onde réfléchie parcourt toujours une distance plus importante que l’onde directe. Les deux ondes arrivent donc déphasées au
récepteur. Si le déphasage et de 180° et les amplitudes égales, les deux ondes se soustraient et la puissance reçue est nulle !

• Dans le cas d’une réflexion sur le sol ou sur la mer, le niveau du signal reçu sera plus ou moins important en fonction de la
fréquence d’émission et de la nature du sol car le sol ou la mer sont plus ou moins conducteurs selon la fréquence du signal.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.
La propagation dans l’environnement terrestre

• En basse fréquence, le sol est bon conducteur et l’onde se propage alors par conduction dans le sol. On parle d’onde de sol. C’est
essentiellement ainsi que sont diffusées les grandes ondes.

• Dans le cas de réflexion sur les couches de l’ionosphère, la réflexion dépend toujours de la fréquence, mais aussi du cycle solaire,
de la saison, de l’heure du jour, du champs magnétique terrestre, de l’age du radioélectricien (non, ça c’est une plaisanterie !) et
de beaucoup d’autres facteurs.

• A noter : Parfois la réflexion sur le sol et les couches de la ionosphère peut-être l’effet recherché. Ce phénomène, bien connu des
radioamateurs permet d’effectuer des transmissions à très longues distances par réflexions multiples : L’émetteur et le récepteur
ne sont même pas en vue directe (n’oublions pas que la terre est ronde). Il n’y a plus d’onde directe mais que des ondes
réfléchies. Les ondes se déplacent alors par bonds successifs entre lesquels se créent des zones de silences, il est alors possible
d'entendre une station située à 2000km mais pas une autre située à 200km.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.
La propagation dans l’environnement terrestre
LIAISONS HERTZIENNES
1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.
La propagation dans l’environnement terrestre

• Ce type de transmission est surtout utilisé par les radioamateurs.

• Ce sujet, très intéressant mais aussi très complexe, sort du cadre du BTS des Systèmes électroniques. On trouvera sur
Internet, sur les sites personnels de radioamateurs une foule d’informations très intéressantes (On trouvera
quelques liens dans la bibliographie à la fin de ce dossier).

• Certains radioamateurs effectuent des liaisons d’un point à l’autre de la terre en effectuant des réflexions sur la lune !

• Industriellement, pour effectuer des transmissions hertziennes d’un point à l’autre de la terre, on utilise les satellites
de télécommunication.
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1 – Notions générales

Objectifs : Appréhender et assimiler les paramètres intervenant dans une liaison hertzienne.
La propagation des ondes électromagnétiques.
La propagation dans l’environnement terrestre

Pour finir, on donne ici les principaux modes de propagation en fonction de la fréquence :

• Entre 3 KHz et 3 MHz : la propagation se fait par onde de sol. C’est le cas des grandes ondes.

• Entre 3 MHz et 30 MHz : la propagation se fait par réflexion sur l’ionosphère mais l’onde de sol et l’onde directe existent aussi. La
propagation dépend de beaucoup de facteurs. C’est le domaine des ondes courtes, le terrain de jeu favori des radioamateurs.
C’est dans cette bande que sera diffusée la DRM (Digital Radio Mondiale, la radio numérique du futur à couverture mondiale).

• Entre 30 MHz et 3 GHz : la propagation se fait par onde directe mais aussi par réflexion sur le sol (trajets multiples). C’est le cas de
la télévision terrestre, du téléphone mobile.

• Entre 3 GHz et 30 GHz : la propagation se fait par onde directe, il y a peu de réflexions sur le sol car les antennes sont très
directives (paraboles). C’est le cas des faisceaux hertziens et de la télévision par satellite.
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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.


Introduction

• Les techniciens et ingénieurs qui travaillent dans les télécommunications et à fortiori dans les

radiocommunications utilisent le décibel (dB) très fréquemment et sous toutes ses variantes : dB, dBm,

dBi, dBμV, etc..

• Les mauvaises langues racontent que c’est parce qu’il ne savent faire que des additions et pas des

multiplications !

• Nous allons donc revoir ici les différents « décibels » utilisés en radiocommunication
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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.

Origine du décibel

• Supposons que nous réalisons l’expérience suivante: Un générateur sinusoïdal attaque un haut-parleur.

On écoute le son produit par le haut-parleur et on mesure simultanément la puissance électrique fournie.

• On constate que si on double la puissance, le son paraît à peine plus fort. La sensation auditive varie peu lorsque la

puissance varie beaucoup. Il a été démontré (Loi de Fechner) que la sensation est proportionnelle au logarithme

de l’excitation.

• Le décibel (dB) a été introduit à l’origine en acoustique pour traduire mathématiquement ce phénomène.

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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.

Rapport de puissance en dB
• Si P2 et P1 sont deux puissances, le rapport en décibel de P2 sur P1 s’écrit :




• log10 : logarithme décimal ne pas confondre avec ln : logarithme népérien.
• Par la suite, on se contentera de l’écrire log.

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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.

Rapport de puissance en dB

Exemple d’application : Gain d’un amplificateur.

• Le gain d’un amplificateur est le rapport de la puissance de sortie sur la puissance d’entrée, on l’exprime
souvent en dB.
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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.


Rapport de courant ou de tension en dB
• La puissance électrique d’un signal étant proportionnelle au carré de la tension ou du courant. (P= R.I2=
V2/R), le rapport de deux puissances peut s’exprimer en fonction du rapport des tensions ou des courants :

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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.


• Application à la mesure de puissance
• Pour mesurer des puissances HF en radiocommunications mais aussi en téléphonie pour mesurer des signaux
audio, on utilise le dBm.
• Le dBm est défini par rapport à une puissance de référence de 1mW.




• Attention : Si l’on veut déterminer les tensions ou les courants correspondants pour effectuer des mesures, il
est nécessaire d’indiquer la valeur de l’impédance de charge.
• En téléphonie : 0dBm = 1mW sur 600W
• En H.F : 0dBm = 1mW sur 50W
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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.



Règles d’additivité

• Les propriétés du logarithme, permettent de ramener la plupart des calculs effectués en radiocommunications
à des additions ou des soustractions.

• On rappelle une des propriétés du logarithme :

log(A×B) = log(A) + log(B)

• Pour chacun des cas cités ci-dessous, résoudre chaque problème, vérifier si la règle d’additivité proposée est
vraie et le démontrer, en partant des définitions.



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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.


Synthèse : différents type de dB

• dBm : Défini par rapport à une référence de 1mW. Attention à l’impédance de mesure 600W en téléphonie,
50W en HF.



• dBW : dB Watt : Défini par rapport à une référence de 1W. Impédance de mesure : généralement 50W.
• Généralement utilisé pour les amplificateurs HF de puissance.


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2 – Décibels

Objectifs : Maîtriser et utiliser correctement le décibel.


Synthèse : différents type de dB
• dBμV : dB microvolt : Défini par rapport à une tension de référence de 1μV. Généralement utilisé pour
définir les niveaux d’entrées des récepteurs radio.



• dBi : dB isotrope : Réservé aux antennes. Il défini le gain d’une antenne par rapport à une antenne isotrope
qui rayonnerait la même puissance dans toutes les directions. Cette notion est abordée plus après.


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences d'un cahier des
charges.

Généralités sur les antennes

• L’antenne a un rôle très important dans les liaisons hertziennes : elle assure l’interface entre le circuit

électrique et le milieu de propagation.

• Une antenne est un dispositif réciproque :

En émission, l’antenne reçoit un courant et une tension, elle génère un champ électrique et un champ

magnétique.

• En réception, l’antenne reçoit un champ électrique et un champ magnétique, elle génère une tension et un courant.

• Les caractéristiques d’une antenne sont les mêmes si l’antenne est utilisée en émission ou en réception.
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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.

Une antenne idéale : l’antenne isotrope


• Une antenne isotrope n’existe pas, mais elle permet de définir les caractéristiques des antennes réelles.
Une antenne isotrope est une antenne qui, alimentée par la puissance PE, rayonnerait cette puissanceavec la
même intensité dans toutes les directions.
• A la distance d, toute la puissance est répartie sur la surface de la sphère.
• La surface de la sphère est


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.

Une antenne idéale : l’antenne isotrope


• La densité surfacique de puissance p, c'est-à-dire la puissance par unité de surface, soit le nombre de W par
m2 s’écrira :



• Une antenne à la distance d, ayant une surface de réception SR recevra donc :


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.

Une antenne idéale : l’antenne isotrope



• La puissance reçue varie très fortement avec la distance puisqu’elle est inversement proportionnelle au
carré de la distance entre l’émetteur et le récepteur.
Analogies :
• Analogie n°1 : Le ballon : Imaginez un ballon très fin que l’on gonfle, plus il grandit (plus d augmente) et
plus il est fin (plus la densité de puissance diminue !)
• Analogie n°2 : L ‘ampoule électrique : une ampoule électrique peut être considérée comme une source
isotrope de lumière. La lumière est émise dans toutes les directions. Plus l’on s’éloigne de l’ampoule, plus
l’intensité lumineuse est faible.


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.

Directivité et diagramme de rayonnement d’une d’antenne

• L’antenne isotrope n’existe pas et n’est pas réalisable. En réalité, l'énergie rayonnée par une antenne est

répartie inégalement dans l'espace, certaines directions sont privilégiées : ce sont les lobes de

rayonnement.

• Le diagramme de rayonnement d'une antenne permet de visualiser ces lobes dans les trois dimensions, dans

le plan horizontal ou dans le plan vertical incluant le lobe le plus important.


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.

Directivité et diagramme de rayonnement d’une d’antenne

• Exemple : l’antenne suivante possède le diagramme de rayonnement associé :


• Comme on peut le voir sur ce diagramme l’antenne émet avec la même intensité dans le plan horizontal, mais
on ne reçoit rien quand on se trouve à la verticale de l’antenne. La directivité de l'antenne dans le plan
horizontal est une caractéristique importante dans le choix d'une antenne.
• La directivité d’une antenne caractérise la façon dont cette antenne concentre le rayonnement dans certaines
directions de l’espace.



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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences d'un cahier des charges.

Directivité et diagramme de rayonnement d’une d’antenne

• Dans certaines applications, on utilisera des antennes directives : lorsque l’on veut émettre ou recevoir dans une direction
précise.

Exemples :

• Réception TV terrestre (on pointe son antenne vers l’émetteur)

• Réception satellite (ceux qui l’ont déjà expérimenté savent que le pointage d’une parabole est très pointu !).

• - Emission et réception Radar (vous avez sûrement déjà vu des gendarmes viser les automobilistes avec leur radar, il doivent
ne viser qu’une voiture à la fois !).

•On parlera dans ces cas d’antenne directive.



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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.
Directivité et diagramme de rayonnement d’une d’antenne

• Dans d’autres applications, on va essayer de rayonner dans toutes les directions.

Exemples :

- L’émission TV (l’émetteur « arrose » toute une région).

- Talkie-walkie (A priori, on ignore ou est l’autre poste).

- Emetteur et récepteur Wi-Fi : Les émetteurs et récepteurs peuvent être n’importe où dans la maison !)

On parlera dans ces cas d’antenne omnidirectionnelle.


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.
Directivité et diagramme de rayonnement d’une d’antenne

• Le diagramme de rayonnement de l’antenne permet d’apprécier la directivité de l’antenne. Parfois représenté

sous la forme d’une figure en 3 dimensions, on présente en général le diagramme de rayonnement dans

deux « plans de coupe » : horizontal et vertical. Il s’agit de diagrammes en coordonnées polaires

représentant la puissance émise en fonction de la direction.

• La puissance émise est normée par rapport à la puissance maximale, l’échelle utilisée peut être logarithmique

( en dB) ou linéaire (comprise entre 0 et 100%).


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir
des exigences d'un cahier des charges.
Directivité et diagramme de rayonnement d’une d’antenne
Exemple :
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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Angle d’ouverture, lobes secondaires et arrière.

• Le diagramme de rayonnement permet de définir des nombreuses caractéristiques de l’antenne. En

particulier:

l’angle d’ouverture

le niveau des lobes secondaires

le niveau du lobe arrière


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Angle d’ouverture, lobes secondaires et arrière.

Angle d’ouverture
L'angle d'ouverture d'une antenne est l'angle de direction pour lequel la puissance rayonnée est lamoitié (-3dB) de la puissance
rayonnée dans la direction la plus favorable. Il est donc représentatif de la directivité de l’antenne. Plus cet angle est étroit plus
l’antenne est directive.
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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Angle d’ouverture, lobes secondaires et arrière.

Lobes secondaires

Un lobe secondaire correspond à un maximum de puissance dans une direction autre que la direction

privilégiée. Idéalement, ils doivent être les plus faibles possibles.


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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences d'un
cahier des charges.

Gain d’une antenne

Principe

• On rappelle que l’antenne isotrope émet la même puissance dans toutes les directions de l’espace. Une

antenne directive n’émet de la puissance que dans un angle étroit de l’espace. La puissance émise est donc plus forte.

Analogies :

• Analogie n°1 : Le ballon : Pour reprendre l’image de la source isotrope et du ballon, si le ballon au lieu d’être
sphérique est comprimé dans une direction il sera plus grand.

• Analogie n°2 : La lumière : une ampoule nue peut être considérée comme une source isotrope, une lampe torche
peut être considérée comme une source directive. La lumière émise par la lampe torche (dans la direction
privilégiée) est plus concentrée, pourtant, l’ampoule est la même dans les deux cas.
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3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Gain d’une antenne


Définition

• Le gain d'une antenne n'est qu'une autre façon de répartir le rayonnement en favorisant certaines directions au
détriment des autres. Il n’a physiquement rien à voir avec le gain d’un amplificateur. Le gain d’une antenne
n’est pas à proprement parler un gain mais plutôt une « perte que l’on ne fait pas ».

• Supposons une liaison (théorique) entre un émetteur et un récepteur. L’émetteur est équipé d’une antenne
isotrope. Le récepteur à l’autre extrémité reçoit une certaine puissance P0. Si on remplace maintenant
l’antenne isotrope d’émission par une antenne directive, la puissance reçue P1 sera plus importante que P0.

• Le gain de l’antenne sera de P1-P0.


LIAISONS HERTZIENNES
3 – Antennes

• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Gain d’une antenne


Définition

• Le gain de l’antenne est donc le gain de puissance par rapport à l’antenne isotrope. Il est exprimé en dBi

(avec i comme isotrope).

• Plus l’antenne est directive, plus l’angle d’ouverture est étroit et plus le gain de l’antenne est important.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Gain d’une antenne

Relation entre gain et angle d’ouverture

• Le gain d’une antenne est d’autant plus grand que l’angle d’ouverture est étroit. La relation suivante permet
d’estimer grossièrement le gain d’une antenne à partir des deux angles d’ouvertures.

• Cette relation n’est valable que pour des angles inférieurs à 90° et pour des antennes ayant des lobes
secondaires très inférieurs au lobe principal :

LIAISONS HERTZIENNES
3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.

Gain d’une antenne


P.I.R.E

• La P.I.R.E, Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente, est une caractéristique importante d’un émetteur. Elle
correspond à la puissance émise par l’émetteur, augmentée du gain d’antenne.

• P.I.R.E (W) = PE(W).GE (Attention GE ici n’est pas en dBi )

• On l’exprime souvent en dBW ou dBm :

• PIRE (dBm ou dBW) = PE (dBm ou dBW) + GE dBi


LIAISONS HERTZIENNES
3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.


Polarisation

• Le signal émis par une antenne est polarisé : le champ électrique est émis dans une certaine direction par
rapport à l’horizontale, dépendant de la géométrie de l’antenne.

• Si celui-ci est parallèle à la surface de la terre, la polarisation est linéaire horizontale, s'il est perpendiculaire à
la surface de la terre la polarisation est linéaire verticale, s'il tourne, la polarisation est circulaire.

• Pour qu’une liaison fonctionne correctement, il faut que l'antenne de réception soit polarisée de la même
façon que l'antenne d'émission.

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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Polarisation
• Exemple : Liaison avec 2 antennes Yagi (antennes utilisées en réception TV terrestre).

LIAISONS HERTZIENNES
3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Polarisation

Application :
• En réception satellite analogique ou numérique, les fréquences porteuses sont réparties dans les deux
polarisations, ainsi deux canaux proches ne se perturberont pas car leur polarisation est différente.

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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Polarisation
• La tête de réception satellite est équipée de 2
Application :
antennes, une en polarisation horizontale,

l’autre en polarisation verticale. Le choix de
l’une ou l’autre des antennes se fait à partir
d’un ordre envoyé par le démodulateur et
transmis par l’intermédiaire de la tension
d’alimentation.

• Sur l'agrandissement à droite, on distingue
nettement les deux "antennes", verticale
et horizontale, attaquant chacune un
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
• Nous allons voir ici quelques antennes les plus couramment utilisées en télécommunication et
radiodiffusion.
L’antenne filaire
• L’antenne filaire est la plus simple. Elle est constituée de 2 brins de fil électrique de longueur l/2.

• Les caractéristiques de cette antenne vont dépendre de la fréquence.


• Cette antenne est souvent utilisée avec l = l/2. On l’appelle alors doublet demi-onde.
• La polarisation de cette antenne est celle de son axe principal : Si l’antenne est verticale, la
polarisation est verticale.
• Le diagramme de rayonnement de cette antenne a été déjà vu en exercice.
• Cette antenne est bien évidemment une antenne omnidirectionnelle, elle a donc par nature un
gain faible de l’ordre de 2dBi.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
L’antenne filaire
• Variante : L’antenne quart-d’onde
• Si on sépare un doublet demi-onde en 2 et qu’on place l’un des brins au dessus d’un plan conducteur (plan de
masse qui agit comme un « miroir »), on obtient une antenne aux caractéristiques équivalentes mais de
dimension moitié.
• Le gain est de 3dBi, légèrement plus élevé que le doublet demi-onde car elle ne rayonne que dans la moitié de
l’espace.

C’est l’antenne la plus simple à réaliser mais il ne faut pas


oublier le plan de masse.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
• Antenne Yagi

L'antenne Yagi ou antenne Yagi-Uda (du nom de ses inventeurs, Hidetsugu Yagi et Shintaro Uda) est une
antenne se caractérisant par une forme qui se rapproche de celle d'un râteau : c’est l’antenne la plus utilisée par
les particuliers pour recevoir la télévision (terrestre). Cette antenne a été brevetée en 1926.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Antenne Yagi

• Le principe est le suivant : on associe sur un même axe un doublet et des brins non alimentés appelés (a tort)
éléments parasites. Ces éléments vont capter le signal émis par l’antenne alimentée et vont le re-émettre.

• L’antenne alimentée est appelée « radiateur », les éléments parasites situés à l’arrière sont appelés «
réflecteurs », ceux situés devant sont appelés « directeurs ».

• Le champ émis par l’antenne est la somme de tous les champs émis par tous les éléments. En jouant sur les
positions et les longueur des éléments, on modifie les phases et amplitudes de chacun des champs
électriques re-émis de sorte que le champs soit maximal vers l’avant et minimum vers l’arrière. On obtient
ainsi une antenne directive.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Antenne Yagi

• Analogie : On rappelle l’image de la lampe torche qui est


constituée d’une ampoule et d’un réflecteur (miroir) qui
permet de concentrer le faisceau lumineux.

• Le gain d’une antenne Yagi augmente avec le nombre
d’éléments : autour de 6 dB pour une Yagi à 2 éléments,
il peut atteindre jusqu'à 18 dB pour une antenne à plus de
20 éléments. L’antenne Yagi est le plus souvent utilisée
entre 100MHz et 1GHz.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Antenne parabolique

• Une antenne parabolique, communément appelée parabole par le grand public, est une antenne disposant d'un
réflecteur en forme de parabole.

Les propriétés géométriques de la parabole permettent de concentrer tous les rayons reçus en un point unique
appelé foyer.

• C’est en ce point que l’on placera une petite antenne (la source) qui est alimentée en émission, et qui capte le
signal en réception.

• Analogie : Ici encore, on pensera à la lampe torche ou au phare de voiture : le miroir derrière l’ampoule a la
forme d’une parabole.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Antenne parabolique
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Antenne parabolique

• Souvent, sur les antennes paraboliques, en particuliers sur celles destinées à la réception satellite, la source est
décentrée, le réflecteur est alors une portion de parabole : on parle de « parabole offset ». La source ne
masque pas les ondes reçues, contrairement à la « vraie parabole », ce qui permet d’obtenir un meilleur
gain. Autre avantage, les paraboles offsets sont installées quasi verticalement alors qu’elles pointent un
satellite placé très haut dans le ciel, elles permettent donc un gain de place.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Antenne parabolique
• Parfois, en particulier pour les radars et les faisceaux hertziens, l’antenne parabolique est recouverte d’une «
enveloppe » rigide, le radôme (comme radar et dôme). Le radôme permet de protéger l’antenne de l’eau
et des accumulations de glace. Le matériau ne doit pas introduire de perte de puissance.
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes
Gain d’une antenne parabolique

• Le gain isotrope de l'antenne parabolique dépend principalement de son diamètre et de la fréquence d'utilisation (en fait de
la longueur d'onde) mais aussi, dans une moindre mesure, de l'efficacité du système d'illumination de la parabole par la
source (coefficient k) et de la précision de réalisation du réflecteur.

• Le gain d’une antenne parabolique est donné par la relation suivante :

• avec :

k : rendement du système d'illumination (source), généralement compris entre 0,5 et 0,8.

D : diamètre du réflecteur parabolique.

λ: longueur d'onde d'utilisation. D et l doivent être exprimés dans la même unité.

• Plus l’antenne est grande devant la longueur d’onde, plus le gain est important. Les antennes paraboliques sont peu utilisées
en dessous de 1 GHz (l = 0,3m).
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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes

Angle d’ouverture

• L’angle d’ouverture à -3dB d’une antenne parabolique est lié à la dimension de l’antenne. Plus l’antenne est
grande devant la longueur d’onde, plus le gain est important et plus l’antenne est directive.

• L’angle d’ouverture est donné par la relation suivante :

ϴ en degrés, D et λ doivent être exprimés dans la même unité.


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3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences d'un
cahier des charges.
Quelques antennes courantes

Polarisation

La polarisation de la source détermine la polarisation de l’antenne parabolique.

Autre type d’antennes

Il existe de très nombreuses antennes et nous ne pouvons ici les citer toutes.

On citera simplement pour information :

• L’antenne cadre qui à la forme d’une bobine (parfois sur un noyau de ferrite) utilisée en grandes ondes.

.
LIAISONS HERTZIENNES
3 – Antennes
• Objectifs : Analyser les caractéristiques des antennes. Justifier les caractéristiques d'une antenne à partir des exigences
d'un cahier des charges.
Quelques antennes courantes

Autre type d’antennes


• L’antenne patch qui est intéressante car réalisée sur un circuit imprimé. Elle est constituée de plusieurs
cellules rayonnantes. Plus les cellules sont nombreuses et plus le gain est important. Utilisée autour du
GHz, en particulier en WiFi (2,4GHz) et pour la nouvelle génération d’antenne satellite..
BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

1. Bilan de liaison

• Avant d’installer un système de radiocommunication ou une liaison hertzienne, il est nécessaire d’effectuer le

calcul du bilan de liaison. En effet, ce calcul permet de déterminer si le niveau de puissance reçue par le

récepteur sera suffisant pour que la liaison fonctionne correctement.


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

1. Bilan de liaison
1.1. Schéma de principe d’une liaison hertzienne
Le schéma de principe d’une liaison hertzienne est dans le cas général le suivant :
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1. Bilan de liaison
1.1. Schéma de principe d’une liaison hertzienne

• Emetteur : Il est caractérisé par sa puissance émise PE. Ici PE sera exprimée en dBm ou dBW. Ordre de grandeur :
de quelques mW (0dBm) à plusieurs kW (> 30dBW).

• Liaison émetteur- antenne émission : elle est généralement réalisée en câble coaxial. A plus haute fréquence (>
quelques GHz), elle peut être réalisé en guide d’onde (voir cours de physique). Elle est caractérisée par son
atténuation LE, exprimée en dB.

Dans les petits systèmes, où tout est intégré (WiFi, téléphone mobile, etc..) cette liaison n’existe pas (LE = 0dB)

• Antenne émission : Elle est caractérisée par son Gain d’antenne GE, exprimé en dBi.
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1. Bilan de liaison
1.1. Schéma de principe d’une liaison hertzienne

• Distance d : c’est la distance entre l’émetteur et le récepteur. On peut montrer (à partir du calcul de la sphère de l’antenne isotrope
et de la définition du gain d’antenne), que la distance entre l’émetteur et le récepteur, introduit une atténuation AEL (pour
atténuation en espace libre) égale à :

Cette grandeur est exprimée en dB.

• Liaison antenne réception- récepteur : comme la liaison émetteur-antenne émission, la liaison antenne réception-récepteur est
caractérisée par l’atténuation LR, exprimée en dB.

• Antenne réception : Elle est caractérisée par son gain d’antenne GR, exprimé en dBi.

• Récepteur : Le paramètre qui nous intéresse ici est PR, puissance reçue par le récepteur. Elle est généralement exprimée en dBm.


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

1. Bilan de liaison

1.1. Schéma de principe d’une liaison hertzienne

• Liaison antenne réception- récepteur :

Comme la liaison émetteur-antenne émission, la liaison antenne réception-récepteur est caractérisée par l’atténuation LR,
exprimée en dB.

• Antenne réception :

Elle est caractérisée par son gain d’antenne GR, exprimé en dBi.

• Récepteur :

Le paramètre qui nous intéresse ici est PR, puissance reçue par le récepteur.

Elle est généralement exprimée en dBm.



BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

1. Bilan de liaison

1.2. Expression de la puissance reçue

Pour déterminer PR, la puissance reçue par le récepteur, il suffit en partant de PE de retrancher toutes les sources
d’atténuation du signal et d’ajouter les gains d’antenne. On obtient ainsi :

• Remarques :

- le terme PE – LE + GE correspond à la PIRE, au niveau de l’antenne d’émission.

- LE et LR sont nuls si l’émetteur et le récepteur sont reliés directement à leurs antennes.


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

1. Bilan de liaison

1.3. Sensibilité d’un récepteur

Nous nous contenterons ici d’en donner une définition et une signification pratique.

• Définition : La sensibilité d'un récepteur est l'amplitude du signal qu'il faut appliquer à son entrée pour obtenir à la
sortie du démodulateur un rapport signal/bruit déterminé (transmission analogique) ou un taux d’erreur donné en
transmission numérique (10-3 ou 10-6).

• Signification : C’est la puissance minimale en dessous de laquelle la qualité de la liaison est dégradée : craquements
importants (« friture ») pour une liaison audio, image dégradée en transmission vidéo (« neige »), taux d’erreur
important en transmission numérique (« pixellisation » ou « figeage » de l’image en TV vidéo numérique).
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1. Bilan de liaison

1.4. Condition de bon fonctionnement d’une liaison hertzienne

Pour qu’une liaison hertzienne fonctionne correctement, il faut que la puissance reçue soit supérieure à la
sensibilité du récepteur. De plus, on prendra généralement une marge (on essayera d’avoir des dB en plus) pour

tenir compte des atténuations supplémentaires qui peuvent être dues à des réflexions multiples ou à la météo
(pluie, neige, brouillard, etc..)
BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.1. Mise en situation

Vous êtes technicien dans une entreprise qui utilise des faisceaux hertziens (opérateur de téléphonie mobile, par exemple). Vous devez
installer une liaison 4×2Mbit/s* de 15 km située à Nice. Vous êtes chargé de faire une étude préliminaire, puis de superviser
l’installation. Vous allez :

- analyser les caractéristiques HF du matériel

- effectuer les calculs préliminaires à l’installation permettant de dimensionner lematériel

(ellipsoïde de Fresnel, bilan de liaison, calcul de l’indisponibilité).

Après avoir consulté plusieurs constructeurs, votre choix s’est porté sur un matériel Sodielec SFH 534.

• * Le signal de base de la transmission numérique utilisé dans les centraux téléphoniques est, selon la normalisation européenne,
celui d’un train numérique à 2048 Kbit/s.
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2. Etude d’un système de radiocommunications

2.1. Mise en situation

Vous êtes technicien dans une entreprise qui utilise des faisceaux hertziens (opérateur de téléphonie mobile, par exemple). Vous devez
installer une liaison 4×2Mbit/s* de 15 km située à Nice. Vous êtes chargé de faire une étude préliminaire, puis de superviser
l’installation. Vous allez :

- analyser les caractéristiques HF du matériel

- effectuer les calculs préliminaires à l’installation permettant de dimensionner lematériel

(ellipsoïde de Fresnel, bilan de liaison, calcul de l’indisponibilité).

Après avoir consulté plusieurs constructeurs, votre choix s’est porté sur un matériel Sodielec SFH 534.

• * Le signal de base de la transmission numérique utilisé dans les centraux téléphoniques est, selon la normalisation européenne,
celui d’un train numérique à 2048 Kbit/s.
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2. Etude d’un système de radiocommunications

2.2. Caractéristiques du matériel

• Un faisceau hertzien est un système de télécommunication, composé de deux extrémités, qui permet de transporter
des informations d’un point à un autre. Ici la liaison est duplex, chaque extrémité est à la fois émetteur et récepteur.

• Le faisceau hertzien SFH 534 appartient à une famille de faisceaux dédiés à la réalisation de liaisons moyenne
capacité (2 ´ 2 Mbit/s et 4 ´ 2 Mbit/s), sur des distances de l’ordre de la dizaine de kilomètres.

• Les applications sont multiples :

‾ Raccordement d’abonnés en zone rurale, déport de relais radio GSM, déport de relais

‾ radio publiques (Gendarmerie, Pompiers, Police, Armées)


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2. Etude d’un système de radiocommunications

2.2. Caractéristiques du matériel

Composition de l’équipement :

• Un SFH 534 est composé de deux extrémités semblables comprenant chacune :

- une antenne associée à un coffret HF

- un tiroir d’exploitation

• Le coffret HF et l’antenne sont généralement situés à l’extérieur, sur un pylône. Le tiroir d’exploitation est généralement situé à l’intérieur d’un local
technique.

• La liaison entre coffret HF et tiroir d’exploitation se fait par l’intermédiaire de deux câbles coaxiaux.

• Le tiroir d’exploitation réalise les fonctions de multiplexage des signaux à transmettre, de codage et de modulation-démodulation à la fréquence
intermédiaire de 70 MHz. Le coffret HF réalise les opérations de transposition de fréquence à la fréquence de 8GHz, en émission et en réception.
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2. Etude d’un système de radiocommunications

2.2. Caractéristiques du matériel


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.2. Caractéristiques du matériel

On donne ici les caractéristiques HF du faisceau hertzien SFH 534 (extraites de la notice technique du produit).

• Puissance émise en sortie du coffret : > 21 dBm

• Seuil de sensibilité : à TEB = 10-3 < -81 dBm

• Fréquences émises :

Sous-bande « aller » : 8028 à 8063 MHz , par pas de 7 MHz

Sous-bande « retour » : 8462 à 8497 MHz, par pas de 7 MHz

• Espacement entre canaux : 7 MHz

• Pertes feeders < 1,5 dB (pour les deux extrémités)


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.2. Caractéristiques du matériel


• Le SFH 534 est disponible en plusieurs versions d’antennes paraboliques. Le tableau cidessous présente les
caractéristiques des antennes :

BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2,2 Caractéristiques du matériel

Travail personnel
• Q.1) Déterminez la puissance émise en mW.
• Q.2) Déterminez le nombre de canaux possibles.
• Q.3) Commentez et explicitez brièvement le tableau présentant les caractéristiques des antennes.

• Remarque : un feeder est un câble hyperfréquence reliant l’antenne au coffret électronique (Liaison émetteur
-antenne émission et antenne réception -récepteur). Ils sont au nombre de deux, un par extrémité. Ces
câbles introduisent une perte de puissance dont il faudra tenir compte dans le bilan de liaison
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2. Etude d’un système de radiocommunications

2.3. Ellipsoïde de Fresnel

• Ce point particulier est spécifique aux faisceaux hertziens et ne s’applique qu’aux liaisons à des fréquences de plusieurs GHz.

• L’ellipsoïde de Fresnel est l’espace défini par la relation :

• où toutes les dimensions sont exprimées en mètres.

• La grandeur r correspond à la valeur strictement minimale pour laquelle l’espace entourant le rayon direct joignant les deux antennes est dégagé de tout
obstacle.

• Remarque : r est maximum pour d1 = d2



BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.3. Ellipsoïde de Fresnel



BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.3. Ellipsoïde de Fresnel

Travail personnel à faire

• Q.1) Calculez la longueur d’onde correspondant à la fréquence d’émission minimale et maximale. Quelle
valeur retiendrons-nous pour effectuer les calculs numériques sur l’ellipsoïde de Fresnel ? Pourquoi ?

• Q.2) Déterminez la valeur maximale de r pour une distance entre les deux extrémités de 15km

BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.4. Bilan de liaison

• On désire installer une liaison 4 × 2 Mbit/s sur une distance de 15 km dans la région de Nice. On
suppose que l’on utilise la même antenne en émission et en réception (ce n’est pas une contrainte du
produit, mais une simplification des calculs).

• On considère que la liaison n’est pas opérationnelle si le TEB est > 10-3


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.4. Bilan de liaison

Travail personnel

• Q.1) Calculez l’atténuation en espace libre correspondant à une distance de 15 km dans le « pire cas » de
canal.

• Q.2) Pour chaque jeu d’antenne, déterminez la puissance reçue, la marge brute (le nombre de dB au dessus du
seuil de sensibilité à 10-3) et la marge sur la liaison exprimée en dB par km. Vous synthétiserez tous les
résultats dans un tableau.
BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.5. Influence de la pluie

En présence de pluie, les gouttes d’eau vont introduire une atténuation significative. L’abaque fourni page
suivante, permet de déterminer l’atténuation supplémentaire introduite par la pluie, en fonction de la fréquence,
de la polarisation et de l’intensité de la pluie : il suffit de tracer une droite passant par 2 paramètres (fréquence et
intensité de pluie) pour trouver le troisième paramètre (atténuation en dB/km).
BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.5. Influence de la pluie

Travail personnel

• Q.1) A partir de l’abaque fourni page suivante, déterminez le niveau de pluie admissible (en mm/h) avant coupure de la liaison pour chaque jeu d’antennes. Vous ferez les calculs
dans le pire cas de fréquence et en polarisation verticale.

• Q.2) Pour minimiser l’influence de la pluie, quelle polarisation vaut-il mieux utiliser ? Justifiez votre réponse.

• Q.3) À l’aide des documents France métropolitaine, zones hydrométéorologiques, déterminez la zone hydrométéorologique correspondant à Nice.

• Q.4) En déduire la configuration minimale permettant d’avoir une liaison interrompue moins de 0,003 % du temps.

• Q.5) Déterminer la durée d’indisponibilité par an.

• Q.6) Si la liaison était installée en Bretagne, quelle serait la configuration minimale permettant d’avoir une liaison interrompue moins de 0,003 % du temps ?

• Q.7) Commentez ces résultats.


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.5. Influence de la pluie

Travail personnel

Intensité des chutes de pluie depassée dans la zone A (mm/h)


BILAN DE LIAISON HERTZIENNE.

2. Etude d’un système de radiocommunications

2.5. Influence de la pluie

Travail personnel
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

Le changement de fréquence est une fonction très utilisée en radiocommunication. Cette

fonction permet d'augmenter ou de diminuer la fréquence centrale d'un signal. Elle réalise la

translation du spectre.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Pour effectuer la fonction changement de fréquence, on peut utiliser un multiplieur. Un multiplieur est un
composant qui génère en sortie un signal proportionnel au produit des signaux présents sur ces deux
entrées. Nous allons étudier le cas où les signaux d’entrée sont des sinusoïdes de fréquences différentes :


LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Vs(t) = k.V1(t).V2(t) = k.A1.cos(w1.t + j1). A2.cos(w2.t + j2)

= (k.A1. A2 /2) . [cos(w1.t + j1 + w2.t + j2) + cos (w1.t + j1 - w2.t - j2)]

= (k.A1. A2 /2) . [cos(w1.t + w2.t +j1 + j2) + cos (w1.t - w2.t + j1 - j2)]

= (k.A1. A2 /2) . [cos((w1 + w2) t +j1 + j2) + cos ((w1 - w2).t + j1 - j2)]

• Le signal en sortie possède une composante à la différence des deux fréquences d’entrée et une composante à
la somme des deux fréquences d’entrée.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe
• Application au changement de fréquence
Pour effectuer un changement de fréquence, on fait précéder le multiplieur par un filtre passe-bande:

Le rôle du filtre passe-bande est de ne conserver qu’une seule des deux raies du signal VS.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

• Exemple : V1 est un signal sinusoïdal de fréquence 90MHz et V2 est un signal sinusoïdal de

fréquence 10MHz.

• VS est la somme de deux raies, une à f1-f2 = 90 – 10 = 80 MHz, l’autre à f1+f2 = 100 MHz.

• On sélectionne alors l’une ou l’autre de ces deux raies en jouant sur la fréquence centrale du filtre passe-
bande.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

Le mélangeur équilibré

• Pour effectuer la fonction multiplication en HF, on utilise généralement un mélangeuréquilibré (double-


balanced mixer) appelé aussi modulateur en anneau (ring modulator).

• Ce composant est réalisé à partir de diodes et de transformateurs.


LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

Le mélangeur équilibré

• Les 4 diodes sont identiques et à la même température (circuit intégré).

• Les transformateurs ont une bande passante de quelques centaines de kHz à quelques

• centaines de MHz (voir quelques GHz).


LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

Le mélangeur équilibré

• Ce composant à 3 accès :
• L’entrée L ou LO comme Local oscillator (oscillateur local): cette entrée reçoit un signal à fort niveau (7 à 10
dBm).
• L’entrée I ou IF comme Intermediate Frequency (Fréquence Intermédiaire).
• La sortie R ou RF comme RadioFréquency (Fréquence Radio).
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

Le mélangeur équilibré

Fonctionnement :

• On peut montrer pour ce composant que VRF = VIF.signe(VLO)

• Les accès RF et IF peuvent être permutés selon l’application. Généralement la fréquence du signal présent sur
l’accès IF est inférieure à la fréquence présente sur l’accès RF.

• Symbole:
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

Le mélangeur équilibré

Fonctionnement :

• Symbole:

Il existe d’autres structures de mélangeurs équilibrés, en particulier des structures utilisant des
transistors.
Ces structures sont polarisées, elles nécessitent une alimentation en courant continu,
cependant elles permettent d’avoir du gain.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

• Généralisation au composant non linéaire

• Plus généralement, on peut démontrer que tout composant non linéaire (diode, transistor, etc..) se comporte comme un mélangeur.

• Lorsque deux signaux de fréquences différentes f1 et f2 sont présents dans un circuit utilisant un composant non linéaire, on obtient
en sortie du circuit un signal ayant des composantes aux fréquences :

f1, 2f1, 3f1, .. nf1

f2, 2f2, 3f2, .. nf2

f1 + f2

f1 - f2 ou f2 – f1
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

1. Principe

• Application au changement de fréquence

• Généralisation au composant non linéaire


• Des combinaisons de produits d’intermodulation comme :
2f1 - f2, 2f2 – f1, .. nf1 - pf2
Par filtrage, il est donc possible de récupérer le
signal à la fréquence f1 + f2 et f1 - f2.
Ainsi en hyperfréquence, la fonction «
changement de fréquence » peut être réalisée avec
une
simple diode.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.

La plupart des récepteurs de radiocommunication utilisent une structure avec un changement

de fréquence en réception. Cette structure est appelée récepteur superhétérodyne.

• Le récepteur superhétérodyne

Le récepteur superhétérodyne est la structure de récepteur la plus utilisée, tant en radio qu’en télévision ou
en hyperfréquences (radar, GSM, GPS...). Elle est caractérisée par l'utilisation d'un étage changeur de fréquence,
ce qui permet une amplification plus aisée du signal.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.

La structure est la suivante :


LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.

• Le signal modulé de fréquence fE est capté par l’antenne. Celui ci est amplifié de manière sélective par l’amplificateur RF.
L’amplificateur RF à une largeur suffisante pour laisser passer tous les canaux (toutes les stations en radio) de la bande.

• Le signal est ensuite mélangé avec l’oscillateur local. Le signal obtenu est à la fréquence fI . On a fI= ½fE-fOL½ ou fI = fE+fOL .

• Quand on change de station, la fréquence d’entrée fE varie, la fréquence de l’oscillateur local fOL varie mais la fréquence fI reste
fixe. Ce qui permet d’avoir tout le temps la même sélectivité quelque soit la station reçue. La notion de sélectivité est abordée
dans un paragraphe ultérieur.

• Le démodulateur permet de retrouver le message basse fréquence. L’intérêt de la structure est que la démodulation se fait à
fréquence fixe quelque soit la station reçue. Le démodulateur est un démodulateur d’amplitude ou de fréquence.

• Le dernier étage permet de mettre en forme et/ou d’amplifier le signal avant utilisation.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.

• Le signal modulé de fréquence fE est capté par l’antenne. Celui ci est amplifié de manière sélective par l’amplificateur RF.
L’amplificateur RF à une largeur suffisante pour laisser passer tous les canaux (toutes les stations en radio) de la bande.

• Le signal est ensuite mélangé avec l’oscillateur local. Le signal obtenu est à la fréquence fI . On a fI= fE-fOL ou fI = fE+fOL .

• Quand on change de station, la fréquence d’entrée fE varie, la fréquence de l’oscillateur local fOL varie mais la fréquence fI reste
fixe. Ce qui permet d’avoir tout le temps la même sélectivité quelque soit la station reçue. La notion de sélectivité est abordée
dans un paragraphe ultérieur.

• Le démodulateur permet de retrouver le message basse fréquence. L’intérêt de la structure est que la démodulation se fait à
fréquence fixe quelque soit la station reçue. Le démodulateur est un démodulateur d’amplitude ou de fréquence.

• Le dernier étage permet de mettre en forme et/ou d’amplifier le signal avant utilisation.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.

Travail personnel

• Un récepteur FM reçoit des signaux dans la bande 88MHz-108MHz.

La fréquence intermédiaire fI est de 10,7MHz (valeur normalisée).

• Q.1) Pour un signal d’entrée à fE = 100MHz, déterminer les deux valeurs possibles pour la fréquence fOL de
l’oscillateur local.

• Q.2) Déterminer les deux plages de variation possible pour l’oscillateur local

Généralement, la solution retenue est celle où la fréquence de l’oscillateur local est supérieure
à la fréquence du signal reçu.
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.


La fréquence image
• En utilisant la structure précédente, pour une valeur de l’oscillateur donnée, il existe une deuxième fréquence
d’entrée qui donne une différence de fréquence égale à la fréquence intermédiaire.
• En effet, reprenons l’exemple de notre récepteur FM recevant une station à 100 MHz.
La valeur de l’oscillateur local est de 110,7MHz.
• On a donc fI = fL - fC
LE CHANGEMENT DE FREQUENCE

2. Changement de fréquence en réception, fréquence image.

La fréquence image

Travail personnel

• Déterminer pour un signal d’entrée à fE =100MHz, et pour un oscillateur local à fOL = 110,7MHz la valeur de la fréquence image,
soit l’autre fréquence qui présente à l’entrée génère une différence de fréquence égale à fI = 10,7 MHz.

• Les conséquences de cette fréquence image peuvent être désastreuses. En effet un signal parasite à la fréquence image sera reçu
aussi bien que le signal utile, la réception pourra donc être fortement perturbée. De même le bruit présent dans la bande de
fréquence image va se superposer au bruit déjà présent dans la bande utile, ce qui aura pour conséquence de doubler le bruit.

• C’est pourquoi il est nécessaire de filtrer la fréquence image au niveau de l’étage d’entrée,avant le changement de fréquence.
ANNEXES
• Propagation des ondes hertziennes

Nous allons étudier l’influence d’un milieu donné sur les ondes hertziennes.

Ce milieu peut être dissipatif, comme le sol, cependant une partie d’énergie

électromagnétique étant dissipée par effet propagation de ces ondes, telle que l’atmosphère.

ANNEXES

Propagation des ondes hertziennes


Quant à l’atmosphère, cette dernière se compose de:
• La troposphère
• La stratosphère
• L’ionosphère
Chaque couche possède des propriétés spécifiques propres,
La figure ci-dessous montre les différents types de propagation qui peuvent avoir lieu entre un émetteur et un récepteur

Mode de propagation des ondes hertziennes


Propagation des ondes hertziennes

1. Onde du sol: Propagation à la surface de la terre

2. Onde directe : Propagation dans la basse atmosphère (Troposphère)

3. Onde ionosphérique: Propagation par réflexion sur la haute atmosphère (ionosphère)


Spectre des ondes hertziennes
Spectre des ondes hertziennes
INTRODUCTION
1.1. Caractéristiques particulières des radiocommunications

• La puissance du signal reçue est en espace libre donnée par l’expression :






• avec Pe, la puissance d’émission en Watts,
• Ge, Gr, le gain des antennes à l’émission et à la réception,
• , la longueur d’onde, en m,
• d, la distance émetteur - récepteur, en m.
1.2. Gammes de fréquences utilisables
On peut classer ces différentes gammes de fréquences du point de vue de la
propagation (figure 1) :
• ELF (Extremely Low Frequencies) : f < 10 kHz,
• VLF (Very Low Frequencies) : 10 kHz < f < 30 kHz,
• LF (Low Frequencies) : 30 kHz < f < 500 kHz,
• MF (Medium Frequencies) : 500 kHz < f < 2 MHz,
• HF (High Frequencies) : 2 MHz < f < 30 MHz,
• VHF (Very High Frequencies) : 30 MHz < f < 300 MHz,
• UHF (Ultra High Frequencies) : 300 MHz < f < 3 GHz.
1.3 Aspect des différents types de
propagations
• On peut distinguer différents types de propagation (figure 2) :
• ! onde de « surface »,
• ! onde directe,
• ! onde indirecte réfléchie par le sol,
• ! onde ionosphérique,
• ! onde troposphérique.
1.4 Exemples de chaines complets
Sur les figures des pages suivantes sont représentées les schémas fonctionnels de :
• émetteur de radiodiffusion classique (figure 3, figure 4),
• récepteur de radiodiffusion classique à amplification directe (figure 5),
• récepteur superhétérodyne (figure 6),
• émetteur récepteur radio (figure 3),
• liaison bilatérale par faisceau hertzien (figure 7),
• radar (figure 11, figure 12).
Enfin, la figure 8 montre comment est définit l’ellipsoïde de Fresnel relativement liaison
donnée.
1.4 Exemples de chaines complets
1.4 Exemples de chaines complets
1.4 Exemples de chaines complets
1.4 Exemples de chaines complets
1.5 Ellipsoïde de Fresnel
• L’éllipsoide de Fresnel est un volume dans l’espace permettant
d’évaluer l’atténuation apportée par un obstacle (immeuble,
colline…) à la propagation d’une onde mécanique ou
électromagnétique,
• Il est généralement dans le cas de liaisons VHF, UHF et
hyperfréquence qui seraient en espace libre sans la présence du ou
des obstacles
• La méthode de Fresnel permet alors d’évaluer l’atténuation
supplémentaire apportée par l’obstacle
1.5 Ellipsoïde de Fresnel
Définition

Soient A l'antenne d'émission et B l'antenne de


réception, pour une émission radio de longueur d'onde
λ .
On considère les points M de l'espace tels que MA +
MB = AB +nλ /2. Avec n=1 comme l'image ci-dessus,
il s'agit de ce qu'on appelle le premier ellipsoïde de
Fresnel. Le lieu de ces points est un ellipsoïde de
foyers A et B.
Si D est la distance AB entre les antennes, au centre
de la liaison (c'est-à-dire autour du milieu de AB), le
Zone de Fresnel : D est la distance entre l’émetteur et le
rayon de cet ellipsoïde est égal à :
récepteur, r est le rayon de la zone de Fresnel.
1.6 Notions Générales
• Niveau en dBm

• Les impédances sont supposées égal.e Ls’e àx p5r0ession d’un niveau de puissance
peut
• s’exprimer en dB.W ou en dB.mW (dB par rapport au mW) qu’on note dBm.

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