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MODELISATION DE LA TEXTURATION DE
SURFACE EN REGIME HYDRODYNAMIQUE
Présenté par :
Seddiki Mohammed Mokhtar
Encadré par :
Dr. Guermat Abdelkader.
Promotion : 2014-2015
Plan de travail
Introduction
Le contact entre deux pièces tend à les rendre usantes au fil du temps ;
Les pertes d’énergie sont dues au frottement.
Afin de remédier à ce problème, beaucoup de solutions ont été
proposées et faites durant plus d’un siècle:
nouveaux matériaux,
géométries adaptées,
L’une des nouvelles techniques adoptée actuellement est la création de
microstructures sur l’une des pièces (la technique la plus récente est le
laser femtoseconde).
Notre objectif est :
Décapage mécanique
Décapage ionique
Décapage chimique
Décapage thermo-chimique
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES
Une ablation de matière sans modification structurale de la surface par effet athermique
(photonique) engendré par la création de plasma. Ce plasma également appelée plume de
matière ablatée provient de la vaporisation d’une fine couche de matériau qui passe à
l’état liquide après l’impulsion [3]. Ce processus est non linéaire et se fait sans diffusion
de chaleur
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES
Fig I. 7: Vue de la zone ablatée pour des longue et courte durées d’impulsion.
La différence avec une impulsion nanoseconde réside dans le fait que pour une
impulsion de plus longue durée, le chauffage du réseau d’ions a lieu pendant
l’impulsion, de même que les transitions de phases éventuelles. L’interaction est
purement thermique. Ce qui se traduit par une zone ablatée qui est moins nettement
délimitée car la zone thermiquement affectée autour du trou peut être significative,
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES
Garnitures mécaniques
Fig I. 8 : Description schématique d'un joint d'étanchéité texturé: (a) distribution
des fossettes; (c) une cellule individuelle de fossette.
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES
Domaines de tribologie
Notions de tribologie
(1er corps )
) ( 3ième corps )
Régimes de lubrification
Les régimes de lubrification qui peuvent exister entre deux surfaces en contact
sont en nombre de (05) cinq :
- Régime hydrodynamique,
- Régime élastohydrodynamique (EHL),
- Régime mixte,
- Régime limite,
- Régime du contact sec,
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE
Mesure du frottement
µ = Ft/Fn
L’effet des courbures des surfaces est négligeable : le rayon de courbure des surfaces est
grand par rapport à l’épaisseur du film ; les vitesses des surfaces sont donc considérées
comme constantes en direction ;
Les forces de volume sont négligées, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de champ de forces
supplémentaires agissant sur le fluide ;
La viscosité est uniforme en tout point du film et correspond à celle de la température
moyenne du film ;
Il n’y a pas de déformation des surfaces (corps parfaitement rigides).
Ces hypothèses étant posées, on étudie le débit de fluide qui s’écoule dans un élément (dy, dz)
compris entre les deux surfaces (Fig. II.2) [8]. Le débit s’écoulant à travers la surface gauche,
sera ( débit unitaire suivant
) et le débit à travers la face droite sera :
Dans la direction des , le même raisonnement permet d’écrire :
débit d’entrée :
débit de sortie :
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(II.2)
w
wh w0 dz (II.2)
z
w (II.3)
wh w0 dx dy dz dx dy
z
q q w
qx dydz q y dxdz w0dxdy q x x dx dy dz q y y dy dx dz w0 dz dxdy (II.4)
x y z
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qx q y w
0 (II.5)
x y z
qx q y z (II.6)
0
x y t
p u u
pdxdy p dx dydz dxdy u dz dxdy 0 (II.7)
x z z z
2u 1 p
(II.8)
z 2 x
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Fig II. 3 : Équilibre des forces sur un élément de volume du fluide.
2v 1 p
(II.9)
z 2 y
u 1 p
z C1 (II.10)
z x
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1 p z 2 (II.11)
u C1z C2
x 2
1 p 2 U U2
u
2 x
z hz 1
h
U0
(II.12)
u 1 p h U1 U 0
z
z 2 z 2 h (II.13)
h
qx udz (II.14)
0
h
q y vdz (II.15)
0
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U1 U 0 h 3 p
qx h
2 2 x (II.16)
V1 V0 h 3 p
qy h
2 2 y
3 p 3 p W
h h 6 U1 U 0 h V1 V0 h 2 (II.17)
x x y y x y z
3 p 3 p dh
h h 6U (II.18)
x x y y dx
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P0
u
Segment y
P0 z
b
Plan médian du
segment x
P0 P0
hm
Film d’huile
Chemise
x
Zone de cavitation Po : Pression atmosphérique
x4 x3 x2 x1
( )
𝜕 3 𝜕𝑝
h
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕h
=6 𝜂 𝑢 +12 𝜂
𝜕𝑥
𝜕h
𝜕𝑡
(II.19)
𝜕h
𝑝= 𝐴 . 𝐼 1 + 𝐵. . 𝐼 + 𝐶 . 𝐼 3+ 𝐷 (II.20)
𝑑𝑡 2
𝐶 2
h 𝑠𝑒𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡 = ( 𝑥 −𝑒 ) (II.22)
( )
2
𝑏
−𝑒
2
𝜕 𝑝 6 𝜂 𝑢 12 𝜂 𝑑 h𝑚 𝐶
= 2 + 3 𝑥 + 3 (II.23)
𝜕𝑥 h h 𝑑𝑡 h
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b
p u b 1 dhm b x b
1
x dx 12 .
2 0 h dx . dx C . dx (II.24)
0
2
dt 0 h 3
0 h
3
u b 1 dh b x
. 2 dx m . 3 dx
2 h
C 0
dt 0 h (II.25)
b
1
h 3 dx
0
x
u( t ) 1 dhm x C( t )
p( x ,t ) 12 . . . 3 dx (II.26)
0 2 h 2 dt h3 h
𝑏
𝑊 =∫ 𝑝 ( 𝑥 ,𝑡 ) 𝑑𝑥 (II.27)
0
u 1 dh x C
b x
W 12 . . 2 m . 3 3 dxdx
0 0 2 h dt h h
(II.28)
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b
1
b x 2
dx bx
u( t ) 1 2 0 h( x ,t ) 1 2
W ( t ) 12 . . dx b . dx
2 0 0 h( x ,t )2 1 h( x , t )3
3
dx 0 0
dhm 0 h( x ,t ) (II.29)
(t ) b
dt x
b x 3
dx b x
x 2 0 h( x ,t ) 1 2
12 . dx b . dx
0 0 h( x ,t )3 1 0 0 h( x ,t )
3
3
dx
0 h( x ,t )
h𝑚 𝑖+1
=h𝑚 +
𝑑h𝑚
𝑑𝑡 𝑖 ( ) [𝑡 𝑖
𝑖+1 − 𝑡𝑖 ] (II.30)
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE
C
Fig II. 5 : Schéma d’un profil de segment.
h( x ,t ) a1 x 2 a2 x a3 (II.31)
C 2.e.C C .e 2
a1 a2 a3 2 hm
b
2
b
2
b (II.32)
e e e
2 2 2
CHAPITRE III:
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES
TEXTURÉES
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES
Principe de la modélisation
La texturation de surface est représentée en figure par une seule aspérité saillante,
Fig III. 4 : L'épaisseur du film et la géométrie de fossettes dans une texture.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES
h( )
𝜕 3 𝜕𝑝
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕h
=6 𝜂 𝑢 +12 𝜂
𝜕𝑥
𝜕h
𝜕𝑡
(III.3)
𝜕 h(𝑥 , 𝑡) 𝜕 h𝑔é 𝑜𝑚
= (III.5)
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕 h( 𝑥 , 𝑡 ) 𝜕 h𝑚
= (III.6)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES
Chemise
hm 2rp hgéom=f(x)
hp
Film Segment
2r1
D’huile
x
bp
- L'équation de Reynolds ne s’applique pas lorsqu'elle est faite à un contact avec des
caractéristiques de texture ayant un grand rapport d'aspect.
- Afin de bénéficier pleinement de la surface texturée, une bonne optimisation des
paramètres géométriques doit être effectuée.
- La façon la plus pratique et la plus efficace pour optimiser la texturation de surface est
par analyse paramétrique dans un modèle théorique.
- De nombreuses études expérimentales qui ont tenté l'optimisation par essais peuvent
également être trouvées dans la littérature.
- Malheureusement, très souvent des conclusions erronées ont été parvenues par
quelques études en raison de l'insuffisance des données expérimentales ou d’une
mauvaise démarche d’optimisation.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES
- La procédure correcte pour trouver une texturation optimale entre les différentes
formes est d'abord d'optimiser chaque forme individuellement en fonction de ses
propres paramètres et seulement alors à partir de là on peut comparer les optimums
individuels des différentes formes pour trouver l'ultime.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES
Ces remarques sur l’optimisation ont conduit à établir, dans beaucoup d’études les
conclusions suivantes [1] :
La LST élargit les paramètres dynamiques de contact tels que la vitesse et la charge
notamment pour la lubrification hydrodynamique (ils ont des valeurs limités dans le cas
de contact sans texturation).
Les effets de LST sont plus prononcés à des vitesses et des charges élevées et à plus
forte viscosité de l’huile.
La LST a montré une amélioration de la capacité de charge (L).
Les paramètres de texturation les plus importants sont : densité des fossettes (Sp) et
rapport diamètre-profondeur de fossette δ.
La plage de variation la plus appropriée de la densité des fossettes est de 10 à 50%.
Lorsque les fossettes sont relativement profondes, la LST peut être préjudiciable surtout
en lubrification réduite (incomplète).
La LST a permis de réduire, dans plusieurs applications, le coefficient de frottement de
30 à 40%.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES
Objectif
Pour cela, on doit choisir les niveaux de variation pour chaque paramètre
géométrique de la texturation et à chaque fois on fait varier un paramètre et on fixe
les autres pour voir l’évolution de h et de Ft.
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Les figures suivantes montrent par exemple l’épaisseur du film d’huile calculée
: Epaisseur du film d’huile h pour une charge de 40N et une fréquence de 9Hz.
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 2 : Effort de frottement pour une charge de 40N et une fréquence de 9Hz.
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 3
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 4
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 5
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 6
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 7
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 8
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 9
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 10
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Sp = 50%
δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.
Fig IV. 11
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 11
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Sp = 10%
δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.
Fig IV. 12
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Sp = 50%
δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.
Fig IV. 12
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Fig IV. 12
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
Discussion