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DEDICACE

A nos chers parents KAMBALE SIMENTI et KAVIRA VWIKALO pour la vie qu'ils nous
ont donnée, le sacrifice et l'amour qu'ils manifestent à notre égard ;

A toutes les personnes qui ont contribué à notre formation, dès le début jusqu'à nos jours, que
Dieu notre Créateur puisse les bénir durant toute leur vie ;

A nos frères et sœurs, cousines qui ont privilégiée nos études et qui ne cessent de nous
soutenir ;

A nos amis avec qui nous avons partagé la vie estudiantine ;

A toutes les connaissances.

REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce à Dieu, le Père Tout Puissant, lui qui, avec amour nous a donné la vie
pour que nous poussions réaliser un trace en sciences

économiques et gestion.

Sur ce, nous remercions tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette œuvre.

Nos remerciements les plus sincères sont adressés à monsieur le Professeur Ordinaire,
MAFIKIRI TSONGO et l'Assistant VUMILIA KASUKI pour avoir accepté d'assurer la
direction et l'encadrement du présent travail malgré leurs multiples occupations.

Nous adressons nos profondes gratitudes aux autorités académiques de l'Université


Catholique du Graben, pour la formation qu'elles nous ont fournie sans aucune plainte.

Nous remercions sincèrement PALUKU SELENGE, notre aimable époux pour son soutien
moral, matériel et financier à nos études et à l'élaboration de ce travail.

À tous nos frères et sœurs et particulièrement à MASIKA ESTHER,

Professeur KITSWIRI, à tous les camarades étudiant (es) de L2 économie nous disons merci.

KAVIRA WEMA

SIGLES ET ABREVIATIONS

CNT : Centre Nutritionnel Thérapeutique

E.S.U.R.S : Enseignement Supérieur, Universitaire et de recherche scientifique

FAO : Food and Agriculture organisation


MPE : Malnutrition Protéino-énergétique

OMS : Organisation mondiale de la santé

UCG : Université Catholique du Graben

UNICEF : United Nations Children's Fund

UNTI : Unités Nutritionnelles Thérapeutiques Intensives

UNTI : Unités nutritionnelles thérapeutiques Intensives

ZSUR : Zone de Santé Urbano-rurale

INTRODUCTION

1. PROBLEMATIQUE

L'homme dans son parcours vital et dans toutes ses activités, cherche et s'engage à améliorer
sans cesse son état de santé. C'est dans ce but qu'il recourt à l'alimentation pour fournir à
l'organisme humain les éléments afin de maintenir son homeostasie c'est à dire la tendance
quand l'organisme cherche à maintenir constantes ses différentes valeurs physiologiques.
Selon IVANILLICH, l'état de santé est le niveau d'autonomie avec lequel l'individu adapte
son état aux conditions de l'environnement. L'alimentation quotidienne apporte les lipides, les
glucides et les protides dans le corps humain. Le développement insuffisant de l'agriculture
dans les pays sous développés et l'ignorance des besoins spécifiques de l'enfant en matière de
nutrition, ainsi que la faim sont les facteurs généraux favorisant en grande partie la cause de la
mauvaise santé de la majorité des enfants. Dans certains pays les moins développés même si
la nourriture est insuffisante ou soit suffisante, les parents souvent ne se rendent pas compte
qu'il faut en donner à leurs enfants, car ils sont le plus durement touchés des carences
alimentaires pendant les premières années de leurs croissances.

La situation alimentaire est très déplorable en RDC. Des enquêtes nutritionnelles effectuées
par le ministère de la santé, les bailleurs de fonds et les organisations non gouvernementales
indiquent que le taux de la malnutrition globale est de 10 à 20 % chez les enfants de moins de
5 ans.

En effet, l'alimentation des enfants malheureux est insuffisante et mal équilibrée. Nous
sommes donc en face du problème agricole posé par les hommes qui vivent sur une terre à un
climat pénible avec un sol mal cultivé ; or, l'intelligence humaine est capable de transformer
le sol stérile en une terre fertile.

Etant donné ces différentes difficultés qu'a connues l'homme en tant qu'être pensant, nous
allons ainsi attirer l'attention de nos lecteurs sur la conception scientifico-économique de la
«malnutrition».

La malnutrition étant un fléau de l'humanité touchant les enfants et les personnes de tout âge,
nous avons été amené par ce fameux phénomène de malnutrition et savoir quels sont les
facteurs économiques qui sont à la base de la survenue de celle-ci chez les enfants de moins
de 5 ans et les conséquences pouvant en découler. Ce qui donne réellement un sens à la
formation de notre thème : «Analyse socio-économique de la malnutrition en ville de
Butembo, cas spécifique de la Zone de Santé Urbino-Rurale de Katwa». En bref, la présente
analyse sera focalisée sur les questions principales suivantes :

✓ Quelles sont les principales causes de la malnutrition en ville de Butembo particulièrement


dans la zone de Katwa ?

✓ Quelles sont les conséquences de la malnutrition dans la zone de santé de Katwa?


✓ Quels sont les voies et moyens pour lutter contre cette malnutrition en Zone de santé de
Katwa ?

Quelques réponses provisoires sont proposées à ces questions.

2. HYPOTHESE

Pour répondre anticipativement à ces questions nous avons émis les hypothèses ci-dessous :

1) Le revenu très bas et l'ignorance des normes nutritionnelles seraient les principales causes
de la malnutrition en zone de santé de Katwa,

2) La principale conséquence de la malnutrition serait la baisse des revenus consacrés à


l'alimentation dans les différents ménages de la zone de santé de Katwa,

3) Renforcer l'éducation nutritionnelle et la réduction de l'oisiveté chez les parents seraient les
stratégies de lutte contre la malnutrition dans la zone de santé de Katwa.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'intérêt pour ce travail se manifeste par l'identification des enfants souffrant de la


malnutrition en ville de Butembo et de se rendre compte des causes réelles pouvant être à la
base de la malnutrition pour enfin en déterminer les conséquences.

Ce travail sera utile non seulement aux chercheurs qui s'intéressent à notre domaine d'étude,
mais aussi à tout acteur de développement et au pouvoir public, vue la place prépondérante
qu'occupe ce phénomène de malnutrition dans notre milieu de Butembo.

Il n'y a pas de doute sur la relation à long terme entre mortalité, l'état nutritionnel et le progrès
général d'une région.

Cependant, la sagesse médicale apprend qu'il est précieux et primordial de connaître


l'étiologie et les facteurs favorisants d'une pathologie afin de la prévenir. Leur problématique
sur le taux élevé de la malnutrition, dans la Zone de Santé Urbano-Rurale de Katwa nous
cherchons à déterminer le facteur le plus probable intervenant dans la malnutrition, serait-ce
l'insécurité croissante dans la région, l'éducation nutritionnelle et l'insuffisance des séminaires
sur la malnutrition, le suivie dans les familles des personnes mal nourries ou le défaut de
planning familial...
Ainsi, ce travail pourra donc aider et éveiller la curiosité des parents, des agents responsables
de la santé publique et clinicien, des agents sanitaires, agronomes et les autorités politico-
administratives de la région, les responsables des couches sociales vers la prise de décision
sur la question sécuritaire et les renforcements de l'éducation sur une bonne alimentation, le
respect de planning familial...

4. OBJECTIF DU TRAVAIL

Ce travail a comme objectif d'inventorier et de savoir les facteurs favorisants la malnutrition


et en identifier les conséquences pour proposer les moyens efficaces pour lutter contre ce
fléau devenu chronique et conduisant beaucoup d'enfants à la mort dans la ville de Butembo,
en zone de santé de Katwa.

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en deux chapitres: le premier
est consacré aux généralités sur la malnutrition, les facteurs favorisants son impact sur la santé
et le développement et le rappel sur l'alimentation équilibrée. Le second traite de la
malnutrition en ville de Butembo : causes et conséquences socio-économiques.

6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Dans le temps, nous avons effectué notre travail pendant la période allant du 1er janvier 2010
au 30 juin 2012.

Dans l'espace, notre travail a été effectué en ville de Butembo, dans la Zone de Santé Urbano-
rurale de Katwa.

7. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

1. La méthode

Est la manière de dire, de faire une chose suivant certains principes et selon un certain ordre,
afin de réaliser un but -; ou un ensemble de procédés, des moyens pour arriver à un résultat.
Pour mieux appréhender notre sujet, nous avons utilisé la méthode inductive qui nous a
permis de faire une conclusion à partir du particulier au général.

2. Les techniques
Sont des moyens adaptés à un fait, des procédés particuliers que l'on utilise pour mener une
opération concrète. Pour l'élaboration du présent travail, la technique documentaire nous a
permis d'analyser et interpréter les résultats recueillir de nos enquêtés.

Le questionnaire nous a permis d'obtenir l'information auprès des enquêtés. L'interview qui
met les chercheurs dans une situation de face à face avec les individus dont il attend les
informations en rapport avec les phénomènes qu'il étudie a été aussi usitée.

CHAPITRE PREMIER : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

Dans ce chapitre il est question d'entacher la soif du lecteur en fournissant une sémantique des
concepts de base de notre travail. Nous passons en revue successivement les notions sur la
malnutrition, sa définition, ses causes et

conséquences, l'alimentation équilibrée, ainsi d'autres notions ayant trait à ce thème.

I. DEFINITION ET MESURE DE LA MALNUTRITION

I.1. Définition de la malnutrition

Selon le petit Robert (1993) « la malnutrition est un mauvais état nutritionnel dû à une
alimentation mal équilibrée en quantité, en qualité, ou à une cause métabolique ». Cette
définition rejoint également celle du petit Larousse (2002) : «la malnutrition est un excès, une
insuffisance ou déséquilibre des apports alimentaires; un défaut d'utilisation des aliments par
l'organisme ». Dans cette recherche, nous nous intéressons au cas où les apports alimentaires
sont insuffisants pour couvrir les besoins de l'organisme notamment aux carences protéino-
énergétiques.

Soit encore la malnutrition est l'état pathologique de l'absence, de l'insuffisance ou de l'excès


d'un ou plusieurs éléments nutritifs essentiels, dans une mesure suffisante pour provoquer une
maladie qui peut être chimiquement manifesté ou n'être décelable que par épreuves
biochimiques ou physiologiques.

I.1.1. La nutrition

La nutrition est la transformation des aliments dans l'organisme. C'est un ensemble des
processus par lesquels les organismes vivants utilisent les aliments pour assurer la vie, leur
croissance, le fonctionnement normal de leurs organes, ainsi que leur production d'énergie.

1.1.2. La carence

C'est l'absence ou l'insuffisance dans l'organisme d'un ou plusieurs éléments indispensables à


son équilibre ou à son développement.

1.1.3. La sous- alimentation

Est une alimentation insuffisante pour couvrir les besoins énergétiques d'une personne,
exprimée en calories. Prendre soin de la nutrition de l'enfant, c'est commencer à améliorer
celle de la mère pendant la grossesse et l'allaitement.

Une malnutrition prolongée peut rendre l'enfant inapte à digérer certains aliments, comme le
lait entier et ainsi enfermé dans un cercle vicieux, par lequel l'enfant peut mourir si un
traitement convenable ne lui pas appliqué. Par contre, il existe certaines formes de
malnutrition qui peuvent fréquemment s'observer chez les enfants.

1.2. Mesure de la malnutrition

L'évaluation de l'état nutritionnel poursuit généralement deux objectifs distincts. L'objectif


peut être soit l'étude épidémiologique de la malnutrition, soit la sélection d'individus en vue
d'une intervention. C'est justement dans ce premier objectif que cette présente étude s'intègre.
Il vise la description de la situation nutritionnelle de toute la population d'une région ou d'un
pays. Pour y parvenir, des enquêtes sont toujours conduites en utilisant des échantillons
représentatifs au niveau national ou d'une région. Ce type d'étude est souvent demandé par des
décisions pour déterminer s'il faut prendre des mesures d'ordre général comme la distribution
de suppléments de nourritures, ou mettre en place des
mesures de soutien en faveur des groupes vulnérables, ou encore ouvrir des centres de
traitement de cas de malnutrition grave.

À la différence du premier; le second objectif vise l'évaluation de l'état de nutrition de chaque


individu d'une population beaucoup plus restreinte. Il est mis en avant lorsqu'une intervention
nutritionnelle envisagée est très coûteuse pour que toute la population en bénéficie.
Généralement, une méthode de selection

est utilisée et vise à détecter les enfants qui sont les plus vulnérables à la malnutrition.

Deux types d'enquêtes peuvent servir à évaluer I'état nutritionnel d'une population. Nous
avons les enquêtes anthropométriques et les enquêtes de

consommation alimentaire. Bien que utiles pour rechercher les carences en certains
nutriments qui n'affectent que très peu la croissance des enfants, les enquêtes de
consommation alimentaire (par pesée) sont rarement utilisées parce qu'elles sont fastidieuses
et imprécises. Par contre, l'emploi des mesures anthropométriques abonde du fait de sa
simplicité de mise en œuvre. La plupart des travaux sur la malnutrition utilisent de ce fait les
résultats des enquêtes anthropométriques. Ces enquêtes anthropométriques sont dénommées
comme telles parce qu'elles renseignent certaines mesures anthropométriques. Une mesure
anthropométrique est une variable qui rend compte des changements dans les dimensions du
corps d'un individu donné. Quelques mesures anthropométriques sont par exemple le sexe, le
poids et la taille. Chacune de ces variables fournit un bout d'information sur un individu
donné. Ces informations réunies, décrivent l'état nutritionnel de l'individu.

A côté de ces mesures, il existe un grand nombre d'autres mesures anthropométriques dont le
périmètre brachial, le ratio taille-assis, à poids-assis (indice de Cormic) et un grand nombre de
mesures de I'épaisseur des plis cutanés.

Dans la pratique, les études qui s'attèlent à l'estimer une fonction d'état nutritionnel calculent
des indices. Ces indices sont couramment utilisés pour évaluer l'état nutritionnel des
individus. Poids pour âge, Taille pour âge et poids pour taille.

I.3. Sorte de malnutrition

La malnutrition protéino-énergétique de l'enfance, c'est une consommation insuffisante des


protides. Il existe deux formes graves de la MPE qui sont :
1.3.1. Le marasme

Le marasme est une dénutrition calorico-protéique globale apparaissant : ✓ Avant l'âge d'un
an ;

✓ Dans les civilisations urbaines ;

✓ Après sevrage précoce et brutal, la femme devra nourrir un autre bébé, on devra reprendre
rapidement son travail : le lait maternel étant alors remplacé par du lait en poudre mal préparé
(trop dilué avec une eau non stérilisée) entraînant des manifestations de gastro-entérite grave ;

✓ les cheveux sont normaux et pas d'œdèmes ;

✓ l'appétit reste conservé et l'enfant à souvent faim, avec une diarrhée.

Il existe deux facteurs qui conduisent au marasme nutritionnel :

✓ les enfants des familles pauvres nourris au Biberon dès les premiers mois de la vie;

✓ les biberons sont sales, ce qui conduit aux maladies telles que la diarrhée, ... Il pèse la
moitié de poids d'un enfant normal de son âge.

I.3.2. Kwashiorkor

C'est une dénutrition plus protéique que calorique apparaissant :

✓ Entre un et trois ans ;

✓ dans les civilisations agraires où l'alimentation est à la base de céréale ou de légume.

✓ Après servage plus tardif, I'enfant ayant accès à une nourriture de type adulte relativement
satisfaisante en calories mais pauvre en protéine, notamment en acide aminés, essentiels : la
carence en I'un des acides aminés agissant comme facteurs limitant de lI'utilisation des
protéines.

✓ Le tableau clinique est dominé par l'œdème, prédominant aux membres

inférieurs parfois généralisé d'hépatomégalie, avec les troubles cutanés qui explique le nom
donné à la maladie ;

✓ Avec de perte de poids ;


✓ Retard de croissance ;

✓ Avec certains signes comme : la diminution de l'appétit, la diarrhée, modification des


cheveux, gonflement du corps (œdème) en particulier de visage, avant bras, mains des pieds et
les jambes.

On distingue parfois le Kwashiorkor marasmique : il associe les symptômes des états


précédents : retard staturo-pondéral et œdème et hépatomégalies. Les autres méthodes
anthropométriques d'évaluation de l'état nutritionnel font appel à la mesure du périmètre
brachial.

Nous citons : les habitudes alimentaires, impossibilité d'avoir accès à une bonne instruction et
à des informations correctes sur la meilleure qualité alimentaire, le manque d'hygiène (des
aliments et du corps humain) ; le sevrage précoce à cause d'une part de déficience calorique et
d'un manque important de protéine, déshydratation chronique due aux infections, les facteurs
économiques (la pauvreté), la situation socio-sécuritaire dans une région qui occasionne la
démographie très élevée par rapport aux revenus, le déplacement des populations, le chômage
par rapport au revenu mensuel, en fin le non respect de planning familial.

I.4. Les causes de la malnutrition

Il est important de comprendre les causes de la malnutrition pour apprécier les ampleurs et la
profondeur du problème, les progrès déjà accomplis et les possibilités de progrès futurs.

La malnutrition est entraînée par un certain nombre des facteurs complexes étroitement liés.
L'organisme de l'enfant constitue aussi un terrain capable d'influencer sur cet état. Jusqu'à 6
mois, le bébé a une croissance excédentaire grâce à l'allaitement maternel à la demande et à
son lien étroit avec sa mère. Mais passé cet âge, le lait maternel devient insuffisant à lui seul
et le nourrisson a besoin d'une supplémentation dans son alimentation. D'autre part, l'enfant
perd l'immunité qu'il avait reçue de sa mère et il devient vulnérable aux maladies. On peut
observer dès le 8e au 9e mois que trop souvent la croissance de l'enfant se ralentit et même a
tendance à s'arrêter jusqu'à l'âge de 18 à 24 mois. Souvent, la malnutrition commence d'une
nouvelle grossesse, l'enfant passe sans transition du sein maternel au plat familial (les troubles
nutritionnels chez la mère et l'enfant).

1.4.1. Les familles trop nombreuses

Le nombre d'enfants dépasse les possibilités économiques de la


famille. C'est la mère qui produit la nourriture. Si elle a de nombreux enfants, elle n'aura plus
de travail mais aussi elle diminuera de sa force pour réaliser son travail.

1.4.2. insécurité alimentaire

MSPIGKERS a identifié que 73% de la population congolaise vivent dans l'insécurité


alimentaire. Ainsi, la FAO en collaboration avec le ministère de l'agriculture, de l'élevage et
de la pêche invite les membres des groupes thématiques sur le développement rural et urbain,
pour que la sécurité alimentaire ait une réflexion de fond.

1.4.3. L'analphabétisme dans les milieux agricoles

Dans la plupart des pays en voie de développement, celui-ci pousse les paysans de se méfier
de toutes les méthodes agricoles modernes :

✓ Facteurs infectieux : toutes les infections empêchent l'organisme de profiter pleinement


des protéines dans l'alimentation. La diarrhée infectieuse accroît les pertes digestives et gène
l'absorption des aliments.

✓ Facteurs parasitaires : les vers intestinaux tels que l'ankylostome entraînent de graves
pertes des protéines dans l'intestin.

✓ Facteurs socio-économiques : la malnutrition est liée au faible pouvoir d'achat, aux


mauvaises conditions d'hygiène et d'alcoolisme détruit souvent la famille car il entraîne des
disputes, des divorces, polygamie et les dépenses inutiles.

Toute fois, on distingue aussi les causes sous-jacentes et les causes fondamentales.

1.4.4. Sécurité alimentaire des ménages

Elle se définit comme un accès durable à des denrées alimentaires quantitativement et


qualitativement suffisantes pour assurer à tous les membres de la famille une ratio adéquate et
une vie saine. La sécurité alimentaire des ménages dépend de l'accès aux vivres, à distinguer
de la disponibilité des vivres. Même si le marché regorge de produits, une famille trop pauvre
pour les acheter ne jouit pas de la sécurité alimentaire.

1.4.5. Le sevrage précoce

Selon ANGUILLA, le sevrage est la suppression de l'allaitement maternel. Elle est une
période très critique car l'enfant est séparé de sa mère. On évitera de faire un changement
brusque dans le régime de l'enfant. La plupart des maladies apparaissent dans les mois qui
suivent cette période.

Toutefois, la malnutrition affecte tous les groupes d'âges. Les groupes les plus vulnérables
sont les enfants de moins de 3 ans et les femmes avant et pendant la grossesse et durant la
période d'allaitement. La malnutrition est d'une fréquence et d'une gravité particulière chez le
jeune enfant et contribue à la forte mortalité infantile. Quelques millions d'enfants de moins
de cinq ans dans le monde souffrent de la malnutrition, presque la totalité de ces enfants se
trouvent dans les pays à revenu faible ou moyen et principalement parmi les couches les plus
pauvres de la population. Les enfants présentant une malnutrition sévère constituent
approximativement 1 à 3 où de la population des enfants de moins de cinq ans dans beaucoup
de pays africains et asiatiques.

En effet, la faim est un des principaux facteurs qui contribuent à la souffrance de l'enfant
parce que le tiers, voire la moitié de la population est sous-alimentée ou mal nourrie. Cette
maladie nuit au système immunitaire, au

développement physique, mental et ainsi réduit la capacité d'apprentissage, la

qualité générale de la vie et la productivité à l'âge adulte.

I.5. Conséquences de la malnutrition

Des très nombreux travaux ont été mis en évidence chez I'enfant souffrant de la malnutrition,
un dysfonctionnement du système immunitaire, véritable syndrome d'immuno-déficience
acquise nutritionnelle qui affecte des millions de personnes dans les pays en développement.

La perte de la masse maigre peut être marquée par un œdème par la persistance du tissu
adipeux encore important chez un ancien obèse. A l'inverse, une perte de poids peut traduire
une reprise de la denrée avec correction de la dénutrition protéique. L'enfant souffrant de la
malnutrition est moins actif et pleure davantage. Chez l'enfant, la malnutrition revêt des
multiples aspects depuis les formes minimes ou moyennes traduites par un retard staturo-
pondéral isolé et de degré variable jusqu'aux formes majeures dont il existe tous les
intermédiaires entre les 2 extrêmes que sont le marasme et le Kwashiorkor.

De même, une augmentation brusque des besoins caloriques et azotés due par exemple à une
affection aigue ou à une intervention chirurgicale lourde, entraîne une dénutrition souvent
intense dont le principal signe clinique. La malnutrition influe sur l'appareil digestif, entraîne
les modifications cutanéo-muqueuses : les cheveux sont décolorés, fin, secs, cassants surtout
aux parties de leur longueur ; entraîne la diminution de la résistance aux infections. La
fonction gonadique est perturbée dans les formes sévères de malnutrition.

D'autres conséquences comme: retard de croissance, retard pondéral, capacité intellectuelle


très bas, faiblesse physique, la mort, complexe d'infériorité/ névrose).., sont les conséquences
éventuelles de la malnutrition.

I.6. Rappel sur I'alimentation équilibrée

Une alimentation équilibrée contient de quantité suffisante de trois sortes d'aliments : les
aliments de construction, les aliments énergétiques, les aliments de protection. L'alimentation
habituelle de I'homme est diversifiée faisant appel à des nombreux problèmes, vitamines et
assurant l'apport indispensable en oligo-éléments. On peut distinguer plusieurs catégories
d'aliments en faisant appel à différentes caractéristiques. On peut distinguer :

✓ Selon leur origine:les animaux, végétaux, minéraux synthétiques.

✓ Selon la technologie alimentaire : des aliments frais, conservés, cuisinés et surgelés.

✓ De leur place dans l'alimentation habituelle et des équivalences nutritives, émotives qu'ils
peuvent procurer.

Nous allons nous intéresser sur la classification qui tient compte des caractéristiques
nutritionnelles.

1.6.1. Les aliments de construction

Ce sont surtout des aliments contenant les protéines, mais aussi les sels minéraux (pour la
construction des os, des dents) et le fer, iode. Les aliments de construction assurent :

✓ la croissance du corps (construction du corps) ;

✓ I'entretien des tissus ;

✓ la réparation des tissus endommagés (détruits) ;

✓ le renouvellement des tissus usés.

Les sources de ces aliments sont :


a) Les proteines du règne végétal :

✓ les légumineuses : haricot, pois, soja, ...

✓ les graines aux courges,

✓ le tournesol, etc.

b) Les protéines du règne animal

✓ Viande de boucherie et de chasse ;

✓ Poissons frais et secs

✓ Œufs, le lait

✓ Insectes : ex: chenilles, sauterelles, termites

✓ Les volailles poules, canard, dindons, les lapins, les cobayes,...

1.6.2. Les aliments énergétiques ou matériaux énergétiques

Ce sont surtout des aliments riches en glucides (hydrates de carbone) et les lipides. Ces
aliments fournissent l'énergie nécessaire à l'organisme pour le fonctionnement général de
l'organisme, du travail musculaire, à la lutte contre le froid, au maintien de la température du
corps à la normale.

Les sources de ces aliments sont :

✓ les aliments très riches en glucides : sucre, miel, bananes, ...

✓ tubercules : patates douces, pomme de terre, manioc, taros, ignames, ...

✓ céréales : riz, maïs, sorgho, blé, ...

✓ les aliments très riches en lipides : les lipides végétaux : huile de palme, huile d'arachide,
de coton, de soja, de maïs, avocat; les lipides d'origine animale : graisse de viande, de
poissons, beurre, de saindon.

1.6.3. Les aliments de protection ou de santé ou de fonctionnement

Il s'agit de l'eau et les aliments riches en vitamines et les sels minéraux. Ces aliments
permettent au corps :
✓ d'assurer toutes ses fonctions ;

✓ d'utiliser les protéines pour la croissance, l'entretien et la protection (formation des


anticorps) ;

✓ d'utiliser les glucides, les lipides et les protéines pour la transformation en

énergie ;

✓ de se protéger contre les maladies, les infections.

Les sources de ces aliments sont :

✓ les légumes fruits: orange, mangue, papaye, citron, goyave, avocat, ananas,

tomate, courge, mandarine, framboise, ...

✓ les légumes racines: carotte, betterave,

✓ les légumes bulbe: oignon, ail, ...

Un repas équilibré ou une alimentation suffisante, régulière est à la base d'une santé et répond
donc en qualité à ces trois catégories d'aliments.

I.7. Impact de la malnutrition sur la santé et le développement de l'enfant

Le développement et la survie de l'homme sont assurés grâce aux possibilités d'accès aux
substances, des produits qui sont les aliments. L'état équilibré des éléments nutritifs dans
l'organisme humain est synonyme de sa santé, tandis que l'inverse c'est le déséquilibre de l'un
ou l'autre élément dans le sens qualitatif ou quantitatif.

Selon l'OMS, la malnutrition par carence ou dénutrition, entraîne la détérioration du


développement intellectuel et psychologique de l'enfant. Le traitement de ces handicapes est
aussi important que celui des conséquences physiques.

La malnutrition des enfants provoque des problèmes de santé qui peuvent devenir chroniques
et conduire à la mort; perte de poids extrême, arrêt de croissance, affaiblissement des
résistances immunitaires. Dans les cinq premières années de la vie, les conséquences sont
particulièrement dramatiques.
I.8. Information sur l'éducation nutritionnelle de l'enfant

L'OMS et l'UNICEF affirment dans les objectifs pour l'an 2000 adoptés par le sommet pour
les enfants, que huit causes majeures de la malnutrition pourraient être enragées si on mettait
à la portée de tous les parents de connaissances actuelles en matière de développement. Tout
devrait savoir comme :

1. Le lait maternel à lui seul constitue le meilleur aliment possible pendant les quatre à six
premiers mois de la vie de l'enfant. Il satisfait tous ses besoins nutritionnels et il protège des
infections courantes, par contre l'allaitement au biberon peut entraîner des maladies graves
voire la mort.

2. dès l'âge de quatre à six mois, l'enfant a besoin d'aliment complémentaire. Introduire des
aliments solides avant cet age accroît le risque d'infection, et les introduire tard entraîne la
malnutrition.

3. un enfant de moins de trois ans doit être nourri deux fois plus souvent qu'un adulte, il doit
recevoir à chaque repas de plus petite quantité d'aliments plus énergétiques.

4. il faut continuer à donner des aliments solides et des poissons à un enfant malade

5. un enfant qui révèle des maladies a besoin de recevoir chaque jour un repas supplémentaire
pendant une semaine pour attraper le poids perdu;

6. espacer les naissances d'au moins deux ans est essentiel pour la bonne santé de la mère et
de l'enfant.

7. l'insuffisance pondérale à la naissance pour cause de la malnutrition, peut être évitée en


améliorant l'état nutritionnel des filles et des femmes, en disposant une meilleure alimentation
et davantage de repos aux femmes enceintes.

8. de certains des milliers d'enfants pourraient être sauvé de pneumonie et de diarrhée s'ils
étaient exclusivement nourris au sein pendant les quatre à six premiers mois de leur vie.

Les trois principaux indices décrivant l'état nutritionnel

a) Taille pour âge

La taille pour age est un indice qui mesure la sous-alimentation passée ou une malnutrition
chronique. Il est sensible à un certain nombre de facteurs à long terme dont l'apport protéino-
énergétique insuffisant chronique, des infections fréquentes, des pratiques d'alimentation
inadéquates pendant longtemps et la pauvreté qui entraînent un ralentissement de la
croissance du foetus et de l'enfant.

Cet indice ne nous permet pas de mesurer des changements à court terme dans la malnutrition
mais plutôt d'appréhender les effets à long terme de la malnutrition.

b) Poids pour taille

C'est un indice de malnutrition aiguë. Un faible indice poids pour taille est un signe de sous
alimentation actuelle due au fait que l'enfant ne prend pas de poids ou qu'il perd du poids au
regard de sa taille. Cet indice est sensible aux évènements de court terme tels qu'un apport
alimentaire insuffisant, de mauvaises pratiques d'alimentation, des maladies et infections ou
souvent, une combinaison de ces facteurs. De ce fait, il est recommandé pour examiner les
effets à court terme de la malnutrition, par exemple, les changements saisonniers dans
l'approvisionnement alimentaire ou le manque nutritionnel à court terme suite à une maladie.

c) Poids pour âge

Cet indice est une mesure composite des deux précédents. Un faible indice poids pour âge
signale une insuffisance pondérale, c'est-à-dire un poids faible pour un âge donné. Il est
recommandé pour évaluer les changements dans l'amplitude de la malnutrition dans le temps.
En effet, il présente l'avantage de refléter au pois la sous-alimentation passée (chronique)
et/ou présente (aiguë) mais il ne nous permet pas de faire la distinction entre les deux.

I.9. Comment dépister

Il faut prendre systématiquement les mesures anthropométriques de l'enfant (poids, taille et le


périmètre brachial), de manière rigoureuse et de détecter les œdèmes bilatéraux.

Ces mesures s'effectuent de la manière suivante pour :

✓ le poids: chez les enfants, on utilise le plus souvent une balance mécanique d'une capacité
maximale de 25 Kg et graduée en division de 100 grammes. On s'assure que la balance est
bien au niveau des yeux et que l'aiguille de la balance est bien sur le zéro avant tout prise de
nouvelle mesure, on installe l'enfant déshabillé dans la culotte, on peut ainsi lire la mesure
poids à 100 g près. Chez l'adolescent et l'adulte, la mesure poids est effectuée au 100 g près
soit avec une balance mécanique de 50 Kg, soit avec une balance électronique de précision ;
✓ la taille: les enfants de plus de deux ans ont une taille >= 85 cm, les adolescents et les
adultes seront mesurés débout. Les enfants de moins de deux ans ont une taille inférieure à 85
cm en position couchée. Pour les enfants de plus de deux ans, on installe la toise sur une
surface plane et contre le mur et les poids sont situés sur la base de la toise. Pour les enfants
de moins de deux ans, on place la toise à plat sur le sol et puis on place la tête sur la base de la
toise, bien à plat, les pieds, les épaules et les fesses doivent toucher la toise ;

✓ le périmètre brachial: est la mesure du tour de bras. Il se mesure au bras gauche, à mi-
hauteur entre l'épaule et le coude. La lecture s'effectue dans la fenêtre du mètre en serrant le
mètre modérément. La mesure est enregistrée avec une précision de 0,1 cm ;

✓ Identification des œdèmes : les oedèmes nutritionnels (signe de Kwashiorkor) sont


toujours mesurés sur les deux pieds. On exerce une légère pression pendant trois secondes sur
le dessus de deux pieds avec le plat du pouce. Si le creux provoqué par la pression persiste
plusieurs secondes, les œdèmes sont notés comme étant positifs. La présence des oedèmes
bilatéraux est en soi un signe de malnutrition sévère mais la malnutrition qui combine le
marasme et le kwashiorkor. Dans certains cas, la malnutrition des enfants est due à un sevrage
prématuré dans des familles économiquement pauvres.

Les causes principales de cette réalité sont :

✓ D'ordre natal : en effet, les garçons naissants sont plus exposés à beaucoup de risques que
les filles.

✓ D'ordre nutritionnel : en effet, les enfants garçons sont plus faméliques, ont du mal à
supporter la faim que les enfants filles, ce qui explique la malnutrition observée chez les
garçons.
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE DE LA MALNUTRITION DANS LA ZONE DE
SANTE DE KATWA

Ce deuxième chapitre traite de l'analyse de la malnutrition en ville de Butembo


particulièrement dans la Zone de Katwa et dégage les différentes causes et de la malnutrition.
Nous avons ainsi à identifier les malnutris dans la zone de Katwa et analyser les causes et les
conséquences.

II.1. POPULATION D'ÉTUDE

La population de notre étude a été constituée des ménages des enfants malnutris dans les
différents sites d'étude. Un ménage désigne une association, une vie commune des personnes
qui constituent une communauté domestique.

II.1.1. Aperçu sur la Zone de Katwa

1. Dénomination et adresse

Dans la partie introductive, nous avons indiqué que notre milieu d'étude est la Zone de Santé
de Katwa, boîte postale 266 Butembo dans la province du Nord-Kivu en République
Démocratique du Congo. Elle est l'une de 149 zones des santés reconnues officiellement en
République Démocratique du Congo l'année 2010.

2. Historique

Elle a été créée en 1983 sous la direction du Dr NZOBONIHANKUYE Marc comme médecin
chef de zone. Au démarrage, il y avait huit centres de santé qui étaient sous sa supervision, à
savoir : Maboya, Wanamahika, Ngeleza, Bunyuka, Kibwe, Vuhovi enfin Bulambo.

En 1991, la direction a été confiée au Dr PALUKU KYAVULIKIRA PAKIMO, comme


médecin chef de zone. Le nombre du centre de santé avait été augmenté en ajoutant aux
précités : Kanyihunga, Buhesi, Kasitu, Vuhika, Kivika et Misebere.
De 1992 à 1996 fut la période du Dr KAMBALE MATHE, comme médecin chef de zone et
directeur de l'hôpital général de référence de Katwa, les autres centres de santé : Muyisa,
Tulizeni, Makerere, Muchanga et Kighali se sont ajoutés.

À partir de septembre 1996 jusqu'à février 1997, Dr KAMBALE MATHE est parti aux études
au ZIMBABWE. L'intérim fut assuré par Dr KASEREKA KASISIVAHWA qui s'était efforcé
à ajouter au centre de santé, celui de Masiki.

Le 19 février 1997, le Dr MUNDAMA WITTENDE fut installé officiellement comme


médecin chef de zone et régna jusqu'à 2000. A son tour quatre centres furent augmentés, il
s'agit de Musernda, Masuli, Mukuna et Mutendero.

De mai 2000 au 29 octobre 2008, la zone sera chapeautée par Dr LUSENGE SYAYIPUMA
Joseph qui s'est démené aussi pour l'épanouissement des activités de la zone de santé.

Du 30 octobre 2008 à nos jours, la zone est dirigée par le Dr MUKOKO KAMBALE. Depuis
le 18 mai 1998, la zone de santé change d'appellation : «Zone de Santé Urbano-Rurale de
Katwa».

3. Situation géographique

Limites

Située dans la ville de Butembo, dans sa partie urbaine, elle s'étend sur deux communes :
Mususa et Bulengera.

• Limites avec les zones de santé voisines

Elle se limite :

À I'Est par la zone de santé de VUHOVI que bientôt sera remplacé par la zone de santé de
KALUNGUTA dès que ce dernier sera opérationnel.

À l'ouest par la zone de santé urbano-rurale de Butembo.

Au Nord par la zone de santé rurale de Beni

Au Sud par la zone de santé rurale de Musienene

Climat :
Saison de pluie : de mars à mai et de septembre à décembre;

Saison sèche: de janvier à mars et de juin à août.

Relief et végétation : relief dominant : montagne

Nature du sol dominant : argileuse, une partie marécageuse et argilo-sablonneuse

Végétation dominante : herbeuse et savane

Voies d'accès: la voie routière et d'une piste d'atterrissage à l'aérodrome de

Rughenda : la zone de sante urbano-rurale de Katwa est surplantée par

Hydrographie : des petites rivières et ruisseaux. Les cours d'eau importants sont : rivière
Vyakove, Kimemi, Luvirwa et Mususa.

II.1.2. Type d'étude

Nous avons effectué une étude descriptive transversale concernant les ménages des enfants
mal nourris.

L'étude avait pour objectif principal de décrire les caractéristiques des ménages des enfants
malnutris. Le ménage de chaque enfant a été étudié des points de vue socio-économique et
sociodémographique, nous avons cherché particulièrement à : déterminer l'impact que joue
l'alcool et ou le tabagisme du père sur la situation nutritionnelle des membres du ménage ;
identifier avec plus ou moins de précisions les ménages à haut risque dans la zone urbano-
rurale de Katwa.

II.2.2. Siège d'étude

L'étude s'est réalisée dans les différents centres nutritionnels thérapeutiques et des unités
nutritionnelles intensives de la place. Le choix de ces CNT et UNTI a été motivé par le fait
que ce sont les centres agrées pour accueillir et traiter les enfants présentant une malnutrition
nécessitant une hospitalisation dans la zone de santé urbano-rurale de Katwa.

* Echantillon étudié et critères de sélection

Pour obtenir notre groupe d'étude, nous avons fait un recrutement au du 1er janvier au 30 juin
2012. Les enfants dont le père et/ ou la mère n'étaient pas présents lors de l'enquête et ceux
qui ont refusé de participer à l'enquête ont été exclus de l'étude.
Au total, 150 personnes ont fait I'objet de la présente étude. Les données ont été récoltées par
interview des enquêtés à I'aide dun questionnaire individuel en annexe (1). Notre population
d'étude était élevée à un nombre inconnu des enfants malades sélectionnées aléatoirement
parce qu'il était impossible d'atteindre tous les ménages dans lesquelles nous pourrions
effectuer notre recherche.

II.2.3. Variables observées et critères d'évaluation

I.2.3.1. Variables observées

Les caractéristiques des ménages ont été groupées en deux grandes catégories. La première
rassemblait les caractéristiques socio démographiques des ménages. Elle comprenait l'âge de
la mère, la situation matrimoniale, le nombre d'enfants de la mère de moins de 5 ans d'âge
égale ou inférieur à 5 ans, niveau d'instruction de la mère, la situation de l'enfant dans le
ménage, la taille du ménage, le milieu de provenance et la situation actuelle de la mère de
I'enfant. La deuxième catégorie réunissait les caractéristiques socio-économiques. Elle
comportait la profession des parents, les dépenses monétaires par jour, la composition du plat
familial (qui est un indicateur du régime équilibré ou non), le mode de partage de la nourriture
par les enfants, l'appartenance de la maison d'habitation, le type

d'habitation, le type d'éclairage, la source d'eau.

II.2.4. Description des enquêtés

Dans ce point, nous décrivons nos enquêtés selon plusieurs variables

du point de vue socio démographique et socioéconomique.

II.2.4.1. Caractéristiques socio-démographiques

II.4.1.1. Caractéristiques par rapport au sexe

Pour ce qui est du sexe, nous avons recueilli des informations ci-dessous :

Tableau n° 1: sexe des enquêtés

Source: nos enquêtes

Graphiquement, cette situation se présente comme suit :

Graphique n° 1: Sexe de nos enquêtés


Tableau nº 2 : Proportion de mères selon l'âge

La lecture de ce tableau révèle que le nombre d'années d'âge des parents est dispersé selon les
tranches d'âge.

Néanmoins 90,7% de nos enquêtés se concentrent entre 31 et 42 ans.

Toutefois, la tranche de 39 à 42 ans est celle qui a une fréquence élevée c'est-à-dire qu'elle a
un nombre élevé de malnutris parmi tant d'autres. Elle

est suivie respectivement de la tranche qui va de 32 ans à 35 ans à 39 ans;de 28 à 32 ans, de


21ans à 25 ans, de 18 à 21ans, de 16 à 18 ans de 42 à 45 ans.

Les causes de cet état de chose sont:

- La grande multiparité : qui s'explique du fait que la famille devenant nombreuse ou


simplement, avec trop d'enfants, les enfants issus de la vieillesse ne ressentent plus la chaleur
et soin suffisant.

Il ressort de ces résultats que les personnes du sexe masculin comme celles du sexe féminin,
toutes souffrent de la malnutrition. Cependant, nous constatons que les masculins
représentent une grande proportion que les féminins, soit 53 % contre 47 % des effectifs.

II.4.1.2. Par rapport à l'âge de la mère

Les causes de nos enquêtés par rapport à l'âge de la mère sont présentées ci-dessous. Nous
calculons d'abord le nombre des classes :

Xmax = 44

Xmin = 16

Etendue : d= Xmax-Xmin = 44-16 = 28

En effet cette cause précipite la mort de la mère en même temps la malnutrition de l'enfant qui
sera toujours privé en grande partie du lait maternel.

L'accouchement avant l'âge mature, compris ici comme l'état d'une jeune fille

enceinte dans le fait d'irresponsabilité laissant derrière son âge nubile, les

enfants en charge des grands parents.


2.4.3. Milieu de provenance des ménages

Sources nos enquêtes

Commentaire :

Selon le critère milieu de provenance, ce tableau ci-haut montre que 26,67% des malnutris
habitent en milieu rural contrairement à 73,33% des malnutris résidant dans le centre urbain.
La cause principale qui reflète la réalité ci-dessous est le circuit migratoire aux environs de la
ville.

En effet, la guerre à R.D.C jointe aux différents conflits perpétrés aux environs, conduisent la
population à se déplacer de la compagne vers la ville. Et pour ce fait la vie devenant chère en
milieu urbain augmente la cadence de la malnutrition de cette population qui ne vit que par
grâce.

2.4.4. Situation matrimoniale des parents

De ce tableau, nous constatons que le nombre des malnutris est plus important chez les
mariés. Dans cette optique 68% de malnutris sont concentrés dans les nuages dont les parents
sont mariés. D'autre part, 24% des malnutris ont des parents qui sont prise en charge alors que
8% des malnutris proviennent des.ménages dont les parents vivent seuls.

Au vu des constatations ci-dessus, les enfants issus de mariage sont aussi malnutris si l'un de
parents se démène; surtout la mère vis-à-vis de l'irresponsabilité du père; ceci joint au non
respect du planning familial. Quant aux femmes vivant seules, le pourcentage des enfants
malnutris est moins élevé que dans le cas ci-haut, parce qu'à fait les partenaires étant
nombreuses pour elles et ne voyant aucune chance pour un d'être responsable de ses enfants,
limitent leur naissances.

Pour les enfants pris en charge par leur grands parents ceux-ci se trouvent buter aux
problèmes : absence d'amour parentale, surtout maternel, carence de vitamine que les enfants
auraient pu gagner par allaitement systématique.

2.4.5. Situation actuelle de la mère de l'enfant

Source : Nos enquêtes


Commentaire :

Ce tableau montre que 45,33% des mères allaitaient pendant l'enquête, d'autre part 30,67%
des mères étaient enceinte contre 24% non enceinte de nos enquêtés. Quant à la mère qui
allaitait, l'enfant malnutris reste l'antécédent de l'allaitement ceci s'explique par le fait que la
mère s'occupe plus du nourrisson plutôt que de son aîné. Quant à la mère enceinte, la grande
faiblesse de son corps jointe au sevrage précoce explique fort la malnutrition de l'enfant.

2.4.6. Niveau d'étude des parents

Source : Nos enquêtes

Commentaire :

Nous constatons que 46% de niveau d'étude des parents sont illettrés

contre 37,33% du niveau primaire. D'autres part 16,67% sont du niveau secondaire.

Au vue de ce qui précède les parents illettrés ont une influence élevé

parce que ceux-ci ne s'occupent que de l'alimentation en quantité de leur enfant ne laissant la
qualité aux lettres ; faute d'en n'être pas informé.

2.4.7. Caractères socio-économiques des ménages

1. Profession des enquêtés

Source: Nos enquêtes

Commentaire :

Il ressort de ce tableau que 50,67% des parents s'occupent de l'agriculture contre 37,33%.
D'autre part avec 12% des parents qui vivaient sans emplois. Le fait pour lequel les parents
cultivateurs chez nous se trouvent biter à des enfants malnutris est "produire pour le marché"
vivaient à dire que, presque tout ce qui est produit, tant qu'en quantité et qu'en qualité est
vendu.

Quant à ceux de l'activité informelle éclaires un revenu toujours bas, celui-ci oriente vers une
faible consommation et par conséquent une malnutrition de ses enfants s'explique.
2. Situation sur l'alcoolisme et le tabagisme des parents

Situation d'alcoolisme et de tabagisme

Source: Nos enquêtes

Commentaire :

Nous constatons que 75,33 des maris prenaient de l'alcool et du tabac contre 28,67% qui
prenaient de l'alcool seulement. D'autre part 3% des parents fumaient seulement et ceux qui
disaient non à l'alcool et au tabac étaient de 4%.

Au vue de ce qui précède, nous constatons que les personnes qui buvant l'alcool et y joint la
fumée du tabac ont un pourcentage élevé. La cause principale de cet état de chose est
l'irresponsabilité jointe au faible revenu des parents, c'est le père qui laisse seule la mère
s'occuper des enfants en famille.

3. Occupation des soins des enfants

Source: nos enquêtes

2. Situation sur l'alcoolisme et le tabagisme des parents

Source : Nos enquêtes

Commentaire :

Nous constatons que 75,33 % des maris prenaient de l'alcool et du tabac contre 28,67% qui
prenaient de l'alcool seulement. D'autre part 3% des parents fumaient seulement et ceux qui
disaient non à l'alcool et au tabac étaient de 4%.

Au vue de ce qui précède, nous constatons que les personnes qui buvant l'alcool et y joint la
fumée du tabac ont un pourcentage élevé. La cause principale de cet état de chose est
l'irresponsabilité jointe au faible revenu des parents, c'est le père qui laisse seule la mère
s'occuper des enfants en famille.

3. Occupation des soins des enfants

Source : nos enquêtes

Commentaire
Nous constatons que 78,67 % ne s'occupaient pas de soins des enfants

contre 21,33 des parents qui s'occupaient des soins de leurs enfants.

Au vu de considérations ci-haut, c'est beaucoup de gens qui apportent une attitude négative
aux soins des enfants.Ceci se trouve justifié d'une part d'une irresponsabilité et d'autre part du
faible revenu, du manque d'emploi décent.

Sorte d'habitation.

1. Qualité de l'habitant et appartenance

Habitation

Source: Nos enquêtes

Commentaire :

Nous constatons que 50% des parents étaient de locataires contre 36% propriétaires de leur
maison en tôle. D'autre part 9,33% des parents étaient propriétaires de leur maison en paille
contre 7% des parents locataires de maison. Le pourcentage élevé des enfants malnutris se
trouve en lieu et place des personnes louant une maison en tôle. Ceci s'explique par le fait
qu'un salaire minime de ce locataire se trouve observé par le loyer celui-ci se voit travaillé
uniquement pour compte du bailleur.

2. Nombre d'enquêtés par niveau de revenu

Source: nos enquêtes

Commentaire :

On constates ce qui suit du tableau ci-dessus: que 43,67% de nos enquêtes (enfants malnutris)
vivent pour un revenu de 30-45 $ le mois et 31 % vivent de 46-55 $, 19 % des ménages vivant
avec les enfants malnourris se trouvent dans un revenu de soit 56-65 et de 75 est plus ce qui
ne fait honneur à une famille nombreuse et plurielle enquêtés par nombre de fois le repas.Les
modalités se trouvant dans le tableau ci-haut rétrécissent la réalité.

3. Mode de servir la nourriture

Ils ressort de ce tableau que 67,33% des enfants malnutris mangent en groupe contre 32,67%
des enfants malnourris qui mangent seuls. Au regard du mode de servir la nourriture la
malnutrition tourne aussi autour les enfants qui mangent en groupe parce que ceux-ci mangent
ensemble avec les plus âgés, ensuite les parents ne pensent pas les contrôler afin de savoir qui
ne mange pas parmi tant d'autres.

7. Nombre de repas par jour

Source: Nos enquêtes

Commentaire :

Nous constatons que 48% des enfants malnourris mangent une fois la journée contre 34,67%
des nos enquêtés qui sont dans des familles émergeants les enfants malnourris mangent deux
fois la journée. D'autres part 17,33% des enfants malnourris mangent 3fois la journée avec
une alimentation en quantité sans combiner les 3 sortes d'aliments.

4. Types d'éclairage

Source: Nos enquêtes

Commentaire :

Il ressort de ce tableau que sur le plan socioéconomique 98% de nos enquêtés (familles en
enfants malnourris) utilisent les lampes tempêtes pour éclairer.

Contre 2% des nos enquêtés qui utilisent le groupe électrogène : ceci est juste car la part de
revenu consacré pour l'abonnement au groupe électrogène amenuise fort la part consacrée à la
nourriture des enfants. Par conséquent ceux qui utilisent la lampe tempête sont incapables
d'utiliser le groupe électrogène à cause de leur niveau de revenu bas.

5. Mode d'obtention d'eau potable

Source: Nos enquêtes

Commentaire :

Nous constatons que la zone de santé urbano-rurale de Katwa 76,67% d'habitats boivent à une
source non aménagée en plus ils vivent loin des sources aménagées et 23,33% seul vivent prés
des sources aménagées ce qui explique aussi la malnutrition engendrée par des mauvaises
conditions hygiéniques.
A cet effet nous avons interrogé 145 femmes contre 5hommes lors de notre enquête, les
caractéristiques concernant la mère sont associés au risque de malnutrition au niveau de la
famille ou du foyer? En effet, les femmes sont à la fois vitamines mais en plus agents de
transmission de la malnutrition dans les milieux défavorisées en ce sens que dans ces milieux
les femmes peuvent contribuer à la perpétration d'un cercle vicieux, dans la mesure où les
femmes sous alimentées sont des futures mères dans un état nutritionnel peu satisfaisant au
commencement de leur vie reproductrice, elles donnent aussi naissance à des enfants à faible
poids au risque de malnutrition. L'âge des parents dans un ménage est un facteur important à
considérer dans la malnutrition.

En général, on observe une corrélation entre l'âge de la mère et de l'état nutritionnel des
enfants.

Il ressortait que l'âge des mères des enfants malnourris était en moyenne 21à 42ans. Ce chiffre
traduit un âge intermédiaire des mères des enfants. À cet âge correspond aussi un rang de
naissance élevé et un nombre de naissance moyen d'au moins 3 enfants de moins de 5ans. Le
sevrage précoce a été identifié comme un facteur de risque important de malnutrition.

En effet un sevrage précipité est plus souvent mal géré surtout quant le ménage n'a pas une
situation économique confortable. Il faudra donc encourager le planning familial et
contraception pour un espacement convenable entre les naissances enfin de minimiser les
risques de malnutrition.
CONCLUSION GENERALE

Nous voci au terme de notre travail de deuxième licence qui a porté sur «l'analyse socio-
économique de la malnutrition en ville de Butembo cas spécifique de la zone de santé
Urbano- rurale de Katwa ». L'objectif principal est d'inventorier et de savoir les facteurs
favorisants la malnutrition ainsi que ses conséquences, proposer les moyens efficaces pour
lutter contre cette maladie devenue chronique et qui conduit beaucoup d'enfants à la mort.

Pour atteindre cet objectif, nous sommes partis des questions suivantes :

✓ Quelles sont les principales causes de la malnutrition en ville de Butembo particulièrement


dans la zone de santé de Katwa ?

✓ Quelles sont les conséquences de la malnutrition dans la zone de santé de Katwa?

✓ Quels sont les voies et moyens pour lutter contre cette malnutrition en Zone de santé de
Katwa ?

A ces différentes questions, nous avons émis des hypothèses ci-après :

Le revenu très bas et l'ignorance des normes nutritionnelles seraient les principales causes de
la malnutrition en zone de santé de Katwa,

La principale conséquence de la malnutrition serait la baisse des revenus consacrés à


l'alimentation dans les différents ménages de la zone de santé de Katwa,

Renforcer l'éducation nutritionnelle et la réduction de l'oisiveté chez les parents seraient les
stratégies de lutte contre la malnutrition dans la zone de santé de Katwa.

Cette étude est subdivisée en deux chapitres. Le premier présente les généralités sur les
concepts de base, alors que le deuxième analyse les causes et conséquences de la malnutrition
dans la zone de santé Urbino-rurale de Katwa.

Pour mieux mener nos recherches, nous avons utilisé la méthode inductive qui nous a permis
de conclure du particulier au général.
La technique d'interview qui met les chercheurs dans une situation de face à face avec les
individus dont il attend les informations en rapport avec les phénomènes qu'il étudie a été
usitée. La technique documentaire nous a permis d'accéder à l'information écrite moyennant la
lecture des livres, de travaux de fin de cycle et en consultant l'Internet. La statistique nous a
permis d'analyser et d'interpréter les résultats de nos enquêtes. Le questionnaire nous a permis
d'obtenir l'information auprès des enquêtés.

Après traitement, analyse des données nous avons abouti aux résultats ci-après : au bout de
cette étude, force est de constater que 90,7 % de nos enquêtés se concentrent entre 21 et 42
ans selon les tranches d'âge des parents. Selon le milieu de provenance nous constatons que
73,33 % des enfants malnourris vivaient au milieu urbain contre 26,67 % qui vivaient en
milieu rural, tandis que le niveau d'instruction des parents est très bas avec 46 % des illustrés
contre 37,33 % du niveau primaire. Le secteur de l'agriculture constitue l'activité principale
pour ces ménages avec 50,67 %, contre 37,33 % des parents qui s'occupaient des activités
informelles. Ces ménages prennent une ou deux fois le repas qui varie, le repas qui varie de
48 % contre 34,67 % de nos enquêtés familles émergentes les enfants malnourris mangeant
deux fois le repas par jour en majorité mais la qualité est médiocre.

Nous constatons que 76,67% d'habitants vivaient des sources non aménagées contre 23,33 %
des enfants malnourris vivaient des sources aménagées. Néanmoins, ceux qui vivent avec un
niveau de revenu de 30 $ par mois sont au total 109 soit 72,67 %. Alors que ceux qui vivent
avec 45 $ par mois sont au total 41 soit 27,33 M. Ce qui confirme notre première hypothèse,

Les causes de la malnutrition sont multifactoriels : l'exode rural, la pauvreté, la pression


démographique, l'irresponsabilité de l'un des parents, la sous information sur les besoins
alimentaires, le nombre d'enfants pris en charge par la famille. Toutes ces caractéristiques
illustrent un défavorable des ménages des enfants malades. Elles confirment la place
prédominante de la pauvreté à la fois cause et conséquence de la malnutrition.

Suggestion

La réduction de la malnutrition nécessite les interventions tout aussi multisectorielles à des


différents niveaux :

Au pouvoir public de promouvoir la sécurité et la paix pour permettre aux ménages de bien
exécuter leurs travaux de survie, de définir des mesures pour réglementer à juste titre le
nombre d'enfants acceptables pour un couple selon sa situation économique, de renforcer
l'éducation.

Au ministère de la santé publique de mettre en place des politiques sanitaires pour renforcer le
planning familial et les méthodes contraceptives; d'insister sur la prise en charge
communautaire de la malnutrition.

Aux intervenants dans la prise en charge de la malnutrition de s'occuper non seulement des
enfants malades mais surtout de leurs familles parce que un enfant malade n'est que la partie
visible.

Aux nutritionnistes de renforcer l'éducation nutritionnelle et d'insister sur la combinaison de la


farine des céréales pour renforcer l'alimentation quotidienne.

A la population locale de tenir compte des différents facteurs identifiés par cette étude et de
devenir plus responsables.

En définitive, nous n'estimons pas avoir étayé toutes les facettes de ce thème. Notre mérite est
d'avoir osé. Nous sommes confiant, avec un risque d'erreur moindre, d'avoir atteint les
objectifs nous assignés. Nous demandons donc aux autres chercheurs de nous emboiter le pas
en approfondissant les politiques à mettre en oeuvre afin que ce phénomène de malnutrition
puisse être éradiqué dans notre milieu.

BIBLIOGRAPHIE

Ces enquêtes ont l'avantage d'être standardisées, d'être faciles à réaliser, et de donner
rapidement l'information attendue. (OMS, 1993).

Emmanuel YALALA MASINDA, Facteurs favorisant la malnutrition dans la zone de santé


rurale de Kayna, TFC, inédit, UCG, 2004-2005, p. 5-6.
KIRERE MATHE, Cours de la santé publique I, inédit en 2008-2009 en UCG/Butembo,

KIVETE., Initiation à la recherche, cours inédit, en économie UCG, Butembo, 2006-2007.

OMS, Guide pour la formation en nutrition, 2e éd. Genève, 1990, p.12.

ROTSART DE HERTAING et J. COURTE JOIE, Nutrition, éducation nutritionnelle dans la


pratique journalière, éd. Bureau de santé Kangu Mayumbe Zaïre, 1985, p. 186.

SCRIMSHALONS, TAYLOR et GORDON J.E., Interactions entre l'état nutritionnel et les


infections, OMS Genève, 1971, p. 254.

UBERZKI, J., DUPROY et WARNET, Maladies métaboliques et physiopathologique


clinique, éd. ZB, Paris, 1978, p. 501.

WATER LOW et al,L'état nutritionnel d'un individu dont on connaît le poids, la taille et l'âge
peut être quantifié au moyen de trois indices, 1977.

XXX, L'enfant dans le tiers monde, éd. Paris 1965, p. 73.

XXX, l'enfant dans le tiers monde, éd. PUF, Paris, 1965, p. 186.

XXX, situation des enfants dans le monde en 1998: la malnutrition, Genève, 1999, p. 375.

ANNEXES

A. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

1. Quel est le sexe de votre enfant ? a. M; b. F

2. Quel est votre âge?

3. Où résidez-vous ? a. Butembo; b. Hors Butembo


4. comment vivez-vous?

a. En couple; b. Seul (e); c. En charge

5. quel est l'âge de votre enfant malade?

6. êtes-vous enceinte ? a. Oui ; b. Non

7. quel est votre niveau d'étude?

a. Illettré; b. Primaire; c. Secondaire

8. quel est le niveau d'étude de votre conjoint?

a. Illettré; b. Primaire; c. Secondaire

9. quel est votre emploi ?

a. Cultivateur b. Informel c. Salarié d. Artisan et métiers e. Sans emploi

10. consommez-vous de l'alcool, du tabac ?

a. Alcool seul b. Tabac seul c. Les deux d. Rien

11. occupez-vous des soins des enfants? a. Oui b. Non

12. quel type de maison habitez-vous ?

a. En paille b. En tôle c. En brique

13. La maison vous appartient-elles ?

a. Propriétaire b. Locataire

14. A combien estimez-vous vos dépenses par jour ?

15. Combien de repas prenez-vous par jour ?

16. Comment servez-vous la nourriture chez-vous?

a. En groupe b. enfants seuls c. Autres à préciser

17. Comment obtenez-vous de l'eau ?

a. Source aménagée b. Source non aménagée c. Puits d. Rivière et ruisseau


18. Quelle source d'éclairage utilisez-vous ?

a. Lampe à pétrole b. Electricité c. Rudimentaires

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