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SALEK Younes
Mai 2019 à Septembre 2019
Formation : Ingénierie en Mécatronique
Entreprise d’accueil : Salma Mek – 18 rue El Amal Riad, 50000 MEKNES
2. INTRODUCTION 9
3. RESUME 10
5. PROBLEMATIQUE 12
6. LES VEHICULES 13
7.1. Introduction 65
7.4. Conclusion 87
8. DIAGNOSTIQUER L’AUTOMOBILE 88
9. Solution de la problématique 99
E
n premier lieu, je tiens à remercier mon maître de stage, M.
Hamid, directeur de l’entreprise Salma Mek. Un grand merci
pour son accueil chaleureux au sein de l’entreprise qu’il
dirige, ainsi que pour sa patience et ses précieux conseils. Il
m’a beaucoup appris sur son entreprise et les défis qu’un
directeur d’entreprise doit relever au quotidien.
Je saisis également cette occasion pour adresser mes profonds
remerciements aux responsables et au personnel de la faculté des sciences
techniques Fès. Ils ont toujours été à mon écoute et ont su m’apporter un
soutien sans faille.
Toutes les études montrent bien que l'électrique n'est pas 100%
propre, mais cette technologie fait mieux aujourd'hui que l'essence
ou le diesel. Les études varient également beaucoup selon le mix
énergétique du pays émetteur, où l'électrique perd son intérêt en
Chine ou États-Unis, mais est bien plus vertueux en France.
Selon le véhicule, ce boîtier est logé au sein du bloc moteur, dans l'habitacle ou
même dans le coffre. Il subit donc des contraintes de fonctionnement temps-réel et
environnementales fortes. Ne comportant aucune pièce en mouvement, celui-ci
n'est pas particulièrement fragile mais il est tout de même soumis à la température,
à l'hygrométrie, à la pression atmosphérique, aux vibrations et aux différences de
tension d'alimentation qui risquent de l’endommager et de perturber son
fonctionnement.
Les conducteurs pensent souvent que l’hiver est la saison la plus difficile à
supporter pour leur voiture et prennent beaucoup de précautions comme se garer
à l’intérieur pour la protéger, ils oublient que l’été comporte son lot
d’inconvénients. Pendant la journée, la chaleur, les rayons du soleil et la baisse
significative de température qui peut se produire pendant la nuit peuvent impacter
grandement le bon fonctionnement du véhicule en particulier le calculateur
moteur. Pour ce fait on va focaliser sur la seule contraint de température qui est
très essentielle et importante pour les composants situent au niveau de calculateur.
Soit :
La chaleur dégagée étant d'environ 9 951 kJ (PCI) par mole d'hexadécane brûlée.
En pratique, le ratio utilisé dans les moteurs Diesel est plutôt de 30 g d'air par
gramme de gazole. Les gaz résiduaires de la combustion Diesel réelle comportent
donc principalement du diazote, du dioxygène, du dioxyde de carbone, de la
vapeur d'eau et de l'argon ; viennent s'y ajouter divers polluants résultant du
caractère imparfait de la combustion principale et de l'existence de diverses
réactions secondaires.
Il est aujourd'hui possible de faire usage d'un tel carburant dans une automobile
de tourisme, à condition d'adapter son circuit d'alimentation et de surveiller son
entretien, l'huile végétale présentant par rapport au gazole une plus grande
viscosité, un indice de cétane plus bas et des impuretés spécifiques. De nouveaux
carburants à base végétale transformés et raffinés sont par ailleurs en cours d'étude,
comme le diester et le NExBTL, mais ils restent encore coûteux à mettre en œuvre
comparés aux huiles végétales brutes recyclées.
Les poids lourd se peuvent également recourir à une émulsion d'eau dans le gazole
(de l'ordre de 10 à 15 % du mélangée). D'une part, les gouttes de carburant
injectées dans la chambre de combustion voient leur taille diminuer, ce qui
conduit à une meilleure combustion, et donc moins de particules rejetées. De
l'autre, la présence d'eau dans la chambre réduit sa température, limitant ainsi
l'émission de NOx. La technique impose toutefois un moteur suffisamment
robuste (matériaux résistant à l'oxydation générée par l'eau, système d'injection
adapté), et entraîne une augmentation de la consommation.
Souplesse :
La plage de rotation du moteur Diesel étant plus réduite que celle d'un moteur à
essence, il a besoin pour une utilisation automobile de plus de rapports dans la
boite de vitesse. De plus le meilleur rendement ainsi que sa pollution au CO2
minimale est généralement obtenu dans une plage assez étroite de rotation et de
température, le cantonnant théoriquement à une utilisation continue à vitesse
constante ou à une utilisation statique.
Le turbocompresseur (ou turbo), entraîné par une turbine mise en mouvement par
le passage des gaz d'échappement, au prix d'un écoulement gêné. Les modèles les
plus récents sont « à géométrie variable » (TGV), technologie qui leur permet d'être
plus performants à bas régime ; l'échangeur de pression « Comprex » de la marque
ABB, où le vilebrequin entraîne un rotor muni de cellules, qui permettent aux gaz
d'admission et d'échappement d'échanger alternativement leurs pressions.
Si l'injection directe existe depuis les débuts du Diesel, elle a longtemps été
réservée aux moteurs lents utilisés dans l'industrie, la navale ou les poids-lourds.
Des raisons techniques (fumées et bruit supérieurs, gradient de pression trop élevé)
contraignaient à utiliser des pistons très solides et très lourds, incompatibles avec
des encombrements réduits et des vitesses d'utilisation élevées. Il faut attendre
1986 et le Toyota Land Cruiser HJ61 pour voir le premier moteur Diesel à
injection directe (le célèbre 12HT) installé sur un véhicule particulier80. Il sera
suivi deux ans plus tard par celui de la Fiat Croma TDidi.
Les moteurs de 2014 offrent une pression d'injection pouvant aller jusqu'à 2 500
bars, contre environ 1 400 pour les premières rampes communes, et moins de 1
000 pour les moteurs des années 1980. Associée à un pilotage précis des injecteurs,
elle assure une pulvérisation du gazole continue, constante et bien répartie,
essentielle pour une bonne combustion.
Figure 5 : Éclaté de moteur MAN, avec injection directe par rampe commune.
6.1.4.3. Préchauffage
Le moteur Diesel fonctionnant par auto-allumage à partir d'une certaine
température, le démarrage à froid est impossible sans l'aide d'un apport de chaleur
extérieur. On crée donc, par l'entremise d'une bougie en métal placée à l'intérieur
de la chambre, un « point chaud » duquel part l'inflammation du mélange.
Une alternative consiste à réchauffer l'air admis, à l'aide de systèmes qui agissent
en amont de la chambre84. En l'absence ou en complément de ces dispositifs, les
constructeurs peuvent enfin réguler les injecteurs pour opérer une surcharge
d'injection au démarrage.
Le problème majeur d'un FAP est qu'il voit progressivement les particules retenues
s'amasser en suies, au risque de bloquer l'élément filtrant. Il faut donc procéder
régulièrement à sa régénération, en brûlant ces suies. Si la régénération du FAP
En 2005, l'analyse des rejets occasionnés sur deux ans par une flotte de taxis (des
Peugeot 607 2.2 HDi équipées de FAP, et entretenues selon les recommandations
du constructeur), sur cycle MVEG et en situation réelle, montre des niveaux
d'émission relativement stables si on ne tient pas compte des phases de
régénérations. Celles-ci entraînent en revanche une augmentation de plus de 20 %
de la consommation, 50 % de NOx émis en plus, et surtout neuf fois plus de CO.
Une analyse des FAP à l'issue des tests montre une faible quantité de métaux
piégés dans le filtre, avec une très forte prédominance de sulfate et de soufre.
Globalement, l'ADEME estime que, malgré les régénérations impliquées, la
présence du FAP aura permis de réduire respectivement de 90 et 95 % la masse et
la quantité de particules émises à l'échappement. L'organisme remarque en outre
que le cérium, utilisé comme additif sur les FAP PSA, reste à 95 % retenu par le
filtre.
La catalyse des NOx est assez délicats, car ils sont relativement stables et peuvent
prendre plusieurs heures à se désagréger sous les ultraviolets de la lumière du jour.
6.2.1.1.1. Allumage
L'évolution de l'allumage est liée à celle de l'électricité et de l'électronique.
Après l'invention du Delco, industrialisée en 1908, les seules évolutions notables
sont le remplacement du rupteur par un transistor vers 1970N 3, et le passage à
l'allumage électronique, vers 19806.
Il est désormais supplanté par l'injection indirecte, qui se répand à partir de 1960,
car c'est une des rares techniques permettant de respecter les normes d'émissions
polluantes de plus en plus strictes. Ces deux techniques préparent le mélange
comburant-carburant en amont de la chambre avant son admission.
6.2.1.1.3. Soupapes
Les premiers moteurs à allumage commandé et à quatre temps utilisaient des
soupapes latérales, en opposition ou accolées, dont celle d'admission n'était
généralement commandée que par la dépression créée par le mouvement du
piston. Cette technique utilise un ou deux arbres à cames et permet une grande
proximité, donc un petit nombre de pièces en mouvement, entre le vilebrequin et
les soupapes, elle connut son heure de gloire entre 1910 et 1940.
La multiplication du nombre des soupapes est due elle aussi aux impératifs de
rendement. De deux soupapes par cylindre on est souvent passé à quatre, afin
d'améliorer le remplissage (admission) et le dégazage (échappement) de la chambre
de combustion.
La récupération d'une partie de l'énergie cinétique qui est gaspillée sur une
automobile classique lors du freinage ;
6.2.2. Combustion
6.2.2.1. Généralités
La combustion du mélange air-essence dans un moteur à combustion interne
est une transformation chimique, une oxydation exothermique vive du carburant
et du dioxygène. L'octane est généralement utilisé comme molécule permettant de
décrire une combustion de ce type. L'équation générale en tout point de l'espace
de la combustion est alors fournie par la formule suivante :
Pour être plus précis dans l'estimation de la réaction réelle, on prend les nombres
molaires réels de l'analyse chimique du carburant. Le rapport théorique massique
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idéal air/essence pour le moteur à combustion interne est de 14,7:1, soit 14,7 g
d'air pour 1 g de carburant. On parle alors de mélange stœchiométrie.
Il est important de préciser que cette équation suppose que le fluide est homogène
en tout point de l'espace, ce qui n'est pas le cas dans la pratique. Il est difficile de
modéliser intégralement la réaction de combustion qui se déroule dans la
chambre, puisqu'il s'agit d'une combustion anarchique qui dépend du temps, de la
température et de la turbulence du phénomène. Une analyse informatique
découpant le problème en périodes d'une microseconde est néanmoins capable de
tenir compte de la température et du temps, mais ne peut rendre compte du
phénomène de turbulence car le fluide s'en trouve modifié en tout point de
l'espace.
6.2.2.2. Auto-inflammation
Le phénomène de cliquetis engendre une augmentation rapide et anormale
de la pression.
L'ajout en série de ces deux types de catalyseurs se nomme « catalyseur à double lit
». Il permet de traiter efficacement l'ensemble des polluants émis par le moteur à
allumage commandé. Les catalyseurs à double lit présentent l'inconvénient d'être
onéreux, en raison d'un fonctionnement en mélange riche et de l'ajout d'un
dispositif d'insufflation d'air secondaire. Une solution à ce problème réside dans
l'utilisation d'un catalyseur à trois voies, régulé en boucle fermée en fonction de la
richesse du mélange.
6.2.3. Allumage
6.2.3.1. Allumage électromécanique
Dans les années 1970, le rupteur a été associé à un transistor, puis remplacé par un
capteur à effet Hall, augmentant la fiabilité et la qualité de l'allumage.
L'énergie électrique nécessaire est fournie par un générateur sous la forme d'une
dynamo ou d'un alternateur, entraîné par le moteur, charge une batterie
permettant de fournir de façon continue une tension de 12 volts. Le courant
continu du primaire de la bobine d'allumage est commandé par le rupteur. Lors de
son ouverture la bobine transforme cette interruption de courant au primaire en
une impulsion haute tension au secondaire, allant de 6 000 à 25 000 V32. Placé
en parallèle sur le rupteur, un condensateur permet de réduire les arcs électriques
destructeurs pour le rupteur, et offre une rupture franche, augmentant ainsi la
tension dans le circuit secondaire alimentant la bougie d'allumage, équipée
d'électrodes entre lesquelles l'étincelle jaillit.
6.2.4. Injection
L'injection de carburant dans les moteurs à combustion interne peut être
réalisée de deux manières : par injection indirecte, dans laquelle le mélange air-
essence est réalisé en amont de la soupape d'admission, ou par injection directe,
où l'essence est pulvérisée sous haute pression directement dans la chambre de
combustion. Associée à un papillon, l'injection indirecte permet de réaliser des
charges stratifiées, qui ont pour but de créer un mélange riche autour du point
d'allumage de la bougie, ce qui limite les pertes d'énergie en chaleur.
Seuls les gaz et les mélanges gazeux ont une « structure parfaitement homogène » si
bien que l'essence doit être injectée sous forme de gouttelettes afin d'obtenir un
mélange vaporisé. Lorsque les températures sont trop basses, notamment lors d'un
démarrage à froid, le mélange est généralement enrichi en essence de telle sorte
que le pourcentage de carburant « vaporisable » soit suffisant à l'allumage. On parle
alors d'« enrichissement de démarrage à froid ».
Sur les moteurs à refroidissement à air les culasse et leur disposition doit être
optimisée pour assurer l'échange thermique entre la culasse et l'air.
6.2.6. Suralimentation
Le but de la suralimentation dans un moteur à combustion interne est
d'augmenter le remplissage du moteur afin d'en accroître la puissance sans
augmenter sa cylindrée. En améliorant le remplissage, on augmente la puissance
spécifique. Le taux de suralimentation désigne l'augmentation de densité de l'air
Les moteurs Diesel génèrent de trois à huit fois plus de NOxN 9 (oxydes d'azote) et
de huit à dix fois plus de particules fines50. Ce surcroit de pollution reste vrai
malgré les gros progrès apportés par l'injection directe haute pression. Obligatoires
en Europe sur les véhicules mis en service depuis 2011 (norme Euro 5), les filtres à
particules permettent de limiter les rejets des particules fines durant l'utilisation,
mais ne filtrent pas les NOx sans catalyseur De NOx50 et n'offrent pas la solution
optimale faute de procédés de retraitement en fin de vie. La norme Euro 6
restreint encore les motoristes sur les niveaux d'émission de particules fines et
d'oxydes d'azote. Ainsi depuis 2000, la limite maximale de rejet est passée de 500 à
80 mg/km en 2014 pour les nouveaux véhicules (poids lourds et automobiles),
donc le parc ancien reste la source principale de pollution.
Le plus souvent, le moteur thermique n'est pas utilisé aux arrêts et aux faibles
vitesses en ville. Autre perfectionnement intéressant, de plus en plus de ces
véhicules hybrides sont rechargeables ou « plug in » ; leur batterie peut donc aussi
être chargée sur secteur pour des performances bien supérieures.
En micro hybride, le véhicule ne dispose que de la fonction « stop and start » utile
en cas d’arrêts répétés, donc en circuit urbain congestionné. Les gains de
consommation vont de 0 à 10 %, mais le moteur (surtout si turbo) et la batterie
n'apprécient guère ce fonctionnement intermittent.
Plugin hybrides, des évolutions qui peuvent être avantageusement rechargées sur
secteur comme pour les Audi Q7 Plug-in, Volvo XC90 T8, VW Passat GTE ou
Golf GTE, BMW I8 ou X5 eDrive, sans oublier la nouvelle Chevrolet Volt en
2016.
Parmi les modèles de chacune de ces filières, on peut citer la Tesla Model 3 et la
Renault ZOE équipées de batteries, la Toyota Mirai dotée d'une pile à
combustible, et la Chevrolet Volt munie d'un prolongateur d'autonomie qui en
fait un hybride électrique rechargeable.
Convertisseur DC/DC
Il sert à convertir la haute tension (330v) de la batterie Lithium ion pour la batterie
de servitude au plomb (12v).
Hélas, et si l'hydrogène est l'atome le plus répandu dans l'univers, il n'y en a plus
beaucoup sur Terre (le soleil en est bourré, il le compresse devant nos yeux) ... Car
tout ce qui nous entoure était à la base de l'hydrogène qui a été tellement
compressé dans les étoiles que cela a donné lieu à des matériaux plus lourds :
carbone, fer, eau etc. (tout en fait ... absolument tout le reste). Il n'y avait au début
de l'univers que de l'hydrogène, c'est l'atome le plus simple qui soit : il a un proton
et un électron ! On ne peut faire moins, c'est donc les matériaux le plus léger.
On arrive à en produire (ou plutôt en extraire de la matière) mais cela est très
coûteux en énergie fossile, ce n'est donc pas parfait.
On a donc eu l'idée de faire bouger un aimant à côté d'un fil de métal et on s'est
aperçu que cela produisait du courant (qui va dans le sens du mouvement de
l'aimant. Ce dernier entraîne les électrons à la surface des atomes). On a donc
rapidement fait des montages circulaires plus intelligents : on met un aimant
rotatif au milieu d'une bobine de cuivre (on peut aussi faire l'inverse, le cuivre au
milieu et les aimants en périphérie. Et c'est d'ailleurs ce que l'on voit sur les
moteurs électriques) ce qui produit de l'électricité en continue quand on le fait
tourner (l'aimant). On a donc ici découvert en premier lieu le côté réversible du
moteur électrique. Car ici on arrive à produire de l'électricité consécutif à un
mouvement mais pas un mouvement à partir de l'électricité (ce que l'on recherche
pour notre voiture électrique ici).
C'est donc le côté très intéressant du moteur électrique, il sait faire deux choses à
la fois : créer un mouvement quand il reçoit de l'électricité ou créer de l'électricité
si on le met en mouvement.
En général le rotor est à induction / asynchrone, c'est à dire qu'il a sur lui (au lieu
d'un aimant comme sur le schéma) des petites bobines dans lesquelles de
l'électricité (et donc de l'aimantation) est induite par le champ magnétique du
stator. Mais le principe reste toujours le même : faites bouger un aimant devant du
cuivre et vous génèrerez de l'électricité, ou envoyez de l'électricité dans du cuivre et
vous ferez bouger l'aimant. Sans oublier qu'envoyer de l'électricité dans une bobine
génère un aimant.
On a donc en quelque sorte un moteur qui est directement connecté aux roues !
La démultiplication ne changera pas que vous soyez à 15 ou 200 km/h.
Bien évidemment, le rythme du moteur électrique n'est pas exactement calé sur
celui des roues, il y a ce que l'on appelle un réducteur.
Sur une Model S il est de 10:1 environ, c'est à dire que la roue va tourner 10 fois
moins vite que le moteur électrique. Le rapport de réduction est généralement
obtenu par un train épicycloïdal, chose que l'on connaît surtout dans les boîtes de
vitesses automatiques.
Après ce réducteur il y a enfin le différentiel qui permet de faire tourner les roues à
des vitesses différentes.
elle est plus silencieuse qu'une voiture thermique, à basse vitesse, au point que des
réglementations imposent des dispositifs sonores pour permettre aux piétons
d'identifier les véhicules approchant ; par exemple, aux États-Unis et à partir de
2019, pour les vitesses inférieures à 30 km/h138 ;
6.4.2.2. Inconvénients
La voiture électrique conserve certains des inconvénients communs à tout type de
véhicule, en particulier le coût social et humain lié à l'insécurité routière (3 000
morts et plus de 70 000 blessés/an pour l'ensemble des véhicules en France),
l'impact environnemental du transport routier, le coût financier et sanitaire lié à
l'absence d'exercice par rapport aux mobilités actives, l'étalement urbain et le coût
des infrastructures liées à son usage, la disparition du commerce de centre-ville et
le déploiement des zones commerciales péri-urbaines.
"Les trois grands axes d’avenir sont la voiture électrique, la voiture connectée et la
voiture automatisée. L’électronique embarquée est transversale à tout cela. Elle
jouera un rôle dans des fonctions aussi diverses que la gestion de la recharge
électrique, le contrôle moteur, la connectivité du véhicule à son environnement
extérieur, ou encore les systèmes d’assistance à la conduite". (Olivier Guetta,
Chargé du développement des technologies de logiciel embarqué, Renault).
Tous ces ECUs sont reliés à des capteurs et des actionneurs leur permettant
d’envoyer et de traiter les informations. Une communication est donc présente
entre tous ces composants électroniques via des bus de communication. Toute
cette composition forme l’électronique embarquée du véhicule.
7.3.1.2. Actionneurs
Lorsque le traitement est réalisé par le calculateur, un signal électrique est transmis
aux actionneurs permettant une action physique sur le véhicule.
7.3.1.3. Capteurs
Les capteurs sont des éléments essentiels au fonctionnement des calculateurs
puisque ce sont ces composants qui sont en charge de transmettre l’information
afin d’être traitée de manière optimale. Leur principal objectif est donc de
renseigner le calculateur qui va pouvoir agir en temps réel avec l’environnement,
c’est pourquoi, ces capteurs envoient de façon constante des informations en
continu au calculateur relié. De plus en plus de capteurs sont élaborés due à la
sophistication des nouveaux véhicules. Précisément, leurs tâches consistent à
pouvoir transformer une grandeur physique (température, pression…) en un signal
électrique afin de le transmettre au calculateur. En effet, des interrupteurs peuvent
être considérés comme des capteurs puisque les informations qui résultent de
l’action émise par l’utilisateur sont directement transmises au calculateur.
La vitesse de la roue est une donnée essentielle pour les systèmes électroniques tels
que l'ABS ou l'ASC.
Capteur de cliquetis
Les moteurs modernes qui permettent des taux de compressions élevés ont un
inconvénient particulier : leur conception augmente les vibrations qui peuvent
endommager le moteur. Les capteurs de cliquetis mesurent précisément les
vibrations du bloc moteur qui caractérisent les cognées du moteur. Cela permet de
modifier le moment d'injection et les autres paramètres afin que le moteur
fonctionne correctement sans dépasser le seuil de vibrations maximum. Le moteur
est ainsi protégé et la consommation de carburant réduite.
Diagnostic et Maintenance Automobile 2019 /2020 73 | P a g e
Boitier papillon
L'angle du volet est contrôlé par l'électronique d'une pédale d'accélérateur qui
communique avec le calculateur d'injection. Les résultats sont analysés en temps
réel. La position optimale de l'accélérateur est calculée par le calculateur d'injection
avec une prise en compte à la fois de la richesse du carburant et des émissions
polluantes. L'information est ensuite transmise à l'accélérateur électronique qui
ajuste l'angle en conséquence.
Les normes européennes liées à la réduction des gaz carboniques impliquent que
les capteurs de débit d'air massique jouent un rôle de plus en plus important afin
d'assurer un rapport air / carburant optimal.
Ces capteurs sont placés juste après le filtre à air dans le collecteur d'air et
fournissent des informations sur la température, l'humidité et le volume d'air
entrant. Malgré leur petite taille, ils sont d'une grande précision technologique et
les informations enregistrées sont utilisées avec les autres données moteur pour
assurer sa gestion optimale.
Données transmise:
Température de l'air entrant
L'humidité de l'air entrant
Le volume d'air entrant
Diagnostic et Maintenance Automobile 2019 /2020 74 | P a g e
Dans les moteurs essence:
la mesure faite par ces capteurs est couplée à celle d'autres capteurs pour optimiser
la quantité de carburant dans le moteur.
Dans les moteurs diesel:
les capteurs de débit d'air sont utilisés pour réguler le taux de recirculation de gaz
d'échappement et calculer la quantité maximum d'injection.
commande de ralenti
Les capteurs MAP et T-MAP mesurent la pression de l'air dans le collecteur d'air
derrière le boîtier papillon pour déterminer l'arrivée d'air. Ces données sont
extrêmement importantes pour calculer la quantité de carburant qui doit être
injectée et assurer un mélange gazeux adéquat. Les informations dynamiques
fournies par ces composants sont essentielles à la réduction des gaz polluants.
Les capteurs à levier sont utilisés pour mesurer le niveau de carburant qui s'affiche
ensuite sur le tableau de bord. Certains capteurs sont isolés de la masse et ont
donc une connexion électrique séparée. Les capteurs à levier peuvent également
être équipés d'un système d'alerte pour signaler le niveau limite de carburant
(réserve) et pour une mesure constante.
Les capteurs de niveau tubulaires sont utilisés pour mesurer le niveau de carburant
qui s'affiche ensuite sur le tableau de bord. Certains capteurs sont isolés de la
masse électrique et ont donc une connexion électrique séparée. Les capteurs de
niveau tubulaires peuvent également être équipés d'une alarme de niveau bas pour
signaler le niveau limite de carburant (réserve) et pour une mesure constante.
Capteurs de température
7.3.1.4. Communication
Tous ces composants échangent entre eux par l’intermédiaire de faisceaux, ils
correspondent à de petits câbles permettant la transmission des signaux électriques
contenant les informations recueillies et à transmettre.
Enfin, l’évolution du développement de ces systèmes n’a pas fini d’accroître avec
l’exploration totale des limites de ces systèmes et l’élaboration de nouveaux afin de
répondre à de nouveaux besoins.
Accueillir le client
Diagnostiquer
Accueillir le client :
La première tâche du technicien commence dés la réception du véhicule, en
réservant un accueil courtois à son client.
En premier lieu il engage avec celui-ci un dialogue sous forme de questions précises
sur le fonctionnement et l'état générale du moteur, la fumée, le bruit.. en même
temps il cherche des indices en procédant à un examen visuel et auditifs du
matériel (détection des fuites diverses, bruit..) et si nécessaire il effectue des
mesures ou des essais.
Conseil : Cette tache ; l'accueil et le dialogue avec le client ainsi que l'analyse des
défauts doit être confiée à un vrais spécialiste expérimenté. Les connaissances que
doit posséder ce spécialiste s'étendent au-delà de l’électronique embarquée ou des
systèmes d'injection ou de dépollution. Il doit en particulier posséder une
technique très approfondie du moteur car, mis en présence d'incidents de
fonctionnement, son rôle sera de déterminer le défaut puis de le localiser.
L'analyse des perturbations peut amener à conclure que le mauvais état mécanique
du moteur est seul en cause alors que, bien souvent, on incrimine trop hâtivement
les équipements (par exemple le système d'injection, le turbo, l'électronique, ...).
Diagnostiquer
Dans cette étape le technicien fait des hypothèses, diagnostic, estimation du coût
de réparation, méthodologie de réparation.
Réparer :
Organiser son intervention et pratiquer l'auto contrôle de son activité,
• Appliquer les procédures ; Poser, déposer, démonter, remonter les organes des
différents systèmes ;
Dans cette étape, on doit observer certaines prescriptions pour conserver la grande
précision exigée. Exécuter toutes les opérations avec le souci constant de la
propreté, éviter les poussières, le contact des pièces démontées, entre elles ou avec
des corps étrangers. Manipuler avec soin, sans exercer d'efforts intempestifs, en
évitant les maladresses.
L’appareil ça dépend la marque peut s’adapter avec beaucoup des logiciels pour la
diagnostic exemple : DELPHI, AUTOCOM, WOW, AUTODATA, le logiciel
fréquent utilisé par les diagnostiqueurs est DELPHI (facile à utilisé et il admet des
bonnes options)
Ces appareils recueillent toutes les informations provenant des capteurs ; puis ils
les transmettent à une base de données qui localise l'origine de la défaillance.
• Testeur réseau multiplexé, très utiles sur les véhicules modernes, permet de
vérifier les réseaux multiplexés,
Autres appareils "lourds" peuvent être nécessaires dans vos opérations de recherche
de la cause de panne. Largement diffusés aujourd'hui, comme l'analyseur de gaz
pour l’essence ou l’opacimètre pour le diesel, dont l'utilisation peut révéler l'état
du système de dépollution de manière très complète (c'est ce qui est fait, d'ailleurs,
dans les centres de contrôle technique aujourd'hui).
• Analyseur de gaz, appareil qui analyse simultanée les quatre composants des
gaz d’échappement des moteurs à allumage commandé : monoxyde de carbone
(CO), dioxyde de carbone (CO2), hydrocarbures imbrûlés (HC), oxygène (O2).
Figure 57 : Opacimètre
Commençant notre travail par voyant cette image , l’image se dessus montre la
disposition du calculateur moteur d’une voiture sous le capot directement c’est-
à-dire lorsque il y a les rayons solaire frappe le capot de la voiture et après le son
chauffage la première pièce qui va affecter c’est le calculateur ,il y a autre cas le
calculateur relier à côté du moteur aussi ce cas le calculateur est subi au
température du moteur en tout cas le calculateur risque de s’endommager à
cause de la température en effet il est constitué juste par des composants
électroniques .
9.5.2. Programmation
Organigramme
9.7. Conclusion
Cette étude était focalisée principalement sur la conception d’un circuit d’un
ventilateur avec la mise en évidence de quelques bases d’électroniques générale,
L’électronique numérique en introduisant les notions de capteurs. Au cours de ce
travail, nous avons abordé plusieurs thèmes. C’est dans ce cadre que nous avons
mis en pratique nos connaissances acquises ces dernières années, et d’autre
Je pense que les cours de la mécatronique qui nous ont été enseignés cette année
ont eu une importance capitale au bon déroulement du stage. En effet, sans ces
notions de base, j'aurais surement été déboussolé et je n'aurais pas pu découvrir les
nombreuses choses qui m'ont été enseignées. J’ai revu plusieurs notions abordées
en cours mais de manière plus approfondie comme la mécanique d’automobile.
Mes compétences en la mécanique m'ont également été très utiles car j'ai souvent
été confronté pour la réparation des véhicules. Grâce aux différents projets sur
lesquels j'ai travaillé, j'ai pu constater que la mécatronique automobile était un
travail sur du long terme. J’ai trouvé la mission diagnostique et maintenance
d’automobile très intéressante et enrichissante, puisqu'il s'agissait pour moi d'un
domaine inconnu ou j'aimerais approfondir mes compétences. Ce stage a vraiment
confirmé mes ambitions futures d'exercer dans le domaine d’automobile. Même
s'il me reste encore beaucoup à apprendre. En revanche j'ignore encore si je
préfèrerais travailler à MERCEDES ou VW !
Fin