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CONFORT ET MAITRISE DES

AMBIANCES

(Lumière naturelle)
Thermique

Confort
Lumineux

Aéraulique

Sonore

Olfactif
Confort Aspect
lumineux qualitatifs

Aspects
quantitatifs
Aspects Poétique
qualitatifs

Conformation
POÉTIQUE ARCHITECTURALE
ET LUMIÈRE NATURELLE

Certains architectes parlent de lumière en termes spatiaux, c'est-à-


dire qu’ils associent directement la lumière naturelle à des
propriétés et qualités spatiales.

Ces dernières mettent à la disposition des architectes des


alternatives d’éclairage naturel fondées essentiellement sur des
caractéristiques spatiales indépendantes des spécifications et
recommandations chiffrées.

A cet effet, ils proposent quatre alternatives pour caractériser


l’espace par la lumière.
L’espace lumière est ce volume vide et lumineux, aux limites
fictives mais clairement perceptibles, appartenant à un espace plus
vaste mais plus sombre.
La lumière objet est matérialisée par un composant architectural
lumineux et isolé de sorte qu’il est perçu comme une figure
dépendante de son fond.
La lumière de séries d’objets se concrétise par un ensemble
d’éléments lumineux qui participent activement à la définition
d’un espace
- s o i t à travers l’accentuation de ses limites,
- soit par l’inversion du rapport fond/ figure entre la lumière et les
surfaces de l’espace.
La lumière des surfaces se présente à travers l’espace dont les
diverses parois peuvent être éclairées par des sources invisibles
(éclairage indirect) ou constituer elles même une source d’éclairage.
Rafael Serra rappel que pour l’architecte la lumière naturelle doit
être appréhendée non seulement dans ses aspects quantitatifs mais
aussi par ses qualités esthétiques.

L’architecture est ainsi perçue à travers le rapport Espace / Energie


où l’homme est seul récepteur et juge de ce qui peut y être le mieux
apprécié à savoir la distribution de la lumière naturelle.

Serra, et en tant qu’architecte, définit quatre catégories


pour l’appréciation du rôle de la lumière naturelle en architecture.
Une ressource architectonique qui dépend de l’endroit où se
tiennent les observateurs et où les effets sont plus
appréciés que sa manière de pénétration dans l’espace
architectural.
Une matière plastique qui se moule au sein de l’espace architectural
semblablement à l’argile dans les mains d’un sculpteur.
Un ensemble de rayons concentrés ou dispersés qui laissent leur
traces dans l’espace traversé et colorent les objets touchés de
sorte que la lumière semble rebondir d’eux-mêmes.
Un fluide tel qu’un liquide qui se ramifie, se dilate, s’élève et se
déplace d’un lieu à un autre, occupant l’ensemble de l’espace de vie.
Henri Ciriani propose une classification de la lumière naturelle
dans son rapport à l’espace architectural et qu’il situe par
rapport à l’histoire de l’architecture même.
Lumière émotion : en excluant l’extérieur, elle se manifeste
théâtralement à l’intérieur d’un édifice de façon similaire à celle
qu’on aperçoit dans les cryptes.
Lumière éclairage : faisant suite aux progrès acquis suite à la
révolution industrielle et l'alignement presque général des
à
architectes aux parois transparentes. Elle pénètre fortement
dans l’espace et demeure invisible tant les conditions
lumineuses intérieures sont semblables à celles extérieures.
Lumière introduisant une dimension artistique à la
radieuse
lumière éclairage,
: elle suppose éveiller l’émotion. L’emploi
de surfaces blanches aide à ce qu’elle atteigne son intensité
maximale au point de surpasser les conditions lumineuses
extérieures.
Lumière picturale : surpassant les coloriages des surfaces, elle
implique un rôle autonome à la couleur dans la définition des
espaces architecturaux et peut même créer un rapport virtuel entre
extérieur et intérieur.
CONFORMATION ARCHITECTURALE
ET LUMIERE NATURELLE

Conformation architecture

Typologie Topologie Morphologie


Typologie
Deux types d’éclairage naturel sont identifiés selon que
l’ouverture, source de lumière naturelle, est située sur les parois
verticales (murs) ou celle horizontale (plafond) de l’enveloppe.

Éclairage zénithal Éclairage latéral


Topologie
Au sein d’une conformation architecturale, la lumière peut indiquer
des caractéristiques topologiques géométriques (comme le
point, la ligne et la clôture…etc.)
Elle peut aussi spécifier certaines zones ou régions précises de la
conformation en respect de leurs particularités symboliques,
fonctionnelles ou autres (non-géométriques).
La lumière naturelle est
utilisée pour mettre
valeur un parcours en à
l’intérieur de l’édifice.
Également, les surfaces délimitantes de la conformation d’un espace
architectural renseignent sur despropriétés topologiques
son degré comme d’ouverture ou de fermeture et ses
discontinuités
continuités
avec lesou
espaces extérieurs et intérieurs adjacents.
Ces propriétés sont dépendantes de la surface totale des percements
par rapport à la surface des parois délimitantes et de la nature
des matériaux constituants (transparents, en grille,
translucides, opaques…).
Morphologie
Les ouvertures assurant la pénétration de la lumière à l’intérieur
d’une conformation architecturale caractérisent sa morphologie. Les
dimensions (surface, largeur et hauteur), la forme et le dispositif de
protection des ouvertures, leurs positions l’une vis-à-vis de l’autre,
sont tous des indicateurs qui dans leurs rapports aux murs de façade,
la surface du sol, la surface du mur de la façade et la profondeur de la
conformation offrent des indices permettant de mesurer cette composante
morphologique.
Descripteurs morphologiques absolus

•Surface au sol
•Hauteur sous-plafond pour la conformation, ainsi que
•Forme,
•Épaisseur des parois
•Types de protections solaires pour la fenêtre.

Descripteurs morphologiques calculés

•Rapport surface des fenêtres / surface des murs en façade


•rapport de la surface des fenêtres à celle du sol,
•Rapport de la surface des fenêtres à celle totale des parois (murs, sauf
celui de la fenêtre, et sol) de la conformation, et
•Indice de profondeur (rapport de la hauteur de la fenêtre (depuis
le sol) à la profondeur de la conformation).
VALEURS REPÈRES POUR QUELQUES
DESCRIPTEURS MORPHOLOGIQUES

La surface absolue de la fenêtre : Localisation des ouvertures :


Petite : inférieure à 0,5 m2
Moyenne : entre 0,5 et 2 m2 Par rapport à la hauteur :
Large : supérieure à 2 m2 Fenêtre haute, intermédiaire et
basse

Forme de la fenêtre : Par rapport à la largeur :


Horizontale : H/L = ½ Fenêtre d’angle, centrale et
Verticale : H/L= 2 latérale
Intermédiaire : de ½ à 2 Le rapport surface fenêtre /
surface sol :

Le rapport surface des fenêtres / Très faible : inférieur à 1


surface des murs en façade : % Faible : 1 à 4 %
La valeur recommandée par la Moyen : 4 à 10 %
table de Mahoney pour la ville de Grand : 10 à 25 %
Biskra varie de 15 à 25 %. Très grand : supérieur à
25 %
Indice de profondeur / Zone d’efficacité lumineuse (hauteur de
la fenêtre depuis le sol / la profondeur de la
conformation architecturale)
C’est la hauteur de la fenêtre par rapport au sol qui est tenue pour être la
source des variations majeures des quantités de lumière naturelle dans
une conformation et particulièrement à moins de 1m50 de distance de la
fenêtre.
La zone d’efficacité lumineuse de la fenêtre été récemment ramenée par
Baker et Steemers (2002) à la valeur maximale de 2.
Le cas des régions à ciel clair ensoleillé

Dans les régions où prédomine le ciel clair ensoleillé, il est


recommandé que les ouvertures soient
convenablement situées afin d’éviter l’éblouissement.
Les positions à l’angle et près du plafond sont les
plus conseillées pour des ouvertures étroites et
longues (verticales ou horizontales).

Pour le rapport surface fenêtres surface du sol, les


/ valeurs recommandées sont :
6 % (minimum) à 12 % (maximum),
Aspects Sources d’éclairage
quantitatifs naturel

Grandeurs
photométriques
Sources d’éclairage naturel

Ciel / Soleil

Environnement
immédiat
externe

Environnement
interne
Le Ciel / le Soleil
Le Ciel

Couvert Intermédiaire Clair


L’environnement extérieur immédiat
(composante réfléchie externe)
L’environnement intérieur
(composante réfléchie interne)
Grandeurs
photométriques

Il existe quatre grandeurs photométriques essentielles sur lesquelles


s’accordent les physiciens et les spécialistes en éclairagisme pour
caractériser la lumière.

1.Le flux lumineux qui indique la puissance rayonnée (flux visible)


par unité de temps (secondes) émise par une source lumineuse et
dont l’unité est le lumen (lm). Le soleil, par exemple, émet un flux
d’une puissance de soixante-trois Mégawatts équivalente à six
millions de lumens pour chaque mètre carré de sa surface.

2.L’intensité lumineuse est une mesure du flux lumineux dans une


direction donnée ; elle s’exprime en candela (cd).
Grandeurs
photométriques

Quatre grandeurs photométriques

3. L’éclairement lumineux est le flux lumineux reçu, de manière


uniforme, sur un point d’une surface déterminée ; son unité est le
lux (lux).

4. La luminance est la lumière reçue puis réfléchie par une surface


avec des modifications dues à ses propriétés réflectives ou
bien d’une surface transparente traversée par un faisceau
lumineux (le cas du plan d’une fenêtre par exemple) ; elle est
exprimé en candela par mètre carré (cd/m2).
Le flux lumineux (lm)

Il indique la puissance rayonnée


(flux visible) par unité de temps.

Le soleil, par exemple, émet un


flux d’une puissance de six
millions de lumens pour chaque
mètre carré de sa surface.
3. L’éclairement lumineux (lux)

C’est le flux lumineux reçu,


de manière uniforme, sur un
point d’une surface déterminée.
4. La luminance
(cd/m2)

C’est la lumière
reçue puis
réfléchie par une
surface avec des
modifications
dues à ses
propriétés
réflectives ou
bien d’une
surface
transparente
traversée par un
faisceau
lumineux

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