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IRRIGATION
2017-2018
BNIAICHE El Amine
1
Plan de cours
Besoins en eau des cultures
Des pièces d’acier plus denses que l’eau mais plus légères
flottent à la surface l’eau. Elles coulent si on rajoute du
savon
Conclusion:
•La surface libre d’un liquide tend à se contracter spontanément de façon à acquérir
une aire minimale.
•La surface d’un liquide se comporte un peu comme la membrane tendue d’un ballon.
• la capillarité est fonction de la nature de contact Liquide - Solide
b- Définition de la tension superficielle
Ces phénomènes nous amènent à postuler l’existence d’autres forces que la pesanteur,
les forces de cohésion (forces d’attraction internes du liquide) et les forces d’adhésion
(forces d’attraction entre le liquide et une surface solide).
Les molécules interagissent entre elles et ont tendance à avoir le plus de molécules
voisines possibles.
Les molécules à la surface ont moins de voisines → Il s’ensuit que la résultante de ces
forces ne peut pas être nulle et est dirigée vers le bas apparition d’une tension de
surface caractéristique de chacun des liquides.
La tension superficielle est définie comme la force s’exerçant sur un liquide qui
l’incite à diminuer sa surface de contact avec l’air et à avoir davantage d’affinités
avec lui même. La surface de contact apparaît comme une membrane sous tension.
Elle s’exprime par le rapport d’une force par unité de longueur de surface libre
(N/m) ou d’une énergie par unité de surface (J/m2)
c- détermination de la Tension superficielle
fil de coton détendu fil de coton tendu
Un fil de coton est placé sur un
anneau que l’on plonge dans
de l’eau savonneuse. Si le film Force de
tension
de savon remplit tout normale en
tout point
l’anneau, le fil reste détendu. au fil du
Si on perce l’un des deux côtés, coton
Cadre métallique F
Tension superficielle 2 1
l
Travail à fournir pour augmenter la
surface de DS
savon Tige mobile de W F x 2 1l x S
longueur l
La tension superficielle d’un liquide dépend des forces de cohésion des molécules
qui se trouvent au-dessus de la surface
La tension superficielle d’un liquide diminue quand la température augmente ou si
un tensioactif est utilsé (diminution des forces de cohésion)
Un tensioactif ou agent de surface ou surfactant est un composé qui modifie la tension
superficielle entre deux surfaces.
Les composés tensioactifs sont des molécules amphiphiles, présentant deux parties de
polarité différente, l'une lipophile (qui retient les matières grasses) et apolaire, l'autre
hydrophile (miscible dans l'eau) et polaire.
Ils permettent ainsi de solubiliser deux phases non miscibles, en interagissant avec l'une
apolaire (c'est-à-dire lipophile donc hydrophobe), par sa partie hydrophobe ; tandis qu'avec
l'autre phase qui est polaire, il interagira par sa partie hydrophile.
Tension superficielle pour l’eau
L’angle de contact dépend à la fois du liquide et du solide qui le supporte
Support
Liquide Solide
Mercure Verre 140°
Eau Paraffine 107°
Valeur de q Eau Argent 90°
Eau Verre 0°
Ethanol Verre 0°
Ether Verre 0°
Le ménisque peut donc être convexe ou concave: Ménisque
verre
eau
Hauteurs d’ascension et de dépression capillaire:
L’ascension et la dépression capillaire sont dues aux forces superficielles
appliquées en tout point du contour du ménisque (ligne de raccordement
entre le liquide et la paroi du tube) :
F 2 R cos 2 cos
d’où: h Loi de Jurin
Rg
P mg R 2 h g
V2 V3 ;
p3 p2
z 2 z 3 0 ,5 0 ,5 1 m
g g
On estime de 500 à 600 l par kg de matière sèche
produite la quantité d’eau à fournir au sol sur le quel
pousse la plante.
À titre indicatif:
- La capillarité : Se produit dans les vaisseaux des végétaux dont le diamètre est
inférieur à 1 mm.
- La poussée osmotique : l'eau contenue dans les racines est plus concentrée en
éléments nutritifs que l'eau du sol. Pour compenser cette différence, l'eau
du sol pénètre dans les cellules des racines, créant ainsi une pression en bas
de la colonne de sève.
Phénomène de montée de l’eau (séve) dans les plantes
3
Transpiration
2
Capillarité
1
Pression
osmotique
Facteurs influençant la transpiration de la plane:
Facteurs climatiques
(température,
rayonnement, durée
d’exposition du soleil
humidité relative de l’air,
vitesse du vent, etc)
Evapotranspiration:
C’est la somme des volumes d’eau utilisés par les plantes (eau de
constitution, eau de végétation) et évaporés par la surface du sol.
Unités: 1 m3/ha ou mm de hauteur d’eau (1mm= 10 m3/ha= 1l/m2)
Comme les quantités évaporées et transpirées dépendent dans
une certaine mesure des taux d’humidité préexistants dans le sol,
de type de culture et de son stade de végétatif , ainsi que des
conditions climatiques, on définit alors les concepts suivants:
•Evapotranspiration de référence ou potentielle (ET0):
Méthodes expérimentales
– Lysimètres
– Evaporomètres (bac classe A, etc)
– Gravimètrie
Estimation des besoins en eau des cultures par des formules
climatiques: n n
t t
t
j 1
max j t
j 1
min j
f p (%) 0,46 t m ( c ) 8,13 48
46
44
8,8
9,1
9,3
10,2 11,8
10,4 11,9
10,5 11,9
13,6
13,5
13,4
15,2
14,9
14,7
16,0
15,7
15,4
15,6 14,3 12,6
15,4 14,2 12,6
15,2 14,0 12,6
10,9
10,9
11,0
9,3
9,5
9,7
8,3
8,7
8,9
42 9,4 10,6 11,9 13,4 14,6 15,2 14,9 13,9 12,9 11,1 9,8 9,1
tm: température moyenne mensuelle 40 9,6 10,7 11,9 13,3 14,4 15,0 14,7 13,7 12,5 11,2 10,0 9,3
35 10,1 11,0 11,9 13,1 14,0 14,5 14,3 13,5 12,4 11,3 10,3 9,8
a et b coefficients dépendants de : 30 10,4 11,1 12,0 12,9 13,6 14,0 13,9 13,2 12,4 11,5 10,6 10,2
25 10,7 11,3 12,0 12,7 13,3 13,7 13,5 13,0 12,3 11,6 10,9 10,6
• l’insolation relative (n/N), 20 11,0 11,5 12,0 12,6 13,1 13,3 13,2 12,8 12,3 11,7 11,2 10,9
15 11,3 11,6 12,0 12,5 12,8 13,0 12,9 12,6 12,2 11,8 11,4 11,2
• de la vitesse diurne du vent (v) 10 11,6 11,8 12,0 12,3 12,6 12,7 12,6 12,4 12,1 11,8 11,6 11,5
5 11,8 11,9 12,0 12,2 12,3 12,4 12,3 12,3 12,1 12,0 11,9 11,8
• l’humidité relative minimale (Hrm) 0 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1 12,1
Exemple de détermination Latitude (x) 28,08128
Latitude (x1) 25 ( x x1 ) y 2 ( x 2 x ) y 1
de N dans le cas où la y
Latitude (x2) 30 ( x 2 x1 )
latitude ne figure pas sur la N de Latitude 1 (y1) 10,7
table : 28,08128. N de Latitude 2 (y2) 10,4
Pour le mois de janvier Résultat (y)= 10,52
HRmin < 20 Basse HRmin 20-50 % Moyenne HRmin > 50 % Haute
Détermination
Blaney-Criddle en
fonction de (Hrmin),
l’insolation relative
(n/N) et la vitesse du
Porte bande
Bande
d’enregistrement
Bande d’enregistrement utilisée
L’Humidité Relative (HR%) est la quantité de vapeur d’eau présente dans une
masse d’air ambiant à une température donnée par rapport à la quantité
maximum de vapeur d’eau que la masse d’air pourrait contenir (voir tableau
plus bas). L’humidité relative agît sur les processus d’évaporation de l’eau pour
les plantes. A la saturation HR vaut 100 %.
Un psychromètre est un instrument de mesure destiné à
connaître des caractéristiques énergétiques de l'air sec humide
Humide et donc mesurer l’humidité relative
Il est constitué de deux thermomètres mesurant au
Même moment et au même endroit la température de
l'air (dite température sèche) et sa température humide.
Le thermomètre mouillé est entouré d'une mèche
Imbibée d'eau liquide de telle sorte que lorsque elle se
dessèche, elle provoque une baisse de température
jusqu'à saturation de l'air en contact immédiat avec le
thermomètre.
La différence entre ces deux températures données par le
psychromètre permet de mesurer l’humidité relative de
l'air humide .
Table psychrométrique
La table permet de connaitre l’humidité relative (%)
À partir de la lecture des températures indiquées par le thermomètre sec et humide
sec humide
Formule de Thorntwaite
a
10 t j ( C ) 12
1, 514
ET 0 . r 16 Fc t j ( C )
I
I i j ij
j 1
5
ET t
Durée d' ensoleillement (N) Nombrede jours du mois ET0: Evapotranspiration de référence du mois j (mm)
Fc J : mois considéré
12 30
t j : température moyenne du mois j
I : indice thermique
a 675 10 9 I 3 771 10 7 I 2 179 10 4 I 0,492 a : constante
l= 79,666
a= 1,768
Formule de Penman-Monteith
900
0 , 408 R n U 2 (e s e a )
ET 0 t 273
(1 0 ,34 U 2 )
Avec:
ET0: évapotranspiration de référence journalière (mm/j)
Rn: rayonnement net (M Joules/m2/j
t: température moyenne journalière (°C)
U2: vitesse moyenne journalière du vent à 2 m du sol (m/s)
es: pression de vapeur saturante à la température t (kPa)
ea: pression de vapeur moyenne journalière (kPa
P: pression atmosphérique (kPa)
et : constantes (kPa/°C)
4098 e s ( t )
0,665 * 10 3 p
( t 237 , 3 ) 2
17 , 277
5 , 26 t 237 , 3
293 0,0065 z
p 101,3 z : altitude par rapport à la mer
e s ( t ) 0 , 6108 e
293
4 ,87
U2 U z
On utilise la formule suivante pour une altitude z différente de 2 m ln( 67 ,8 z 5 , 42
Estimation expérimentale des besoins en eau des cultures
Bac classe «A»:
Détermination de ET0 :
ET c ET 0 K c
ET 0 ( mm / j ) K p ET b
Coefficient Kb du
bac Class A en
fonction des
conditions
environnantes
Détermination de Kc :
ET c (Lysimètre )
Kc
ET 0 (Formule ou Mesure (bac classe A))
Kc : dépend de :
•l’espèce végétale, voire même le type variétal
•les dates de semis ou de plantation
•la longueur du cycle de la culture
•les stades de croissance de la plante
(Kc)
fin
N jour 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
ETo/j 3.69 3.77 3.99 4.41 4.70 4.13 4.40 4.71 5.19 5.58 5.52 5.09
ETo/m 110.59 113.24 119.61 132.15 140.87 123.83 132.12 141.18 155.69 167.27 165.65 152.73
Période 40 60 60 40 - - - - -
N jours 21 19 11 30 19 11 30 19 11 29 - - - - -
Texture du sol:
Proportion des particules minérales de différentes tailles qui composent le sol
Triangle de Texture
Pour exprimer quantitativement les proportions des 3 phases du sol (solide,
liquide, gaz) nous les considèrerons d'une manière arbitraire et schématique
comme des constituants indépendants.
•Densité réelle:
M s
D r %
Vs
•Densité apparente:
Ms Ms
D a %
Vt V s Vv
Texture Da (g/cm3) Texture Da (g/cm3)
ordre de
grandeur de la Sablonneuse 1,6 (1,5-1,7) Limono argileuse 1,35(1,3-1,4)
densité apparente Limono sablonneuse 1,5(1,4-1,6) Argilo sablonneuse 1,3(1,2-1,4)
des sols Limoneuse 1,4(1,35-1,5) Argileuse 1,2(1,1-1,3)
•Porosité du sol:
Vv Vt Vs Vs Ms Vs D
Pt % 1- 1 * P t % 1 a
Vt Vs Vv Vs Vv V V M D
s v s r
V v V v / S u H
Pt % H Pt * p
Vt Vt / S u p
M s
Ve M e
Humidité volumique (Hv) Hv (%) ; e 1
Vt Vt
Me Ve 1
Hp H v (%) H v *
Relation en (Hp) et (Hv) M s Vt * Da Da
H v H p * Da
Hauteur d’eau dans le sol saturé
Ve H v* Vt
H Hv * p H Hv * p H=h pour un sol non saturé
Su Su
RESUMÉ:
Les 3 phases
constituant un sol
Vv
P t %
Vt
Vv
Iv (%)
Vs Me
H p (%)
Ve Ms
H v (%)
Vt
Ve
I s (%)
Vv
Humidité équivalente(He)
C’est la teneur en eau résiduelle d’un échantillon soumis à une centrifugation
He Hcc ou Hpf=He/1,84
Au delà du point de ressuyage, le sol est saturé en eau ; la plante peut se trouver
en situation d’asphyxie. En deçà du point de flétrissement, la plante ne peut plus
absorber l’eau.
L’état de l’eau dans le sol :
- Saturation : l’eau sécoule
- Capacité au champ: maximum d’eau est retenu
- Point de flétrissement: Incapacité des racines à
vaincre les forces de rétention de l’eau
La même quantité d’eau et versée Après une heure, l’eau s’est infiltrée dans le
dans chaque verre sable alors que de l’eau est encore présente
au dessus de l’argile
L'échantillon de sol est pesé frais puis pesé après séchage à l'étuve pendant 24h
à 105°C. L'humidité pondérale serait: M sol humide M sol sec
H p (%)
M sol sec
Cette méthode est plus précises et sert de référence.
a- Sonde à neutron:
La transmission de la tension
jusqu'à l'organe de mesure
(manomètre à dépression),
s'effectue par une colonne d'eau
en équilibre avec l'eau du sol, par
l'intermédiaire d'une capsule
poreuse.
Pourcentage de la réserve utile épuisée en fonction de la tension
Tension de succion
(centi bars)
2000
1000 Argile
500
Limon 150 cb
Limite du
tensiomètre water
métrique
100
90 cb
50 Limon Limite du
sableux tensiomètre à
manomètre
fin Limon
Sable
sableux Limoneux
10
100 75 50 25 0
Réserve utile épuisée (%)
Evolution de la mesure tensiomètrique
Positionnement des tensiomètres en fonction de l ’action asséchante des racines et de la forme du bulbe humide
Relevés
tensiométriques
pour les trois
positions
c- Sonde watermark avec boîtier de lecture
Contrairement aux tensiomètres classiques pour lesquels chaque appareil est équipé
d'un organe de mesure à lecture directe, les Water- tensiomètres sont constitués, d'une
part des sondes proprement dites placées dans le sol et d'autre part, d'un boîtier
permettant, après branchement sur une sonde:
- d'alimenter électriquement la sonde ;
- de régler un potentiomètre selon la température au point mesuré ;
- de récupérer le signal émis ;
- d'analyser ce signal et de le traduire en termes de tension.
Tarière
vrille
Sondes
Boîtier de
lecture
Fils
électriques Fils
Tube en
plastique Gypse
Sable
Armature
Capteur
Représentation graphique de l'humidité du sol (sondes watermark) et des précipitations
Dans cet exemple, deux sondes d’humidité du sol « Watermark » sont installées à
différentes profondeurs. La première est représentée par la courbe rouge et correspond
à une profondeur de 15 cm tandis que la courbe bleue représente la sonde installée à
35 cm de profondeur. Le diagramme à « bâtons » représente les précipitations relevées
par le pluviomètre de la station météo.
Détermination des besoins en eau d’irrigation
Consommation en eau
de la plante ETc =kc*ET0
Equation du bilan hydrique
Bilan ( P I R c k * RFU ) ( ET c R D )
• Zones arides et semi arides Rc 0
• Posons Pe= P-(D+R)
Si Bn 0 Pas de déficit hydrique (la plante peut touj ours utiliser l' eau du sol)
Si Bn 0 Déficit hydrique (le sol manque d' eau)
La pluie efficace, Pe , représente la fraction des précipitations qui est
effectivement utilisée par la culture après déduction des pertes par
ruissellement de surface et par percolation profonde. Le choix de la méthode
appropriée pour le calcul des précipitations efficaces demande une réflexion
sérieuse. Différentes méthodes ont ainsi été développées, chacune prenant en
compte le climat de la région où doivent s'effectuer les mesures.
S
i
i B ni Si: superficie correspondante à la culture i
B na
i
S i Bn.i: Besoins nets de la culture i
Max B n . a i i : mois
Expression des besoins en eau bruts d’irrigation (Bb)
Bn
Bb Ef: Efficience d’irrigation
Ef
Vu Vp
Volume d’eau utile Volume d’eau prélevé
(utilisé par les racines) de la ressource
Vt
Volume d’eau délivré Vu Vt Vu
Ef p Ef r Ef g Ef p * Ef r
en tête de la parcelle Vt Vp Vp
Efp: Efficience à la parcelle (%) ; Efr: Efficience du réseau (%)
Efficience d’irrigation Efg: Efficience globale (%)
Débit fictif continu (d.f.c) Débit continu demandé pour l’irrigation en période de pointe
Bb. p (mm/ j ) *104 Bb. p (mm/ j) *104 Bb. p(mm/ j) *104 Bb. p(mm/ j) *104 *S
d. f . c(l / s / ha) d. f . c(l / s)
24*3600 86400 24*3600 86400
B n. p
B b. p
Ef p
EXEMPLE DE CALCULS DES BESOIN EN EAU D'IRRIGATION (Ef= 0,9)
31,00 28,00 31,00 30,00 31,00 30,00 31,00 31,00 30,00 31,00 30,00 31,00
Agrumes: (HA) Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct. Nov. Dec
9,30
Pluie efficace (Pe) mm/mois 22,46 27,31 17,93 12,13 7,20 0,00 0,00 0,00 0,00 16,03 36,74 68,91
ET0 mm/j 1,43 2,30 3,57 4,90 4,90 5,84 6,10 5,48 5,37 3,27 1,99 1,43
Kc 0,40 0,40 0,40 0,65 0,70 0,74 0,74 0,65 0,65 0,45 0,45 0,45
ETc (mm/j) 0,57 0,92 1,43 3,19 3,43 4,32 4,51 3,56 3,49 1,47 0,90 0,64
Besoin nets mm/j 0,00 0,00 0,85 2,78 3,20 4,32 4,51 3,56 3,49 0,95 0,00 0,00
Besoin bruts mm/j 0,00 0,00 0,94 3,09 3,55 4,80 5,02 3,96 3,88 1,06 0,00 0,00
Besoin m3/ha/j 0,00 0,00 9,44 30,90 35,53 48,02 50,16 39,58 38,78 10,60 0,00 0,00
Besoin m3/j 0,00 0,00 87,78 287,34 330,42 446,57 466,45 368,07 360,69 98,62 0,00 0,00
Maraîchage: (HA) Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct. Nov. Dec
21,21
Kc 0,45 0,50 0,80 0,99 0,75
ETc (mm/j) 2,21 2,45 4,67 6,04 4,11
Besoin nets (mm/j 1,80 2,22 4,67 6,04 4,11
Besoin bruts(mm/j 2,00 2,46 5,19 6,71 4,57
Besoin bruts assolés(mm/j 0,00 0,00 0,29 2,33 2,80 5,07 6,19 4,38 1,18 0,32 0,00 0,00
Besoin bruts de pointe(mm/j 6,19
d.f.c (l/s/ha) 0,72
d.f.c (l/s/) 21,87
Exemple Culture : Blé
Latitude : 30° N
Semis : 15 Novembre
Stade Durée Kc
Climatologie
Initial 30 0.35 Nov Déc Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juill Août Sept Octobre
Développement 140 0.75
P 28 33 28 29 32 31 15 7 2 3 10 21
Mi-saison 40 1.15
Fin saison 30 0.45 Tmax 21 18 18 20 22 24 32 31 36 36 32 27
RU = 600.01 m3/ha RU = 60 mm
RFU = RUx2/3 = 400 m3/ha RFU = 40 mm
Nov. Déc. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre
N jours 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
P (mm/mois) 28 33 28 29 32 31 15 7 2 3 10 21
T max (°C) 21 18 18 20 22 24 32 31 36 36 32 27
T min (°C) 10 7 7 8 10 12 19.8 17 20 20 18 15
T moy (°C) 15.50 12.50 12.50 14.00 16.00 18.00 25.90 24.00 28.00 28.00 25.00 21.00
P (%) 24.00 23.00 24.00 25.00 27.00 29.00 31.00 32.00 31.00 30.00 28.00 26.00
Pe (mm/mois) 6.80 9.80 6.80 7.40 9.20 8.60 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 2.60
ET0 (mm/j) 3.63 3.16 3.30 3.61 4.15 4.72 6.17 6.09 6.47 6.26 5.46 4.59
ET0 (mm/mois) 108.94 94.88 99.00 108.30 124.42 141.64 185.20 182.78 194.18 187.92 163.80 137.75
Stade Initial Développement Mi-saison A.saison
Période 30 140 40 30
Nbre jours 15 15 15 30 30 30 30 5 25 15 15 15
• FG : En juillet, l’ETc journalière est plus importante que celle de juin (80/30 2,7 mm/j). A partir du 18
juillet (G), les réserves sont pratiquement consommées (80/30 x 18 = 48 mm). En conséquence,
une troisième irrigation est à prévoir pour reconstituer les réserves.
Le même raisonnement sera suivi pour construire les tronçons : HI, JK et LM.
• On va se fixer un intervalle d’irrigation égal à 12 jours qui correspond à l’intervalle minimal dans l’exemple ci-dessus.
• Le jour j = 1 mai : le sol est à la capacité au champ (A).
• BC : C’est le jour de la première irrigation (12 mai). La réserve perdue par évapotranspiration est : 12j x 40 mm / 31
j 16 mm. Donc, la première dose d’irrigation est fixée à 16 mm. Le point B correspond à une réserve de : 50 mm –
16 mm = 34 mm.
• CD : Le 24 mai, la réserve a diminué de 16 mm. Donc, on apporte une deuxième irrigation de 16 mm (DE).
• Après 12 jours, c’est à dire le 5 juin, la perte en réserve est comme suit :
Le reste de la réserve est donc : 50 mm – 20 mm = 30 mm. La troisième irrigation va se faire avec une dose de 20 mm.
• Le même raisonnement sera suivi pour compléter le reste du calendrier. Seulement, il faut remarquer que
l’augmentation progressive de l’ETc, conjuguée au respect de l’intervalle d’arrosage de 12 j, aura pour conséquence
l’augmentation des doses d’irrigation comme suit :
40 60
7 j 5 j 19 , 03 mm 20 mm
31 30
60 80 120
Juin 12 24 mm Juillet 12 32 mm Août 12 48 mm
30 30 30
50 A C
40
B D
30
20
10
T em p s (j)
0
30 5 30 30 30
M J J Jt At
Exemple
On prend un échantillon du sol pour déterminer la courbe de rétention de l’eau à
Hcc et Hpf sur 1 m de profondeur. Il résulte une teneur en eau gravimétrique de 22
% et 10 % respectivement . La densité apparente du sol est de 1,3 g/cm3. Durant le
mois de janvier, l’ET0 journalière est de 7 mm/j et le coefficient kc= 0,8.
Hpf 130 mm
1 15 30 jours
Valeurs du coefficient cultural (Kc) selon les stades végétatifs
( à utiliser avec Eto Penman-Monteith )
Cultures Phase de végétation
Initiale Mi-saison Arrière-saison
Arbres fruitiers
Agrumes, Sarclés
70% couverture 0,70 0,65 0,70
50% couverture 0,65 0,60 0,65
20% couverture 0,50 0,45 0,55
Agrumes, non sarclés
70% couverture 0,75 0,70 0,75
50% couverture 0,80 0,80 0,80
20% couverture 0,85 0,85 0,85
Avocat, sarclé 0,60 0,85 0,75
Ordres de grandeurs des profondeurs radiculaires (Z) Vigne 0,30 0,65 0,45
Culture Z (m) Culture Z (m) Culture Z (m) Cultures maraîchères
Carottes 0,70 1,00 0,95
Mais grain 0,6-1,2 Oignon 0,3-0,6 Fraise 0,3-0,5
Laitue 0,70 1,05 0,95
Seigle 0,9-1,1 Petit pois 0,4-0,8 Melon 0,6-1,1 Oignon sec 0,70 1,05 0,75
Blé 0,8-1,1 Aubergine 0,5-0,6 Pêche 0,6-1,4 Oignon vert 0,70 1,00 1,00
Coton 0,6-1,8 Pomme de terre 0,6-0,9 Agrumes 0,9-1,5 Betterave de table 0,50 1,05 0,95
Bersim 1,2-1,8 Carotte 0,4-0,6 Pomme 0,8-1,4 Tomate 0,60 1,15 0,90
Pomme de terre 0,50 1,15 0,75
Betterave 0,6-1,2 Tomate 1,2-0,6 Olive 0,9-1,5
Poivron 0,60 1,05 0,90
Tournesol 1,5-2,5 Cerise 0,8-1,2 Avocat 0,8-1,2 Cultures légumineuses
Laitue 0,2-0,5 Prune 0,8-1,2 Raisin 0,8-1,1 Haricot vert 0,40 1,00 0,90
Haricot sec 0,40 1,15 0,35
Caractéristiques des principaux types de sols Pois chiche 0,40 1,15 0,35
Arachide 0,40 1,05 0,60
Perméabilité k Humidité volumique (%) Réserve utile Lentilles 0,40 1,15 0,30
Sol Texture Soja 0,40 1,15 0,50
(mm/h) A rétention flétrissement (mm/m) Cultures cucurbitacées
Concombre 0,40 1,00 0,75
Argileux Fine 0,5 43,75 21 ,25 200-250 Melon 0,40 1,00 0,75
Pastèque 0,40 1,00 0,75
Argileux-limoneux Fine 2,5 40,3 19,5 170-220
Fraise 0,40 0,85 0,75
Limoneux Moyenne 13 30,8 14 140-150 Cultures céréalières
Maïs ,grain 0,30 1,20 0,30
Sablo-limoneux Moyenne 25 21 9 90-150 Sorgho ,grain 0,30 1,00 0,55
Durées des phases d’évolution du coefficient cultural pour différentes cultures (Jours)
Phase Phase Phase Phase
Culture Durée totale du cycle Date installation
initiale Croissance Mi-saison Arrière -saison
Carottes 30 40 60 20 150 Fév/Mars
Laitue 20 30 15 10 75 Avril
Oignon sec 15 25 70 40 150 Avril
Oignon vert 25 30 10 5 70 Avril/Mai
Betterave table 15 25 20 10 70 Avril/Mai
Tomate 30 40 45 30 145 Mars/Mai
Pomme de terre 25 30 45/30 30 130/115 Nov./Janv.
Poivron 25/30 35 40 20 125 Avril/Juin
Haricot vert 20 30 30 10 90 Février/Mars
Haricot sec 15 25 35 20 95 Juin
Pois chiche 20 30 35 15 100 Mars/Avril
Arachide 35 45 35 25 140 Mai/Juin
Lentilles 25 35 70 40 170 Oct./nov.
Soja 20 30 60 25 140 Mars/Mai
Concombre 20 30 40 15 105 Juin/Août
Melon 25 35 40 20 120 Mai
Coton 30 50 60 55 195 Mars/Mai
Tournesol 25 35 45 25 130 Avril/Mai
Betterave à sucre 45/40 75/60 80/70 40/40 240/210 Oct./Déc.
Canne à sucre
Vierge 75 105 330 210 720
Repousse 35 105 210 70 420
Blé 30 140 40 30 240 Nov./Dec.
Maïs ,grain 30 35 45 30 140 Mars/Avril
Sorgho ,grain 20 35 45 30 130 Mars/Avril
Agrumes 120 90 90 65 365 Juin