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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de L’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université de Mascara

FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE


DEPARTEMENT DES SCIENCES ET TECHNIQUES
SPECIALITE : MECANIQUE ET SCIENCE POUR L'INGENIEUR (MSI)
THEME :

MODELISATION DE LA TEXTURATION DE
SURFACE EN REGIME HYDRODYNAMIQUE

Présenté par :
 Seddiki Mohammed Mokhtar
Encadré par :
 Dr. Guermat Abdelkader.

Promotion : 2014-2015
Plan de travail
Introduction

Chapitre I : Généralités sur la texturation des surfaces

Chapitre II : Revue de l’approche tribologique d’un conta


en régime hydrodynamique

Chapitre III : Modélisation d’un contact de surfaces textu

Chapitre IV : Etude de l’influence de la texturation sur qu


paramètres tribologiques
Conclusion
INTRODUCTION

 Le contact entre deux pièces tend à les rendre usantes au fil du temps ;
 Les pertes d’énergie sont dues au frottement.
 Afin de remédier à ce problème, beaucoup de solutions ont été
proposées et faites durant plus d’un siècle:
 nouveaux matériaux,
 géométries adaptées,
 L’une des nouvelles techniques adoptée actuellement est la création de
microstructures sur l’une des pièces (la technique la plus récente est le
laser femtoseconde).
Notre objectif est :

Mettre en relation les


Réalisation d’un vrais paramètres de micro-
problème industriel géométrie et son
comportement
CHAPITRE I:
Généralités sur la texturation des
surfaces
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I.1 : LST-Une structure de micro-surfaces régulières en forme circulaire

Un groupe a utilisé un laser à excimère avec une technique de projection de masque.


Cette méthode a été appliquée à un poinçon, et a montré une augmentation
substantielle de jusqu'à 169% en vie de l'outil de forgeage à froid et il s’agit bien
d'autres.
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Techniques de texturation des surfaces:

 Décapage mécanique

 Décapage ionique

 Décapage chimique

 Décapage par Laser

 Décapage thermo-chimique
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I. 2 : Processus thermique.

Un écaillage et / ou fusion de la matière par effet thermique dû à une élévation de


température. Le processus est décrit par la figure,
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I. 3: Processus photochimique (photo-ablation).

Une photo-ablation par processus photochimique.


GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I. 4: Processus athermique.

Une ablation de matière sans modification structurale de la surface par effet athermique
(photonique) engendré par la création de plasma. Ce plasma également appelée plume de
matière ablatée provient de la vaporisation d’une fine couche de matériau qui passe à
l’état liquide après l’impulsion [3]. Ce processus est non linéaire et se fait sans diffusion
de chaleur
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I. 5: Mécanismes physiques lors d’une impulsion laser.

Après la thermalisation, le solide retrouve son état d’équilibre thermodynamique. Les


modifications observées dépendent de la fluence du laser. On obtient une ablation de
matière par éjection des particules (ions, atomes, molécules…) car une partie de l’énergie
déposée par l’impulsion est convertit en énergie cinétique. Si l’énergie laser déposée n’est
pas suffisante, on retrouve la température ambiante et on peut noter des modifications
structurelles; le matériau ne revient pas nécessairement à son état initial
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I. 6: Schéma de la zone modifiée lors d’une impulsion laser.

L’éjection de matière se produit au début de la diffusion thermique, ce qui


explique que la zone d’interaction est très localisée (figure I.6) car le transfert de
chaleur dans les zones non irradiées est très réduit. D’où l’intérêt de contrôler la
forme du point focal afin de contrôler la forme de la zone modifiée.
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Fig I. 7: Vue de la zone ablatée pour des longue et courte durées d’impulsion.

La différence avec une impulsion nanoseconde réside dans le fait que pour une
impulsion de plus longue durée, le chauffage du réseau d’ions a lieu pendant
l’impulsion, de même que les transitions de phases éventuelles. L’interaction est
purement thermique. Ce qui se traduit par une zone ablatée qui est moins nettement
délimitée car la zone thermiquement affectée autour du trou peut être significative,
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Garnitures mécaniques

Fig I. 8 : Description schématique d'un joint d'étanchéité texturé: (a) distribution
des fossettes; (c) une cellule individuelle de fossette.
GÉNÉRALITÉS SUR LA TEXTURATION DES SURFACES

Paliers de butée parallèles

Fig I. 9 : Schéma d'un palier de butée parallèle.


CHAPITRE II:
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN
CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

Domaines de tribologie

 L'étude des mécanismes d'usure des matériaux (revêtus ou non),


 Le comportement tribologique des matériaux en environnement agressif,
 La pérennité de revêtements composites durs à propriétés fonctionnelles,
 Les mécanismes de frottement/usure dans les systèmes microtechniques ou
plus spécifiquement dans les microsystèmes,
 La modélisation du comportement tribologique des matériaux par éléments
finis,
 La modélisation des transferts d'énergie et de matière aux interfaces lors de
tests de frottement et d'usure.
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

Notions de tribologie

(1er corps )
) ( 3ième corps )

Fig II. 1 : Structure du système tribologique.

Généralement, en tribologie, on parle de triplet tribologique, terme qui englobe le


mécanisme (le contexte dans lequel se produit le contact), les premiers corps (les
pièces en contact) et le troisième corps (le milieu qui sépare les premiers et permet leur
mouvement relatif),
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

Régimes de lubrification

Les régimes de lubrification qui peuvent exister entre deux surfaces en contact
sont en nombre de (05) cinq :

- Régime hydrodynamique,
- Régime élastohydrodynamique (EHL),
- Régime mixte,
- Régime limite,
- Régime du contact sec,
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Mesure du frottement

En frottement par glissement, lorsque deux corps en contact se déplacent, il


existe une force de frottement qui s'oppose au glissement. On peut définir le
coefficient de frottement µ au sens de Coulomb, comme le rapport de la force
tangentielle Ft sur la force normale Fn supportée par le contact :

µ = Ft/Fn

Le coefficient de frottement peut être :

* statique: correspond à l'effort tangentiel nécessaire pour créer la mise en mouvement.


* dynamique: correspond à l'effort tangentiel nécessaire pour entretenir le mouvement.
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On considère la force et le coefficient de frottement comme des grandeurs qui


dépendent de la nature des deux corps en contact.
Le coefficient de frottement correspond à une perte énergétique et varie entre 0 et 10.
Les valeurs supérieures à 1 peuvent être rencontrées dans les conditions telles que le vide.
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Théorie de la lubrification hydrodynamique

II.5.1 Equation de Reynolds généralisée

La théorie fait appel aux hypothèses classiques suivantes [8]:


 Le fluide est newtonien ;
 L’écoulement est laminaire : nombre de REYNOLDS inférieur à ;
 Le fluide adhère parfaitement aux parois ;
 L’inertie du fluide est négligeable ;
 Le fluide est incompressible ;
 La pression est constante dans l’épaisseur du film pour une même section : les films
étant minces (∼ 0,01 à 0,1 mm), cette hypothèse est admissible ;
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

 L’effet des courbures des surfaces est négligeable : le rayon de courbure des surfaces est
grand par rapport à l’épaisseur du film ; les vitesses des surfaces sont donc considérées
comme constantes en direction ;
 Les forces de volume sont négligées, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de champ de forces
supplémentaires agissant sur le fluide ;
 La viscosité est uniforme en tout point du film et correspond à celle de la température
moyenne du film ;
 Il n’y a pas de déformation des surfaces (corps parfaitement rigides).
Ces hypothèses étant posées, on étudie le débit de fluide qui s’écoule dans un élément (dy, dz)
compris entre les deux surfaces (Fig. II.2) [8]. Le débit s’écoulant à travers la surface gauche,
sera  ( débit unitaire suivant
) et le débit à travers la face droite sera :
Dans la direction des , le même raisonnement permet d’écrire :
débit d’entrée :
débit de sortie :
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

(II.2)

Fig II. 2 : Débit s’écoulant à travers un élément de volume du film.

w
wh  w0  dz (II.2)
z

w (II.3)
 wh  w0  dx dy  dz dx dy
z

 q   q   w 
qx dydz  q y dxdz  w0dxdy   q x  x dx  dy dz   q y  y dy  dx dz   w0  dz  dxdy (II.4)
 x   y   z 
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qx q y w
  0 (II.5)
x y z

qx q y z (II.6)
  0
x y t

 p  u   u 
pdxdy   p  dx  dydz   dxdy    u  dz  dxdy  0 (II.7)
 x  z z  z 

 2u 1 p
 (II.8)
z 2  x
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Fig II. 3 : Équilibre des forces sur un élément de volume du fluide.

 2v 1 p
 (II.9)
z 2  y

u 1 p
 z  C1 (II.10)
z  x
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

1 p z 2 (II.11)
u  C1z  C2
 x 2

1 p 2 U  U2
u
2 x
 z  hz   1
h
 U0
(II.12)

u 1 p  h  U1  U 0
 z 
z 2 z  2 h (II.13)

h
qx   udz (II.14)
0

h
q y   vdz (II.15)
0
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U1  U 0 h 3 p
qx  h
2 2 x (II.16)
V1  V0 h 3 p
qy  h
2 2 y

  3 p    3 p    W 
h   h   6  U1  U 0  h  V1  V0  h  2 (II.17)
x  x  y  y   x y z 

  3 p    3 p  dh
h   h   6U (II.18)
x  x  y  y  dx
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

Application de la théorie de lubrification hydrodynamique pour un segment de


piston simple
      Piston

P0
u

Segment y

P0 z
b
Plan médian du
 
segment x

P0 P0
hm
Film d’huile
Chemise

x
Zone de cavitation Po : Pression atmosphérique
x4 x3 x2 x1

Fig II. 4 : Modèle simple de contact segment/chemise.


REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

( )
𝜕 3 𝜕𝑝
h
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕h
=6 𝜂 𝑢 +12 𝜂
𝜕𝑥
𝜕h
𝜕𝑡
(II.19)

𝜕h
𝑝= 𝐴 . 𝐼 1 + 𝐵. . 𝐼 + 𝐶 . 𝐼 3+ 𝐷 (II.20)
𝑑𝑡 2

h(x,t) = hmin(t) + hsegment(x) (II.21)

𝐶 2
h 𝑠𝑒𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡 = ( 𝑥 −𝑒 ) (II.22)
( )
2
𝑏
−𝑒
2

𝜕 𝑝 6 𝜂 𝑢 12 𝜂 𝑑 h𝑚 𝐶
= 2 + 3 𝑥 + 3 (II.23)
𝜕𝑥 h h 𝑑𝑡 h
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

b
p u b 1 dhm b x b
1 
 x dx  12 .
 2 0 h dx  . dx  C . dx  (II.24)
0
2
dt 0 h 3
0 h
3

u b 1 dh b x 
  . 2 dx  m . 3 dx 
2 h
C  0
dt 0 h  (II.25)
b
1
 h 3 dx
0

x
 u( t ) 1 dhm x C( t ) 
p( x ,t )  12 .  .  .  3 dx (II.26)
0 2 h 2 dt h3 h 

𝑏
𝑊 =∫ 𝑝 ( 𝑥 ,𝑡 ) 𝑑𝑥 (II.27)
0

  u 1 dh x C  
b x
W  12 .    . 2  m . 3  3 dxdx
0 0  2 h dt h h  
(II.28)
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

 b 
1
b x  2
dx bx 
u( t )  1 2 0 h( x ,t ) 1 2
W ( t )  12 . .  dx  b .  dx
2 0 0 h( x ,t )2 1 h( x , t )3

  3
dx 0 0 
dhm  0 h( x ,t )  (II.29)
(t )  b
dt  x 
b x  3
dx b x 
 x 2 0 h( x ,t ) 1 2
12 .   dx  b .  dx
0 0 h( x ,t )3 1 0 0 h( x ,t )
3

  3
dx 
 0 h( x ,t ) 

h𝑚 𝑖+1
=h𝑚 +
𝑑h𝑚
𝑑𝑡 𝑖 ( ) [𝑡 𝑖
𝑖+1 − 𝑡𝑖 ] (II.30)
REVUE DE L’APPROCHE TRIBOLOGIQUE D’UN CONTACT EN RÉGIME HYDRODYNAMIQUE

C
Fig II. 5 : Schéma d’un profil de segment.

h( x ,t )  a1 x 2  a2 x  a3 (II.31)

C 2.e.C C .e 2
a1  a2  a3  2  hm
b 
2
b 
2
b  (II.32)
  e   e   e
2  2  2 
CHAPITRE III:
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES
TEXTURÉES
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Principe de la modélisation

La Texturation de surface LST est un moyen puissant pour renforcer la


lubrification hydrodynamique entre les surfaces parallèles en glissement relatif.
Le principe de la modélisation géométrique pour surfaces texturées est illustré
dans la Fig. III.1 montrant deux surfaces parallèles, celle du bas mobile à une vitesse
de coulissement relative de U par rapport à la surface supérieure.

Fig III. 1 : Principe de modélisation.


MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

La texturation de surface est représentée en figure par une seule aspérité saillante,

En outre, on peut remédier à ces inconvénients par la configuration des fossettes


ou microfossettes (dimples, en anglais) comme représenté sur la Fig. III.2. C’est un
meilleur choix pour la texturation de surface comparée à celle des saillies. Les
microfossettes présentent les avantages suivants [1]:

Lorsque la surface texturée comporte un grand nombre d'aspérités la capacité


de portance hydrodynamique est la somme de leurs contributions individuelles.
En dépit de ce point fort, les aspérités saillantes présentent quelques
inconvénients :
 Technologie d’usinage compliquée,
 Usure importante,
 Large jeu (grande fuite).
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

 Technologie d’usinage simple et pas cher comparée à celle de la réalisation des


saillies,
 Moins d’usure et moins de fuite ; lorsque les surfaces sont mises en contact la
zone de contact réel avec fossettes est beaucoup plus grande que celle des
saillies. Par conséquent, la pression de contact moyenne dans les fossettes est
beaucoup plus faible et l'usure est beaucoup plus faible.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Modélisation de base pour différentes applications

Fig III. 3 : Section transversale du modèle géométrique.

Fig III. 4 : L'épaisseur du film et la géométrie de fossettes dans une texture.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Application de la modélisation dans le cas d’un contact segment de piston et chemise


de moteur

Cas de contact texturé bidimensionnel

Fig III. 5 : Section du segment, de la chemise de cylindre et épaisseur de film.


MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Fig III. 6 : Un modèle géométrique de texture symétrique centrale de la surface


d'un segment de piston.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Cas d’un contact unidimensionnel

Calcul de l’épaisseur du film d’huile

h( )
𝜕 3 𝜕𝑝
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕h
=6 𝜂 𝑢 +12 𝜂
𝜕𝑥
𝜕h
𝜕𝑡
(III.3)

h(x,t) = hm(t) + hgéom(x) (III.4)

𝜕 h(𝑥 , 𝑡) 𝜕 h𝑔é 𝑜𝑚
= (III.5)
𝜕𝑥 𝜕𝑥

𝜕 h( 𝑥 , 𝑡 ) 𝜕 h𝑚
= (III.6)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Chemise

hm 2rp hgéom=f(x)

hp
Film Segment
2r1
D’huile
x

bp

Fig III. 7 : Modèle unidimensionnel d’un contact segment-chemise texturé.


MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Optimisation et résultats attendus

- L'équation de Reynolds ne s’applique pas lorsqu'elle est faite à un contact avec des
caractéristiques de texture ayant un grand rapport d'aspect.
- Afin de bénéficier pleinement de la surface texturée, une bonne optimisation des
paramètres géométriques doit être effectuée.
- La façon la plus pratique et la plus efficace pour optimiser la texturation de surface est
par analyse paramétrique dans un modèle théorique.
- De nombreuses études expérimentales qui ont tenté l'optimisation par essais peuvent
également être trouvées dans la littérature.
- Malheureusement, très souvent des conclusions erronées ont été parvenues par
quelques études en raison de l'insuffisance des données expérimentales ou d’une
mauvaise démarche d’optimisation.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

- La procédure correcte pour trouver une texturation optimale entre les différentes
formes est d'abord d'optimiser chaque forme individuellement en fonction de ses
propres paramètres et seulement alors à partir de là on peut comparer les optimums
individuels des différentes formes pour trouver l'ultime.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Ces remarques sur l’optimisation ont conduit à établir, dans beaucoup d’études les
conclusions suivantes [1] :
 La LST élargit les paramètres dynamiques de contact tels que la vitesse et la charge
notamment pour la lubrification hydrodynamique (ils ont des valeurs limités dans le cas
de contact sans texturation).
 Les effets de LST sont plus prononcés à des vitesses et des charges élevées et à plus
forte viscosité de l’huile.
 La LST a montré une amélioration de la capacité de charge (L).
 Les paramètres de texturation les plus importants sont : densité des fossettes (Sp) et
rapport diamètre-profondeur de fossette δ.
 La plage de variation la plus appropriée de la densité des fossettes est de 10 à 50%.
 Lorsque les fossettes sont relativement profondes, la LST peut être préjudiciable surtout
en lubrification réduite (incomplète).
 La LST a permis de réduire, dans plusieurs applications, le coefficient de frottement de
30 à 40%.
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Elaboration du programme de calcul

Un programme est réalisé sous MATLAB permettant de calculer l’effort de frottement


(Ft) dans le cas d'un segment sans texturation et dans le cas d’un segment avec texturation
ainsi que l’épaisseur du film lubrifiant qui varient avec le temps (hm).
MODÉLISATION D’UN CONTACT DE SURFACES TEXTURÉES

Fig III. 9 : Synoptique du programme de calcul de h et de Ft.


CHAPITRE IV:
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION
SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Objectif

L’objectif est d’étudier l’influence des paramètres de texturation sur le comportement


tribologique du contact segment-chemise d’un moteur à combustion interne en
régime hydrodynamique.

Pour cela, on doit choisir les niveaux de variation pour chaque paramètre
géométrique de la texturation et à chaque fois on fait varier un paramètre et on fixe
les autres pour voir l’évolution de h et de Ft.
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Les figures suivantes montrent par exemple l’épaisseur du film d’huile calculée

: Epaisseur du film d’huile h pour une charge de 40N et une fréquence de 9Hz.
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Fig IV. 2 : Effort de frottement pour une charge de 40N et une fréquence de 9Hz.
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Etude de l’influence de la texturation sur l’épaisseur du film d’huile


IV.2.1 Sp = 10%
 δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.

Fig IV. 3
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 9Hz.

Fig IV. 4
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.02 µm-1, L = 80N, f = 7Hz.

Fig IV. 5
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.02 µm-1, L = 80N, f = 9Hz.

Fig IV. 6
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.05 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.

Fig IV. 7
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.05 µm-1, L = 40N, f = 9Hz.

Fig IV. 8
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.05 µm-1, L = 80N, f = 7Hz.

Fig IV. 9
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.05 µm-1, L = 80N, f = 9Hz.

Fig IV. 10
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Sp = 50%
 δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.

Fig IV. 11
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 9Hz.

Fig IV. 11
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Etude de l’influence de la texturation sur l’effort de frottement

Sp = 10%
 δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.

Fig IV. 12
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Sp = 50%
 δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 7Hz.

Fig IV. 12
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

 δ = 0.02 µm-1, L = 40N, f = 9Hz.

Fig IV. 12
ETUDE DE L’INFLUENCE DE LA EXTURATION SUR QUELQUES PARAMÈTRES TRIBOLOGIQUES

Discussion

A travers cette simulation, on remarque que la texturation de surface, de façon


générale, a apporté une amélioration considérable que ce soit pour l’augmentation de
l’épaisseur du film d’huile h et par conséquent l’augmentation de la capacité de portance
hydrodynamique ou pour la diminution de l’effort de frottement Ft donc la réduction du
coefficient de frottement et l’amélioration du glissement.
Dans les détails, on a constaté que l’augmentation de la densité des trous Sp et leur
profondeur hp a toujours été lié à une meilleur amélioration des conditions de contact (h
plus grand et Ft plus petit) ; ceci est beaucoup plus prononcé dans des conditions de vitesse
de rotation plus grande ou charge et vitesse de rotation plus grandes en même temps.
CONCLUSION

ce travail a permis de montrer l’impact de la texturation de surface, et plus


particulièrement la technologie LST, dans l'amélioration des performances
tribologiques sur une plage acceptable de conditions de fonctionnement différentes et
de paramètres géométriques variés.

Par ailleurs, ce projet m’a permis de se familiariser avec l’esprit de recherche


scientifique et surtout le travail sous le logiciel MATLAB qui était un outil très
appréciable pour la réalisation de ce travail.

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