Vous êtes sur la page 1sur 24

Formation 5S

Un Chantier 5S :
1. C’est un projet d’entreprise ambitieux et
mobilisateur, sur des ambitions qui vont bien au-
delà de « faire l’ordre, ranger et tenir propre »
2. C’est une base fondamentale à toute initiative
d’animation et de développement durable du
progrès (recherche permanente de la qualité
totale)

2
Préalable

 Un outil efficace qui ne nécessite ni


connaissance particulière ni moyen important
Le principe des 5S est facile à comprendre et
sa mise en œuvre ne requiert ni savoir-faire
particulier ni investissement financier
important
 Une pratique qui s’applique aussi bien dans les
usines que dans les bureaux
Le principe des 5S est universel et s’applique
aussi bien dans une usine, ou un atelier, que
dans un bureau, et même chez soi !
3
Les 5S, à quoi bon ?

 La Qualité
 La Participation
 La Motivation
 L’Ambiance de travail
 L’Image de marque
 L’Efficacité
 La Sécurité
 Le Confort
 La Place
 La Visibilité des dysfonctionnements
 La Fiabilité des équipements
 L’Organisation
4
Les 5S, suivant quel processus ?

1) Annonce du projet 1) Débarrasser


par la Direction

B – MISE EN ŒUVRE
A - PREPARATION

2) Information du 2) Ranger
personnel

3) Choix des 3) Nettoyer


chantiers

4) Constitution des 4) Standardiser


équipes

5) Formation des 5) Entraînement et


groupes de travail rigueur

5
A) La préparation
La préparation

 Informer l’ensemble du personnel


 Choisir les chantiers
 Constituer les groupes de travail
 Définir le planning
 Définir les réunions de suivi
 Définir les tableaux d’affichage
 Former le personnel impliqué dans la démarche
 Réaliser un état des lieux

7
L’organisation

8
L’organisation

1 Utilisateur
1 personne
Volontaires !
étrangère au
local
9
Les groupes de travail

 Local Microbiologie 8.11


S. DURANDEAU, V. BERDU, V. GEBERT

 Local de saisie 9.14


C. SARRAZIN, C. GODART, C. DUVAL

 Local de pesées 7.04


P. BERNASCONI, M. KROPFINGER, C. BODIN

 Local Physico-chimie 17.08


M. KROPFINGER, S. AYOUB, K. MIGLIORE

 Local Microbiologie 4.20


F. CUADRADO, I. TOSELLO, J. BELIN

Pilote du groupe de travail

10
Le planning / Les réunions de suivi

Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier


2007 2007 2007 2007 2008

0 Mise en place
1 Débarrasser
2 Ranger
3 Nettoyer
4 Standardiser
5 Évoluer

Réunions hebdomadaires de 1 heure

11
Le tableau d’affichage

Un panneau d’affichage pour communiquer sur l’avancement du chantier :


 Le rappel des objectifs
 Les indicateurs à jour
 Photos avant / après…
 Le plan d’actions
 Le planning Exemple
 Les suggestions
 Le rapport d’audit
 Plan

12
B) La mise en œuvre

Les étapes clés


Étape 1 : Trier – Débarrasser (SEIRI)
Point clé : la fréquence d’utilisation

 Éliminer le superflu, afin de dégager le poste de travail et son environnement immédiat


de tout ce qui y est inutile.
 Ne garder au poste que ce qui est strictement lié à l’exécution du travail et qui est d’un
usage permanent.

Comment débarrasser ?
Les armoires, les tiroirs et les étagères sont méticuleusement explorés. A chaque objet
rencontré (fourniture, outil, document, rangement …), on s’interroge sur son caractère
indispensable pour le travail à effectuer.
 Ce qui sert quotidiennement est conservé sur le poste de travail,
 Ce qui sert toutes les semaines est conservé sur le lieu de travail Photos
mais est dégagé du poste,
 Ce qui est utilisé tous les mois est éloigné dans l’atelier par un Check list
rangement approprié,
 Ce qui est utilisé rarement est éloigné hors de l’atelier,
Méthode des éti
 Ce qui ne sert jamais est stocké ailleurs ou jeté. quettes

14
Étape 2 : Ranger (SEITON)
Point clé : l’accessibilité immédiate

Une fois que l’inutile est débarrassé, il s’agit de :


Trouver une place pour chaque chose et de mettre chaque chose à sa place

Le rangement ergonomique devra avoir les caractéristiques suivantes :


 Il doit être visible, visuel et immédiatement compréhensible
 La disposition des emplacements et des objets est logique et intuitive (à portée de main
pour les plus utilisées et dans l’ordre chronologique d’utilisation autour du poste les moins utilisés)

 Il permet un contrôle rapide et à distance de la disponibilité et du bon état des objets


 Il permet la prise et la dépose aisée et en toute sécurité
 Il est disposé au plus près du lieu d’utilisation

15
Étape 2 : Ranger (SEITON)
Point clé : l’accessibilité immédiate

Chaque chose est identifiée de manière explicite et dispose d’une place de rangement
déterminée et connue. Après utilisation, chaque chose retourne en bon état à sa place.

Les phases du rangement :


 Choisir le lieu du rangement
Le choix se fait en fonction de la fréquence d’utilisation de l’objet et de la facilité avec laquelle
l’objet sera transporté vers ce lieu.
 Fréquence élevée : stockage à proximité immédiate, sur le poste de travail. Certaines outils peuvent être
portés par la personne qui les utilise.
 Fréquence moyenne : stockage autour du poste de travail, à une place déterminée et définie physiquement.
 Fréquence faible : à jeter ou à mettre de côté.
 Choisir le type de rangement et de préhension
Le rangement fonctionnel et efficace (temps de recherche minimal) tient compte :
 De la protection
 De la sécurité
 Du risque de confusion
 De la facilité de préhension.
16
Étape 2 : Ranger (SEITON)
Point clé : l’accessibilité immédiate

 Mettre en œuvre
 Les objets lourds sont en bas sur des supports mobiles
 Les objets les plus utilisés sont les plus accessibles
 Les conditions de stockage sont maîtrisées
 Les pièces identiques et les petites pièces sont regroupées
 Le codage par couleur peut être utilisé
 La quantité par contenant sera déterminée
 Le nombre d ’étagères sera réduit à son strict minimum
 Formaliser : délimiter et identifier les emplacements des objets
Les emplacements des rangements et des objets seront notés sur un plan
Chaque zone ou lieu de rangement doit être clairement délimitée et si possible repérée
par une étiquette d’identification.
Les standards de rangement ainsi que la description de l’état de référence doivent
être formalisés

17
Étape 3 : Nettoyer (SEISO)
Point clé : comment éviter de salir

Obtenir une propreté irréprochable du poste de travail et de son environnement.


Le nettoyage est l’action de maintenir propre et d’utiliser le temps pour contrôler si tout va
bien.
On cherche à traiter les causes présentes ou potentielles des salissures ou du désordre :
 Supprimer les sources de salissures
 Simplifier les nettoyages

Nettoyer = Soigner son poste de travail et ses équipements (et non faire le ménage !!!)
Nettoyage = Entretien périodique (inclut la remise en état, la réparation suite aux
dégradations constatées)

18
Étape 3 : Nettoyer (SEISO)
Point clé : comment éviter de salir

1) Le grand nettoyage initial


Il initie de manière spectaculaire la mise en œuvre de cette étape. Ce grand nettoyage est
rendu nécessaire par l’accumulation de saletés, poussière mais aussi de nombreuses
dégradations durant toute la période d’indifférence, durant laquelle les personnes se sont
résignées à l’état de saleté « habituel ».
On établit des standards de propreté et l’état de référence que le nettoyage régulier va devoir
maintenir.
2) Le nettoyage régulier (pour maintenir le niveau de propreté atteint après le grand
nettoyage initial)
• Affecter les zones à nettoyer et déléguer la responsabilité à des individus identifiés :
on confie la responsabilité à tour de rôle à chacun des membres du groupe de la zone
considérée. Un tableau explique clairement qui fait quoi et quand. Chaque personne
chargée d’une tâche signe le tableau quand elle s’est acquittée de ses actions.
• Choisir ce qui doit être nettoyé : Quoi ? Quand ? A quelle fréquence ? Planning ? La
recommandation est de réaliser un nettoyage quotidien de courte durée.

19
Étape 3 : Nettoyer (SEISO)
Point clé : comment éviter de salir

• Définir les méthodes de nettoyage et les moyens adaptés : Quels produits sont
adaptés ? Quelles consignes de sécurité ?
• Éliminer les causes de salissures
• Pratiquer le nettoyage à valeur ajoutée :
Le nettoyage régulier est une forme d’inspection, durant laquelle les personnes impliquées
vont découvrir très tôt des fuites, des irrégularités ou des dégradations et pourront y
remédier avant que ces détériorations ne conduisent à une panne ou un incident. Il
contribue également au maintien de la qualité et de la productivité.
Le nettoyage régulier apparaît ainsi comme un moyen de détection et de correction.
Cette étape est le premier pas vers l’auto maintenance. Elle nécessitera donc que chaque
opérateur soit formé au fonctionnement interne de la machine. On cherchera également à
faciliter le nettoyage.
Une check-list aidera efficacement en stipulant les points d’intervention et de contrôle :
Propreté des pièces, absence de fuites, tensions des chaînes, serrage des vis et des
boulons…
Check-list

20
Étape 3 : Nettoyer (SEISO)
Point clé : comment éviter de salir

3) Éviter de salir
Le nettoyage régulier est une tâche nécessaire. Néanmoins, il faut se faciliter la tâche en
matière de maintien de la propreté en s’engageant dans une réflexion : comment éviter de
nettoyer tout en maintenant propre ? La réponse est simple : « il faut éviter de salir ».
Pour éviter de salir, il faut analyser puis traiter les origines de la saleté. On recherche les
causes d’apparition et les solutions possibles.
Chercher à simplifier et à éviter le nettoyage participe au processus de progrès
permanent : nettoyer devient une opportunité de progrès !

21
Étape 4 : Maintenir ordre et propreté (SEIKETSU)
Point clé : la standardisation

Définir les règles visuelles par lesquelles le poste de travail restera débarrassé des objets
inutiles, rangé et nettoyé. Installer la rigueur.
Par la standardisation on s’efforce de maintenir les résultats et les progrès en intégrant les
bonnes pratiques découvertes par les acteurs du chantier des 3S précédents.
Les règles seront définies et documentées, des instructions et des affichages visuels seront mis en place
afin que chacun soit informé et puisse respecter facilement les règles d’organisation.
Les éléments de standardisation permettront de détecter facilement le non-respect des règles et les
comportements déviants. Les règles seront :
 Affichées et visibles
 Compréhensibles et comprises de chacun
 Pertinentes et faciles à mettre en œuvre
L’objectif de la standardisation est de donner à chacun la capacité de déceler les anomalies et d’agir en
conséquence.
On établit :
Un plan des lieux avec l’emplacement des éléments
Les gammes de nettoyage / inspection qui décrivent les opérations de nettoyage et de maintien du
rangement à pratiquer régulièrement.

22
Étape 4 : Maintenir ordre et propreté (SEIKETSU)
Point clé : la standardisation

On établit :
 Un plan des lieux avec l’emplacement des éléments
 Les gammes de nettoyage / inspection qui décrivent les opérations de nettoyage et de
maintien du rangement à pratiquer régulièrement.

23
Étape 5 : Progresser (SHITSUKE)
Point clé : la fierté

Suivre les consignes et les règles, c’est-à-dire les appliquer et les faire appliquer
Vérifier périodiquement la bonne application des consignes et des règles

1) Responsabiliser et former les acteurs de la zone concernée :


• Ceux qui n’auraient pas participé au chantier pilote
• Ceux qui sont désignés pour s’occuper d’une portion de la zone
• Ceux qui ne travaillent qu’occasionnellement ou pour une durée limitée dans la zone

2) Contrôler le respect des règles (audits)

Check-list, formulaires d’évaluation

24

Vous aimerez peut-être aussi