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Effets mécaniques de l’eau sur les sols

interaction fluide-squelette
• Force d’écoulement et poussée d’Archimède
• Gradient hydraulique critique – boulance renard
– Ecoulement vertical ascendant – boulance
– Phénomène de renard
• Protection des ouvrages contre la boulace : filtres
CONSTRUCTION DE BARRAGES Bilan des forces s’exerçant sur un volume élémentaire du sol ∆V, il correspond à trois
forces :
− Poids : C’est la force verticale descendante = Δ , (poids volumique du
sol saturé),
Partie 2 − Poussée d’Archimède : Δ ,
− Force d’écoulement : Δ

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Gradient hydraulique critique – Phénomène de renard

boulance renard Ι > Ιc = γ’ / γw
Ecoulement vertical descendant
Sol n’est plus stable

∨ Les grains en surface sont entraînés.

∨ Les grains en dessous, ne supportant plus le poids des grains supérieurs,
Ecoulement vertical ascendant : boulance sont entraînés à leur tour.
∨ Il se forme un petit tunnel où la circulation d’eau est aisée,
∨ Le phénomène a tendance à s’amplifier jusqu’à ce que le renard débouche
dans la retenue
∨ fuite brutale
∨ accident grave

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Phénomène de renard Phénomène de renard

Placement des drains directement au contact des matériaux à granulométrie fine Solution préventive
comme la terre à noyau,
Disposer des « filtres » entre des matériaux dont les granulométries sont très contrastées
Entraînement de particules fines à travers les vides intergranulaires du drain par l’eau
en écoulement
En pratique, on place toujours un filtre :
Erosion interne nommée renard • entre le noyau et son drain cheminée aval,
• parfois aussi entre les drains et les recharges adjacentes.
• également à prévoir au contact entre le remblai et la fondation, lorsque la
granulométrie de celle-ci apparaît critique vis-à-vis des règles ci-avant.
• le long de la face amont du noyau, pour éviter la migration de fines vers
• l’amont à l’occasion des baisses du plan d’eau ; mais on se contente
• aussi d’un matériau de transition à granulométrie intermédiaire.

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Protection des ouvrages contre la boulance

Moyen de protection : réalisation de filtres qui permettent à l’eau de s ’écouler sans
entrainement de particules
OUVRAGES ANNEXES
Matériaux utilisés :
• Membrane synthétiques : géotextiles
• Matériaux granulaires : couches de matériaux perméables de granulométrie choisie
1. EVACUATEUR DE CRUE
Règles de filtres (empiriques)

2. VIDANGE DE FOND

3. DERIVATION PROVISOIRE

Ces règles permettent de définir un fuseau dans lequel doit s’inscrire la granulométrie de
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filtre.

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Evacuateur de crue EVC Evacuateur de crue de surface

Constitué de trois parties :
EVC = seuil calé à la côte de retenue normale qui peut
être implanté • Seuil déversant (la crête) :
- sur la partie centrale pour les barrages rigides - écoulement torrentiel
- en rive ou en tulipe pour un barrage en remblai - contrôle du débit évacué
Organe essentiel pour la sécurité du barrage : • Coursier : entretient ou accélère l’écoulement torrentiel.
- Evacuation de crues donnant lieu à des niveaux • Ouvrage de dissipation d’énergie : ouvrage à partir duquel le flot évacué revient au
supérieurs à la retenue normale lit naturel :
- Dissipation de l’énergie.
EVC de surface
EVC de fond et de demi-fond

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Seuil Seuil
• Seuil Rectiligne :
• Seuil Labyrinthe :

• Seuil en bec de Canard :

• Seuil Circulaire (la tulipe)

• Seuil Vanné :

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Coursier Ouvrage de dissipation d’énergie

deux solutions possibles pour la dissipation d’énergie :

Coursier lisse
Saut de ski : se base sur un changement brutal de
direction du courant torrentiel sous forme d’un jet à
l’aide d’une cuillère déflectrice avec ou sans fosse
d’amortissement aménagée,.

Coursier en marches d’escalier

Bassin à ressaut : se base sur la création d’un ressaut

hydraulique le long d’un bassin en béton.

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Vidange de fond / EVC de fond Dérivation provisoire

Organe de sécurité : Nécessaire pour
• Maîtriser la montée du plan d’eau lors du premier remplissage ; - réaliser convenablement les fouilles
• Permettre l’abaissement du plan d’eau, voire la vidange en - construire le massif du barrage.
cas de danger menaçant la sécurité de l’ouvrage ;
• Maintenir le plan d’eau abaissé en cas de nécessité (travaux d’entretien…) ; 1 Dérivation avec batardeaux :
• Servir d’organe complémentaire pour l’évacuation de la crue de projet ou de sécurité. • Batardeau amont :
• Possibilité de vider complètement la retenue pour la mise hors d’eau soit pour - digue en remblai souvent à noyau argileux sinon à noyau limoneux,
l’inspection- ou entretien étanchéité souvent renforcée par un masque amont en géotextile
• Exécution de chasses périodiques pour l’élimination des dépôts dans la retenue : calée en - digue en BCR.
général à 1/3 de la hauteur du barrage, pour diminuer l’envasement dû à la sédimentation • Pertuis :
des apports solides.
Canal placé en rive de section et pente pour un écoulement à surface libre.
• Equipée de deux vannes :
• Batardeau aval :
- une comme dispositif de sécurité (réserve, révision),
- digue pareil à celle du batardeau amont mais avec une taille moins importante
- une comme dispositif d’exploitation ou de réglage.
- empêcher le retour des eaux sortant des pertuis vers la zone des travaux.
Une vanne batardeau en amont permet de vider la
galerie pour procéder à une inspection et réaliser
2 Dérivation en tunnel :
des travaux d’entretien.
- vallée très étroite : difficile d’exécuter les travaux de fondation.
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- utilisation d’un tunnel 16

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ÉTAPES DE CONSTRUCTION D’UN a) Routes et campements

BARRAGE b) Galerie de dérivation

Afin d'assécher le lit de la rivière là où le barrage sera construit, une galerie de dérivation
(tunnel) sera creusée dans le roc de la montagne.
c) Batardeaux et barrage
Batardeaux
- petit barrage temporaire constitué de roc
- diriger la rivière dans la galerie de dérivation afin d'assécher le site du barrage
- un batardeau en amont du barrage et un batardeau en aval.
Barrage : servira à créer une réserve d'eau et à augmenter la hauteur de chute.
d) Digues
- fermer les vallées secondaires afin de retenir les eaux du futur réservoir
- conception comparable à celle du barrage.
e) Évacuateur de crues
- déverser le trop-plein du réservoir en cas de crue

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Procédés de construction en lit de rivière

f) Centrale
Prise d'eau: - comprend des vannes destinées à fermer l'entrée d'eau au besoin pour
chacun des groupes turbines-alternateurs.
Conduites forcées:
- galeries creusées dans le roc et bétonnées.
- acheminer l'eau du réservoir jusqu'aux turbines
de la centrale et à optimiser la hauteur de chute de l'eau.
Centrale: La centrale souterraine abritera des groupes turbines-alternateurs.
Galerie de fuite: permet à l'eau qui sort des turbines de s'écouler vers la rivière.
g) Réservoir
Une fois le barrage construit, l'eau de la rivière formera un réservoir
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Méthode des empiétements successifs sur le lit
- Utilisée lorsque le lit est assez large
- Ouvrage construit en obstruant successivement certaines parties du lit du
cours d’eau soit par :
• enceintes de batardeaux, souvent métallique, à l’intérieur desquelles,
l’ouvrage est construit en eau morte ou par épuisements
• construction en eau courante par fondation à l’air comprimé : réalisée en
général par caissons perdus qui sont foncés successivement pour que
l’obstruction du lit soit la plus faible possible.
Méthode de la dérivation provisoire
- lit est relativement étroit et ne peut être obstrué partiellement par une
enceinte de batardeaux ou par un caisson,
- cours d’eau avec fond rocheux rendant difficile l’enfoncement de
palplanches
Mise à sec par des batardeaux amont et aval et les eaux sont alors dériver dans
un canal ou une galerie. Ce canal peut être transformé après la construction en
ouvrage de vidange de fond ou de dévasement. 20

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Etanchéité et consolidation des fondations

Injections Mise en œuvre
Traitement des fondations de mauvaises qualités en vue de les
consolider et d’augmenter leur étanchéité. Deux ateliers distincts interviennent
Injection de coulis sous pression, dans des forages à mailles alternativement :
resserrées. Double rôle : • Atelier de forage, qui perfore le béton
- Voile d’étanchéité : diminue la perméabilité des fondations puis le rocher, selon un maillage et des
et permet au barrage de rejoindre le substratum inclinaisons définis par des plots
imperméable. dizaines de mètres de profondeur; d’essais, pour la mise en place d’un
- Injections de consolidations : augmentent la résistance tube d’injection métallique Ø100 mm
des fondations et permet de traiter les fissures superficielles environ
naturelles ou crées par l’emploi des explosifs. • Atelier d’injection : fabrication et la
ne dépassent pas une dizaine de mètres de profondeur. mise en œuvre des différents coulis de
ciment sous pression, à l’aide de
Traitement pour assurer le contrôle de sous-pressions dans la pompes hydrauliques.
fondation du barrage : Chaque point d’implantation est injecté
soit par passes descendantes où le forage
- Rideau d’injection amont Etanchéité
et l’injection se succèdent
- Rideau de drainage aval Limiter les sous-pressions alternativement, soit par passes
sous l’ouvrage à un niveau ascendantes.
acceptable pour sa stabilité 21 22

Le profil d’un voile étanche présente généralement plusieurs lignes de forages.

CALCULS DE LA STABILITÉ DES
Chaque forage est lui même injecté par passes :
• Injection de collage de l’ouvrage au substratum,
BARRAGES
• Injection de peau des zones superficielles altérées (étanchéité et
consolidation),
• Injection profonde du coeur du massif rocheux (étanchéité).
Le voile de drainage, réalisé à l’aval du voile d’étanchéité, permet de dissiper
les sous-pressions à la base de l’ouvrage.

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

Fsr : coefficient de sécurité au renversement

Mr : moments résistants (poids propre de l’ouvrage W)
Mm : moments motrices (poussée de l’eau Q et sous-
pression S par exemple)

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

c. Stabilité interne (équilibre élastique)
Condition de non-traction
Les contraintes les plus faibles se produisant au voisinage du point A, doivent
rester positives (le béton ne peut supporter de traction) et garder une valeur
suffisante.
Pour cela la masse de la partie de l’ouvrage située au-dessus de AB soit telle
qu’en tout point du parement amont la contrainte de compression due au poids
et à la poussée de l’eau soit au moins égale à la pression hydrostatique (ρ g h).
Cette condition, dite de Maurice Lévy, se traduit par :
c. Stabilité interne (équilibre élastique)
Ecran d’étanchéité
Pour réduire les sous pressions, un écran d’étanchéité est réalisé à la base du
parement amont.
L’écran est réalisé au moyen de forages dans lesquels on injecte un coulis de
ciment.
Le dosage de ciment est plus élevé dans la zone comprise entre le drain et
l’écran d’étanchéité que dans la masse de l’ouvrage : par exemple 300 à 350
Kg/m3 sur une épaisseur de 2 à 3 m, au lieu de 200 à 250 Kg/m3 dans la masse.

m > 0.88 (pour d = 2.4)

En pratique, le fruit adopté du barrage est réduit à m = 0.75 et un drainage du

barrage permet d’éviter les sous pression.

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

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BARRAGES POIDS BARRAGES POIDS

Hi : épaisseur d’une tranche ;
e0 : indice initial des vides du sol soumis au poids des terres
qui le surmontent ;
ei : indice des vides après application de la surcharge,
valeurs obtenues de l’essai oedométrique.
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d. Stabilité externe (étude des fondations)
Etanchéité et drainage des fondations
But : réduire les sous-pressions sous la base du barrage, 3 solutions :
- Ecran vertical d’étanchéité qui coupe en totalité les couches perméables :
Tranchée remplie de matériau étanche compacté en prolongement du noyau si
ce dernier est prévu ou du massif du barrage en sol étanche homogène.
- Tapis étanche horizontal amont, d’au moins 1m d’épaisseur. Il est conseillé
d’adjoindre aux matériaux argileux des polymères synthétiques et de la
bentonite qui rendent l’étanchéité du tapis plus efficace.
- Drainage par de puits verticaux de 0.50 à 1 m de
diamètre, dont la distance entre axes est de l’ordre
de quelques mètres, établis à proximité du
parement amont. Ces puits débouchent dans des
galeries transversales reliées à l’aval ; l’eau d’infiltration
s’écoule par ces galeries.
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