Vous êtes sur la page 1sur 11

2 2, C O M M E N T P E U T -

EN 2 0
O N T O U JO U R S P A R L E D E
L’INJUSTICE
ENVIRONE M E N T A L ?
SOMMMAIRE
1. Définition
2. L’émergence de la justice environnementale dans les champs politiques
et sociaux contemporains:
Des mouvements Bottom-up contre les injustices environnementales
3. Quatre aspects des inégalités environnemental :
4. Typologie des mouvements pour la justice environnementale.
Classification of groups for environnemental justice.
DÉFINITION
La justice environnementale représente enfin un chantier ouvert
pour la géographie qui peut mettre en évidence certains points
théoriques et pratiques : définir des injustices
environnementales par le recouvrement spatial de discriminations,
réfléchir sur les indicateurs pour mesurer et cartographier les
inégalités socio-environnementales, ou analyser des processus de
« ségrégation environnementale » créateurs d’enfers gris et
paradis verts à différentes échelles
L’ÉMERGENCE DE LA JUSTICE ENVIRONNEMENTALE
DANS LES CHAMPS POLITIQUES ET SOCIAUX
CONTEMPORAINS:
La justice environnementale apparaît dans deux types
d’approches : d’une part des mouvements locaux, dénonçant
des situations d’injustice en relation avec les conditions
environnementales, et d’autre part des initiatives globales et
des politiques publiques à l’échelle nationale ou macro-
régionale, qui, avec la notion de développement durable,
introduisent l’équité sociale dans la protection de
l’environnement.
DES MOUVEMENTS BOTTOM-UP CONTRE LES INJUSTICES
ENVIRONNEMENTALES

Les mouvements politiques et sociaux locaux, populaires et


pacifiques, voient le jour dans des pays riches comme dans
des pays en développement. Ils sont inégalement actifs
selon les régions du monde et émettent des revendications
diverses, car alimentées par des situations politiques,
sociales, et environnementales très hétérogènes. Ils
associent donc de manière différenciée les préoccupations
de justice sociale aux préoccupations environnementales.
QUATRE ASPECTS DES INÉGALITÉS
ENVIRONNEMENTALES:

• Les inégalités territoriales


• Les inégalités d’accès à l’urbanité et au cadre de vie
• Les inégalités par rapport aux nuisances et aux risques
• Les inégalités dans la capacité d’action et d’interpellation
de la puissance publique pour la transformation du cadre
de vie
Les initiatives top-down pour introduire l’équité sociale dans la préservation
de l’environnement Les mouvements de la justice environnementale n’ont
rencontré que tardivement le courant de pensée structuré autour du concept
de « développement durable » apparu pourtant au même moment qu’eux.
Celui-ci se définit par la prise en compte simultanée dans les politiques
publiques de ses « trois piliers » : protection de l’environnement,
développement économique et équité sociale.
Le développement durable déploie l’équité dans deux dimensions : une
équité verticale entre les générations, ce qui est nouveau dans les débats sur
la justice environnementale, et une équité horizontale, entre et dans les
sociétés concernées.
CONCLUSION
Au terme de cette analyse, il apparaît que la justice environnementale
demeure une notion plurielle et difficile à conceptualiser. Cette faiblesse
théorique fait aussi son intérêt, tout spécialement pour un regard
géographique, parce qu’elle oblige à penser l’environnement dans ses
dimensions sociales, politiques, économiques et culturelles, en relations
avec de multiples acteurs, à différentes échelles et dans des contextes
différents. Parler de justice ou d’injustice environnementale a ainsi le
mérite de politiser l’environnement, alors même que bien des écologistes
le présentent comme un terrain neutre, ou une cause suprême devant
recevoir l’assentiment de tous.
C’est aussi pratiquer une géographie engagée, soucieuse non seulement
de définir et décrire les inégalités socio-environnementales et les
formes de ségrégations environnementales, mais aussi de mettre en
évidence les processus en amont qui produisent ces innégalités. La
critique géographique peut enfin contribuer à ce que la justice
environnementale, à l’instar du développement durable, ne devienne un
nouveau « mythe pacificateur », soit un affichage consensuel destiné à
recueillir l’unanimité, alors que les politiques environnementales,
quand bien même elles recherchent l’équité ou la justice, n’en posent
pas moins de très nombreux problèmes sociaux et politiques.
MERCI DE VOTRE ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi