Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Electromagnetisme
Electromagnetisme
Electromagnetisme
Introduction Générale
Chap. I : Magnétostatique
Chap. II : Induction électromagnétique
Chap. III : Equations de Maxwell
Introduction Générale
1- Notion de CHAMP
champ de Température
Notion de champ Scalaire champ de Pression
champ de Vitesse
Notion de champ Vecteur champ de Gravitation (Pesanteur)
1-1.- CHAMP de Gravitation
Zone de
Gravitation
Terre Zone de Hors
Gravitation
Zone vide:
Pas de
champ
Pile
+ -
Zone de
CHAMP
Zone de Hors
CHAMP
Ce CHAMP est dû aux charges électriques.
1-3.- CHAMP Magnétique
Boussoles
AIMANT
S N
Introduction Générale
1- Vision générale sur le cours d’EM
Charge Electrique
3. Potentiel vecteur
• Expressions
• Relation avec le champ Magnétique
4. Détermination du Champ magnétique
• Direction
• Sens
• Module
• Unités
5. Action électrodynamique
• Expressions des Forces dues au champ magnétique
6. Equations de la magnétostatique
• Des siècles avant notre ère, il a été constaté que quelques pierres (magnétite Fe3O4)
phénomène.
• Les chinois furent les premiers à utiliser les propriétés des aimants, il y a plus de
1000 ans, pour faire des boussoles.
• Il fallait attendre la fin du XIXème siècle pour qu’une théorie complète apparaisse;
la théorie de l’électromagnétisme où l’électricité et le magnétisme sont deux
aspects d’un même phénomène.
• Tout commence avec l’expérience du physicien Oersted (1819) qui constate
que le passage d’un courant électrique le long d’un fil fait dévier l’aiguille d’une
boussole, ce qui prouve l’existence de forces magnétiques dues aux courants
électriques.
• L’étude quantitative des interactions entre aimants et courants fut faite par les
physiciens Biot et Savart (1820).
• Un grand nombre physiciens célèbres a contribué à l’élaboration de la théorie
électromagnétique: Oersted, Ampère, Faraday, Foucault, Henry, Lenz, Maxwell,
Weber, Helmholtz, Hertz, Lorentz ...
• Si la théorie d’électromagnétisme débuta en 1819 avec Oersted, elle ne fut mise
en équations par Maxwell qu’en 1873 et ne trouva d’explication satisfaisante,
dans le cadre de la théorie de la relativité d’Einstein, qu’en 1905.
Nous nous intéressons ici à La magnétostatique qui consiste à étudier les
ce couleur signifie à
champs magnétiques stationnaires (indépendants du temps). reviser
2- Sources de champ magnétique
2-1- Aimants
L'approche d'une aiguille aimantée (boussole) vers un aimant droit donne les
résultats suivants :
- L'aiguille change de sens suivant l'extrémité de l'aimant qu'elle approche.
- Le pôle nord de l'aiguille est attiré par le pôle sud de l'aimant.
On peut donc en déduire les propriétés suivantes :
• Un aimant possède un pôle nord et un pôle sud, qui sont indissociables.
• Contrairement à l’électrostatique , on ne peut isoler et manipuler
indépendamment des entités qui seraient de type nord et de type sud.
• Les pôles opposés s'attirent et les pôles semblables se repoussent.
• L'aiguille aimantée est un aimant à deux pôles.
S N
2-2- Planète Terre
La boussole s'oriente dans une direction et un sens précis sans l'influence d'un aimant
proche. Le pôle nord de l'aiguille indique le pôle Nord géographique.
On en déduit que :
• La planète Terre est une source de champ magnétique.
• Le pôle Nord géographique est en fait, à peu près, le pôle sud magnétique.
Sud géographique
Nord magnétique
Figure : Le champ magnétique terrestre ressemble à celui d'un aimant permanent
linéaire. L'inclinaison du champ magnétique est représentée pour trois positions a, b et c
à la surface de la Terre. (Illustrations Bernard Guillot)
3-2- Unité et ordre de grandeurs :
Un aimant de qualité courante donne 10 Gauss (10-3 tesla). Un très bon aimant
peut atteindre quelques centaines de Gauss,
q
v
P M
v PM v r B
BP ( M ) B( M ) 0 q 0 q 3 , en posant r PM
4 PM
3
4 r
0 d r
L’induction magnétique créée par une dB( M ) I
portion infiniment petite de ce fil est 4 r3
alors donnée par : (Loi de Biot et Savart)
En intégrant sur la totalité du circuit, on d r
B(M ) 0 I
obtient pour la totalité du fil: 4 ( C ) r3
P
j
0
B( M ) I e
2
Fil traversé par B
un courant I
3-Dans le cas de deux fils infinis distant de (a) avec des courants
opposés (I)
2R
4- Propriétés de symétrie de l’induction magnétique
Un vecteur axial, ou pseudo-vecteur, est un vecteur dont le sens est défini à partir
d’une convention d’orientation d’espace et dépend donc de cette convention.
2) Invariance
Exploiter les invariances pour trouver les variables dont dépend le champ
Ecrire l’expression du champ dB(M) produit par cette structure élément aire
En déduire le module du champ B(M).
5-Théorème d’Ampère
En électrostatique, on a utilisé le théorème de Gauss pour déterminer le
champ électrostatique dans le cas des configurations à fortes symétries.
En magnétostatique, il existe un théorème relatif à l’induction magnétique
connu par le théorème d’Ampère.
I1 I2 I3 I4
()
I5
Dans le cas d’une distribution quelconque de courants, la circulation de l’ind.
Mag. B le long du contour fermé () orienté est donnée par l’expression:
(S) est une surface qui
B.d 0 I i 0 J .dS s’appuie sur le contour ()
()
i (S )
(Théorème d’Ampère)
I1 I3
I4
I2
I
B.d 0 (I1 I3 )
B.d 20 I
Remarque
:
H .d I
i
i
7- Equations locales de B a
Le Gradient: grad f f
• Mesure la non uniformité d’un champ scalaire,
• Indique les valeurs croissantes d’un champ scalaire,
La Divergence: div A . A
On déduit donc que l’ind. Mag. est un champ de vecteur à flux conservatif.
1 ( P)
Par analogie avec l’expression du potentiel scalaire: V ( M )
40 , d
r
volume
0 j ( P)
l’expression du potentiel vecteur est donnée par : A( M )
4 volume r
d
B2n B
n12 S
2
M B2t 2
Interface entre 2
B1t milieux
1
B1n B
1
La composante normale de l’induction mag. est continue B1n B 2n
m
m
I
m
S N
3ème Séance
11- Energie magnétostatique
a) Cas d’un courant filiforme plongé dans une induction magnétique
Travail des forces de Laplace
Considérons un circuit filiforme parcouru par un courant I, placé dans une
ind.mag. B.
Un élément de longueur subi la force de Laplace : dF Id B C
Lors d’un petit déplacement du circuit de d r, la 2
dr
force magnétique effectue le travail ,
d S
d 2WLAP dF .dr I (d B).dr d
2 B
2
d WLAP dF .dr I (dr d ) .B I B. d S I d 2 I
d 2 S
dWLAP I d
d = dc est appelé flux coupé (flux à travers la surface jaune)
Dans le cas d’un circuit rigide on peut montrer que: Coupé 2 1
Le travail de la force magnétique, entre deux positions initiale (1) et finale (2),
est donné par:
WLAP I (2 1 ) ICoupé (Théorème de Maxwe
Energie potentielle magnétique
Considérons un circuit électrique parcouru par un courant permanent I et
placé dans un champ mag. statique.
Le circuit est donc soumis à la force de Laplace.
Il est susceptible de bouger et donc de développer une vitesse.
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique ΔEc =WLAP = I.ΔΦ > 0
Le mouvement se fait donc dans le sens qui accroit le flux
traversant le circuit: C’est la règle du flux maximal.
Le circuit possède donc une énergie potentielle liée à la présence
du champ mag.
Appliquons la conservation de l’énergie totale du circuit:
E = Ec + Wm dWm = - dEc Wm = - Ec = - I = - I ( 2 - 1)
Donc: Wm I Cste
Et puisque pour un circuit placé à l’infini Wm () 0
On en déduit que l’énergie mag. (potentielle) d’un circuit
élect. parcouru par un courant (I) et placé dans une ind. Wm I
Mag est:
Calcul des forces de Laplace à partir du flux
3
Wm 3
dWm dxi dWLAP F .dr Fi dxi
i 1 xi i 1
Wm
Fi F grad Wm I grad
xi
Remarque
Dans le cas de rotation, on démontre que le moment de la force magnétique
par rapport à un axe Δi passant par le centre d’inertie O du circuit, dépend de la
variation de flux lors d’une rotation du circuit autour de cet axe:
i / i I
Dans le cas d’un dipôle magnétique, on aura: i
dWm I d I Ba .dS dm.Ba
Wm m.Ba
b) Energie magnétique d’un système de circuits
On démontre que dans le cas de (n) circuits filiformes parcourus par des
courants I1, I2, …., In , l’énergie magnétostatique est donnée par:
1 n
Wm I i i
n
avec i ji
2 i 1 j 1
c) Cas de distribution volumique de courants
Soit une distribution volumique de courants qui crée en tout point de l’espace
une induction magnétique B. On considère que cette distribution est
constituée par un ensemble de tubes de courants.
dI JdS étant le courant d’un tube de
dS d
courant donné, de section dS.
le flux traversant la surface qui délimite ce tube.
1 1
dWm dI où B.dS A.d dWm J .dS A.d
2 S tu be tube 2 Tube
1 1 1
d Wm J .dS A.d J . A d.dS J . A d
2
2 2 2
1
ce qui donne Wm j . Ad 1
We V d
2 volume 2
dWm B2
d 20
1 n
W m I i i
1
Wélec qiVi ( M i )
2 i 2 i 1
1
Wélect Vd
2 volume
1
Wm j . Ad
2 volume
ε0 E 2 1
Wélec d Wm B
2
d
tout l 'espace
2 20 t espace
Chap. II: Induction électromagnétique
1- INTRODUCTION
Jusqu’à présent: Courant électrique Production Champ magnétique
d
e (loi de Faraday)
dt
(en Weber ) étant le flux total de l’induction mag. B à travers le circuit.
L’induction mag. B reste, à chaque instant, à flux conservatif.
B.dS 0
S
Remarques:
La variation du flux peut être causée :
soit par une variation du champ magnétique au cours du temps,
soit par une variation de la forme du circuit,
soit par une variation de la position du circuit,
soit aux divers effets en même temps.
3- RELATION DE MAXWELL-FARADAY
Forme intégrale
d d B
e(t ) E.d B.dS .dS
dt dt S S t
C
B
C S t
Relation de
E .d .dS Maxwell-Faraday
Forme locale
B B Relation de
rotE
C E .d Srot E .dS S t .dS
t
Maxwell-Faraday
Conséquence
Toute variation de l’induction magnétique dans le temps crée un champ électrique
à rotationnel non nul. C’est la première relation qui relie le champ électrique total
et l’induction magnétique (indépendante des sources).
La deuxième relation indépendante des sources est celle de la conservation du flux
magnétique.
4- LOI DE LENZ
La loi de Lenz permet de prévoir le sens des courants induits:
Le sens des courants induits est tel que leurs effets tendent à s'opposer aux causes
qui leur ont donné naissance.
Les variations du flux dus aux courants induits tendent à s'opposer aux
variations des flux inducteurs.
Exemple d
B croissant 0
d
dt B décroissant 0
dt
I B induit I
B induit
5- INDUCTION EM D’UN CIRCUIT FIXE PLACÉ DANS UNE INDUCTION VARIABLE
Lorsqu’on place un circuit C quelconque, filiforme et fixe, dans un champ mag. B(t),
Ce circuit est le siège d’une f.é.m. e (d / dt ) qui donne naissance à un courant induit.
Sous l’effet de cette f.e.m. (e), une charge q (initialement au repos) est soumise à la
force produite par un champ électrique, appelé champ électrique d’induction, tel que:
F qEinduction
d
Ce champ est lié à (e) par: C ind
E .d e
dt
Contrairement au champ électrostatique, la circulation du champ électrique
d'induction le long d’un contour fermé est non nul, donc c’est un champ
électromoteur.
A
Eind ? ...... Eind
t
6- INDUCTION EM POUR UN CIRCUIT MOBILE DANS UNE IND. MAG. CONSTANTE
i2(t)
i1(t)
rot B( r , t ) = o J ( r , t ) Théorème d’Ampère
divE(r , t ) = (r , t ) / o Théorème de Gauss
E ( r , t )
div rot B( r , t ) = o J ( r , t ) + .
t
1
E ( r , t ).dS = ( r , t ).d = + D
B .dr .[ I I S ]
(S)
o (V )
o S
(C )
où I S = J .dS et I SD = o
E
.dS
(S ) (S )
t
Courant de conduction Courant de déplacement
◼ Un peu d’historique…
( r ,t )
V ( r ,t ) + =0 A(r , t ) + o J (r , t ) = 0
o
1 2
− 2 . 2
c t
En régime permanent, →
On retrouve alors les équations de Poisson de l’électrostatique et
de la magnétostatique.
Cours d’Electromagnétisme STPI UMP- ENSA d"Oujda 16
◼ CONDITIONS de PASSAGE entre 2 MILIEUX
Par contre,
le champ EM n’est plus nécessairement continu à la traversée
de surfaces chargées ou parcourues par des courants surfaciques.
E2 − E1 = .n1→2
o
B2 − B1 = o J s n1→2
1 E
(ISD << IS ) 2
.
c t
rot B B.dr = o .I S
(C )
………
V- PROPAGATION de L’ENERGIE
Spectre Electromagnétique
1 2V
V V 2 . 2 0
c t
1 A
2
A A 2 . 2 0
c t
1 ( P , t r / c)
V (M, t) . d
4 o
r
o J ( P , t r / c)
A( M , t ) . d
4 r
Ces potentiels sont dit Retardés
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 7
II- ONDES PLANES et SPHERIQUES
II-1. ONDES PLANES
II-1.1. Définition
Une onde est plane si elle admet les mêmes caractéristiques sur
le plan normal à la direction de propagation ; ce plan est le plan
d’onde.
E( M , t ) E( z, t ) B( M , t ) B( z , t ) A( M , t ) A( z , t )
E z
divE (r , t ) 0 0
z
B z
divB(r , t ) 0 0
z
D’où Ez = 0 et Bz = 0
Le
champ
EM d’une onde plane est transverse:
E et B plan d’onde
E z
B n
A z
divA 0 0
z
Az Cte 0
A A z
E Ez 0
t t
Le potentiel vecteur est également transverse.
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 12
II-1.3. Expression B en fonction E pour une OPP
Bx = g’(ct-z) By = - f’(ct-z)
f g
où f' et g'
u u
E .B 02
D’où: E
B
2
c2
Et puisque, E et B sont perpendiculaires à n (vecteur directeur
dans la direction de propagation), alors on peut écrire :
n E
B
c
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 14
II-2. ONDES SPHERIQUES
Source
Onde Sphérique
Surfaces d’onde
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 15
La solution générale de l’équation de propagation est de
la forme:
1 1
S (ct r ) S (ct r ) (ct r ) (ct r )
r r
Où S+ et S- sont des fonctions quelconques
+ et - correspondent donc à 2 ondes sphériques.
Eox cos(t k .z x )
E Eoy cos(t k .z y )
0
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 22
En notation complexe:
E E o exp j (t k.z)
avec E o E ox ex E oy e y
où E ox Eox exp( j x )
E oy Eoy exp( j y )
On défini le rapport complexe:
E oy Eoy
r r exp( j ) avec r et y x
E ox Eox
x x
Eox Eox
La densité d’énergie EM en
d EM o E 2 B 2
tout point du volume () est u( M , t )
d 2 2 o
donnée par :
La variation de la densité d’énergie EM par unité de
temps est donnée par:
u E 1 B
o . .E . B
t t o t
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 3
En utilisant les équations de Maxwell au rotationnel:
B( r , t )
rot E ( r , t )
t
E (r , t )
o o . o J (r , t ) rot B(r , t )
t
La variation de la densité u B
div ( E ) J .E
d’énergie s’écrit alors: t o
C’est l’équation fondamentale de l’énergie EM.
Analogie avec l’équation de la conservation de la charge….!
o
2
Le vecteur de Poynting s’écrit : J EM R o c .E .n u .c .n
En comparant cette expression avec celle de J .v
l’électrocinétique:
On déduit que :
1 1 o
Ρ R.dS R .S et Ρ T P dt .. T E
2
dt
T T o
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 11
Pour une polarisation rectiligne par exemple:
o E
2
o o
eff
x
E 0 et B0
z
j (t kz )
Eo j (t kz )
E Eo e ex B e ey k ez
c c
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 15
Le champ EM de l’onde réfléchie peut s’écrire sous la forme:
j ( t k .r ) k r
Er Eor e r r Br r
Er kr
r c
Le champ électrique total étant nul en z=0 à tout instant, on
aura: j ( t )
j ( r t k ry . y k rx . x )
Eo e ex Eor e 0 t , x et y
Ce qui donne:
Eor Eo ex r et krx kry 0 et kr k
La solution physiquement acceptable est:. k r k
E
Donc: E E e j ( t kz )
ex Br o
e j ( t kz )
ey
r o
c
Cours d”Electromagnétisme STPI A. BENALI ENSAO - UMP 16
Champ EM résultant (onde stationnaire)
Le champ EM de l’onde résultante est donné par:
E Ei Er E x 2 Eo sin (kz). sin (t )
B Bi Br By
2 Eo
cos (kz). cos (t )
c
Les variables d’espace et de temps du champ résultant étant
découplées, l’onde résultante est donc stationnaire.
Le vecteur de Poynting de Eo
l’onde résultante est donné par:
R sin (2 kz). sin (2 t ) e
o c
z
R 0 Donc l’onde stationnaire ne se propage pas