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‫لجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬


Université Ahmed Déraya -Adrar-
Faculté des sciences et technologie

Spécialité : 3 années ETT Département : génie électrique

Projet de fin de cycle :

Etude et présentation d’une centrale Hydraulique

Présenté par : Supervision du prof :

- Berbouchi Cheikh - MASMOUDI .M

Année scolaire :2023/2024


Sommaire
Introduction Général : .................................................................................................................................... 1
Chapitre I : ....................................................................................................................................................... 3
Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques ................................................................................ 3
I.1 Introduction : ......................................................................................................................................... 3
I.2 Principes de base de la production d’électricité hydraulique ............................................................ 3
I.2.1 Conversion d’énergie hydraulique en électricité .......................................................................... 3
I.2.2 Principe de fonctionnement d’une centrale hydraulique ............................................................ 4
I.3 Classement des centrales en fonction de leur chute et de leur mode de fonctionnement ................ 6
I.3.1 Types de fonctionnement : gravitaires, STEP et marémotrices.................................................. 7
I.3.2. Classement des centrales suivant leur capacité de stockage ...................................................... 9
I.4 Les avantages et Les inconvénients de l’énergie hydraulique : ......................................................... 9
I.4.1 Avantages : ...................................................................................................................................... 9
Inconvénients : ...................................................................................................................................... 10
Chapitre II : ................................................................................................................................................... 11
Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques......................................................................... 11
II.1 Introduction ........................................................................................................................................ 11
II.2 Les barrages et Les centrales hydroélectriques ............................................................................... 11
II.2.1 Les barrages ................................................................................................................................. 11
II.2.2 Les centrales hydroélectriques ................................................................................................... 16
Chapitre III : .................................................................................................................................................. 20
Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH). ................................................................................ 20
III.1. Introduction...................................................................................................................................... 20
III.2. Définition et classification de petite centrale hydroélectrique ..................................................... 20
III.2.1 Définition de PCH ...................................................................................................................... 20
III.2.2 Classification de PCH ................................................................................................................ 20
III.3. Constitution d’un micro-centrale ................................................................................................... 21
III.3.1. La part des PCH pami les autres formes d'énergies renouvelables dans le monde ............ 21
III.3.2. Principe de L’hydroélectricité ................................................................................................. 21
III.3.3. Les grandeurs caractéristiques de microcentrale hydroélectrique ...................................... 22
Conclusion ....................................................................................................................................................... 24
Tableau des figures :

Chapitre I :

1. Figure I-1 : Une centrale hydraulique


2. Figure I-2-1 : Principe de fonctionnement d’une centrale hydraulique
3. Figure I-2-2 : Centrale hydraulique des trois Gorges en Chine
4. Figure I-3-1 : Principe de fonctionnement d’une centrale gravitaire
5. Figure I-3-2 : Station de transfert d’énergie par Pompage (STEP)
6. Figure I-3-3 : Les usines marémotrices en France « La Rance »

Chapitre II :

7. Figure II-2-1 : Barrage bakhadda à Tiaret


8. Figure II-2-2 : Barrage de Béni Haroun à Mila
9. Figure II-2-3 : Conception des barrages poids
10. Figure II-2-4 : Barrage du Riou
11. Figure II-2-5 : Conception des barrages voutes
12. Figure II-2-6 : Barrage de Boit les Orgues
13. Figure II-2-7 : Conception des barrages à contreforts
14. Figure II-2-8 : Barrage de Grandval
15. Figure II-2-9 : Conception des barrages en terre
16. Figure II-2-10 : Barrage de Matemale
17. Figure II-2-11 : Conception des barrages à masqué
18. Figure II-2-12 : Barrage des Fades
19. Figure II-2-13 : Conception des barrages zonés
20. Figure II-2-14 : barrage de grand Maison
21. Figure II-2-15 : Turbine Kaplan au Musée des techniques de Vienne, Autriche
22. Figure II-2-16 : Conception de turbine Kaplan
23. Figure II-2-17 : Turbine Francis en Chine
24. Figure II-2-18 : Conception de turbine Francis
25. Figure II-2-19 : Turbine Pelton
26. Figure II-2-20 : Conception de turbine Pelton
27. Figure II-2-21 : Le rotor de la centrale EDF de Martignes
28. Figure II-2-22 : Un stator
29. Figure II-2-23 : Un transformateur de puissance dans un poste électrique
Introduction Général

Introduction Général :

Le processus de génération ou de production d’énergie électrique est en réalité


un processus de conversion d’une forme à une autre selon les sources d’énergie
disponibles dans les centres de demande d’énergie et selon les quantités requises pour
cette énergie. Cela détermine les types de centrales de production ainsi que les types
de consommation, de combustibles et de sources, qui affectent tous le type,
l’emplacement et la capacité de la centrale. Parmi les centrales électriques bien connues
: la centrale hydraulique (hydroélectrique).

L’hydro-électricité, première des énergies renouvelables, a un rôle majeur à


jouer dans la sauvegarde de notre environnement. L’énergie hydraulique utilise
l’énergie des cours d’eau ou des chutes pour transformer la force motrice de l’eau en
électricité. L’eau, par son poids et sa vitesse, met en action une turbine et transforme
l’énergie hydraulique en énergie mécanique. La turbine entraîne à son tour une
génératrice qui transforme l’énergie mécanique en électricité. Aujourd’hui,
l’hydroélectricité représente la première source mondiale de production d’énergie
1
renouvelable.

Les humains utilisent l'eau pour effectuer des travaux depuis des milliers
d'années. Les Grecs utilisaient des roues à eau pour moudre le blé en farine il y a plus
de 2 000 ans, tandis que les Égyptiens utilisaient les vis d'Archimède pour l'irrigation
dès le troisième siècle avant J-C. L'évolution de la turbine hydroélectrique moderne a
commencé au milieu des années 1700 lorsque Bernard Forest de Bélidor, un ingénieur
hydraulique et militaire français, a rédigé l'ouvrage révolutionnaire Architecture
Hydraulique.

En 1880, une dynamo entraînée par une turbine hydraulique était utilisée pour
fournir un éclairage à l'arc — une technique où une étincelle électrique dans l'air entre
deux conducteurs produit une lumière — à un théâtre et à une vitrine à Grand Rapids,
dans le Michigan. En 1881, une dynamo connectée à une turbine dans un moulin à

1
J. Ramage, ‘Energy - A Guidebook’, New Edition, Oxford University Press, New York,1997.
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Introduction Général
farine fournissait un éclairage de rue aux chutes du Niagara, à New York. Les deux
utilisaient la technologie du courant continu.

La percée dans le courant alternatif, la méthode utilisée aujourd'hui, a permis de


transmettre l'électricité sur de plus longues distances et a inauguré la première
installation commerciale aux États-Unis : une centrale hydroélectrique à courant
alternatif à la centrale électrique de Red lands en Californie en 1893. La centrale
électrique de Red lands utilisait des roues hydrauliques Pelton alimentées par l'eau du
ruisseau voisin Mill Creek et un générateur triphasé qui garantissait une fourniture
d'énergie constante. 2

L'énergie hydroélectrique n'est pas la seule forme de production électrique à


partir de l'énergie de l'eau mais elles ne constituent que de relativement faibles
capacités de production en comparaison des centrales hydroélectriques. Ce sont les
turbines appelées hydroliennes qui exploitent l'énergie cinétique des courants marins
ou fluviaux, les installations qui exploitent l'énergie des vagues, ainsi que l'énergie
thermique des mers.

L’objectif de notre travail est d’étudier et de présenter la centrale


hydroélectrique. Dans ce contexte, Dans le premier chapitre, nous parlerons
généralement sur Concepts fondamentaux des centrale hydraulique leur type, leurs
avantages, leurs inconvénients et le principe de base de la production d’électricité.
Ainsi, dans le deuxième chapitre, nous discuterons de la petite centrale hydroélectrique
(PCH), de sa classification et de ses composants principaux. Enfin, dans le troisième
chapitre, nous parlerons sur les technologies et composants des centrales hydrauliques.

2
https://www.energy.gov/eere/water/history-hydropower
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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

Chapitre I :

Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques

I.1 Introduction :

Les projets de centrale hydroélectrique sont depuis longtemps utilisés pour


approvisionner en électricité les petites communautés éloignées ou isolées.
Actuellement, l’hydroélectricité représente la première source mondiale de production
d’énergie renouvelable avec environ 14 % de la totalité de la production de l’électricité
générée sur la planète.

Figure I-1 : Une centrale hydraulique

I.2 Principes de base de la production d’électricité hydraulique

I.2.1 Conversion d’énergie hydraulique en électricité

Ces phénomènes prélèvent de l'eau principalement dans les océans et en libèrent


une partie sur les continents à des altitudes variables. On parle du cycle de l'eau pour
décrire ces mouvements. De l'eau en altitude possède une énergie potentielle de
pesanteur. Cette énergie est peut-être alors captée et transformée, lors des mouvements
de l'eau qui retourne vers les océans. Avant l'avènement de l'électricité, les moulins à
eau permettaient de capter cette énergie mécanique pour entrainer des machines-outils
(machines à tisser). Les marées peuvent fournir localement de grandes quantités
d'énergies physiquement propre, les marées ne peuvent cependant plus de centième de
l'énergie potentiellement disponible à partir d'installation hydroélectrique.
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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

I.2.2 Principe de fonctionnement d’une centrale hydraulique

Une centrale hydroélectrique utilise la force de l'eau pour produire de


l'électricité. Le processus commence par la collecte de l'eau dans un barrage, où elle
est stockée pour une utilisation ultérieure. Lorsque de l'électricité doit être produite, les
vannes du barrage sont ouvertes pour permettre à l'eau de s'écouler rapidement à travers
les turbines. La haute pression de l'eau fait tourner les turbines, convertissant ainsi
l'énergie hydraulique en énergie rotative. Cette énergie rotative est ensuite convertie en
énergie électrique par les générateurs électriques. L'électricité produite est ensuite
transportée à travers le réseau électrique vers les maisons et les usines. Les opérations
de la centrale sont gérées et surveillées en continu pour garantir des performances
optimales et la sécurité.

Figure I-2-1 : Principe de fonctionnement d’une centrale hydraulique

I.2.2.1 Puissance, chute et débit des centrales hydraulique

Les installations peuvent être caractérisées selon deux critères :

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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

I.2.2.1.1 Gammes de puissance

Centrales hydroélectriques suivant leur puissance installée, les Petites Centrales


Hydroélectriques (PCH) ou (Small hydro) ou Petite Hydroélectricité (PHE), et les
Grandes Centrales Hydroélectriques (GCH) ou (large hydro). La limite entre ces deux
catégories peut varier d'un pays à l'autre mais elle est généralement située à 10 MW.

La classification des centrales hydroélectriques établie par l’Union


Internationale des Producteurs et Distributeurs d’Électricité (UNIPEDE) :

1. Petite centrale pour une puissance comprise entre 2 000 kW et 10 000 kW


2. Mini-centrale pour une puissance comprise entre 500 kW et 2 000 kW
3. Micro-centrale pour une puissance comprise entre 20 kW et 500 kW
4. Pico-centrale pour une puissance inférieure à 20 kW.

Les Grandes Centrales Hydroélectriques représentent la plus grande partie de la


puissance installée et ont des puissances variant de quelques dizaines à plusieurs
dizaines de milliers de MW pour les installations les plus puissantes.

À l'heure actuelle, l'installation ayant la


plus grande puissance de production jamais
construite est le barrage des Trois Gorges en
Chine. L'installation a une puissance totale
installée de 22 500 MW constituée par 26
turbines de 700 MW et 8 unités
supplémentaires (6 unités de 700 MW et 2
Figure I-2-2 : Centrale hydraulique des trois
unités de 50 MW). La puissance des trois Gorges en Chine
Gorges est le triple de la puissance installée de
la plus grande centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa (7 réacteurs) d'une puissance
installée totale de 8 212 MW.

La puissance de la deuxième plus grande centrale hydroélectrique, celle d’Itaipu


à la frontière entre le Brésil et le Paraguay, est de 14 000 MW.

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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

I.2.2.1.2 Débit, chute et puissance

La puissance hydraulique d’une chute d’eau, exprimée en watts (W), est le


produit de la masse volumique de l’eau 1000 kg/𝑚3 par le débit Q (exprimé en 𝑚3 /s)
et par la hauteur de chute H, exprimée en mètres de colonne d’eau MCE.

Les particules liquides d’un cours d’eau perdent progressivement leur énergie
potentielle par frottement sur le fond et les berges en descendant le cours d’eau. Dans
un aménagement hydroélectrique, l’eau du cours d’eau est dérivée à un certain point,
transportée jusqu’à la centrale par des conduits hydrauliques à faible perte d’énergie
puis restituée plus en aval. On dispose ainsi d’une chute d’eau dont l’énergie
hydraulique est transformée en énergie mécanique par la turbine puis transformée en
énergie électrique par l’alternateur. La puissance électrique délivrée par la centrale au
transformateur du poste de départ vers le réseau électrique est la puissance hydraulique
de la chute d’eau diminuée par les pertes de charges dans les conduits hydrauliques,
par le rendement de la turbine, par le rendement de l’alternateur et par la consommation
des équipements auxiliaires.

En ordre de grandeur pour une première approche, on a coutume de dire que la


puissance d’une centrale exprimée en kW est égale à 8QH ce qui correspond à un
rendement global de 82% pour l’installation.

D’après cette formule approximative, on doit turbiner un débit de 40 𝑚3 /s pour


générer une puissance de 100 MW sous 300 m de chute, alors qu’il faut turbiner 830
𝑚3 /s pour générer la même puissance sous 15 mètres de chute.

I.3 Classement des centrales en fonction de leur chute et de leur mode


de fonctionnement

A l’intérieur des deux grandes classes de centrales (PCH et GCH), les


installations ne fonctionnent pas toutes de la même façon, n’ont pas d’égales capacités
de stockage et ne travaillent pas sous des hauteurs de chute identiques.

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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

I.3.1 Types de fonctionnement : gravitaires, STEP et marémotrices

➢ Les centrales dites gravitaires sont celles qui utilisent l’énergie d’une
chute d’eau, comme expliqué ci-dessus. Ces centrales peuvent également
stocker de l’énergie potentielle dans une retenue pour pouvoir produire de
l’énergie électrique sur le réseau au moment le plus opportun pour
l’équilibre de ce dernier.

Figure I-3-1 : Principe de fonctionnement d’une centrale gravitaire


➢ Les stations de transfert d'énergie par pompage (STEP), aussi connues
sous l'appellation centrales de pompage-turbinage, ont en outre la capacité
d’utiliser l’énergie disponible sur le réseau lorsque cette énergie est
excédentaire ou à faible valeur, pour pomper l'eau d'un bassin inférieur
vers un bassin supérieur et transformer ainsi l’énergie électrique en
énergie potentielle stockée dans le bassin supérieur. Les STEP sont
aujourd’hui le seul moyen disponible pour stocker de grandes quantités
d’énergie.

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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

Figure I -3-2 : Station de Transfert d'énergie par Pompage (STEP)


➢ Les usines marémotrices utilisent l'énergie des marées en stockant l’eau
à marée haute dans un estuaire ou dans un bassin créé artificiellement à
l’aide de digues, puis turbinent l’eau ainsi stockée en période de basses
eaux. L’optimisation du fonctionnement conduit à turbiner et à pomper
l’eau dans les deux sens au cours d’un cycle de marée, on parle de
turbinage direct et indirect et de pompage direct et indirect.

Figure I -3-3 : Les usines marémotrices en France « la Rance »

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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.

I.3.2. Classement des centrales suivant leur capacité de stockage

• Les centrales au fil de l'eau ont une constante de vidage généralement


inférieure à deux heures. Il peut s’agir de centrales de moyenne ou haute chute
avec une simple prise d’eau sans stockage au niveau de la dérivation, ou de
centrales de basse chute situées en partie basse des fleuves, là où la chute
disponible est faible et où la production d’énergie se fait avec un débit d’eau
important, d’où la difficulté d’obtenir une constante de vidage élevée.
• Les centrales à « éclusées » ont une constante de vidage comprise entre deux et
deux cents heures. Leur capacité de stockage leur permet une modulation de la
puissance délivrée dans la journée voire la semaine. Leur gestion permet de
suivre la variation de la consommation sur ces horizons de temps (pics de
consommation du matin et du soir, différence entre jours ouvrés et weekend,
notamment). Elles sont typiques des aménagements réalisés en moyenne
montagne.
• Les centrales de lac, ou réservoirs, ont une constante de vidage supérieure à
deux cents heures. Les centrales-lacs correspondent aux ouvrages présentant les
réservoirs les plus importants. Ceux-ci permettent un stockage saisonnier de
l'eau, et une modulation de la production pour passer les pics de charge de
consommation électrique : l'été pour les pays où la pointe de consommation est
déterminée par la climatisation, l'hiver pour ceux où elle est déterminée par le
chauffage.

I.4 Les avantages et Les inconvénients de l’énergie hydraulique :

I.4.1 Avantages :

1. Environnement : un des principaux avantages de l'énergie hydraulique, énergie


renouvelable, est que, dans la plupart des cas, elle ne rejette pas de gaz à effet de
serre dans l'atmosphère.

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Chapitre I : Concepts Fondamentaux des Centrales Hydrauliques.
2. Durée de vie : les ouvrages hydrauliques sont conçus pour une durée de vie qui
dépasse le siècle, alors que l'âge moyen des centrales hydroélectriques d'EDF
n'est que de 50 ans, et ils assurent des niveaux satisfaisants de performance et de
sûreté.
3. Rendement : les centrales hydroélectriques produisent de l'électricité de
manière relativement efficace. Elles convertissent environ 90 % de l'énergie
disponible (provenant de l'eau) en électricité. C'est bien plus efficace que toutes
les autres méthodes de production d'électricité.
4. Régulation : la souplesse d'arrêt et de mise en route de ces centrales constitue
un atout précieux pour la régulation de la fourniture du courant.

Inconvénients :

1. Paysages : un barrage est une énorme masse de béton. Dans un paysage urbain,
cela ne gêne guère mais dans un paysage rural ou montagnard cela gâche
beaucoup le paysage.
2. Fragilité : beaucoup de barrages français (surtout dans les Alpes) commencent
à être vétustes. Des fissures apparaissent ainsi que des fuites. La pression trop
forte de l'eau les fragilise. Des erreurs de construction pour les barrages
construits dans les années 60 nécessitent des réparations.
3. Emplacement : les espaces où l'homme est absent étant très peu nombreux que
ce soit dans les plaines ou dans les montagnes, il faut pour construire un barrage
sacrifier un ou plusieurs village (plus ou moins grands). Cela crée des
déplacements de population et peut entraîner des désaccords de cette même
population. Les barrages modifient également les écosystèmes des sites où ils
sont implantés.3

3
https://uved.univ-perp.fr/module2/co/5-avantages.html
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Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.

Chapitre II :

Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.

II.1 Introduction

Les centrales hydrauliques sont constituées de 2 principales unités :

❖ une retenue ou une prise d’eau (dans le cas des centrales au fil de l’eau)
qui permet de créer une chute d’eau, avec généralement un réservoir de
stockage afin que la centrale continue de fonctionner, même en période de
basses eaux. Un canal de dérivation creusé peut permettre de dériver
latéralement l'excédent d'eau arrivant vers un étang de barrage. Un
évacuateur de crues permet de faire passer les crues de la rivière sans
danger pour les ouvrages ;
❖ la centrale, appelée aussi usine, qui permet d’utiliser la chute d’eau afin
d’actionner les turbines puis d’entraîner un alternateur.

II.2 Les barrages et Les centrales hydroélectriques

II.2.1 Les barrages

Un barrage hydroélectrique ou station de transfert est une structure en béton


construite directement dans le courant d'un cours d'eau naturel pour servir de réservoir
d'énergie potentielle. Il a également pour mission de faire convoyer d'importantes
quantités d'eau vers la centrale.

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Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.
Figure II-2-1: Barrage bakhadda à Tiaret Figure II-2-2 : Barrage de béni Haroun à Mila

II.2.1.1 Les différents types de barrages

Pour ne pas s'effondrer sous la pression de l'eau, un barrage hydraulique doit


s'adapter parfaitement avec la géologie du sol où il est installé. C'est la raison pour
laquelle, il existe différents types de barrages hydroélectriques :

A. Barrages en béton

1. Les barrages poids résistent à la poussée de l’eau par leur masse. Les
barrages poids ont d’abord été construits en maçonnerie, puis en béton, et
actuellement on trouve de plus en plus de barrages poids en béton
compacté au rouleau (BCR). Le béton compacté au rouleau est un béton
faiblement dosé en ciment qui se met en place en grandes masses par des
techniques de terrassement.4

Figure II-2-3 : Conception des Barrages poids Figure II-2-4 : Barrage du Riou

2. Les barrages voutes résistent à la poussée de l’eau essentiellement par


leur forme de voute horizontale qui permet de reporter les forces de
poussée de l’eau sur les rives. Le barrage voute nécessite que les rives de
la vallée soient capables de reprendre ces efforts très importants. Plus la
vallée sera large, plus il sera nécessaire de compléter l’effet de voute par

4
ULRICH Thibaud, [Article :070] « Les ouvrages hydrauliques »
3ETT2024 12
Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.
un effet de masse du barrage, on finira par parler de barrage « poids-
voute » qui cumule les deux effets.

Figure II-2-5 : Conception des barrages voutes Figure II-2-6 : Barrage de Bort-Les-Orgues

3. le barrage à contreforts constitué par des éléments de murs verticaux


reportant les efforts sur des contreforts. Dans certains cas on trouve enfin
des barrages à voutes multiples, reportant la poussée de l’eau sur une série
de contreforts séparant ces voutes.

Figure II-2-7 : conception des barrages à contreforts Figure II-2-8 : Barrage de Grandval

B. Barrages en remblai

1.Un barrage en terre homogène est le type de barrage le plus simple et,
sans aucun doute, le plus ancien. Il consiste à construire en travers du lit de
la rivière un massif en terre dont les pentes sont assez douces pour assurer la
stabilité et la terre asse imperméable (typiquement de l’argile) pour éviter ne
passe au travers du barrage. Les parements peuvent comprendre des
banquettes intermédiaires appelées risbermes, ce qui améliore encore la
stabilité et facilite le surveillance et l’entretien. Comme pour tous les barrages
3ETT2024 13
Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.
en remblai, ce type de barrage s’accommode de fondations moins
performantes que pour les barrages en béton. La conception de ces ouvrages
est fortement dépendante de la quantité de remblai de qualité suffisante
disponible sur le site ou à proximité immédiate.

Figure II-2-9 : conception des barrages en Figure II-2-10 : Barrage de Matemale


terre

2.Un barrage à masque est formé par :


▪ un massif en enrochements construit en travers de la rivière
avec des pentes de talus assez douces pour assurer la stabilité.
Les enrochements ne sont pas imperméables et, à eux seuls,
ils sont incapables de retenir l’eau.
▪ une couche d’étanchéité appelée masque posée à l’amont du
massif en enrochement et qui s’appuie sur ce massif. Le
masque est étanche sur toute sa surface. Un soin particulier
doit être porté à ce que l’étanchéité soit aussi assurée sur la
périphérie du masque aussi bien en pied de barrage et dans la
fondation qu’en rive pour éviter que le masque ne soit
contourné.

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Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.

Figure II-2-11 : conception des barrages à Figure II-2-12 : Barrage des Fades
masque

3.Les barrages zonés sont d’une conception bien plus récente et


moderne que les barrages simples en terre. Ils séparent les fonctions
principales dans des matériaux distincts :

▪ une zone centrale, appelée noyau, assure le rôle d’étanchéité. Placée au


cœur du remblai, elle est constituée de matériaux argileux, imperméable.
Le noyau est généralement d’épaisseur variable, plus épais à la base à
cause des pressions interstitielles plus fortes. Il peut être vertical ou incliné
;
▪ des recharges à l’amont et à l’aval du noyau en zone centrale, apporte la
fonction de stabilité. Ces massifs plus perméables que le noyau sont
réalisés en enrochements, ou en terre plus grossière.

Figure II-2-13 : conception des barrages Figure II-2-14 : Barrage de Grand’ Maison
zonés

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Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.

II.2.2 Les centrales hydroélectriques

Chaque centrale hydraulique contient deux sections : la section des équipements


hydromécaniques et la section des équipements hydroélectriques.

II.2.2.1 Les équipements hydromécaniques

II.2.2.1.1 Les turbines

Les centrales sont équipées de turbines qui transforment l’énergie du flux


d’eau en une rotation mécanique de façon à actionner des alternateurs. Il existe de
nombreux types de turbines en fonction de la chute du débit, mais les trois plus
couramment utilisés sont :

1- Turbines Kaplan (basses chutes 80 m) : Inventées en 1912 par l'ingénieur


Viktor Kaplan, ce sont des turbines à axe vertical, adaptées aux basses chutes et
aux forts débits. La roue présente une forme d'hélice, les pales sont proches de
l'axe. Les pales pouvant être orientées permettent d'atteindre un rendement élevé
(90-95 %) pour toute gamme de débits d'eau. La vitesse de rotation varie de 50
à 250 tr/min.

Figure II-2-15 : Turbine Kaplan au Musée des Figure II-2-16 : conception de turbine Kaplan
techniques de Vienne, Autriche
2- Turbines Francis (moyennes chutes 30 à 750 m) : Ce sont des turbines à axe
vertical, adaptées aux moyennes chutes. Elles se présentent sous la forme d'un
cylindre de grand diamètre, divisé sur sa circonférence par une série de cloisons
longitudinales incurvées. La vitesse de rotation est comprise entre 70 et 3 000
tr/min ; le rendement énergétique entre 80 % et 95 %. Ce système fut proposé

3ETT2024 16
Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.
par le français Jean-Victor Poncelet à la fin des années 1820. Mais c'est James
Bichens Francis qui popularisa l'utilisation de ce type d'hélice.

Figure II-2-17 : Turbine Francis en Chine Figure II-2-18 : conception de turbine Francis
3- Turbines Pelton (hautes chutes 300 à 1800 m) : Inventées en 1879 par Lester
Allan Pelton, elles sont adaptées pour les hautes chutes et sont constituées d'une
roue sur la périphérie de laquelle sont fixés des augets (séries de cuillères
doubles) sur lesquels vient frapper l'eau. Le rendement d’une turbine Pelton est
de l’ordre de 90 % et la vitesse de rotation est 1500 tr/min.

Figure II-2-19 : Turbine Pelton Figure II-2-20 : conception de turbine Pelton

II.2.2.2 Les équipements hydroélectriques

II.2.2.2.1 Alternateurs

L’alternateur est un générateur électrique qui convertit l’énergie mécanique


fournie par la turbine en énergie électrique. Il produit un courant alternatif (CA) qui est
ensuite acheminé vers le réseau électrique. Comme toute machine tournante, le
générateur de courant alternatif ou alternateur est constitué d’un rotor et d’un stator.
Au rotor est attribué la fonction d’inducteur, c'est-à-dire la production du champ
magnétique qui par sa rotation va générer le courant dans les bobines du stator, ce
dernier est appelé l’induit.
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Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.
Le rotor d’un alternateur comporte obligatoirement un nombre pair de pôles, de
sorte qu’à un pôle Sud succède un pôle Nord et ainsi de suite. Le nombre de paires de
pôles est fonction de la vitesse de rotation choisie pour le couple turbine-alternateur.
Le minimum étant une paire de pôles : 1 pôle S et 1 pôle N, dans ce cas la vitesse de
rotation sera de 3000 tr/min afin d’obtenir un courant induit de 50 périodes par seconde
(50Hz). En effet un tour complet de l’inducteur génèrera deux alternances (demi-
périodes), une positive et une négative, les deux formant une période.

La vitesse de rotation d’un alternateur est donnée par la formule :

N (tr/min) = f (Hz)* (60s / Ppaires)

on a bien dans notre exemple : 3000 = 50 * (60 / 1)

Avec 2 paires de pôles on aura : N = 50 * (60 / 2) = 1500 tr/min

Avec 8 paires N = 50 * (60 / 8) = 375 tr/min

Avec 32 paires N = 50 * (60 / 32) = 93,75 tr/min

Si on rapproche ces résultats avec les plages de vitesses des trois types de
turbines (Pelton, Francis, Kaplan), on entrevoit déjà que chacune d’elles va entraîner
un alternateur spécifique, nous allons voir comment cela se réalise. Les vitesses de
3000 tours par minute, et plus généralement celle de 1500 tr/min, sont réservées à des
alternateurs de petit diamètre, entre 1 et 2m, ce sont ceux qui sont accouplés aux
turbines.

Figure II-2-21 : le rotor de la centrale EDF de Martigues

Le stator est constitué d’une couronne dans laquelle sont empilées des tôles en
acier spécial, isolées électriquement entre elles afin de réduire au maximum les pertes

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Chapitre II : Technologies et Composants des Centrales Hydrauliques.
Joule dues aux courants de Foucault ainsi que les pertes par hystérésis. Des encoches
pratiquées dans ces tôles magnétiques reçoivent les conducteurs des bobines induites.

Figure II-2-22 : Un stator

II.2.2.2.2 Transformateurs de puissance

Le transformateur exploite le phénomène de l'induction électromagnétique des


conducteurs embobinés. Si à proximité d'un conducteur embobiné parcouru par un
courant on en pose un autre, le champ magnétique du premier envahira le deuxième,
induisant un courant en son intérieur. Le nombre de spires détermine la différence entre
les deux courants et, en conséquence, détermine le rapport entre les tensions aux
extrémités des deux inducteurs. Donc, un transformateur, comme le dit son nom,
transforme une tension en une autre. La figure ci-après illustre un transformateur dont
l'enroulement primaire a 20 spires et le secondaire en a 10. En appliquant une tension
de 10 V au primaire on obtient une tension de 5 V sur le secondaire 5:

Figure II-2-23 : Un transformateur de puissance dans un poste électrique

5
DARADJI NADIA, Chapitre 4 : « La puissance hydraulique » , page 11
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Chapitre III : Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).

Chapitre III :

Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).

III.1. Introduction

À côté des centrales de très forte puissance (installations su des fleuves


de plusieurs dizaines de MW) qui nécessitent de grands barrages complexes et coûteux
et dont les impacts écologiques et humains sont très importants (modification des
cours d'eau, ensablement, inondation de vallées et-déplacement de population...), il
est possible de produire de l'électricité à partir de petits cours d'eau et d'installations
plus simples dites « au fil de l'eau » (simples prises d'eau su rivières).

III.2. Définition et classification de petite centrale hydroélectrique

III.2.1 Définition de PCH

Une PCH se définit comme une installation de production énergétique,


d'une puissance inférieure à 10 MW, transformant l'énergie hydraulique d'un cours
d'eau en énergie électrique.

III.2.2 Classification de PCH

La notion de PCH est variable selon les pays. A l'heure actuelle, il n'y pas
de définition internationale fixant les gammes de puissance des installations. Les
notions de petite, mini et micro hydraulique sont présentes dans la littérature et
certaines différences sont illustrées au tableau III-2-1

Tableau III.2.1 Définitions de petite, micro, mini hydraulique

Pays Micro (KW) Mini (KW) Petite (MW)


USA <100 100-1000 1-30
France 20-500 500-2000 2-10
Chine 5-5000 - -
Inde <100 101-1000 1-15

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Chapitre III : Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).

III.3. Constitution d’un micro-centrale

III.3.1. La part des PCH pami les autres formes d'énergies


renouvelables dans le monde

La micro-hydroélectricité est une technologie éprouvée et parvenue à


maturité. Idéale pour l'électrification des sites isolés, elle apporte un appoint à la
production électrique nationale en cas de forte consommation. Une étude menée par
l'Européen Small Hydraulique Association ŒSHA) estime les ressources de potentiel
de l'Union européenne encore disponible des microcentrales hydrauliques à 1700 MW.

Le tableau III.2.2 Présente la part des petites centrales hydrauliques parmi les
principales autres formes d'énergies renouvelables dans le monde.

Tableau III.2.2 Production d'électricité à partir des énergies renouvelables

Grande hydraulique (>10MW) 86%


Petite hydraulique (<10MW) 8.3% à 12%
Éolienne et Solaire 0.6%
Géothermie 1.6%
Biomasse 3.5%

III.3.2. Principe de L’hydroélectricité

L'énergie d'un fluide peut se décomposer en :

• Energie cinétique.

𝑚𝑣 2
𝐸𝑘 =
2

• Energie potentielle.

𝐸𝑝 = 𝑚𝑔ℎ

• Energie de pression.

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Chapitre III : Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).
𝑝
𝐸𝑝𝑟𝑒 = 𝑚
𝜌

Avec :

m (kg) = masse du fluide.

v (m/sec) = vitesse du fluide.

h (m) = hauteur de chute du fluide.

g (m/sec2) = accélération de la pesanteur.

p (Pa) = pression du fluide.

ρ (kg/m3) = masse volumique du fluide.

L’énergie totale par kg de fluide s'exprime donc par l'équation de Bernoulli, en

introduisant une hauteur équivalente H utilisée par les Hydrauliciens :

𝐸 𝑣2 𝑝
= ( ) + ℎ𝑔 + ( ) = 𝑔𝐻
𝑚 2 𝜌

La puissance hydraulique 𝑃ℎ𝑦𝑑 se détermine à partir de l'expression de l'énergie :

𝐸 𝑔𝐻𝑚 𝑚𝑉𝐿
𝑃ℎ𝑦𝑑 = = = 𝑔𝐻 ( ) = 𝜌𝑔𝐻𝑞
𝑡 𝑡 𝑉𝐿 𝑡

Avec :

VL (m3) = volume.

q (m3/sec) = débit.

H (m) = hauteur nette de la chute.

La puissance hydraulique nette s'obtient en déduisant de H des pertes de charge

existant dans les conduites forcées des canaux de dérivations, exprimées en mètre.

III.3.3. Les grandeurs caractéristiques de microcentrale


hydroélectrique
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Chapitre III : Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).
Quatre grandeurs caractéristiques permettent d'évaluer l'importance d'un aménagement
hydraulique :

❖ Le débit d'équipement.
❖ La hauteur de chute.
❖ La puissance de l'aménagement.
❖ L'énergie électrique produite.

Le débit d’équipement (Q) est le débit maximum susceptible d’être turbiné par La

centrale, c’est - à - dire le débit maximum absorbé par toutes les turbines lorsque celles-
ci fonctionnent ensemble à pleine puissance. Il s'exprime en m3/sec.

La hauteur de chute brute (𝑯𝒃 ) est la différence d'altitude, exprimée en mètre, entre
le niveau de l'eau à la prise d'eau (côté de surface libre en eaux moyenne) et le niveau
de l'eau au droit de la restitution. Elle s'exprime en m.

La hauteur de chute nette (H) tient compte des pertes de charge hydrauliques dans
les ouvrages d'amenée et de restitution. Elle s'exprime en m.

La puissance est une fonction combinée du débit d'équipement et de la


hauteur de la chute. Elle est exprimée en kilowatts (KW) ou mégawatts (MW).

On distingue habituellement la puissance brute de la puissance nette.

▪ La puissance hydraulique brute s'exprime par la puissance potentielle :


𝑃ℎ𝑦𝑑𝐵 = 9.81𝑄𝐻𝑏
▪ La puissance nette représente la puissance effective :
𝑃ℎ𝑦𝑑 = 9.81𝑄𝐻

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Chapitre III : Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).

Conclusion
Dans le cadre de notre analyse, nous avons examiné en profondeur la
production d'énergie hydroélectrique, en abordant plusieurs aspects, notamment la
classification des centrales hydroélectriques en fonction de leur capacité de stockage,
les avantages et les inconvénients de l'énergie hydroélectrique, les technologies et les
composants utilisés dans les centrales hydroélectriques, ainsi que les principes
fondamentaux des systèmes hydroélectriques miniatures.

Les points saillants de notre discussion comprennent :

1. Classification des centrales hydroélectriques : Les centrales ont été classées en


fonction de leur capacité de stockage, allant des centrales le long des cours d'eau sans
réservoirs à celles utilisant des réservoirs pour un stockage saisonnier.

2. Avantages et inconvénients : L'énergie hydroélectrique a été présentée comme


une source d'énergie renouvelable à faibles émissions de CO2, avec une longue durée
de vie, une haute efficacité et une flexibilité dans la régulation de l'énergie.
Cependant, nous avons également souligné des défis tels que la perturbation des
paysages naturels, le vieillissement des infrastructures et les impacts sociaux.

3. Technologies et composants : Nous avons fourni une description détaillée des


différents composants, y compris les barrages, les turbines (telles que Kaplan, Francis
et Pelton), les générateurs et les transformateurs de puissance.

4. Systèmes hydroélectriques miniatures : Nous avons exploré les principes


fondamentaux des systèmes hydroélectriques miniatures, en mettant l'accent sur
l'importance du débit, de la hauteur, de la puissance et de l'énergie pour évaluer les
capacités des centrales hydroélectriques.

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Chapitre III : Généralité sur la petite centrale hydraulique (PCH).
Dans l'ensemble, notre analyse souligne l'importance de l'énergie hydroélectrique en
tant que source d'énergie renouvelable mature et fiable, capable de fournir de
l'électricité à grande échelle à travers les grandes centrales hydroélectriques et à une
échelle plus petite à travers les systèmes hydroélectriques miniatures. De plus, elle
met en lumière la nécessité de poursuivre la recherche et le développement pour
relever les défis et améliorer l'efficacité et la durabilité de la production d'énergie
hydroélectrique.

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