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Rapport de la visite guidée by Franck OMALOKOLO

0. Introduction

Afin de combler l’écart entre les théories enseignées dans l’auditoire lors du cours
de Technologies de Production Pétrolière (dispensé par le Prof. Dr. Ir. Dominique
WETSHONDO et ses assistants Jean ONDOTSHA et Djanny KABONGO) et la pratique, nous
avons eu l’opportunité de visiter les installations de l’entreprise pétrolière.
Lors de cette visite, nous avons pu observer et interagir avec les équipements utilisés pour
la production de pétrole et de gaz dans les différents champs de l’entreprise pétrolière et
gazière dénommée « PERENCO »
Au seuil de ce travail, Nous remercions le bon DIEU de nous avoir donné le souffle
de vie, de nous avoir protégé en amont, pendant et en aval de notre visite guidée. Par la
même occasion, nous profitons aussi de cette occasion pour remercier nos encadreurs
notamment : :
Le Prof. Dr. Ir. Dominique WETSHONDO, le titulaire du cours, recevez ici nos sincères
remerciements pour l’encadrement exceptionnel et dévoué de votre part.
Nous remercions infiniment l’assistant Djanny KABONGO pour son courage et sacrifice
indescriptibles surtout son souci et sa rigueur au nom de notre formation tout au long de
cette visite guidée.

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1. Présentation du bassin côtier


1.1. Situation géographique
1.1.1. Localisation, délimitation et étendue
Le Bassin côtier est situé dans le territoire de Moanda dans le
Kongo-Central entre 11°15’ et 12°40’ de longitude Est et 05º00’ et 06°05’ de latitude Sud. Sa
superficie est de 5.992 km² dont 1.012 Km² en offshore et 4.980
km² en on shore avec une côte large de 42 km², il est limité :
 Au Nord par la République du Congo
 Au Sud par le fleuve Congo
 A l’Est par le socle cristallin
 A l’Ouest par le Cabinda, la province Angolaise et l’Océan Atlantique.
A noter que l’offshore va s’élargir avec l’accès à la haute mer dans le cadre de la zone
d’intérêt commun avec l’Angola. Moanda est une ville de la province du Bas-Congo en
République démocratique du Congo. C'est la seule agglomération côtière du pays. Elle se
situe à environ 500 km de Kinshasa, capitale de la RDC et à environ 130 km de Matadi (par
le fleuve), chef-lieu de la province du Bas-Congo. Au sud, Moanda est délimité par le fleuve
Congo sur lequel se trouve la ville angolaise de Soyo. Vers le Nord, le territoire de Moanda
fait frontière avec le Cabinda.

1.2. Contexte géologique


1.2.1. Considérations générales

Le Bassin côtier de la RDC étend sa zone d’influence du nord de l’Angola jusqu’à la


frontière de la République du Congo. Il englobe aussi les zones correspondantes du
plateau continental. Cette zone comprend donc les bassins côtiers de la RDC, de Cabinda
et enfin de la République du Congo Brazzaville.
Hormis la zone littorale et la partie Est du Bas-Congo (Inkisi et Kinshasa), occupée par
des terrains mésozoïques et cénozoïques en grande partie d’origine marine, le Bas-Congo
est formé, d’Ouest à l’Est, par une succession de terrains qui se superposent par rang
d’âge des plus anciens aux plus récents. Ces terrains se répartissent en deux unités
principales séparés par une discordance importante correspondant à une grande lacune
de temps :
 Les formations du soubassement qui appartiennent à un ensemble ayant participé
à plusieurs orogenèses dont la plus récente, ou orogenèse Ouest Congolienne, est
datée d’environ 615 Ma Panafricain (Cahen et Snelling, 1966).
 Les formations de couverture, en couches subhorizontales, appartenant au
mésozoïque et cénozoïque.

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1.2.2. Stratigraphie du bassin côtier


L’histoire géologique du bassin côtier est marquée par deux grandes périodes séparées par
l’épisode salifère qui marque le début de l’ouverture de l’Atlantique Sud. On y distingue,
comme couches de bas en haut :
 Des couches anté-salifères : dans un environnement lacustre ;
 Des dépôts salifères : avec le dépôt du sel de Loeme dans un environnement confiné
;
 Des couches post-salifères ; avec les dépôts marins du Vermelha, Pinda, Kinkasi,
Liawenda, Iabe et Malembo.
La figure 1 nous montre les différentes lithostratigraphies du bassin côtier.

A. Couches anté-salifères
L’Ante-salifère correspond dans sa première phase à des dépôts en milieux lacustres,
calmes, de profondeurs variables. Ils comprennent des épisodes détritiques en relation
avec la morphogénèse due à la forte distension liée au rifting. De haut en bas on rencontre
des formations suivantes :

 Formation NZENZE ; elle est grossièrement conglomératique et repose sur le socle.


 Formation LUCULA, elle est constituée de grès à intercalations de dolomies et
d’argiles
 Formation BUCUMAZI ; elle est constituée d’argiles et de shales, riches en matières
organiques se serait la roche mère avec intercalations de roches arrachées du socle
;
 Formation TOCA ; formée de calcaires et dolomies à anhydrite(CaSO4), comprenant
de grès gris verdâtres ;
 Formation CHELA ; constituée de siltites à la base on trouve de carbonates et de
shales verdâtres.
Notons que les formations TOCA et CHELA sont des réservoirs inférieurs et BUCOMAZI
dans sa partie supérieure peut constituer un autre réservoir inférieur.

B. Dépôt salifère
Ces dépôts salifères appartiennent à la formation de Loeme et sont utilisés comme
couche repère entre les formations anté-post salifères. Recoupés par la majorité des puits
de la concession, ces couches salifères que l’on appelle localement « le sel massif » sont
formées de bancs d’halite et d’évaporite de potassium avec des intercalations de dolomies,
de siltites et grés carbonatés. On lui attribue au âge Aptien.

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C. Couches post-salifères
La fin du cycle évaporitique est marquée par des dépôts purement marins
témoignant de l’ouverture franche de l’atlantique sud.
De bas en haut on distingue les formations suivantes :
 Formation MAVUMA, constituant un ensemble comprenant l’anhydrite avec
intercalation de grès, calcaires, dolomies et des argiles noires ;
 Formation VERMELHA, composée de grès, calcaires, dolomies massives à base
oolithique et au sommet ;
 Formation KINKASI, où on remarque des argiles et marnes, Calcaires et grès silteux;
 Horizon LIAWENDA, d’âge Turonien-Coniacien, constitué de sables fins
dolomitiques et argiles de 30-40 m de puissance ;
 Formation IABE :
 Le Néocrétacique : sable, argiles, marnes, grès carbonatés et phosphorites
du Maestrichtien (300-400 m) ;
 Le Tertiaire : sable, grès argileux, marneux et silteux, localement asphaltique
d’âge Eocène-oligocène (0-200 m).
 Formation MALEMBO ; sable, gravier et argiles (300-500 m) ;
 Formation des CIRQUES, constituée de sables, graviers et argiles asphaltiques 0 à
120 m de puissance.
1.2.2. Le système pétrolier du bassin côtier
A. Roches mères :
Les roches mères sont :

 BUCOMAZI et
 IABE (Immature en RDC)
B. Les roches réservoirs :
Dans la section Ante-salifère, les réservoirs sont constitués par les formations de :

 LUCULA ;
 NZENZE ;
 TOCA et
 SHELA.
Dans la section Post-Salifère, les réservoirs sont des formations de :

 LIAWENDA;
 KINKASI;
 PINDA;
 VERMELHA et
 MAVUMA.

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C. Les roches couvertures


Dans l’Ante-salifère les couvertures sont :

 Les argiles ;
 Les dolomies compactes dans la partie supérieure de la TOCA peuvent servir
de couverture aux réservoirs de cette même formation.
 Le sel de Loeme constitue également une couverture excellente et idéale
pour tous les réservoirs pré-salifères surtout pour le Chela.
Dans le post-salifère, les couvertures sont plus variées et sont constituées des :

 Argiles marines et silteuses,


 Marnes pour le Turonien ;
 Dolomies compactes pour le Cénomanien ;
 Anhydrite en bancs minces pour l’Aptien et le Mavuma.

Fig. 1 : Colonne lithostratigraphique du bassin côtier

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2. Les principes et le fonctionnement des puits (Puits d’exploitation et de


délinéation)
2.1. Puits d’exploitation
Le puits d'exploitation est un élément essentiel dans l'industrie pétrolière et gazière. Il
s'agit d'une structure creusée dans le sol pour atteindre les réservoirs souterrains
contenant les hydrocarbures.
L’objectif principal reste toujours d'extraire les hydrocarbures de manière sûre et efficace
tout en minimisant les impacts sur l'environnement.
Les principes et le fonctionnement d'un puits d'exploitation peuvent être décrits
comme suit :

 Forage : Le processus de construction d'un puits d'exploitation commence par le


forage. Une plateforme de forage est mise en place, et une foreuse est utilisée pour
creuser le trou dans le sol. Des trépans rotatifs équipés de dents de coupe sont
utilisés pour percer les formations géologiques.
 Tubage : Au fur et à mesure que le forage progresse, des segments de tubes en
acier, appelés tubages ou cuvelages (en anglais, casing), sont insérés dans le trou
pour le renforcer et prévenir les effondrements. Le tubage est cimenté en place
pour assurer l'étanchéité et la stabilité du puits.
 Tête de puits : Une fois que le tubage est en place, une tête de puits est installée en
surface. Elle est conçue pour contrôler le débit des fluides, maintenir la pression du
puits et fournir un point d'accès pour les équipements et les opérations ultérieures.
 Terminaison du puits : La partie inférieure du puits est équipée d'une terminaison
qui permet la connexion au réservoir souterrain. Cette terminaison peut inclure des
vannes, des soupapes et d'autres dispositifs pour réguler le flux des hydrocarbures.
 Extraction des hydrocarbures : Une fois que le puits est terminé, les hydrocarbures
peuvent être extraits. Cela peut se faire de différentes manières, notamment par la
pression naturelle du réservoir, par l'injection de fluides pour augmenter la pression
ou par l'utilisation de pompes pour remonter les hydrocarbures à la surface.
 Surveillance et maintenance : Les puits d'exploitation nécessitent une surveillance
continue pour assurer leur bon fonctionnement. Des capteurs et des instruments
de mesure sont utilisés pour surveiller la pression, la température et d'autres
paramètres du puits. Des opérations de maintenance régulières sont également
effectuées pour assurer la sécurité et l'efficacité du puits.
Il est important de noter que les principes et le fonctionnement d'un puits d'exploitation
peuvent varier en fonction des caractéristiques géologiques du site, des techniques
d'exploitation utilisées et des réglementations en vigueur.

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2.2. Puits de délinéation

Le puits de délinéation joue un rôle clé dans l'exploration pétrolière et gazière. Il est
utilisé pour évaluer l'étendue et les caractéristiques d'un gisement découvert lors des
phases d'exploration initiale.
L'objectif principal d'un puits de délinéation est de collecter des données supplémentaires
sur un gisement découvert afin de mieux comprendre sa taille, sa forme et ses
caractéristiques. Cela permet de déterminer si le gisement est commercialisable et s'il
justifie la mise en place d'opérations d'exploitation à grande échelle
Voici les principes et le fonctionnement généraux d'un puits de délinéation :

 Emplacement du puits : L'emplacement du puits de délinéation est choisi en


fonction des informations préliminaires fournies par les puits d'exploration initiaux.
Il est positionné stratégiquement pour obtenir des données représentatives de
l'étendue du gisement et pour réduire les incertitudes géologiques.
 Forage : Le processus de forage d'un puits de délinéation est similaire à celui d'un
puits d'exploitation. Une plateforme de forage est établie, et une foreuse est
utilisée pour creuser le trou dans le sol. Des tubages en acier sont insérés et
cimentés pour renforcer le puits.
 Collecte de données : Une fois le puits de délinéation achevé, des opérations de
collecte de données sont effectuées. Cela peut inclure la réalisation de tests de
pression, d'analyses de fluides, de mesures géophysiques, de prélèvements
d'échantillons de roches et d'autres techniques. Ces données permettent de
caractériser le gisement et d'estimer les réserves récupérables.
 Analyse des données : Les données collectées lors du puits de délinéation sont
ensuite analysées par des géologues, des ingénieurs et d'autres experts. Ces
analyses permettent d'évaluer la taille du gisement, sa composition, la perméabilité
des roches réservoirs, la pression et d'autres paramètres clés. Ces informations
aident à prendre des décisions éclairées concernant le potentiel de production du
gisement.
 Prise de décision : Sur la base des données obtenues lors du puits de délinéation, les
compagnies pétrolières et gazières prennent des décisions concernant la viabilité
économique du gisement. Si les résultats sont favorables, des plans d'exploitation
à plus grande échelle peuvent être développés.
Il est important de noter que chaque puits de délinéation est unique et que les principes et
le fonctionnement peuvent varier en fonction des caractéristiques géologiques spécifiques
du gisement et des objectifs de l'entreprise. L'objectif global est d'obtenir des données
précises et fiables pour prendre des décisions éclairées concernant l'exploitation future du
gisement.

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3. Configuration et éléments d'un puits de production


Un puits de production est un puits qui permet d'extraire du pétrole ou du gaz naturel du
sous-sol. Il se compose généralement des éléments suivants :

 Un tubage, qui est un ensemble de tubes métalliques qui s'enfoncent dans le sol et
qui assurent l'étanchéité du puits et la circulation des fluides.
 Une tête de puits, qui est la partie visible du puits au-dessus du sol et qui comporte
des vannes, des manomètres, des raccords et d'autres équipements pour contrôler
le débit et la pression des fluides.
 Une pompe, qui est un dispositif qui permet de remonter le pétrole ou le gaz à la
surface en créant une différence de pression. Il existe différents types de pompes,
comme les pompes immergées, les pompes à balancier ou les pompes à jet.
 Un séparateur, qui est un appareil qui permet de séparer le pétrole, le gaz et l'eau
qui sont mélangés dans le fluide produit.
 Un système de stockage et de transport, qui est constitué de réservoirs, de tuyaux,
de camions ou de pipelines qui permettent de stocker et de transporter le pétrole
ou le gaz vers les marchés ou les raffineries.
Dans le cas d'un puits abandonné, il faut procéder à sa mise hors service et à son obturation
pour éviter les risques de pollution ou d'accident. La mise hors service consiste à retirer les
équipements du puits et à le nettoyer. L'obturation consiste à remplir le puits de matériaux
imperméables, comme du ciment ou de la bentonite, pour le sceller définitivement. Il faut
également restaurer le site du puits et le remettre en état.
Dans le cas du puits abandonné (Figure 2) que nous avions pu observer dans le champ
Moanda, nous avons vu ces éléments :

 Un tubage ou un casing ou encore un cuvelage de surface ;


 Une tête de puits

Fig.2 : Puits abandonné

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4. Activation par Gas Lift


L'activation par gas lift est une méthode d'assistance à la production de pétrole qui
consiste à injecter du gaz dans le puits pour alléger le fluide et augmenter la pression de
fond. Le gas lift peut être utilisé en circuit fermé ou ouvert, selon la source et la destination
du gaz injecté.
Le gas lift nécessite un équipement spécifique de surface et de fond, notamment des
vannes, des mandrins et des séparateurs. Le gaz lift présente des avantages et des
inconvénients par rapport aux autres méthodes d'activation, tels que le pompage
centrifuge immergé, le pompage à cavité progressive ou le pompage aux tiges. Le gas lift
est l'un des procédés les plus utilisés pour récupérer plus de pétrole des puits dont la
pression du réservoir est insuffisante.
Voici les avantages de l’activation par gas lift :

 L’investissement bas pour les puits profonds


 Le plus efficace à hauts GOR
 Tolère la production du sable
 Flexible aux conditions variables
 S’adapte bien à la déviation du puits

Voici les désavantages de l’activation par gas lift

 Nécessite le gaz de combustion


 Le coût élevé s’il faut acheter le gaz de combustion
 Casing doit résister aux hautes pressions
 Le fonctionnement est coûteux si le gaz est corrosif
 Hasard avec les hautes pressions du gaz
 N’abaisse pas suffisamment la pression dynamique

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5. Principe et fonctionnement du puits injecteur

Un puits injecteur est un dispositif qui permet d'injecter un fluide dans le sous-sol,
généralement dans une formation géologique poreuse, pour différentes raisons. Le fluide
injecté peut être de l'eau, du gaz, du pétrole, du dioxyde de carbone, ou des déchets
liquides.

5.1. Le principe du puits injecteur

Le principe du puits injecteur est de modifier la pression et la composition du réservoir


souterrain, afin d'en améliorer la production ou d'en assurer la protection. Par exemple,
dans le cas de l'injection d'eau, le but est d'augmenter la pression du réservoir et de
déplacer le pétrole vers les puits producteurs. Dans le cas de l'injection de dioxyde de
carbone, le but est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de stocker le CO2 dans
le sous-sol.

5.2. Fonctionnement du puits injecteur

Le fonctionnement du puits injecteur dépend du type de fluide injecté, du contexte


géologique et sismique, et des objectifs visés. Il existe différents types de puits injecteurs,
selon la profondeur, la pression, la sécurité, et la réglementation. Par exemple, les puits
d'injection de déchets dangereux doivent être conçus pour éviter toute fuite ou
contamination du milieu environnant. Les puits d'injection de CO2 doivent être surveillés
pour assurer la stabilité du stockage à long terme. Les puits d'injection d'eau doivent être
adaptés à la qualité de l'eau et à la porosité de la roche.
Un puits injecteur est généralement composé des éléments suivants :

 Une tête de puits, qui permet de contrôler le débit et la pression du fluide injecté.
 Un tubage, qui est un ensemble de tubes métalliques qui descendent dans le puits
et qui assurent l'étanchéité et la résistance du puits.
 Un cuvelage, qui est un tube de ciment qui entoure le tubage et qui protège le puits
des infiltrations d'eau ou de gaz.
 Un injecteur, qui est un dispositif qui pulvérise le fluide injecté dans le réservoir
souterrain.
 Un réservoir, qui est la formation géologique poreuse qui reçoit le fluide injecté.
Pour réaliser un puits injecteur, il faut d'abord forer le puits jusqu'à la profondeur désirée,
puis installer le tubage et le cuvelage. Ensuite, il faut perforer le tubage et le cuvelage à
l'endroit où l'on veut injecter le fluide, puis placer l'injecteur. Enfin, il faut raccorder le puits
à une source de fluide et commencer l'injection. Il faut également assurer le suivi et
l'entretien du puits injecteur, pour vérifier son bon fonctionnement et sa sécurité...

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6. Activation par pompage


L'activation par pompage est une technique qui permet d'augmenter la production d'un
puits de pétrole ou de gaz en utilisant une pompe pour créer une différence de pression
entre le réservoir souterrain et la surface.
Il existe différents types de pompes, selon le fluide à extraire, la profondeur du puits, la
pression du réservoir, et les conditions opératoires.
Les principaux types d'activation par pompage sont :

 Le pompage par tiges, qui utilise une pompe à piston actionnée par un mouvement
alternatif de tiges métalliques reliées à une unité de surface.
 Le pompage centrifuge immergé, qui utilise une pompe à turbine placée au fond du
puits et alimentée par un moteur électrique relié à un câble de surface.
 Le pompage à cavité progressive, qui utilise une pompe à vis sans fin placée au fond
du puits et entraînée par un moteur électrique ou hydraulique relié à un arbre
flexible de surface.
Chaque type d'activation par pompage présente des avantages et des inconvénients, selon
le débit, la viscosité, la teneur en gaz, et la fiabilité du système. Le choix d'une méthode
d'activation dépend de plusieurs critères techniques, économiques, et environnementaux.
L'activation par pompage permet de prolonger la durée de vie d'un puits et d'optimiser la
récupération des hydrocarbures.

6.1. Pompe à centrifuge électrique : principe et fonctionnement

Le principe et le fonctionnement d'une pompe à centrifuge électrique dans la production


pétrolière sont les suivants :
Le principe d'une pompe à centrifuge électrique est de transformer l'énergie
électrique en énergie cinétique et de pression du fluide. L'énergie électrique provient d'un
moteur couplé à la tête de pompe, qui fait tourner un arbre et une roue à aubes. La roue à
aubes est un rotor doté de pales, qui crée une dépression à l'entrée de la pompe et accélère
le fluide vers la sortie. Le fluide acquiert ainsi une vitesse et une pression plus élevées, qui
lui permettent de circuler dans le circuit hydraulique.
Le fonctionnement d'une pompe à centrifuge électrique dans la production pétrolière
dépend du type de pompe, du fluide à transporter, et des conditions opératoires. Il existe
différents types de pompes à centrifuge électrique, selon la forme de la roue à aubes, le
nombre d'étages, la position de l'arbre, et le mode de refroidissement. Le fluide à
transporter peut-être de l'eau, du pétrole, du gaz, ou des liquides corrosifs, visqueux, ou
chargés de solides. Les conditions opératoires comprennent le débit, la hauteur
manométrique, la température, et la pression du fluide.

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Pour assurer un bon fonctionnement d'une pompe à centrifuge électrique, il faut respecter
les caractéristiques nominales de la pompe, éviter les phénomènes de cavitation, de
surpression, ou de désamorçage, et effectuer un entretien régulier de la pompe.
Les pompes à centrifuge électrique sont utilisées dans la production pétrolière pour
le transfert d'essence, l'injection, le transfert de produits chimiques et le stripping. Elles
présentent des avantages tels que la simplicité, la fiabilité, la polyvalence, et l'efficacité
énergétique. Elles peuvent être entraînées par une variété de moteurs à combustion
interne et de moteurs électriques. Figure 3.
Elles peuvent être équipées d'accessoires comme une pompe de charge. Elles peuvent être
descendues au fond du puits ou situées en surface, selon le type de production.

Fig.3 : Pompe centrifuge électrique

6.2. Pompe à piston : Principe et fonctionnement

Une pompe à piston est un type de pompe hydraulique qui utilise le mouvement alternatif
d'un piston pour aspirer et refouler un fluide. Elle permet de délivrer une pression élevée
et un débit constant, et de traiter des fluides visqueux ou chargés de solides. Elle est utilisée
dans de nombreux domaines, tels que l'agriculture, l'industrie, le bâtiment, ou la
production pétrolière. Le principe d'une pompe à piston repose sur la variation de volume
d'une chambre cylindrique, dans laquelle se déplace un piston solidaire d'une tige. Lorsque
le piston recule, il crée une dépression dans la chambre, ce qui permet au fluide d'être
aspiré à travers une soupape d'admission. Lorsque le piston avance, il comprime le fluide
dans la chambre, ce qui le fait sortir à travers une soupape de refoulement.

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Les soupapes sont des clapets anti-retour qui empêchent le fluide de revenir en arrière. Le
cycle d'aspiration et de refoulement se répète à chaque aller-retour du piston. Le
fonctionnement d'une pompe à piston dépend de plusieurs paramètres, tels que le
diamètre du piston, la course du piston, la fréquence des cycles, le nombre de pistons, le
type de fluide, et la pression du fluide. Le débit de la pompe est proportionnel au produit
du diamètre du piston, de la course du piston, et de la fréquence des cycles. La pression de
la pompe est proportionnelle à la force exercée sur le piston et à la résistance du fluide. Le
nombre de pistons influe sur la régularité du débit et la réduction des pulsations.
Le type de fluide influe sur la viscosité, la densité, et la lubrification du système. La pression
du fluide influe sur le rendement et la sécurité de la pompe. Il existe différents types de
pompes à piston, selon le mode d'entraînement, la disposition des pistons, et le système
de régulation. Le mode d'entraînement peut être électrique, thermique, ou pneumatique.
La disposition des pistons peut être simple effet, double effet, ou différentiel. Le système
de régulation peut être à débit constant, à débit variable, ou à pression constante. Chaque
type de pompe présente des avantages et des inconvénients, selon les applications et les
contraintes. Les pompes à piston sont des pompes robustes, puissantes, et polyvalentes,
qui peuvent s'adapter à diverses situations. Elles sont capables de pomper des fluides à
haute viscosité, à forte teneur en solides, ou à haute température.
Elles sont également capables de fournir une pression élevée et un débit constant, ce qui
les rend idéales pour le transfert, le dosage, ou la pulvérisation de fluides. Elles sont
utilisées dans de nombreux secteurs, tels que l'agriculture, pour l'irrigation ou la
pulvérisation de produits phytosanitaires, l'industrie, pour le transport ou le mélange de
produits chimiques, le bâtiment, pour la projection de béton ou de peinture, ou la
production pétrolière, pour l'injection ou l'extraction de pétrole ou de gaz. Figure 4.

Fig.4 : Pompe à piston

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7. Conclusion

Pour clore, notre visite à Moanda dans le cadre du cours de Technologie de


production Pétrolière a été une expérience incroyablement instructive. Nous avons
l’opportunité de voir de près les procédés industriels utilisés par l’entreprise pétrolière et
gazière Perenco et d’observer comment les théories que nous avons étudiées en classe se
traduisent dans la pratique. Ladite visite nous a permis de comprendre l’importance de la
planification, de la gestion des ressources et de l’innovation de technologique dans le
domaine de la production. Nous avons également pu discuter avec des professionnels
compétents et passionnés qui nous ont donné des perspectives précieuses sur le défis et
les opportunités de l’industrie. Nous sommes reconnaissants d’avoir eu cette opportunité
unique d’apprendre et de nous familiariser avec les réalités concrètes du monde de la
production. Cette visite a renforcé notre passion pour le domaine et nous a donné un
aperçu précieux des compétences et des connaissances nécessaires pour réussir dans ce
secteur pétrolier. Nous recommandons vivement cette visite à tous les étudiants qui
opteront pour filière, Génie géologique pétrolier, qui souhaiteront approfondir leur
compréhension des concepts théoriques et se connecter au monde professionnel.

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Liste de figures
Figure 1. ……………………………………………………………………………………… 5
Figure 2 ……………………………………………………………………………………… 8
Figure 3 ……………………………………………………………………………………… 12
Figure 4 ……………………………………………………………………………………… 13

Table des matières


0. Introduction .................................................................................................................... 1
1.1. Situation géographique.............................................................................................. 2
1.1.1. Localisation, délimitation et étendue ........................................................................ 2
1.2. Contexte géologique....................................................................................................... 2
1.2.1. Considérations générales ............................................................................................. 2
1.2.2. Stratigraphie du bassin côtier ...................................................................................... 3
A. Couches anté-salifères ................................................................................................... 3
B. Dépôt salifère ................................................................................................................. 3
C. Couches post-salifères ................................................................................................... 4
2. Les principes et le fonctionnement des puits (Puits d’exploitation et de délinéation)
6
2.1. Puits d’exploitation ......................................................................................................... 6
2.2. Puits de délinéation ........................................................................................................ 7
5. Principe et fonctionnement du puits injecteur........................................................... 10
5.1. Le principe du puits injecteur ...................................................................................... 10
5.2. Fonctionnement du puits injecteur ......................................................................... 10
6.1. Pompe à centrifuge électrique : principe et fonctionnement .................................. 11
6.2. Pompe à piston : Principe et fonctionnement ........................................................ 12
7. Conclusion..................................................................................................................... 14
Liste de figures..................................................................................................................... 15

15

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