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TECHNOLOGIE SPECIALISEE

HYDROTHERAPIE

Dr SELLAMI J.
PLAN
I. Définitions
II. Les effets et intérêt de l’eau
III. Actions mécaniques de l’eau
IV. Les effets thérapeutiques de l’eau
V. Les effets thérapeutiques de la température
VI. Conséquences pratiques
VII.Le matériel
VII.LE MATERIEL
A- Les Bassins
1- les bassins de mobilisation
- Les bacs de rééducation
- Les baignoires de rééducations ( en trèfle)
- Les bassins collectifs de mobilisation
VII.LE MATERIEL
2- les bassins de marche – couloirs de
marche
- Bassin à fond en escalier
- Bassin à fond mobile en hauteur
3- le bassin de natation ou piscine de
rééducation
Couloir de marche simple
Couloir de marche double
Bac de rééducation
B- Les accessoires:
- Table de rééducation
- Chaises et tabourets
- Appareils de mise en traction du rachis
- Plateaux instables
- Matériels de flottaison
- Matériel augmentant la résistance au
mouvement
- Combinaison étanche
Lève malade pneumatique
Fauteuil roulant spécifique
Accessoires de base utilisées en
balnéothérapie
Siége fixe immergeable
VIII.LES TECHNIQUES
A- Les exercices de mobilisation
1- Les mobilisations actives
2- Les mobilisations actives assistées
3- Les mobilisations passives
4- Les exercices globaux
B- Travail spécifique
Reprise de la marche
Verticalisation précoce aidée partielle puis sans
appui
Travail de la cheville et du pied
Petit bac ou piscine de rééducation, usage de
palmes conseillé
Travail du genou
Travail de la hanche
Rachis lombaire
Mobilisation de l’épaule
post-chirurgie ou en cas de périarthrite scapulo-
humérale
C-les exercices de rééducation
neuro-motrice
- Travail de l’équilibre statique
- Travail de l’équilibre dynamique
- Travail de flottaison et de coordination à la
surface de l’eau
- Travail de changement de position
- Coordination sous l’eau
- Équilibre sur un objet flottant
• Amélioration du contrôle automatique de la stabilité
articulaire
• Amélioration des troubles de l’équilibre et de la
coordination
D- Rééducation du dos en piscine

• La piscine est l’endroit idéal pour entreprendre une


rééducation du dos
• La rééducation en piscine ne se passe pas en piscine
publique. Elle a lieu en centre de balnéo ou de
thalassothérapie
• Les séances se déroulent toujours en présence d’un kiné
qui vous guide et vous aide à réaliser les différents exercices.
• L’eau est chauffée à 35°C pour faciliter la détente musculaire
• La rééducation se fait en bassin de 1,10 m maximum de
profondeur car au-delà, la présence d’un maître-nageur est
obligatoire
• Le kiné propose des exercices à faire avec ou sans
accessoires. Mais la plupart d’entre eux se pratiquent
avec des frites, des planches, des raquettes ou des
flotteurs pour rendre les séances plus ludiques et plus
motivantes
Étirements actifs (avec prise de conscience du bassin).
Renforcement musculaire (travail de la chaîne dorsale et du bassin).
Équilibre et contrôle postural.
Étirement du psoas (le sujet tend progressivement le genou
posté en arrière).
Étirement axial.
Stabilisation vertébrale dos au mur. En progression, flexion
de hanche d’abord unilatérale puis bilatérale.
augmentation de l’extension du tronc et de la hanche par
étirement de la colonne.
le thérapeute aide le patient à améliorer le contrôle de la rotation verticale
en diminuant le support, puis en créant des turbulences.
Marche en dissociation de ceintures.
Jeux de ballon.
Tonification abdominale.
Travail d’abduction et d’adduction de hanche sur le
dos : passif ; actif-aidé ; contre résistance.
Équilibre et travail statique du dos : assis sur la barre, décoller
doucement les pieds en gardant l’équilibre.
Musculation et proprioception : enfoncer la planche positionnée
sous le pied.
La rééducation en piscine chez
l’enfant

Apprendre à flotter.
La « glisse » : l’enfant avance dans les turbulences
provoquées par le nageur.
Imiter le kangourou
La tête et le corps sont soutenus.
Prise en mains pour faciliter les mouvements des membres
inférieurs chez un jeune enfant.
Prise en mains pour faciliter les mouvements des membres
inférieurs chez un nourrisson.
IX. ROLE DU
KINESITHERAPEUTE
1- dépister les signes de fatigue
- sudation du visage
- pâleur
- baisse des performances
 arrêt de la balnéation
2- surveillance étroite des bassins
3- le temps de travail en piscine doit
cependant être limité
X. Accidents et incidents
1- noyade et équivalents mineurs
2- chutes
3- accidents cardio-vasculaires
4- troubles du comportement : angoisse,
crise de tétanie, hystérie etc.
5- les risques infectieux : cutanés, ORL,
bronchique et conjonctivale
XI. Prévention
• Respect de l’hygiène corporelle
• Protection des plaies
• Nettoyage des installations et du matériel
• Traitement de l’eau ( cas de l’eau thermale
ou de l’eau de mer)
XII. Mesure d’hygiène
1 – Douche obligatoire et passage aux
pédiluves
2 – Changement hebdomadaire de l’eau
avec un suivi bactériologique très
rigoureux
3 – Analyse quotidienne de la concentration
en chlore
4 – Entretien du matériel et surveillance des
hommes
XIII. INDICATIONS DE
L’HYDROTHERAPIE
A- Traumatologie
- Fractures – poly traumatisme
- Atteinte ligamentaire, tendineuse,
musculaire
- Brûlures étendues
B- Orthopédie
- Scoliose –Cyphose
C- Rhumatologie

- Arthrose – rhumatisme inflammatoire


- Lombalgie
- Sciatique
- NCB
D- Neurologie
- Paraplégie – tétraplégie – hémiplégie
- SEP
- Séquelles de polio
- PRN etc.
E- Cardiologie – pneumologie
 réentraînement à l’effort
XIIII CONTRE INDICATIONS DE
L’HYDROTHERAPIE
1- Affection aigue fébrile ou hyperalgique
2- Affection de l’appareil locomoteur très
évoluée
3- Affections intercurrentes interdisant
l’effort
4- cardiopathie sévère
5- insuffisance coronarienne
6- HTA mal équilibrée
7- maladie infectieuse
8- atteinte cutanée
9- incontinence urinaire
10- sénilité

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