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COÛTS DE CONSTRUCTION
1
SOMMAIRE
A- ETUDES DE PRIX
I- Notions sur le chiffre d’affaire
II-Coefficients de majoration
1-Majoration sur prix chantier
2-Majoration sur prix sec
III-Calcul du déboursé sec
1-Déboursés MOE productive
2-Déboursés matériaux
3-Déboursés matériels
IV-Schéma de Calcul de sous détail de prix
1- Prix principaux
2- Etude par l’entreprise 2
3- Synthèse des éléments de l’offre
B- EVALUATION DES COUTS DE CONSTRUCTION
I- Principes et bases d’estimation
1- Décomposition arborescente
2- Notions sur les surfaces
3- Règles d’analyse
4- Ratios Indicatifs
II-Evaluations phases études
1- Au stade d’avant projet sommaire(APS)
2- Au stade d’avant projet détaillé (APD)
3- Au stade d’avant projet d’éxécution (PE)
3
III- Notions de coût global
1- Etude de cas
2- Définitions
3-Méthodologie
4-Illustrations
C- SUIVI DES COUTS DE CONSTRUCTION
I-Evaluations phases réalisation
1- Cas des travaux au métré
2- Cas des travaux au forfait
II- Matrice de décomposition au 1/100.000 eme
1- principe de base
2-Structuration des taches
3-Etude de cas
4
NB: des applications accompagneront certaines parties
A- ETUDES DE PRIX
5
I-CHIFFRE D'AFFAIRE
6
Le chiffre d'affaires qui résulte de la production annuelle des chantiers est à
comparer aux dépenses engendrées simultanément pour l'obtenir. Ces
dernières peuvent se ventiler en deux grandes catégories nettement
distinctes.
Les premières sont directement liées à la production et englobent la main-
d'œuvre directement productive, les matériaux et le matériel spécifique
pour cette production. La somme de ces premières dépenses liées à la
production (et appelées aussi déboursés) constitue le PRIX SEC ou
DEBOURSE SEC (DS).
7
Les secondes dépenses sont indirectement liées à la production et
apparaissent au niveau du chantier ou hors du chantier.
8
Hors du chantier :
Direction générale,
Contacts commerciaux
Études de prix
Études techniques
PRIX DE VENTE
9
· POUR UNE GROSSE ENTREPRISE : (PLUS DE 500 PERSONNES)
Dépenses liées Dépenses en personnel P
directement à productif R
la production + O
Achat de matériaux
+ D
Utilisation du matériel U
C
TION
DANS CE CAS, LES FRAIS DE CHANTIER SE CONFONDENT AVEC LES FRAIS GÉNÉRAUX.
P
Dépenses liées Dépenses en personnel productif R
directement à + O
Achat de matériaux
la production + D
Utilisation du matériel U
C
TION
11
· POUR UNE PETITE ENTREPRISE : (DE 1 À 50 PERSONNES)
12
II- COEFFICIENTS DE MAJORATION DE
L'ENTREPRISE
(Passage du déboursé sec au prix de vente)
13
Les coefficients de majoration permettent, en partant des déboursés secs, de
déterminer, par une simple multiplication, le prix de vente hors taxe des
travaux. Chaque entreprise les calcule selon des critères qui lui sont propres,
mais établis sur le principe élémentaire de l'égalité proportionnelle qui apparaît
au différents niveaux (ouvrages, chantier, chiffre d’affaire annuel).
Grosse entreprise :
Prix de vente hors taxe Prix de vente hors taxe des Chiffre d'affaires
d'une unité d'ouvrage travaux annuel hors taxe
____________ ___________
_Prix de revient ___________ Somme des prix de revient
Prix de revient chantier chantier
15
• Majoration sur prix chantier
Permet de passer d'un prix de revient chantier au prix de vente :
Le prix chantier résulte du prix sec majoré pour tenir compte des
frais propres au chantier. Le coefficient de majoration K1 utilisé est
tel que :
17
Majoration sur prix sec
Le coefficient étant supérieur à l'unité peut aussi s'écrire :
et K1= 1 + m1
Le passage du prix sec au prix de vente hors taxe peut se faire directement en
utilisant la relation :
K = K1 x K2
Avec
K : coefficient de majoration global sur prix
sec.
K2 : coefficient de majoration sur prix chantier
pour passer au prix de vente.
K1 : coefficient de majoration sur prix sec
pour passer au prix chantier.
19
Petite et moyenne entreprise
20
Entreprise faisant réaliser une partie de ses travaux par des sous-
traitants
22
Les déboursés secs sont composés des :
- Déboursés Main d'œuvre productive (MOE).
- Déboursés matériaux.
- Déboursés matériels.
1. Déboursés MOE productive :
- La MOE est rémunérée pour son travail effectif accompli pendant une durée
d'œuvre : heure, journée, semaine, mois, etc…
· Au salaire qui rémunère le travail effectif s'ajoutent des primes et des
indemnités diverses (prime de rendement, indemnités de salissure, de travaux
pénibles, de déplacement, etc…)
· On tient compte aussi des charges sociales qui correspondent aux diverses
cotisations exprimées en pourcentage sur le salaire que l'entreprise en tant
qu'employeur est tenue de verser aux différentes caisses sociales en même
temps que la rémunération de ses employés :
* L'assurance maladie
* Accident de travail
* Allocations familiales 23
* Retraites, etc…
Au Maroc, c'est environ 40% du salaire perçu directement par l'employé que
l'employeur devra verser auprès des caisses qui auront à intervenir
ultérieurement pour rembourser au dédommager le salaire, à la suite de
maladie, accident, etc…
Ainsi le calcul des déboursés secs de MOE productive se schématise comme
suit :
Salaires + Primes
(soumis aux charges sociales)
+
Charges Sociales
+
Indemnités (non soumises aux charges sociales)
=
24
DEBOURSES SECS MOE
Exemple : Coût horaire d'un ouvrier :
- Salaire horaire d'un ouvrier = 15 DH/h
(hors primes + indemnité)
- Prime pour une heure = 0,10 DH/h
= 0,05 DH/h
29
· Valeurs courante de Di et Du :
· Coût d'immobilisation : Ci
Pour tenir compte des frais de gestion d'assurances on retient la formule suivante
6 % de V (frais de gestion)
+
1 % de V (Assurances)
7%
32
Main d'œuvre de fonctionnement
33
Main d'œuvre d'entretien et de réparation
35
1-Prix principaux :
Les prix principaux sont ceux qui constituent les 80 % au total du bordereau
des prix.
Les statistiques montrent qu'en général les prix principaux représentent en
nombre 20 % de l'ensemble des prix du bordereau.
Sur la base du détail estimatif établi par le bureau d'étude, ou l'entreprise, soit
sur ce projet, soit sur des projets similaires antérieurs, la détermination se fait
comme suit :
36
Calculer 80% du montant du détail estimatif.
Additionner par ordre décroissant les montants correspondant à chaque
prix unitaire.
Arrêter l'addition lorsque la somme atteint 80% du montant du détail
estimatif.
Dresser la liste des prix ainsi obtenus. Ils constituent les prix
principaux.
Pour ces prix on calcule les sous – détail.
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DOCUMENTS DU MARCHE
C.P.S, BORDEREAU DES PRIX PLANS
COEFFICIENT DE COEFFICIENT DE
MAJORATION SUR MAJORATION SUR PRIX
DEBOURSES DEBOURSES MAIN DEBOURSES DEBOURSES SECS DE CHANTIER
MATERIAUX D'ŒUVRE MATERIELS K1 = K2 =
(D.M.OE)1
(D.Mle)1
(D.Nx)1
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VERS PRIX N°2
2- ETUDE DE CAS PAR L'ENTREPRISE
41
L'entreprise achète les constituants, en assure le dosage et le malaxage dans
une centrale, puis effectue la mise en œuvre. Dans ce cas, elle utilise encore
de façon notable son matériel et son personnel qui vont donner une valeur
ajoutée non négligeable à la dépense initiale pour l'achat des constituants ou
pour l'investissement du matériel.
L'entreprise achète le béton qui est livré prêt à l'emploi sur le chantier. Son
rôle se limite à le mettre en œuvre. Dans ce cas, elle n'utilise que faiblement
son matériel et son personnel; la valeur ajoutée sur la dépense initiale
d'achat et de livraison du béton est réduite.
42
Le tableau ci-après reprend ces différentes possibilités en précisant l'ordre de
grandeur des pourcentages en valeur ajoutée par l'entreprise par rapport au
prix sec. A priori, il semble intéressant de vendre avec un maximum de valeur
ajoutée. La trésorerie soufre moins car les factures de fournisseurs sont
nettement moins élevées.
43
44
Voir annexe n 2 exemple de sous détail de prix
45
3- Synthèse des éléments de l’offre
46
Données D.C.E
(piéces écrites + graphiques)
Etude Sous-détails
Offre 47
Données D.C.E
(pièces écrites)
●Cadre de bordereau :
• liste limitative et contenu des prix
●C.C.T.P :
• Description ouvrages, sollicitations …
• Provenance, composition matériaux
• Modalités exécution, mise en oeuvre
• Normes ,DTU…
48
●CPS
• Délai d’exécution, Pénalités,
•Modalités, règlements, avances,
•variation des prix,
•dérogation au CCAG, définitions.
•Solution des principales difficultés :
‐Sujétions non normalement prévisibles,
‐ Augmentation, diminution Masse travaux,
‐ Dommages,
●Plans :
• Situation, plan de masse, plans topo…
• Dimensions, plans de coffrages…
• Coupes et détails
●Dossier géotechnique
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Etudes, calculs
préalables
●Donnés générales :
• Travail continu, délai de paiement.
●Enquête sur place :
• Sous-sol, dessertes, branchements,…
●Vérification quantités
●Choix technologiques :
• types matériels, emplacement, rotations.
• Etude variantes
●main-d’œuvre :
• prix horaire moyen équipe
• temps unitaire (nbre heures unité travaux)
• temps total prévisionnel
• Effectif-délai 50
● Matériel :
Temps, rendement, exploitation, barèmes : intérêts, amortissement.
● Demandes prix :
Matériaux
Sous-traitance
● Coefficients :
Frais généraux de chantier
Encadrement, étude, Clôtures, baraques…
Frais généraux de siège :
Personnels non productifs, Loyer, Régies, frais financiers, études,…
Marge :
Aléas, bénéfice (dont autofinancement)
● Stratégie :
Enveloppe Maitre de l’ouvrage,
Concurrence ?
Expansion ? 51
Survie ?
Etude Sous-détails
● Lettre d’offre
● Acte D’engagement :
• Délai
• Prix
• Conditions
● Bordereau des prix
● Décomposition
• Prix forfaitaire ou estimatif, Sous – détails de prix
53
B- EVALUATION DES COUTS
54
I- PRINCIPES ET BASES D’ESTIMATION
55
1- DECOMPOSITION ARBORESCENTE
56
Préambule :
L'évaluation des projets et son degré de précision ont un impact décisif sur
la réussite du projet.
Le volume de l'investissement initial en dépend, la mise en œuvre du
Budget et son respect aussi.
Dans tout projet, l'écart entre l'estimation financière prévisionnelle et la
valeur réalisée est la mesure concrète de la rigueur et du
professionnalisme dans sa gestion.
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Le budget évolue dans le temps, donc les paramètres inflation, révision
de prix, marges d'aléas, sont des composantes importantes de toute
programmation budgétaire dès le départ.
D'un autre côté, l'une des attentes principales du budget est qu'il soit
dynamique, évolutif et s'adaptant aisément à la modification inhérente à
tout projet quelque soit le degré de précision et des précautions adoptées
au démarrage.
58
Cette méthode consiste à percevoir tout le projet comme un ensemble (au
sens mathématique du terme) dont la complexité impose la décomposition
en sous-ensembles "plus simples" à appréhender.
Pour éviter les omissions et la répétition, la décomposition retenue devra
constituer une partition (sous-ensembles disjoints deux à deux, aucun n'est
vide, leurs réunions reconstituent l'ensemble global)
Les sous-ensembles obtenus peuvent à leur tour être décomposés selon les
mêmes règles en un ou plusieurs niveaux selon le besoin.
Il en résulte que les grandeurs quantifiées au niveau d'un ensemble (coûts,
quantitatifs, etc.…) s'obtiennent par la sommation de ces mêmes grandeurs
étendues à la décomposition.
59
Du niveau 0 = projet, jusqu'aux composants élémentaires (sable, gravette,
ciment etc.…), le parcours n'est limité que par le degré de précision de
l'étape.
De plus, pour les entreprises il leur est possible de vérifier, localiser les
quantités de prestations, de bénéficier de la souplesse de la structure pour
leurs variantes.
61
D’ OU LE WBS
62
La définition de WBS en français :
Work Breakdown Structure signifie Organigramme des Tâches du
Projet (OTP).
On nomme aussi cette méthode Structure de Découpage du Projet (SDP).
Elle englobe la totalité du projet pour atteindre son objectif de réalisation.
Le projet est découpé en tâches à exécuter associées à des livrables.
Elle définit le niveau de responsabilité de chacun des membres de
l’équipe.
Elle permet de planifier le travail par nature de livrable ou par
compétence.
La règle des 100 % permet de visualiser l’ensemble des tâches à
accomplir.
64
65
Les avantages de cet organigramme des tâches
Pourquoi-mettre en place une structure de découpage WBS ?
La création d’une WBS devient indispensable dans le pilotage de projet car
il vous apporte plusieurs bénéfices :
La Work Breakdown Structure offre une représentation visuelle du
travail à effectuer.
Elle vous permet de ventiler votre budget plus simplement en fonction
des livrables.
Vous estimez ainsi très rapidement le coût à attribuer à chaque service et
tâche.
Vous évaluez le temps nécessaire à la réalisation de chaque tâche et
sous-ensembles.
Vous définissez ainsi un planning en bénéficiant d’une vue globale de
votre projet.
Elle permet d’accélérer la communication entre toutes les parties66
prenantes.
Les principes de la décomposition hiérarchique
67
Un découpage hiérarchique définit une liste de tâches distinctes :
les trois premières tâches définissent la parenté d’une sous-catégorie
« mère »,
des tâches « enfant » ou sous-catégories « enfant » dépendent d’une
tâche « mère »,
il n’existe pas de lien entre chaque sous-catégorie « enfant » ne
dépendant pas de la même « mère »
Ce principe de filiation image très bien une hiérarchisation par tâche.
On peut aussi imaginer d’autres organisations :
par unité de travail,
par métier,
par livrable « père »,
par étape de travail, phase,
etc. 68
WBS est une base essentielle pour:
69
70
71
2- NOTIONS SUR LES SURFACES
72
1 - Les différentes surfaces : SHOB, SHON, surface utile ou habitable.
Chaque définition de surface correspond à une logique de raisonnement et
un objectif précis.
La surface de base est la SHOB, laquelle sert à :
L'estimation des coûts de construction.
Déduire la surface hors œuvre nette (SHON).
74
Ainsi définis, la SHOB est constituée des niveaux suivants :
• Les rez-de-chaussée et tous les étages ((y compris ceux des constructions
non fermées de murs telles que des hangars par exemple) ;
• Tous les niveaux intermédiaires, tels que mezzanines et galeries ;
• Les combles et les sous-sols, aménageables ou non ;
• Les toitures-terrasses, accessibles ou non.
75
b) Eléments non constitutifs de la SHOB.
En revanche, sont à exclure de la SHOB :
76
77
1.2 SHON
La SHON est la surface hors œuvre nette. Cette surface correspond à une
logique de "l'hors d'eau" ou "hors d'air".
La surface hors œuvre nette s’obtient en déduisant de la surface hors œuvre brute les
éléments suivants.
a) Déductions relatives aux sous-sols et aux combles des constructions. Pour
établir si une surface située en comble ou en sous-sol est aménageable pour
l’habitation, ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou
commercial, il convient d’apprécier les critères suivants :
1. Critère lié à la hauteur des locaux. Sont considérées comme non aménageables et
donc non comprises dans la surface hors œuvre nette, les surfaces de plancher des
locaux ou parties de locaux situées en combles ou en sous-sols, qui correspondent
à des hauteurs sous toiture ou sous plafond inférieures à 1,80 m (la hauteur sous
toiture ou sous plafond est calculée à partir de la face interne de la toiture ou du78
plafond, et non pas à partir d’un faux plafond).
2. Critère lié à l’affectation des locaux. On ne comptera pas non plus dans la
surface hors œuvre nette certains locaux en combles ou en sous-sols qui, par
nature, ne sont pas aménageables pour l’habitation ou pour d’autres activités en
raison de l’usage qui en est fait dans la construction.
Il s’agit :
Des locaux techniques situés en combles ou en sous-sol, qui sont
exclusivement affectés au fonctionnement technique de l’immeuble (par
exemple : chaufferies, systèmes d’air conditionné, machineries
d’ascenseurs, installations téléphoniques de recueil et de stockage des
ordures ménagères, etc… ;
Des caves individuelles en sous-sols des constructions collectives ou non à
usage d’habitation, à la condition que ces locaux ne comportent pas d’autres
ouvertures sur l’extérieur que les prises d’air strictement nécessaires à
l’aération du local.
En revanche, est considéré comme étant aménageable et faisant donc partie
intégrante de la surface hors œuvre nette, tout local en comble ou en sous-
sol où peut s’exercer une activité quelconque, tel que : buanderies, celliers, 79
ateliers,, locaux divers affectés salles de jeux, vestiaires, cantines, dépôts,
salles de réunion,, etc…
b) Déductions relatives aux toitures-terrasses, balcons, loggias et
surfaces non closes des rez-de-chaussée.
80
Ainsi, ne sont pas comptés dans la surface hors œuvre nette d’une construction :
Les toitures-terrasses.
Les balcons qui constituent des surfaces non couvertes situées en saillie de la
construction ainsi que les loggias dont la surface est située à l’intérieur du gros
œuvre, mais qui, bien que couvertes, ne sont pas closes ou « hors d’air ». En
revanche, la déduction ne peut être étendue à des coursives extérieures même non
closes situées en étage, présentant des aspects de balcons et loggias, mais destinées
avant tout à permettre d’accéder aux différentes parties de l’immeuble.
Les surfaces non closes situées au rez-de-chaussée : il ne s’agit que des passages
ouverts au rez-de-chaussée d’immeubles sur pilotis ou comportant des arcades.
En revanche, les vérandas (surfaces closes situées en RDC), sont comprises dans la
SHON.
c) Déductions relatives aux aires de stationnement des véhicules. Les surfaces
concernées sont celles effectivement destinées au stationnement des véhicules.
81
82
1.3- Surface habitable ou utile
Le terme de surface habitable est applicable au logement, celui de surface utile est
applicable aux commerces et aux bureaux.
Comme son nom l’indique, la surface habitable ou utile correspond à la surface
utilisée.
84
3- REGLE D’ANALYSE
85
Les fonctions, les ouvrages et les composants d'ouvrage doivent être bien
définis.
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A – CONSTRUCTIONS PROPREMENT DITE
A1 – INFRASTRUCTURE
A11 – ENCAISSEMENT DES OUVRAGES
88
A12 – FONDATIONS NORMALES
Valeur des fondations nécessaires et suffisantes à l’assise de la construction
dans l’hypothèse d’un sol travaillant à 2kg/cm2 à une profondeur de 0 m 75.
Dans le cas ou ces conditions ne seraient pas remplies, calculer arbitrairement
la valeur des fondations normales.
Comprennent les fouilles nécessaires avec manutentions et transports des
terres, remblais ou opérations accessoires, les fondations proprement dites
compris bétons de propreté, à l’exclusion des murs compris entre ces fondations
et les planchers bas des niveaux utiles.
Unité préférentielle : le m2 de plancher, quantité déterminée par l’emprise
au sol de la construction.
Unités facultatives : le mètre linéaire de fondation
L’unité de semelle
89
Etc.….
A13- VOLUME DE TRANSITION
92
A – 211-2- Murs et porteurs extérieurs
93
A – 212- Horizontale
A – 212-1- Planchers
Comprennent les planchers de toutes natures y compris poutres en
retombée ou en relevé, a l’exception des planchers-terrasses
incorporés an A – 221 et les planchers bas du premier niveau utile
incorporé en A – 132-2.
Unité préférentielle : le m2 de planchers, quantité déterminée
par la somme des superficies de planchers hors-œuvre intéressés.
94
A22 – TOITURES
A – 221- Ossatures
Comprennent les planchers, voûtes ou charpentes servant d’ossatures de
toitures, ainsi que leurs éléments accessoires tels acrotères. Conformément à
A – 211-1 , les ossatures verticales portant directement les toitures (cas des
portiques) sont à incorporer au présent chapitre.
Unité préférentielle : le m2 de plancher, quantité déterminée par la
superficie en plan de la toiture.
A – 222- Couvertures
Comprennent les couvertures et étanchéités de tous types, y compris
support, isolation, évacuation des eaux et accessoires.
Unité préférentielle : le m2 d° A – 221, par type et nature. 95
23 – PAROIS EXTERIEURES (dans ce chapitre, incorporer les volumes de
transition)
96
A – 232 – Ouvertures extérieures
Comprennent les baies d’éclairage et les bais de passage avec leurs
accessoires, leur traitement de protection et leur vitrage.
98
A24 – ESCALIERS (y compris ceux des volumes de transition)
A – 241- principaux
A – 242- De service.
A – 243- De secours intérieurs ou extérieur.
Les parois constituant les cages d’escaliers sont à imputer aux chapitres A–
211, A – 231ou A – 311 selon les cas, si ces parois constituent une cage extérieur au
bâtiment lui-même. Les paliers intermédiaires sont à imputer au présent chapitre,
par contre les paliers d’arrivée font partie du chapitre A – 212-1.
Les travaux de finition des plafonds murs et sols sont à incorporer au présent
chapitre, ainsi que les garde-corps et main-courantes.
Unité référentielle : le mètre de hauteur ou de longueur franchie
Unité facultative : la marche
99
4- RATIOS INDICATIFS
100
4.1- TABLEAUX INDICATIFS DE BASE
Surface du terrain
Consistance :
Nombre d’immeubles
Nombre de niveaux
Nombre de logements
Nombre de commerces
Nombre de bureaux 101
Sous sol (oui ou non)
4.1.2 Détail des coûts
LOT MONTANT
TTC (DH)
TERRASSEMENTS
GROS ŒUVRE
Infrastructure
Superstructure
Maçonnerie
Enduit
Total GROS ŒUVRE
ETANCHEITE
Etanchéité lourde
Etanchéité légère
Total Etanchéité
REVETEMENT
- Revêtement sol
Fourniture
Pose (y compris forme)
Total REVETEMENT SOL
- Revêtement murs
Fourniture
Pose (y compris forme) 102
Total REVETEMENT MUR
Total REVETEMENT (SOL+MUR)
LOT MONTANT
TTC (DH)
MENUISERIE BOIS
- Fenêtres
Précadres
Cadres
Ouvrants
Total fenêtres
- Portes intérieures
Précadres
Cadres
Ouvrants
Total portes intérieures
- Portes entrées
Précadres
Cadres
Ouvrants
Total portes entrées
Total bois
- Quincaillerie
Total bois + Quincaillerie
PEINTURE
VITRERIE
ALUMINIUM
Précadres
Cadres
Vitrerie 103
Total Aluminium
MONTANT
LOT TTC (DH)
ELECTRICITE
- Tubage
- Filerie
- Appareillage
Total Electricité
Plomberie
- Alimentation
- Evacuation
Total Plomberie
SANITAIRE – ROBINETTERIE
(fourniture + pose)
- Sanitaires :
Baignoires
Receveurs douches
Lavabos
WC
Bidets
Eviers cuisines
Total Sanitaires
- Robinetterie
Total Sanitaires + Robinetterie
STAFF
FERRONNERIE
ASCENSEURS
INTERPHONE
AUTRES (Aménagements, espaces verts…) 104
TOTAL CONSTRUCTION
4.1.3 CARACTERISTIQUES QUANTITATIVES DU PROJET
SURFACES DU PROJET
Surface construite totale
Surface pondérée totale
Surface habitable
Surface construite commune
Surface terrasse
Emprise au sol
Surfaces murs
MENUISERIE
Surface fenêtres
Surface Bois Portes Intérieures
Surface Bois Portes Entrées
SANITAIRE
Nombres de points d’eau
Nombre de Baignoires
Nombre de receveurs de douche
Nombre de Lavabos
Nombre de WC
Nombre de Bidets
Nombre d’Eviers cuisines
DIVERS
Volume Béton en infrastructure
Volume Béton en superstructure
Quantité d’Acier en fondation
Quantité d’Acier en superstructure 105
Nombre foyers lumineux et prises de courant
4.1.4 PRIX UNITAIRES UTILES
PRIX
PRIX
UNITAIRE
UNITAIRE
LOT UNITE FOURNITURES
FOURNITURES
+ POSE
(DH TTC)
(DH TTC)
GROS ŒUVRE Le m²/SHOP
ETANCHEITE Le m²/terrasse
REVETEMENT
Revêtement sol Le m² revêtu
Revêtement murs Le m² revêtu
BOIS
Fenêtres Le m²
Portes intérieures Le m²
Portes entrées Le m²
ALUMINIUM
Le m²
SANITAIRES+ROBINETS
Baignoires L’unité
Receveurs douche L’unité
Lavabos L’unité
WC L’unité
Bidets L’unité 106
Eviers cuisines L’unité
4.2- RATIOS STATISTIQUES
107
4.2.1 Gros œuvre :
•Méthode arithmétique :
1000
800
600
GO/m²
400
200
0
PRIVE PUBLIC
SECTEUR D'ACTIVITE
109
•Quote part GO dans le coût total de la construction :
60
50
QUOTE PART GO EN %
40
30
20
10
0
Economique Moyen Assez bon Bon
STANDING
•Remarque :
Comme le montre le graphique, la quote part GO est bien décroissante en fonction du standing. 110
4.2.2 Revêtement Sol :
Coût au m² revêtu :
100
50
0
ECONOMIQUE MOYEN ASSEZ BON BON
standing
ECONOMIQUE 6,50%
MOYEN 6,50%
ASSEZ BON 7,40%
BON 8,30%
112
4.2.3 Revêtement mur
•Coût au m² revêtu :
200 139
115
100
0
ECONOMIQ MOYEN ASSEZ BON BON
UE standing
ECONOMIQUE 1,20%
MOYEN 2,40%
ASSEZ BON 2,40%
BON 3,60%
114
4.2.4 Menuiserie bois :
•Portes (coût du m² bois) :
1000 816
697
544
500
0
ECONOMIQUE MOYEN ASSEZ BON BON
standing
800
400
0
ECONOMIQUE MOYEN ASSEZ BON
Standing
117
•Quote part de la construction :
STANDING % de la construction
MOYEN 5%
BON 8,40%
118
4.2.6 Plomberie :
1150
1200
800 733
400
0
PRIVE PUBLIC
SECTEUR D'ACTIVITE
120
•Coût du sanitaire par logement :
ECONOMIQUE
4900 6100 5700
MOYEN 7400 6800 7200
ASSEZ BON 12000 11000 11700
BON 20000 - 20000
121
•Quote part du sanitaire dans la construction :
122
4.2.8 Peinture :
•Coût par m² construit :
Coût peinture/m²construit(total)
86
84
84 83
82 81
80 78
78
76
74
ECONOMIQUE MOYEN ASSEZ BON BON
standing
124
RECAPITULATIF
Gros œuvre
55% 53% 47% 41%
Revêtement sol
6,50% 6,50% 7,40% 8,30%
Revêtement mur
1,20% 2,40% 2,40% 3,60%
Menuiserie bois
8,60% 9,70% 9% 8,90%
Aluminium
- 5% 5,80% 8,40%
Electricité
5,40% 4,80% 3% 4,10%
Plomberie
2,60% 2,50% 2% 2,30%
Sanitaire
4,50% 4,20% 4% 5,20%
Peinture
5,40% 5,10% 4% 4,10%
Divers
10,80% 6,80% 15,40% 14,10% 125
Quote part des différents lots dans la construction pour un
"assez bon standing"
Divers
Peinture 0.15%
0.04%
Menuiserie bois
0.09% Revêtement mur
0.02%
126
Quote part des différents lots dans la construction pour
un "standing moyen"
Peinture
0.05% Divers
Sanitaire 0.07%
0.04%
Gros œuvre
Plomberie Revêtement sol
0.03% Revêtement mur
Electricité Menuiserie bois
0.05% Gros Aluminium
Aluminium œuvre Electricité
0.05% 0.53%
Plomberie
Sanitaire
Menuiserie bois
0.10% Peinture
Divers
Revêtement mur
0.02%
Revêtement sol
0.07%
127
Quote part des différents lots dans la construction
pour un bon standing
Gros œuvre
Divers
Revêtement sol
Peinture 0.14%
Revêtement mur
0.04%
Menuiserie bois
Sanitaire Gros œuvre
Aluminium
0.05% 0.41%
Electricité
Plomberie
Sanitaire
Plomberie
0.02% Peinture
Divers
Electricité
0.04%
Aluminium Revêtement sol
0.08% 0.08%
Menuiserie bois
0.09%
Revêtement mur
0.04%
128
II- EVALUATIONS PHASE ETUDES
129
Préalables
Il s’agit donc bien d’adopter la bonne méthode pour ne rien oublier et
caractériser au mieux le coût d’un projet
Par exemple, il faut se poser les bonnes questions:
Le projet appartient à quelle catégorie de construction?
Quelle est la situation géographique du projet ? son environnements?
sa topographie?
Quel est le classement de l’ouvrage : est ce un établissement recevant
du public?, un immeuble d’habitation?, un espace de travail? Quel
type de public est accueilli?
Quelles sont les réglementations locales d’urbanisme qui peuvent
définir la forme du bâtiment et le choix des matériaux de façades;
130
Poursuivons le questionnement du projet:
Quels sont les objectifs de performance énergétique et
environnementale?
Quel niveau de confort attendu en termes d’acoustique, de lumière
naturelle par exemple?
Le Maitre d’ouvrage souhaite-t-il investir sur un longue période en
privilégiant une conception pérenne en termes de matériaux? Est-ce
que le bâtiment devra faire l’objet d’evolutions fréquentes dans son
agencement intérieur?
131
1. Au stade d’avant projet sommaire (APS)
L’évaluation est alors faite sur la base d’une estimation tout corps
d’état :
a) Soit à l’unité de mètre carré de surface hors œuvre (S.H.O) ou de surface
hors œuvre pondérée (SHOP).
Le coût des constructions proprement dites est : 132
Pour S.H.O :
S.H.O (m²) x (Prix de construction estimé TCE du m² de S.H.O.) et
cela pour les différentes S.H.O. :
Couvert
Non couvert (terrasses ….)
Semi-couvert
Pour S.H.O.P :
S.H.O (m²)x(Prix de construction estimé TCE du m² de S.H.O.P.) où
les surfaces sont ramenées à la surface de référence par des
coefficients de pondération.
133
b) Soit l’unité de composante (Bureau, salle de réunion, service).
Dans ces différents cas la base de données dont dispose la Maîtrise d'œuvre est le
référentiel des coûts unitaires pour des projets similaires.
c) L’estimation peut être précisée d’avantage en évaluant par corps d’état et non en
tout corps d’état :
Gros Œuvre (coût du Gros œuvre de la totalité de la construction)
Etanchéité (coût de l’étanchéité de la totalité de la construction)
Lots secondaires, etc.
Là aussi les coûts unitaires sont puisés des bases de données de la Maîtrise
d'œuvre, mais cette fois-ci par lot.
134
2- Au stade d’avant projet détaillé (APD)
A ce stade, nous disposons :
Des plans architecte au 1/100ème;
D'une note de présentation architecte des prestations et standing de la
construction;
L’évaluation est alors faite sur la base d’avant métrés par corps d’état pour les locaux
répétitifs et représentatifs permettant une extrapolation à l'ensemble.
L’évaluation est présentée au 2ème degré, soit les sous-lots cette fois; par exemple pour le
Gros-Œuvre:
Terrassements
Bétons & Bétons Armés en Fondation
Assainissement , Sol & Dallages
Bétons : Bétons Armés en Elévation
Cloisonnements, Enduits
Poses & Divers 135
136
3. Au stade de projet d'exécution (PE)
Le coût du projet est obtenu par la somme des produits des quantités des
articles par les prix unitaires correspondants. 137
3.1. Quantification du projet
138
* Cas du marché au métré
Cette méthode est utilisée lorsque les études ou le programme ne sont pas
suffisamment élaborés et qu’ils pourraient donner lieu des modifications importantes
du projet ; Toutefois cela sous-entend que les budgets prévisionnels risquent de ne pas
être respectés, car le degré de précision est moindre.
Dans ce cas se sont les prix unitaires qui sont forfaitaires.
Par ailleurs, cette méthode nécessite la prise d’attachements contradictoires à chaque
fin de mois, donc une grande charge pour la gestion de la quantité au détriment de la
qualité
139
3.2- L’établissement de l’estimation confidentielle
Elle est basée sur des prix unitaires « préétablis » tirés d’une banque de
données de prix unitaires des marchés récemment passés pour des projets
similaires.
L’une des phases importantes du suivi du coût d’un projet est la phase
dépouillement et analyse des offres. Cette phase consiste en la
comparaison des offres des entreprises au budget objectif, donc à
l’estimation confidentielle.
Ou bien écarté
Ou bien retenue et réajustée (pour les marchés privés) lors de l’établissement du marché
définitif.
Observations
Plus on avance dans l’élaboration des études (APS, APS, etc.…), plus l’écart entre
l’estimation du coût du projet et le coût réel probable est réduit, pour aboutir à un
écart nul au stade de l’adjudication.
143
VIDÉO : BIM METRE
144
III- NOTION DE COUT GLOBAL
145
1- Etude de cas:
Les autres frais (consommation, etc) sont supposés identiques ainsi que la
valeur de revente.
Boujamaa souhaite faire sur cinq ans, durée pendant laquelle il conserve
son équipement, la comparaison GLOBALE intégrant prix d’achat et
146
prix d’entretien
Premier calcul simple:
Gain en choisissant B plutôt que A, en investissant en plus 6.500 DHS
GAIN GLOBAL de B sur 5 ans= Economie d’entretien (E) sur cinq ans moins
supplément d’investissements
Les calculs faits précédemment sont très approchés, car il ne tiennent compte ni des
variations des prix d’entretien dans le temps, ni des frais financiers de l’emprunt
complémentaire pour payer le supplément de 6.500 DHS à l’achat.
147
Première correction: les frais financiers
GAIN GLOBAL GG de B sur 5 ans= économie d’entretien sur 5 ans
moins frais financiers d’emprunt (F.F)
moins supplément de prix à l’achat(S)
G.G.= E- FF-S
148
On peut tenir compte des frais financiers en corrigeant les économies d’entretien par actualisation
de ces derniers, on aura
GAIN GLOBAL de B sur 5 ans= économie d’entretien sur 5 ans actualisés
moins supplément de prix à l’achat
C.G = (E actualisé)- S
Soit :
GAIN GLOBAL de B sur 5 ans= (avec a= 10%)
E E E E E
(1+a) + (1+a)² + (1+a)3 + (1+a)4 + (1+a)5 - S =
E[ 1 + 1 + ……. + 1 ] - S
(1+a) (1+a)² (1+a)5
149
Seconde correction: les variations de prix
Il faut tenir compte les variations des prix d’entretien (inflution2%) :
Economie (DHS constant) Economie (DHS courant) Total
152
A retenir:
Sur une période de 30ans, le coût initial ne représente que 25% du coût total du
projet
Exploitation, entretien, maintenance, consommation, assurance…
153
3-METHODOLOGIE DU RAISONNEMENT EN COUT GLOBAL
154
choisir le mode d’approche contractuelle
Etude d’optimisation, puis consultation classique
La recherche de solution alternatives (variantes), et leurs chiffrage sont réalisés
pas le Maître d’ouvrage et/ou la Maîtrise d’œuvre , après comparaison, une
solution est retenue et est passée en consultation.
Consultation sur l’ensemble des travaux neufs, plus les coûts ultérieurs
Le coût global est égal ici au montant du marché global. Il faut veiller à la
définition des prestations et coûts ultérieurs à la charge de l’entreprise, la
durée du marché liaison avec garanties etc.
155
Définir une solution de référence pour comparaison (celle qu’on aurait
retenue avec le raisonnement habituel) cette solution sera chiffrée en coût et
évaluée en qualité
Prendre en compte l’écologie et environnement qui sont plus en plus une
valeur marchande:
Choix des matériaux les plus durable, les plus écologiques (émission de gaz
à effet de serre, niveau de carbone, qualité de l’eau et de l’air…)
Adaptation d’énergie renouvelables, panneau solaire, orientation des
fenêtres…
Qualité de vie, gestion de déchets, connexions aux transports
Taux d’actualisation : a%
À titre d’exemple:
Locaux non livrés aux acquéreurs à temps, donc litige (si les acquéreurs sont en location et
prévoient de déménager dans leur nouveaux locaux à une date donnée)
Locaux commerciaux non livrés à temps
Les acquéreurs constatent la présence de malfaçons (fissures, fuites d’eau) et donc
« attaquent » le Maitre d’Ouvrage, en plus de la dévaluation de son image de marque .
157
Autres exemples
Si l’essais du réseau d’alimentation en eau n’est essayé qu’après les travaux de peinture;
et si des fuites apparaissent; des travaux de démolitions ponctuels pour rechercher la fuite
sont inévitables d’où les retards et les surcoûts.
Si l’essais de mise en eau de l’étanchéité n’est fait qu’après pose des appareillages en
terrasse (climatisation etc.) et que des fuites sont apparues, il faudrait démonter les
appareils, les descendre (les grues ne sont peut être plus là) et reprendre les malfaçons
d’où les retards et les surcoûts.
Si les tubages laissés pour le téléphone et autres ne sont vérifiés qu’après les travaux de
pose des revêtements de sol et de la peinture, et si lors du tirage des câbles de téléphone
et autres, on se rend compte qu’ils sont bouchés, il faudrait alors casser certaines parties
de revêtements de sol et certaines maçonnerie, d’où les retards et surcoûts.
159
C-SUIVI DES COUTS DE CONSTRUCTION
160
I-EVALUATION PHASE REALISATION
161
1- Cas des travaux au métré
Pour les travaux aux métrés, les quantités sont obtenues par le calcul des
métrés des travaux exécutés sur la base des documents d’exécutions et des
modifications éventuelles apportées (ces modifications seront consignées
sur des P.V signés contradictoirement par les intervenants, Entreprises,
architecte, BET, Maître d’Ouvrage).
La connaissance de la description des contenus du prix figurant dans les
spécifications techniques détaillées (devis descriptif) est essentielle pour
maîtriser ce que l’on doit mesurer (donc payer à l’entreprise).
162
a) Implantation :
La matérialisation altimétrique est planimétrique du plan de masse côté est une base
fondamentale pour la prise d’attachements de tous les terrassements (Terrain naturel, déblai,
remblai, fouilles en puits, etc.…) et les côtes seuil des différentes plates-formes de blocs ainsi
que les différents niveaux de référence.
La réception planimétrique (coins de blocs, poste transfo, réseau d’assainissement, clôture etc.
…) et altimétrique (cotes de référence, de dallage, de regards de branchements profondeur des
fouilles etc.…) est essentielle.
Ces Procès Verbaux feront partie intégrante du dossier « Attachements » et serviront au calcul
des quantités des travaux relatifs pour les terrassements et pour les travaux en fondations.
163
b) Nature du sol de fondation :
Les terrassements de tranchées ou de puits sont des critères objectifs de confirmation ou
d’infirmation des hypothèses géotechniques du Laboratoire ayant servi au choix du type de
fondation au niveau de l’étude.
Il faut distinguer l’attachement qui est le justificatif de la quantité dont la mesure est
impossible à prendre après travaux (mouvement de terre, bétonnage etc.…) et le
métré qui n’est que le récapitulatif arithmétique de ces attachements.
Le premier est un travail qui ne peut se faire que sur terrain, le deuxième, si
l’attachement est pris correctement, peut se faire au bureau.
164
c) Terrassements :
c1- Décapage :
Il doit être déduit du poste fouilles en pleine masse.
c2- Fouilles en pleine masse :
Sont calculées sur la base du plan coté topographique et des attachements des profondeurs des
fouilles pour les reconstituer : plan coté précis, T.N de coins de blocs, croquis des déblais /
remblais etc…
c3- Remblais ou évacuations :
Il faut distinguer entre terres d’apport extérieur pour remblais et terres provenant des différents
déblais sur place
L’équation à vérifier :
166
167
d) Aciers en fondation :
Les règles de calcul de crochet, recouvrement, d’attente, doivent être tirées des règlements de
calcul et des plans de ferraillage. Et comme remarque générale, il y a lieu de distinguer entre
« mode d’exécution d’ouvrage » et « mode de règlement ». Et pour se faire, la connaissance
en détail des contenus de prix doit être maîtrisée.
e) Maçonnerie et chaînage :
Aux intersections avec les poteaux, des déductions doivent être faites avec précision
(section poteaux différente de celle du chaînage).
Le périmètre des chaînages permet, aux intersections près, un sondage de correspondance de
longueurs entre :
Béton de propreté sous maçonnerie
Maçonnerie en moellons
Arase étanche
Béton de chaînage
Acier de chaînage
Cette méthode est la plus utilisée mais elle est à notre avis inadéquate,
l’affectation des taux d’avancement est toujours une occasion de
discussion et de négociations inutiles avec les entreprises car l’estimation
de ces taux reste à notre avis assez hasardeuses 169
La contradiction principale est entre:
Le caractère statique du Bordereau de prix
Et l’avancement dynamique du chantier, donc les phases de réalisation ne
correspondent pas aux prix du Bordeaux
170
La méthode que nous préconisons est celle de regrouper les ouvrages de
même nature dans une même rubrique et de les détailler en ouvrages
élémentaires correspondant à des tâches élémentaires qui devront figurer
sur le planning des travaux, et affecter à ces tâches des pourcentages du
coût de la rubrique.
171
Les séquences dans le temps, permettent de regrouper les tâches qui se réalisent à un
moment donné, donc payable, à la situation des travaux du mois correspondant.
Donc la porte isoplane n’est pas payée d’un seul coup. Par contre plusieurs précadres
peuvent l’être. Ce qui correspond au processus chronologique des poses.
172
Cette décomposition doit avoir un caractère contractuel et doit être
annexée au dossier de consultation des entreprises pour éviter toute
discussion inutile sur la valeur du pourcentage à affecter à chaque tâche
d’une rubrique donnée.
173
II-MATRICE DÉCOMPOSITION AU
100.000ÈME
(TRAITEMENT DE DECOMPTES
D’ENTREPRISES)
174
1-PRINCIPES DE BASE
176
3-ETUDE DE CAS APERÇU SUR LES DETAILS DU CADRE DE LA
DÉCOMPOSITION AU 100.000ème
177
Quantité de base :
ce sont des unités qui permettent à partir d'un dénombrement, de
mesurer le pourcentage exécuté pour chaque prestation.
Ces unités sont soit le nombre de logements, soit le nombre de
niveaux, d'immeuble ou n'importe quel autre paramètre facile à
dénombrer et à manipuler afin de permettre à la personne qui
établit les situations de refléter le plus facilement possible et le
plus précisément l'état réel de l'avancement des travaux.
Lorsqu'on ne peut pas choisir une quantité de base correspondant
à une unité de compte commode à utiliser on prend pour quantité
de base 100 (pour le cas des aménagements extérieurs par
exemple) et sa nature devient (A) c'est-à-dire avancement au lieu
de (Q) (quantité).
178
Quantité cumulée exécutée : c'est la quantité de l’unité base réalisée à un
moment donné.
1.2 A noter que les aciers en infrastructure sont éclatés pour les ouvrages
verticaux, horizontaux, escaliers, vu qu’ils sont réalisés plutôt avec les
bétonnages.
Cet éclatement se faisant selon les ratio d’acier par type de béton
180
Structure verticale :
Structure horizontale :
Divers :
181
1.3 choix de l’unité:
2. Autres lots:
Ou procède de la même manière par sommation P x Q et pour les montants des cas de
décomposition , sur la base de sous-détails Métrés.
1. Revêtement
1.1 Revêtement sol
Forme : (20%)
Remplissage : (67%)
Finitions : (13%)
unité : logement /commerce
1.2. Marche et contre marche
Forme : (20%)
Remplissage : (67%)
Finitions : (13%)
unité : l’immeuble
2.3. Revêtement muraux
Carreaux de faïence: montant de la prestation 184
unité : logement /commerce
2. Etanchéité
Forme de pente : unité (immeuble)
Multicouche : unité (immeuble)
Protection : unité (immeuble)
Etanchéité légère : unité (immeuble)
3.4. Baies
Baies vitrées
Unité: l’ensemble
3.5. Ferronnerie
189
Exemple d’application matrice
Voir annexe n 5
190