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2) Géométrie du Barrage
La hauteur totale du barrage sera égale à la hauteur normale de la retenue des eaux
majorée de la charge maximale au-dessus du seuil de l’évacuateur des crues et de la
revanche.
On appelle :
Parement amont : face au contact de la retenue,
Parement aval : face orientée vers l’exutoire de la rivière.
a. Cote de retenue normale (RN)
Il s’agit de la cote maximale que la retenue peut atteindre en exploitation normale hors
épisode de crue. Il s’agit d’une cote physiquement matérialisée par la cote d’un seuil.
Crête et Seuil de l’évacuateur des crues du barrage Ziatine
b. Cote des plus hautes eaux (PHE)
Elle correspond à la cote atteinte par la retenue dans l’hypothèse de l’arrivée d’une crue de
dimensionnement de période de retour choisie.
La charge maximale au-dessus de l’évacuateur de crues dépend des caractéristiques du
déversoir définis en fonction de l’hydrologie du bassin versant de la retenue et du laminage
des crues par la retenue. On appelle niveau des plus hautes eaux, le niveau normal de la
retenue majoré de la charge sur l’évacuateur de crues.
La cote des PHE : c’est l’altitude maximale du plan d’eau pour la crue de projet.
À la cote des PHE, le passage des crues s’effectue sans endommagement de l’ouvrage et
de l’ensemble des organes hydrauliques (évacuateurs de crues, coursiers, dissipateurs
d’énergie, etc.).
Elle est liée à une crue, et donc à sa période de retour et à l’étude hydrologique qui en
fournit les caractéristiques.
c. Revanche
La revanche est une tranche comprise entre la cote des plus hautes eaux et la crête du
barrage, elle est destinée à empêcher le passage des vagues au-dessus de la digue et la
submersion. Pour la déterminer on doit tenir compte de la hauteur des vagues (H) qui se
forment sur le plan d’eau, de leur vitesse de propagation (V) et de la longueur du plan d’eau.
D’après Maller et Pacquant, la revanche R est donnée par la relation suivante
V2
R=H+
2g
1
Avec H = 0,5 + √L et V= 1,5 + 2H
3
L : longueur du plan d’eau (fetch) en km
H : hauteur des vagues en m
V : vitesse du vent en km/h
amont aval
-à zones 2 2
-à zones
2 2,5
-à zones
3 2
Sondage carottés
Le sondage carotté consiste à récupérer sous forme de carottes pour l’intégralité des
couches de sol jusqu'à une profondeur donnée
Ces carottages sont destinés à permettre d’acquérir une connaissance suffisante de la
constitution lithologique et de la structure des différents horizons de la fondation, pour
pouvoir dessiner les coupes géologiques interprétatives nécessaires à une bonne
compréhension des conditions de fondation des ouvrages.
Échantillonnage dans le terrain rocheux
Pour pénétrer dans le roc et traverser des blocs et des gros cailloux on utilise un carottier
à diamant. Le carottier est fixé à l’extrémité inférieure des tiges et il est enfoncé par
rotation à l’aide de la transmission de la foreuse. Le carottier permet par le fait même de
récupérer des carottes de roc (ou des blocs).
Tiges
Carottier
Carotte
Anneau diamanté
Les carottes doivent être identifiées et conservées dans des boites pour déterminer les
informations suivantes :
Identifier avec certitude le lit rocheux
Identifier la nature de la roche
Relever les joints, fissures et le degré d’altération
Mesurer le % de récupération (RQD)
90 à 100 Excellente
75 à 90 Bonne
50 à 75 Moyenne
25 à 50 Mauvaise
0 à 25 Très mauvaise
Exercice d’application
90 mm 170 mm 86 mm 189 mm
Compactage in Situ
Le compactage des sols est une technique utilisée en génie civil visant à améliorer la qualité
des sols pour la construction. Le compactage d’un sol consiste à faire diminuer son volume
par l’application d’un procédé mécanique. La diminution du volume se produit par
l’élimination des vides d’air qui existent dans le sol à son état initial, moyennant l’application
d’une charge déterminée
Par conséquent, le compactage est l’ensemble des opérations mécaniques qui conduisent à
augmenter la densité sèche [γd/γw] ce qui conduit à réduire son volume apparent c'est-à-dire
la diminution de l’indice de vide.
Un massif de terre est d’autant plus résistant et moins perméable lorsqu’il contient moins des
vides. Les résultats de compactage dépendent de la teneur en eau du sol et de l’énergie
avec laquelle on le serre.
a. Influence de la teneur en eau sur le compactage : diagramme Proctor
C’est en 1933 que l’Ingénieur américain PROCTOR mit en évidence l’influence de la teneur
en eau et de l’énergie de compactage sur le poids volumique sec d’un sol grâce à l’essai qui
porte son nom : Essai proctor
En effet pour une énergie de compactage donnée, si l’on fait varier la teneur en eau d’un
échantillon de sol et l’on représente graphiquement la variation du poids volumique sec avec
la teneur en eau, on obtient une courbe en cloche qui représente un optimum appelé
OPTIMUM PROCTOR.
L’essai Proctor consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame
normalisée, selon un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa
teneur en eau et son poids volumique sec après compactage.
Si l’on fait varier la teneur en eau de l’échantillon et que l’on représente graphiquement la
variation de γd/γw en fonction de 𝛚, on obtient une courbe en cloche qui présente un point
haut que l’on appelle optimum Proctor.
M l g
a u 1.79
/
s m c
1.78
s i m
e q 1.78
3
)
u
1.77
e
1.77
1.76
8 10 12 14 16 18
teneur en eau
Sur le versant gauche de la courbe, le volume des vides est occupé par de l’eau et de l’air.
Sur le versant doit, appelé versant mouillé, l’eau occupe tous les vides, ce qui facilite les
déformations par cisaillement.
b. Influence de la nature du sol :
De façon générale, la courbe Proctor est très aplatie pour les sables et par contre présente
un maximum très marqué pour les argiles plastiques.
c. Consistance des travaux de compactage
Les travaux de terrassement devront contrôler la réalisation d’une partie ou de l’ensemble
des actions suivantes :
Décapage de l’emprise
Implantation des repères de nivellement et piquetage
Exécution des travaux de déblais
Traitement éventuel du fond de fouille (épuisement des eaux, remodelage, …) L’eau
peut être retirée du sol par drainage gravitaire ou par pompage dans des puisards.
Le rabattement
Il consiste à abaisser la pression des nappes à l’intérieur d’un volume de terrain déterminé,
en dessous de la surface extérieure du volume considéré. Plusieurs procédés de
rabattement peuvent être distingués, en fonction de la nature des terrains rencontrés
■ le rabattement à pleine fouille, qui consiste à pomper l’eau dans un puisard aménagé au
fond de la fouille et surcreusé d’environ 0,5 à 1 m par rapport à ce dernier. C’est une
technique simple et économique qui nécessite, pour éviter le blindage, un talutage
important. L’assèchement des venues d’eau est réalisé à l’aide de puisards et des pompes
Matériel de compactage
Les engins de compactage suivants sont susceptibles d’être utilisés :
Le rouleau cylindrique vibrant à bille lisse
Le rouleau cylindrique vibrant à bille dameur
Dame vibrante (sauteuse) ou plaque vibrant
1 – Le rouleau cylindre vibrant à bille lisse
d γ h
1
La plus grande difficulté réside dans la détermination du volume de l’échantillon prélevé.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées :
Densitomètre à membrane
L’essai consiste à creuser une cavité, à recueillir et peser la totalité du matériau extrait, puis à
mesurer le volume de la cavité à l’aide d’un densitomètre à membrane.
Il se fait de la manière suivante : un cylindre métallique est rempli d’eau qui est pompée dans une
membrane caoutchouc fixée à sa base, la mesure du volume se lit sur la tige graduée du piston
La membrane caoutchouc très mince est remplie d’eau. Il épouse la forme de la cavité. Le volume
de l’eau, et celui de la membrane (ballon) donnent le volume de l’échantillon.
Le volume d’eau est déterminé par lecture sur le cylindre gradué
Méthode dite de sable (densitomètre à sable)
Dans le cas des sols grenus capable de déchirer la membrane caoutchouc du densitomètre à
membrane , on utilise la méthode de sable. On remplit l’excavation de sable sec, le volume est
obtenu par lecture direct sur l’éprouvette graduée de remplissage.
La détermination de la masse volumique d’un matériau en place peut être aisément réalisée par
extraction du matériau d’une cavité et en le pesant, puis en déterminant le volume de la cavité en le
remplissant de sable d’une masse volumique connue, ce qui permet le calcul de la masse
volumique du matériau extrait.
Conformité CCTP :
Remblai
1.IV.3 Absence 1.IV.4 Absence matières1.IV.5 % des fines < 80 μm doit
matières
organique solubles (gypse) être > 50 %
tolérance 3 % tolérance 2 %
Conforme
Nom
conforme
Conforme
non
conforme
La surface de rupture est soumise aux efforts suivants : le poids propre du massif, réaction du sol
en place le long de la surface de rupture, pressions interstitielles, chargements extérieurs
éventuels.
Parmi les méthodes d’évaluations du coefficient de sécurité on cite la méthode des tranches de
Fellenius et de Bishop.
Méthode des tranches de Fellenius et de Bishop
Dans les deux cas (méthodes de Fellenius et de Bishop), on admet que la rupture a lieu suivant
une surface de glissement en forme de cylindre, et qu'elle se produit instantanément le long de
toute la surface.
On étudie donc l'équilibre des terres situées au-dessus de ce cercle, pour cela, on découpe le
terrain en tranches et on calcule les forces pour chaque tranche, il faut alors, calculer par rapport
au centre du cercle de glissement le moment des forces ayant tendance à entraîner le glissement et
le moment des forces résistantes (cohésion, frottement interne).
La méthode de calcul consiste à calculer la rupture pour tous les cercles possibles, le cercle qui
représentera le minimum de coefficient de sécurité sera retenu comme la surface de rupture.
Méthode des tranches de Fellenius
Considérons un talus recoupant un certain nombre de couches de sol de caractéristiques
différentes : ci, γi, φi
Méthodes de calcul analytique
Cette méthode est la plus simple et la plus courante pour l’analyse de stabilité des talus et a été
appliquée aux surfaces de rupture circulaire.
R
a
Longueur L Wn
Tranche n
Tn
Nn
wi désigne le poids humide ou saturé de la tranche verticale i qui est déduit du poids
volumique du sol et de la surface de la tranche, ainsi que des éventuelles surcharges
appliquées à la surface de la pente.
li désigne la longueur du contact de cette tranche avec la surface de rupture considérée
αi: c’est l’angle que fait le rayon du cercle passant par le milieu de la base de tranche avec
la verticale
n : c’est le nombre total de tranches.
R : c’est le rayon du cercle de glissement.
S : surface de glissement
𝑪𝒊 : c’est la cohésion de la 𝒊é𝒎𝒆 tranche dans laquelle est situé li (en MPa).
𝝋𝒊 : c’est l’angle de frottement de la 𝒊é𝒎𝒆 tranche (en degré).
Ni par i × L on aura
Trésistant= (Ni-U×Li).tgφ+C'× Li
Le Moment résistant ne correspond qu’aux forces de résistance au cisaillement, et a pour
expression en remplaçant Ni par Wi cos αi :
Mres= Trésistant ×R= (Ni-Ui× Li).tgφ+C'×l×R= (Wi cos αi -Ui×L).tgφ+C'×L×R
Dans la plupart des cas de glissement, l’eau joue un rôle moteur déterminant. Dans le cas de
l’existence d’une nappe La pression interstitielle à la base de la tranche Ui= γw.h
Avec h est la hauteur d’eau au-dessus du milieu de la base de tranche
Ui = γw.h
Ni = W .cos αi
a) Les situations de projet : sont classées en trois catégories différenciées par l’intervalle de
temps pendant lequel les distributions de toutes les données (actions, résistances) sont
considérés comme constantes :
Les situations normales d’exploitation : se référant à des conditions de l’exploitation
normale de l’ouvrage.
Les situations transitoires ou rares : se référant à des conditions temporaires ou rares
pendant la durée de vie de l’ouvrage.
Elle correspond à la cote des plus hautes eaux(PHE)
Les situations accidentelles.
La principale situation accidentelle est la situation accidentelle sismique, il s’agit de vérifier les
conditions de stabilité de l’ouvrage sous l’action du séisme de projet. Pour ce séisme, la stabilité
de l’ouvrage doit être assurée et l’ouvrage ne doit pas connaître de dommages susceptibles de
remettre en cause sa sécurité.
b) Actions
Les actions se répartissent en trois catégories :
Les actions permanentes notée G qui sont le poids propre du remblai et les charges
d’exploitation
Les actions des forces de gravité sont calculées à partir des poids volumiques des différents
matériaux composant la fondation ou entrant dans le zonage du remblai.
Les charges d’exploitation notée G1 sont le poids des équipements fixes(hydromécaniques).
L’action variable : la charge hydraulique
L’action accidentelle : l’action sismique
Le coefficient de sécurité minimal Fs min varie généralement suivant le cas considéré. Pour assurer
la stabilité du talus contre le danger de glissement, on doit vérifier que la valeur de ce coefficient
de stabilité soit toujours supérieure aux valeurs de Fmin indiquées par le tableau ci-dessous :
Valeurs limites de Fs min
h1=2,21 m h2=3,5
Remblai
nappe
■Drains subhorizontaux
Lorsque les contraintes d’accessibilité du site ou les conditions de circulation interdisent la
réalisation de tranchées, la réalisation de drains subhorizontaux peut permettre de diminuer les
pressions interstitielles et de décharger des aquifères localisés. La technique consiste à réaliser de
nombreux forages avec une faible pente sur l’horizontale et à y placer des tubes crépinés. Ces
tubes sont généralement en PVC (50 à 80 mm de diamètre), parfois en acier lorsque de grandes
déformations sont susceptibles de se produire. Un dispositif de captage des eaux recueillies dans
les drains avec un exutoire adapté complète l’ensemble. Les drains subhorizontaux sont disposés
en un ou plusieurs faisceaux ou plus simplement en lignes. Cette technique s’emploie dans de
nombreuses configurations de glissement et dans de nombreuses formations géologiques.
Cependant, les terrains très peu perméables s’y prêtent mal ; en effet, le rayon d’action des drains
est dans ce cas très faible. Les drains subhorizontaux permettent en particulier de drainer des
couches et des poches aquifères, éventuellement en charge, et des circulations d’eau localisées
(dans des fractures, dans des couches de faible épaisseur).
Les barres utilisées pour les ancrages à l'air libre sont de diamètres 20, 25 ou 32 mm
Le diamètre du forage sera au moins égal à 2 fois le diamètre nominal du fer d'ancrage afin
de permettre une introduction aisée de la barre. Après l'exécution du forage selon la
profondeur requise, le trou sera soigneusement nettoyé, soit à l'eau jusqu'à ce que l'eau
sorte parfaitement propre, soit à l'air comprimé. Dans les argilites et les roches altérables,
le diamètre des trous de scellement est au moins égal à 100 mm et le nettoyage effectué à
l'air.
Des barres inclinées étant mis en œuvre aussi souvent que des barres verticales, il est
recommandé de reconnaître les variations latérales des propriétés des terrains aussi
exactement que leurs variations verticales.
Il est recommandé de pousser la reconnaissance géotechnique à une profondeur suffisante
pour garantir :
a) qu'une formation géologique connue est atteinte, ou
b) qu'aucune couche plus profonde n'affectera le projet
c) que les conditions des nappes souterraines sont bien définies.
Le trou sera ensuite complètement rempli au tube plongeur d'un coulis de ciment de C/E
voisin de 2, puis on introduira le fer façonné jusqu'au fond. La barre d'ancrage aura été
équipée d'un dispositif approprié de centrage afin d'assurer l'enrobage correct de l'acier par
le coulis dans le trou de forage. Une plaque d'ancrage et un écrou seront ensuite installés au
bout du fer dont l'extrémité aura été filetée.
Les essais de traction et d’arrachement sur tirant sont réalisés généralement à l’aide d’un vérin
qui permet de tirer sur la tête du boulon en s’appuyant sur la paroi rocheuse aux alentours de la
plaque d’appui de l’ancrage.
Dispositif d’essai de traction.
Le déplacement de la tête du boulon est mesuré à l’aide d’un comparateur, ce qui permet de tracer
le courbe effort déplacement caractérisant le comportement du tirant et de son ancrage. La mise
en tension se fait par paliers
Charge hydraulique
Hypothèses de bases
L’étude de l’écoulement de l’eau dans les sols repose sur les deux hypothèses
suivantes :
— Le sol est saturé,
— L’eau et les grains sont incompressibles.
Ecoulement en régime permanent
Les particules fluides suivent des trajectoires invariables au cours du temps appelés
lignes de courant, c'est-à-dire les mouvements pour lesquels les vitesses et pressions
de l’eau aux différents endroits sont indépendantes du temps.
Condition de continuité du liquide
Considérons un certain volume géométrique V de sol saturé, ente deux instants donnés,
il rentre dans ce volume un certain volume d’eau V1 et il en sort un volume V2. A tout
instant, le volume d’eau contenu dans le volume V est le même si on suppose que les
grains n’ont pas bougé, les deux volumes V1 et V2 sont donc égaux :
C’est-à-dire : V1=V2
V1 V2
um/w réservoir dh
um1/w
Hm
m ------sol---------------m1
L Hm1
zm zm1
0
Si le niveau d’eau est identique dans la colonne et le réservoir, il n’y a pas d’écoulement
(nappe statique), si la cote du réservoir est abaissée de dh, il se produit un écoulement.
Entre le point m et le point m1, on a une perte de charge dh, du au frottement de l’eau
sur les grains.
Um Um1
Hm = Zm + Hm1 = Zm1 +
γw γw
Hm=Hm1+dh
Gradient hydraulique
Le gradient hydraulique entre les points m et m1, noté i, est le rapport de la perte de
charge ∆h sur la distance parcourue par l’eau dans le sol.
∆h
i=
L
i : gradient hydraulique sans unité
Renards
L’infiltration d’eau sous un ouvrage (barrage, construction, rideau de palplanches…)
peut provoquer un phénomène similaire au sable boulant quand le gradient hydraulique
observée atteint une certaine valeur critique. Au départ on assiste à augmentation de la
vitesse d’écoulement avec un entrainement progressif des éléments fins du sol et très
rapidement, un entrainement général des divers matériaux constituant le milieu. Il se
forme alors une voie de circulation d’eau privilégiée à travers laquelle la venue d’eau
prend rapidement une allure catastrophique et qu’on désigne par Renard.
Il faut donc que le gradient calculé (i) reste inférieur au gradient critique ic
En pratique on recommande d’appliquer un facteur de sécurité Fs au moins égal à 3 :
ic
Fs = ≥ 3
i
46% des ruptures des barrages en remblai dans le monde sont dû à l’érosion interne
(Renard)
b. Formation de sables boulant et des renards
Sable boulant
Considérons deux récipients R1et R2 reliés entre eux par un tube en caoutchouc.
eau
ua/w b
R2 sable L
a
zb
P za
∆ℎ 𝐻𝑎 − 𝐻𝑏 Z𝑎 − Z𝑏 𝑈𝑎 − 𝑈𝑏 𝑈𝑎 − 𝑈𝑏
𝑖= = = + = −1 +
L L L Lγw Lγw
D’où 𝑈𝑎 − 𝑈𝑏 = Lγw(1 + i)
Supposons que l’on augmente le gradient en soulevant progressivement le récipient R1. Il arrive
un moment ou la différence de pression (Ua-Ub) devient égale au poids du sable dans le récipient
R2
𝑈𝑎 − 𝑈𝑏 = Lγw(1 + i) = Lγsable
γw(1 + i) = γw + iγw = γsable
γw + iγw = γsable
Ou est le poids volumique du sable saturé
A partir de cet instant l’ensemble (sable+eau) avait une consistance liquide, les forces
d’écoulement s’opposent directement aux forces de pesanteur. Si la résultante de ces deux forces
est dirigée vers le haut, les grains de sol sont entrainés par l’eau cet état particulier est celui des
sables boulant, il se produit lorsque le gradient hydraulique prend une valeur critique i c dite
gradient de boulance
γsl − γw γ′
ic = =
γw γw
’ poids volumique déjaugé
Le gradient critique est le gradient hydraulique pour lequel la résultante des forces d’écoulement
et les forces de pesanteur est nulle
Exercice :
Calculer la perte de charge et le gradient hydraulique entre les points B et C à travers l’argile
dans l ‘écoulement permanent ascendant?
Fouille avec
pompage
Rivière : + 24 m
Eau : + 19 m
Argile
16
A. Conditions topographiques
L’étude topographique de la retenue et du site du barrage débouche sur l’établissement de
plans à partir desquels il est possible :
D’estimer la capacité de la retenue et sa surface en fonction de la hauteur de l’eau et de
l’emplacement du barrage.
D’évaluer le volume des différents ouvrages et de proposer leur implantation.
Fournir aux ingénieurs et aux géologues les fonds de plan pour l’établissement de
l’avant-projet.
Pour l’implantation du barrage et de ses ouvrages annexes, il est recommandé de travailler sur des
relevés au 1 :500, et pour les détails au 1 :200. Pour la retenue, les relevés sont selon la surface de
la retenue, au 1/1000, 1/2000 et 1/5000. Ils doivent englober les versants dominant le bassin
d’accumulation.
B. Conditions Géologique et géotechnique
Les roches et les sols de la zone de fondation de l’ouvrage et de la cuvette doivent présenter des
caractéristiques satisfaisantes en ce qui concerne :
a- la stabilité du barrage
b- l’étanchéité de la retenue
C. Données hydrologiques
Bassin versant
Un bassin versant correspond à une surface d'alimentation d'un cours d'eau ou d'un lac. Le bassin-
versant se définit comme l'aire de collecte limitée par le contour à l'intérieur duquel se
rassemblent les eaux précipitées qui s'écoulent vers une sortie (exutoire).
Estimation de l’apport moyen annuel
L’exploitation des mesures hydrométriques constitue le meilleur moyen pour l’estimation des
apports d’un bassin versant.
L’apport moyen annuel (A) d’un bassin est directement lié à son ruissellement(R) et sa superficie
par la relation A=S*R.
Plusieurs formules peuvent être utilisées pour l’estimation du ruissellement (R) la plus connue est
celle de Tixeront :
P3
R= 2
3E
Avec :
R : ruissellement moyen annuel en m
P : pluie moyenne annuelle en m
E : évapotranspiration potentielle en m. La valeur adoptée pour E varie selon les régions
naturelles du pays
D. Matériaux disponibles à proximité du site
Ils sont reconnus à la pelle pour les zones d’emprunt pour le remblai ; quant à la prospection de
carrières potentielles, elle comprend l’étude des niveaux rocheux concernés.
Conclusions
Un élément important de la conclusion de l’étude de faisabilité est le choix du type de barrage le
mieux adapté au contexte géologique et géotechnique mis
en évidence par l’étude, avec une attention particulière apportée à la fondation, et en tenant aussi
compte des disponibilités en matériaux utilisables sur le projet.
E. Données sismologiques
L’étude de la sismicité du site de l’ouvrage est entreprise et aboutit à la définition de deux
séismes de référence :
— le séisme de projet, que l’ouvrage doit être en mesure de supporter sans aucun dommage ;
— le séisme maximal probable, auquel l’ouvrage hydraulique doit pouvoir résister sans ruine
ni mise hors service de ses organes de sécurité.
Surcharge =q en kn/m2
= +
σz z σv= γ*z ∆ σz
z = Iz q
Iz : facteur d’influence en fonction a/z et b/z
Tableau : valeurs de Iz pour une semelle rectangulaire a.b
b/z 0,1 0,3 0,5 1 2 3
a/z
0,1 0,01 0,01 0,02 0,03 0,03 0,03
0,2 0,01 0,03 0,04 0,06 0,06 0,06
0,3 0,01 0,04 0,06 0,08 0,09 0,09
0,4 0,02 0,05 0,07 0,10 0,11 0,12
0,5 0,02 0,06 0,08 0,12 0,13 0,14
0,6 0,02 0,06 0,10 0,13 0,15 0,16
0,7 0,02 0,07 0,10 0,14 0,17 0,17
0,8 0,03 0,07 0,11 0,15 0,18 0,18
0,9 0,03 0,08 0,12 0,17 0,19 0,19
1 0,03 0,08 0,12 0,18 0,20 0,20
1,2 0,03 0,09 0,13 0,18 0,21 0,22
1,4 0,03 0,09 0,13 0,19 0,22 0,22
1,6 0,03 0,09 0,13 0,20 0,22 0,23
2 0,03 0,09 0,13 0,20 0,24 0,25
La contrainte à la verticale d’un point quelconque s’obtient en construisant à partir du rectangle et du point, des rectangles
ayant chacun un sommet au point considéré. On utilise la méthode de découpage
et la contrainte cherchée est la somme algébrique des contraintes produites par les rectangles.
H
z
∆ σv z
L’augmentation de contrainte en un point M à la verticale sous un remblai de hauteur H et à une profondeur z est : z
k. .H
k coefficient multiplicateur
Le coefficient multiplicateur fourni par le tableau ci-après (k se rapporte à un demi-remblai).
k : coefficient sans dimension en fonction de (a/z, b/z) donné par abaque ci- joint.
a/z 0,01 0,03 0,05 0,07 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 1
b/z
0 0,00 0,01 0,01 0,02 0,03 0,07 0,10 0,12 0,15 0,26
0,1 0,07 0,07 0,08 0,09 0,10 0,13 0,16 0,18 0,21 0,30
0,2 0,13 0,13 0,14 0,15 0,16 0,19 0,22 0,24 0,25 0,33
0,3 0,18 0,19 0,20 0,20 0,21 0,23 0,25 0,27 0,29 0,35
0,4 0,23 0,24 0,24 0,25 0,25 0,28 0,30 0,31 0,33 0,38
0,5 0,28 0,28 0,29 0,29 0,30 0,31 0,33 0,34 0,35 0,40
0,6 0,32 0,32 0,32 0,32 0,33 0,34 0,36 0,37 0,38 0,41
0,7 0,35 0,35 0,35 0,35 0,36 0,37 0,38 0,39 0,40 0,43
0,8 0,37 0,37 0,37 0,38 0,38 0,39 0,40 0,41 0,41 0,45
0,9 0,39 0,39 0,40 0,40 0,40 0,41 0,42 0,42 0,43 0,45
1,0 0,41 0,41 0,41 0,41 0,42 0,42 0,43 0,44 0,44 0,45
1,2 0,44 0,44 0,44 0,44 0,44 0,45 0,45 0,45 0,46 0,47
1,4 0,45 0,45 0,45 0,45 0,46 0,46 0,46 0,47 0,47 0,48
1,6 0,47 0,47 0,47 0,47 0,47 0,47 0,47 0,47 0,48 0,49
2 0,48 0,48 0,48 0,48 0,48 0,48 0,48 0,48 0,49 0,49
3 0,49 0,49 0,49 0,49 0,49 0,49 0,49 0,49 0,49 0,50
Il s’agit bien d’une valeur de contrainte sous le coin d’une distribution de charge. Ainsi, lorsque le
remblai à deux versants, ne pas oublier d’additionner l’action de la partie de droite à celle de la gauche
:
Exercice d’application 1
On construit à la surface du sol un barrage en remblai représenté par la figure ci- dessous.
Calculer alors l’excès de contrainte dû à ce remblai à une profondeur de z=16m sous la
verticale passant par le point A
8m 6,4 m 6,4m 4,8m
2 ,4 m 7,2 m 4,8 m
5m
TN (Z=0 m)
Z =12 m
Courbes de compressibilité
On applique à l’échantillon de sol parfaitement saturé des contraintes normales
croissantes. Sous chaque palier de chargement, et après quasi-stabilisation du tassement
En conséquence, on trace la courbe de h/h en fonction de .
Désignons par 0 la pression à laquelle est soumis initialement le sol (échantillon donc non
remanié) et par 1 la pression qui règne après la réalisation de l’ouvrage.
On peut cependant pour une variation faible de contrainte définir un module œdométrique
comme E’
𝐄′ = −∆𝛔/∆(𝐡 − 𝐡𝟎/𝐡
Pour plus de commodité, on préfère, dans la pratique, utiliser une courbe donnant plutôt la
variation de l’indice des vides e en fonction de Log (').
On obtient une courbe composée de deux parties approximativement linéaires, la contrainte
de préconsolidation σc du sol correspondant au coude de la courbe (e, logσ’)
Si on effectue un essai œdométrique sur un échantillon de sol, et si après une surcharge et
pour une valeur de contrainte effective supérieure à la contrainte de préconsolidation σ c du
sol, on décharge le sol, l’indice des vides augmente et la pente représentative de cette
décharge est parallèle à la première partie de la courbe de chargement.
e A
Cg
------------------- B σ'c : contrainte de préconsolidation
e0 --------------------
ec B
e1--------------------------------------
C
𝐞
A
𝐠𝐨𝐧𝐟𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 B
𝐞𝟎 = 𝐞𝒄
𝐜𝒈
𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
𝐜𝒄
𝐞𝟏 C
𝟎
𝐥𝐨𝐠𝝈′𝟎 = 𝐥𝐨𝐠𝝈′𝒄 𝐥𝐨𝐠(𝝈′𝟎 + ∆𝝈′𝒗 ) 𝐥𝐨𝐠𝛔′
2. Sol surconsolidé
Lorsque σ’c < σ'o le sol est dit surconsolidé. Le sol a été soumis dans le passé à une
pression de préconsolidation plus importante que le poids des couches supérieures
maintenant présentes sur le terrain.
L’état de surconsolidation peut être dû à la surcharge exercée par des terrains qui furent
érodés par la suite, à une surcharge temporaire telle que le poids d’un glacier ou une couche
de sol aujourd’hui disparu.
A 𝐜𝒈
e0 B
ec
𝐜𝒄 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
𝐞𝟏 C
𝐥𝐨𝐠𝝈′𝟎
𝟎
𝐥𝐨𝐠𝝈′𝒄 𝐥𝐨𝐠(𝝈′𝟎 + ∆𝝈′𝒗 ) 𝐥𝐨𝐠𝛔′
𝐻0 𝐻0 𝜎𝑐′ 𝐻𝑐 𝜎0′+∆𝜎𝑣
𝑆 = ∆𝐻 = . ∆𝒆 = 𝐶𝑔 . 𝑙𝑜𝑔 + 𝐶𝑐 𝑙𝑜𝑔 = 𝑆𝑔 + 𝑆𝑐
1+𝑒0 1+𝑒0 𝜎0′ 1+𝑒𝑐 𝜎𝑐′
𝐞𝟎 𝐜𝐠
𝐁
𝐞𝒄
𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
𝐜𝒄
𝐞𝟏 𝐂
𝟎
𝐥𝐨𝐠𝛔′𝟎 𝐥𝐨𝐠𝛔′𝒄 𝐥𝐨𝐠(𝛔′𝟎 + ∆𝛔𝐯 ) 𝐥𝐨𝐠𝛔′
𝐠𝐨𝐧𝐟𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭
𝐀 𝐜𝐠
𝐞𝟎
𝐁
𝐞𝒄
𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
𝐜𝒄
𝐞𝟏 𝐂
𝟎
𝐥𝐨𝐠𝛔′𝟎 𝐥𝐨𝐠𝛔′𝒄 𝐥𝐨𝐠(𝛔′𝟎 + ∆𝛔𝐯 ) 𝐥𝐨𝐠𝛔′
Indice de gonflement Cg
On appelle indice de gonflement, Cg, la pente de la courbe de compressibilité soit :
∆𝒆
𝐶𝑔 = | |
∆𝒍𝒐𝒈 (𝝈′)
Dans le schéma ci-dessous, l’expression de l’indice de gonflement est égal à :
𝒆𝒄 − 𝒆𝟎
𝐶𝑐 = | |
𝐥𝐨𝐠𝛔′𝒄 − 𝐥𝐨𝐠𝛔′𝟎
Indice de compression Cc
On appelle indice de compression, Cc, la pente de la courbe de consolidation soit :
∆𝒆
𝐶𝑐 = | |
∆𝒍𝒐𝒈 (𝝈′)
Dans le schéma ci-dessous, l’expression de l’indice de compression est égal à :
𝒆𝒄 − 𝒆𝟏
𝐶𝑐 = | |
𝐥𝐨𝐠𝛔′𝒄 − 𝐥𝐨𝐠(𝛔′𝟎 + ∆𝛔′𝐯 )
e0 --------------------
ec B
e1--------------------------------------
C
Coupe type
On présente ci-après la coupe type adoptée pour le barrage
CALCUL DU TASSEMENT
La construction d'un barrage entraine le tassement des terrains de fondation dont l'importance
dépend essentiellement de la nature de ces terrains. A ce tassement s'ajoute le tassement du
remblai en cours et après construction.
Tassement du remblai
Le tassement du remblai se calcule approximativement en découpant les couches de la
digue en tranches horizontales d’épaisseur h.
A partir de la courbe de l’essai œdométrique sur l’échantillon compacté on déduit Δe=e 0-e1 qui
représente la variation d’indice des vides résultant de l’accroissement Δσ des contraintes.
La composante verticale de la contrainte due au poids propre du sol est exprimée par:
.h
avec : poids volumique du sol, soit =20.2KN/m3
[Tapez ici]
e
La couche considérée d’épaisseur (h) tasse d’une valeur h h.( ).
1 e0
D'après le tableau ci-dessus, on a obtenu un tassement total de. Cette valeur ne tient pas
compte du tassement partiel en cours de construction, représentant entre 40 et 60% du
tassement total, selon la durée de construction.
ORGANES D’ETANCHEITE
Étanchéité de la fondation
On peut considérer les trois cas suivants pour les barrages de types (homogènes et à
noyau) :
Cas d’une fondation constituée de matériaux étanches :
Il est recommandé d’exécuter une clé d’étanchéité en matériaux argileux compactés
afin de tenir compte de la fissuration superficielle et d’hétérogénéités éventuelles.
Les dimensions de cette clé sont :
- largeur minimale à la base de 3à 4 mètres (largeur des engins) ;
- pentes de l’ordre de 1/1 ;
- profondeur de plusieurs mètres avec un minimum de 2 mètres par rapport au
terrain naturel
[Tapez ici]
Cas d’une fondation où la présence de couches perméables n’a été mise en évidence
que jusqu’à une profondeur de quelques mètres :
La clé d’étanchéité doit les barrer et être ancrée dans le niveau étanche ; si ce dernier est
roche sain, après son nettoyage et une régularisation éventuelle de sa surface, la mise en
place d’une première couche d’épaisseur décimétrique constituée d’argile humide (OPN +
2 ou 3%) permet d’assurer un bon contact ; il peut être nécessaire d’interposer un filtre
entre la face aval de la clé et les matériaux perméables de la fondation.
Amont Aval
Barrage clef d’ancrage
Couches perméable
Couches imperméable
Il peut être nécessaire d’interposer un filtre entre la face aval de la clé et les matériaux
perméables de la fondation.
[Tapez ici]
Cas d’une fondation perméable jusqu’à une profondeur importante :
Dans le cas où les fondations sont perméables, leur traitement est indispensable pour les
rendre étanches. Ce traitement est fonction de la nature des matériaux les constituant et de
leurs profondeurs.
[Tapez ici]
être constitué par la mise en place des couches d’argile soigneusement
compacté et bien raccordé à l’organe d’étanchéité du barrage. L’épaisseur
minimum admise est de 1m.
[Tapez ici]
possible limiter les amorces de rupture en limitant les zones de faiblesse
prévisibles (joints, passages de conduites, défaut de réalisation).
𝐿𝐻
𝐿𝑣 + > 𝐶𝑥𝐻
3
Avec :
LV : Longueur verticale du cheminement hydraulique
LH : Longueur horizontale du cheminement hydraulique
C : coefficient de LANE
H : hauteur du plan d’eau
Le coefficient de LANE C est déterminé à partir du tableau suivant
Nature du terrain C
Sables fins et limons 8.5
Sables fins 7
Sables moyens 6
Gros sables 5
Petits graviers 4
Gros graviers 3
Mélange de graviers de gros galets 2.5
Argile plastique 3
Argile consistante 2
Argile dure 1.8
L’application de la formule de Lane montre que le risque de renard est important
à la fois dans le barrage et dans l’assise.
Nous avons vu que la longueur d’écoulement est un paramètre important dans
l’apparition du renard hydraulique, la longueur de l’écoulement est directement
liée au gradient hydraulique. Un des moyens de se prémunir de l’érosion interne
[Tapez ici]
par renard est d’augmenter la longueur de l’écoulement, diminuant les gradients
hydrauliques et éloignant les risques d’atteindre une valeur critique du gradient
hydraulique. Plusieurs dispositifs sont susceptibles d’être mis en œuvre
conjointement ou non :
- En amont, le pied du barrage est éloigné par un tapis étanche de matériaux
imperméables
Exercice d’application 1 :
Vérifier les critères de stabilité de la fondation contre l’apparition du risque de
renard hydraulique en pied aval du barrage et quelles sont vos conclusions et
propositions.
.
Amont Aval
Barrage clef d’ancrage
H=30 m
Sables moyens
10m
59 m 45m
[Tapez ici]
4m
Exercice d’application 2
Vérifier les critères de stabilité de la fondation présentée ci-après contre
l’apparition du risque de renard hydraulique en pied aval du barrage et quelles
sont vos conclusions et votre proposition.
Hauteur du plan d’eau H = 26 m
Amont Aval
Barrage clef d’ancrage
H=26 m
Amont Aval
Barrage clef d’ancrage
H=30 m
[Tapez ici]
vidange est munie des écrans anti renard de petites tailles confectionnés au
niveau des joints. Pour s'assurer qu'elle est protégée contre l'apparition du
phénomène de renard on doit vérifier la règle de LANE donnée par l'expression
suivante ;
Lv + Lh/3 C.H.
où : Lv = longueur totale des cheminements verticaux (m)
Lh = longueur totale des cheminements horizontaux (m)
H = hauteur maximale d’eau à l’amont de la conduite
C = coefficient de LANE donné en fonction de la nature des matériaux =3
Hauteur maximale d’eau à l’amont de la conduite H = 12 m
Ecran anti-renard
Lv
Lh
[Tapez ici]
[Tapez ici]