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Institut des Techniciens Spécialisés en Mécanique Agricoe et Equipement Rural de Bouknadel

Option: Hydraulique Rurale & Irrigation

IRRIGATION

2017-2018

BNIAICHE El Amine
1
Plan de cours
 Besoins en eau des cultures

 Aperçu sur l’irrigation au Maroc

 Techniques d’irrigation à la parcelle

 Dimensionnement d’une installation d’irrigation


 Paramètres d’arrosage
 Calculs hydrauliques

 Ouvrages des réseaux collectifs d’irrigation au Maroc


Irrigation : Apport artificiel d’eau aux plantes ou
cultures , en complément aux précipitations naturelles;
l’objectif est de compenser le stresse hydrique en
limitant l’impact sur les ressources en eau

Le approches et indicateurs de l’irrigation durable


Besoins en eau des cultures
Pourquoi déterminer les besoins en eau des cultures ?
- Projet d'irrigation : conception des réseaux
d'irrigation (calcul du débit de dimensionnement des
ouvrages: groupe de pompage, canalisations,
accessoires)
- Gestion des réseaux d'irrigation : prévision à court
terme (programmation des apports d'eau: dose, temps
d’arrosage,etc), pilotage des irrigations

- Planification de l'utilisation des ressources hydrauliques :


volume d'eau nécessaire pour l'irrigation, ressources en eau
disponibles, surfaces irrigables au vu des ressources, etc.
Phénomènes vitaux chez les plantes
Qu’ est ce que l’osmose ?
C’est la transmission de l’eau à travers une membrane semi-
perméable d’une région à haute concentration de l’eau (petite
concentration de sel) dans le sol à une région à basse concentration
de l’eau (grande concentration de sel) dans le poil absorbant.
Le solvant traverse la membrane du milieu hypotonique (qui contient le moins de
substances dissoutes) vers le milieu hypertonique (contenant le plus de
substances dissoutes).
Si l’on considère les membranes des cellules végétales comme semi-perméables,
alors l’osmose permet un échange d’eau au niveau des membranes de ces
cellules.
Qu’est ce que la capillarité ?

Un liquide en contact avec un solide peut montrer 2 types de forces:


les forces d’adhésion et les forces de cohésion.
Ménisque
Ménisque: est la surface courbe d'un liquide ;
il apparaît en réponse à la surface du
contenant ou d'un autre objet. 

La forme du ménisque est dictée par l'angle de


contact ( ) entre le fluide et la surface du
contenant.

Cet angle dépend du ratio entre la tension de surface (superficielle)


liquide-gaz et la tension de surface (superficielle) liquide-contenant
(ou force d'adhésion).
- Tension de surface ou superficielle ?
a- Quelques observations Aiguille ou épingle à
nourrice
Trombone

Le liquide est de forme telle


que sa surface soit minimale.
Mouillabilité suivant le matériau

Des pièces d’acier plus denses que l’eau mais plus légères
flottent à la surface l’eau. Elles coulent si on rajoute du
savon

Dans un tube mince (1 mm) , la surface libre de


l'eau monte environ 3 cm et forme un ménisque
près des bords. Le niveau baisse pour le mercure La forme bombée de la surface
d’un verre un peu trop rempli
Torsades sur un écoulement
d'eau à partir d'un récipient

Certains insectes (le


gerris) sont capables de
se déplacer sur l’eau.

Conclusion:
•La surface libre d’un liquide tend à se contracter spontanément de façon à acquérir
une aire minimale.
•La surface d’un liquide se comporte un peu comme la membrane tendue d’un ballon.
• la capillarité est fonction de la nature de contact Liquide - Solide
b- Définition de la tension superficielle
Ces phénomènes nous amènent à postuler l’existence d’autres forces que la pesanteur,
les forces de cohésion (forces d’attraction internes du liquide) et les forces d’adhésion
(forces d’attraction entre le liquide et une surface solide).

Les molécules interagissent entre elles et ont tendance à avoir le plus de molécules
voisines possibles.
Les molécules à la surface ont moins de voisines → Il s’ensuit que la résultante de ces
forces ne peut pas être nulle et est dirigée vers le bas  apparition d’une tension de
surface caractéristique de chacun des liquides.

La tension superficielle est définie comme la force s’exerçant sur un liquide qui
l’incite à diminuer sa surface de contact avec l’air et à avoir davantage d’affinités
avec lui même. La surface de contact apparaît comme une membrane sous tension.
Elle s’exprime par le rapport d’une force par unité de longueur de surface libre
(N/m) ou d’une énergie par unité de surface (J/m2)
c- détermination de la Tension superficielle
fil de coton détendu fil de coton tendu
Un fil de coton est placé sur un
anneau que l’on plonge dans
de l’eau savonneuse. Si le film Force de
tension
de savon remplit tout normale en
tout point
l’anneau, le fil reste détendu. au fil du
Si on perce l’un des deux côtés, coton

le fil se tend. Eau savonneuse Côté percé

Cadre métallique F
Tension superficielle   2 1 
l
Travail à fournir pour augmenter la
surface de DS
savon Tige mobile de  W  F  x  2 1l x    S
longueur l
La tension superficielle d’un liquide dépend des forces de cohésion des molécules
qui se trouvent au-dessus de la surface
La tension superficielle d’un liquide diminue quand la température augmente ou si
un tensioactif est utilsé (diminution des forces de cohésion)
Un tensioactif ou agent de surface ou surfactant est un composé qui modifie la tension
superficielle entre deux surfaces.
Les composés tensioactifs sont des molécules amphiphiles, présentant deux parties de
polarité différente, l'une lipophile (qui retient les matières grasses) et apolaire, l'autre
hydrophile (miscible dans l'eau) et polaire.
Ils permettent ainsi de solubiliser deux phases non miscibles, en interagissant avec l'une
apolaire (c'est-à-dire lipophile donc hydrophobe), par sa partie hydrophobe ; tandis qu'avec
l'autre phase qui est polaire, il interagira par sa partie hydrophile.
Tension superficielle pour l’eau
L’angle  de contact dépend à la fois du liquide et du solide qui le supporte

 

Support

 =0 Le liquide est parfaitement mouillant pour la surface


eau  < 90° Le liquide mouille imparfaitement la surface
eau
 > 90° Le liquide est imparfaitement non mouillant.
 = 180° Le liquide est parfaitement non mouillant.

Liquide Solide 
Mercure Verre 140°
Eau Paraffine 107°
Valeur de q Eau Argent 90°
Eau Verre 0°
Ethanol Verre 0°
Ether Verre 0°
Le ménisque peut donc être convexe ou concave: Ménisque

un ménisque de forme convexe apparaît, entre 


autres, avec du mercure, fluide à la tension de surface 

très élevée. Il se produit lorsque la force de cohésion


(Fc) est supérieure à la force d'adhésion (Fa), le
fluide n'a donc pas envie d'adhérer à la surface ;
A l'inverse, un ménisque concave se forme lorsque
l'adhésion est supérieure à la cohésion (le fluide a
envie de se coller à la paroi). Généralement, on
observe ce genre de ménisque avec de l'eau.

verre

eau
Hauteurs d’ascension et de dépression capillaire:
L’ascension et la dépression capillaire sont dues aux forces superficielles
appliquées en tout point du contour du ménisque (ligne de raccordement
entre le liquide et la paroi du tube) :

F  2  R  cos  2  cos 
d’où: h  Loi de Jurin
Rg
P  mg   R 2 h  g

R : rayon intérieur du tube,


ρ : masse volumique du liquide
g : accélération de la pesanteur,
: tension superficielle du liquide,
Cas d’ascension θ : angle de raccordement liquide/solide
cos θ : parce que seule la composante verticale contribue à la résultante F.
Dans le cas du mouillage parfait, cos θ = 1.
Application : montée de la sève dans les arbres
La sève monte dans les arbres à travers un ensemble de capillaires fins,
appelés xylème. La force dite ascendante permet à la sève de monter,
cette force est due aux forces d’absorptions provoquées par l’attraction
des molécules entre le fluide et la paroi du capillaire. Ce phénomène est
comparable à la capillarité des tubes capillaires
Qu’est ce que la transpiration ?
C’est la perte de l’eau sous forme de vapeur d’eau par les stomates
des feuilles et des autres parties vertes vers le milieu qui l’entoure

De fines gouttelettes d’eau visibles à l’intérieur du sac : de l’eau s’est


évaporée de la plante par transpiration.
Les stomates sont des ouvertures répandues en grande quantité sur la
face inférieure des feuilles de la plante.
Leurs ouverture et fermeture dépendent du climat et de la quantité d’eau
disponible dans la plante. Plus de 98% de l’eau absorbée par les racines
est rejetée au niveau des feuilles. Seul 2 % environ de l’eau puisée dans le
sol sert à la photosynthèse, le reste est évaporé lors de la transpiration
foliaire. La circulation de l’eau du bas vers le haut se poursuit par
dépression (phénomène de siphonage).
- Exemple de dépression créée par un siphon de vidange :
Considérons un siphon (tube) de
diamètre d= 2 cm, calculons les
pressions relatives aux points 2 et 3
Vitesse dans le siphon
p1 V12 p 4 V 42
  z1    z4
g 2g g 2g
(p 1  p 4  p atm ; V1  0
V4
  z 1  z 4   V 4  2 g z 1  z 4   2 * 9,81 * 0,5  3,13 m/s
2g
 Pression relative en 2:
p 2 V22 p 4 V42
  z2    z4
g 2 g g 2 g
V2  V4 (siphon de même section) ; p 4  p atm (pression relative nulle en 4)
p2
   z 4  z 2    0,5 m
g
p2 V 22 p3 V 32
 Pression relative en 3: g

2g
 z2 
g

2g
 z3

V2  V3 ;
p3 p2
   z 2  z 3    0 ,5  0 ,5   1 m
g g
On estime de 500 à 600 l par kg de matière sèche
produite la quantité d’eau à fournir au sol sur le quel
pousse la plante.

À titre indicatif:

Si le poids total de la récolte du blé est estimé à 9000


kg/ha et que le poids de sa matière sèche est évaluée à
7600 kg, , il va falloir une consommation de l’eau
d’environ 4600 m3/ha.
Comment la sève monte-t-elle dans les plantes ?
La sève est un liquide qui circule dans l'arbre pour transporter tous les
éléments nutritifs nécessaires à sa bonne croissance. On distingue 2 types de
sève: la sève brute et la sève élaborée.
La sève brute provient des racines ( via Xylème) de l'arbre et se compose d'eau
et de sels minéraux. La sève élaborée contient de l’eau (via phloème) et des
sucres synthétisés par les parties aériennes de l’arbre lors de la photosynthèse
(lipides, protides, glucides).

La montée de la sève résulte de 3 forces essentielles:

- La capillarité : Se produit dans les vaisseaux des végétaux dont le diamètre est
inférieur à 1 mm.

- L'évaporation : elle donne naissance à une véritable ''pompe à sève''


naturelle des arbres. Sous l'effet du soleil, l’eau contenue dans les feuilles
de l’arbre s’évapore et créé donc une petite dépression qui aspire la sève .

- La poussée osmotique : l'eau contenue dans les racines est plus concentrée en
éléments nutritifs que l'eau du sol. Pour compenser cette différence, l'eau
du sol pénètre dans les cellules des racines, créant ainsi une pression en bas
de la colonne de sève.
Phénomène de montée de l’eau (séve) dans les plantes
3
Transpiration

2
Capillarité

1
Pression
osmotique
Facteurs influençant la transpiration de la plane:
Facteurs climatiques
(température,
rayonnement, durée
d’exposition du soleil
humidité relative de l’air,
vitesse du vent, etc)

Facteurs physiologiques (activité de l’assimilation et de la


synthèse de la plante: nature du végétal, phases cruciales du cycle
(tallage, épiage, floraison etc); durée de la végétation étendue de la
surface foliaire, résistance etc;)

Les quantités d’eau consommées par une plante comprennent


évidemment l’eau évaporée directement par le sol , et l’eau
transpirée par la plante, les plantes et le sol constituant un
complexe indissociable; d’où la notion de l’Evapotranspiration.
Evaluation des besoins en eau des cultures
Introduction:
Pour que la plante continue à fonctionner normalement durant la
journée et maintenir ses stomates ouverts, elle doit prélever de
l'eau dans le sol. Il existe donc pour les plantes une demande en
eau qui ne pourra être satisfaite que si l'offre du sol le permet.
La demande est caractérisée par l’évapotranspiration.

Evapotranspiration:
C’est la somme des volumes d’eau utilisés par les plantes (eau de
constitution, eau de végétation) et évaporés par la surface du sol.
Unités: 1 m3/ha ou mm de hauteur d’eau (1mm= 10 m3/ha= 1l/m2)
Comme les quantités évaporées et transpirées dépendent dans
une certaine mesure des taux d’humidité préexistants dans le sol,
de type de culture et de son stade de végétatif , ainsi que des
conditions climatiques, on définit alors les concepts suivants:
•Evapotranspiration de référence ou potentielle (ET0):

Elle correspond à la double hypothèse du maintien du


taux d’humidité du sol à une valeur très proche de sa
capacité maximale de rétention et d’un développement
végétatif optimum (couvert de gazon se développant
activement sur une grande étendue, régulièrement
tendu, bien alimenté en eau et indemne de maladie) .
Ainsi, pratiquement sa valeur reste dépendant
principalement des facteurs climatiques.
•Evapotranspiration réelle (ETr):

Elle varie à la fois avec les conditions météorologiques, le


type de culture, les stades phonologiques et les
conditions d'humidité du sol.
•Evapotranspiration maximale d’une culture (ETc):

Elle correspondant au volume d’eau nécessaire


pour compenser l'évapotranspiration d'une
culture à un stade phénologique donné, établit
dans un champ de grande superficie, dans des
conditions de sol non limitantes du point de vue
de la disponibilité de l'eau, et conduisant au
rendement cultural potentiel dans des conditions
climatiques données».

ET c  ET 0 * kc Kc: Coefficient cultural


Moyens de détermination de l’évapotranspiration
 Formules climatiques
– Méthode de Blanney – Criddle
– Méthode de Penman-Monteith
– Méthode de Hargreaves
– Méthode de radiation
– Méthode de Thorntwaite
– etc;

 Méthodes expérimentales
– Lysimètres
– Evaporomètres (bac classe A, etc)
– Gravimètrie
Estimation des besoins en eau des cultures par des formules
climatiques: n n

t t
t
j 1
max j t
j 1
min j

Détermination de ET0 : tm  m.max m.min avec tm.max  tm.min 


2 n n
ET c  ET 0  K c j : jour
n : nombrede joursdu mois
Pourcentage journalier moyen (p%) du nombre annuel d'heures diurnes pour différentes latitudes (HEMISPHERE NORD)
Latit. Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Déc
60° 0,15 0,2 0,26 0,32 0,38 0,41 0,4 0,34 0,28 0,22 0,17 0,13
55 0,17 0,21 0,26 0,32 0,36 0,39 0,38 0,33 0,28 0,23 0,18 0,16
50 0,19 0,23 0,27 0,31 0,34 0,36 0,35 0,32 0,28 0,24 0,2 0,18
45 0,2 0,23 0,27 0,3 0,34 0,35 0,34 0,32 0,28 0,24 0,21 0,2
40 0,22 0,24 0,27 0,3 0,32 0,34 0,33 0,31 0,28 0,25 0,22 0,21
35 0,23 0,25 0,27 0,29 0,31 0,32 0,32 0,3 0,28 0,25 0,23 0,22
30 0,24 0,25 0,27 0,29 0,31 0,32 0,31 0,3 0,28 0,26 0,24 0,23
25 0,24 0,26 0,27 0,29 0,3 0,31 0,31 0,29 0,28 0,26 0,25 0,24
20 0,25 0,26 0,27 0,28 0,29 0,3 0,3 0,29 0,28 0,26 0,25 0,25
15 0,26 0,26 0,27 0,28 0,29 0,29 0,29 0,28 0,28 0,27 0,26 0,25
Formule de Blaney Criddle: 10 0,26 0,27 0,27 0,28 0,29 0,29 0,29 0,28 0,28 0,27 0,26 0,26
5 0,27 0,27 0,27 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28 0,28 0,27 0,27 0,27
0 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,27 0,28 0,27 0,27 0,27
ET 0 ( mm / j )  a  b  f Heures maxima, moyenne journalière de forte insolation N (h/j) (HEMISPHERE NORD)
Latit. janv fév. mars Avr. mai juin juil août sep. oct. nov. déc.
50° 8,5 10,1 11,8 13,8 15,4 16,3 15,9 14,5 12,7 10,8 9,1 8,1


f  p (%)  0,46  t m (  c )  8,13  48
46
44
8,8
9,1
9,3
10,2 11,8
10,4 11,9
10,5 11,9
13,6
13,5
13,4
15,2
14,9
14,7
16,0
15,7
15,4
15,6 14,3 12,6
15,4 14,2 12,6
15,2 14,0 12,6
10,9
10,9
11,0
9,3
9,5
9,7
8,3
8,7
8,9
42 9,4 10,6 11,9 13,4 14,6 15,2 14,9 13,9 12,9 11,1 9,8 9,1
tm: température moyenne mensuelle 40 9,6 10,7 11,9 13,3 14,4 15,0 14,7 13,7 12,5 11,2 10,0 9,3
35 10,1 11,0 11,9 13,1 14,0 14,5 14,3 13,5 12,4 11,3 10,3 9,8
a et b coefficients dépendants de : 30 10,4 11,1 12,0 12,9 13,6 14,0 13,9 13,2 12,4 11,5 10,6 10,2
25 10,7 11,3 12,0 12,7 13,3 13,7 13,5 13,0 12,3 11,6 10,9 10,6
• l’insolation relative (n/N), 20 11,0 11,5 12,0 12,6 13,1 13,3 13,2 12,8 12,3 11,7 11,2 10,9
15 11,3 11,6 12,0 12,5 12,8 13,0 12,9 12,6 12,2 11,8 11,4 11,2
• de la vitesse diurne du vent (v) 10 11,6 11,8 12,0 12,3 12,6 12,7 12,6 12,4 12,1 11,8 11,6 11,5
5 11,8 11,9 12,0 12,2 12,3 12,4 12,3 12,3 12,1 12,0 11,9 11,8
• l’humidité relative minimale (Hrm) 0 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1
Exemple de détermination Latitude (x) 28,08128
Latitude (x1) 25 ( x  x1 ) y 2  ( x 2  x ) y 1
de N dans le cas où la y 
Latitude (x2) 30 ( x 2  x1 )
latitude ne figure pas sur la N de Latitude 1 (y1) 10,7
table : 28,08128. N de Latitude 2 (y2) 10,4
Pour le mois de janvier Résultat (y)= 10,52
HRmin < 20 Basse HRmin 20-50 % Moyenne HRmin > 50 % Haute

Détermination

graphique de ET0 par

Blaney-Criddle en

fonction de (Hrmin),

l’insolation relative

(n/N) et la vitesse du

vent diurne (V)

Vitesse du vent: 1- Basse 0-2; 2- Moyenne 2-5; 3- Haute > 5(m/s)


L’ensoleillement, aussi appelé insolation, est la mesure de la
puissance de rayonnement solaire que reçoit une surface au cours
d'une période donnée, s'exprimant en MJ/m2 (comme
recommandé par l'Organisation météorologique mondiale) ou
en Wh/m2 (surtout par l'industrie solaire). Cette mesure divisée
par le temps d'enregistrement fournit la mesure de densité de
puissance, appelée l'éclairement énergétique/irradiance, exprimé
en W/m2.

Le pyranomètre est le capteur


de flux thermique utilisé pour la
mesure de la quantité d'énergie Pyranomètre

solaire en lumière naturelle.


L’héliographe est l’instrument qui permet de mesurer la durée de
l'ensoleillement ou d’insolation (n) sur un point de la surface de la
planète. Plus précisément, il enregistre la durée pendant laquelle le
rayonnement solaire est d'une intensité suffisante pour produire
des ombres distinctes. L’héliogramme est le diagramme
d'enregistrement d'un héliographe.
Héliographe
Boule de cristal
Bandes d’enregistrement

Porte bande

Bande
d’enregistrement
Bande d’enregistrement utilisée
L’Humidité Relative (HR%) est la quantité de vapeur d’eau présente dans une
masse d’air ambiant à une température donnée par rapport à la quantité
maximum de vapeur d’eau que la masse d’air pourrait contenir (voir tableau
plus bas). L’humidité relative agît sur les processus d’évaporation de l’eau pour
les plantes. A la saturation HR vaut 100 %.
Un psychromètre est un instrument de mesure destiné à
connaître des caractéristiques énergétiques de l'air sec humide
Humide et donc mesurer l’humidité relative
Il est constitué de deux thermomètres mesurant au
Même moment et au même endroit la température de
l'air (dite température sèche) et sa température humide.
Le thermomètre mouillé est entouré d'une mèche
Imbibée d'eau liquide de telle sorte que lorsque elle se
dessèche, elle provoque une baisse de température
jusqu'à saturation de l'air en contact immédiat avec le
thermomètre.
La différence entre ces deux températures données par le
psychromètre permet de mesurer l’humidité relative de
l'air humide .
Table psychrométrique
La table permet de connaitre l’humidité relative (%)
À partir de la lecture des températures indiquées par le thermomètre sec et humide

sec humide
Formule de Thorntwaite
a
 10 t j (  C )  12
1, 514
ET 0 . r  16    Fc  t j ( C ) 

I
    
I  i j ij   
j 1
 5 
ET t

 Durée d' ensoleillement (N)   Nombrede jours du mois  ET0: Evapotranspiration de référence du mois j (mm)
Fc     J : mois considéré
 12   30 
t j : température moyenne du mois j
I : indice thermique
a  675  10 9 I 3  771  10 7 I 2  179  10 4 I  0,492 a : constante

Exemple: Coordonées Altitude


Station
Latitude Longitude (m)
Meknes 33°53′36″N 5°32′50″O 531

Nbre de Tempérture °C Tmoy N i ET0t (mm/mois) FC ET0 r ET0r


Mois
jours
Maxi Mini (°C) h (mm/mois) (%) (mm/mois) (mm/j)
Janvier 31 15,0 4,3 9,7 10,17 2,706 22 0,876 19,67 0,63
Février 28 16,3 5,1 10,7 11,0 3,164 27 0,856 23,08 0,82
Mars 31 18,8 7,0 12,9 11,9 4,199 38 1,026 38,51 1,24
Avril 30 21,5 8,5 15,0 13,1 5,277 49 1,088 53,31 1,78
mai 31 24,7 10,7 17,7 13,9 6,779 66 1,198 78,61 2,54
Juin 30 29,6 13,7 21,7 14,4 9,197 94 1,199 112,38 3,75
Juillet 31 34,0 16,3 25,2 14,2 11,539 122 1,224 149,46 4,82
Août 31 34,1 17,0 25,6 13,4 11,818 126 1,156 145,25 4,69
Septembre 30 30,1 15,0 22,6 12,4 9,782 101 1,033 104,07 3,47
Octobre 31 25,5 12,1 18,8 11,3 7,427 73 0,977 71,30 2,30
Novembre 30 19,5 8,3 13,9 10,4 4,702 43 0,864 36,99 1,23
Décembre 31 15,7 5,3 10,5 9,9 3,075 26 0,852 22,20 0,72

l= 79,666
a= 1,768
Formule de Penman-Monteith
900
0 , 408  R n   U 2 (e s  e a )
ET 0  t  273
   (1  0 ,34 U 2 )
Avec:
ET0: évapotranspiration de référence journalière (mm/j)
Rn: rayonnement net (M Joules/m2/j
t: température moyenne journalière (°C)
U2: vitesse moyenne journalière du vent à 2 m du sol (m/s)
es: pression de vapeur saturante à la température t (kPa)
ea: pression de vapeur moyenne journalière (kPa
P: pression atmosphérique (kPa)
 et  : constantes (kPa/°C)

4098 e s ( t )
    0,665 * 10 3 p
( t  237 , 3 ) 2
17 , 277
5 , 26 t  237 , 3
 293  0,0065 z 
p  101,3 z : altitude par rapport à la mer
e s ( t )  0 , 6108 e

 293 
4 ,87
U2 U z
On utilise la formule suivante pour une altitude z différente de 2 m ln( 67 ,8 z  5 , 42
Estimation expérimentale des besoins en eau des cultures
 Bac classe «A»:
Détermination de ET0 :
ET c  ET 0  K c

ET 0 ( mm / j )  K p  ET b

ET0: est l'évaporation du bac en mm/j


Kp: est le coefficient du bac qui dépend de
l'emplacement et qui reflète l'effet du climat sur l'ET0

Coefficient Kb du
bac Class A en
fonction des
conditions
environnantes
Détermination de Kc :
ET c (Lysimètre )
Kc 
ET 0 (Formule ou Mesure (bac classe A))
Kc : dépend de :
•l’espèce végétale, voire même le type variétal
•les dates de semis ou de plantation
•la longueur du cycle de la culture
•les stades de croissance de la plante

Les valeurs de Kc varient généralement entre 0 et 1. Il arrive


qu’elles dépassent la valeur maximale pour atteindre 1.1 ou 1.2.
L’évolution-type du coefficient cultural est comme suit :

•0.2 à 0.5 : période d’installation de la culture


•0.5 à 1.0 : période de croissance active
•1.0 à 1.2 : période de pleine récolte ou mi-saison
•0.4 à 0.7 : fin saison
Valeurs de Kc pour différentes
cultures en fonction des stades
végétatifs
(Kc) Int
Coefficient cultural ((Kc)

(Kc)
fin

Initiale Croissance Mi -saison Arrière-saison

Stades de végétation (jours ou semaines après la plantation


Exemple de répartition de Kc par stade de végétation
Stade Durée (jour) Kc
Latitude : 25° N Initial 40 0.35
Culture : Orge Développement 60 0.75
Mi-saison 60 1.15
Date de semis : 10-nov Fin de saison 40 0.45
Période totale 200
Nov Déc Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Octobre

N jour 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30

ETo/j 3.69 3.77 3.99 4.41 4.70 4.13 4.40 4.71 5.19 5.58 5.52 5.09

ETo/m 110.59 113.24 119.61 132.15 140.87 123.83 132.12 141.18 155.69 167.27 165.65 152.73

Stade Initial Développement Mi-Saison Fin - - - - -

Période 40 60 60 40 - - - - -

N jours 21 19 11 30 19 11 30 19 11 29 - - - - -

Kc/stad 0.35 0.75 1.15 0.45 - - - - -

Kc/mo 0.35 0.50 0.75 0.90 1.15 0.89 0.45 - - - - -

Etc/j 1.29 1.87 2.99 3.95 5.40 3.69 1.98 - - - - -

Etc/m 38.71 56.24 89.71 118.50 162.00 110.62 59.45 - - - - -


Les rapports Sol - Eau
Introduction:
Le sol est un réservoir
d’alimentation en eau des
plantes et il est capital de
déterminer les conditions les
meilleures pour apporter au
sol, l’eau qui lui est nécessaire.

C’est un milieu poreux composé de 3 phases:


 Phase solide: éléments minéraux de taille,
de forme et d'orientation variables, ainsi que
d’éléments organiques .
 Phase liquide: eau du sol
 Phase gazeuse: air du sol
Propriétés physiques du sol
Parmi les facteurs qui conditionnent les propriétés d’un sol, on place
au premier rang la composition granulométrique c’est-à-dire la
nature et la distribution des particules qui en sont les matériaux
constitutifs.

Texture du sol:
Proportion des particules minérales de différentes tailles qui composent le sol
Triangle de Texture
Pour exprimer quantitativement les proportions des 3 phases du sol (solide,
liquide, gaz) nous les considèrerons d'une manière arbitraire et schématique
comme des constituants indépendants.

Sur la base de ce diagramme, nous pouvons exprimer les relations


quantitatives entre les trois constituants.
Densités et porosité du sol
La densité est souvent exprimée en terme de poids spécifique d'un
matériau qui est égal au rapport entre la masse volumique du
matériau et celle de l'eau à 4° C à la pression atmosphérique (que
l’on suppose égale à 1 g/cm3 ou 1kg/litre ou 1t/m3).
Donc la masse volumique du sol est équivaut à sa densité .

On distingue la densité réelle et la densité apparente.

•Densité réelle:
M s
D r % 
Vs

•Densité apparente:
Ms Ms
D a %   
Vt V s  Vv
Texture Da (g/cm3) Texture Da (g/cm3)
ordre de
grandeur de la Sablonneuse 1,6 (1,5-1,7) Limono argileuse 1,35(1,3-1,4)
densité apparente Limono sablonneuse 1,5(1,4-1,6) Argilo sablonneuse 1,3(1,2-1,4)
des sols Limoneuse 1,4(1,35-1,5) Argileuse 1,2(1,1-1,3)
•Porosité du sol:
Vv Vt  Vs Vs  Ms Vs  D
Pt %    1-  1  *   P t %  1 a

Vt Vs  Vv Vs  Vv V  V M D
 s v s r

V v V v / S u  H
Pt %      H  Pt * p
Vt Vt / S u p

Soit un sol dont la porosité est de 50 % sur un mètre


de profondeur. Si toute cette porosité est occupée
par de l’eau, ce volume d’eau peut être assimilé à
une lame d’eau de: h=0,5*1000= 500 mm

Matériel intervalle Moyenne


Argile 0,33 – 0,65 0,42
Sable fin 0,25- 0,53 0,43
Quelques
Sable moyen 0,27-0,49 0,39
valeurs de
Sable grossier 0,30-0,46 0,39
porosité
des sols Gravier fin 0,25-0,40 0,34
Gravier moyen 0,24-0,44 0,32
Gravier grossier 0,24-0,35 0,28
• Indice(ou degré) de saturation

C’est le rapport entre le volume d’eau et le volume des vides

Si Is=1, le sol est complètement saturé, si Is=0, le sol est sec


Ve
Is 
V v
• Indice des vides

C’est le rapport entre le volume des vides et le volume de la


matière solide : Vv
Iv 
Vs

Il existe une relation entre la porosité et l'indice des vides :


V P  V T P
Iv  v
 Donc : Iv 
V s V T  V V 1  P
Teneur en eau ou humidités des sols
Tant que le sol est indéformable, la densité et la porosité sont des
caractéristiques intrinsèques d’un sol donné qui peuvent varier dans
l’espace (sur une verticale ou une horizontale) mais qui sont supposées
constantes dans le temps. Au contraire, la teneur en eau d’un sol
constitue une variable d’état, c’est une grandeur variable dans le temps
et dans l’espace.
M
Humidité pondérale (Hp) H p (%)  e

M s

Ve M e
Humidité volumique (Hv) Hv (%)   ; e  1
Vt Vt

Me Ve 1
Hp    H v (%)  H v *
Relation en (Hp) et (Hv) M s Vt * Da Da
 H v  H p * Da
Hauteur d’eau dans le sol saturé
Ve H v* Vt
H   Hv * p  H  Hv * p H=h pour un sol non saturé
Su Su
RESUMÉ:

Les 3 phases
constituant un sol

Les relations massiques, volumiques et combinées


Relations masse/volume
Ms Ms M t
D r %   D a %   t 
Vs Vt Vt

Vv
P t % 
Vt

Vv
Iv (%) 
Vs Me
H p (%) 
Ve Ms
H v (%) 
Vt

Ve
I s (%) 
Vv

Relations volumiques Relations massiques


Exercice :
La masse totale d’un échantillon de sol humide et d’un récipient est de Mt.avs=52,53 g. Après
séchage, la masse totale est de Mt.aps= 42,43 g. La masse du récipient est de Mr=30,50g. Le
volume total de l’échantillon est Vt=14,36 cm3. Le volume de solides est Vs= 4,26 cm3.

A : Quelle est l’humidité pondérale du sol ?


M e
(M t . avs M t . aps ) 10 ,1
H p (%)     84 , 7 %
M s (M t . aps  M r) 11 , 93
B : Quelle est la masse volumique du sol ?
M e  Ms 22,03
t    1,53 g/cm3
Vt 14,36
C : Quelle est la densité apparente du sol ?
Ms 11 , 93
Da    0 ,83
Vt 14 , 36
D : Quelle est la densité réelle du sol ?
M s 11,93
Dr    2 ,8
Vs 4,26
E : Quel est le degré de saturation ?
Ve Ve 10 ,1 10 ,1
Is      100 %
Vv V t  V s 14 ,36  4 , 26 10 ,1
F : Quel est l’indice des vides ?
Vv 10 ,1
Iv    2 , 37
Vs 4 , 26
Da 0,83
G: Déterminer la porosité du sol ? Pt %   1   1  70 , 4 %
Dr 2,8
Les différents niveaux d’humidité dans un sol
Humidité à la saturation
C’est l’humidité du sol après une pluie ou une irrigation
abondante

Humidité à la capacité au champ (Hcc)


L’humidité à la capacité au champ (θ ) est l'humidité d’un sol
ressuyé dans des conditions où le drainage est assuré librement.
Le sol est théoriquement plein. Sable Hcc= 6 % ; argile= 35 %

Humidité au point de flétrissement(Hpf)


C’est l’humidité du sol pour laquelle l’eau est retenue avec une
intensité supérieure aux forces de succion des racines et dans
ce cas, l’eau n’est pas accessible à la plante. Sable Hpf= 1 à 3 % ;
Argile= 15 à 30 %

Humidité équivalente(He)
C’est la teneur en eau résiduelle d’un échantillon soumis à une centrifugation
He Hcc ou Hpf=He/1,84
Au delà du point de ressuyage, le sol est saturé en eau ; la plante peut se trouver
en situation d’asphyxie. En deçà du point de flétrissement, la plante ne peut plus
absorber l’eau.
L’état de l’eau dans le sol :
- Saturation : l’eau sécoule
- Capacité au champ: maximum d’eau est retenu
- Point de flétrissement: Incapacité des racines à
vaincre les forces de rétention de l’eau

Eau contenue dans le sol selon sa texture


Tension (unité énergétique, potentiel hydrique, matriciel, succions)

Un exemple de courbe de rétention d’un


horizon argilo-limoneux (appelée aussi
courbe pF-humidité). Les fortes valeurs
de pF correspondent aux faibles
humidités des sols.
Les réserves en eau du sol
Réserve utile (RU)
La quantité d’eau disponible à la plante
RU  H  H   H  H  D
s’appelle la réserve utile (RU). Elle est v . cc v . pf p . cc p . pf a

exprimée en millimètre d’eau (mm) et est


définie par la différence entre l’humidité du RU (m3 )
 H v . cc  H v . pf  Z  S
point de ressuyage et celle du point de
flétrissement, c.-à-d. l’humidité mesurée à la RU (m m )  H v . cc  H v . pf  Z
capacité au champ et celle qui est mesurée au
point de flétrissement permanent.
 H   H  D
Réserve disponible (RUd) RU d v .i  H v . pf p .i  H p . pf a

C’est l’ humidité comprise ente un niveau


RU d (m3 )
 H v .i  H v . pf  Z  S
d’humidité quelconque Hi et le point de
flétrissement
RU d (m m )  H v .i  H v . pf  Z
Réserve facilement utilisable (RFU)
La réserve facilement utilisable (RFU) est la quantité d’eau
accessible à la plante sans difficultés. C’est une fraction de RU. La
valeur de RFU représente 30% à 60% RU en fonction du type de RFU   1 à 2  RU
sol, de la plante, de la profondeur de ses racines, des conditions 2 3
climatiques et du mode d’irrigation. Ce pourcentage est noté (p)
et exprime le degré de tarissement de l’eau dans le sol.
Exemples de calculs des réserves utiles en eau selon les textures
Argile Limon Sable HCC Hpf Z RU=(HCC-Hpf)* Da*z
Sol Da
% % % % % cm ( mm)

argileux 55 25 20 40 24 50 1,20 RU= (40-24)* 1,2*5 = 96

Limoneux 15 70 15 28 15 60 1,40 RU= (28-15)* 1,4*6 =109

Argilo-Sabl. 10 45 45 16 9 80 1,60 RU= (16-9)* 1,6*8 = 90

Sableux 8 27 65 12 5 100 1,75 RU= (12-5)* 1,75*10= 123


Taux d’infiltration: la conductivité hydraulique

La même quantité d’eau et versée Après une heure, l’eau s’est infiltrée dans le
dans chaque verre sable alors que de l’eau est encore présente
au dessus de l’argile

Taux d’infiltration perméabilité k= 15 mm/h


Méthodes de mesure de l’humidité du sol
Les principales méthodes de mesure et de suivi de l’humidité du sol sont les suivantes.

1- Méthode destructive: Méthode gravimétrique:

L'échantillon de sol est pesé frais puis pesé après séchage à l'étuve pendant 24h
à 105°C. L'humidité pondérale serait: M sol humide  M sol sec
H p (%) 
M sol sec
Cette méthode est plus précises et sert de référence.

2- Méthode non destructive:

a- Sonde à neutron:

Appareil relativement coûteux dont le principe repose sur la propriété qu'à


l'hydrogène de ralentir les neutrons rapides. Si l'on place dans le sol une source
de neutrons rapides, ces derniers sont d'autant plus ralentis que le sol est
Plus humide.
Une sonde à neutrons est un appareil qui
sert, à mesurer l'humidité des sols.
La sonde, que l'on descend dans un tube
d'accès, est composée de deux parties :
une source de neutrons rapides
(radium+béryllium et un détecteur de
neutrons lents. Les neutrons rapides, émis
perpendiculairement à la sonde sont
progressivement ralentis lors des collisions
avec les atomes du sol. Ce ralentissement est
maximum lorsqu'ils rencontrent des atomes
d'hydrogène qui ont une masse comparable.
Les collisions les renvoient dans tous les sens
et il se crée donc un nuage de neutrons Schéma d'une sonde à
autour de la sonde. Une partie pénètre dans neutrons (émetteur de
le détecteur. neutrons rapides - détecteur de
Le compte des impulsions par unité de temps neutrons lents)
renseigne sur la quantité d'hydrogène et
donc d'eau dans le sol.
b- Tensiomètre
L’eau contenue dans le sol est retenue par des forces de tension superficielle.
La succion exercée par les racines permet d'extraire cette eau. Les forces de
liaison de l'eau et du sol sont donc caractérisées par une variable appelée
communément tension ou succion, exprimée en unité de pression. (cbar)

Pour mesurer la tension, on utilise des appareils composés d'un organe de


mesure qui traduit la tension de l'eau dans le sol.

La transmission de la tension
jusqu'à l'organe de mesure
(manomètre à dépression),
s'effectue par une colonne d'eau
en équilibre avec l'eau du sol, par
l'intermédiaire d'une capsule
poreuse.
Pourcentage de la réserve utile épuisée en fonction de la tension

Tension de succion
(centi bars)
2000

1000 Argile
500
Limon 150 cb
Limite du
tensiomètre water
métrique
100
90 cb
50 Limon Limite du
sableux tensiomètre à
manomètre
fin Limon
Sable
sableux Limoneux
10
100 75 50 25 0
Réserve utile épuisée (%)
Evolution de la mesure tensiomètrique
Positionnement des tensiomètres en fonction de l ’action asséchante des racines et de la forme du bulbe humide

Relevés
tensiométriques
pour les trois
positions
c- Sonde watermark avec boîtier de lecture
Contrairement aux tensiomètres classiques pour lesquels chaque appareil est équipé
d'un organe de mesure à lecture directe, les Water- tensiomètres sont constitués, d'une
part des sondes proprement dites placées dans le sol et d'autre part, d'un boîtier
permettant, après branchement sur une sonde:
- d'alimenter électriquement la sonde ;
- de régler un potentiomètre selon la température au point mesuré ;
- de récupérer le signal émis ;
- d'analyser ce signal et de le traduire en termes de tension.

Tarière
vrille

Sondes

Boîtier de
lecture
Fils
électriques Fils

Tube en
plastique Gypse

Sable

Armature
Capteur
Représentation graphique de l'humidité du sol (sondes watermark) et des précipitations

Correspondance Centibars / humidité sol


Centibars Humidité sol
0 à 10 le sol est saturé en eau.
10 à 20 le sol est ressuyé.
20 à 50 zone de confort hydrique
100 - 150 Sec.

Dans cet exemple, deux sondes d’humidité du sol « Watermark » sont installées à
différentes profondeurs. La première est représentée par la courbe rouge et correspond
à une profondeur de 15 cm tandis que la courbe bleue représente la sonde installée à
35 cm de profondeur. Le diagramme à « bâtons » représente les précipitations relevées
par le pluviomètre de la station météo.
Détermination des besoins en eau d’irrigation

Consommation en eau
de la plante ETc =kc*ET0
 Equation du bilan hydrique
Bilan  ( P  I  R c  k * RFU )  ( ET c  R  D )
• Zones arides et semi arides Rc 0
• Posons Pe= P-(D+R)

 Expression des besoins en eau nets d’irrigation (Bn)


Bn  ETC  Pe  k * RFU  ET0  K c  Pe  k * RFU 
Bn: Besoins en eau nets d’irrigation
ET0: Evapotranspiration de référence ; k: fraction de la RFU disponible
ETc: Evapotranspiration de culture ; Rc: Remontée capillaire
RUd: Réserve utile disponible ; I: Irrigation ; D: Drainage
Kc: Coefficient cultural ; P: pluie totale ; Pe: Pluie efficace

Si Bn  0  Pas de déficit hydrique (la plante peut touj ours utiliser l' eau du sol)
Si Bn  0  Déficit hydrique (le sol manque d' eau)
La pluie efficace, Pe , représente la fraction des précipitations qui est
effectivement utilisée par la culture après déduction des pertes par
ruissellement de surface et par percolation profonde. Le choix de la méthode
appropriée pour le calcul des précipitations efficaces demande une réflexion
sérieuse. Différentes méthodes ont ainsi été développées, chacune prenant en
compte le climat de la région où doivent s'effectuer les mesures.

- La première formule propose un pourcentage fixe :

Pe = A*Pmoy dans laquelle A est une fraction donnée par l'utilisateur. En


général, A est compris entre 0.7 et 0.9.

- La deuxième formule a été développée à partir de données provenant de


zones arides et semi-arides :

Pe= 0.6 * Pmoy - 10 pour Pmoy < 70 mm/mois


Pe= 0.8 * Pmoy- 25 pour Pmoy> 70 mm/mois

- La troisième formule a été mise au point par le département américain de


l'agriculture (USDA) :
Pe= Pmoy* (1 - 0.2 * Pmoy/ 125) pour Pmoy < 250 mm/mois
Pe= 125 + 0.1 * Pmoy pour Pmoy > 250 mm/mois
 Besoins nets assolés (Ba)

 S
i
i B ni Si: superficie correspondante à la culture i
B na 
 i
S i Bn.i: Besoins nets de la culture i

 Besoins nets de pointe (Bn.p)


Ils correspondent au mois où les besoins en eau d’irrigation sont maximums.

Max B n . a i i : mois
 Expression des besoins en eau bruts d’irrigation (Bb)
Bn
Bb  Ef: Efficience d’irrigation
Ef
Vu Vp
Volume d’eau utile Volume d’eau prélevé
(utilisé par les racines) de la ressource

Vt
Volume d’eau délivré Vu Vt Vu
Ef p  Ef r  Ef g   Ef p * Ef r
en tête de la parcelle Vt Vp Vp
Efp: Efficience à la parcelle (%) ; Efr: Efficience du réseau (%)
Efficience d’irrigation Efg: Efficience globale (%)
 Débit fictif continu (d.f.c) Débit continu demandé pour l’irrigation en période de pointe

Bb. p *104 Bb. p *104


d. f . c(l / s / ha)  
N * 24* 3600 N * 86400 Bb.p: Besoins bruts de pointe (mm/mois)
N : Nombre du jours du mois
Bb. p *104 * S Bb. p *104 * S S : Superficie totale du périmètre irrigué (ha)
d. f . c(l / s)  
N * 24* 3600 N * 86400

Si les besoins bruts sont donnés en mm/j

Bb. p (mm/ j ) *104 Bb. p (mm/ j) *104 Bb. p(mm/ j) *104 Bb. p(mm/ j) *104 *S
d. f . c(l / s / ha)   d. f . c(l / s)  
24*3600 86400 24*3600 86400

Pour une parcelle ou une exploitation agricole, l’efficience


d’irrigation se ramène à l’efficience de la parcelle; dans ce cas
les besoins bruts de pointe (Bb.p) sont donnés par :

B n. p
B b. p 
Ef p
EXEMPLE DE CALCULS DES BESOIN EN EAU D'IRRIGATION (Ef= 0,9)
31,00 28,00 31,00 30,00 31,00 30,00 31,00 31,00 30,00 31,00 30,00 31,00
Agrumes: (HA) Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct. Nov. Dec
9,30
Pluie efficace (Pe) mm/mois 22,46 27,31 17,93 12,13 7,20 0,00 0,00 0,00 0,00 16,03 36,74 68,91
ET0 mm/j 1,43 2,30 3,57 4,90 4,90 5,84 6,10 5,48 5,37 3,27 1,99 1,43
Kc 0,40 0,40 0,40 0,65 0,70 0,74 0,74 0,65 0,65 0,45 0,45 0,45
ETc (mm/j) 0,57 0,92 1,43 3,19 3,43 4,32 4,51 3,56 3,49 1,47 0,90 0,64
Besoin nets mm/j 0,00 0,00 0,85 2,78 3,20 4,32 4,51 3,56 3,49 0,95 0,00 0,00
Besoin bruts mm/j 0,00 0,00 0,94 3,09 3,55 4,80 5,02 3,96 3,88 1,06 0,00 0,00
Besoin m3/ha/j 0,00 0,00 9,44 30,90 35,53 48,02 50,16 39,58 38,78 10,60 0,00 0,00
Besoin m3/j 0,00 0,00 87,78 287,34 330,42 446,57 466,45 368,07 360,69 98,62 0,00 0,00
Maraîchage: (HA) Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct. Nov. Dec
21,21
Kc 0,45 0,50 0,80 0,99 0,75
ETc (mm/j) 2,21 2,45 4,67 6,04 4,11
Besoin nets (mm/j 1,80 2,22 4,67 6,04 4,11
Besoin bruts(mm/j 2,00 2,46 5,19 6,71 4,57
Besoin bruts assolés(mm/j 0,00 0,00 0,29 2,33 2,80 5,07 6,19 4,38 1,18 0,32 0,00 0,00
Besoin bruts de pointe(mm/j 6,19
d.f.c (l/s/ha) 0,72
d.f.c (l/s/) 21,87
Exemple Culture : Blé
Latitude : 30° N
Semis : 15 Novembre

Stade Durée Kc
Climatologie
Initial 30 0.35 Nov Déc Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juill Août Sept Octobre
Développement 140 0.75
P 28 33 28 29 32 31 15 7 2 3 10 21
Mi-saison 40 1.15
Fin saison 30 0.45 Tmax 21 18 18 20 22 24 32 31 36 36 32 27

Total 240 Tmin 10 7 7 8 10 12 19.8 17 20 20 18 15

Prof Da Hcc Hpf Z RU ΣRU RU  10000  Da  Z  ( Hcc  Hpf )


RFU  RU  2 / 3
0.30 1.17 18.33% 10.00% 0.30 292.38 292.38

0.50 1.22 18.48% 10.30% 0.20 199.59 491.98

0.60 1.30 18.91% 10.60% 0.10 108.03 600.01

RU = 600.01 m3/ha RU = 60 mm
RFU = RUx2/3 = 400 m3/ha RFU = 40 mm
Nov. Déc. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre

N jours 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
P (mm/mois) 28 33 28 29 32 31 15 7 2 3 10 21
T max (°C) 21 18 18 20 22 24 32 31 36 36 32 27
T min (°C) 10 7 7 8 10 12 19.8 17 20 20 18 15
T moy (°C) 15.50 12.50 12.50 14.00 16.00 18.00 25.90 24.00 28.00 28.00 25.00 21.00
P (%) 24.00 23.00 24.00 25.00 27.00 29.00 31.00 32.00 31.00 30.00 28.00 26.00
Pe (mm/mois) 6.80 9.80 6.80 7.40 9.20 8.60 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 2.60
ET0 (mm/j) 3.63 3.16 3.30 3.61 4.15 4.72 6.17 6.09 6.47 6.26 5.46 4.59
ET0 (mm/mois) 108.94 94.88 99.00 108.30 124.42 141.64 185.20 182.78 194.18 187.92 163.80 137.75
Stade Initial Développement Mi-saison A.saison
Période 30 140 40 30

Nbre jours 15 15 15 30 30 30 30 5 25 15 15 15

Kc/stade 0,35 0,75 1,15 0,45


Kc/mois 0,35 0,55 0,75 0,75 0,75 0,75 1,08 0,8 0,45
ETc (mm/j) 1,27 1,74 2,47 2,71 3,11 3,54 6,66 4,87 2,91
ETc(mm/mois) 38,1 52,2 74,1 81,3 93,3 106,2 199,8 146,1 87,3
Bn (mm/mois) 31,3 42,4 67,3 73,9 84,1 97,6 199,8 146,1 87,3
Ef (%)) 75
Bb (mm/mois) 41,73 56,53 89,73 98,53 112,13 130,13 266,4 194,8 116,4

d.f.c (l/s/ha) 1,03


Stratégies d’apporter l’eau au sol: Calendriers d’arrosage
A dose constante : fixée une fois pour toutes au début de la saison
d’irrigation. Dans ce cas, les intervalles entre deux irrigations successives
seront variables et dépendent de la pluie et de l’évapotranspiration des
cultures. Les intervalles seront espacés en hiver car la saison est pluvieuse
et l’évapotranspiration est faible. Cependant, les irrigations en été seront
plus fréquentes du moment que les pluies sont très rares ou inexistantes
et que l’évapotranspiration est importante
A intervalle constant : caractérisé par des doses variables apportées
suivant des intervalles entre deux irrigations fixes. Ce mode suppose donc
que les volumes d’eau apportés au cours d’un arrosage soient contrôlées.
Exemples :
Données de base :
• Dose pratique : 50 mm
• ETc : 40 mm en mai 60 mm en juin 80 mm en juillet 120 mm en août
• Sol à la capacité au champ au début de la période étudiée
• Pluviométrie nulle pendant cette période.
A- Calendrier à dose à constante :
Principe d’établissement du calendrier d’irrigation :
On trace les droites qui représentent l’épuisement progressif des réserves en eau
du sol sous l’effet de l’ETc. A chaque fois que ces droites coupent l’axe du temps,
qui veut dire que l’humidité est au seuil critique, on irrigue avec une dose de 50
mm pour ramener l’humidité à la capacité au champ.
Etapes à suivre :
Tracer les droites :
• AB : qui correspond à l’épuisement des réserves en eau au mois de mai.
Le taux d’épuisement est : 40 mm / 31 j = 1,3 mm/j. Au 31 mai (B), la réserve d’eau dans la zone
racinaire n’est plus que 10 mm (50 mm – 40 mm).
• BC : Epuisement du reste de la réserve (10 mm), mais au rythme de 2 mm/j (60 mm/30 j).
• DE : A partir de 5 juin, les réserves en eau sont de nouveau en baisse suivant un taux de 2 mm/j.
Le 30 juin, la quantité d’eau apportée par l’irrigation de 50 mm est évapotranspirée : 25 j x 2 mm/j
= 50 mm. D’où, une nouvelle irrigation par une dose de 50 mm est obligatoire pour ramener le sol à
la capacité au champ (F).

• FG : En juillet, l’ETc journalière est plus importante que celle de juin (80/30 2,7 mm/j). A partir du 18
juillet (G), les réserves sont pratiquement consommées (80/30 x 18 = 48 mm). En conséquence,
une troisième irrigation est à prévoir pour reconstituer les réserves.

Le même raisonnement sera suivi pour construire les tronçons : HI, JK et LM.

CALENDRIER D’IRRIGATION A DOSE CONSTANTE


B- Calendrier à intervalle constant :
Etablissement du calendrier d’irrigation :

• On va se fixer un intervalle d’irrigation égal à 12 jours qui correspond à l’intervalle minimal dans l’exemple ci-dessus.
• Le jour j = 1 mai : le sol est à la capacité au champ (A).

• BC : C’est le jour de la première irrigation (12 mai). La réserve perdue par évapotranspiration est : 12j x 40 mm / 31
j  16 mm. Donc, la première dose d’irrigation est fixée à 16 mm. Le point B correspond à une réserve de : 50 mm –
16 mm = 34 mm.

• CD : Le 24 mai, la réserve a diminué de 16 mm. Donc, on apporte une deuxième irrigation de 16 mm (DE).
• Après 12 jours, c’est à dire le 5 juin, la perte en réserve est comme suit :
Le reste de la réserve est donc : 50 mm – 20 mm = 30 mm. La troisième irrigation va se faire avec une dose de 20 mm.

• Le même raisonnement sera suivi pour compléter le reste du calendrier. Seulement, il faut remarquer que
l’augmentation progressive de l’ETc, conjuguée au respect de l’intervalle d’arrosage de 12 j, aura pour conséquence
l’augmentation des doses d’irrigation comme suit :
 40   60 
7 j    5 j    19 , 03 mm  20 mm
 31   30 

60 80 120
Juin   12  24 mm Juillet   12  32 mm Août   12  48 mm
30 30 30

La figure ci-dessous représente le calendrier d’irrigation à intervalle constant


C A L E NCALENDRIER D’IRRIGATION
D R IE R D ’IR R IG A T IO N A
A INTERVALLE
IN T E R V A LCONSTANT
LE CO N STA N T
Réserve (mm)

12j 12j 12j


I I I I I I I I I I

50 A C

40

B D
30

20

10

T em p s (j)
0
30 5 30 30 30
M J J Jt At
Exemple
On prend un échantillon du sol pour déterminer la courbe de rétention de l’eau à
Hcc et Hpf sur 1 m de profondeur. Il résulte une teneur en eau gravimétrique de 22
% et 10 % respectivement . La densité apparente du sol est de 1,3 g/cm3. Durant le
mois de janvier, l’ET0 journalière est de 7 mm/j et le coefficient kc= 0,8.

Combien d’arrosage sera nécessaire si l’humidité à prélever ne doit pas dépasser


40 % ?
RFU  ( H cc. p  H pf . p ) * Da * Z * 0,4 ETc  ET0 * k c  7 * 0,8  5,6 mm/j
 (0,22  0,10) *1,3 *1000* 0,4  62,4 mm RFU 62,4
T    11,14 j  14 j
ET c 5, 6
Humidité minimale (Hmin): Hcc - RFU
Hv(mm)
Hcc 286 mm
RFU= 62,4
Hmin 223,6 mm
RU=156
11 11

Hpf 130 mm

1 15 30 jours
Valeurs du coefficient cultural (Kc) selon les stades végétatifs
( à utiliser avec Eto Penman-Monteith )
Cultures Phase de végétation
Initiale Mi-saison Arrière-saison
Arbres fruitiers
Agrumes, Sarclés
70% couverture 0,70 0,65 0,70
50% couverture 0,65 0,60 0,65
20% couverture 0,50 0,45 0,55
Agrumes, non sarclés
70% couverture 0,75 0,70 0,75
50% couverture 0,80 0,80 0,80
20% couverture 0,85 0,85 0,85
Avocat, sarclé 0,60 0,85 0,75
Ordres de grandeurs des profondeurs radiculaires (Z) Vigne 0,30 0,65 0,45
Culture Z (m) Culture Z (m) Culture Z (m) Cultures maraîchères
Carottes 0,70 1,00 0,95
Mais grain 0,6-1,2 Oignon 0,3-0,6 Fraise 0,3-0,5
Laitue 0,70 1,05 0,95
Seigle 0,9-1,1 Petit pois 0,4-0,8 Melon 0,6-1,1 Oignon sec 0,70 1,05 0,75
Blé 0,8-1,1 Aubergine 0,5-0,6 Pêche 0,6-1,4 Oignon vert 0,70 1,00 1,00
Coton 0,6-1,8 Pomme de terre 0,6-0,9 Agrumes 0,9-1,5 Betterave de table 0,50 1,05 0,95
Bersim 1,2-1,8 Carotte 0,4-0,6 Pomme 0,8-1,4 Tomate 0,60 1,15 0,90
Pomme de terre 0,50 1,15 0,75
Betterave 0,6-1,2 Tomate 1,2-0,6 Olive 0,9-1,5
Poivron 0,60 1,05 0,90
Tournesol 1,5-2,5 Cerise 0,8-1,2 Avocat 0,8-1,2 Cultures légumineuses
Laitue 0,2-0,5 Prune 0,8-1,2 Raisin 0,8-1,1 Haricot vert 0,40 1,00 0,90
Haricot sec 0,40 1,15 0,35
Caractéristiques des principaux types de sols Pois chiche 0,40 1,15 0,35
Arachide 0,40 1,05 0,60
Perméabilité k Humidité volumique (%) Réserve utile Lentilles 0,40 1,15 0,30
Sol Texture Soja 0,40 1,15 0,50
(mm/h) A rétention flétrissement (mm/m) Cultures cucurbitacées
Concombre 0,40 1,00 0,75
Argileux Fine 0,5 43,75 21 ,25 200-250 Melon 0,40 1,00 0,75
Pastèque 0,40 1,00 0,75
Argileux-limoneux Fine 2,5 40,3 19,5 170-220
Fraise 0,40 0,85 0,75
Limoneux Moyenne 13 30,8 14 140-150 Cultures céréalières
Maïs ,grain 0,30 1,20 0,30
Sablo-limoneux Moyenne 25 21 9 90-150 Sorgho ,grain 0,30 1,00 0,55
Durées des phases d’évolution du coefficient cultural pour différentes cultures (Jours)
Phase Phase Phase Phase
Culture Durée totale du cycle Date installation
initiale Croissance Mi-saison Arrière -saison
Carottes 30 40 60 20 150 Fév/Mars
Laitue 20 30 15 10 75 Avril
Oignon sec 15 25 70 40 150 Avril
Oignon vert 25 30 10 5 70 Avril/Mai
Betterave table 15 25 20 10 70 Avril/Mai
Tomate 30 40 45 30 145 Mars/Mai
Pomme de terre 25 30 45/30 30 130/115 Nov./Janv.
Poivron 25/30 35 40 20 125 Avril/Juin
Haricot vert 20 30 30 10 90 Février/Mars
Haricot sec 15 25 35 20 95 Juin
Pois chiche 20 30 35 15 100 Mars/Avril
Arachide 35 45 35 25 140 Mai/Juin
Lentilles 25 35 70 40 170 Oct./nov.
Soja 20 30 60 25 140 Mars/Mai
Concombre 20 30 40 15 105 Juin/Août
Melon 25 35 40 20 120 Mai
Coton 30 50 60 55 195 Mars/Mai
Tournesol 25 35 45 25 130 Avril/Mai
Betterave à sucre 45/40 75/60 80/70 40/40 240/210 Oct./Déc.
Canne à sucre
Vierge 75 105 330 210 720
Repousse 35 105 210 70 420
Blé 30 140 40 30 240 Nov./Dec.
Maïs ,grain 30 35 45 30 140 Mars/Avril
Sorgho ,grain 20 35 45 30 130 Mars/Avril
Agrumes 120 90 90 65 365 Juin

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