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 République Algérienne Démocratique et Populaire

 Ministère De L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


 Centre Universitaire Salhi Ahmed Naama
 Département de SNV
 Spécialite: Biodiversité et Physiologie végétale

L’impact de Changement Climatique sur L’armoise Blanche

Présenté par: Monsieur : Benaradj

 Fedlaoui Mohamed
Benchiha Racha
 Goupe:02 2021/2022
Introduction :

 La zone steppique occupe en Algérie une position centrale dans le sens Nord-
Sud. Le territoire steppique est situé entre la région substeppique au Nord et
la région subsaharienne au Sud et couvre plus de 20 millions d’hectares
Figure 1. Délimitation des steppes algériennes.
Artemisia herba alba Asso (armoise
blanche)
 Noms locaux
* en Arabe et en Kabyle : ‫ ش یح‬chih, ‫ ش یحة‬chiha,, ifsi, zézzaré (Quezel et
Santa, 1963; Baba Aissa, 1999), Aysoum, Ghurayrah (Marc et al., 2008).
* en Français : armoise blanche (Bendjilali et al., 1984 a)
 Classification botanique
La classification d’Artemisia herba alba Asso est donnée comme suit :
Règne : Végétal
Embranchement : Spermaphytes
Sous embranchement : Angiospermes
Classe : Dicotylédone
Sous classe : Astéride
Ordre : Astrales
Famille: Astéracées
Genre : Artemisia
Espèce : Artemisia herba alba Asso
Description de l’espèce Artemisia herba
alba Asso (armoise blanche
 C'est une plante odorante vivace dressée,
suffrutescentes à tiges nombreuses,
tomenteuses, rigides et droites de 30-50 cm
(figure 1 a).
- Les feuilles sont courtes, généralement
pubescentes argentées à pinnatipartites (figure
1 ;b, c, d).
- Les bractées externes sont opaques et
pubescentes et les intérieures sont oblongues,
brillantes et glanduleuses
- Capitules pauciflores en général, homogènes,
à fleurs toutes hermaphrodites. Ils sont
sessiles ou subsessiles (Quezel et Santa, 1963;
Fig2: armoise blanche et différents organes de la
Wright, 2002). plante
Habitat
L’armoise blanche, plante des hautes plaines steppiques du sud de l’Algérie
occidentale, colonise progressivement les nappes alfatières. La sécheresse persistante
et le rouissage naturel très long en absence d’exploitation rythmée ont contribué au
remplacement de l’alfa
(Stipa tenacissima L.) par l’armoise blanche.
Cette espèce présente une vaste répartition géographique couvrant, en Algérie,
environ 4 millions d’hectares (Ayad et al., 2007).
L’armoise blanche se développe dans les steppes argileuses et les sols tassés
relativement peu perméables. Elle se trouve sur les dayas, les dépressions et les
secteurs plus
ou moins humides (Ayad et al., 2007)
Figue3: Armoise herbe blanche
Les caractéristiques morphologiques et
physiologiques :
 L'armoise herbe blanche est une plante ligneuse basse et toujours verte. Ses
caractéristiques morphologiques et physiologiques font d’elle une espèce bien
adaptée aux conditions climatiques arides,
 chez les plantes âgées d’Artemisia herba-alba, la tige principale se divise en «
branches » physiologiquement indépendantes les unes des autres et
susceptibles de mourir sans entraîner la mort de la plante entière. La
floraison de cette espèce débute le plus souvent en juin mais les fleurs se
développent essentiellement à la fin de l'été. Lors des années pluvieuses et
dans les sols qui lui conviennent, l'armoise herbe blanche présente une forte
production de graines et un pouvoir de régénération élevé .
La dégradation de l’armoise blanche a
cause des facteurs climatique
 La steppe algérienne est un écosystème aride caractérisé par des formations
végétales basses et ouvertes et des conditions climatiques sévères
 l’armoise blanche est considérer comme une espèce arido-active, que malgré
les conditions hydriques très défavorables, la plante peut maintenir une
activité photosynthétique pour quelques heures quotidiennement pendant
toute la période sèche estivale.
 Le dimorphisme saisonnier de son feuillage lui permet de réduire la surface
transpirante et d’éviter ainsi les pertes d’eau. Grâce à son système racinaire
très dense à la surface, l’armoise herbe blanche est capable de valoriser toute
humidité superficielle occasionnée par des petites pluies. Cette espèce est
également capable d’exploiter l’humidité du sol jusqu’à 50 cm de profondeur
et peut profiter des fractures de la croûte, pour atteindre les poches
d’humidité, notamment dans les sols à encroûtement calcaire
Malgré cette adaptation vis-à-vis des facteurs climatiques et édaphiques, les faciès végétaux à armoise
blanche sont marqués par une dégradation intensive.
 La diminution du couvert végétal et le changement de la composition floristique sont les éléments qui
caractérisent l’évolution régressive de la steppe. Les études diachroniques réalisées dans les régions
steppiques ont montré que des faciès ont complètement disparu et sont remplacés par d’autres qui
sont indicateurs de stades de dégradation et d’ensablement. L’évolution régressive des steppes à
armoise blanche et alfa se traduit par des stades où ces deux espèces climaciques sont remplacées
par le sparte et par des espèces de dégradation telles que, Peganum harmala et traduisant le
surpâturage.
 Beaucoup de formations cartographiées en 1999 sont récentes telles que les steppes à
base de psammophytes et halophytes. L’ensablement qui touche l’ensemble de la région se caractérise
par une dynamique importante
Conclusions

 L’armoise blanche montre une adaptation très poussée vis-à-vis du


milieu et en particulier la sécheresse du climat. La réduction de la
taille des feuilles et par voie de conséquences, la diminution de la
surface transpirante constitue l’une des adaptations morphologiques
les plus efficaces chez les espèces végétales des régions arides et
désertiques.

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