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LABRUNE
I. Quelques définitions
1) La fertilité
Fertilité : La fertilité représente la capacité biologique d’une femme, d’un homme ou d’un couple à avoir un
enfant vivant, on parle d’une capacité.
A l’échelle individuelle, la fertilité n’est pas vitale, c’est maintenant au cœur de l’actualité, on a de plus en plus
de couples qui ne veulent pas ou veulent limiter leur nombre d’enfants.
Mais à l’échelle d’une espèce, la fertilité est vitale, sinon l’espèce disparaitrait.
D’un point de vue social, la fertilité varie énormément dans le monde : en France, c’est un droit et une liberté
c’est pour cela que nous avons le droit à une prise en charge par la Sécurité Sociale. Au contraire, dans certains
pays (comme la Chine), la fertilité est régulée pour limiter le nombre d’enfants ou le sexe de l’enfant.
2) La fécondité
Fécondité : Nombre d’enfants nés vivants des femmes de cet âge au cours de l’année, rapporté à la population
moyenne de l’année des femmes de même âge.
Par extension, cela représente :
(Nombre de naissances vivantes de l’année) / (ensemble de la population féminine en âge de procréer)
C’est un facteur suivi par les pouvoir publics pour voir le reflet de la société
La population en âge de procréer correspond au nombre moyen de femmes de 15 à 45-50 ans. En France,
le taux de fécondité est de 1,92 (élevé) avec un âge moyen à 29-30 ans.
Dans certains pays de l’Europe de l’Est, comme la Bulgarie (pays plus pauvres), les femmes ont en moyenne un
seul enfant, mais plus tôt (25-26 ans) qu’en France. L’Espagne ou l’Italie
Au Royaume-Uni, les naissances de mères âgées de 17 à 21 ans sont plus fréquentes en 2016 que dans les
autres pays. Cela peut refléter un problème d’accès à la contraception chez ces âges-là. En Espagne et en Italie, la
fécondité est plus basse aux jeunes âges. En France, on a un des taux de fécondité les plus élevé.
Cela permet de suivre l’état de fertilité dans une population.
3) Le DNC
DNC (=Délai nécessaire pour concevoir) : il correspond au nombre de mois ou de cycles menstruels avec des
rapports sexuels sans contraception avant une éventuelle grossesse. On ne demande pas la régularité des rapports
sexuels.
Il estime la fécondabilité : probabilité de survenue d’une grossesse au cours d’un mois ou d’un cycle. Dépend
de l’âge de la femme. Elle est de 20 à 25% quand on a 25 ans. La fécondabilité chute avec l’âge.
Selon les chiffres de 2003, le pourcentage de couples sans grossesse, pour des couples ayant des rapports
sexuels réguliers :
- A 6 mois est de 31,7% qui n’ont pas obtenu de grossesse
- A 12 mois est de 17,7%, on parle d’infertilité à partir de ce moment-là.
- A 24 mois est de 8,3%
Il y aura toujours un pourcentage de femmes qui n’auront pas d’enfants de manière naturelle.
Facteurs jouant sur le DNC : l’âge maternel, le tabac, l’alcool, le poids (trop mince ou obèse), l’activité physique
intense
On est donc entre 15 et 25% de couples infertiles ; ce qui représente 60 000 nouveaux patients qui consultent
pour une prise en charge par an.
En 2016 (toujours d’actualité): un peu moins de 7% des femmes avec enfant(s) sont passées par une procédure
AMP.
Les chances de grossesse par techniques sont variables en fonction de la technique, il va donc falloir cibler une
technique pour le couple en fonction de leur bilan.
- Pour l’insémination artificielle intra utérine (souvent proposée en premier) les chances de grossesse sont
de 10%. Seul le gamète masculin est à l’extérieur.
- Pour la fécondation in vitro (gamètes fécondés en dehors de l’organisme), par micro-injection ou sans
micro-injection, on a entre 20 et 22% de grossesse. Les taux d’accouchements sont quant à eux toujours
un peu plus faibles
III. Historique
• 1934 : 1ère étude de FIV sur le lapin
o Gregory Pincus, chercheur américain : tout le monde disait qu’il faisait de l’eugénisme.
• Années 60 : travaux d’Edwards (anglais) qui permet de grandes avancées sur la FIV
• 1978 : naissance de Louise Brown
– Premier bébé « éprouvette »
– Grande Bretagne
– Edwards (biologiste) et Steptoe (gynécologue)
• 1981 : mise en place de stimulation de l’ovulation, avant on ne récupérait qu’un seul follicule à la fois.
• 1982 : 1er bébé français
– Testart (biologiste) et Frydman (gynécologue)
– Naissance d’Amandine (qui a eu ses enfants il y a 2 ans)
• 1990 : ICSI (injection directement dans l’ovocyte)
• 2010 : prix Nobel de médecine pour Edwards
Il faut choisir l’assistance médicale à la procréation pour chaque situation : N’oubliez pas que chaque situation est
unique ! Le choix est fait en fonction de l’examen clinique et de l’interrogatoire, et il faut toujours considérer
l’âge.
Soit on est :
o En intraconjugale ++ (avec les gamètes du
couple) :
Insémination intra-utérine
La fécondation in vitro classique
L’ICSI (fécondation in vitro avec micro-
injection)
Il est interdit pour l’instant de faire du double don : pas don de spermatozoïde et ovocyte en même temps, car on
pourrait recréer un embryon et le placer dans le corps d’une femme, et créer un nouvel individu. (plus d’actualité
voir législation)
Couples non infertiles : Une assistance médicale à la procréation peut aussi être proposée à des couples non
infertiles dans certaines situations bien définies par la loi, notamment pour éviter la transmission d’une maladie
grave connue dans la famille, dont l’un des membres est porteur.
2) Quand proposer ?
D’après l’OMS, l’infertilité est définie comme l’absence de grossesse après plus de 12 mois de rapports
sexuels réguliers sans contraception. Il est alors licite de commencer les explorations après 1 an d’infertilité, après
s’être assuré de la régularité des rapports sexuels dans le couple
2) Indications
- Infertilités inexpliquées (si jeune femme)
- Altération de la glaire cervicale
- Troubles de l’éjaculation, absence de rapports sexuels
- Anomalies anatomiques (hypospade : le sperme ne va pas au bon endroit dans le vagin, les
spermatozoïdes ont du mal à traverser la cavité)
- Cette méthode est donc privilégiée pour des femmes jeunes
Il y a comme critère :
- Avec au moins une des deux trompes perméables, sinon la fécondation et le développement de l’embryon
seront impossibles.
- Il faut un nombre suffisant de spermatozoïdes mobiles et progressifs et à morphologie normale après
préparation du sperme.
Ce sont les biologistes qui font les manipulations d’insémination ou qui les surveillent.
3) Fonctionnement
La stimulation se fait grâce à un agoniste de la GnRH, (rompre la communication entre central et périphérique)
afin de bloquer la fonction ovarienne. La stimulation est faite par un gynécologue. Cela évite une ovulation qui ne
serait pas contrôlée, les quantités d’hormones naturellement présentes ne permettraient pas de voir l’ovulation.
On vérifie ensuite par échographies que les ovaires soient au repos (pas de follicule en croissance). L’apport
exogène va être de la FSH et plus ou moins de la LH dans certaines situations. Les patientes vont s’injecter les
doses chaque jour (dans le ventre ou dans le genou), tous les jours à heure fixe.
On veut un ou deux follicules maximums (18 à 20mm), qu’ils soient bien ronds et sécrétants car sinon les
grossesses multiples sont plus risquées.
Une fois que le dosage d’œstradiol correspond à la maturation du follicule (250 dans le sang), on déclenche
l’ovulation par de l’HCG qui imite la LH => Pic menstruel, qui amènera 36h plus tard à la rencontre des gamètes.
Concrètement :
- La stimulation est monofolliculaire (max deux
follicules sinon risque pour la patiente) !
- Pour la patiente, il y aura des injections, des
échographies, des prises de sang et
l’insémination.
Echographie de droite :
On a le diamètre du follicule (avec son liquide folliculaire
qui apparaît en noir) délimité entre les 2 points blancs.
Ici on voit donc un seul follicule. On est donc bien dans
du mono-folliculaire et il fait bien 2 cm, on pourra alors
débuter une insémination.
Le jour J :
- Recueil du sperme au laboratoire par masturbation
- Traitement du recueil dans les 30 min à 1h. On doit évaluer la richesse et la mobilité des spermatozoïdes
(par vidéo ou au microscope optique). Les hommes ont eu un spermogramme avant pour savoir si leurs
spermatozoïdes sont compatibles avec cette méthode.
- Sélection des spermatozoïdes se fait : par gradient ou par swim-up, pour vérifier la mobilité, l’aspect
typique et leur vie.
On compense l’absence de passage de la glaire cervicale qui sélectionne les bons spermatozoïdes.
Cela permet aussi la capacitation du spermatozoïde.
4) Résultats en France
Les taux de grossesses vont être dépendants de la quantité de spermatozoïdes qui seront inséminés dans la cavité
utérine :
- Moins de 1 millions : chance de grossesse inférieur à 3%
- Entre 5 et 10 millions : le mieux
- Plus de 10 millions, les chances diminuent car il y a trop de spz dans la cavité utérine
C’est au laboratoire de faire attention au nombre de spermatozoïdes inséminés.
En France, entre 2012 et 2014, 10% des grossesses par insémination ont abouti à une naissance.
Il y a environ 2% de fausses couches.
1) Définition
FIV = « Méthode de procréation médicalement assistée consistant à prélever chez une femme un ovule, à le
féconder artificiellement en laboratoire puis à le replacer dans la cavité utérine » selon le Larousse médical.
Cette définition ne convient plus aux nouvelles lois de bioéthique, car cela s’appelle toujours AMP avec M pour
médical, et avec le changement nous sommes dans le médical et le sociétal (couple femme-femme ou femme
seule sans pathologies médicale).
La FIV se réalise en dehors du corps humain. On prélève un ovule et on replace un embryon.
2) Indications
Stimulation :
Ici, la stimulation est plurifolliculaire, selon différents protocoles (adaptés à la patiente) : en fonction de
la réserve folliculaire vu à l’échographie (=compte de follicule antraux), en fonction des hormones (LH, FSH,
œstradiol, l’AMH qui est un reflet de la réserve ovarienne). La réponse de l’ovaire à la quantité de gonadotrophine
injectée quotidiennement va conditionner le caractère mono ou pluri-folliculaire de la stimulation.
Pour la patiente, concrètement, elle aura des injections, des échographies, des prises de sang et en plus
de ce qu’elle avait dans la IIU, elle aura des ponctions folliculaires => uniquement dans la FIV.
Les ponctions sont faites sous anesthésie générale, parfois c’est seulement une anesthésie locale.
3) Fonctionnement
On bloque toujours le cycle des
ovaires, par un agoniste de la GnRH, pour
avoir le contrôle sur l’ovaire et pour pouvoir
stimuler artificiellement l’ovaire par des
gonadotrophines (FSH et ± LH selon le profil
des patientes).
Plusieurs échographies sont faites
le long de la stimulation, pour évaluer le
développement des follicules. Lorsque la
quantité d’œstradiol indique que les
follicules sont « mûres », la patiente
s’injecte de l’OVITRELLE (sous forme de
stylo comme l’insuline) qui est un analogue
de la LH, et 36h plus tard, la ponction sera
faite.
Le liquide folliculaire est aspiré par les gynécologues. Au laboratoire, les biologistes regardent les
complexes cumulo-ovocytaires (CCO) qui ont été aspiré. La fécondation va se faire un laboratoire (J0)
4) J0 du développement embryonnaire
Ponction folliculaire
La patiente est amenée au bloc. La ponction se fait en position gynécologique, et la sonde d’échographie
endo-vaginale est insérée jusqu’au cul-de-sac vaginal pour aller ponctionner le liquide folliculaire dans les ovaires.
On met le liquide dans des tubes à 37° afin de les conserver jusqu’au laboratoire.
Préparation du sperme
Sélection des spermatozoïdes par gradient de densité :
- Sperme frais issus de la masturbation
- Récupération des spermatozoïdes dans les urines (Ejaculation rétrograde notamment pour les
diabétiques).
- Sperme congelé (conjoint par exemple dans le cas d’un cancer ou donneur) : cela a un effet puisque
certains spermatozoïdes vont mourir, ils ne seront donc pas sélectionnés.
TESE : prélèvement chirurgical de pulpe testiculaire notamment lors d’agénésie des canaux déférents par exemple.
Lorsque l’on n’est pas sûr de pouvoir avoir des spermatozoïdes, il vaut mieux recueillir les gamètes de
manière asynchrone.
L’analyse du sperme n’est pas aussi rigoureuse qu’un spermogramme : Combien ? Vivant ? Mobilité ?
Fécondation
FIV classique ICSI =injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes
En AMP, les machines coûtent très cher, les machines dépendent donc du laboratoire.
Que ce soit en FIV classique ou en ICSI, il va falloir suivre le développement des embryons soit grâce à des
incubateurs, soit grâce aux Time-lips (photo tous les quarts d’heure des embryons pour donner un film du dvp).
On insémine souvent seulement 1 seul embryon. Le choix d’en mettre un deuxième est discuté avec les couples
dû au risque de grossesse gémellaires.
A J1 (16 à 18H après l’insémination) : On observe le deuxième globule polaire. On peut observer le développement
embryonnaire : 2 pronoyaux.
25h après : division précoce ce qui est un bon signe du développement
A J2 : Stade 4 cellules : on peut transférer et congeler
A J3 : Stade 8 cellules : on peut aussi transférer et congeler les cellules
A J4 : entre 30 et 40 cellules (stade de petite mûre), les cellules perdent les contours cellulaires et ont commencé
la compaction.
A J5-6 : Stade de blastocyste : on peut transférer et congeler les cellules. On a la masse la masse cellulaire interne
et le trophoblaste avec le blastocèle au milieu.
6) Évaluation morphologique
L’évaluation morphologique a un impact sur les taux de grossesse. Plus l’embryon a un bon score, plus les
chances de grossesse sont élevées. Le taux de grossesse est très dépendant de l’âge. L’aneuploïdie augmente
fortement avec l’âge. La morphologie de l’embryon aura un impact principalement chez les femmes jeunes mais
n’aura pas beaucoup d’importance chez une femme plus âgée. Les embryons chez les femmes jeunes ont
généralement un score qui se rapproche de 10 (très bonne qualité). Un score de 1 ne témoignera d’un embryon
de qualité plus faible. Chez une patiente de 29 ans avec un très bon embryo-score, les chances de grossesse sont
d’environ 45%. Ces chances tombent à 10% pour un embryo-score entre 1 et 2.
Dans certains pays, on utilise le PGS pour analyser la quantité de chromosomes et transférer les embryons
euploïdes. En France, nous n’avons pas le moyen de regarder l’aspect génétique des embryons. Cependant, les
chances de transfert diminuent avec l’âge donc une femme de 40 ans aura des taux de transferts plus faibles
qu’une femme de 20 ans.
7) Transfert embryonnaire
8) Congélation embryonnaire/Vitrification
Afin de ne pas perdre les embryons non injectés à la patiente, on va pouvoir les congeler.
a. Congélation
Avant, la congélation était assez lente, ce qui faisait que les embryons éclataient lors de la décongélation.
On passait de l’état liquide à l’état cristallisé.
o Les pertes étaient importantes 30% des embryons étaient abimés par les cristaux.
b. Vitrification
9) Résultats en France
On fait en France à peu près 20 000 ponctions par an pour 4 600 enfants nés.
FIV classique (40% des FIV) entre 2012 et 2015 :
- % grossesse évolutive / ponction : 19,8 – 20,6
- % accouchement / ponction : 19,2 – 20,1
- % accouchement / transfert : 23,6 – 24,4
La différence entre le pourcentage par ponction et transfert vient des taux chez les dames plus âgées chez qui on
n’obtiendra pas d’embryons.
TEC : transfert d’embryon congelés On congèle beaucoup plus facilement grâce à la vitrification, donc dans les
prochaines années, on aura des taux plus élevés. On a peu près 3 400 enfants nés vivant.
- % accouchement / transfert : 17,6%
VII. Législation
Auparavant, l’AMP était très encadrée par la loi de bioéthique du 7 juillet 2011. Une nouvelle loi de bioéthique a
été pensé depuis.
La mise en œuvre de l’assistance médicale à la procréation est indiquée lorsque le couple se trouve face
à une infertilité médicalement constatée ou pour éviter la transmission d’une maladie grave à l’enfant ou à l’un
des membres du couple (exemple du VIH, mais de moins en moins puisque certains traitements permettent de
ne pas transmettre à l’enfant).
Elle se pratique dans des établissements autorisés et par des praticiens compétents dans ces activités. Le
couple (un homme et une femme) doit être en âge de procréer. L’âge limite est de 43 ans chez les femmes.
En France, il est interdit de faire appel à une « mère porteuse » et était interdit d’avoir recours à un double
don de gamètes. Cette interdiction était pour favoriser le don d’embryons pour éviter un gâchis.
Loi sur la conservation des embryons : la nouvelle loi ne change pas les règles sur cette question.
Avec l'accord écrit préalable du couple, il est possible de féconder un nombre d’ovocytes tel que le couple
peut obtenir des embryons surnuméraires de bonne qualité, qui seront congelés pour un transfert ultérieur.
Le couple est ensuite consulté chaque année par écrit sur le devenir de ses embryons congelés :
- Poursuite de la conservation en vue d'un transfert ultérieur
- Accueil de ses embryons par un autre couple
- Recherche
- Arrêt de leur conservation (destruction)
Au bout de 5 ans, le couple devait confirmer le dynamisme du projet parental ou alors les embryons étaient
détruits ou donnés.
Modalités de réalisation :
Consentement éclairé et écrit
La limite de l’âge pour procréer n’est pas donnée dans la loi est n’est alors pas très claire. Néanmoins, on ne
propose pas d’AMP à partir de 43 ans chez les femmes (date à partir de laquelle ce n’est plus pris en charge par la
sécurité sociale). Tandis que chez les hommes l’âge limite est centre dépendant. A Lyon, la limite se situe à 60 ans
(moyenne).
Il y a une prise en charge par la sécurité sociale de 6 IIU et 4 FIV (classique ou par micro-injection).
Depuis aout 2021, une nouvelle loi a été voté qui est maintenu mise en exécution en France. Cette loi supprime
le caractère médical de l’infertilité pour avoir recours à une AMP. L’AMP est destinée à répondre à un projet
parental. Il n’existe aucune différence de traitement entre les bénéficiaires qui peuvent être :
Le seul couple non pris en charge est le couple homme-homme car ce projet parental nécessite une GPA ce qui
reste encore interdit en France.
Cette loi met aussi fin de l’interdiction du double don, c’est-à-dire un don de spz et un don d’ovocyte pour un
même embryon.
L’âge de procréer a été redéfini : 43 ans pour la femme et 60 ans pour l’homme.
- Pas de possibilités pour le couple receveur ou la femme de connaitre l’identité du tiers donneur
- Possibilité pour l’enfant devenu majeur d’avoir accès à l’identité tiers donneur et données non-
identifiantes (couleurs de yeux, cheveux).
Il est désormais possible pour toutes femmes entre 29 et 37 ans de congeler ses ovocytes et cela est remboursé
par la sécurité sociale. On parle de congélation/préverservation sociétale. La limite d’âge de 29 ans a été fixé
pour refléter l’âge moyen de la première grossesse au sein de la population.