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Signes vitaux

Age NN Nourrisson Enfant Adolessant Adulte Personne âgée


Freq.Respiratoire/min 40-60 30-40 20-30 15-20 15-20 15-20
Freq.Cardiaque/min 130-140 100-130 90-110 80-85 60-80 60-70
TA Systolique(mmHg) 60-76 86-106 89-112 110-131 110-131 110-131
TA Diastolique(mmHg) 31-45 42-63 46-72 64-83 64-83 64-83
Pouls : appréciation
Fréquence : pulsations/min

Lorsque le pouls est supérieur à la normale, on parle de la tachycardie


Lorsque le pouls est inférieur à la normale, on parle de la bradycardie
Lorsque il y’a un pouls rapide et irrégulier on parle de la tachyarythmie
Lorsqu’il y’a un pouls lent et irrégulier on parle de la bradyarythmie

Rythme : régulier, irrégulier (arythmie)

Amplitude (Pouls imperceptible, absent) (Pouls filant, très faible) (Pouls perceptible, normal) (Pouls bondissant,
très fort)
Respiration appréciation
Fréquence respiratoire : c’est le nombre de fois qu’un individu respire dans une minute : cycles/min

- Tachypnée : respiration rapide et superficielle.


- Bradypnée : diminution de la fréquence respiratoire.
- Polypnée : accélération de la fréquence respiratoire.

Rythme respiratoire : c’est la régularité ou l’irrégularité lors l’inspiration ou de l’expiration : Normalement, les
pauses entre l’inspiration et l’expiration sont de durée égale.

Amplitude respiratoire : elle représente l’importance du mouvement de la cage thoracique et règle de fait, la
quantité d’air inspiré et expirée à chaque cycle respiratoire.

-Profonde : une grande quantité d’air est inspirée


-Superficielle : une petite quantité d’air est inspirée

Autres Eléments à indiquer


- Dyspnée :
• À l’inspiration (lié à un obstacle au niveau des voies respiratoires)
• À l’expiration (asthme)
• Au repos : dyspnée de repos
• À l’effort : dyspnée d’effort
• En position couchée : dyspnée de décubitus
- Tirage thoracique : le malade cherche l’air
- Battement des ailes du nez

- Les signes extra respiratoires : la douleur, la cyanose, les sueurs, Toux / Expectoration / Encombrement
bronchique / Hémoptysie

- Bruits :
• Normale doit être silencieuse.
• Crépitation : sons secs produits par la présence d’air dans les tissus sous-cutanés ou par le passage de
l’air à travers les secrétions bronchiques
• Râles : bruits intermittents produits par l’air circulant à travers une accumulation de secrétions des
bronchioles et des alvéoles
• Sifflements

- Indiquer si Patient sous Oxygénothérapie / Aérosol


Tension artérielle : appréciation
Contre-indications : ne jamais prendre la TA

• Du côté d’une fistule artério veineuse


• Du côté d’un curage ganglionnaire
• A éviter du côté d’une perfusion
• Du côté hémiplégique

Hypertension : TA systolique supérieure à 140 mm Hg.

Elle peut s’accompagner de Céphalées, Vertiges, Troubles de la vue, Gêne respiratoire, Tachycardie

Conduite à tenir

• Mettre le patient au repos, en position allongée


• Évaluer la douleur, mesurer les autres paramètres vitaux et chercher les facteurs favorisants
• Contrôler la diurèse : un globe vésical peut causer une hypertension artérielle
• Prévenir le médecin
• Appliquer les prescriptions médicales telles que l’administration du traitement antihypertenseur
• Traiter les symptômes
• Surveiller la tension artérielle et l’évolution des symptômes

Hypotension : TA systolique inférieure à 100 mm Hg.

Elle peut s’accompagner de vertiges aux changements de position, des sensations d’étourdissement, des
troubles de la vue ou peut être plus aigüe (Asthénie, pâleur, sueur, pouls filant)

Conduite à tenir

• Allonger le patient et surélever les jambes de manière à entraîner une déclive qui aide le sang à
remonter vers le cerveau.
• Lever les jambes presque à la verticale, si l'état du patient le permet, cela augmente l'effet souhaité
• Prévenir le médecin pour prescrire le traitement adéquat, qui dépend de la cause (traitement inadapté,
mal dosé, effet secondaire, maladie, hémorragie...)

On parle d’hypotension orthostatique : Pour une TA qui diminue lorsque le sujet se met debout En cas
d’hypotension orthostatique :

• Installer le patient en décubitus dorsal, prendre la TA 10 mn après ce repos


• Laisser le brassard en place et faire assoir le patient au bord du lit et reprendre la TA 2 à 3 mn après

Puis faire mettre le patient debout et reprendre la TA 2 à 3 mn après


Température : appréciation
La normale : entre 36.3 et 37.5°C

• Fébricule : fièvre entre 37.5 et 38 °C.


• Hyperthermie si température > 38°C = Fièvre
• Hypothermie si température < 35°C.
• Risque de mort si température < 29°C ou > 42.6°C.
• Apyrexie = absence de fièvre

Sites d’insertion du thermomètre :


Buccale : par la bouche
Axillaire : sous les aisselles (on ajoute 0.5 à la valeur trouvée)
Rectale : par le rectum
Tympanique : par l’oreille
Frontale : sur le front

Il est important de noter toujours la température (la courbe de température aide à poser le diagnostic de la
maladie)

• Une température de 38,9ᴼC à 41ᴼC : peut suggérer un processus de maladie infectieuse aiguë.
• Une fièvre rémittente (accès très rapprochés entre lesquels la T° ne redevient pas normale, mais baisse) :
peut être due à des infections pulmonaires.
• Une fièvre intermittente (2 ou 3 fois/jour) peut être causée par une septicémie ou une tuberculose.

Hyperthermie

Signes d’accompagnement : Frissons, sueurs Asthénie, anorexie, amaigrissement Céphalées, myalgies,


arthralgies

Conduite à tenir

• Administrer des antipyrétiques tel que prescrit par le médecin.


• Encouragez le client à augmenter sa consommation de liquides.
• Administrer les traitements antipyrétiques sous avis médical (dont on recense 4 classes : le paracétamol,
les anti-inflammatoires non stéroïdiens, l’aspirine, les corticoïdes).
• Poser une vessie de glace : sur le front ou derrière la nuque, sous les aisselles et efficacité optimale aux
plis de l’aine.
• En période de décharge bactérienne (démontrée par des frissons, des sueurs)
➢ Pratiquer une ou deux séries d’hémocultures (aérobie et anaérobie)
➢ Le dosage de la protéine C réactive (CRP) (montrant un processus infectieux), ainsi qu’une
numération formule sanguine (NFS) à la recherche d’une élévation des leucocytes (également signe
d’un processus infectieux).
➢ Des examens sanguins complémentaires peuvent être réalisés tels que la procalcitonine permettant
de faire la différence entre une infection bactérienne ou virale.
La saturation en oxygène appréciation
Est une méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l’hémoglobine au niveau des capillaires
sanguins, on parle de saturation pulsée en oxygène.

La normale : 96 à 100 % ; alerter si ≤ 85%

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