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Daniela 1
Daniela 1
La RDC figure parmi les pays de l’Afrique subsaharienne connaissant une forte croissance de
la population actuellement, sa population est estimée à 85 millions d’habitants tandis qu’elle
était à 71 million en 2015, soit une augmentation de 7%(INS,2016), et cette tendance pourra
atteindre plus de 100 millions d’habitants d’ici 2023 (portier,2018). Cette croissance
démographique est en grande partie expliquée par le taux de fécondité. En effet, ce pays est
l’un des 5 pays au monde où le taux de la fécondité a dépassé le gap de 6 enfants par femme
en 2017, un niveau jugé très élevé (portier, 2018).
En Général, la constance de cette croissance élevée est souvent due à la baisse de la mortalité,
aux progrès médicaux et hygiéniques (Dumont ;2015), la pauvreté très rependue, la
polygamie qui instaure une compétition des naissances entre les coépouses. En outre, avoir
plusieurs enfants a longtemps été considéré comme non seulement une bénédiction mais aussi
un investissement, car à l’absence d’un système de retraite, il constituerait une garantie pour
les parents aux jours de la vieillesse (Amouzou,2009).
Pour la RDC particulièrement ; la taille élevée du ménage est dû à la pauvreté ; aux mariages
précipités ; aux conceptions religieuses, culturelles, au faible recours à la contraception et à
l’exode rural (portier,2018 cité par Banza), En effet ; 39%pour la classe de 15-19 ans se
marient très tôt et le désir d’enfants est de 6à7 enfants. Par contre, seules 19% des femmes
font recours aux méthodes modernes de contraception.
Cependant, faire recours à la contraception signifie et avoir les moyens pour y accéder, et les
femmes instruites recourent à la contraception que celles de niveau moindre ou analphabètes
étant donné leur niveau moindre ou analphabètes étant donné leur niveau d’éducation et leur
revenu (zamwangana ;2000) l’enquête EDS 2013, estime que 93,5%des femmes instruites
recourent à la contraception contre 11,1% des femmes d’aucun niveau d’instruction,
Au sud Kivu généralement et à Bukavu en particulier une ville construite pour habiter 100
mille habitant et qui comptait seulement 48mille habitant à l’indépendance compte
aujourd’hui 1025000 habitant et qui comptait seulement 48 mille habitant à l’indépendance
compte aujourd’hui 1025000 habitants en outre, plus de 60% de la population bukavienne est
incapable de satisfaire à leurs besoins alimentaires ainsi nombre de ménage de Bukavu sont
incapable d’avoir deux repas régulier par jour(Balekage,2017)
Au regard de ces précédentes données, notre travail portant sur la relation entre taille de
ménage et pauvreté dans la ville de Bukavu principalement à kadutu sur base des deux
questions fondamentales suivantes :
S’il existe un lien entre taille de ménage et pauvreté, ce lien implique-t-il une relation de
causalité ?
H1 : Il existe une corrélation entre la talle de ménage et la pauvreté dans la ville de Bukavu
Cette étude a comme objectif global de démontrer la corrélation qui existe entre la taille du
ménage et la pauvreté dans la ville de Bukavu, cas de la commune de kadutu.
De cet objectif découle les objectifs spécifiques ci-après Montrer la relation qui lie la taille du
ménage à la pauvreté :
- Définir une ligne de conduite pouvant aider les ménages dans la lutte contre la
pauvreté
- Donner une vraie orientation économique à la campagne « limiter les naissances »
- Contribuer au développement de la communauté
Choix et intérêts du sujet
En effet notre sujet revêt un intérêt à la fois international, national et le plan local .Au niveau
international et national, plusieurs réunions (conférences, sommets, colloques,)
Sur le plan économique, rappelons que le nombre de personne (3milliards) qui vivent avec
moins de 2 dollars par jour ou moins encore est égal au nombre de celles dont la population
mondiale s’est accrue depuis 1960(FNUAP,2002 ), cette situation qui touche surtout les pays
en développement pousse les instances internationales à envisager des actions concertées en
vue d’inverser cette tendance et par la même occasion freiner la croissance démographique.
Sur le plan local disons bon nombres d’ONG sensibilisent la population Bukavienne sur le
planning familial comme si la taille du ménage était l’unique facteur de la pauvreté dans la
ville en général,
Ce travail permet d’éclairer la lanterne de la population sur le lien qui existe entre la taille du
ménage et la pauvreté et ainsi contribuer au développement économique et social de la
communauté.
Ce chapitre est subdivisé en deux parties : la première appelée revue de la littérature théorique, ici
nous allons définir les différents concepts clés qui constituent notre sujet et dans le second chapitre,
nous allons présenter quelques travaux empiriques relatifs à notre travail.
Le ménage se définit comme l’ensemble d’individus vivant sous le même toit et prenant le plus
souvent, leur repas ensemble, si les membres d’un même ménage ont en commun le lieu de
résidence et le repas, ils sont hétérogènes du point de vue d’une multitude des critères (âge, sexe,
statuts etc.,) et occupent des fonctions différentes au sein de la maisonnée (malthus2010).
Schématiquement et Par apport à la situation vis à vis du marché de travail, un ménage sera
composé d’un individu principal pourvoyeur des ressources (l’homme chef de ménage) ; d’une
femme pouvant aussi parfois apporter un revenu supplémentaire, mais dont la tenue de la maison
est l’activité qui occupe une bonne partie de son temps, et des jeunes enfants qu’il faut nourrir,
soigner et éduquer. A ces membres, il faut ajouter les enfants adultes du nœud familial qui tardent à
quitter le domicile parental et des personnes en général apparentés au chef de ménage, et qui pour
des raisons diverses (scolarisation, recherche d’emploi, renforcement des liens entre familles, etc.),
sont accueillies dans le ménage. Quelle que soit la configuration réelle, le ménage, en tant qu’unit’
de consommation, doit générer asse des ressources pour subvenir aux besoins de ces membres,
quand le principal pourvoyeur de revenu (chef de ménage, pour une raison ou pour une outre, n’est
pas à même de bien assurer cette fonction, le ménage doit mettre en place un certain nombre des
stratégies génératrices des ressources supplémentaires. Dans le cadre de cette étude, nous nous
intéressons à la mobilisation de la main-d’œuvre secondaire dans les ménages en fonction de revenu
du chef (Malthus, 2010).
I.1.2 Fécondité
On attend par fécondité le nombre total d’enfants qu’une femme en âge de procréation peut mettre
au monde durant toute sa vie génésique (britis encyclopedie2015.
Ainsi la fécondité s’exprime sous forme de pourcentage autrement appelle taux brut de fécondité et
elle est mesurée dans une population donnée et pendant une période bien déterminée en utilisant
les indicateurs suivants/
Le taux brut de natalité/ est le rapport du nombre de naissance durant une période bien
déterminé (classiquement une année) divisée par la population totale.
Taux de fécondité par âge : celui-ci se mesure par le nombre des naissances annuel pour les
femmes d’un certain âge pour 1000 femmes de cet âge. naissance de femmes âgée de x
Naissance agee de X
𝑇𝐹𝐴 =
Nombre de femme de X age
Indice synthétique de fécondité : Le nombre d’enfants que mettrait au monde une femme
durant toute sa vie féconde, les conditions de fécondité observées cette année.
I.1.3. Famille
Avec trois enfants ou plus, soit 19% de l’ensemble des familles ayant au moins un enfant. Alors que
Le concept de la famille est très complexe car elle varie selon es mieux ou nous habitons
généralement la famille est l’ensemble des personnes vivants sous le même toit est généralement ils
sont liés par le lien consanguin (Larousse 2005)
En 2005 les conditions de vie des nombreuses familles se présentaient comme suit : on comptait
1,7million de familles vivantes les familles très nombreuses se sont raréfiés entre 1975 et 2005 (de
12% à 4%), la part de celles vivant avec exactement trois enfants est restée stable (15%). Les parents
de nationalité étrangère sont plus souvent à la tête d’une famille nombreuse. Seules 36% des mères
travaillent juste après la naissance de leur troisième enfant, contre 69% après le premier. Le recours
au temps partiel des mères croit avec le nombre d’enfant, alors que la quasi-totalité des pères
travaillent à temps parti complet. Les familles nombreuses habitent plus souvent dans le nord de la
France, ainsi que dans le département d’outre-mer et plus rarement dans le sud-ouest. Malgré » des
logements plus grand en moyenne, les familles nombreuses, notamment celles ayants au moins
quatre enfants son sont d’avantage confrontés au surpeuplement. Enfin, elles restent pus
fréquemment concernées par la pauvreté, même si la rétribution sociale et fiscale réduit les écarts
de niveau avec les autres familles (Anne-Marie 2007)
Selon Martine Segalen, la notion de famille nombreuse, nécessairement relative, varie dans le temps
et dans elle explique que dans les familles autres fois, < si les enfants étaient en nombre, la famille
n’en devenait pas pour autant nombreuses, c’est à-dire qu’elle n’apparaissait pas comme hors norme
les naissances se succédaient au long de la période féconde de la femme et c’était l’infertilité ou un
nombre réduit d’enfants qui apparaissait comme anormal>. Au fil des générations, les familles très
nombreuses sont devenues de plus en plus rares (martine, 2004)
En Afrique plus particulièrement en RDC, la taille de la famille varie entre 8 à 12
enfants(Balekage2017)
1.1.4 La pauvreté
La pauvreté peut se manifester de manière multiple : par la faiblesse ou l’absence d’un revenu, par
un logement précaire, par une mauvaise santé par une éducation insuffisante, par la sous-
alimentation ou un environnement dégradé, ces facteurs varient d’une région à l’autre, d’un groupe
des personnes à d’autres ce qui complexifie la quantification du phénomène, néanmoins il est clair
que la pauvreté est multidimensionnelle. (armatya sen septembre 2009) Quelques auteurs ont
essayé de définir la pauvreté entre autres :
Peter Townsend
Entreprend dans les années 1970 une approche relativiste de la pauvreté. Pour lui « les individus,
famille ou groupe de population peuvent être considérés en état de pauvreté quand ils manquent
des ressources nécessaires pour obtenir l’alimentation type, la participation aux activités, et pour
avoir les conditions de vie et les commodités qui sont habituellement ou sont au moins largement
encouragées ou approuvés dans les sociétés auxquelles ils appartiennent Leurs ressources sont si
significativement inferieure à celles qui sont déterminé par la moyenne individuelle ou familiale qu’il
sont, de fait , exclus des modes de vie courante, des habitudes et des activités » (peter Townsend
John rawls
A travers son livre « théorie de la justice » (1971) donne une définition philosophique de la pauvreté
en s’appuyant sur ce qu’il considère comme les biens premiers, c’est à –dire les droits de base, la
liberté de choix. Il s’agit de définir la pauvreté comme une situation considérée comme inacceptable
c’est-à-dire injuste, dans une société donnée et ce sur un plan économique et social. (John Rawls
1971).
Amartya sen
Selon lui grâce à ces travaux sur la pauvreté multi-démentielle, la définition de ce phénomène se
base sur deux approches, dont l’une est nommée approche unidimensionnelle, celle –ci est
appliquée par les bailleurs de fonds et les institutions internationales pour permettre d’identifier les
populations pauvres, dont les critères sont limités car ils sont axés sur les ressources monétaires,
c’est-àdire le revenu et la consommation. Ces critères pour mesurer la pauvreté sont d’après
amartya Sen , des éléments insuffisants et ne permettent pas de répondre complétement au
problème de ciblage des populations pauvres. La seconde approche de Sen est appelées approche
multidimensionnelle des « comptabilities » cfr différentes approches de la pauvreté) ou il considère
que la pauvreté doit prendre en compte les facteurs du « bien être » Sen , expliquera à travers ses
analyses que la pauvreté ne doit pas être considérée seulement comme un manque des ressources
monétaires , il faudrait prendre en compte la condition physique des personnes et ses
accomplissements personnels. Sa phrase « la valeur du niveau de vie a tout à voir avec la vie, non pas
avec possession des biens » résumé parfaitement cette idée, (AmartyaSen 1998).
Martin Ravallion
Analyse la pauvreté à travers les ressources, plus précisément sur la satisfaction par les ressources,
dans ses travaux « comparaison de la pauvreté », il définit la pauvreté dans une société « lorsque le
bien être d’une ou de plusieurs personnes n’atteint pas un niveau considéré comme un minimum
raisonnable selon les critres de cette même société »
La complexité dans la définition de la pauvreté réside dans la description des caractéristiques de ce
phénomène : la pauvreté comme un manque de ressources monétaires un déficit d’éducation et
santé, ou bien l’absence de liberté, l’impossibilité de participer à une communauté ou le manque
d’un sentiment d’appartenance à une société donnée. De quoi une personne ne doit absolument pas
manquer% cette question appelle à la notion plus vaste d’équité, qui complexifie la conceptualisation
de la pauvreté. La pauvreté n’est donc pas une condition universelle, sa définition varie en fonction
de ces caractéristiques et normes sociales qui sont abordées différemment selon les auteurs. (Martin
Ravallion 1996)
- Définition de la pauvreté selon la banque Mondiale et le PNUD LA Banque mondiale
et PNUD définissent la pauvreté comme suit.
- La pauvreté réside « d’un manque d’accès aux actifs d’une croissance économique
insuffisant ou inappropriée, et d’une mauvaise gouvernance. » la Banque Mondiale et
le PNUD (Programme des Nation Unies pour le
- Développement) reste les deux institutions phares dans la lutte contre la pauvreté.
Les deux organisations s’accordent sur les causes de la pauvreté mais ont cependant
des divergences quant à la définition de celle-ci es de son quantification (Emmanuel
Becourt 2001).
Une personne vit en condition d’extrême pauvreté si elle ne dispose pas des revenus nécessaires
pour satisfaire ses besoins alimentaires essentiels définis sur la base de besoins caloriques minimaux
(1 800 calories par jour et par personne (OMS)).
Une personne vit en condition de pauvreté générale si elle ne dispose pas des revenus suffisants
pour satisfaire ses besoins essentiels no alimentaires : habillement, énergie, logement, ainsi que des
biens alimentaires. (Peter Towsend 1970)
La pauvreté humaine :
Est considéré comme l’absence des capacités humaines de base : analphabétisme, malnutrition,
longévité réduite, mauvaise santé maternelle, maladie pouvant être évitée.
Le PNUD ne définit pas officiellement la pauvreté monétaire, mais l’évoque. C’est la pauvreté
humaine qui est mise au cœur de l’analyse et celle-ci est liée à la notion de développement humain.
(Emmanuel Benicourt 2001)
Inspiré des travaux d’Amartya Sen (Prix Nobel d’Economie – 1998) : le développement humain
représente l’élargissement des possibilités et des choix offerts aux individus. (Amartya Sen 1998)
Ainsi le PNUD privilégie une approche multidimensionnelle où la pauvreté humaine est définie
comme étant « la négation des opportunités et des perspectives fondamentales sur lesquelles repose
tout développement humain : vivre une vie longue, saine, constructive et jouir d’un niveau de vie
décent, ainsi que de la liberté, de la dignité, du respect de soi-même et d’autrui ». (Rapport sur le
développement humain PNUD-Algérie 2006, p.17)
Quant à l’approche utilisée par la Banque Mondiale, il s’agit d’une approche monétaire de la
pauvreté. Son raisonnement consiste à identifier deux sortes de pauvreté : la pauvreté absolue et la
pauvreté relative, elle reconnait les différentes facettes de la ^pauvreté : sa dimension multiple n’est
ainsi pas négligée, elle explique que l’étude des domaines comme la santé, l’éducation, la
vulnérabilité, le manque de pouvoir et le manque de parole sont particulièrement nécessaires pour
appréhender la pauvreté dans toute sa complexité, l’approche monétaire de la Banque Mondiale
consiste à « se baser sur un critère de revenu ou de consommation, puis combiner différents
domaines qui se renforcent ou s’aggravent pour diminuer ou bien pour accroître le niveau des
populations pauvres ». (Emmanuelle Benicourt 2001)
Selon cette approche le bien-être résulte d’une insuffisance des ressources monétaires qui entraîne
une consommation insuffisante. Elle s’appuie soit sur le revenu, soit sur la consommation traduite en
valeur monétaire. Cette approche est dominante et la plus utilisée par les institutions internationales,
notamment la Banque Mondiale la Théorie du bien-être est la référence pour l’analyse de la
pauvreté monétaire, conséquence l’approche monétaire de la pauvreté s’appuie sur l’utilisation de
revenu ou de consommation comme mesure de bien-être. (World Bank 2010)
Les approches non-monétaires, contrairement aux utilitaristes, se basent sur la définition du bien-
être d’un point de vue social, en effet le bien-être n’est pas traduit en termes de ressources
monétaires, mais en termes de libertés et d’accomplissements.
Cette approche met en avant l’identification des besoins communs à tous les êtres humains
nécessaires pour atteindre une certaine qualité de vie. Ces besoins sont des besoins de base tels que
l’éducation, la santé, l’hygiène, l’assainissement, l’eau potable et l’habitat. En effet une personne est
considérée comme pauvre lorsqu’elle ne satisfait pas ses besoins de base par rapport à un certain
standard de vie. Un des inconvénients de cette approche est la définition même des besoins de base
qui comme la pauvreté reste assez relative. (John Rawls 1987)
C’est une méthode qui consiste à l’analyse d’une source homogène, par exemple : des enquêtes
ponctuelles auprès des ménages, pour identifier les individus qui sont privés simultanément de
certains biens et services nécessaires pour assurer un niveau de vie « normal ». Suite à ces enquêtes
un « score » relatif est construit par rapport à ces privations pour chaque unité statistique. Les
pauvres sont les personnes qui ont un nombre de privations récurrentes et fixes.
L’inconvénient avec cette approche réside dans la définition de ces biens et services nécessaires et la
fixation d’un score minimale. (Amartya Sen 1987)
Cette approche repose sur le concept de « Justice sociale ». Ici la « chose » qui manque n’est pas
l’utilité ni les besoins de base, mais les habilités ou capacités humaines jugées fondamentales pour
pouvoir accéder à un certain niveau de vie. Le bien-être ce n’est pas la possession de biens, mais
d’être bien nourri, bien éduqué, en bonne santé, de participer à la vie collective etc. Cet ensemble de
facteurs déterminent la valeur de vie. Sen indique que la valeur de la vie d’un individu dépend d’un
ensemble de façons de faire et d’être qu’il regroupe sous le terme de « fonctionnements » (Amartya
Sen 1987). Les capacités d’un individu sont déterminées par ses potentialités qui correspondent à
des dotations en capital social, capital humain, capital physique et capital économique (Amartya
1978).
Les fonctionnements sont des accomplissements alors que les capacités décrivent la liberté de choisir
parmi les différents fonctionnements. Un pauvre est une personne qui n’a pas les capacités
d’atteindre un certain sous-ensemble de fonctionnements. En finalité, la pauvreté est donc la
privation de cette fonctionnalité.
II.2. Revue de littérature empirique
Plusieurs auteurs dans le monde ont parlé d’un sujet similaire à celui-ci, c’est le cas
notamment de :
Banza (2018) avait mené son étude sur l’éducation de la femme et la fécondité en
République Démocratique du Congo en utilisant les statistiques descriptive et l’économétrie
principalement la régression logistique multinomiale ; il a trouvé les résultats suivants la
fécondité de la femme dépend de son niveau d’étude au seuil de confiance de 5% et 1% plus
le niveau d’éducation de la femme augmente plus le taux de fécondité diminue ceci
s’explique du fait que plus la femme a étudié et plus elle connait l’importance du contrôle de
naissance et les méthodes à utiliser pour contrôler ses naissances ce niveau atteint
l’optimum lorsque la femme a atteint le niveau maximal les autres variables qui influencent
la fécondité de la femme sont : l’ethnie de la femme, les croyances religieuses, la non
connaissance du mari des méthodes de planning familial.
Notre travail différent des autres susmentionnés par le fait qu’il analyse la relation entre la
taille du ménage et la pauvreté premièrement dans le cadre de la commune de Kadutu et
ensuite dans le contexte microéconomique.
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE METHODOLOGIQUE
Dans cette chapitre nous allons premièrement parlés des techniques de collectes de données
ou nous présentons la population cible, le technique d’échantillonnage ainsi que l’enquête
proprement dite deuxièmement nous pressentons les méthodes utilisés dans ce travail
notamment les statistiques descriptives et la méthode économétrique.
2.1.3. Echantillonnage
A défaut de temps et des moyens, nous ne pouvons mener l’étude sur tous les ménages de
la commune de Bagira. Ainsi, cherchant à déterminer la taille de l’échantillon, nous
extrayons un échantillon raisonné de cette population en utilisant la formule suivante car il
est la plus utilisé dans la revue de littérature et dans beaucoup des travaux qui cadre avec
l’économétrie :
( z 2 λ ) X (S 2 X)
n= 2
e
- n : la taille de l’échantillon
Dans le cadre de notre travail nous optons pour la première méthode Balekage (2017) a
travaillé sur un sujet similaire que le nôtre et il avait utilisé un écart type de 0,4 ce qui nous
permet de déterminer la taille de notre échantillon de la manière suivante :
( 1 , 96 2) (0 , 4 2)
n= 2
= 170 ménages de la commune de kadutu
0 , 06
Les données utilisées ont été collectées de différentes manières. Après une brève
introduction auprès de nos enquêtés en leur expliquant le bien fondé de notre recherche, le
questionnaire d’enquête leur était soumis pendant qu’ils exerçaient leur activité. S’ils
estimaient être capables de répondre immédiatement, nous les attendions jusqu’à ce qu’ils
terminent et cela pendant en moyenne 15 minutes, sinon ils nous donnaient de rendez-vous.
La fiabilité des informations récoltées dépendait fortement du degré d’engagement des
responsables et leur volonté à pouvoir répondre convenablement à toutes les questions
posées. C’est aussi auprès de ces derniers, compte tenu de leurs expériences que nous nous
sommes assurés du degré de conformité à la réalité des réponses reçues sur terrain.
Les techniques sont des moyens, les outils mis à la disposition de la recherche et organisée
par la méthode dans ce but.
Les techniques ci-après nous serons utiles dans la collecte des données :
La technique documentaire
Elle nous a aidé à lire certains ouvrages : les archives, les notes de cours, rapports et avions
visités quelques sites internet pour l’enrichissement de ce travail.
Grâce à elle nous avons eu à nous entretenir avec notre population cible et responsables de
la commune de Bagira.
La technique d’enquête
Avec elle, nous avons utilisé un questionnaire à fermer et ouverte qui nous a rendu facile à
l’accès des réponses de la part de nos enquêtes.
Fréquence
La fréquence d’une distribution c’est l’effectif divisé par l’effectif total d’une distribution
donnée et mesure la proportion de chaque effectif dans l’effectif total.
nj
F= N
La moyenne
La moyenne d’une distribution est la somme des effectifs divisé par l’effectif total de cette
distribution. Elle est calculée par la formule suivante :
1
X= n Σnj
Ecart type
L’écart type d’une distribution est la racine carrée des carrés des écarts par rapport à la
moyenne d’une distribution donnée et elle mesure l’intensité des dispersions des variables
au tour de la moyenne dans une distribution. Elle est donnée par la formule suivante :
σ=
√ Σ(nj−X )
n
Coefficient de corrélation
Sxy
rxy= σxσy
Avec :
Comme toute relation linéaire, la droite de régression de y en x peut être définie au moyen
d’une équation du premier degré.
y = a + bx +£
Avec :
- b est la pente de la droite, correspond à la quantité dont varie y lorsque x augmente
d’une unité.
- a est l’ordonnée à l’origine de la droite
- £ est le terme d’erreur
S’agissant de la régression multiple, elle est donnée en ajoutant juste d’autres variables
explicatives dans le modèle, la forme de l’équation restant inchangé.
Variable expliquée
Dans le cadre de notre travail qui traite la relation entre la taille du ménage et la pauvreté
dans la ville de Bukavu cas de la commune de Bagira, nous allons retenir la pauvreté comme
étant notre variable expliquée.
Ainsi, pour capter cette variable , nous allons parler premièrement de la pauvreté non
monétaire en utilisant le critère de la banque mondiale 2010 qui classifie les ménages
pauvres comme étant des ménages dont les dépenses journalières sont inférieures à 1,25$
par personne et par jour dans les pays en voie de développement (World Bank 2010) et dans
le cadre de la pauvreté non monétaire (multidimensionnel) nous allons classifier un ménage
pauvre en utilisant la matrice de pauvreté multidimensionnelle développée en 2010 par
Oxford university que nous présentons la structure ci-dessous.
Méthode binaire
Variable explicative
- Taille du ménage
La taille du ménage telle qu’expliquée ci-haut dans la revue de littérature est le nombre total
d’individus qui ont en commun les dépenses sous la direction d’un chef de ménage elle est à
différencier avec la taille de la famille qui est le nombre total d’individus qui ont en commun
les mêmes dépenses. Ainsi dans le cadre de notre travail nous retenons la taille de la famille
comme notre principale variable explicative.
Nous avions vue dans revues de littérature qu’il existerait une relation entre la pauvreté,
parce qu’il est démontré dans la littérature que l’existence de la relation inverse entre
pauvreté et niveau d’instructions est du faite que lorsque le niveau de scolarité augmente le
salaire augmente aussi (Bazibuhe, 2017).
L’âge du chef de ménage a aussi une relation avec la pauvreté, lorsque l’âge augmente le
niveau de pauvreté à tendance à diminué, ceci peut s’expliqué du faite que dans notre pays
la vie est de plus en pluie difficile à gagne ainsi ce sont souvent les personnes plus âgées qui
ont un niveau de vie relativement élevé par rapport au jeunes couples.
1 PVT Pauvreté 0 et 1
Ainsi notre modèle sera spécifié de la manière suivante, en utilisant la régression multiple,
nous allons régressé notre variable dépendante (pauvreté) par trois variables explicatives
notamment ; la taille du ménage, le niveau d’instruction et l’âge du chef de ménage, nous
aurons cette égalité :
Avec :
Ce chapitre s’articule autour des trois sections, la première section présente les statistiques
descriptives des variables étudiés, la deuxième section présente les résultats relatives à notre
modèle économétrique de la régression linéaire multiple et la matrice de corrélation afin de
répondre à nos hypothèses, et la troisième section présenté les discussions de nos résultats.
NON PAUVRE 56 13 69
PAUVRE 74 27 101
PAUVRE 3 17 44 5 69
NON 33 44 8 16 101
PAUVRE
TOTAL 36 61 52 21 170
Source : Notre traitement sur stata 15 .
PAUVRE 49 10 5 5 69
NON 81 7 6 7 101
PAUVRE
130 17 11 12 170
PRIMAIRE 20 16 36
SECONDAIRE 52 9 61
UNIVERSITAIRE 40 12 52
SANS 18 3 21