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UNIVERSITÉ DE JIJEL

DÉPARTEMENT D’ARCHITECTURE

Atelier de Construction4
Titre du cours : Atelier de Construction 4.

Unité d’Enseignement: Fondamentale.

Enseignant Responsable de la matière: LECHEHEB. M

Session : S6 2013.

Horaire :DIMANCHE, 14:00-15:30 .


Objectifs du cours

• Le cours vise la maitrise de l’opération de


construction depuis le bureau d’étude vers le
chantier.
Contenu de la matière
 Une attention particulière est apportée à tout ce qui est pièces
écrites (BPU ,cahier de charge, devis estimatif et descriptif,
convention d’études et contrat de réalisation, organisation de
chantier, ets)

 la planification et l’organisation du chantier sera étudiée en


profondeur à l’aides de techniques performantes telles que la
méthode PERT, CPM, linéaire, etc.

 Les volets d’industrialisation et de préfabrication dans le


bâtiment seront introduits dans le souci de parfaire la formation
de l’étudiant, et des sorties sur chantiers et visites d’édifices de
grandes envergure viendront appuyer l’enseignement théorique.
Partie théorique

Etapes de construction des bâtiments et organisation des


chantiers;
Techniques de construction (techniques traditionnelles,
préfabrication et industrialisation) ;
Normalisation et Règlementation dans la construction ;
Projet d’exécution TCE et pièces écrites;
Les grands chantiers à travers le monde et les différentes
techniques de pointe dans la construction.
Atelier de Construction

 Consiste à réaliser un projet d’exécution


architecturale simple, complet (pièces graphiques
et pièces écrites).
Plans de cours
GETION DE PROJET

1. Définitions d'un projet


2. Les acteurs d'un projet
3. Les grandes phases d’un projet
4. Les cahiers de Charges
5. Définir et gérer les moyens: le budget

ORGANISATION DU CHANTIER

6. Installation du chantier
7. Tâches, jalons et livrables
8. La planification
9. Suivi de chantier
10. Normes et réglementations dans la construction

LES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION


11. Traditionnelles
12. Préfabrication et Industrialisation
Plans TD
Exemple appel d’offre
Exemple cahier de charge
Etude de prix (BPU, devis estimatif et descriptif )
Planning (PERT, GANTT,…)
Rapport de suivi de chantier
PROJET
Exemple d’un projet en cour de réalisation (étape par étape)
(Groupe de 1 à 4 étudiants)

oL’objectif du projet
oLe Budget
oAppel d’offre
oCahier de charge
oBPU et le devis estimatif et descriptif (quantitatif)
oPlanning des travaux
oInstallation du chantier (moyens humains et matériels)
oQualité des matériaux et des travaux
oAvancement des travaux
CHAPITRE 01

GESTION DE PROJET
La gestion de projet ou conduite de projet est une démarche visant à structurer,
assurer et optimiser le bon déroulement d’un projet.

Gérer et animer un projet, être chef de projet c’est d’abord savoir


en négocier l’objectif mais aussi  prévoir. Pour cela, il faut savoir mettre en œuvre
les outils de l’analyse fonctionnelle, de planification (WBS, OBS, matrice RACI,
PERT, Gantt), gérer un budget, maîtriser les risques, motiver et animer une
équipe-projet tout cela en conciliant les intérêts du maitre d’ouvrage et des
parties prenantes.

Les livrables doivent être clairement définis pour un résultat conforme à des


normes de qualité, pour le moindre coût et dans le meilleur délai possible.
La conduite de projet fait appel à des compétences très variées :
De ce fait, le chef de projet doit posséder au moins six compétences pour
gérer les différentes activités du projet :
1. Définitions d'un projet

Un projet est un ensemble d’activités organisées en phases ou étapes et formant l’unité


de gestion permettant la réalisation d'un objectif défini et précis.
Projet = opération ponctuelle ayant un début et une fin, nécessitant la mise en œuvre
de ressources humaines et matérielles pour sa réalisation.
2. Les acteurs d'un projet
Maître d’ouvrage et maître d’œuvre

Le maître d’ouvrage est la personne, morale ou physique, publique ou


privée, propriétaire ou affectataire d’un patrimoine immobilier. Il doit assurer
la bonne gestion à la fois prospective et curative de son patrimoine. Il effectue
la programmation des opérations nouvelles pour lesquelles il doit raisonner en
coût global sur la durée de vie du patrimoine. Il peut confier la conduite
d’opération à un prestataire.

Le maître d’œuvre  est la personne, morale ou physique, publique ou privée,


chargée de traduire en termes techniques les besoins du maître d’ouvrage et de
les faire réaliser (conception des cahiers des charges, passation des marchés et
rédaction des contrats, surveillance des travaux et des prestations, réception
des ouvrages...)
3. Les grandes phases d'un projet

La phase d'avant-projet
Permet de passer de l'idée initiale au projet formalisé.
Cette phase doit aboutir à la décision du maître d'ouvrage de démarrer ou non le projet.

La phase de définition du projet


C'est la mise ne place du projet.
Cette phase doit permettre d'organiser le projet et de définir les outils de gestion
associés à son déroulement.

La phase de réalisation du projet


C'est la conduite du projet, pour le chef de projet, c'est la phase de pilotage.
Le chef de projet de piloter le projet en fonction du référentiel élaboré lors de la phase
de définition.

La phase de capitalisation
Un bilan doit être réalisé en fin de projet afin de capitaliser sur les savoir-faire et
l'expérience acquise.
4. Les Cahiers de Charge

Le cahier des charges doit définir les fonctions à remplir par l'objet du projet.
 Pour satisfaire les besoins et les contraintes d'environnement
 Spécifier la demande avant de la soumettre au maître d'œuvre

Le cahier des charges est rédigé par le maître d'ouvrage du projet ou sous sa


responsabilité

C'est le maître d'ouvrage du projet qui doit spécifier les besoins à satisfaire et les
fonctions à réaliser dans le cadre du projet
Contenu du dossier de l’offre

Conformément à l’article 51 du décret présidentiel n °:10-236 du


07 Octobre 2010 modifié et complété par le décret présidentiel n°
12-23 du 18 janvier 2012 portant réglementation des marchés
publics, le dossier de l’offre est constitué de deux parties
distinctes:
- Une partie « offre technique » relative aux capacités techniques
du soumissionnaire ainsi que sur sa situation administrative.
- Une seconde « offre financière » relative à la proposition du
soumissionnaire et ce, conformément aux différentes pièces
constitutives de l’offre (lettre de soumission, montants de l’offre).
L’offre technique (administrative)
N B : le dossier technique ne doit comporter aucune référence ou indication au montant
de l’offre.
L’offre financière

oLettre de soumission selon modèle réglementaire paraphée et signée


(selon modèle ci-joint) ;
oDevis estimatif et quantitatif
oBordereau des prix unitaires
APPELS D’OFFRES

Cette étape permettra de développer les concepts en ingénierie


ainsi que dans les spécialités du projet, et par la suite, d’élaborer
les plans et devis définitifs pour soumission : architecture,
mécanique, électricité, structure, génie civil et autres.
L’architecte a la responsabilité d’assurer la coordination des
plans entre les différentes spécialités. Il doit de plus confirmer le
respect du budget du projet et déposer l’échéancier des travaux.
APPELS D’OFFRES

L’appel d’offres aux entreprises est une modalité d’appel à la


concurrence qui permet de choisir l’offre la mieux disant, c’est-à-
dire qui est dans le meilleur rapport qualité / prix en fonctions de
critères multiples préalablement définis.
La consultation des entreprises constitue la phase finale avant le
démarrage des travaux. Elle comprend les étapes suivantes :
1) Lancement de l’appel d’offres aux entreprises (consultation) ;
2) Sélection des entreprises au regard de leurs offres de prix
(analyse des offres) ;
3) Elaboration du contrat avec l’entreprise sélectionnée.
L’avis d’appel d’offres

C’est l’annonce dans les journaux par laquelle le Maître


d’ouvrage fait part de son intention de réaliser des travaux.
L’annonce invite les entreprises à se procurer le dossier
technique y relatif afin de proposer leurs offres de prix ; l’appel
d’offres peut être ouvert ou restreint.
Préparation des offres

Avant de préparer son offre, le soumissionnaire devra


étudier attentivement le cahier des charges et se faire une idée
de la nature et de l’ampleur de la mission à exécuter. En
outre, il ne peut en aucun cas modifier les prescriptions
techniques.
Durée de préparation des offres techniques

o La durée de préparation des offres techniques est fixée à compter de la

première publication dans le BOMOP (Bulletin Officiel des Marchés de


l'Opérateur Public) et la presse.

o En tout état de cause, la durée de préparation des offres doit permettre à la


concurrence, la plus large possible, de jouer pleinement.

o Le jour et l’heure limites de dépôt des offres correspondent au dernier jour


de la durée de préparation des offres. Si ce jour coïncide avec un jour férié ou
un jour de repos légal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au
jour ouvrable suivant.
- l’appel d’offres est dit ouvert lorsque tout soumissionnaire
qui rempli les conditions de l’appel d’offres peut
soumissionner ; en ce moment l’avis d’appel d’offres est
porté à la connaissance du public par une insertion dans un
quotidien national ;

- l’appel d’offres est restreint lorsque seuls les


soumissionnaires que l’autorité contractante a décidé de
contacter peuvent remettre leurs offres.
Contenu et présentation du pli technique

Le dossier de l’offre est constitué de trois parties distinctes:

1ière partie : l’offre technique relative aux capacités


techniques du soumissionnaire ainsi que sa situation
administrative.

2ième partie : le pli des prestations relatif au dossier graphique


portant sur l’architecture du projet.
3ième partie : l’offre financière relative à la proposition du
soumissionnaire et ce, conformément aux différentes pièces
constitutives de l’offre (lettre de soumission, montants des
études et de suivi, estimation objective de la réalisation du
projet (avec et sans VRD), planning et délai de réalisation des
missions de maîtrise d’œuvre et d’exécution du projet.
Méthodologie d’évaluation des offres

1ere Phase : Eligibilité De L’ Offre Technique


Elimination des offres technique non conformes à l’objet du
concours d’architecture. Sera considérée comme offre non
conforme.

2eme phase :évaluation de l’ offre technique


•L’élimination des offres qui n’ont pas obtenu la note minimale
fixée par le maitre d’ouvrage.
3eme phase :
A/offre architecturale:

•Seuls les candidats pré-qualifiés dont le nombre ne doit pas


être inférieur à trois (3), sont invités à remettre les plis des
prestations et de l’offre financière, La durée de préparation des
offres financières et des plis des prestations est fixée à 45 jours
à compter de la date de transmission de la correspondance
invitant le soumissionnaire à assurer leur dépôt.
Une enveloppe fermée, anonyme de format A1 contenant deux
plis cachetés séparés ; l’un comportant l’offre architecturale
(prestations), et le second l’offre financières. Chaque pli doit
indiquer la référence et l’objet du concours d’architecture ainsi
que la mention, « Offre Architecturale » ou « offre Financière »
selon le cas.
Le service contractant est tenu d’assurer l’anonymat des plis
des prestations du concours avant leur transmission au président
du Jury.
L’anonymat de ces plis doit être assuré jusqu’à la signature du
procès-verbal du jury.
Aucune information relative au montant de la soumission ne
doit figurer dans les plis des prestations ni dans les plis
techniques relatifs aux procédures du concours, sous peine de
rejet de ces offres.
Le maitre de l’ouvrage conservera les enveloppes des offres
financière des bureaux d’études fermées et ne comportant que
le numéro d’enregistrement, Elles seront ouvertes par la
commission d’ouverture des plis après l’évaluation des offres
architecturales.
Le maitre de l’ouvrage donnera un code pour chaque offre
architecturale, qu’il portera sur toutes les pièces présentées
dans l’offre architecturale qu’il soumettra au jury qui procède à
leur évaluation et leur classement après :
1-Elimination des offres architecturales non conformes à l’objet
du concours d’architecture.

2-Délibération et classement des œuvres architecturales par le


jury.
3-Elimination des offres architecturales ayant obtenu une note
inférieure à la note fixé.
B/Offre Financière
L’offre financière sera ouverte par la commission d’ouverture des plis
après l’évaluation des offres architecturales, elle soumettra à la
commission d’évaluation des offres qui procède à leur évaluation et leur
classement.
1-Toute rémunération dont les taux sont inférieurs ou supérieurs aux seuils
des catégories prévues doivent être rejetés.
2-Les couts proposés par les bureaux d’étude jugés irréalistes par le jury et
ne respectant pas le barème de rémunération conformément à l’arrêté
interministériel portant modalité de rémunération de la maitrise d’œuvre
seront éliminés du classement final.
I- l’offre technique
•Les bureaux d’études seront notés conformément aux critères
et au barème suivants :
I-Evaluation de l’offre technique: (35 points) répartis en :

A/ Qualification et compétence du personnel intervenant


B/ -Expérience générale et moyens du bureau d’études
C/ Capacités financière
A/ Qualification et compétence du personnel intervenant: Cet
élément est noté sur 20 points à évaluer sur la base des 05
spécialités devant intervenir dans la phase étude soit :
Architecte : 06 points, répartis comme suit :

a/ Ancienneté du Diplôme : 04 points


b/ CV : 02 points

 Ingénieur en génie civil : 04 points répartis comme suit :

a/ Ancienneté du Diplôme : 02 points


b/ CV : 02 points
•Technicien supérieur, technicien, DEUA, Métreur vérificateur
ou Métreur : 04 points répartis comme suit :

a/ Ancienneté du Diplôme : 02 points


b/ CV : 02 points

•Ingénieur spécialiste dans les corps d’état secondaire


(électricité, chauffage, VRD, etc...) 03 points répartis comme
suit :
a/ Ancienneté du Diplôme : 02 points
b/ CV : 01 points
•Technicien spécialiste dans les corps d’état secondaire
(électricité, chauffage, VRD, etc...) :03 points répartis comme
suit :
a/ Ancienneté du Diplôme : 02 points

b/ CV : 01 points,
B/ -Expérience générale et moyens du bureau d’études: (10
points)
a/-Les études effectuées : (05 points)
02 points pour chaque projet similaire (classé à la même
catégorie) avec justification par attestation de référence, PV de
réception, attestation d’association ou marché de sous-traitance et
01 point pour les projets classé a des catégorie inferieure avec les
mêmes justifications citées ci-dessus. sans toutefois dépasser 05
points.
b/-Moyens matériels : (05 points)

-local avec l’acte de propriété ou bail de location. 01 point

-voiture (justifier par la carte grise), 01 point


-microordinateur et imprimante 01 point

-traceur 01 point
-matériel de topographie (niveau, théodolite .....) 01 point
C/ Capacités financière

Le bureau d’étude qui aura présenté le chiffre d’affaire le plus


élevé aura une complète de 05 points.

L’évaluation de l‘offre architecturale tient compte de 5 critères


(A1, A2, A3, A4, A5) et sera notée au maximum sur 50 points,
elle sera notée comme suit :

A1-Composition et intégration urbaines :...............................


(10 points)
 Intégration au
site………………….....................................(03 points).
 Rationalité dans l’occupation du site...............................
(04 points).
 Accessibilité au projet. …….............................................
A2-Composition
architecturale :.................................................(20 points)
 Fonctionnalité :(qualité spatiale, relations spatiales,
hiérarchie, orientation)
………………………………………….....
…..................... (02 points).
 Economie :
………………………………..........................................
(08 points)
 Choix du système constructif…………………………….
…………(02 points).
A3- Respect des règles et normes en
vigueur: ...................(10 points)
 Respect du programme……..….
……........................................(05 points).
 Délais des études…..……….
……................................................(05 points).

Les délais inférieurs au délai administratif auront une note


de 05 points, pour les autres soumissionnaires, il leur sera
appliqué la règle de trois suivant la formule suivante :

Nd = note obtenue en fonction du délai proposé


Tout soumissionnaire qui aura proposé un délai inférieur au
délai administratif aura la note 5 et sera obligé, lorsqu’il est
A4- La qualité du rendu :
…………………………...........................(05 points)

A5- Présentation et affichage des études sur


DATASHOW:.............(05 points)
 méthodologie et discours de présentation……................(02
points).
 éclaircissement et détails fournis……………….….... (02
points).
 animation en 3D…………….......................................
…................(01 points).

 Les soumissionnaires ayant obtenus une note inférieure à a


une note fixé dans l’offres architecturale seront éliminés.
B1/ cout de réalisation des travaux : (10 points)
Le soumissionnaire ayant proposé le coût le plus proche de
l’évaluation administrative se verra attribué la note maximale
soit dix points (10).
Pour les autres soumissionnaires la note sera déterminée
comme suit :

Si A0 est le coût le plus proche de l’évaluation administrative


de l’offre,
Les autres offres A0i se verront attribuer une note Ni
inversement proportionnelle calculée comme suit :
Ni : note de l’offre A0i.
A0: cout d’exécution de l’offre la plus proche de
l’évaluation administrative.
A0i: coût d’exécution avancé par l’offre.
B2/ cout d’étude de la partie fixe: (10 points)
Le soumissionnaire ayant proposé le cout d’étude de la partie fixe le
plus bas se verra attribuer la note maximale, pour les autres
soumissionnaires la note sera déterminée comme suit :
Si C0 est le cout le plus bas, les autres offres C0e se verront attribuer
une note Ne inversement proportionnelle calculée comme suit :

Ne : note de l’offre C0e.


C0 : cout de l’étude le plus bas.
C0e: cout de l’étude avancé par l’offreC0e
1- Le bureau d’étude ayant obtenu le maximum de point dans
la somme des points des offres techniques, architecturales et
financières se verra attribuer la maitrise d’œuvre du projet.
2-En cas d’égalité des notes, celui ayant obtenu la meilleure
note à l’offre architecturale sera retenu.
5-En cas d’égalité des notes encore celui ayant présenté le
nombre le plus élevé de références similaires au projet sera
retenu
6-En cas d’égalité encore, la décision du président de jury est
prépondérante.
7-Néanmoins, si toutes les œuvres présentées par les
soumissionnaires sont jugées de mauvaise qualité par les
membres de jury, le concours sera déclaré infructueux.
Cette étape permettra de développer les concepts en ingénierie
ainsi que dans les spécialités du projet et, par la suite, d’élaborer
les plans et devis définitifs pour soumission : architecture,
mécanique, électricité, structure, génie civil et autres.
L’architecte a la responsabilité d’assurer la coordination des
plans entre les différentes spécialités. Il doit de plus confirmer le
respect du budget du projet et déposer l’échéancier des travaux.
Préalablement au lancement des appels d’offres, il doit confirmer
la disponibilité du financement requis et s’assurer de
l’assentiment de tous ses partenaires au dossier.
5. Définir et gérer les moyens: le budget

QU’EST-CE QU’UN BUDGET ?

Un budget est un document qui transforme les plans en argent – l’argent


qu’il faudra dépenser pour que les activités que vous avez planifiées
puissent être réalisées (dépenses) et l’argent qu’il faudra obtenir pour
couvrir les frais engendrés par la réalisation des activités (revenu).
C’est une estimation ou une supposition éclairée, sur ce dont vous aurez
besoin en termes monétaires pour réaliser votre travail.
Pourquoi un budget ?

Pourquoi est-il important pour une organisation, un projet ou un service


d’avoir un budget ?

Le budget est un instrument de gestion essentiel. Sans budget, vous êtes
comme un pilote qui essaierait de se diriger dans le noir sans le moindre
instrument.

Le budget vous indique combien d’argent vous avez besoin pour pouvoir
mener à bien vos activités.
Le budget vous oblige à être rigoureux en réfléchissant aux implications de
ce que vous avez planifié pour votre activité. Il arrive parfois que les réalités
du processus de budgétisation vous forcent à repenser vos programmes
d’action.

Utilisé correctement, le budget vous indique à quel moment vous aurez


besoin de certaines sommes d’argent pour mener à bien vos activités.

Le budget vous permet de contrôler vos revenus et vos dépenses et


d’identifier tout problème.
Le budget constitue une base à la responsabilité et à la transparence
financière. Quand tout le monde peut voir combien vous avez dépensé
et combien vous avez reçu, ils peuvent questionner les anomalies de
manière éclairée.

Vous ne pouvez collecter d’argent des donateurs à moins d’avoir un


budget. Les donateurs utilisent le budget comme une base pour leur
permettre de décider si ce que vous demandez est raisonnable et
correctement planifié.
LES TYPES DE BUDGET

Les budgets sont des outils qu’il faut adapter aux activités de l’organisme.
Il existe plusieurs types de budgets et plusieurs façons de les établir.
Les principaux types de budgets
Budget d’exploitation : revenus totaux – dépenses totales
Budget par activités : revenus de l’activité – dépenses de l’activité
Budget selon la classification des coûts : revenus – (coûts variables +
coûts fixes)
Budget d’immobilisation 
Budget de caisse : recettes (entrées d’argent) – déboursés (sorties
d’argent)
Les façons de les établir

Budget fixe : 1 seul niveau d’activité, aucune révision en cours de


processus.

Budget continu : 1 seul niveau d’activité et prévisions révisées


périodiquement. 

Budget flexible : Le budget est constamment révisé en fonction des


variations du niveau d’activité réel par rapport au niveau d’activité
prévu.
LA PLANIFICATION D’UN BUDGET

Quand la planification à long et à court termes est terminée, vous êtes


prêt à aborder les six étapes de la préparation du budget.

1. Établir un calendrier budgétaire;

2. Recueillir l'information nécessaire;

3. Demander l'avis des membres;

4. Étudier les informations recueillies et préparer un projet de budget;

5. Revoir le projet et apporter les modifications nécessaires;

6. Présenter le budget définitif.


L’étude de prix

L’étude de prix a pour but de calculer, les prix de vente unitaires hors taxes (P.V.H.T.) des
ouvrages élémentaires (O.E.) afin d’en déduire à l’aide du devis quantitatif le montant
total ou partiel des travaux hors taxes (H.T) et toutes taxes comprises (T.T.C.). Cette
étude comprend les étapes suivantes :
(1) Recherche des quantités élémentaires de composants
(2) Calcul des déboursés horaires de main d’oeuvre
(3) Calcul des coûts hors taxes des matériaux rendus chantiers
(4) Calcul des coûts d’utilisation des matériels de production affectables aux O.E.
(5) Calcul des sous-détails de prix en déboursés secs
(6) Recherche du coefficient de vente P.V.H.T / D.S (K) et calcul des P.V.H.T de chaque O.E
(7) Elaboration du devis quantitatif estimatif (D.Q.E.)
CHAPITRE 02

ORGANISATION DU CHANTIER
le chantier est construire durant une période donnée.
Organisation de chantier est l’ensemble des dispositions
envisagée pour l’exécution due le meilleur condition d’un
travaille prévis, on prépare l’organisation avant même
l’ouverture du chantiers, puis on procède au suivi au
contrôle et à la correction durant des travaux et à la fin on
tire conclusion.
Cette procédure permet d’améliorer l’organisation des
future chantiers et d’éviter le répits les mêmes erreurs.
Méthode d’organisation        
•Rapidité
•Economie
•Qualité
document d’un projet :
v Document administratif.
v Document technique.
1. installation du chantier  
 

Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à


partir d’un plan masse et définit les matériels « fixes » nécessaires à la
réalisation des ouvrages et les cantonnements pour accueillir le
personnel du chantier. Il sert aussi à obtenir:
- les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les
terrains ou les bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de
déviation de voie, etc., émanant des services techniques des mairies ou
des préfectures de police,
- les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et
de sécurité des services de l’inspection du travail.
Rôle de l’installation de chantier

1. Organiser le déroulement du chantier

à étudier lors de la préparation au bureau des méthodes,


prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins
possibles les hommes,
les matériels, les matériaux (y compris lors du repliement du chantier),
faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états,
utiliser au mieux possible l’espace disponible notamment en chantier
urbain
2. Ordonner le chantier

gain de temps : diminue les temps unitaires (T.U.),


évite les pertes (matériaux) et double emplois (matériels),
améliore la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage +
alarme),
améliore la qualité (réussir du premier coup au moindre coût),
« vitrine » pour la maîtrise d’œuvre et les entreprises
3. Positionner les éléments

humains
matériels : livraison, déplacements,
réseaux : fuites, pannes, raccordements, utilisation de grillages avertisseurs
et tubes de couleurs normalisées
Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier
Localisation et fonctions des différents postes
DCE: Dossier de Consultation des Entreprises

C.C.T.P: Cahier des Clauses Techniques Particulières

C.C.A.P: Cahier des Clauses Administrative Particulières


2. Tâches, jalons et livrables

Une tâche est une action à mener pour aboutir à un résultat.


A chaque tâche définie, il faut associer
Un objectif précis et mesurable
Des ressources humaines, matérielles et financières adaptées
Une charge de travail exprimée en nombre de journées-homme
Une durée ainsi qu’une date de début et une date de fin

Une tâche doit être assez courte (< ou = à 15 jours)


Dans le cadre du planning, les tâches sont reliées entre elles par des relations
de dépendance.
Les jalons d’un projet se définissent comme

Des événements clé d’un projet, montrant une certaine progression du


projet
Des dates importantes de réalisation d’un projet
Une réalisation concrète (production de livrables)

Dans le cadre du planning, les jalons limitent le début et la fin de chaque


phase et servent de point de synchronisation. Sur les diagrammes de GANTT,
les jalons sont représentés par des losanges.
Un livrable est tout résultat, document, mesurable, tangible ou vérifiable,
qui résulte de l’achèvement d’une partie de projet ou du projet.
Exemples : Un cahier des charges et une étude de faisabilité sont des livrables.
3. Planification:

La planification d’un projet est un outil incontournable pour le


management de projet. Elle permet de :
• Définir les travaux à réaliser,
• Fixer des objectifs,
• Coordonner les actions,
• Maitriser les moyens,
• Diminuer les risques,
• Suivre les actions en cours,
• Rendre compte de l’état d’avancement du projet.
Comment planifier un projet

Avant de démarrer un projet, il est nécessaire de prévoir un planning de la


façon dont il sera mis en œuvre.

La planification d’un projet consiste principalement à organiser des


ressources qui vont nous permettre d’atteindre avec succès les buts et les
objectifs que l’on s’était proposés.

Avant de mettre votre idée de projet en œuvre, il vous faut développer


trois éléments pour que celui-ci soit réalisé :
1. Identifier un besoin :

En commun avec votre organisation partenaire, cherchez le sujet que vous


souhaitez traiter durant votre projet, discutez-en avec la communauté ou
l’organisation qui travaille dans ce domaine afin de connaître leurs
problèmes et leurs besoins. Il est également nécessaire de définir qui
seront les bénéficiaires du projet. Ceci représente l’étape la plus
importante dans le démarrage d’un projet. Si votre organisation n’identifie
pas clairement quel est le vrai problème et quel est le besoin de la
communauté / de l’organisation, toutes les activités du projet seront
inefficientes.
2. Evaluation de l’idée du projet :

après vos recherches du début, organisez votre information et mettez des


priorités aux besoins et aux solutions du projet. Essayez de proposer à ces
problèmes des solutions créatives, originales et faisables. Pour vous aider à
évaluer si votre projet va réussir, faites une analyse de ses forces, faiblesses,
opportunités et menaces.
3. Elaborez un plan et une proposition de projet :
La proposition de projet devrait offrir les informations suivantes :
a. Page de titre
b. Sommaire
c. Historique du projet
d. Justification – Pourquoi faisons-nous ce projet?
e. Problème ou besoin auquel s’attaquera le projet
f. Buts, objectifs et indicateurs
g. Résultats souhaités
h. Plan d’action
i. Personnes responsables
j. Ressources nécessaires et budget des activités
k. Contrôle et évaluation
Les techniques de planification:
1. Le diagramme de GANTT

o Permet de planifier le projet et de rendre plus simple le suivi de sans


avancement.

o C’est le planning le plus utilisé dans le BTP du fait de sa simplicité de


lecture
Méthodologie-démarche:

La réalisation d’un tel planning nécessaire la mise en œuvre de techniques de


planification :

Les tâches doivent être identifiées,


Les tâches doivent être quantifiées en termes de délai, de charges ou de ressources,
La logique de l’ensemble des tâches doit être analysée.
Chaque tâche est représentée par une droite horizontale, dont la longueur est
proportionnelle à la durée.
Dessiner chaque tâche, en représentant au fur et à mesure, la contrainte en amont
Lorsque la dernière tâche est représentée, il convient de suivre le graphique « en
marche arrière », pour déterminer le chemin critique.
3. Déterminer et structurer la liste des tâches
En respectant au mieux une chronologie. Cette identification peut se faire par des
techniques comme le Brainsttorming ou les groupes de travail.

2. Estimer les durées et les ressources


Il faut ensuite remplir un tableau présentant, pour chaque tache, la durée de celle-ci
et les ressources affectées : utiliser la même unité de temps pour toutes les taches
dans un souci d’harmonisation du diagramme de GANTT. Quant aux ressources, elles
peuvent être humaines ou matérielles.
3. Réaliser le réseau logique
Le réseau doit reprendre les hypothèses de priorité des tâches. Il se présente
souvent sous la forme de tâches reliées entre elles par des liens logiques. Définir
les tâches directement antérieures à chaque tâche. Une fois le réseau tracé, on
retrouvera la chronologie du projet.

4. Tracer le diagramme de GANTT


Les coordonnées du graphique font apparaitre les tâches en ordonnée et la durée
(heures, jours, semaines,…) en abscisse.
E
X
E
M
P
L
E
2. Le PERT

Le PERT (program of Evaluation and Review Technique) est une méthode consistant à
mettre en ordre sous forme de réseau plusieurs tâches qui, grâce à leur dépendance
et à leur chronologie, concourent toutes à l’obtention d’un produit fini. La méthode
PERT est le plus souvent synonyme de gestion de projet importants et à long terme.
C’est pourquoi, plusieurs actions sont nécessaires pour réussir sa mise en œuvre.
Méthodologie-Démarche
 
Définir de manière très précise le projet,
Définir un responsable de projet, auquel on rendra compte et qui prendra les
décisions importantes,
Analyser le projet par grand group de tâches, puis détailler certaines tâches si
besoin est.
Définir très précisément les tâches et déterminer leur durée.
Rechercher les coûts correspondants (ce qui peut éventuellement remettre en cause
certaines tâches),
Effectuer des contrôles périodiques pour vérifier que le système ne dérive pas.
3. CPM

Le planning CPM (Critical Path Method), aussi appelé « Méthode du chemin


critique », a été mis au point en 1954 par la société Dupont de Nemours. C’est une
technique de planification qui consiste à préparer un réseau d’opérations qui est
définit de telle sorte que si l’une d’elles prend du retard, l’ensemble du projet sera
retardé. D’ailleurs la suite de ces tâches critiques s’appelle le chemin critique. Cette
technique est souvent utilisée dans la méthode PERT mais sans prendre en compte
les différentes subtilités comme les dates au plus tôt et au plus tard, les marges
totales, les marges libres, etc…
Les résultats escomptés

Diminution des retards.


Réduction considérable du temps de cycle des projets.
Amélioration du respect des budgets.
Gestion plus précise et plus efficace.
Optimisation de l'utilisation des ressources liées aux projets.
Méthodologie-Démarche

1. Identifier toutes les tâches requises


On commence par dresser la liste de toutes les tâches du projet. Il est
important de réunir à cette fin toute personne associée au projet ou possédant
des connaissances pertinentes. Le groupe peut utiliser la technique du remue-
méninge. À cette étape, il est pratique d'inscrire les tâches sur de petites cartes
qu'on fixe sur un tableau, sans ordre particulier.
Établir l'ordre des tâches
On doit ensuite déterminer quelle tâche doit être réalisée en premier, en s'assurant
qu'elle ne découle pas d'une tâche préalable. Puis, pour représenter la séquence sur
le tableau, il faut :
Placer la tâche 1 au début de la séquence, soit du côté gauche du tableau.
Identifier toutes les autres tâches qui peuvent débuter simultanément et les aligner
verticalement au-dessous de la tâche 1.
Sélectionner une tâche qui doit attendre la fin de la tâche 1 pour débuter. Placer
cette tâche à droite de la tâche 1.
Reprendre le même processus pour toutes les autres tâches jusqu'à ce qu'elles
soient toutes placées de façon séquentielle sur le tableau.
3. Calculer la durée des tâches
On estime la durée de chaque tâche et on l'inscrit sur la carte appropriée, sur le
tableau. L'équipe de projet peut aider à établir des durées standards pour les
diverses tâches prévues. Si nécessaire, elle peut procéder par consensus.

4. Établir le graphique des tâches


À partir de l'ébauche réalisée à l'aide des cartes, on dessine sur une grande feuille
un graphique représentant l'ensemble des tâches. Pour cela, il faut identifier et
numéroter chacune des tâches en inscrivant la durée associée à chacune d'elles.
Puis on trace des flèches entre les tâches pour montrer leurs interrelations. Il existe
deux grands types de graphiques des tâches. Les graphiques AOA (activity-on-arc)
représentent les tâches par des flèches tandis que les événements, qui sont la fin
réelle d'une tâche ou activité, apparaissent sous forme de boîtes. Dans les
graphiques AON (activity-on-node), les boîtes représentent des activités et les
flèches, les relations entre ces activités.
5. Déterminer le chemin critique sur le graphique des tâches
Sur le graphique ainsi établi, on identifie les tâches critiques, c'est-à-dire celles qui
ont un impact direct sur la suite du projet. En fait, elles sont critiques parce qu'elles
ont le délai le plus long et l'addition de chacune d'elles détermine la durée du
processus en entier. Dans notre exemple - l'agrandissement d'une usine - quatre
tâches sont identifiées comme critiques : l'analyse de l'espace, la conception des
plans, la construction de la structure et la peinture.
On trace ensuite le chemin critique en reliant toutes les tâches critiques à l'aide d'une
ligne en évidence.
Enfin, on calcule la durée minimale du projet en additionnant les durées des diverses
tâches critiques. Le gestionnaire est maintenant bien armé pour concentrer son
énergie sur les éléments les plus stratégiques du projet.
4. Suivie de chantier

Objectifs
Donner les repères nécessaires au bon suivi du chantier, tels que : planning,
réunion de chantier et réception.
Apporter aux participants les règles impératives à retenir pour éviter les conflits
liés à la méconnaissance des responsabilités de chaque intervenant au cours du
chantier.
Personnes concernées
Conducteurs de travaux, secrétaires et toute personne chargée du suivi d'une
opération de construction ou de réhabilitation.
Techniciens de maintenance.
1. Le suivi de chantier
•Présentation analytique de la mission de contrôle des travaux
•Phasage de la période de chantier
•Le rôle des différents acteurs pendant la période de
préparation
•La planification des travaux
•Le rôle des entreprises et du service technique dans la mise au
point du planning
•Notion de tâches élémentaires et composées
•Les liens entre tâches, les contraintes externes et internes
•Les différentes formes de planning
•Le recalage du planning
•Planification financière
2. La réunion de chantier
•Buts de la réunion de chantier
•Les outils techniques et administratifs à la disposition du Maître
d'œuvre, le planning, le cahier de charge, le CCAP,…
3. Comptabilité des travaux
•Présentation rapide des systèmes d'actualisation et de révision
des Marchés
•Les garanties
•La situation des travaux
•La proposition de paiement

4. Aperçu sur la réception et clôture du chantier


•Contrôle
•PV de réception
•Dossier de réception
5. Normes et réglementations dans la construction

5.1. Introduction
Le système réglementation du bâtiment représente un ensemble complexe de texte de
natures diverses, administratives, juridiques ou techniques
La connaissance de l’ensemble de ces documents est indispensable pour
l’établissement des pièces écrites d’un dossier de consultation et pour l’exécution des
ouvrages.
Les règlements de construction sont les documents établis par un organe officiel
(administration ou autorité responsable). Ils contiennent les dispositions visant à
assurer les exigences de sécurité, de stabilité, d’hygiène, et le niveau du confort
compatibles avec les exigences sociales et de l’environnement pendant la construction
et pendant toute la durée de service du bâtiment.
De même, on défini les normes comme étant des documents définissant
surtout les propriétés essentielles des matériaux, des composants et des
produits constituent les bâtiments ainsi que leurs dimensions, leurs
caractéristiques et leurs performances. Elles renseignent souvent aussi sur la
façon dont ces caractéristiques peuvent être vérifiées. D’une manière
générale, les normes sont liées aux règlements de construction du fait que
les caractéristiques qu’elles définissent, satisfont aux exigences de ces
règlements. C’est pourquoi les règlements y font, souvent, référence.
Quelle est la différence entre normes et réglementation ?

→ La réglementation relève des pouvoirs publics. Elle est l’expression d’une loi,
d’un décret, d’un arrêté. Son application est imposée.

→Les normes relèvent des acteurs du marché et ont un caractère volontaire. S’y
conformer n’est pas une obligation. Elles traduisent l’engagement des collectivités
territoriales de satisfaire un niveau de qualité et de sécurité reconnu et approuvé.
Seules 1 % des normes sont d’application obligatoire
5.2. Schéma général de la structure des documents réglementaires du bâtiment

D’une manière générale on peut dire qu’un système de documents réglementaires


couvrant le domaine de la construction sur le plan technique doit fournir des réponses
aux deux questions principales suivantes :
- quel doit être le produit final (bâtiment à usage donné), c’est à dire à quelles
exigences doit-il satisfaire ?
- comment satisfaire aux exigences qui sont formulées vis à vis des bâtiments
destinés à un usage donné ?
Etant donné que la réponse à la première question doit prendre en considération les
conditions socio-économiques, et qu’elle est en grande partie fondée sur des décisions
politiques, les documents correspondant sont dits « d’ordre supérieur ».
Ils ont un caractère législatif et sont promulgués par les hautes autorités de l’Etat.
Quant à la réponse à la deuxième question, c’est à dire « comment satisfaire aux
exigences ?», elle est fournie par des documents ayant un caractère technique. Ils sont
d’un ordre inférieur par rapport aux documents précédents et ils sont en général
élaborés par les institutions ou organismes chargés de la normalisation et de la
réglementation technique, en coopération avec les entités professionnelles. 
Les documents de caractère technique exigent une subdivision qui correspond aux
deux phases principales du processus de construction, à savoir :
1. celle de conception et d’étude d’un ouvrage, laquelle pose la question : comment
concevoir et étudier un bâtiment donné pour satisfaire aux exigences fixées ?
2. et celle de réalisation d’un ouvrage, où la question posée est : comment construire
pour satisfaire aux dites exigences et aux dispositions prévues par la conception et les
études ?
A ces deux questions s’ajoute la troisième, qui intéresse ces deux phases à la fois,
quoique d’une façon différente, à savoir : quelles sont les caractéristiques et les
qualités des matériaux, produits et composants à employer ?
5.3. Composition et organisation de la commission technique permanente
La commission technique permanente comprend en outre, les représentants des
différentes professions qui interviennent dans l’industrie de la construction et des
opérateurs, ainsi que les spécialistes qu’elle juge utile pour l’accompagner dans ses
travaux.
Par ailleurs des membres associés sont adjoints à la CTP pour assister à ses travaux
pour des réunions ponctuelles ou pour des durées plus longues en fonction du
programme de travail.
5.3.2. Organisation

La CTP est placée sous la présidence du Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme


(représentant du Ministre) et le vice présidence du Ministère des Travaux Publics
et le Ministère des Ressources en Eau.
Le secrétariat des travaux est assuré par le Ministère de l’Habitat et de
l’Urbanisme. 

Les membres de la commission technique permanente peuvent demander


l’inscription à l’ordre du jour de toutes questions relevant de sa compétence.
La commission technique permanente peut constituer en son sein, autant de sous-
commissions ou de groupes ad hoc que de besoin.
5.4. Processus d’élaboration de la réglementation technique de la construction

5.4.1. Elaboration des avant-projets de DTR


Les autorités concernées désignent directement, ou après avoir consulté ou
informé la commission technique permanente CTP, les organismes pilotes chargés
d’élaborer des avant-projets de règlements (centre de recherche ou organisme
technique spécialisé).
Ces avant-projets sont élaborés dans une première phase sur la base d’étude
préliminaire, essentiellement bibliographique. Cette étude prend en compte les
différents supports réglementaires existants en la matière.
Après une longue réflexion et évaluation des différents paramètres, un avant-projet
est établi.
L’avant-projet est par la suite examiné par un Groupe de Travail Spécialisé (GTS).
Pour amendement, enrichissement, et adoption.
5.4.2. Rôle du Groupe de Travail Spécialisé (GTS)

Le Groupe de Travail Spécialisé (GTS) est proposé par la structure ou l’organisme


pilote. Sa composition est soumise à l’approbation de la CTP. 
Ce groupe comprend tous les organismes directement concernés par le thème de
l’avant projet ; Y sont associés, d’autre part, des spécialistes ou experts à même
d’apporter leur concours en la matière.
Le GTS a pour rôle essentiel d’examiner et d’enrichir l’avant-projet de règlement
ainsi que d’approuver formellement le projet à soumettre à la validation de la CTP.
Une fois validé par la CTP, le DTR fait l’objet d’un arrêté d’approbation par le ou les
Ministres concernés qui sera publié dans le Journal Officiel de la République
Algérienne Démocratique et Populaire.
En ce qui concerne le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Toute nouvelle édition
d’un Document Technique Réglementaire fait l’objet d’une diffusion à l’ensemble des
structures sous tutelle, et, une formation spécifique au DTR est organisée par
l’organisme pilote ayant élaboré l’avant projet du DTR, à la demande des différents
utilisateurs (Maîtres d’Ouvrages, BET, Organismes de Contrôle Technique Entreprise
de réalisation,…).
Dans le domaine du bâtiment, le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme confie
l’élaboration des avant-projets de DTR aux deux centres de recherches sous sa tutelle,
à savoir :
Le Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique – CGS (Lien vers
le site Web du CGS)
Le centre d’Etudes et de Recherches Intégrées du Bâtiment – CNERIB (Lien vers le
site Web du CNERIB)
REGLES PARASISMIQUES ALGERIENNES RPA 99 / version 2003
http://www.confinedmasonry.org/wp-content/uploads/2009/09/Algerian_RPA99_Confined_Masonry.
pdf

DTR B.C 2.2 « Charges permanentes et surcharges d’exploitations »


http://www.4shared.com/office/-Z6expce/DTR_BC22.htm

DTR C 2-4.7 « Règlement Neige et vent R.N.V. 1999 »


http://www.4shared.com/office/jGTj-wqK/DTR_VENT.htm

DTR C 3-2 « Réglementation thermique des bâtiments d’habitation : règles de calcul des
déperditions calorifiques »
http://www.4shared.com/get/wu4rpdVY/DTR_C_3-2.html

DTR C 3-4 « CLIMATISATION : règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments »

http://fr.scribd.com/doc/29406348/C-3-4-Climatisation-Regles-de-Calcul-des-Apports-Calorifiques-de
s-Batiments

DTR E 2-4 « Travaux de maçonnerie de petits éléments »


http://dc118.4shared.com/doc/VWmn4eB5/preview.html

DTR E 4-1 « Travaux d’étanchéité des toitures terrasses et toitures inclinées »


http://dc118.4shared.com/doc/MYRQOCs1/preview.html

DTR E 5-2 « Travaux de menuiserie métallique »


http://dc118.4shared.com/doc/7wk-kxeR/preview.html
CHAPITRE 03

LES TECHNIQUES DE
CONSTRUCTION
3.1. Construction traditionnelle
Une construction traditionnelle est un bâtiment construit avec des techniques
traditionnelles, dont la pierre, la terre, le bois, la chaux, le chaume.

La construction traditionnelle était de fait non-polluante, très souvent saine, mais


généralement pas efficace. Elle a pratiquement disparu des techniques utilisée
pour les maisons neuves à partir de la fin de la première guerre mondiale. Il ne
faut pas la confondre avec le "style traditionnel" qu'on donne aux pavillons
modernes qui sont de la construction conventionnelle.
Il existe de multiples méthodes de construction différentes

la pierre : il existe différentes dureté de pierre, selon les régions cela définissait
si on les utilisait telles quelles ou si on les taillait. De même, la résistance de la
pierre détermine si on l'utilisait en parement exposé aux éléments ou si on la
recouvrait derrière un enduit protecteur.

le bois : il existe de nombreuses variétés de bois dont on peut faire de prime


abord deux catégories, ceux qui ont un aubier distinct du duramen, et ceux qui
n'ont pas d'aubier distinct

la terre crue :dans les régions dont le sol est constitué de beaucoup d'argile, les
constructions étaient bâties économiquement avec ce matériau présent sur place.
La terre crue est très solide une fois sèche, mais elle ne résiste pas à la pluie
battante c'est pourquoi lorsqu'elle était utilisée pour les murs, elle était protégée
avec de larges débords de toiture.
la terre cuite : la terre cuite sous forme de briques, tuiles ou carreaux est un
matériaux très ancien qui était fréquemment utilisé dans les régions ne disposant pas
de pierre.

la chaux : c'est avec le plâtre le plus ancien liant connu utilisé dans la construction.
La chaux est issue du calcaire et était utilisée pour solidariser les murs en pierre ou en
brique, ou pour faire des enduits de protection. On appelle "chaux" le mélange en
poudre et non le résultat de l'application car une fois qu'il a refait sa carbonatation, le
matériau est redevenu du carbonate de calcium.

le plâtre : ce terme désigne du sulfate de calcium partiellement déshydraté. Mélangé


avec de l'eau, le plâtre se réhydrate et redevient rapidement du gypse, pierre très
tendre. Ce matériau était souvent utilisé comme enduit de finition intérieur dans les
maisons des propriétaires riches, mais également comme mortier pour les murs et
enduit extérieur dans certaines régions très riches en gypse. 
la paille et le chaume : la paille était fréquemment utilisée comme isolant,
généralement mélangée avec d'autres matériaux, comme la terre crue par exemple
dans le torchis. On en trouve dans l'épaisseur de certains murs en pierre, dans
l'épaisseur des planchers bois, dans les cloisons etc. Le chaume était le matériau de
couverture le plus répandu dans de nombreuses régions.

Les possibilités d'utilisations et de combinaisons de ces matériaux sont presque


infinies, pourtant il est possible d'identifier trois grandes catégories de bâtiments
traditionnels :

les ouvrages en maçonnerie


les ouvrages en terre crue
les ouvrages en bois
Les ouvrages en maçonnerie traditionnelle
Les ouvrages en terre crue
Les ouvrages en bois
3.2. Industrialisation et Préfabrication
L’industrialisation du bâtiment après la Seconde guerre mondiale connaît
aujourd’hui un regain d’intérêt de la part des historiens de l’architecture et
de la ville, aussi bien que des historiens de l’économie et des techniques.
Le nombre de livres, d’articles, de thèses et de colloques qui se rattachent
à cette thématique témoigne de la vitalité de ces approches historiennes. À
ces travaux s’ajoutent les analyses matérielles des praticiens du bâtiment
(architectes, ingénieurs, restaurateurs) et des administrateurs
(conservateurs) en charge de réhabiliter, de restaurer sinon de démolir les
édifices construits pendant cette période.
La préfabrication 

La préfabrication consiste à fabriquer à l'écart du site de construction de


l'ouvrage des éléments d'un ouvrage qui sont traditionnellement
construits sur place, puis à les assembler sur le site de l'ouvrage pour le
former. Ceci s'applique généralement à des éléments répétitifs et/ou
complexes. Cette préfabrication peut avoir lieu en usine ou dans un
chantier externe, ou même à l'écart de l'emplacement d'assemblage final,
sur le site même de la construction. Ce terme s'applique généralement au

domaine de la construction, on parle alors d'élément préfabriqué, et


lorsque des composantes de machine sont préfabriquées, on parle souvent

de sous-assemblages.
Choix de la préfabrication 
Le choix de l'emploi de la préfabrication est guidé par une comparaison
essentiellement économique avec la construction sur place. Une analyse comparative
doit être faite pour engager ce choix en intégrant au moins les éléments suivant :

Coût :
Amortissement de l'outil de production ;
Coût de l'acheminement des matières premières ;
Rendement de la main d'œuvre de fabrication et d'assemblage ;
Coût des éléments ou pièces d'assemblage ;
Coût du transport des éléments préfabriqués;
Surface ou hangar de préfabrication et zone de stockage ainsi que le
conditionnement.

Délai :
Gain lié à la possibilité de préparer les éléments en amont et de les assembler par la
suite ;
Temps d'assemblage des éléments préfabriqués ;
Possibilité de s'affranchir des aléas climatiques (préfabrication en hangars).
Qualité :
Précision dans la construction des éléments préfabriqués (qualité géométrique) ;
Pérennité de l'élément préfabriqué (qualité de fabrication) ;
Qualité de l'élément d'assemblage.

Sécurité :
Réduction du temps d'exposition des ouvriers aux conditions dangereuses ;
Faisabilité de l'assemblage (parfois trop acrobatique).

Environnement :
Consommation de carburants ;
Pertes/chutes de matières premières.
FIN

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