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Département de Sociologie
Formation Professionnalisante en Travail Social et Développement
MEMOIRE DE LICENCE
EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE DES
ENFANTS MALNUTRIS
Cas DU CRENAM ANOSIZATO
Ce présent rapport de travail a pu voir le jour grâce à Dieu, qui nous a donné le temps et la
bonne santé pour la réalisation de cet ouvrage.
Nous remercions également Monsieur le directeur national du SAF FJKM qui nous a accepté
comme stagiaire au sein du CRENAM Anosizato.
Enfin, nous exprimons notre gratitude sur la participation de nos parents et à tous ceux qui
nous ont aidé de près ou de loin dans la réalisation de ce travail.
SOMMAIRE
Remerciements
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre 5 : Recommandations
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAHIE
ANNEXE
1
INTRODUCTION GENERALE
Généralité :
Madagascar est le sixième pays ayant le taux de malnutrition chronique le plus élevé
au monde, soit plus de 55% d’après les enquêtes auprès des ménages en 2010, dont celui de la
malnutrition aiguë globale est de 54%. La malnutrition figure parmi les phénomènes sociaux
qui font partie des impacts de la crise depuis 2009 jusqu’à ce jour et ce sont les populations
vulnérables qui en subissent les conséquences, entre autres la pauvreté extrême, l’insécurité
alimentaire et la malnutrition chronique1. Madagascar est aussi le premier pays où les
populations s’exposent plus à des conditions de vulnérabilité ces trois dernières années et
classé au 3è rang parmi les pays toujours exposés aux catastrophes naturelles en Afrique
subsaharien comme les cyclones et les inondations chaque année. Pour dire que depuis le
déclenchement de la crise, les conditions de vie des populations ne cessent de s’aggraver
d’année en année et la majeure partie des ménages vivent dans la précarité.
57% des Malgaches vivent dans l’extrême pauvreté n’ayant pas accès au panier
alimentaire minimal de 2.133 Kcal par jour. 83% de la population rurale vivent dans
l’insécurité. Et pire, plus de la moitié des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard
de croissance et près de 1.200.000 enfants ont besoin d’assistance nutritionnelle a déclaré le
représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) à Madagascar2,
1
Posté par les nouvelles on aout o3, 2012 dans les nouvelles, société, commentaires fermés
2
Willem Van Milink 2013
3
Rapport Le Monde.fr Par Delphine Roucaute
2
Problématique
Objectif général
Objectifs spécifiques
-Identifier les impacts économiques et sociaux que ce soit positifs ou négatifs de cette activité
du CRENAM depuis sa création
Hypothèses
Méthodologie de recherche
Dans cette recherche, nous avons opté une méthodologie pour mieux structurer l’étude
et afin de cadrer la recherche
• Webographie
A part cela, durant l’étude nous avons pu nous entretenir avec les responsables du CRENAM
mais aussi avec les parents des enfants. En même temps nous avons utilisé la technique
d’entretien libre et observation.
4
Nous avons utilisé des questionnaires de type ouvert et fermé avec un nombre
d’échantillon à 50% sur le nombre total des usagers afin de faciliter l’étude. Notre
l’échantillonnage est raisonné du fait que parmi les enfants malnutris les garçons sont plus
nombreux que les filles, nous avons imprégné l’étude sur les enfants ayant la même situation
sur le plan âge et poids, ces derniers recevaient le même traitement médical pour avoir le gain
de poids. Ainsi, les parents de ces enfants ont presque la même activité génératrice de
revenue sur le plan social.
Annonce du plan
-La partie II montre les résultats des enquêtes et l’évaluation du projet CRENAM durant
l’étude.
I.SAF FJKM
I .1 Historique
Le SAF/FJKM est aussi une ONG née en 1974. C’est l’une des ONG la plus ancienne
de Madagascar. Siégée à Antananarivo, elle a été créée dans le but d’apporter le témoignage
de l’Eglise dans le domaine du développement social et économique du pays. Ses 69
Antennes couvrent presque toutes les régions de la Grande île (18 régions sur 22). Le
SAF/FJKM est particulièrement sensible aux maux qui affectent les couches sociales les plus
vulnérables et concentre de ce fait son énergie dans la lutte contre la pauvreté, les maladies, la
faim, … tout en s’inspirant des valeurs évangéliques et en alignant ses actions aux Objectifs
du Millénaire pour le Développement (OMD).
Sa création a été décidée par le Grand Synode de l'Eglise FJKM en 1972 ; tandis que
le SAF FJKM a été crée et rendu fonctionnel en 1974, « Chercher l'avantage du plus grand
nombre» selon I Corinthe 10 : 33. Ce verset se traduit par l'apport, à travers ce Département,
du témoignage de l'Eglise dans le domaine du développement social et économique et
d'œuvrer sur la promotion des initiatives de développement de tout homme et mobilise ainsi
ses énergies vers des actions présentant des meilleures alternatives sociales et économiques.
la confiance de ses partenaires. Ainsi le SAF FJKM travaille avec plus d'une vingtaine de
partenaires.
I .2 Vision
I.3 Mission
• Au niveau de la santé
• Au niveau de l’environnement
Ses domaines d’interventions sont basés sur la préparation aux aléas, aux
Infrastructures de migration ; abris ; refuge, réponse post urgence des cultures adaptives et
appui à la gouvernance locale.
II-Historique du CRENAM
Ouvert depuis le 26 octobre 2009, le CRENAM mis en place par le SIF (santé
Islamique en France) a été officiellement inauguré le 8 décembre. L’objectif de ce centre est
de réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans et d’améliorer la santé maternelle à
travers une double vocation sociale et médicale : suivi nutritionnel et médical des femmes
enceintes et allaitantes (du 4e mois de grossesse jusqu’au 6ème mois de l’enfant), suivi des
enfants de moins de 5 ans, écoute, sensibilisation à l’hygiène, à la nutrition, etc. Le CRENAM
fonctionne suivant le protocole de l’OMS pour la malnutrition aiguë et modérée. L’équipe qui
anime ce centre est composée d’un médecin (coordinatrice), deux assistantes sociales, une
sage-femme, une cuisinière, et deux agents de nettoyage.
Une première sélection des bénéficiaires est faite après un diagnostic social (visites à
domicile effectuées par les assistantes sociales), affinée par une sélection en fonction du
poids, de la taille et du périmètre brachial. Le CRENAM prend en charge les enfants en
malnutrition aigue et modérée. Les enfants considérés comme étant en malnutrition sévère
doivent être pris en charge par un CRENAS ou un CRENI. Dès leur arrivée et après une
première visite médicale, les enfants admis au CRENAM reçoivent un traitement
symptomatique (déparasitage, vitamine A et antibiothérapie). Puis, pendant 6 semaines, ils
reçoivent tous les jours une prise en charge alimentaire constituée de trois prises de Koba
(farine enrichie). Ces enfants bénéficient également d’un suivi nutritionnel (pesée toutes les
semaines et prise de taille mensuelle) et d’un suivi médical hebdomadaire. A ce jour, le
CRENAM prend en charge 36 enfants.
Pour les femmes enceintes, elles sont prises en charge au niveau nutritionnel par le
CRENAM, mais uniquement si elles ont eu au préalable un suivi prénatal. La sage-femme
encourage donc les femmes à effectuer un suivi prénatal avant de les intégrer au programme.
Les femmes allaitantes, elles, peuvent directement bénéficier d’un suivi médical au
CRENAM. En cas de problème grave, elles sont redirigées vers un hôpital.
En complément des soins prodigués, des ateliers de sensibilisation sont mis en place
deux fois par mois autour de thématiques sanitaires et sociales pour les mères des enfants pris
en charge par le centre. Depuis l’ouverture du CRENAM, 5 cinq ateliers IEC (Information,
Education et Communication) Hygiène et Santé ont été organisés autour des thèmes suivants :
Présentation du CRENAM, Hygiène corporelle, Savoir vivre, Alimentation saine et
équilibrée, Hygiène des aliments. Selon le cas, ces ateliers sont animés par l’assistante sociale
ou la sage-femme.
9
2. 2 Objectif général:
Le CRENAM a opté pour un objectif général qui suit afin de mener une action plus
évidente :
Ses objectifs spécifiques sont éclaircis vers les deux points comme suit afin de bien
élaborer le projet :
Récupérer tous les enfants sortant du CRENI dans la zone d'intervention du SAF
2.4 Stratégies
Pour pouvoir mener une action plus efficace, il faut avoir de bonnes stratégies et des
méthodes appropriées.
Renforcer la capacité des acteurs sur terrain sur l'éducation nutritionnelle (hygiène et
aliments diversifiés) et le Suivi périodique des activités.
2.6 Partenariats :
2.7 Bénéficiaires
Il est nécessaire de connaitre les bénéficiaires d’une activité, c’est pour cela que le
CRENAM a défini le sien pour prendre en charge :
- Les femmes enceintes et allaitantes malnutries, les Producteurs locaux, les fournisseurs de
vivre, les transporteurs, les communautés concernées.
Les résultats déjà atteints au niveau de CRENAM sont déjà vécus, mais cela ne
concerne pas notre étude actuelle :
- 479 enfants pris en charge sur 466 prévus au niveau de 7 CRENAM sont guéris
- 103 Femmes enceintes et malnutries prise en charge sur 50 prévues sont guéries.
En novembre 2006
-Le centre a commencé par la distribution de la farine, du riz, de l’huile, des haricots ,…
-Le centre a pris en charge la famille et les enfants vulnérables en les faisant internés 15 jours
pour prendre le repas cuit et le dessert
En2007
Recherche d’un bailleur de fonds mais celui-ci ne finance que des ONG, donc le projet
a été fait au sein du SAF FJKM
En 2009
Mai 2012
- DC (Démonstration culinaire)
1- Cadrage Sociologique
Selon Malthus, la théorie stipule que les subsistances ont tendance à croître en
progression arithmétique et la population en progression géométrique, si elle n'est pas freinée.
Avec cette théorie toute population creuse elle-même sa propre souffrance. Les ressources
décroissent avec la croissance de la population. Cette théorie de Malthus se développe avec
acuité en Afrique et tout porte à croire que Malthus aurait raison. Depuis le 18ème siècle que
ce courant de pensée a vu le jour, il a commencé à prendre forme en Afrique depuis les
indépendances. Grâce à la médecine moderne, le développement de la communication etc.
Les pays de l'Afrique ont connu des poussées démographiques sans précèdent et mettent ainsi
en péril à outrance le développement de l'Afrique. Le vrai problème du développement de
l'Afrique est le rapport entre une forte croissance démographique et une croissance
économique faible. Ces deux phénomènes évoluent dans des sens contraires.
Joseph Ottong Démographe nigérian a déclare dans son rapport «Le principe de la
théorie de Malthus présente certaines insuffisances, néanmoins cette théorie semble répondre
pour beaucoup à la société nigériane actuelle.
13
De ce fait, la théorie de Malthus est plus justifiée aujourd'hui que des temps de
Malthus, car la pression de la population sur les ressources est aujourd'hui plus réel que
jamais »Selon ce chercheur, les maux qui frappent son pays sont à l'instar des autres pays
africain, tel que le chômage, la détérioration de l'environnement, la pauvreté et la pénurie
d'aliments sont la cause directe du sous développement. Pour Malthus la finalité de la
croissance incontrôlée de la population est la régulation de la population par les maladies, la
faim qui front mourir les populations les plus pauvres afin que le reste de la population
survivante puisse s'adapter aux ressources
Dans la réalité la sous consommation alimentaire des couches les plus pauvres
provient non seulement et souvent du développement insuffisant de la production alimentaire
que d'une répartition injuste des biens matériels. Mais c'est précisément cet aspect social que
les néo malthusiens passent soigneusement sous silence, en axant l'attention sur l'analyse
abstraite du rapport entre la croissance de la population et les subsistances. Bien que la
croissance de la population de la plupart des pays africains depuis le début des années 1960
obéisse à la progression géométrique qu'indiquait Malthus, cela ne confirme nullement
l'exactitude de sa conception. L'augmentation de la production alimentaire bien plus rapide
qu'une progression arithmétique que K. Marx déjà qualifiait de « chimérique » ne suffit pas
non plus à démentir Malthus.
Même si dans certains pays ou groupes de pays africains à une certaine étape
historique le taux d'accroissement de la population est supérieur au taux de croissance de la
production des biens dans le contexte de l'explosion démographique, cela ne signifie pas que
la faim et la sous alimentation résultent uniquement de cette disproportion ni que cette
disproportion soit due uniquement à l'accroissement de la population. Ainsi selon Alfred
Sauvy « la doctrine de Malthus est fausse parce qu'elle explique faussement les sources des
fléaux)
Economiquement, Madagascar fait partie des pays les moins avancés de l'Afrique
subsaharienne et sa croissance a été affectée par de nombreuses crises politiques et sociales.
En matière de santé, la couverture sanitaire s'élargit. Cependant, l'accès aux soins essentiels
est toujours limité, frein à un recul significatif de la mortalité infantile et maternelle. La forte
morbidité est accentuée par un très faible accès à l'eau potable et par des problèmes d'hygiène
et d'assainissement. La pauvreté touche les deux tiers des malgaches. Associée aux
15
catastrophes naturelles, à une baisse des disponibilités alimentaires et à un accès limité aux
aliments, la pauvreté a pour conséquence une forte insécurité alimentaire des ménages. Les
disponibilités alimentaires sont insuffisantes à couvrir les besoins énergétiques de la
population dont plus d'un tiers est sous-alimentée. Quantitativement insuffisantes, les
disponibilités alimentaires sont aussi insuffisamment diversifiées.
Les pratiques d'alimentation des enfants en bas âge sont plutôt favorables à leur santé.
Cependant, la faible qualité de l'alimentation de complément, associée notamment à une forte
prévalence de maladies infectieuses sans prise en charge sanitaire, est un déterminant
important de la malnutrition. La prévalence du retard de croissance (malnutrition chronique)
est très élevée parmi les enfants d'âge préscolaire. Elle touche la moitié des enfants
malgaches. La prévalence de la maigreur (malnutrition aigue) est également forte. De plus,
aucun recul important de la malnutrition n'a pu être observé depuis plus d'une décennie. La
situation nutritionnelle des femmes en âge de procréer est tout aussi préoccupante.
Par ailleurs, 27% des femmes en âge de procréer souffrent d’une malnutrition avec un
Indice de Masse Corporelle (IMC) inférieur à 18.5. Les carences en micronutriments
demeurent préoccupantes bien que les performances des activités relatives à la stratégie
opérationnelle N°3 du PNAN I aient été rapportées. Néanmoins, l’augmentation de la
prévalence de ces troubles est à craindre car la proportion des ménages consommant du sel
iodé diminue. Entre les deux EDS (EDS III et EDS IV), elle se situe entre 71 et 75%, alors
que les résultats attendus en 2009 étaient estimés à 90%. La prévalence de l’avitaminose A
reste stationnaire affectant encore, selon EDS IV, 42% des enfants de moins de 5 ans, et
induisant comme conséquence sous-jacente 24% des décès des enfants de cette tranche d’âge
et 18% des décès maternels. En outre, la prévalence de l’anémie ferriprive reste élevée. Elle
est évaluée à 50% chez les enfants de 6-59 mois et à 35% chez les femmes enceintes.
Les objectifs escomptés dans le PNAN sont estimés respectivement à 34% et 20%. En
2010, la malnutrition reste la principale cause de la mortalité des enfants de moins de 5 ans,
car 54% des décès lui sont attribués. Le taux de mortalité maternelle reste très élevé, soit 498
pour 100 000 naissances vivantes (EDS IV), reflétant ainsi les difficultés d’atteindre les
objectifs de la PNN et des OMD en 2015. Cependant la projection de la régression des taux de
mortalité infantile et infanto-juvénile entre 2003 (respectivement 58 et 93 pour 1000
naissances vivantes) et 2009 (respectivement 48 et 72 pour mille naissances vivantes), laisse
entrevoir l’atteinte de ces objectifs en 2015 (34 et 52 pour mille naissances vivantes).
Les pratiques nutritionnelles adéquates et les soins de santé restent en deçà du seuil
optimal, pour permettre une amélioration de l’état nutritionnel des femmes et des jeunes
enfants. Le même rapport relate que seulement 27% des femmes enceintes bénéficient d’une
consultation prénatale précoce (CPN) pendant le premier trimestre de grossesse et 49%
d’entre elles ne terminent pas les 4 CPN recommandées par l’OMS. Les pratiques de soins
pendant la grossesse comme le déparasitage, la prévention du paludisme et de l’anémie restent
18
insatisfaisantes. L’allaitement maternel exclusif touche seulement 51% des enfants de moins
de 6 mois, alors que les résultats attendus sont de 90%.
Apres avoir parlé la première partie de l’étude, nous allons mettre en relief les résultats de
l’enquête durant la recherche à travers les hypothèses dans la deuxième partie.
DEUXIEME PARTIE
19
Durant notre recherche nous avons trouve comment le CRENAM Anosizato a fait la
prise en charges des enfants malnutris par le biais des approches directes en notant que cela
inclue la responsabilité au niveau du centre de récupération nutritionnelle de donner leur
meilleurs afin de trouver un résultat a la fin du séjour ,mais aussi la responsabilité des parents
pour la sante de ses enfants.
Section1 Les types des aliments consommés par les enfants pris en charge
Ce sont principalement les glucides et les lipides Ce sont les plus abondants et les
meilleurs combustibles de l'organisme. Ils apportent un peu plus de la moitié des calories
quotidiennes nécessaires
1.1. Description
-La nourriture dans ce groupe est principale parce qu’elle n’est pas trop chère et elle est facile
à trouver
-Une source d'énergie, la protéine, le fer et les vitamines B
-Fournissent au corps de l’énergie pour travailler, jouer, étudier, etc.
-Sont plein de sucre et de matières grasses
20
-Nutriments: Lipides et glucides ; exemples: (les aliments de base) riz, millet, maïs, sorgho,
spaghetti, igname, pain, pomme de terre, etc.) ; (Les aliments énergétiques pure comme
l’huile, beurre de karité, sucré
Dans cette image, on a montré deux catégories des aliments (les aliments de base et
les aliments énergétiques purs). Il faut souvenir que ces catégories sont diffèrent et doit être
traité dans cette façon comme catégories uniques.
-Nutriments: Protéines, exemples: poisson, lait, arachides, pâte d’arachide, viande, œufs,
sésame, kuro-kura, soumbala, benga, poulet, etc.
2.2. Photo d’illustration des aliments constructeurs
La liste suivante est rangée avec les aliments les plus forts en protéine en haut.
1. poisson sec
2. viande
3. soumbala
4. kuro-kura
22
5. arachide
6. benga (haricots)
7. bikalga
Ce sont essentiellement l'eau, présente partout et les fruits et légumes crus ou cuits.
Ils sont des fruits et des légumes, contiennent diverses vitamines, des sels minéraux,
de la cellulose. Ils sont indispensables à la bonne utilisation des différents aliments apportés.
Par exemples, les oranges, clémentines, pamplemousses sont riches en vitamines C; les
légumes très verts renferment du fer ; les fruits secs fournissent magnésium et potassium ; les
carottes, tomates, abricots, pêches, salades vertes sont source de carotène que le foie
transforme en vitamine A. Ils contiennent des vitamines et minéraux, tels que le fer et des
vitamines C et A.
o Rôles
-Vitamine C
-Goyave, moringa, boulvaka (feuille fraiche), haricots (feuille fer: Moringa, boulvaka sec,
oseille (feuille fraiche)
4 - Aliment complet
4.1. Description
L’aliment complet c’est l'ensemble des aliments contenant les mêmes éléments
nutritifs forment un groupe. On distingue trois grands groupes d’aliment complet : les
24
Chaque jour il faut manger des aliments de chaque groupe. C’est très important pour
les enfants de moins de cinq ans, parce qu’ils grandissent et ils sont les plus exposés à la
malnutrition.
26
Pour les enfants qui ont moins de 6 mois, ils doivent prendre rien que le lait maternel.
Le lait maternel a tous les vitamines nécessaires pour l’enfant. De plus, c’est très important de
continuer à allaiter au sein les enfants jusqu'à deux ans.
Quand un enfant arrive à l'âge de 6 mois, il faut ajouter d’autres repas tels que la bouillie
enrichi. Il faut peser les enfants de moins de 5 ans pour savoir s'ils grandissent correctement.
Au sein de l’ONU, les deux agences qui prennent en charge la malnutrition sont
l’Unicef et le Programme Alimentaire Mondial (PAM). L’Unicef est mandaté pour prendre
plus particulièrement en charge la malnutrition aiguë sévère et le PAM la malnutrition
chronique (Bien que l’Unicef ait un dispositif de réponse pour cette forme de malnutrition) et
aiguë Modérée.
20 millions d’enfants sont atteints par cette forme de malnutrition dans le monde.
Elle se détecte lorsqu’on évalue le rapport Poids / Taille.
Signe extérieur : « Il est trop maigre ».
Prévalence importante entre 0 et 24 mois.
ou répété dans le régime alimentaire, conflit…). Il existe deux types de malnutrition aiguë :
aiguë modérée et aiguë sévère
La malnutrition aiguë sévère se caractérise par une perte de poids très importante. Un
enfant dont la circonférence du bras est inférieure à 111 mm (mesuré grâce au bracelet
brachial) a de fortes chances d’être atteint de malnutrition aiguë sévère.
La malnutrition aiguë sévère est responsable de la plupart des décès d’enfants de moins de
5 ans dans le monde. Elle fait l’objet d’une urgence médicale et nécessite une prise en charge
rapide et efficace. Comme dans les cas de malnutrition chronique, l’enfant atteint de
malnutrition aiguë est confronté à un très grand risque de maladies (diarrhées, paludisme…)
et de mortalité. Parmi les formes de malnutrition aiguë, deux types sont d’une extrême
gravité.
55 millions d’enfants sont atteints par cette forme de malnutrition dans le monde.
Elle se détecte lorsque l’on évalue le rapport Taille / Âge. Signe extérieur : « Il est petit pour
son âge ». Prévalence importante entre 24 et 36 mois.
La malnutrition chronique se développe lentement, en lien avec une situation de
pauvreté structurelle, notamment quand l’alimentation n’est pas équilibrée (exemple : ne
manger que des céréales, sans autres aliments, peut provoquer un état de malnutrition
chronique).
Si un enfant est atteint de malnutrition chronique pendant une période prolongée, il
souffrira rapidement d’un retard de croissance, en comparaison à un autre enfant de son âge.
Ses défenses immunitaires sont très affaiblies, et de ce fait, il est davantage confronté aux
risques de maladies (diarrhées, paludisme…).
La réponse de l’Unicef :
II.1.1 La pauvreté
- L'inadéquation des soins aux mères et aux enfants : les familles ne consacrent pas le temps
et les ressources nécessaires à la prise en charge de leur santé et de leur alimentation.
Les causes de la malnutrition chez les jeunes enfants sont aussi multifactorielles.
Elles peuvent être classées en trois niveaux dont :
30
• Les causes immédiates liées non seulement aux caractéristiques des aliments et à
l’inadéquation des apports alimentaires, mais également à l'état sanitaire des groupes
vulnérables;
La malnutrition accroît la prédisposition aux maladies et laisse les individus sans force
et léthargiques, réduisant leur capacité de travail. Ainsi, elle abaisse la productivité, entrave la
croissance économique et l’efficacité des investissements dans les domaines de la santé et de
l’éducation, et elle augmente la pauvreté.
On estime que dans certains pays, les pertes de vies, les infirmités et la chute de
productivité consécutives aux carences nutritionnelles coûtent plus de 5 % du PNB. Aussi,
longtemps tenue pour une cause de la malnutrition, la pauvreté est de plus en plus considérée
comme l’une de ses conséquences.
Retard de croissance ;
A cet effet, il en résulte un lourd handicap pour les investissements sociaux (santé, éducation)
et économique (agriculture, pêche).
Elles sont parmi les principales causes d'insuffisance pondérale à la naissance, de troubles de
la croissance et de retards de croissance ;
Une carence en iode peut provoquer des atteintes cérébrales irréversibles, un retard
mental, l'arrêt des fonctions reproductives, une diminution des chances de survie chez
l'enfant et l'apparition de goitres ; elles entrainent de graves troubles mentaux ou
physiques (augmentation du volume de la glande thyroïde), troubles du langage,
surdité, crétinisme. Les effets les plus néfastes se produisent sur le cerveau du fœtus et
des bébés, elles augmentent aussi le risque de mortalité infantile et les fausses
couches. 38 millions de nouveau-nés dans le monde en développement ne sont pas
protégés. Il suffit d’une cuillère à café d’iode consommée régulièrement pour prévenir
les troubles dus à la carence en iode.
Une carence en vitamine A peut entraîner la cécité ou la mort. Des troubles de la
croissance et un affaiblissement de la résistance aux infections peuvent aussi lui être
imputés, augmentant ainsi la mortalité chez les jeunes enfants. Elle entraine aussi
l’affaiblissement du système immunitaire. Plus de 100 millions d’enfants en souffrent
et ne peuvent pas être protégés de maladies comme la rougeole, la diarrhée ou les
infections respiratoires. Accroître la consommation de vitamine A peut réduire de 25
% le taux de mortalité infantile liée à ces maladies, contribue également à prévenir la
mortalité maternelle et peut réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Les
effets les plus dévastateurs de la malnutrition se produisent avant la naissance –
lorsque le fœtus ne peut pas se développer correctement – et pendant les premières
années de la vie d’un enfant, lorsque son développement physique et mental est freiné.
33
Dans ce chapitre nous allons mettre en exergue tous les résultats des enquêtes durant
notre étude. De ce fait, il est préférable de connaitre au premier point le fonctionnement de
CRENAM, au deuxième voir en détails le dépistage et les mouvements entre les services
s’occupant de la malnutrition infantile, au troisième nous allons mettre en relief les résultats
des enquêtes au niveau de CRENAM Anosizato.
Section1 : Mode de fonctionnement de CRENAM
I-Critères d’admission
I.1 Population cible
Le groupe cible est représenté par :
-Les enfants de 6 mois à 59mois
-Les enfants en âge pédiatrique
-Les femmes allaitantes
-Les femmes enceintes
-P/T supérieur ou égale à 70 pourcent et P/T 80 pour les enfants de 6 à 59 mois
-P/T superieur ou égale à 70 et P/T80 pour les enfants en âge pédiatrique
--Les enfants sortants du CRENI
-Pas d’œdèmes bilatéral
-Les femmes allaitantes ayant un enfant de moins de 6 mois et qui pèsent moins de 45 kg
-Les femmes enceintes durant le dernier trimestre de la grossesse et présentant une
insuffisance pondérale par rapport à l’âge de sa grossesse
-Les enfants post-rougeoleux, les enfants sous traitement antituberculeux
Remarque, le périmètre brachial P/B entre 11 mm et 125 mm est considéré comme un critère
de sélection en cas d’urgence ou en cas de dépistage de masse.
I.3.Critères de sortie
Les critères de sortie pour les enfants pris en charge dans le CRENA sont :
-P/T 85 après 2 pesées consécutives à 2 semaines d’intervalle avec une courbe de poids
d’accédante.
-Séjour d’au moins 4 semaines pour les enfants sortants du CRENI
-Absence totale de pathologies associées ou de traitement antibiotique en cours
-Femme allaitante avec enfant supérieur à 6 mois
-Vaccinations à jour pour tous les antigènes, au minimum l’anti-rougeoleux.
c)Transféré ;
-Transfert définitif ; enfant qui quitte définitivement le CRENA pour une autre structure de
santé
-Transfert chirurgical ou médical ; enfant transféré dans un autre service qui continue à
recevoir sa ration
d) Référé au CRENI ; enfant répondant aux critères d’admission au CRENI
e)Décédé pendant la prise en charge au CRENA ou à la maison.
Section 2: Le dépistage dans les formations sanitaires et les mouvements entres les
différents services
Le dépistage
La plupart des activités de routine (consultation externe, pesée…) des centres de sante
primaire ciblent majoritairement les enfants de moins de 5ans .Les agents de sante (chef CSB
ou autre) doivent systématiquement prendre la mesure du PB (Paramètre Brachial) à l’aide
d’un brassard tricolore et vérifier la présence d’œdèmes de tout enfant arrivant au centre et qui
présente les critères suivantes :
35
CRENAS CRENAM
Si un service CRENAM est disponible, les enfants, suivant la PEC CRENAS, pourront y être
référés dès qu'ils atteignent le critère de guérison du CRENAS.
CRENAS CRENI
36
Les enfants sous le protocole de PEC CRENAS dans les CSB seront transférés aux services
CRENI des hôpitaux s'ils répondent aux critères d'admission du CRENI.
CRENI CRENAS
Dès que l'état clinique de l'enfant au CRENI a été stabilisé, il pourra être transféré vers
le service CRENAS pour compléter son traitement en ambulatoire jusqu'à ce qu'il atteigne le
critère de guérison.
Section 3 : Résultats des activités CRENAM Anosizato
Les résultats des activités CRENAM Anosizato sont multiples. Nous avons pu les
recueillir par notre propre intervention avec la population cible. Parmi cela, nous avons le
taux de fréquentation de la population par FKT ; répartition par tranche d’âge, taux de
malnutrition CRENAM : Répartition des parents selon leur fonction
Tableau n°3 : taux de fréquentation du CRENAM par FKT
Quartier Nombre
Ampitatafika 5%
Ankazotoho 02%
FKT anosipatrana 2%
Anosibe 15%
Ampefiloha Ambodirano 5%
Le taux de fréquentation des enfants au CRENAM varie selon leurs localités. Le FKIT
anosizato Est tient le plus grand nombre de pourcentage 20, si le FKT Anosizato Ouest
tient le minimum de pourcentage 1. Selon toujours la figure le FKT Anosibe est à la
deuxième position de la malnutrition infantile à 15 si le FKT Ampitatafika et le FKT
Ampefiloha Ambodirano est à la troisième position de cette malnutrition. Enfin 2 de la
malnutrition s’évite dans le FKT d’Anosipatrana. A noter que ces localités sont des bas
quartiers d’Antananarivo, au total 50 de la malnutrition des enfants des différents FKT sont
pris en en charges au CRENAM.
38
0-1 an 2 1
1an-2ans 10 5
2ans-3ans 5 8
3ans-4ans 5 10
4ans-5ans 2 2
Total 24 26
10
6 Garçon
Fille
4
0
[6 - 1[ [1 - 2[ [2 - 3[ [3 - 4[ [4 -5]
Les filles sont nombreuses que les garçons pour un effectif 26 pour les filles et 24 pour
les garçons dans le tableau ci-dessus. Pour ceux qui ont moins de deux ans, c’est à dire entre
six mois et un an les garçons sont beaucoup que les filles. Pour les enfants d’un an jusqu'à
deux ans les garçons sont au nombre de 10 si les filles tiennent la moitie. Les filles de deux
ans a trois ans sont par contre nombreuses au total 10 si les garçons sont un peu plus que la
moitie, et de même pour les enfants de trois ans jusqu'à quatre ans les petits garçons sont au
moitie des petites filles au nombre de 10. Ainsi, les enfants de quatre ans à cinq ans sont tous
au même effectif de deux. Cette variation d’âge et effectif selon le sexe explique la répartition
par d’âge des enfants au CRENAM
Type de malnutrition
20%
18%
16%
14% Aigue sévère
12%
Aigue modéré
10%
8% Chronique
6%
4%
2%
0%
Efféctifs
Trois types de la malnutrition aigue sévère ; aigue modéré ;chronique frappent les
enfants au CRENAM.20 des enfants sont prescrits dans la malnutrition aigue modéré , et
40
3O des enfants sont dans la liste de la malnutrition aigue sévère et chronique ,soit 15
pour la malnutrition aigue sévère et 15 pour la malnutrition chronique.
Nombre 08 O 02 4O
Nombre 2-3 0 1 -4 5 -8
d’enfants
Les mères des enfants au CRENAM vivent dans une situation familiale différente. De
ce fait, il y a des mères qui élèvent seuls leur enfant sans leur père avec le nombre d’enfant de
deux à trois. Les parents divorcés n’existent pas au CRENAM mais il y a les veuves ayant un
jusqu'à quatre enfants. Celles étant mariées ont des enfants cinq a huit en charges et qui sont
nombreuses au CRENAM par rapport a celles qui sont célibataires et veuves. Les parents des
enfants au CRENAM ont tous presque le même secteur d’activité. La situation d’instabilité
au niveau du foyer dégrade la santé des enfants victimes de la malnutrition vu leur précarités.
Par conséquent, l’inexistence du travail stable des parents, le fait d’avoir plusieurs enfants en
charge, le fait d’élever seul les enfants favorisent un lourd problème sur la santé des enfants
car ces parents n’ont pas les moyens de subvenir aux moyens sur le bien être de leurs enfants.
Nombre 1 0 49
Durant l’Entretien avec les mères des enfants au CRENAM, seule une mère de famille
a montré son insatisfaction face au projet CRENAM pour des diverses causes comme
l’éducation nutritionnelle est difficile à prendre ; inexistence d’accueil chaleureuse au
CRENAM, etc. Les quarante neufs mères ont par contre montré leur satisfaction face au
projet et durant la prise en charge de leur enfant. Ainsi ,les moyens satisfaits n’ont pas existé.
Si telles sont les contenus de la deuxième partie de notre étude, notre travail sera donc
précisément orienté à la troisième partie de l’étude qui est centrée sur les recommandations et
l’analyse prospectives
TROISIEME PARTIE
42
CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS
Un tel axe stratégique a été défini comme recommandations nécessaires pour :
Garantir le suivi et la promotion de la croissance des enfants dans les sites
communautaires ;
S’assurer que les mères reçoivent les informations essentielles, que l’environnement
soit propice à la pratique correcte de l’allaitement maternel et de l’alimentation
complémentaire des nourrissons et des jeunes enfants.
Les objectifs spécifiques relatifs à cette stratégie sont les suivants: De 2012 à 2015 :
Réduire le taux d’insuffisance pondérale à moins de 28% chez les enfants de moins de 5
ans
D’après les résultats de l’évaluation du PNAN I, environ 1 500 000 enfants de moins
de 5ans ont été suivis au niveau des 5568 sites PNNC soit une couverture de 42%. Au niveau
des CSB, 720 000 enfants de moins de 5ans ont utilisé les services de surveillance
nutritionnelle, soit 58% des enfants de 0 à 11 mois et 9% des enfants de 1 à 5 ans. Le défi du
présent plan consiste à augmenter la couverture des enfants de 0 à 5 ans suivis au niveau des
sites de nutrition communautaire, dans le cadre du Programme National de Nutrition
Communautaire (PNNC).
44
Tableau N08 : Mise à l’échelle des sites PNNC (programme nationale de nutrition
communautaire)
Environ 26% des ménages en zone rurale ont accès à une source d'eau améliorée en
saison sèche. Ce chiffre augmente légèrement à 28% en saison des pluies. Seulement 3% des
ménages en zone rurale déclarent avoir accès à un assainissement amélioré (6% dans les
hautes terres centrales à 0,2% dans la zone sud). Une étude conjointe de l’OMS et l’UNICEF
publiée en 2010 indique que le tiers des Malagasy pratiquent la défécation à l’air libre. Seuls
11% ont accès à des installations sanitaires adéquates, et 22% des femmes attestent qu’elles se
lavent les mains avec du savon.
46
Le très faible niveau de revenu des populations constitue une des causes majeures de
leur faible recours aux services de santé. A ces facteurs s’ajoutent ceux de l’éloignement voire
l’inexistence de centres sanitaires et de personnel médical dans certaines localités, et la non
disponibilité des médicaments. La répartition du personnel médical est inégale, par exemple,
en moyenne un médecin s’occupe de 10000 habitants environ en milieu rural et la plupart du
personnel de santé se trouvent en milieu urbain.
Concernant les médicaments, les FKT en milieu rural seulement disposent rarement
de médicaments pendant toute l’année. Sur l’ensemble du territoire, les services sanitaires du
secteur public détiennent une place prépondérante. Ils sont les plus utilises, particulierement
par les ménages pauvres. En milieu rural, ce sont ces services qui sont les plus fréquentés.
Dans l'ensemble, 84% des ménages n'ont pas assez d'argent pour acheter les produits de
première nécessité et manquent de nourriture durant une certaine période de l'année selon le
PNAN. La période s’étalant du mois d’octobre au mois de février, apparait comme étant les
mois les plus difficiles, durant lesquels environ un tiers des ménages fait face à un manque de
liquidités/nourriture. La production n’est pas utilisée de façon adéquate : La disponibilité et
l’accessibilité alimentaire ne sont pas souvent suivies d’une bonne l’utilisation de production.
De part ce problème social lié à la malnutrition, notre analyse est particulièrement proche
d’une analyse que le PNAN a déjà fixé pour atteindre comme objectif en 2015.
Nous confirmons donc le projet de PNAN comme projet nécessaire que nous
souhaitons apporter pour alléger le problème de la malnutrition infantile dans notre analyse
prospective.
Les conditions préalables consistent à acquérir pour arriver à ces buts sont :
Disponibilité des ressources financières et matérielles en particulier des intrants
- la volonté politique ;
-Prendre en charge précocement les cas de malnutrition aiguë en renforçant la prise en charge
au niveau des structures habituelles.
-En cas de malnutrition déclarée, prendre en charge les enfants, les femmes enceintes ou
allaitantes atteints de malnutrition aiguë.
53
CONCLUSION GENERALE
La malnutrition joue un rôle dans la moitié au moins des décès d'enfants dans le
monde, ce qui est plus que n'importe quelle maladie infectieuse et pourtant elle n'est pas une
infection. Elle laisse, chez des millions de survivants, des séquelles durables sous forme
d'infirmité, de vulnérabilité chronique aux maladies, de handicap intellectuel. Menace pour les
femmes, les familles et les sociétés tout entières, elle constitue une violation insigne des droits
de l'enfant. Longtemps tenue pour une conséquence de la pauvreté, elle est de plus en plus
considérée comme une de ses causes. C'est une crise planétaire, et cependant elle n'a pas
éveillé beaucoup d'inquiétude dans l'opinion. La malnutrition ne dépend pas simplement de la
satisfaction de l'appétit: un enfant qui mange assez pour calmer sa faim immédiate peut
néanmoins être malnutri. La malnutrition est par ailleurs une urgence largement invisible. Les
trois quarts des enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition sont atteints de formes
modérées ou légères, qui ne s'accompagnent d'aucun signe extérieur de formes modérées ou
légères, qui ne s'accompagnent d'aucun signe extérieur.
Les famines, les guerres et autres catastrophes ne sont responsables que d'une petite
partie de la malnutrition mondiale, mais de telles crises comme celles qui frappent aujourd'hui
Madagascar la malnutrition des enfants ne se rencontre pas seulement dans le monde en
développement. Dans certains pays industrialisés, les disparités croissantes entre les revenus
et la diminution concomitante des prestations sociales ont des effets alarmants sur le bien-être
nutritionnel des enfants. Les objectifs du millénaire pour le développement étant l’objectif du
PNAN est actuellement un objectif à atteindre pour alléger ce problème de la malnutrition
dans notre pays. Il nécessite la collaboration de gouvernement en premier lieu mais aussi la
société entière, pas seulement les organes concernés comme CRENAM qui a besoin de même
une aide financière, une aide matériel et humain. Ces objectifs sont définis dans cinq axes tel
que assurer la Prévention de la malnutrition ,la Prise en charge de la malnutrition ,Sécurité
alimentaire et nutritionnelle des groupes vulnérables ,Urgence et réhabilitation pour la
réduction de risque de la malnutrition ,assurer la coordination et amélioration de
l’environnement favorable au développement du secteur nutrition.
54
De ce jour personne ne doit pas laisser leur main face à cette cicatrice sociale touchant
les enfants. Il faut assurer la mise en œuvre des grandes orientations du PNAN par le
Développement de partenariat Plaidoyer, la recherche opérationnelle, l’appui technique et
financier des partenaires bilatéraux et/ou multilatéraux, la Communication-Changement de
comportement Mobilisation sociale, la participation communautaire, société civile, privée.
Renforcement de capacité. Bref, rien n'est simple dans la malnutrition sauf l'ampleur des
pertes qu'elle provoque. D’après le constat de notre analyse précédente, nous sommes en
mesure de confirmer que depuis sa création, le CRENAM apporte vraiment un grand soutien pour ses
bénéficiaires notamment les enfants mal nourris et ses parents. Par conséquent, il est nécessaire de
promouvoir ses actions par le biais des différents partenaires que ce soit local ou étranger, car
l’évolution de cette organisation garantie le développement du pays concernant la santé infantile et
maternelle surtout pour les familles vulnérables. Pour terminer, en tant que travailleur social, nous
conseillerons de voir à fond la source de problème de la malnutrition. Elle est la conséquence de la
pauvreté, donc, il est à prévoir de créer un emploi temporaire sous forme de HIMO, d’améliorer
l’accessibilité alimentaire, relancer la production agricole des ménages, mettre en place des
CRENI et CRENA qui aura une couverture nationale en fonction des zones définies
prioritaires.
55
Tableau N08 : Mise à l’échelle des sites PNNC (programme nationale de nutrition
communautaire)
Tableau N09 : Renforcement des activités d’éducation nutritionnelle au sein des écoles et du
centre nutritionnel comme CRENAM
BM : Banque Mondiale
FKT : Fonkontany
P/B: Poids
58
P/T: : Poids/ Taille
FJKM: Fiangonanan’IJesoaKristyetoMadagasikara
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………..1
I.SAF FJKM…………………………………………………………………………………5
I .1Historique……………………………….…………………………………………………6
I .2 Visions……………………………………………………………………………………6
I.3 Mission…………………………………………………………………………………….6
II-Historique du CRENAM……………………………………………………………………7
2. 2 Objectif général…………………………………………………………………………...9
2.4 Stratégies…………………………………………………………………………………...9
2.6 Partenariats…………………………………………………………………………………9
2.7 Bénéficiaires………………………………………………………………………………10
1-Cadrage Sociologique………………………………………………………………………12
Profil nutritionnel de Madagascar..…………………………………………………………..14
Section1 Les types des aliments consommés par les enfants pris en charge…………………19
1-1 Description……………………………………………………………………………19
4 - Aliment complet…………………………………………………………………………..23
I.3.Critères de sortie…………………………………………………………………………..34
I.4 Mode de sortie…………………………………………………………………………….34
Section 2: Le dépistage dans les formations sanitaires et les mouvements entres les différents
services………………………………………………………………………………………..34
Section 3 : Résultats des activités CRENAM Anosizato……………………………………,,36
CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS………………………………………………….42
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………………………………………………….53
LISTE DES TABLEAUX…………………………………………………………………55
ANNEXES
CURRICULUM VITAE
Résumé
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux
1- E Clay and O. Stokke dir., Food Aid and Human Security,Fran Cass, Londres, 2000
2- F.A.O, La situation de l’insécurité alimentaire dans le monde, Divers numéros annuels
3- G.Conway ,The Doubly Green Revolution Food for All in the 21st Centurt,Penguin
books, Londres,1997
4- Huffman SL,Baker J,Shuman J et Zenher ER. Promouvoir des suppléments de
multiples vitamines /minéraux pour les femmes en âge de procréer dans les pays en
développement, The Linkages Project Washington DC, Octobre 2000,42 p
Ouvrages spécifiques
5-WFP, FAO, L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2010 : Combattre l’insécurité
alimentaire lors des crises prolongées , Rome 2010,ISBN 978-92-5-206610-1,63p
WEBOGRAPHIE
1- http://www.basics.org/programs/basics2/DR%20Congo%20Pict%20Hist/EPI/epi_pdf/
Macropl an%202002.PDF.
2- http://www.canada.gc.ca/main_f.html
http://www.ceped.ined.fr/activite/publi/integral/html/dossier/pdf/dossiers_cpd_48.pdf.
http://www.unicef.org/french/ffl/09/index.html
3- http://www.who.uit/fr/
4- http://www-aidelf.ined.fr/colloques/seance6/t_mabika.pdf
5- www.fao.org/french/newsroom/news/2003 www.fao.org/docrep/008/w0078f
6- www.wordbank.org/afr/findings/french www.un.org/new/fe-presse/docs
ANNEXES
RESUME
La malnutrition se définit par la manifestation d’un ensemble de déterminants multisectoriels
et pluridisciplinaires, intervenant à différents niveaux de la société. La malnutrition touche un
enfant sur deux. Elle constitue un problème majeur de santé publique, et pose un sérieux
handicap au développement socio-économique. En effet, étant étudiante en travailleur social
option socio-organisateur nous avons choisi de traiter ce thème « Evaluation de la prise en
charge des enfants malnutris cas du CRENAM Anosizato» en vu de l’obtention du diplôme
de licence professionnel professionnelle en Travail Social et Développement de
RAMAROSONA Haingotiana Volatantely dans une rubrique sociologie des organisations. La
réalisation de l’étude a été encadrée par Docteur RAKOTONIRINA Voahangy et l’ouvrage
contient soixante deux pages.