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INTRODUCTION :

Pendant la période du 21 au 25 août 2017 à Lusaka (Zambie), la délégation du FAWE Congo


constituée de sa présidente la professeure Rosalie KAMA NIAMAYOUA, la coordonnatrice
nationale Mme KAYA, le tuteur du FAWE- Microsoft Mr BAKALA J’Ignore, plus deux élèves
Helena NDALA et Rebecca MPAKA avait participé à la conférence sur l’éducation des filles
en Afrique et la dixième assemblée générale du FAWE avec comme thème principal : « vers
l’égalité des sexes dans l’éducation : positionner les jeunes pour défendre l’agenda sur
l’éducation en Afrique » , et sur cette occasion nos élèves avaient eu ce privilège de
participé au concours régional des lauréates nationales en sciences, technologie, ingéniorat,
art /design et mathématiques (STEAM) .

OUVERTURE DE LA CONFERENCE SUR L’EDUCATION DES FILLES EN AFRIQUE


Mercredi 23 août 2017 à 09h 30 minutes :
L’ouverture de la conférence était effectuée par la première dame de la Zambie et le
ministre de l’éducation générale zambienne.
Modératrice : Professeur Rosalie KAMA NIAMAYOUA, membre de FAWE Afrique.
L’objectif de cette séance d’ouverture était d’obtenir la volonté politique et un soutien
solidaire en faveur de l’éducation des filles en Afrique, et pendant la présentation la
modératrice cita Ban Ki Moon en substance que: « l’éducation n’est pas un privilège, mais
c’est un droit.»
En suite de cela, les différents partenaires ont exposé tour à tour tels que :
- La représentante de l’Unicef au Zambie ;
- L’envoyé spécial de l’union africaine ;
- Le représentant de Microsoft Afrique - moyen orient ;
- Le commissaire des ressources humaines de l’U.A ;
- La Directrice de l’Unesco de l’Afrique de l’Est ;
- La présidente du FAWE Afrique.
Ensuite, la parole était accordée à la première dame de la Zambie pour un mot d’ouverture
de la conférence.

14h35 : La session plénière dans la salle room au RDC.


Titre de la session : Réflexion sur des cadres propices à légalités de genres dans le secteur
de l’éducation en Afrique.
La présidente de la session Mme Simone De CORMAMOND membre fondateur du FAWE
Afrique.
D’après l’exposé de la professeure Sarah Anyang AGBOR, commissaire RHST, UA.

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Nous pouvons lire : « On ne doit pas laisser les enfants s’amuser avec les téléphones et les
ordinateurs, mais plutôt leur apprendre à étudier. Il y a aussi un problème des enfants
soldats, on doit se mobiliser pour barrer la route à ces genres d’activités. L’U.A ne doit pas
toujours jouer le rôle de la police, mais on doit aussi travailler tous ensemble et chaque pays
doit normalement améliorer ses fiches pour relever les défis. »
Intervention du Ministre gambien de l’enseignement : depuis la charte de Dakar beaucoup
de chose sont passés et on n’a pas eu mal des résultats, et beaucoup de chose ont été
amélioré.

Thème 1: school-related gender –based violence Zimbabwe.


Présenter par les élèves zimbabwéennes.
Pour améliorer l’éducation, nous avons besoin de l’internet pour nos recherches et les
produits sanitaires doivent être possibles dans nos écoles.
La formulation et la mise en place de la politique pour la question du genre, les filles et les
garçons doivent participer aux activités sportives ensembles et on doit avoir les matérielles
d’apprentissages dans nos écoles.
Le ministère de l’enseignement doit prendre les élèves en charges tout en revoyant la
proportion entre les élèves et les enseignants.

Thème 2 : la violence dans les écoles


La violence basée sur le genre est vraiment regrettable et s’applique sur tout le monde.
Nous prenons en compte toutes les violences causées par le genre, les statistiques montrent
que les filles sont plus exposées à de telles violences.
Les éducateurs doivent apprendre aux élèves (garçons) comment vivres aves les élèves
filles, tout en restant ensemble avec eux à l’école et le partenariat est important au niveau
de l’école.

Thème 3 : l’action des syndicats de l’enseignement pour mettre fin à la violence basée sur
le genre (VBG) : étude de cas par Angela CHISANGA, syndicat des enseignants de
l’éducation de base de Zambie et Léa KASAJI, Zambia national union of teachers.
Ils engagent les enseignants et la société, les enseignants peuvent en faire partie de la
violence basée sur le genre (VGB) et ils peuvent aussi être engagés pour éliminer cela ; le
gouvernement canadien appui l’initiation de lutte contre le VGB, Nous formons l’union de
sept pays d’Afrique qui participent pour mettre fin au VGB au niveau des écoles,les
enseignants et élèves peuvent être victimes du VBG.
Le rôle des syndicalistes Zambiens et différentes expériences :
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- Reforme de politique de genre ;
- Vulgarisation de l’information ;
- Police.
Actuellement, toute la république est entrain de lutter contre le VBG et nous devons tous
lutter contre le VBG la main dans la main.
Conclusion : les enseignants sont au cœur de la violence même et ils peuvent changer cela
au niveau de l’école et à la maison.

Thème 1: le contexte d’éducation des filles.


Le cas de Zimbabwe
Pourquoi l’éducation des filles ne progresse pas en Afrique ?
Les raisons sont multiples, et on peut citer comme l’éloignement des établissements
scolaires et le problème de la prise en charge, et pour remédier à cela nous avons trois
piliers : le ministère de l’enseignement, les parents et l’école.

Thème 2 : recherche d’action pour l’intégration du genre en milieu scolaire


C’est une initiative qui a été promu par le SADC qui est composé de 4 fonctions :
- La proportion sexuelle de travail ;
- L’infrastructure physique scolaire ;
- Le genre et matière scientifique ;
- L’attitude pratique influençant le comportement des jeunes filles.
Et au niveau des décideurs politiques : nous avons la signature d’un manifeste pour
l’éducation des filles en regardant les films.

Thème 3 : l’intégration sensible au genre


Nous avons trois secteurs : sous primaire ; primaire et secondaire il y a une équipe
technique, qui avait validé le model du FAWE pour le renforcement de capacité.

Thème 4 : intégration de la pédagogie sensible au genre dans l’EFTP agricole en


République Démocratique du CONGO, par Yves TANKWEY SAPA- assistant gestionnaire de
programme, ETAGE/VVOB.
En RDC près de 70 % de la population vit de l’agriculture, le contraire est qu’au niveau de
l’enseignement agricole, les filles sont moins nombreuses.

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Contexte : il y a l’inégalité du genre soit 34 % de fille au niveau de l’Afrique sub-saharienne,
les formations telles que le BTP sont réservées au garçon, et par contre la couture et
l’hôtellerie aux filles.
Au niveau de l’enseignement technique agricole le nombre des enseignantes est très faible,
un programme est en cours pour mettre au point l’intégration sensible au genre.
L’approche était d’avoir intégré un programme sensible au genre et de former les
enseignants, FAWE avait organisé une séance de formation des acteurs enseignants
(inspecteurs, directeurs, enseignants …).
Résultat : au niveau des écoles ciblées, il y a eu un changement en précèdent par la
séparation des toilettes de filles et garçons, et dans les salles de classes les enseignants
poussent les élèves (filles et les garçons) d’être impliquer dans le programme sensible au
genre. Il est donc important que les politiques s’impliquent aussi par rapport à leurs
programmes.

Thème 5 : l’introduction de la pédagogie sensible au genre (PSG) dans le système éducatif


dès la petite enfance, présenté par Anna MURRU, VVOB, Zambie.
Les enfants manifestent tôt leurs appartenances entre 3 ou 4 ans, c’est la socialisation qu’ils
reçoivent influence leur comportement.
La conscience commence à grandir pour mettre cela en pratique, même les enseignants
sont conscients de cela.
Donc, il est important de réagir à partir de cet âge car le cerveau est en train de se
développer.
Résultat : il y a un manuel pour cela, le renforcement de capacité des enseignants, nos amis
de la Zambie ont intégré cela dans le sous-secteur d’enseignement, et nous espérons finir
l’ouvrage d’ici 2018 pour qu’il soit utilisé en 2019.

Thème 6 : la formation des enseignants, conditions de travail et de vie dans les états
membres, par Dr Beatrice NJENGA, CUA –RHST
Dans le cadre de réorganisation de l’union africaine, comment pouvons-nous travaillés avec
nos enseignants au Kenya ?
« Les gens qui viennent aider pour la construction » voilà comment les enseignants sont
considérés au Kenya et l’enseignant doit être un producteur et non un consommateur de
connaissance.
Comment créer des plateformes sur tous les secteurs (régional) ?

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Les connaissances changent rapidement et les enseignements aussi doivent évoluer au
même rythme, et comment pouvons-nous aider les enseignants de suivre cette évolution ?
Selon la recommandation de l’U.A teacher study.
Au niveau de la sous-région, si l’éducation est considérée comme centrale, le statut des
enseignants sera pris en compte.
L’appréciation des enseignants sera d’intégrée les gouvernements africains et ils doivent
devenir les acteurs de transmissions de connaissances en ressources humaines et les
sciences.
Le résultat de l’étude et certaines recommandations :
- Le protocole sur la mobilité des enseignants africains, parce qu’il faut regarder le nombre
des pays qui n’arrivent pas à déployer les enseignants dans d’autres pays pour remonter
leur statut, sachant que l’éducation est un droit ,et nos gouvernements doivent tenir en
compte les élèves et enseignants ;
- les normes professionnelles : les exigences minimales pour entrer dans le métier ;
- Les autorités de régularisation des enseignants ;
- La plate-forme de groupe de travail pour tous ceux qui sont qualifiés dans le cadre
d’évolution et de reportage, nous allons validés les indications dans deux mois, ce qui nous
permettra d’intervenir avec des résultats fiable.

Thème : travail en GRP


Thème 1: Le rôle central de l’enseignant en GRP, dans le but d’atteindre l’égalité de genre et
d’obtenir des bons résultats d’apprentissage.
Le CBA est une petite unité crée par l’Unesco en 1999.
- Renforcement de capacité des enseignants ;
- pédagogie sensible au genre pour la profession enseignante ;
Sont des facteurs de motivation importante pour les enseignants.
« Je pense que si la science était entre les mains des femmes et filles il aurait moins de
dégâts dans le monde ».

Thème 2 : la pédagogie qui intègre le genre.


Le cas du Malawi :
Comment les enseignants se comportent-ils en classe ?

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Le modèle obligatoire aux enseignants du Malawi est conçu en six modèles comme une
maison des cartes, les écoles privées et publiques étaient invitées à cette séance de travail
et il était demandé aux instituts d’intégré une formation concernant le genre.
Le ministère a élaboré un programme sensible au genre, le document était utilisé pour les
élèves enseignants.

Dans la grande salle 24/08/2017


Thème 2: la chute de dépense a l’éducation publique.
Le cas de la Zambie :
La transformation au niveau de l’éducation est que, Il y a un déclin au niveau du
financement à l’éducation, qui est actuellement à moins de 10%.
La plupart des enfants ne sont pas éduqués, on essaie de travailler avec 27 pays en
collaboration avec des pays francophone et anglophone.
Nous demandons aux Etats d’augmenter le financement au niveau de l’enseignement.
Question: En plus de cela, comment on peut augmenter le financement, au moment où tous
les Etats ont besoin de financement ?
Question: comment faire pour regagner la confiance des donateurs ? Sachant que les pays
donateurs disent que nous avons assez donné mais l’Afrique n’évolue pas.
Réponse : au Malawi on a fait une suivie de fond, la mise en œuvre n’était pas efficace selon
la société civile et nous voulons aussi une transparence.

Thème 3 : comment les jeunes voient-ils le financement à l’éducation ?


Les jeunes constituent une population en croissance, qui est une charge pour l’état.
Et surtout dans les zones rurales (distance, la prise en charge, ….) la qualité de
l’enseignement reste à désirer surtout du côté des filles, les perspectives dans les
communautés ne sont pas efficaces et ils considèrent qu’il n’est pas nécessaire de financé
l’éducation des filles, vaut mieux les mariées.
Nos écoles manquent vraiment d’infrastructure, et certaines filles n’ont aucune idée quand
on parle d’un livre et même pas d’un banc, donc nous demandons au gouvernement de
s’investir.
Prenant en compte le ministère de l’éducation, les transformations doivent être efficaces, et
on doit noter qu’à l’avenir il faut dire aux communautés qu’ils ont cette responsabilité à
l’éducation et il faut aussi penser aux collectes des taxes.
En conclusion, les différents gouvernements doivent allouer un fond à l’éducation comme il
les fond avec les salaires de fonctionnaires de l’état, et on doit améliorer notre façon de voir
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l’éducation des jeunes filles et l’éducation est un investissement pour la croissance
économique.
D’autres part nous remarquons qu’Il y a des coûts cachés, quand le gouvernement dit que
l’éducation est gratuite ; par après on nous demande de payer l’assurance santé et les frais
d’accès à la bibliothèque et cela se complique d’avantage dans les milieux ruraux.

Thème 4 : problème de financement à l’éducation.


Le cas de la Zambie :
Le budget du gouvernement zambien a l’éducation est de 8,5% au secondaire et 2,5% au
primaire, en réalité 2,5 % est vraiment insuffisant pour l’éducation de nos enfants.
Connaissant bien que nous avons 91 % des écoles primaires contre 9% des écoles
secondaires, cela montre que, nous avons un déficit des écoles secondaires et nous
disposons 8% du budget pour construire les écoles secondaires mixte et des filles.
Nous vous recommandons de ne pas arrêter de construire des écoles secondaires, sinon
vous allez tomber dans les mêmes problèmes que le nôtre.
D’après l’intervention du Directeur de cabinet du ministère de l’enseignement du Burkina
Faso, nous sortons d’une crise insurrectionnelle donc il est difficile au gouvernement
d’assumer toute les responsabilités.
La volonté politique est belle et bien là, et en termes de coût nous pouvons au moins faire
face aux problèmes de l’éducation.
On a la même situation de déséquilibre que la Zambie, au secondaire c’est encore plus
profond en déséquilibres.
La situation globale est autour de 19 % et on compte atteindre 20 % d’ici 2018.
Une autre caractéristique c’est le transfert de compétence, il y a un projet en cours tel que
la construction des lycées scientifique et technique.
Et il y a un programme d’attribution des bourses aux filles soit 80 % et 20 % aux garçons
dans le cadre de la discrimination positive.
Le cas de la Namibie :
L’éducation chez nous est une priorité et nous avons deux ministères de l’enseignement,
nous finançons l’enseignement jusqu’à 80 %, l’éducation primaire est une priorité de
priorité pour notre pays. Chez nous, nous encourageons les garçons d’aller à l’école car le
pourcentage des filles instruites est supérieur à celui de garçons.

CONCLUSION :

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Au terme de cette conférence sur l’éducation des filles en Afrique, plusieurs points
pertinents concernant les filles, leurs éducations et leurs prises en charges ont été abordés,
et nos gouvernements ont la charge d’accompagner cette partie de la population avec l’aide
de certains partenaires et parents d’élèves pour atteindre cet objectif d’instruire nos élèves
pour qu’elles puissent être à la hauteur de défendre les programmes de l’éducation en
Afrique.

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