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promotion [2013/2014]
REMERCIEMENTS/ DEDICACE
A ALLAH: le tout puissant, le miséricordieux, le très miséricordieux, le tout miséricordieux.
Pas de divinité à part LUI, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même. Pour nous avoir uni
sur cette terre et qui m’a donné la force d’en arriver à réaliser ce projet.
A mes parents Abdou karimou et Hadjara Amadou: Vous n’avez ménagé aucun effort,
aucun sacrifice pour que vos enfants bénéficient de la meilleure éducation que vous puissiez
leur offrir, et l’amour que vous nous portez, Puisse le Bon Dieu vous accorder santé et
longévité. Trouvez dans ce modeste travail chers parents l’expression de toute notre affection
et de notre profonde gratitude.
A ma chère épouse Fatouma Abdou: Pour les sacrifices consentis pour répondre aux
exigences du foyer durant ces années. Ton soutien ne m’a jamais fait défaut, dans les
difficultés comme dans la joie. Ce travail est également le tien.
A ma fille: : Toute ma tendresse est pour toi. Que l’honnêteté, le courage et le souci du travail
bien fait guident tes pas. Que ce travail te serve d’exemple, la vie est un éternel combat.
Qu’Allah le Tout Puissant, le Miséricordieux te comble de sa grâce. Amen!
A mes camarades de promotion: Pour ces années laborieuses passées ensemble.
Remerciement
Le but de cette étude était de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des enfants
admis en réhabilitation nutritionnelle. Il s'agissait d'une étude rétrospective et évaluative ayant
porté sur des données de 690 enfants admis dans le centre de récupération nutritionnelle de
ouallam (Niger) en 2013, Sur les 690 enfants, plus d'un tiers ont un âge compris entre 12 et 23
mois soit(36,1%). Le gain de poids moyen des enfants sortis guéris était de 11,59 g/kg/jours.
Le taux de guérison était de (93,22%), le pourcentage d’adhésion aux normes du protocole
national (90%)et taux de décès (5,16%). Nous pouvons affirmer qu’au vu de tout cela, le
CRNI permet de prendre en charge efficacement les enfants malnutris. Le manque de salle
jeux pour stimuler le développement psychomoteur de l’enfant par des activités d’éveil aux
enfants constitue une lacune. Les longs séjours des enfants (4,6 semaines) exposent le reste
des autres enfants laissés à la maison à la malnutrition par manque de soins.
Mots-clés:
The purpose of this study was to contribute to improving the care of children admitted to
nutritional rehabilitation. This was a retrospective evaluation study that examined data from
690 children admitted to the nutritional rehabilitation center Ouallam (Niger) in 2013. Of the
690 children, more than a third have an aged between 12 and 23 months or (36.1%). The
average weight gain in children healed out was 11.59 g / kg / days. The cure rate (93.22%),
the percentage of adherence to national protocol standards (90%) and death rate (5.16%). We
can say that in view of all this, the CRNI used to effectively manage malnourished children.
The lack of games room to stimulate the psychomotor development of children by children
with developmental activities is a gap. Children long stays (4.6 weeks) expose the rest of the
other children left at home to malnutrition and lack of care.
Key words:
RGP/H: Recensement général de la population et habitats UNICEF : fonds des nations unies
pour l’enfance
I. Introduction ........................................................................................................................ 4
VII. Recommandations…………………………..………………...…………………………28
TABLEAU III: Aspects opérationnels des variables liées aux intrants thérapeutique: ........... 13
protocole national.............................................................................................................. 14
TABLEAU VIII: Répartition des agents qualifié ayant séjourné dans le CRENI durant 2013.
........................................................................................................................................... 17
Tableau IX: Répartition de la disponibilité des intrants ( F75, F100, ATPE) durant l’année
2013: ................................................................................................................................. 18
TABLEAU X: Répartition des enfants admis au CRENI par groupe âge ............................... 19
FIGURE I: Répartition du nombre personnel compétent présent chaque jour dans le CRENI
FIGURE II: répartition des intrants traitement systématique selon les jours de disponibilité
La malnutrition infantile est l’un des problèmes prioritaires de santé publique en Afrique au
Sud du Sahara et au Niger en particulier. L’Organisation Mondiale de la Santé définit la
malnutrition comme un « état pathologique résultant de la carence ou de l’excès, relatif ou
absolu, d’un ou plusieurs nutriments essentiels, que cet état se manifeste cliniquement ou ne
soit décelable que par des analyses biochimiques, anthropométriques ou physiologiques »
En Côte d’Ivoire, en 2008, une enquête nutritionnelle a révélé une aggravation des taux de
malnutrition aiguë avec 17,5% de malnutrition aiguë globale et 4% de malnutrition aiguë
sévère[YENAN JP et al 2014].
Au mali la région de Gao qui frontalière du Niger avait une prévalence de la malnutrition
aigüe globale de 13,5 %, la malnutrition aiguë sévère était de 2,4% [ Unicef 2013].
Le Niger est un vaste pays sahélien qui vit presque une année sur trois une sécheresse
d’envergure nationale. Cette situation rend le pays chroniquement déficitaire et sujet à des
périodes d’insécurité alimentaire à impact mortel sur les plus vulnérables surtout les enfants et
les femmes. selon Afrique Verte, les hausses les plus significatives des prix des céréales ont
été enregistrées entre juillet et août 2012 pour le mil (+18 % à Zinder; +16 % à Dosso et +15
Au Niger le taux de prévalence de la malnutrition aiguë globale, qui était de 15,3 % chez les
enfants de moins de 5 ans en 2005, s'est stabilisé aux alentours de 11 % en 2007 puis 11,3%
en 2009 avant de connaître un rebondissement en 2010 (16.7 %). Dans le même temps, le
taux de prévalence de malnutrition aiguë grave passait de 1,8 % à 0,8 % et rebondit à 3.2 %
en 2010 [Niger 2010]. En 2012 la prévalence de la malnutrition aiguë globale était de 14,8%
puis 13,3 % en 2013 chez les enfants de 6 à 59 mois et 2,6% pour la malnutrition aiguë
sévère. Elle touche plus les enfants du milieu rural que ceux du milieu urbain avec
respectivement 14,9% et 10,7%. Pour la malnutrition aiguë sévère, elle est deux fois plus
présente chez les enfants du milieu rural que ceux du milieu urbain avec 3,3% contre 1,7% [D
N 2013].
La malnutrition grave est associée à un risque de décès élevés, la lutte contre la faim en général
et la malnutrition en particulier constitue un défi majeur afin de réduire considérablement la
mortalité chez les enfants. les cas les plus préoccupants doivent être pris en charge en milieu
spécialisé(centre nutrition thérapeutique). qui consiste en soins nutritionnels et médicaux dont
la spécificité représente une condition impérative à une réduction significative du taux de
mortalité[DN 2011].
La prise en charge de la malnutrition sévère repose sur un protocole de traitement qui constitue
le cœur de la nutrition thérapeutique et qui doit être rigoureusement suivi. C’est dans cette
perspective que le ministère de la santé publique avec l’appui de ses partenaires ont élaboré un
protocole national (PN) de prise en charge (PEC) nutritionnelle depuis 2005 révisé en 2006
Avec ce protocole national nous retiendrons les critères d’admission, les modalités de PEC et
suivi mais aussi les critères de sortie. Ceci doit assurer aux enfants un rétablissement rapide,
prévenir et contrôler les complications. Mais un certain nombre de facteurs inhibent le
processus, Malgré les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires: d’insuffisance de
personnel, de supervision, de matériel, d’intrants et d’infrastructures pour certaines activités
nutritionnelles qui menace la performance des centre de récupération nutritionnelle intensif
(CRENI) [INS 2013].
La qualité de la prise en charge des enfants malnutris conditionne la performance d’un CRENI
et justifie la pertinence d’une intervention nutritionnelle. C’est pourquoi nous nous sommes
proposés d’évaluer la qualité de la PEC de la malnutrition sévère au niveau CRENI de l’hôpital
de district de Ouallam, au cours de la période de janvier 2013 à décembre 2013, afin
d’apprécier l’application du protocole national de PEC par les acteurs du programme et
l’atteinte des objectifs du CRENI.
Chapitre I. Introduction
II.1.Hypothèse d’étude
II.2. Objectief
II2.1.Objectif général
Evaluer la qualité de la prise en charge de la malnutrition aigue sévère au CRENI du district
sanitaire de Ouallam du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2013.
II.2.2.Objectifs spécifiques
Décrire les ressources du CRENI du district sanitaire de ouallam
analyser les résultats de la prise en charge des malnutris de janvier à décembre 2013
b) donnée démographiques
la population totale du Niger été estimé à 17 129 076 d’habitants en 2012 avec un
accroissement de 3,9 % selon RGP/H 2012. densité été de 12,8 habt/km² , la Population de
moins de 15 ans été de 49,2%, avec un taux de mortalité maternelle de 1,4 ‰ et un taux de
mortalité infantile de 51,0‰. La proportion des Pauvres a été estimé à 48,2% [INS 2013]
b) Donnée démographiques
Selon les Projections 2008-2012 de l’institut National de la statistique du Niger sur la base du
recensement général de la population et de l’habitat de 2001, La population du département de
Ouallam est estimée à 388.468 d’habitants en 2010 dont 193.846 hommes soit (49,90 %) et 19
4.622 femmes (50, 09%). 96 % de cette population vivent en zone rurale. La densité moyenne
est de 18 d’habitants au Km2. Elle est caractérisée par son extrême jeunesse, les moins de 15
ans représentent 47, 54 % de la population totale du Département. Le taux d’accroissement
annuel moyen est de 3,1%, il est le plus élevé de la région et porterait cette population à
452.531habitants en 2015. Les phénomènes migratoires prennent de l’ampleur compte tenu
des difficultés liées à la situation d’extrême pauvreté avec comme corollaire l’expansion de
certaines maladies[PDS 2010].
l’hôpital district sanitaire de ouallam est situé au nord de la ville de ouallam et s'étend sur près
de cinq hectares. Le district sanitaire dispose de 176 agents toute catégorie socio
professionnelle confondue. Le district sanitaire et composé de 27 centre de santé intégrés et
un hôpital du district qui dispose d’un bloc administratif, un service de chirurgie, un service
des urgence, un laboratoire, un service de maternité, service de médecine et un service de
pédiatrie auquel est rattaché le CRENI créé depuis 2007 avec une capacité de 36 lits, dont 14
lits en soins intensif, 12 lits en phase de transition et 10 lits en phase 2.
Les différents services existant se distinguent en trois catégories: les services cliniques,
services médicaux-techniques et les services hébergés. Pour les besoins de notre étude nous
nous sommes limités au personnel de soins des services cliniques et médicaux techniques.
3.2.Méthode d’étude
3.2.1. Type d’étude
Il s’agit d’une étude transversale descriptive et évaluative de la prise en charge de la
malnutrition sévère au CRENI du district sanitaire de ouallam du 1er janvier au 31 décembre
2013.
Cible primaire était constituée de l’ensemble des agents de santé qui interviennent dans la
prise en charge au niveau du CRENI.
Cible secondaire: La cible secondaire était constituée de l’ensemble des 690 enfants
malnutris de moins de 5 ans admis au CRENI du District sanitaire de Ouallam du 1 er Janvier
au 31 Décembre 2013 à travers une analyse documentaire.
Critère d’inclusion : sont inclus dans l’étude les enfants admis au CRENI du 1er janvier au
31 décembre 2013 et enregistré régulièrement dans les documents de ces centres.
Critère de non inclusion : n’ont pas été inclus dans l’étude les enfants admis qui ont plus de
cinq ans;
La méthode non probabiliste et la technique de choix raisonné ont été utilisées pour les
prestataires impliqués dans la prise en charge sur l’ensemble des agents de la pédiatrie.
La méthode non probabiliste et la technique de choix exhaustif ont été utilisées pour
les dossiers des enfants admis dans le centre répondant aux critères d’inclusion durant
la période du 1er janvier au 31 décembre 2013.
Un (1) médecin, sept (7) infirmier un (1) nutritionniste et un (1) assistant social ;
3.2.4.Variables de l’étude
Nos variables de l'étude sont de deux types: la variable dépendante et les variables
indépendantes.
Les composantes explicatives qui sont les intrants, le processus et les résultats.
Procédure de cotation
La qualité de prise en charge des malnutris était la variable principale de l’étude, avec trois
composantes: intrant; processus et résultats.
Chaque composante est constituée des variables, pour rendre opérationnelle les variables,
nous avons défini pour chacune d’elles des critères auxquels nous avons attribué des
modalités. Chaque modalité est coté en score, la modalité « oui » a comme score 1 pour la
présence de l’évènement souhaité et la modalité « non » a comme score 0 pour le contraire.
L’évaluation de la qualité de prise en charge des malnutris a été effectué sur la base des
pourcentages des scores obtenus par les différentes composantes. Le score qualité globale a
été déterminé par le calcul de la moyenne des scores obtenus par les trois composantes.
Tableau III : Aspects opérationnels des variables liées aux intrants thérapeutique:
Pour collecter les données, différentes techniques et outils de collecte ont été utilisés à savoir:
Les variables quantitatives distribuées normalement sont présentées sous forme de moyenne
avec leur déviation standard.
Infrastructures CRENI
Noter « 1 » si disponible ou « 0 » non disponibles
1
phase 1
1
phase de transition
1
phase2
1
salle de lait
1
salle de garde
1
latrines, douches
1
point d’eau
Salle de jeux 0
Total disponible 6
Constat: Le CRENI ne dispose pas de salle de jeux.
TABLEAU VIII: Répartition des agents qualifié ayant séjourné dans le CRENI durant 2013.
FIGURE I: Répartition du nombre personnel compétent présent chaque jour dans le CRENI
durant l’année 2013:
Constat : la présence des agents qualifie dans le CENI chaque est de 81% soit 9 des 11 agents
travail chaque jour.
Tableau IX: Répartition de la disponibilité des intrants ( F75, F100, ATPE) durant l’année
2013:
FIGURE II: répartition des intrants traitement systématique selon les jours de disponibilité
durant l’année 2013:
Constat : les intrants traitement systématique ont été disponible toute année dans le CRENI
Constat: la moyenne de l’adhésion au normes des fiches est de 90, 12%, le minimum
d’adhésion est de 80%.
CRENI Valeurs
Taux de guérisons 93,22%
Taux de mortalité 5,16%
Taux d’abandons 0,59%
Gain de poids 11,59g/kg/jour
Durée de séjours 4,6 semaines
le commentaire des résultats et leur comparaison avec ceux des autres auteurs.
Décrire les résultats de la prise en charge des malnutris de janvier à décembre 2013
Les infrastructures pourrait être considéré aujourd’hui comme l’une des conditions de réussite
de la prise en charge de la malnutrition dans les CRENI.
Dans notre étude, nous avons constaté l’inexistence d’une salle de jeux qui permet stimulé le
développement psychomoteur de l’enfant par des activités d’éveil aux enfants (exemple: jeux
éducatifs, chants, exercices physiques). Ce manque de salle de jeux a été aussi constaté dans
l’étude au Tchad dans tous les centres de nutrition thérapeutique (CNT), excepté celui de
Mao. Bien que recommandés dans le protocole national, l’achat et la livraison des jouets dans
les CNT[Unicef 2012]. Contrairement aux autres, une étude réalisée au bénin montre que
l’hôpital de ZOU/colline dispose d’une salle de jeux pour les enfants en convalescence.
[Bernard D 2013]. Nos résultat pourrait s’expliquer que le développement psychomoteur n’est
pas une priorité chez les prestataires dans la prise en charge des malnutris.
La disponibilité permanant des intrants est une condition impérative de la PEC, notre étude
montre une disponibilité à 100% des intrants durant toute l’année 2103. Cela due à la
disponibilité des fonds provenant des bailleurs et une meilleure anticipation des besoins au
niveau national, ainsi qu’un lieu de stockage appartenant à l’UNICEF. Dès que les ATPE
parviennent à la capitale, les dispositions sont prises pour qu’ils soient acheminés le plutôt
possible dans les régions sanitaires. Un stock de contingence est maintenu en capitale pour
pallier aux éventuels cas d’urgence L’UNICEF prend en charge la logistique pour la livraison,
mais implique aussi les ONG partenaires; ce mécanisme aide à prévenir les ruptures de stocks
dans les CRENI. Contrairement au Burkina selon une étude menée par Julien D où ATPE
recommandés pour la récupération nutritionnelle sont très faiblement utilisés au détriment des
aliments locaux. Cela était dû à une rupture de stock. Cela prouve que ce centre ne suit donc
pas le protocole national de PECMA[Julien D 2012]. Une autre étude réalisée au Tchad
montre qu’entre juillet et septembre 2013 plusieurs centres ont souffert de cas de rupture qui,
pour certains, étalée même à quatre semaine. Ce résultat pourrait s’expliquer une baisse de
fréquentation de service nutritionnelle dans les trois premiers mois du projet[Justin M N et al
2014].
4. L’application des directives du protocole national
4.1. Age
L'âge des enfants admis au CREN varie de 0 mois à 59 mois et l'âge moyen à l'admission est
de 21,3 mois. La malnutrition a touché plus les enfants de la tranche d'âge de 12 à 23 mois.
La mauvaise pratique de l’allaitement maternel et de l’introduction des aliments
complémentaires explique l’augmentation progressive des niveaux de malnutrition chez les
enfants pendant la première et la deuxième année de leur vie. A cet effet, durant cette période
de sevrage, les enfants s'adaptent mal au plat familial, lequel a été le plus souvent négligé et
mal équilibré [Randria C,2010]. Ainsi cette tranche d’âge constitue la période la plus
critique, période pendant laquelle la vulnérabilité des enfants aux infections a été très grande.
Evaluer la qualité de la prise en charge de la malnutrition aigue sévère au CRENI du district
sanitaire de Ouallam de janvier 2013 à décembre 2013 Page 24
Ces enfants étaient plus âgés que ceux concernés par les études de Villamor et al. (2005) en
Tanzanie , Bitwe et al. (2006) à Goma en Afrique centrale et de Sall et al. (1999) à Dakar au
Sénégal dans lesquelles l'âge moyen était respectivement de 13,0 , 12,8 et 19,11 mois
[OUEDRAOGO O 2012]. Mais étude mené au Burkina a trouvé la même tranche âge soit La
tranche d'âge de 12-23 mois (53,1%) [Sonde I 2009].
4.2.Pourcentage d’Adhésion au Normes au normes du PN
Nos étude montre que 90, 12% des fiches de suivi des enfants malnutris répondaient aux
normes l’adhésion. Ce résultat pourrait s’expliquer par la présence permanant des agents
qualifiés et aussi d’intrants de prise en charge. Contrairement à une étude réalisée au bénin
montre que l’hôpital de la zone sanitaire de Comè était très faible au premier semestre 2013
avec une qualité des prestations cotée à 35% [ Glélé Y et al 2014 ].
4.3.1.Guérison
Sur l'ensemble des enfants suivis au CRENI de ouallam au cours de l'année 2013, 632 enfants
sont sortis guéris. Cela représente un taux de guérison de 93,22%, ce taux est nettement
supérieur à la valeur acceptable qui doit être supérieur à 75% fixée par le protocole national.
Le taux de guérison obtenu au CRENI est supérieur à celui obtenu par d'autres auteurs en
Afrique. 79,5% par Main en 1975 au Burkina Faso, 87,5% par Beau et al. en 1993 au Sénégal,
79,5% en 2000 par Sall et al. au Sénégal , 85% par Mouko et al. en 2007 au Gabon et 71,3%
par Sonde en 2009 au Burkina [Sonde I., 2009]. Mais supérieur aussi au taux obtenu par
Randria en 2010 en Madagascar [Randria C 2010].
4.3.1. Mortalité
Sur les 690 enfants admis au CRENI, le statut à la sortie était connu pour 678 enfants. Au
total, 35 décès ont été observés au cours de la période étudiée ce qui représente une mortalité
de 5,16%. ce taux est nettement inferieur à la valeur acceptable qui doit être inferieur à 10%
fixée par le protocole national. Ce taux est inferieur aussi à celui obtenu par d'autres auteurs
en Afrique.10,93% par Randria au Madagascar en 2010[Randria C,2010], 19,0% par Sonde
On observe que le gain de poids moyen au CRENI 11,59 g/Kg/j est nettement supérieure à la
valeur seuil de 8g/Kg/j, fixée par le protocole national. Ce ci peut être expliqué par le fait
qu’il ya jamais eu de rupture d’intrant et aussi la disponibilité permanent du personnel
compétent. Ce taux est supérieure aussi à celui obtenu par d'autres auteurs en Afrique. 2,49
g/Kg/j par Julien 2012 au Burkina [Julien D 2012 ], 8,8 g/kg/j par sonde en 2009 au Burkina
[Sonde I 2009], 6,8 g/kg/j par OUEDRAOGO en 2012 au Burkina et 7,64 g/kg/ j par Sall et
al. (1999) à Dakar [OUEDRAOGO O 2012].
Notre étude montre que la durée moyen de séjour est de 4,6 semaines légèrement supérieure
à la valeur acceptable fixée à supérieur à 4 semaines par le protocole national. Ce chiffre est
supérieure à celui obtenu par d'autres auteurs en Afrique. 24 jours par sonde en 2009 au
Burkina, 30 jours par Sall et al en 1999 au sénégal, 14,8 jours par Van Roosmalen et al 1987
en Tanzanie e et 15 jours par Sall et al en 2000 à Kaolack au Sénégal[Sonde I 2009].
Intégrer les activités de la PEC de la MAG dans la formation de base des agents de
santé.
Recycler les agents sur le remplissage correct des supports de collecte des données et
leur entretien ;
Sensibiliser les mères sur les thèmes clés de la nutrition et encourager la fréquentation
aux consultations préventives.