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Université des Sciences et de la Technologie d’Oran

Département de Génie Mécanique


Mémoire de Master en Construction Mécanique

Etude du comportement en
rupture des bimatériaux

Présenté par: Sous la direction de:


ROUANE Oussama Mr BELARBI Abderrahman
AMEUR MESSAOUD Hasni Zakaria

Année Universitaire: 2019-2020


Introduction
Plan de présentation Motivation de choix

Brève présentation des


chapitres

Problématique

Résultats et interprétations

Conclusion
Application dan le
domaine d’auto mobile

Application
aéronautique

Application
spatiale
Pourquoi ce
sujet ?

La rupture est un problème auquel l’homme devra faire face aussi


longtemps qu’il construira des édifices, l’analyse en rupture est une
science qui a pour bute de prédire la réponse mécanique des structures
tout aussi bien quant à leur dimensionnement qu’à l’estimation de leur
durée de vie en vue d’éviter des endommagement graves pouvant
aboutir à une rupture brutale d’où vient l’ intérêt de ce sujet.
x ?
r i au ace
até er f
Bim ’ i nt
n d
Un bimatériaux est un assemblage de deux n otio
matériaux hétérogène, ayant des propriétés Le s
mécanique physique et thermique déférentes.
les procédés d’assemblage tel que le thermo Une interface dans un bimatériau est la
compression nous permettre d’avoir ce frontière qui sépare les deux matériaux
hybride. constitutives de l’assemblage
Les modes de la rupture:

 Mode I : est un mode par ouverture symétrique.

 Mode II : est un mode par cisaillement, ouverture normale au front de fissure.

 Mode III : est un mode par déchirement, ouverture parallèle au front de fissure.
Les modes I et II peuvent être analysés par la théorie de l’élasticité plane en
considérant les fissures planes. Le mode III peut faire l’objet d’une étude d’un
problème plan en cisaillement pur.
Critères de la Taux de restitution
Intégrale J
rupture de l’énergie

Facteur d’intensité
de la contrainte
Rupture interfaciale

Le mécanisme de la rupture d’un bimatériau est encore mal compris car plusieurs paramètres
Doivent être pris en compte notamment a l’interface ou la discontinuité des propriétés
mécaniques et la différence des modules de Young et coefficient de dilatation de chaque
matériau, cause une Concentration de contraintes, on distingue deux type de fissure interfaciale
une dans le plan de l’interface Et une fissure perpendiculaire ou parallèle ou incliné au plan de
l’interface.
A fin de décrire l’amorçage et la propagation d’une fissure interfaciale les mêmes principes de la
mécanique De la rupture telles que la facteur d’intensité de contrainte, le champs de
déplacement de la fissure le taux De restitution de l’énergie sont adoptés.
Problématique

Déterminer l’influence de certains paramètres géométrique et mécanique


sur le comportement en rupture d’une plaque en Bimatériau pour
différente mode de sollicitation.
Résultats et interprétations
al iser
v ail ré
Tra
Une analyse réalisée par les
méthodes numérique adéquate a une
analyse en rupture sur un modèle
d’une plaque mince en bimatériaux
pour différente propriété mécanique
ainsi que différente configuration
géométrique et de chargement.
les mo
d
logici èles, sont
el Aba réalise
simul q us , les r par
ations résult le
numé at s
riques des
Fissure interfaciale

Cas du mode I

Nous avons choisi l’exemple d’un bimatériau constitué de


deux plaques minces en matériaux différents. La plaque
est sollicitée mécaniquement en traction axiale suivant
l’axe y tel que. Ce bimatériau est caractérisé par les
modules de Young et et les coefficients de Poissons = =
0,3.
La plaque porte une fissure interfaciale de taille 2a = 15
mm comme l’indique la figure 1.
Maillage du modèle et répartition de la contrainte σ 22 pour
E1/E2= 10.
Facteur d’intensité de contrainte en mode I

Les résultats obtenus numériquement sont Valeur de en fonction de rapport des modules de Young.
1 5 10 30 40 80
représentés sur la figure 3. Cette dernière illustre 1.033 1.018 1.007 0.995 0.993 0.9907
la variation du facteur d’intensité de contraintes
normalisé en mode I (avec), en fonction du
rapport des modules de Young (/) des deux
1.04
matériaux constituant l’assemblage. Cette figure 1.03
1.02
montre que le facteur d’intensité de contraintes en
1.01
mode I diminue fortement avec l’augmentation du 1

e
0.99
rapport (/) puis se stabilise au-delà d’une valeur
0.98
supérieure à 50. 0.97
0.96
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
T

Variation de KI / K0 en fonction de R.
Répartition de la contrainte normale le long de
l’interface 

la variation des contraintes normales normalisées 22/ 5


4.5
est représentée en fonction du rapport x/a (x étant l’axe
4
sur l’interface) pour différentes valeurs du rapport des
3.5
modules de Young R = E1/ E2
E1/E2=1
3
Cette figure montre que les contraintes sont maximales E1/E2=5
2.5
lorsque le rapport x/a tend vers une valeur nulle E1/E2=10
2 E1/E2=30
(distance proche de la pointe de la fissure). Puis ces E1/E2=40
1.5
contraintes diminuent d’intensité au fur et à mesure que E1/E2=80
1
l’on s’éloigne de cette pointe. Ce comportement est
0.5
observé pour tous les bimatériaux et quel que soit le
0
rapport de leur module de Young 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

Variations de la contrainte normalisée le long du ligament.


Cas du mode II

Une analyse sur le facteur d’intensité de


contrainte en mode II est portée sur le
même modèle traité en mode I. La figure 5
représente les conditions de fixation et de
chargement adoptées ainsi que les
caractéristiques géométriques. Dans ce cas,
le chargement est tangentiel = 30 MPa.
Maillage du modèle et distribution de la contrainte tangentielle
pour E1/E2 =5.
facteur d’intensité de contrainte en mode II

Valeur de en fonction de rapport des modules de Young.


1 5 10 30 40 80
La figure 7 représente la variation du facteur d’intensité 1.51 1.34 1.24 1.15 1.13 1.11
de contraintes normalisé en mode II avec ( ) en
fonction du rapport des modules de Young R. Il est à
remarquer que ce facteur décroît lorsque R augmente, 1.6

cette décroissance devient sensiblement stable lorsque 1.4

ce rapport tend vers des valeurs supérieures à (/=30). 1.2

0.8

T
0.6

0.4

0.2

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Variation de en fonction de R.
Répartition de la contrainte tangentielle le long de
l’interface

6
La figure 8 illustre la variation de la contrainte de
cisaillement normalisée en fonction du rapport pour des
5
différentes valeurs du rapport R. d’après les résultats
obtenus on peut constater que les contraintes 4
E1/E2=1
tangentielles atteignent leur valeur maximale au E1/E2=5
voisinage direct de la pointe de la fissure dont le rapport 3 E1/E2=10

e
E1/E2=30
x/a est nul, l’intensité de ces contraintes diminue avec la E1/E2=40
croissance du rapport . 2 E1/E2=80

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

Distribution de la contrainte tangentielle normalisée le long du


ligament.
Cas du mode mixte

Dans le cas précédent (Figure.1) nous avons considéré que


l’interface du bimatériau est parallèle à l’axe x ( = 0°).
Nous nous intéressons ici au même bimatériau mais cette
fois-ci, l’interface est inclinée d’un angle  par rapport à cet
axe. Cette étude porte sur un bimatériau de mêmes
dimensions que le bimatériau étudié précédemment.
Maillage du modèle et distribution de la contrainte normale
pour E1/E2 = 10et θ =45°.
Facteur d’intensité de contraintes en mode mixte

Les résultats obtenus par la méthode des éléments finis sont 1.2
illustrés sur la figure 11. Celle-ci montre la variation du facteur
d’intensité de contraintes normalisé KI / K0 en fonction du 1

rapport des modules de Young (R = E1/E2) des deux matériaux 0.8

constituant l’assemblage et pour différents angles d’orientation 0.6


θ=0°
θ=15°
de la fissure interfaciale.

0
θ=30°
0.4 θ=45°
θ=60°
0.2

Valeur de en fonction de rapport des modules de Young el 0


0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
l’angle. E
 

  15 30 45 60 Évolution du en fonction du R et des angles


1 0.86 0.778 0.523 0.265
5 0.84 0.766 0.539 0.307
10 0.836 0.765 0.554 0.337
30 0.830 0.76458 0.572 0.369
40 0.829 0.76451 0.575 0.374
80 0.828 0.76451 0.58 0.380
Sur la figure 12 nous disposons la variation du facteur d’intensité
de contraintes normalisé en mode II (en fonction du rapport du 0.6
module de Young et pour différents angles d’inclinaison de
l’interface du bimatériau. 0.5

0.4

θ°=15
0.3 θ°=30

0
θ°=45
Valeur de en fonction de rapport des modules de Young el 0.2
θ°=60

l’angle
  0.1
  15 30 45 60
0
  1 0.3724 0.4346 0.5068 0.4418 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
5 0.4252 0.4805 0.5392 0.4756
 
10 0.4405 0.4937 0.5468 0.4824 Variation de en fonction de R et l’angle.
30 0.4543 0.5048 0.5474 0.470
40 0.4564 0.5064 0.5464 0.4653
80 0.4596 0.5087 0.5443 0.4525
Répartition des contraintes le long de l’interface

Répartitions des contraintes normales

Les figures 13, 14, 15, 16 Illustrent la variation des contraintes normale en fonction du rapport des
modules de Young et des différents angles d’orientation de l’interface. La contrainte normale est à son
maximum au voisinage direct de la fissure, ça valeur diminue l’lorsque on s’éloigne de la pointe. On
constate que la valeur de a un influence significative sur la contrainte de telle façon qu’elle est a son
maximum pour une configuration dont et quand l’angle augmente la contrainte diminue, dans notre
modèle occupe sa valeur minimal au voisinage direct de la fissure pour. Pour une valeur donnée de et
une distance d’écart à la pointe de la fissure x fixe l’incrémentation du R réduit la contrainte.
6 4.5

4
5
3.5
4
3
E1/E2 =1 E1/E2=1
E1/E2 =5 2.5 E1/E2 =5
3
E1/E2 =10 E1/E2 =10
E1/E2 =30 2 E1/E2 =30
2 E1/E2=40 E1/E2 = 40
E1/E2 =80 1.5 E1/E2 = 80

1 1

0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

Répartition de la contraintes normale normalisée le long Répartition de la contrainte normale normalisée le long
du ligament pour un angle =15. du ligament pour un angle =30.
5 4

4.5 3.5

4
3
3.5
2.5
E1/E2 = 1 E1/E2 =1
3
E1/E2 =5 E1/E2 =5
2
2.5 E1/E2 = 10 E1/E2 =10
E1/E2 =30 E1/E2 = 30
2 1.5
E1/E2 =40 E1/E2 = 40
1.5 E1/E2 =80 E1/E2 = 80
1

1
0.5
0.5
0
0 0 1 2 3 4 5 6 7 8
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5

Répartition de la contraintes normale normalisée le long Répartition de la contrainte normale normalisée le long du
du ligament pour un angle =45 ligament pour un angle =60
Répartition des contraintes tangentielles

Les figures 17, 18, 19, 20 représentent la variation des contraintes


tangentielles le long de ligament en fonction du rapport des modules
de Young et pour différentes angles d’inclinaison de l’interface.

4.5 1.6
4 1.4
3.5 1.2
3 1
E1/E2 = 1 E1/E2 = 1
2.5 E1/E2 =5 0.8 E1/E2 = 5
E1/E2 =10 E1/E2 = 10
2 0.6
E1/E2 =30 E1/E2 = 30
1.5 E1/E2 = 40 0.4 E1/E2 = 40
E1/E2 = 80 E1/E2 = 80
1 0.2

0.5 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
0 -0.2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
-0.4

Répartition de la contrainte tangentielle le long du ligament Répartition de la contrainte tangentielle le long du ligament
pour =15. pour =30.
1.5 2

1.5
1
1
0.5 E1/E2 = 1 E1/E2 = 1
0.5
E1/E2 = 5 E1/E2 = 5
E1/E2= 10 E1/E2 =5
0 0
E1/E2 =30 E1/E2 =30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8
E1/E2 = 40 E1/E2 =40
-0.5
-0.5 E1/E2 =80 E1/E2 =80
-1
-1
-1.5

-1.5 -2

Répartition de contrainte tangentielle le long du ligament Répartition de la contrainte tangentielle le long du ligament
pour =45. pour =60.
Fissure orienté normale à l’interface

Cas du mode I

L’effet d’interaction entre une fissure positionné


perpendiculairement à l’interface d’un bimatériau est analysé
sur une plaque formé par le même couple de matériaux utilisé
dans les cas précédents. Le modèle donc est constitué de deux
composantes 1 et 2 caractérisé par leur modules de Young
respectivement et et les coefficients de poisson = = 0.3, le
comportement des deux matériaux est supposé être élastique
linéaire. La plaque à une épaisseur négligeable pour qu’on
puisse utiliser l’hypothèse d’état de contraintes planes dans
notre analyse. La plaque présente une fissure de bord de
longueur a= 7.5 mm avec les caractéristique géométrique
suivante H = 4w, a/w = 0.25, un déplacement imposé dans le
sens de l’axe des y est adopter dans ce cas au lieu d’un
chargement constant,
Maillage du modèle et répartition des contraintes normales pour
E1/E2 =30 et W1/W2 =1.
Les résultats obtenus à travers la MEF sur la figure 23 Mettre en
évidence la variation du facteur d’intensité de contrainte normalisé
en fonction des changements porté sur le rapport des modules de
Young R et le rapport géométrique ,
1.28

1.26
1.24
Valeur de en fonction du rapport R et T.
1.22
   
  1 1.25 1.5 2 3 1.2 W1/W2=1
W1/W2=1.2
  1 1,152 1,159 1,168 1,18 1,199 1.18
W1/W2=1.5
5 1,206 1,21 1,218 1,22 1,24 W1/W2=2
  1.16
10 1,229 1,23 1,237 1,244 1,253 W1/W2=3
30 1.14
1,25 1,255 1,257 1,266 1,264
40 1,257 1,258 1,26 1,262 1,265 1.12
80 1,263 1,2644 1,265 1,266 1,268 1.1
1.08
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Variation de en fonction de et.


Cas du mode II

D’une façon similaire au travaille réaliser en


mode I nous avons effectué une analyse sur
l’évolution de facteur d’intensité de contrainte en
mode II.
Un déplacement imposé suivant l’axe des x mm

Plaque muni d’une fissure perpendiculaire est un déplacement


suivant x.
On observer L’évolution du facteur d’intensité de contrainte normalisé en mode II en fonction du rapport des modules de
Young R et du rapport géométrique T. L’influence des deux rapports R et T sur L’évolution du rapport normalisé des se
manifeste à travers l’atténuation de ces valeurs lorsque R et T augmente, deux valeurs critique = 5 et = 30 peuvent être
discerné, le première désigne le point à partir de le quelle la variation du rapport T n’a plus d’influence sur la variation de, la
deuxième valeur correspond au point ou l’augmentation du rapport des modules de Young n’affecte plus sur les résultats le
rapport de contraintes normalisé tend vers une valeur constante.

0.5

0.45

Valeur de en fonction de R et T. 0.4

0.35
 
0.3 W1/W2=1
1 1.25 1.5 2 3 W1/W2=1.2
0.25
  1 0,462 0,451 0,434 0,413 0,385 W1/W2=1.5
5 0,339 0,339 0,338 0,335 0,329 0.2 W1/W2=2
  W1/W2=3
10 0,321 0,322 0,323 0,322 0,32 0.15
30 0,311 0,312 0,313 0,313 0,312
0.1
40 0,31 0,311 0,312 0,312 0,311
80 0,309 0,31 0,31 0,31 0,31 0.05

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Variation de en fonction de et de.


Conclusion

Pour le cas d’une plaque muni d’une fissure interfaciale de longueur fixe et un chargement constant le facteur
d’intensité de contrainte en mode I ou même en mode II dépend uniquement de la valeur du rapport R qui désigne la
Parité de la rigidité de la plaque , l’allure de la distribution des contrainte le long de Ligament est casi identique pour
les 2 modes et elle est par l’écart a la pointe et R

L’inclinaison de la fissure interfaciale par rapport au chargement fait apparaitre le mode I et II simultanément , les
deux facteur sont influencé par l’angle θ , le diminue pour des angles dont puis augmente pour des angles supérieur
a 45° par contre le augmente avec la croissance de θ la distribution des contraintes normales à la même allure que
celle-ci en chargement perpendiculaire à l’interface tandis que pour la contrainte de cisaillement l’évolution de
l’angle d’inclinaison la diminue

Pour une plaque soumise a un déplacement imposé et muni d’une fissure perpendiculaire à l’interface en cas d’une
sollicitation en mode I le facteur d’intensité de contrainte augmente avec les rapport R et T cependant pour une
sollicitation en mode II la variation de K est inversé de telle façon qu’elle diminue avec l’évolution des rapports R et
T.
Merci de votre attention

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