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Introduction I. Benzène
4
Introduction I. Benzène
Etymologie :
Mitscherlich baptise ce composé « benzin » en référence à la
gomme benjoin, dont il a extrait l'acide benzoïque, mais
l'éditeur Liebig lui préfère le nom « benzol », la terminaison -
ol faisant référence à l'huile (Öle en allemand) ; le composé
sera finalement dénommé « Benzol » en allemand, mais
« benzène » en français et « benzene » en anglais.
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Introduction
Utilisé en fin du IXXe siècle:
Solvant dans les industries:
Caoutchouc.
Imprimerie.
7
Introduction Source
Charbon et huiles.
Plantes et animaux.
Substances produites par volcans et feux de forêts.
production
3 procédés chimiques :
Reformage catalytique ;
8
1. Propriétés physico chimiques
9
1. Propriétés physicochimiques Physique
Formule C6H6 Mm = 78,11g/mol.
inflammable, ses vapeurs mélangées à l’air sont
explosives.
Aspect Liquide incolore
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1. Propriétés physicochimiques Chimique
• Stable à T° ambiante.
• Réagit avec de nombreux composés (substitution,
addition, rupture du cycle).
11
2. Utilisation
Les utilisations actuelles du benzène sont 5 :
Pétrochimie ;
Industrie chimique ;
Carburants ;
Laboratoires ;
Autres.
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2. Utilisations :
opérateurs de fabrication,
agents des laboratoires,
opérateurs de chargement des citernes
éventuellement certains instrumentistes
d'entreprises de nettoyage de bacs ayant
contenu du benzène ou des essences (1).
13
2. Utilisations :
Le benzène est une matière première très utilisée, en
vase clos, dans la synthèse de nombreux intermédiaires
et matières premières.
14
2. Utilisations :
4. Laboratoires :
Des laboratoires de recherche, d'analyse, ou
d'enseignement utilisent encore du benzène, souvent par
habitude, comme support de chromatographie.
16
2. Utilisations :
5. Autres :
• Toxicomanie : sniffer (solvants) (4).
• Le benzène est aussi présent dans la fumée de
cigarette 50ppm (1).
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Comportement dans l’environnement :
A partir des eaux superficielles, le benzène se volatilise
rapidement.
Le benzène étant relativement soluble, une partie présente dans
l’atmosphère est déposé sur le sol ou dans les eaux par
précipitation.
Persistance :
L’ensemble de Mobile.
des essais
De montre
par sa pression que
de vapeur et sale benzène
solubilité élevées,peut
le
benzène se volatilise à partir de la surface du sol, est entraîné vers les
être considéréeeauxcomme
superficiellesfacilement
par ruissellement et vers les eaux souterraines par
lixiviation.
dégradable, une demi-vie de 15 jours dans l’eau (4)
Dans l’atmosphère, le benzène existe sous forme gazeuse. Il est
principalement dégradé en réagissant avec les radicaux hydroxyles
formés par réaction photochimique (4).
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3. Etiologies des intoxications
A.Professionnelle ;
B.Extraprofessionnelle.
19
3. Etiologie des intoxications : Professionnelle
Tableau 4 des maladie professionnelle du journal officiel Algérien 23/03/ 1997 :
20
3. Etiologie des intoxications : Extra-pofessionnelle
Pollution urbaine :
circulation automobile= gaz d'échappement et émissions des
réservoirs d'essence.
Emissions industrielles, décharges, destruction des emballages ayant
contenu du benzène.
Fumée de cigarette.
21
4. Toxicocinétique :
ADME
22
4. Toxicocinétique
C’est la voie de pénétration prépondérante.
A
Chez l’Homme, on estime que 50% de la quantité
inhalée est absorbée (5)
Le benzène liquide et ses vapeurs sont aussi
absorbés Une
L’absorption rare
par voie voie d’exposition
cutanée,
cutanée mais
sur de! peau
de façon
10cm moindre
de !
Chez l’Homme
Mais
l’essence (in vitro):
l’absorption
contenant duAbsorption
du benzène
benzènedans àde5%
benzène
le
serait
tractus liquide =est
égale à digestif
l’inhalation0,2%.
facile (6).
de 10ppm.
In vivo, 0,05% des vapeurs semblent pénétrées par
la peau (6).
Une notation « Skin » a été ajouter
En milieu professionnel la voie cutanée par l’ACGIH
en 2005 pour rendre
contribuerait compte
à la dose totalede la possibilité
absorbée(5).
d’une absorption cutanée (5).
23
4. Toxicocinétique
Transport :
Concentration létale 0,94-2mg/L (7)
D
Le benzène se fixe brièvement sur les lipoprotéines plasmatiques et les
hématies (1).
Tissulaire :
aLors
hautedeliposolubilité explique sa
l’intoxication tendance
aigue à se distribuer
la fixation surdans les
le SN
tissus riches en lipide.
estniveaux
Des prédominante
importants sont; observés dans le tissu adipeux,
cerveau, foie, MO,chronique
Intoxication reins (6). la fixation hépatique
est prédominante.
Traverse le placenta chez l’homme et l’animal et des
concentrations comparables sont observées dans le sang
maternelle et le sang du cordon ombilical (6).
24
4. Toxicocinétique
M
Environ 80% du benzène absorbé est métabolisé .
Principalement au niveau hépatique, mais aussi dans
d’autres tissus notamment la MO (6).
25
4. Toxicocinétique
M
26
4. Toxicocinétique
M
La première étape consiste en une hydroxylation catalysée par
le cytochrome P450 2E1 conduisant à la formation d’un
benzène-époxyde (qui est en équilibre avec la forme oxépine).
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4. Toxicocinétique
Le phénol
1. peut êtrenon enzymatique
Réarrangement du benzène–époxyde
Le phénol
Tous ces métabolites
peut aussi être en phénol.
M
subiront des réactions de
hydroxylé en hydroxylé en catéchol qui phase II conduisant à leur
hydroxyquinone qui formera soit de la o- excrétion sous forme de
conduit à la production de benzoquinone soit du 1,2,4- glucuro- et sulfo-conjugués,
p-benzoquinone ou de trihydroxybenzène (THB)*. d’acide mercapturique, voire
1,2,4-trihydroxybenzène. d’adduits d’ADN (4).
P O
28
4. Toxicocinétique
2. Transformation du benzène-époxyde en benzène-dihydrodiol sous l’action
M
d’une enzyme époxyde-hydrase :
Ce diol suit deux voies métaboliques : soit la réduction sous l’action d’une
déshydrogénase formant le catéchol,
soit l’ouverture en trans du cycle formant un aldéhyde, la
transmuconaldéhyde. Cet aldéhyde est alors oxydé en acide trans, transmuconique
éliminé dans les urines (demi-vie d’environ 6 heures) (6).
CYP450
Epoxyde
hydrase
Réduction
Dihydrodiol déhydrogénse
29
4. Toxicocinétique
M
3. Conjugaison au glutathion catalysée par une glutathion-S-
époxyde transférase en 1 glutathionyl 2-OH-3,5 cyclohexadiène puis
en acide S-phénylmercapturique en milieu acide, qui s’élimine dans
les urines.
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4. Toxicocinétique
• Dans la MO : M
• Le métabolisme du benzène dans la MO est complet et indépendant du
métabolisme dans le foie.
• Les phénols et les diphénols sont transformés par CYP450 => radicaux très
réactifs (dérivés phénoxy, semiquinones).
• Liaisons aux protéines/ADN/Lipide.
• MO ions O2°- élevé, SOD absente alors que dans le foie ses quantités sont
suffisantes pour détruire l’ion et inhiber les réactions radicalaires => Toxicité
médullaire.
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4. Toxicocinétique
Facteurs influençant le métabolisme du benzène :
DSM (Dose Specific Metabolisme)
• Il a été prouvé que le benzène est métabolisé initialement en phénol et en
acide trans trans muconique par deux enzyme au lieu d’une seule. Ces
enzymes sont hautement affines à des C < 1ppm (Rappaport et al.,2009).
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4. Toxicocinétique
M
Interactions :
Toluène (compétition),
induction métabolique : phénobarbital, stéroïdes, trichloréthylène,
éthanol, et même le benzène peut induire son métabolisme.
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4. Toxicocinétique T1/2 = 15 à 20H (1)
E
• une fraction minime (moins de 1 %) est
éliminée, sous forme inchangée, dans les
Après le métabolisme l’élimination par urines ;
Elimination répiratoire du benzène inchangé est triphasique :
• : rapide, dans voie
les deux urinaire
une fraction variable (10 à 50 %),l’arrêt
Phase I heures :
suivant selondel'activité
l’exposition.
30-40%
Phase
physique phénols
II : un peu
et plus lente surtout
l'importance sulfoconjugués;
pendant quelques
du tissu heures (T1/2=3H).
adipeux, est
Phase III : très lente (T1/2=25H) (10).
éliminée
Dépend Forme
dans
de la dose l'airlainchangée
: plus expiré,
dose estsous <1%
forme
élevée, ;inchangée
cette voie ;
d’élimination
est plus Ac.
importante.
Trans trans muconique < 1%
• le reste est métabolisé essentiellement par le
Ac.phénylmercapturique < 1%.
foie, mais aussi par les tissus où il s'est fixé
(comme la moelle osseuse) (1).
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5. Mécanisme d’action toxique
35
5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
Le benzène n’est pas toxique par lui-même, sa toxicité est du à ses métabolites
quiLes métabolites
vont principaux
agir selon différents considérés
mécanismes (7). comme responsables de
l'action myélotoxique :
Les métabolites
- benzène myélotoxiques
epoxyde ; sont formés par métabolisme hépatique,
ensuite transportés
- catéchol ; vers la MO où ils vont subir d’autres réactions
métaboliques (8).
- 2,4-benzoquinone ;
- hydroquinol ;
L’hématoxicité est dominée par une pancytopénie, spécifique de
- 1,2 et 1,4 benzoquinone et éventuellement le muconaldéhyde
l’intox chronique
(5).
- Il existe un effets synergiques entre les métabolites.
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5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
37
5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
Les mécanismes de la toxicité hématologiques (néoplasique ou non) du
benzène sont à la fois génotoxiques et non génotoxiques.
Plusieurs mécanismes mis en jeu :
1. Propriétés alkylantes
2. Génération de RL
3. L’induction du cytochrome P2E1
4. Déplétion intracellulaire en GSH
5. Liaisons covalentes directes avec différentes macromolécules cellulaires (11).
6. Autres mécanismes (7).
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5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
1. Propriétés alkylantes
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5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
2. Génération de RL
L’auto oxydation de certains métabolites phénoliques dans la MO générer
EROs capables de causer des dommages à l’ADN et d’induire des effets
génotoxiques (formation de désoxyguanosine ou de cassures de l’ADN).
40
5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
4. Déplétion intracellulaire en GSH
cas du t, t- muconaldéhyde et de la p-benzoquinone.
41
5. Mécanisme d’action toxique 1. HEMATOTOXICITE
• Autres :
Cancérogénèse :
•Le benzène
Augmentation de la concentration
est leucémogène, la liaisondes prostaglandines
entre l’exposition audans la MOet la
benzène
entraînant
survenue une cancer
d’autres down-régulation de l’hématopoièse
n’est pas prouvé (poumon, rien) et une
(8). inhibition de la
synthèse de l’IL1 (7).
• Les benzoquinones formés au niveau médullaire par l’action des
• Ainsi chez des sourisest
myéloperoxydases l’administration
suggérée être une de l’indométacine
étape clé dansaleun effet
mécanisme (9).
protecteur vis-à-vis de la génotoxicité du benzène (7).
• L’enzyme détoxifiant les benzoquinones NAD(P)H Quinone
• Inhibition de la division
hydroxydoréductaseI cellulaire
(NQO1) par blocage
protège de contre
les souris la polymérisation des et
les myéloaplasie,
microtubules in vitro
les humains contre et Inhibition dedu
l’hématotoxicité la topoisomérase
benzène (9). II par phénol et ses
métabolites peroxydés (7).
Classé depuis 1987 cancérogène groupe 1 CIRC.
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5. Mécanisme d’action toxique
L’exposition au benzène induit l’expression de p21, suite à l’activation du
p53 induisant une inhibition de la cinétique des progéniteurs de
l’hématopoièse.
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5. Mécanisme d’action toxique 2. NEUROTOXICITE
Commune à tous les solvants (en aigue) :
Lié à la lipophilie de la molécule
Effet biphasique :
Atteinte des membranes des neurones ;
conduit à un dysfonctionnement puis à une destruction des neurones.
Dépression de SNC, narcose (3).
3. DERMATOTOXICITE
44
5. Mécanisme d’action toxique 4. Toxicité embryofoetale
45
6. Toxicologie clinique
46
6. Toxicologie clinique :
Inhalation Ingestion Cutanée et oculaire
• Troubles digestifs
(nausées, douleurs • En application
Troubles neurologiques : cutanée, le benzène
«état d’ivresse » +/- abdominales).
grave selon dose : • Troubles neurologiques est irritant.
Ebriété (ivresse, troubles de • La projection oculaire
Somnolence conscience, somnolence, : sensation de brûlure
Coma coma, convulsions très des lésions peu
Convulsions importantes et
Collapsus CV
hautes doses).
• Pneumopathie transitoires de
Mort (3).
d’inhalation. cellules épithéliale(6).
• DL adulte : 15ml.
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6. Toxicologie clinique
1. Toxicité non hématologique
48
6. Toxicologie clinique
2. Troubles hématologiques non malins :
Pré benzénisme :
asthénie, haleine aromatique, troubles digestifs
*
Thrombopénie : signe le plus précoce,
le plus fréquent de l’intoxication (hémorragie, purpura, épistaxis).
Ces signes évoluent
Leucopénie (immunosuppression = infections).
vers la régression
Anémie hypochrome modérée (asthénie, dyspnée, pâleur, vertige)
dans la majorité des
Myélogramme : normal.
cas.
49
6. Toxicologie clinique
Benzénisme franc :
Anémie grave, syndrome hémorragique franc, FNS montre une atteinte
franche des trois lignées.
Myélogramme : MO pauvre avec atteinte des cellules souches.
50
6. Toxicologie clinique
2. Troubles hématologiques malins :
Hémopathie maligne :
Leucémie précédée de troubles non malins, le type myélocytaire est le plus fréquent (LAM).
Le benzène peut aussi entraîner : LLC, LAL, LMC, lymphomes (6).
51
6. Toxicologie clinique
Autres effets :
Cutanés :
Vu l'action dégraissante de ce solvant, le contact répété peut
causer la rougeur, la sécheresse et la fissuration de la peau
(dermatite).
52
7. Traitement
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7. Traitement Aigue Chronique
1. Évacuateur Traitement purement symptomatique
Par inhalation : soustraire la victime
de l’atmosphère contaminée •Forme légère : corticoïdes + vit C et
Par ingestion : LG après intubation K+Surveillance hématologique obligatoire.
trachéale.
Par voie cutanée : lavage abondant,•Aplasie : transfusion sang + corticoïde +
précoce, prolongé à l’eau. ATB ( trt décevant).
•Leucémies : trt anticancéreux.
2. Epurateur : •Dans les cas graves, tenter une greffe de
Epuration pulmonaire MO ou sérum anti-lym.
3. Symptomatique : Prévention essentielle : dépistage précoce,
Intubation, ventilation, traitement desurveillance du niveau d’exposition.
l’asphyxie (oxygénothérapie),
surveillance FNS.
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8. Surveillance biologique
d’exposition
55
Biomarqueur Moment du Pertinence Limites Méthode Valeur de référence
8. Surveillance biologique de l’exposition :
D’exposition prélèvement
Benzène Immédiat. - Sensible Demi vie - HS-GC-SM <500ng/L
- HS-GC-FID
Sur sang total après - Spécifique très courte. Fumeur.
l’exposition - Corrélé à Faible expo <250ng/L non
(dans l’heure l’intensité : tabac = fumeur.
qui suit). d’exposition. facteur de
confusion
Benzène Fin de poste. indicateur Variations HS-GC-SM <312ng/L chez
Urinaire spécifique. individuelles les non fumeurs.
Corrélé au C
atm même
pour de faible
expo <0,1ppm
Benzène dans l’air Avant le début - Spécifique, Difficile à PPE ACGIH :
expiré du poste suivant. - Test de interpréter :
Reflète l’exposition confirmation de Influencé par le 0,08ppm dans
l’exposition, débit ventilatoire, l’air expiré total
du jour précédent
- reflète l’expo du durée de
jour précèdent. conservation de 56
8. Surveillance biologique de l’exposition :
Biomarqueur Moment du Pertinence Limites Méthode Valeur de
prélèvement référence
57
8. Surveillance biologique de l’exposition :
Acide trans Fin de poste, Bon indicateur d’expo Non adapté LC-DAD PG : 0,3mg/g
trans dans l’heure pour des C>0,1ppm. aux expo de crea.
muconique qui suit la fin <0,1ppm.
urinaire de l’exposition. Interférence P.P.E ACGIH:
T1/2 = 6H Bien corrélé à avec l’acide 500µg/g crea
l’exposition du sorbique.
jour même.
58
8. Surveillance biologique de l’exposition :
Biomarqueur Moment du Pertinence Limites Méthode Valeur de
prélèvement référence
S-MPA Fin de poste - Marqueur de LC-SM-SM PG<7µg/g de
urinaire détoxification. créatinine
Bien corrélé à - Privilégié lors = 9,1µg/l.
l’exposition du d’expo faible ou très
jour même. faible (<0,01pmm). P.P.E : 25µg/g
- Très sensible, plus de crea
spécifique que
ttmuc
59
9. Toxicologie analytique
60
9. Toxicologie analytique
Air :
A. A travers un tube rempli de charbon actif.
Dosage*
Eau :après désorption
flacons scelléspar sulfureFaire
ombré. de carbone.
prélèvements et garder les
échantillons dans une enceinte froide et obscure.
B. Prélèvement passif par diffusion sur un badge rempli de charbon actif sur un
tube a désorption thermique rempli de Porapak Q ou de Tenax.
Sol : ilaprès
Dosage** est conseillé
désorptiond’éviter,
thermiqueau ou
maximum
par sulfuretout remaniement
de carbone.
des échantillons de sols lors de leur transport.
C. Utilisation d’appareils à réponse instantanée équipé de tube réactifs
colorimétriques
Carburants, DRAEGER
pétrole.(benzène 0,5/a et 0,5/c) ou GASTEC (benzène 121L)
est possible en première approche, mais n’assure ni la sélectivité ni la précision
nécessaire à une comparaison aux valeurs limites d’exposition professionnelle
(6).
61
9. Toxicologie analytique
Milieux biologiques :
Sang : veineux sur tubes héparinés.
62
9. Toxicologie analytique
Dosage du benzène :
Dans l’atmosphère : après désorption CPG FID , CPG SM.
Dans les milieux biologiques, air expiré : HS CPG FID / SM
63
Prévention
64
10. Prévention
• Information des sujets exposés sur les risques encourus et sur l'hygiène
• Remplacer
individuelle.le benzène / un autre solvant dans tous les cas
• possibles.
Écarter les sujets âgés de moins de 18 ans, les femmes enceintes, les
• Recherche
Cependant, du
sujets atteints benzène
Algérie ladans
enantérieurement les solvants
d'une
détermination / CPG
hémopathie
de laou étape
ayant une FNSde
concentration
anormale.dans
essentielle
benzène de ladifférentes
préventionunités
technique.
de la cokerie du complexe
• • Procéder
Rythme plus fréquent
à des
sidérurgique, dosages
Annaba, desadans
visites
montré de qu’elles
médecineétaient
l'atmosphère du travail
: ne pas :dépasser
tous les 6 mois,
largement la
comportant
VME (1ppm)àun
supérieurs laexamen hématologique.
valeur limite de 1ppm (13).
• • Port
En cas
ded'anomalie,
vêtementsleprotecteurs
rythme des visites s'accélère
et port : tous les
de masques 2 mois jusqu'à
à cartouche
l'arrêt des troubles.
filtrante si un risque subsiste.
• Surveillance de la qualité des mesures de protection par : dosage en fin de
poste des travailleurs exposés.
65
Homologues supérieurs du benzène
II. Homologues supérieurs du benzène :
Similitude:
physico-chimique, usages, principe de
production, toxicocinétique : absorption, distribution,
élimination, toxicité aiguë, et analyse.
Différence métabolisme (chaine latéral) et toxicité
chronique (pas de myélotoxicité).
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II. Homologues supérieurs du benzène :
68
Utilisation
Les homologues supérieurs du benzène sont des solvants des graisses, du
caoutchouc, des vernis, peintures et laques.
Largement employés dans l’industrie du caoutchouc, des matière
plastiques, résines synthétiques, industrie chimique (insecticide, explosifs).
Le cumène est utilisé comme constituant des essences d’avion à haut
degré d’octane. Utilisé aussi comme intermédiaire dans la fabrication des
phénols et de l’acétone.
L’ethylbenzène et le styrène sont surtout employés dans l’industrie du
caoutchouc et des matière plastiques (3).
69
Propriétés :
Toluène et xylène sont des liquides transparents, incolores et odoriférants.
Le styrène a un aspect huileux.
Insolubles dans l’eau mais miscibles à la plupart des solvants organiques;
Bons solvants des graisses, cires et résines.
70
Toxicocinétique :
1. Absorption :
Respiratoire ( inhalation de vapeur) +++.
Digestive: exceptionnelle.
Cutanée.
2. Distribution :
Tissus riches en lipide (graisses et SN).
3. Métabolisme : cytochrome P450 +++
71
Toxicocinétique
90% 1%
1- Toluène : ½ vie sanguine = 4 H cyp450 cyp450
ADH
ALDH
Conjugaison
à la glycine
72
Toxicocinétique :
2. Xylène: 95% métabolisé dans le foie, le reste éliminé s/f inchangé dans
l’air expiré. Conjugaison à la glycine: saturable => activation voies
mineures.
Faible % 80%
CYP450
73
Toxicocinétique :
3. Styrène :
Majeur partie en époxy styrène (oxyde de styrène) puis en phényle
glycol.
NB : styrène induit son propre métabolisme.
74
Toxicocinétique :
4. Ethylbenzène :
Hydroxylation par CyP450 en 1-phényl éthanol
Ensuite il subit une oxydation acétophénone subira une succession
d’oxydations = ac mandélique (64%), phenylglyoxylique (25%).
Autres : hydroxyacétophénone et 1-phényl 1,2- éthane diol.
5. Cumène :
Métabolisme mal connu.
75
Toxicocinétique :
Elimination :
76
Toxicité
a-Toxicité aigue:
Irritants pour la peau et les muqueuses en raison du pouvoir délipidant.
Dépresseur du SNC, troubles ébrieux et narcotiques.
b- Toxicité chronique :
Asthénie, céphalées ,nervosité, irritation nasale, bronchique…
Dermatose, encéphalopathie, atteinte hépatique et rénale.
Traversent la barrière placentaire :foetotoxiques et embryotoxiques mais non
tératogènes.
La toxicité hématologique du styrène et le rôle cancérigène de l’époxystyréne restent
discutables.
Ces solvants sont souvent pollués par du benzène, la toxicité du benzène s’ajoute donc à
celle du produit.
77
Toxicologie analytique
1. Toluène :
Biomarqueur Moment du Pertinence Limites Méthode Valeur de
prélèvement référence
Toluène Début de variations HS-GC-FID 20µg/L
sanguin poste + fin de • Spécifique + individuelles du CPG SM
HS-GC-MS
semaine, 16H très sensible métabolisme
après la fin de pour de faibles
l'expo. expo (<3ppm).
=> Reflète
l'exposition de la
veille et de la
semaine entière
78
Toxicologie analytique
1. Toluène :
79
Toxicologie analytique
1. Toluène :
80
Toxicologie analytique
1. Toluène :
Biomarqueur Moment du Limites Méthode Valeur de
prélèvement référence
Acide Fin de poste Interférence avec l’acide LC DAD 2,5 g/g. de
hyppurique benzoïque (métabolisé en LC UV créatinine
urinaire ac.hippurique) présent dans les
aliments et les boissons comme
conservateur.
Ne permet d’apprécier que les
fortes expo >50ppm
81
Toxicologie analytique
1. Toluène :
82
Toxicologie analytique :
2. Styrène
83
Toxicologie analytique :
Biomarqueur Moment du Pertinence Limite Méthode Valeur de
prélèvement référence
Styrène fin de journée Spécifique Mal -HS-GC-FID Valeur quide
sanguin reflète l’expo du Test de corrélé à -HS-GC-SM supprimé par
jour même. la durée ACGIH 2015
confirmation en
complément du d’expo. remplacé par
dosage ur SQ
84
Toxicologie analytique :
3. Xylène:
Dosage ac méthyl hippurique urinaire :
En fin de poste.
Bonne corrélation avec C’ atmo xylènes. Assez spécifique.
Témoigne de l’exposition du jr même, bien corrélé avec l’intensité de l’exposition.
Valeur guide : 1.5 g/g de créat en fin de poste.
HPLC-UV/HPLC-BD.
85
Toxicologie analytique :
3. Xylène:
Dosage xylène sanguin :
2 H après fin de l’exposition. Spécifique mais grandes variations individuelles.
Valeur guide : 1.5 mg/l (fin de poste).
HS-GC-FID/HS-GC-MS
Dosage xylène urinaire :
En fin de poste
Avantage : non influencé par l'exposition à l'alcool.
Une exposition à 100 ppm => élimination urinaire de 170 µg/L de xylènes.
86
Toxicologie analytique :
4. Ethylbenzène :
87
Toxicologie analytique :
5. Cumène :
Dosage du cumène dans l'air expiré : au cours du poste; est bien corrélé aux [ atm].
Non influencé / le tabac.
Dans la population générale on retrouve des [ ] de l'ordre de 3 ppm dans l'air expiré.
88
Conclusion
La benzène possède une toxicité particulière et aux
conséquences graves, des mesures de plus en plus
sévères de prévention et de restriction d'emploi ont
été prise.
Le remplacement par ses homologues moins
toxiques ne devrai pas diminuer de la sévérité et du
contrôle rigoureux de leur utilisation car étant tjrs des
solvant toxiques.
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Références bibliographiques
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